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Bernadette Cassel
October 12, 1:56 PM
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Abu Dhabi, Émirats arabes unis, 11 octobre 2025 (UICN) – Près de 100 espèces supplémentaires d’abeilles sauvages en Europe ont été classées comme menacées dans une nouvelle évaluation de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™, plus de 20% des espèces dans des groupes tels que les bourdons et les abeilles cellophanes étant désormais menacées d’extinction. De nouvelles évaluations de la Liste rouge de l’UICN révèlent également que le nombre d’espèces de papillons européennes menacées a fortement augmenté de 76% au cours de la dernière décennie. Communiqué de presse 11 Oct, 2025 "... « Cette nouvelle évaluation montre que l’état de conservation des abeilles sauvages, des papillons et autres pollinisateurs européens est désastreux. Ces espèces sont les fondements de nos systèmes alimentaires, de nos écosystèmes et de nos sociétés. Une action urgente et collective est nécessaire pour faire face à cette menace. "... On estime que 10% des abeilles sauvages en Europe (au moins 172 des 1 928 espèces évaluées) sont menacées d’extinction. Cela se compare à 77 espèces menacées en 2014. À l’époque, 57% des espèces d’abeilles sauvages étaient classées dans la catégorie Données insuffisantes, un pourcentage qui a été réduit à 14% dans cette nouvelle évaluation, ce qui en fait l’évaluation la plus complète de la situation des abeilles sauvages européennes à ce jour. Quinze espèces de bourdons, connues pour leur rôle dans la pollinisation de légumineuses comme les pois, les haricots, les arachides et le trèfle, ainsi que 14 espèces d’abeilles cellophanes, qui aident à polliniser les plantes de la famille des marguerites et des arbres comme les érables rouges et les saules, sont désormais considérées comme menacées. L’espèce d’abeille minière Simpanurgus phyllopodus, la seule espèce de ce genre en Europe et unique sur le continent, est désormais considérée comme En danger critique d’extinction. Les nouvelles évaluations de la Liste rouge indiquent que 15% des papillons sont menacés d’extinction en Europe (65 des 442 espèces évaluées), contre 37 espèces en 2010. Plus de 40% des papillons uniques à la région européenne et présents nulle part ailleurs dans le monde sont désormais menacés ou sur le point de l’être. Une espèce, la piéride du chou de Madère (Pieris wollastoni), qui était limitée à l’île portugaise de Madère, est aujourd’hui officiellement considérée comme Éteinte." (...)
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Bernadette Cassel
October 14, 1:47 PM
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C’est un chercheur de l’université de Tokyo qui a fait cette découverte étonnante. Par Delphine Chayet Il y a 1 jour (abonnés) "L’être humain est loin de connaître toutes les ruses dont la nature est capable. La découverte d’une fleur qui attire ses pollinisateurs en imitant l’odeur de fourmis à l’agonie illustre la diversité des « stratagèmes » mis au point par le monde végétal au cours de l’évolution. L’observation, faite par un chercheur de l’université de Tokyo, Ko Mochizuki, a été décrite en septembre dans un article de la revue Current Biology." (...) Image : Graphical abstract
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Bernadette Cassel
October 10, 12:13 PM
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Des fourmis rousses vivantes peuvent être utilisées pour fabriquer du yaourt. Des chercheurs révèlent que ces insectes fournissent les bactéries, acides et enzymes nécessaires au démarrage de la fermentation. Marc Gozlan Réalités Biomédicales Publié le 08 octobre 2025 à 14h29, modifié hier à 11h40 (abonnés) ------ ndé l'étude Veronica M. Sinotte ∙ Verónica Ramos-Viana ∙ Diego Prado Vásquez ∙ Sevgi Mutlu Sirakova ∙ Nabila Rodríguez Valerón ∙ Ana Cuesta-Maté ∙ Shannara K. Taylor Parkins ∙ Julia Giecko ∙ Esther Merino Velasco ∙ David Zilber ∙ Rasmus Munk ∙ Sandra B. Andersen ∙ Robert R. Dunn ∙ Leonie J. Jahn ------ traduction Points forts Des recherches en ethnographie, biologie et gastronomie révèlent le rôle des fourmis dans la fermentation. Les fourmis apportent des bactéries lactiques et acétiques au yaourt. Les fourmis contiennent des microbes fermentaires, notamment Fructilactobacillus sanfranciscensis. L'holobionte des fourmis apporte de l'acide formique et des protéases indispensables à la fermentation. Résumé La fermentation du lait a une longue histoire où se croisent culture alimentaire, environnement et microbes. Cependant, les pratiques traditionnelles et les microbes qui y sont associés ont été largement remplacés par des processus industriels. Nous étudions