Les Colocs du jardin

Dopée par le géant Ferrero, la production française de noisettes a doublé en 15 ans dans de vastes monocultures, alimentant des insectes ravageurs. Sans questionner ce modèle, la filière exige le retour d'un pesticide contesté.

12 mai 2025 à 09h41 Mis à jour le 13 mai 2025 à 09h38

Image : La filière noisette est tiraillée entre ses objectifs de croissance exponentielle et la multiplication des insectes ravageurs, comme la punaise diabolique. Crédit : Antoine Berlioz / Reporterre

La régie Eau de Paris verse un paiement d'une centaine d'euros par hectare à des agriculteurs pour lutter contre la pollution des sols et des nappes phréatiques. 115 agriculteurs sont engagés dans ce dispositif lancé en 2020.

Les plateformes omiques végétales du plateau de Saclay organisent les 23 et 24 juin 2025 un colloque dédié aux approches qu’elles développent : "Les Journées des Omiques Végétales".

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Ces journées, qui se dérouleront cette année pour la première fois à l'IDEEV, sont ouvertes à toutes les personnes intéressées par ces approches et les outils développés par nos plateformes.

Une visite des plateformes et des discussions avec leurs membres vous sont proposées le 24 juin après-midi.

→ IPS2 : Métabolisme-Métabolome / InterAtome / POPS / EPITRANS

→ IDEEV : Plateforme d’Analyse Protéomique de Paris Sud-Ouest (PAPPSO)

Les inscriptions sont gratuites mais obligatoires en suivant le lien INSCRIPTION

• Programme des Journées des Omiques Végétales 2025

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NDÉ

Complément

Les approches omiques apportent des connaissances clés pour la manipulation des végétaux et l’identification des cibles (gènes, voies métaboliques…).

Les omiques sont des outils technologiques exploratoires à haut débit (génomique, transcriptomique, protéomique, métabolomique, interactomique)

Fondements théoriques :

Totipotence cellulaire, variabilité et conformité génétiques (reproduction sexuée et multiplication végétative), vieillissement tissulaire et rajeunissement (hétéroblastie, topophysie, compétence cellulaire), croissance et développement végétal in vitro

Méthodologie :

Critères de choix de l’explant, milieux de culture, facteurs physico-chimiques et biologiques environnementaux, régénération, transgénèse, ingénierie métabolique

via Université Claude Bernard Lyon 1 "Omiques et biotechnologies végétales" https://prac-odfv8.univ-lyon1.fr/%2Fue-16246-255%2Fomiques-et-biotechnologies-vegetales.html

Dans les forêts luxuriantes du Costa Rica, il arrive parfois que la nature réserve des surprises presque irréelles. C’est ce qu’a vécu un résident en se promenant simplement dans son jardin.

Les hôtels à insectes rencontrent un succès croissant dans les animaleries et autres enseignes spécialisées dan

Par Léa Defour, 06.05.2025

Les vols d'arbres se multiplient en France, alimentés par la hausse des prix du bois. Les propriétaires, souvent pris au dépourvu, peuvent désormais signaler ces actes via un numéro spécial.

• Victimes de vol ou d'escroqueries en forêt, faites vous accompagner ! https://www.fransylva.fr/vol-escroquerie-en-foret#gsc.tab=0

Les Cercopidae ou cercopes forment une famille d'insectes proches des cigales et cicadelles. Ils sont responsables des amas de bulles que l'on

Les cercopes : responsables de la bave blanche sur les plantes

Publié le 28 août 2016 et mis à jour le 28 avril 2025.

"... cette bave est en réalité un tas de petites bulles produites par les larves d’insectes appelés philènes ou cercopes. Ce sont des insectes proches des cicadelles, cigales et pucerons, qui se nourrissent de la sève des plantes.

À l’état larvaire, ils fabriquent ces amas de bave mousseuse pour se protéger des parasites et prédateurs lorsqu’ils prélèvent la sève sur les tiges ou les feuilles des plantes. On peut voir des larves de cercopes étirer leur abdomen pour produire les bulles mousseuses dans cette vidéo de larves de cercopes produisant de la bave sur une plante. Les amas de baves blanches sont souvent appelés crachats de coucous ou écume printanière."