une fermentation historique originaire de Turquie et de Bulgarie : le yaourt aux fourmis. En examinant la pratique traditionnelle, les applications gastronomiques et les yaourts obtenus expérimentalement, nous découvrons que l'holobionte de la "fourmi rouge des bois" [red wood ants (Formica rufa group), ndé] facilite la fermentation. Les bactéries hébergées par les fourmis peuvent proliférer dans le lait. Plus précisément, les fourmis vivantes apportent des bactéries lactiques et acétiques, notamment Frutilactobacillus sanfranciscensis, généralement associées au levain. Par conséquent, la communauté bactérienne introduit de l'acide lactique et acétique, tandis que les fourmis fournissent de l'acide formique, ce qui est globalement avantageux pour l'acidification et la coagulation du yaourt. Enfin, les fourmis et les bactéries produisent des protéases potentiellement actives sur la caséine qui peuvent modifier davantage la texture du yaourt. Nos résultats soulignent l'intérêt d'intégrer les cadres traditionnels et biologiques pour découvrir les origines et les applications des microbes présents dans les aliments fermentés. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Image : Graphical abstract
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Bernadette Cassel
October 8, 1:07 PM
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In 2025, the small hive beetle (SHB), Aethina tumida, family: Nitidulidae, an economically significant pest of honey bees, Apis mellifera, was detected in Alaska. This is the first known detection in Alaska, located at an apiary in the Copper River Census Area, that acquired bee packages from Mississippi. The pest was discovered by Alaska Division of Agriculture staff during an inspection and officially confirmed as part of the USDA National Honey Bee Disease Survey. Pest Alert-Small Hive Beetle.pdf ------ via Post de @bbka.org.uk — Bluesky https://bsky.app/profile/bbka.org.uk/post/3m24s4ontds2r En 2025, le petit coléoptère des ruches a été détecté en Alaska. Il s'agit de la première détection connue en Alaska. Le ravageur a été découvert par le personnel de la Division de l'agriculture de l'Alaska lors d'une inspection.
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Bernadette Cassel
October 5, 5:35 AM
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Scientists have confirmed that the Atlas blue butterfly carries the most chromosomes of any animal, with 229 pairs. Unlike duplication, its chromosomes split apart, reshaping its genome in surprising ways. This discovery sheds light on evolution, conservation, and even cancer research. This tiny butterfly has the most chromosomes of any animal on Earth Image : Photograph of the Atlas blue butterfly, taken by Roger Vila, senior author on this paper. Credit: Dr Roger Vila / The Institute of Evolutionary Biology ------ ndé traducdtion Ce minuscule papillon possède le plus grand nombre de chromosomes de tous les animaux sur Terre Bien que remarquable sur le plan génétique, cette espèce est de plus en plus menacée par le changement climatique et l'impact humain. Date : 29 septembre 2025 Source : Wellcome Trust Sanger Institute Résumé : Les scientifiques ont confirmé que le papillon bleu Atlas possède le plus grand nombre de chromosomes de tous les animaux, avec 229 paires. Au lieu de se dupliquer, ses chromosomes se divisent, remodelant son génome de manière surprenante. Cette découverte apporte un éclairage sur l'évolution, la conservation et même la recherche sur le cancer. ------ L'étude Traduction Les arrangements chromosomiques sont importants pour des processus tels que la recombinaison génétique, l'adaptation et la spéciation. Les taxons apparentés possèdent souvent un nombre similaire de chromosomes, mais certains groupes présentent des variations remarquables dans le nombre de chromosomes. La plupart des lépidoptères, papillons et phalènes, ont 31 ou 32 chromosomes, mais certaines espèces s'écartent de cette norme. Nous présentons un assemblage génomique au niveau chromosomique d'un Azuré de l’Atlas femelle hétérogamétique (Polyommatus atlantica ; Lycaenidae) et constatons qu'il possède 227 paires d'autosomes et quatre chromosomes sexuels, soit le nombre de chromosomes le plus élevé jamais enregistré chez les métazoaires non polyploïdes. Nous montrons que les 227 autosomes, exceptionnellement petits même pour des lépidoptères, sont issus d'une fragmentation importante des 24 autosomes ancestraux des lycaenidés. Nous pensons que les fissions autosomiques se sont principalement produites dans les régions euchromatiques et peu denses des chromosomes. Nous assemblons deux grands chromosomes Z, dont l'un comprend le Z ancestral fusionné avec un autosome et conserve sa longueur ancestrale, tandis que l'autre est un néo-Z, formé à partir de la fusion et du lien sexuel d'un autosome ancestral intact avec un fragment d'un deuxième autosome. Nous trouvons deux grands chromosomes W, dérivés de copies des séquences ancestrales autosomiques liées au Z. Contrairement aux autosomes, les chromosomes sexuels n'ont pas subi de fission. Nous observons la présence fréquente de réseaux internes de motifs répétitifs télomériques dans P. atlantica. De tels réseaux ne sont pas observés dans les génomes de parents proches qui n'ont pas subi de fission et suggèrent un mécanisme possible de fragmentation rapide et viable. Dans l'ensemble, nos découvertes chez P. atlantica suggèrent plusieurs contraintes qui régissent le changement caryotypique, un élément clé de l'évolution du génome eucaryote.
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Bernadette Cassel
September 30, 2:15 PM
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Le groupe Valneva a communiqué des résultats concluants sur la protection contre le chikungunya. Il certifie qu'une seule dose de son vaccin Ixchiq assure des anticorps suffisants pendant 4 ans. par Guillaume CROS Publié le 30 septembre 2025 à 13h59, mis à jour le 30 septembre 2025 à 15h00 [VIDÉO] ▶️ "C'est une nouvelle encourageante dans la lutte contre le chikungunya. Le groupe pharmaceutique Valneva a publié un communiqué, ce mardi 30 septembre, affichant des résultats positifs de leur vaccin Ixchiq contre la maladie transmise par le moustique tigre. Il apporterait un niveau d'anticorps efficace pendant 4 ans après une seule dose. À l'appui, le groupe franco-autrichien basé à Nantes a déclaré que "95% des 254 adultes en bonne santé participant encore à un essai sur Ixchiq ont conservé des titres d'anticorps neutralisants supérieurs au seuil de séropositivité quatre ans après une seule injection du vaccin". [...] Des données rassurantes pour le groupe pharmaceutique après de longs mois tumultueux. Les États-Unis ont suspendu la licence du vaccin Ixchiq en août dernier, à la suite d'effets indésirables graves provoqués sur 4 patients. La France et l'Union européenne avaient suspendu le vaccin pour les personnes âgées de plus de 65 ans, étant les cas les plus à risque. En début d'année, au moins une personne est décédée sur l'île de la Réunion en pleine épidémie de chikungunya." (...) ------ Précédemment Image : Le vaccin Ixchiq, développé par le laboratoire franco-autrichien Valneva, a été utilisé dans la lutte contre l’épidémie de chikungunya à La Réunion. RICHARD BOUHET / AFP
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Bernadette Cassel
September 28, 1:54 PM
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Des chercheurs se sont intéressés à la façon dont la bière, la crème solaire, l’alimentation et d’autres facteurs sont susceptibles d’attirer les moustiques. De Helen Thompson Publication 27 sept. 2025, 14:22 CEST "Pour un moustique, un festival est un véritable buffet à volonté. Mais une étude qui vient de paraître indique que certains festivaliers pourraient être plus exposés aux piqûres que d’autres. Cette nouvelle étude publiée le mois dernier sur le site de prépublication d’articles scientifiques bioRxiv parvient à la conclusion suivante : certains comportements, comme le fait de boire de la bière ou de ne pas mettre de crème solaire, peuvent faire de certains de nous des aimants à moustiques. Si l’article n’a pas encore fait l’objet d’une évaluation par des pairs, il s’agit de la plus grande étude à ce jour à se pencher sur l’effet de facteurs tels que l’hygiène et l’ébriété sur les préférences alimentaires des moustiques. Quand les moustiques se mettent en quête d’un repas, leur premier réflexe est de flairer le dioxyde de carbone expiré par les humains. La chaleur corporelle et l’odeur peuvent également attirer. Des études ont suggéré que les personnes les plus susceptibles d’être piquées pourraient avoir une communauté microbienne cutanée moins diverse ou bien une prédisposition génétique à être piquées. D’autres analyses portant sur le groupe sanguin ont produit des résultats mitigés. Mais l’exacte recette qui pousse ces buveurs de sang à cibler de malchanceux humains demeure encore mystérieuse. Le fait de comprendre ce qui attire les moustiques n’est pas seulement important pour éviter leurs piqûres qui démangent. Les moustiques sont les animaux les plus meurtriers de la planète, selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Responsables de la propagation de maladies comme le paludisme, la dengue et le virus Zika, les moustiques représentent une menace considérable pour la santé humaine dans de nombreuses régions du monde. « Quand vous