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Image : Photographies de bave blanche mousseuse, parfois appelée crachat de coucou ou bave de crapaud mais en réalité produite par une philène écumeuse ou un cercope, sur les tiges et feuilles d’une plante de la famille des saules (Corse, Mai 2016) :

Pochade huile sur bois 17×13

Les experts de l’agence nationale de sécurité sanitaire attirent l’attention sur une diversité de maladies liées à ces substances. Ils s’inquiètent principalement de leurs effets sur le neurodéveloppement et de la survenue de troubles du comportement chez les enfants.

Par Stéphane Foucart

Avec l'arrivée des beaux jours, les parterres retrouvent leurs couleurs. Si vous n'avez pas la main verte, profitez-en pour flâner dans l'herbier de Gallica !

Découvrir leBloGallica

Notre collection l’air du temps

L'hysope Citée comme plante sacrée dès l’Antiquité, symbole pascal mentionné dans l'Exode, l’hysope se reconnaît à son parfum de plante aromatique et à ses belles fleurs violettes. LIRE LA SUITE

La carotte Connue en Europe depuis l’Antiquité, la carotte est aujourd’hui l’un des légumes les plus consommés en France. Si la variété de couleur orange est la plus connue, on la retrouve également rouge ou jaune. LIRE LA SUITE

Le cerfeuil commun Le délicat cerfeuil se prête bien à la confection de sauces et comblera les palais délicats comme condiment frais. Autrefois star du jardin des simples il est parfois sujet d’élégantes poésies. LIRE LA SUITE

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Une étude publiée dans Frontiers in Oncology, présentée comme la plus grande méta-analyse jamais réalisée sur le sujet,a analysé les données de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

De quoi sont faits les liens qui nous unissent à la nature ? Que nous enseigne leur observation ? Et comment lutter contre les idées reçues sur l'évolution biologique ?

La Conversation scientifique

Etienne Klein

Publié le samedi 15 mars 2025

C’est une nouvelle étape vers un retour sous conditions d’un pesticide néonicotinoïde en France, l’acétamipride, banni depuis 2020 pour les risques qu’il fait peser sur les insectes pollinisateurs. Mercredi 14 mai, la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a approuvé, en l’amendant, le très controversé article 2 de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur – dite « PPL Duplomb » –, qui entend assouplir ou abroger plusieurs mesures de protection de l’environnement s’appliquant au secteur agricole. Quelques jours plus tôt, la commission du développement durable avait, elle, voté la suppression de cet article, mais elle n’était saisie que pour avis sur cette partie du texte.

Par Stéphane Foucart et Mathilde Gérard

Les fleurs sont encore timides en cette mi-avril, quelques bugles, des orchidées, des violettes et stellaires ont percé, mais déjà, on devine des ailes qui volettent au-dessus des prés. « En juin 2023, je faisais une prospection pour l’Atlas et j’ai vu cette prairie. Elle était encore un peu plus belle avec davantage de fleurs. C’est un terrain très intéressant au niveau floristique, un paysage très rare dans le secteur qui ne ressemble à rien d’autre aux alentours », s’enthousiasme Frédéric Dissard de la Société d’entomologie du Limousin (SEL).

Publiée dans Scientific Reports, une nouvelle étude scientifique scrute avec finesse l’influence du sexe et de l’environnement sur notre perception sonore.

Par Léna SAOUI - Publié le 11/04/2025 à 12h00

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Des résultats qui bousculent les idées reçues

Deux enseignements majeurs se dégagent de cette vaste enquête. Premier constat : le sexe est le facteur qui influence le plus l'audition.

Les femmes entendent en moyenne deux db (décibels) de plus que les hommes sur la totalité du spectre auditif", note la chercheuse.

Deuxième facteur d'influence : l'environnement. Là encore, les écarts sont notables. Les individus vivant en forêt affichent la sensibilité auditive la plus élevée, tandis que ceux vivant en altitude présentent la plus faible. Mais ce n'est pas tout, puisque des différences apparaissent aussi selon le type d'habitat.

La différence n'est pas cette fois-ci en sensibilité, c'est-à-dire pas dans la façon de percevoir les sons, mais plutôt dans la fréquence. Nous avons un décalage vers les moyennes fréquences pour les individus vivant en milieu urbain, comparé à ceux qui vivent en milieu rural, qui sont plus centrés vers des fréquences basses", ajoute Patricia Balaresque.

Dans le cas de certaines pathologies, le monde médical s'accorde sur le fait qu'arpenter les musées peut être aussi bénéfique que courir chez votre…

Elodie Palasse-Leroux

Édité par Émile Vaizand – 10 mai 2025 à 17h00

"La création artistique, c'est une question de survie pour Yayoi Kusama. L'artiste féminine vivante la plus cotée au monde vient de fêter ses 96 ans, pinceau en main. Depuis les années 1970, la Japonaise a choisi de vivre dans un hôpital psychiatrique de Tokyo. Son atelier n'est situé qu'à quelques pas. Installée dans un fauteuil roulant décoré de pois, elle transforme ses hallucinations, ses angoisses et ses traumatismes en un corpus d'œuvres que les musées, les collectionneurs et les marques de luxe s'arrachent. D'ailleurs, en Australie, au musée national de Victoria, la rétrospective qui lui était consacrée jusqu'en avril 2025 a attiré plus d'un demi-million de visiteurs, marquant un record historique pour le pays."

"... Contempler un monument, flâner dans un musée ou se promener dans un jardin botanique mettrait en marche des mécanismes naturels d'autoguérison."

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Image : L'œuvre All the Eternal Love I Have for the Pumpkins, créée par l'artiste japonaise Yayoi Kusama et exposée à la Galerie nationale d'Australie (National Gallery of Australia), à Canberra, le 22 décembre 2019. | Ncysea via Wikimedia Commons

Alors qu'une proposition de loi portée étudiée cette semaine à l'Assemblée Nationale propose de mettre fin aux "surréglementations" en matière de pesticides, que dit la science des effets sur la santé de l'usage des pesticides ?

Publié le jeudi 8 mai 2025 à 07:15

Une étude menée à Dieppe démontre que ne pas tondre sa pelouse en mai est bénéfique pour la biodiversité locale, les insectes et la qualité des sols

Pascale Savoie-Brideau

Anti-tick medications exist for dogs, but certain concerns have hindered their development for humans. That’s changing.

Published April 16, 2024Updated April 25, 2024

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via Les tiques et la maladie de Lyme continuent de se propager dans le monde et nous n'avons pas de traitement | Slate.fr, 2 avril 2025 https://www.slate.fr/sante/tiques-maladie-lyme-propager-monde-traitement-vaccin-chien-symptomes?utm_edition=202504030400

Le plus petit des polluants éternels a été décelé dans des bouteilles de vins européens à des concentrations très élevées, d’après des analyses conduites par le réseau d’associations Pesticide Action Network. L’usage des pesticides fluorés est fortement soupçonné d’en être la cause.

Par Stéphane Mandard et Stéphane Foucart

Les champignons ne sont ni des plantes ni des animaux, mais ils sont aussi menacés. Cette réalité reste difficile à évaluer avec précision, car les champignons demeurent, à bien des égards, très énigmatiques.

Coline Deveautour

Publié: 24 avril 2025, 12:34 CEST

"Concernant les champignons en France, il faudra attendre 2024 pour que le premier inventaire des champignons menacés soit publié par le comité français de l’UICN.

Le 27 mars dernier, la liste rouge mondiale a, elle, été actualisée pour inclure le statut de 1 300 espèces de champignons. Nous sommes loin des 155 000 espèces connues, mais les premières évaluations restent préoccupantes avec 411 espèces de champignons menacées d’extinction, soit près d’un tiers des espèces recensées.