dites que vous étudiez le paludisme et en particulier les moustiques, on vous demande parfois : “Ah, ouais, je me fais toujours piquer. Comment ça se fait ?” Donc c’est un sujet que nombreuses personnes ont à l’esprit, notamment l’été », illustre Sara Lynn Blanken, biologiste du Centre médical de l’Université Radboud de Nimègue, aux Pays-Bas, et [première autrice] de la nouvelle étude." (...) ------ ndé l'étude Sara Lynn Blanken et al. Conclusion L'essai Mosquito Magnet, à notre connaissance la plus grande étude de ce type, a été mené dans un cadre peu contrôlé, avec un biais de sélection en faveur des festivaliers amateurs de science. Cela dit, grâce à notre dispositif expérimental spécialement conçu, nous avons découvert que les moustiques sont attirés par ceux qui évitent la crème solaire, boivent de la bière et partagent leur lit. Ils ont tout simplement un penchant pour les hédonistes parmi nous. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Image : Schematic overview of study procedures. Participants were invited to fill in an anonymous questionnaire after being briefed about the study purpose and procedures. Alcohol blood concentration was measured using a Breathalyzer test. Mosquito attraction was quantified in a custom designed set-up consisting of an acrylic cubic cage housing 20-35 mosquitoes. Participants pressed their arms against the right side of the cage, where a grid of small perforations was located (highlighted in blue). Perforations were also located on the opposite side of the cage (the left side when facing the cage). Here, a sugar feeder was positioned (highlighted in red). A raspberry pi computer and associated camera were located beneath the transparent cage and recorded mosquito tracks for the duration of the experiment (3 minutes). Afterwards, participants were invited to perform a skin swab on their right forearm for skin microbiome assessments.
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Bernadette Cassel
September 26, 2:24 PM
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Dans la nature, certains animaux se cachent grâce au camouflage, tandis que d’autres affichent des couleurs vives pour dissuader leurs prédateurs. Une étude mondiale s'est penchée sur l’efficacité de ces stratégies. Par Chloé Gurdjian Publié aujourd'hui à 19h13 Pour échapper à leurs prédateurs, les animaux déploient des stratégies de défense parfois spectaculaires. Certains misent sur l’invisibilité grâce au camouflage, tandis que d’autres affichent des couleurs éclatantes pour avertir qu’ils sont dangereux. Mais qu’est-ce qui détermine le choix entre se cacher ou se montrer ? Une vaste étude internationale, publiée dans la revue Science, apporte de nouveaux éléments de réponse. En analysant le comportement des prédateurs à l’échelle mondiale, elle démontre que l’efficacité de ces stratégies dépend avant tout du contexte écologique local. Une expérience planétaire pour comparer les stratégies Pour mieux comprendre ce phénomène, plus de 50 chercheurs ont mené la même expérience sur six continents. Ils ont disposé 15 018 proies artificielles, fabriquées en papier et ressemblant à des papillons, dans 21 zones géographiques allant des forêts tropicales aux zones tempérées. Ces proies étaient réparties en trois groupes : un modèle brun terne, destiné à se confondre avec la végétation ou le sol, un modèle orange et noir, imitant les motifs de nombreux insectes toxiques comme les guêpes ou certaines coccinelles, et enfin un modèle bleu et noir, une combinaison inhabituelle dans la nature. L’objectif était de mesurer dans quelles conditions ces proies seraient attaquées par des prédateurs, qu’il s’agisse d’oiseaux, de reptiles ou de petits mammifères. Au terme de plusieurs semaines, les chercheurs ont pu comparer le taux d’attaques selon les environnements. "Nos résultats ont montré qu'il n'existe pas de stratégie universelle pour dissuader les prédateurs, le contexte joue un rôle crucial", explique Iliana Medina, biologiste à l’Université de Melbourne et autrice principale de l’étude. ------ ndé image Credit: Stansislav Harvancik. via Global study finds what influences animals’ antipredator colour strategies - Swansea University, 26.09.2025 https://www.swansea.ac.uk/press-office/news-events/news/2025/09/global-study-finds-what-influences-animals-antipredator-colour-strategies.php
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Bernadette Cassel
September 23, 11:48 AM
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C'est l'un des insectes les plus dangereux au monde : Aedes aegypti, principal vecteur de la dengue, du chikungunya, de zika et de la fièvre jaune. Une équipe internationale retrace ses origines et son expansion dans une grande étude parue dans la revue Science. Debout la Terre Mardi 23 septembre 2025 "... le nombre de cas de dengue passé en 20 ans de 500 000 à 14 millions et demi, c’est une multiplication par 30, à cause d'Aedes aegypti majoritairement. Cette étude va permettre d’améliorer l’efficacité des outils de lutte et de soin, d’en développer de nouveaux en sachant que les vaccins ne sont pas toujours disponibles." ------ ndé Image : Invasive Aedes aegypti global migration spreads insecticide resistance and increases arboviral risk. DNA sequence analysis revealed that the origin of invasive Ae. aegypti aegypti occurred after emigration to the Americas and the Caribbean, where the subspecies adapted to new environments. Mutations conferring resistance to common insecticides have emerged independently in multiple locations and spread through recent transcontinental migration, increasing arboviral risk in Africa, among other locations.
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Bernadette Cassel
September 21, 4:04 AM
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Une espèce d’araignées fascine les spécialistes en raison de sa technique de chasse qui consiste à vomir sur ses proies pour les tuer. Publié le 12 Sep 2025 à 18H00 / modifié le 12 Sep 2025 Mehdi SMAINI "Les araignées Uloborus plumipes, originaires d'Afrique du Nord, utilisent des fluides naturels pour capturer leurs proies. Ces araignées vomissent sur leurs proies après les avoir enveloppées dans des toiles de soie pour les tuer. Découvrez comment les Uloboridae transforment leurs sucs digestifs en armes redoutables pour la chasse." ------ ndé L'étude ... Ces résultats soutiennent l'hypothèse selon laquelle les araignées Uloboridae ont perdu leur appareil venimeux tout en conservant des gènes de type toxine. La puissante toxicité de leurs fluides digestifs, une caractéristique commune à toutes les araignées, compense probablement l'absence de venin, assurant une immobilisation et une digestion efficaces des proies. ------ Illustration Sometimes "improvise, adapt, overcome" means puking your way to victory. Image credit: Federico.Crovetto / Shutterstock.com via The Uloboridae Spiders Sick Up Toxic Goo To Kill Their Victims Instead Of Using Venom | IFLScience, 17.06.2025 https://www.iflscience.com/these-spiders-vomit-their-victims-to-death-regurgitating-toxic-goo-until-its-dinner-79644
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Bernadette Cassel
September 18, 12:59 PM
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L’implantation du moustique tigre dans 81 départements métropolitains inquiète les autorités, qui redoutent une propagation accrue du chikungunya et d’autres maladies vectorielles cet automne. Le Monde avec AFP Publié hier à 23h45, modifié à 09h52 "Face à la hausse inédite des contaminations cet été en métropole par le chikungunya et dans une moindre mesure par la dengue, les autorités sanitaires ont appelé, mercredi 17 septembre, à rester vigilants car « la saison n’est pas terminée » pour les moustiques vecteurs de ces maladies. Au 15 septembre, autour de 480 cas autochtones de chikungunya ont été identifiés en France métropolitaine, selon le bilan hebdomadaire de l’agence sanitaire, contre 382 la semaine précédente. Si plusieurs épisodes sont désormais clos, l’été 2025 est d’une ampleur inédite en métropole pour les cas autochtones de chikungunya, dont le virus se transmet d’un humain à l’autre via des piqûres de moustiques tigres et provoque des fièvres et douleurs articulaires." (...) Image : Carte des foyers de transmission autochtone de chikungunya et de dengue en France hexagonale, saison 2025, à la date du 15/09/2025
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Bernadette Cassel
September 16, 2:05 PM
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À haute altitude, là où l’impact humain direct est quasi nul, les insectes disparaissent aussi. Leur déclin rapide questionne la capacité des écosystèmes à résister au réchauffement climatique. Cette réalité, désormais mesurée, oblige à reconsidérer l’ampleur du dérèglement global et ses effets sur la biodiversité invisible, mais vitale. Laurie Henry, 10.09.2025 "Pollinisateurs, maillons essentiels des chaînes alimentaires : les insectes assurent l’équilibre de presque tous les écosystèmes terrestres. Pourtant, leurs populations s'effondrent, et pas seulement dans les campagnes intensément cultivées ou les zones urbanisées. Une étude dirigée par Keith Sockman, biologiste à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, révèle une chute alarmante de 72,4 % des insectes volants sur vingt ans dans une prairie subalpine du Colorado, pourtant peu touchée par les activités humaines.