Bien que ce nombre soit important, il est primordial de rappeler que, dû au manque d’informations, les espèces qu’on a estimées les plus vulnérables ont été répertoriées en premier afin de faciliter le développement de projets de conservation.

Certaines de ces espèces sont rares, et n’ont été détectées que dans des zones géographiques très restreintes. En France hexagonale et en Corse, la liste rouge s’étend à 79 espèces qui sont menacées et 39 espèces sous le statut de « quasi menacées ». Cette liste inclut des lichens, dont Buellia asterella, classée en danger critique, qui n’a pas été repérée sur le territoire depuis 1960."

(...)

Des menaces bien identifiées, les répercussions beaucoup moins

"... Leur perte pourrait entraîner des modifications dans le fonctionnement des écosystèmes. De nombreux champignons participent à la décomposition, un processus important dans le cycle des nutriments. Dans le cas des espèces qui forment des relations symbiotiques avec les plantes, ces associations peuvent être très spécifiques avec des champignons ne pouvant s’associer qu’avec une ou deux espèces d’arbres. C’est le cas de Geomorium gamundiae, en Argentine et de Destuntzia rubra, en Chine et au Japon, des espèces en danger critique d’extinction à cause de la déforestation menaçant leur plante hôte.

Mais l’inverse pourrait également se produire : si le champignon était menacé, cela entraînerait des conséquences néfastes pour leur hôte."

(...)

Que pensent les Françaises et les Français d’une possible réintroduction des insecticides néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles », interdits depuis 2018 en France ? L’association Générations futures a diligenté l’institut de sondage Ifop sur le sujet, remis à l’ordre du jour par un projet de loi en cours d’examen au Parlement.

22 avril 2025 à 15h21

"Résultat, 83 % des sondés se disent favorables au maintien de l’interdiction. 78 % des personnes interrogées se prononcent également en faveur d’une interdiction des pesticides dangereux même lorsque aucune solution « économiquement viable » n’existe pour les remplacer.

Le rejet est également massif — 2 sondés sur 3 — concernant la proposition de retirer à l’agence de sécurité sanitaire (Anses) la compétence pour l’autorisation de mise sur le marché des pesticides.

En Côte d'Ivoire, les gros acheteurs ont obtenu une baisse de 25 % du prix minimum garanti aux producteurs de cacao alors que le pays avait annoncé depuis plusieurs mois vouloir l'augmenter. Pourtant, la rémunération des petits producteurs est la clé pour rendre le cacao plus durable.

3 avril 2021 à 10h01 Mis à jour le 7 avril 2021 à 09h16

"... faut-il renoncer au chocolat pour Pâques ? Pas forcément, de nombreux labels assurent garantir une rémunération suffisante au producteur et des conditions de culture respectant la biodiversité et évitant la déforestation. Une étude de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) les passe en revue. Et la voie est étroite.

Les démarches commerce équitable et biologique paraissent les plus vertueuses

Le rapport étrille les démarches mises en place par les entreprises elles-même (type Plan cacao de Nestlé ou Cocoa life de Mondelez) (...)

Les démarches commerce équitable et biologique paraissent les plus vertueuses, d’autant plus si elles sont cumulées, mais sans être pour autant la panacée. (...)

Dans tous les cas, le rapport signale également qu’il faut que les consommateurs soient prêts à payer le prix pour manger du chocolat réellement éthique.

• Pour un cacao sans déforestation : performance des labels et des actions d’entreprises - IDDRI - Octobre 2019 https://www.iddri.org/sites/default/files/PDF/Publications/Catalogue%20Iddri/D%C3%A9cryptage/201910-IB1019FR-cacao.pdf

L’artificialisation des terres et les transformations du climat sont deux problématiques qui touchent directement à la disponibilité de l’eau, parfois trop abondante, parfois en manque. Face à ces variations, les jardins de pluie apparaissent comme des solutions adaptées aux besoins du jardin.

Dans un ouvrage savoureux et érudit, Olivier Liron dévoile les secrets de ces plantes ancestrales et quasi immortelles et nous invite à les caresser et les chérir pour renouer avec le vivant et habiter poétiquement le monde.