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Bernadette Cassel
September 14, 2:03 PM
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Au cours de vos balades nocturnes, vous avez certainement remarqué des groupes de papillons de nuit tournoyant autour des lampadaires allumés. Cette pollution lumineuse directe s’ajoute à une pollution diffuse, le « skyglow », causée par la lumière artificielle dispersée dans l’atmosphère. Quels impacts ces deux types de pollutions lumineuses ont-ils sur les communautés de papillons de nuit ? par Laetitia Theunis "Une étude menée par Dr Evert Van de Schoot, sous la direction du Pr Hans Van Dyck et de la Pre Renate Wesselingh à l’UCLouvain, montre qu’au sein des jardins éclairés, tant le nombre d’individus que d’espèces décline fortement." (...) Des jardins soumis à une pollution lumineuse progressive "En Belgique, la pollution lumineuse diffuse (dite aussi indirecte) est omniprésente : il n’existe plus de véritable nuit noire. Le skyglow est toutefois plus marqué au nord du pays, région davantage urbanisée, qu’au sud du Sillon Sambre-et-Meuse. Pour évaluer son impact sur les papillons de nuit, les chercheurs ont sélectionné 12 jardins dans les Brabants wallon et flamand, ainsi que 12 autres autour de Rochefort. Dans chacune de ces deux zones, la moitié des jardins choisis étaient fortement exposés à l’éclairage public : les pièges y étaient installés à moins de 30 m d’un lampadaire non obstrué par des arbres ou des clôtures. L’autre moitié des jardins étaient considérés comme ‘sombres’, dans le sens où les pièges étaient installés à plus de 30 m d’un lampadaire ou si la lumière artificielle était partiellement masquée par des obstacles. Pour dénombrer et identifier les papillons de nuit, deux méthodes ont été utilisées : des pièges à lumière et des pièges à appât garni d’un doux mélange de vin et de sucre (dénué de lumière). « Si, globalement, le premier système attire davantage d’animaux que le second, leur combinaison permet de capturer des espèces avec un profil écologique différent. Et donc d’avoir une vision plus large de la communauté présente », explique Pr Van Dyck. Déclin du nombre d’individus et d’espèces de papillons de nuit Résultats ? « En ce qui concerne l’abondance, donc le nombre de papillons, la pollution lumineuse diffuse (skyglow) a peu d’effet. En revanche, dans les jardins à moins de 30 m, d’un lampadaire fonctionnel, on constate une baisse de 42 %, toutes espèces confondues », précise Pr Van Dyck. Les lampadaires impactent aussi la richesse spécifique, c’est-à-dire le nombre d’espèces. « Selon les méthodes de piégeage, les résultats varient : le piège lumineux indique une baisse de près d’un tiers (28 %) du nombre d’espèces, tandis que le piège à appât révèle une diminution de 40 % du nombre d’espèces. » La pollinisation nocturne mise à mal Ces déclins sont significatifs et les conséquences sur le fonctionnement des écosystèmes pourraient être lourdes. Notamment, et trop peu le savent, car les papillons de nuit sont de grands pollinisateurs. « Lorsqu’on évoque les pollinisateurs, on pense immédiatement aux abeilles et à leur rôle diurne dans la pollinisation des plantes qui nous nourrissent — fruits, légumes, céréales. Pourtant, la nuit aussi, de nombreuses plantes, surtout des espèces sauvages, sont visitées par des insectes, en particulier par les papillons de nuit. Dès lors, le déclin global de la pollinisation ne représente pas seulement un enjeu agricole, mais constitue également un problème écologique majeur pour les plantes sauvages et toutes les espèces qui en dépendent », explique le Pr Hans Van Dyck. Une étude a révélé que les plantes exposées à une pollution lumineuse directe recevaient en moyenne 62 % de visites nocturnes en moins que celles situées dans des zones sombres !" (...) Image : Graphical Abstract
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Today, 1:08 PM
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Au Japon, des biologistes ont tenté de savoir comment la dionée attrape-mouches était capable de réagir aux stimulus les plus subtils. par Yohan Demeure, 15 octobre 2025, 15 h 01 "Selon les chercheurs, il est ici question d’un système électrique très sensible révélant la potentielle présence d’une intelligence végétale assez surprenante." Image : Representative examples of interactions between ants and wild-type (a, c, e) or dmmsl10 #1 (b, d, f) leaves, as well as the average probabilities for calcium signal and movement events (g, h), are shown.
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October 11, 2:28 PM
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Découvrez ce que révèlent les collections muséales sur le destin du papillon bleu Xerces, premier insecte éteint à cause de l’urbanisation. Publié le 11 Oct 2025 à 15H00 / modifié le 11 Oct 2025 Auriane Polge ------ via Xerces Blue Butterfly: America's First Human-Caused Insect Extinction | IFLScience, 02/10/2025 https://www.iflscience.com/xerces-blue-butterfly-americas-first-human-caused-insect-extinction-81018 Image : (a) Circular representation of the mitogenome of G. xerces. Protein-coding genes are highlighted in cyan, transfer RNA genes in magenta, ribosomal RNA genes in red, and the D-loop region in blue. Inner blue and green lines represent the CG and AT content, respectively. (b) Coverage histogram of the G. xerces mitogenome. Grey bars represent the genome coverage in a logarithmic scale. Red triangles point to six uncovered regions.
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October 9, 1:27 PM
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Science chats with an entomologist and an expert in animal ethics who are monitoring how researchers report on the ethical treatment of insects 30 Sep 2025 - 2:10 PM ET By Phie Jacobs ------ ndé l'étude Il est recommandé de rendre compte de manière transparente du traitement éthique des animaux utilisés dans la recherche (par exemple, mise en œuvre des 3R, remplacer, réduire et raffiner) lors de la publication dans des revues à comité de lecture.> Cela vise à renforcer la confiance du public, à protéger le bien-être des animaux et à générer des résultats scientifiques reproductibles. Cependant, les entomologistes ne sont pas tenus de rendre compte de ces aspects, car leurs recherches ne sont pas soumises à un examen éthique réglementé. Récemment, cependant, les entomologistes ont fait état d'une préoccupation croissante concernant le traitement éthique des insectes dans la recherche, ainsi que les questions connexes de reproductibilité et de confiance du public. Dans quelle mesure ces préoccupations croissantes se reflètent-elles dans l'évolution des pratiques ? Nous avons étudié 15 revues à fort impact qui publient des articles sur les insectes depuis plus de 20 ans afin de recueillir des données sur les rapports relatifs au traitement éthique des insectes dans la recherche, notamment les méthodes de réduction du nombre d'animaux, les déclarations concernant les analgésiques/anesthésiques et les informations relatives à l'euthanasie. Sur les 1 359 articles échantillonnés, aucune étude ne mentionnait de méthodes visant à réduire l'utilisation d'animaux. Sur 20 ans, nous avons constaté une augmentation de la proportion d'articles faisant état de la mort d'insectes et une diminution des articles faisant état de manipulations invasives importantes. 84 % des articles faisant état de manipulations importantes ou de la mort d'animaux ne mentionnaient pas l'utilisation d'anesthésiques. Nous avons également constaté une augmentation des déclarations éthiques spécifiques au traitement des animaux (de 0 % à 8 %), principalement sous l'impulsion de la revue Animal Behaviour. Nous concluons en 1) formulant des recommandations à l'intention des entomologistes qui souhaitent améliorer leurs pratiques en matière de rapports et 2) en fournissant des outils pour améliorer la transparence des informations relatives au traitement éthique des insectes dans la recherche.
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October 6, 1:50 PM
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Comportement inné ou apprentissage social ? Du chimpanzé à la fourmi, en passant par les abeilles, de nombreuses espèces ont développé une aptitude au soin. Une automédication qui leur permet de traiter des maux variés : indigestions, parasites, blessures… Par Nathaniel Herzberg Publié aujourd’hui à 18h00 ------ ndé étude récente traduction Entre novembre 2021 et juillet 2022, nous avons observé six individus (trois mâles, trois femelles) appliquer des insectes volants sur leurs propres blessures (N = 5) et, dans un cas, sur la blessure d'un congénère. Ces observations démontrent un schéma séquentiel généralement cohérent dans l'application d'insectes chez les chimpanzés de l'Est et du Centre. Bien que l'étendue et la fonction médicinale potentielle de ce comportement restent floues, nous proposons trois hypothèses pour éclairer les recherches futures, en nous concentrant sur la sélectivité des insectes, la transmission sociale et la prosocialité. En conclusion, les résultats suggèrent que l'application d'insectes est plus répandue que ce qui est actuellement documenté et fournissent une base pour étudier son acquisition, sa dynamique sociale et sa pertinence potentielle pour l'évolution des comportements médicaux humains. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) image : An adolescent female, Fricka, applied a flying insect to a wound on her inner right thigh. The wound is indicated by the white square, and the insect, visible as a blue-coloured object between her thumbs, is shown in the zoomed-in view within the white-bordered square in the top-right corner.
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Bernadette Cassel
October 4, 1:06 PM
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Honey wasps differ from other wasps in possessing large gut communities dominated by host-restricted bacteria Authors: Jo-anne C. Holley, Alexia N. Martin, Anna T. Pham, Jennifer Schlauch, Nancy A. Moran Host-Microbial Interactions Research Article 3 October 2025 Image : Specimen images and collecting locations. (A) Mexican honey wasp, B. mellifica, (B) common paper wasp, Polistes exclamans. Specimens have their guts removed to show the internal structures of the midgut, ileum, and hindgut. The bottom section of the images was cut and rotated to orient the midguts to the right and sting to the left. (C) Map of Texas showing the collecting sites of honey wasps, Polistes paper wasps and solitary wasps, and honey bees. ------ ndé traduction Les guêpes à miel se nourrissent et stockent du miel, mais, contrairement aux abeilles, elles se nourrissent d'autres insectes comme source de protéines et ne consomment pas de pollen. La guêpe mexicaine (Brachygastra mellifica) constitue une souche particulière de guêpes mellifères au sein du groupe des hyménoptères sociaux. Les insectes sociaux se nourrissant de miel, tels que les abeilles mellifères et les bourdons, ont conservé des communautés bactériennes intestinales qui se transmettent entre les membres d'une même colonie. Ces bactéries sont bénéfiques pour leurs hôtes, car elles les protègent contre les agents pathogènes et contribuent potentiellement à la digestion du pollen. Les communautés bactériennes des guêpes sont moins étudiées. Alors que la plupart des guêpes sont carnivores et consomment du nectar, les guêpes à miel (Brachygastra spp.) stockent et mangent du miel. Nous nous intéressons ici aux conséquences de ce changement alimentaire sur le microbiome intestinal. À partir de collections de guêpes à miel mexicaines et d'autres guêpes coexistantes prélevées sur le terrain, nous avons découvert que les guêpes à miel possèdent des communautés bactériennes intestinales distinctes. Celles-ci comprennent plusieurs bactéries étroitement apparentées à celles des bourdons, ce qui suggère qu'elles ont été acquises par changement d'hôte. Les guêpes solitaires et les guêpes sociales qui ne produisent pas de miel ont des communautés intestinales plus petites, dominées par des bactéries environnementales, ce qui suggère que l'alimentation au miel a façonné les communautés bactériennes intestinales des guêpes à miel. Traduit d'après DeepL.com (version gratuite) ------ via Post de @texasscience.bsky.social — Bluesky, 03.10.2025 https://bsky.app/profile/texasscience.bsky.social/post/3m2ccplf2lc2r
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Bernadette Cassel
September 29, 1:58 PM
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Quelle innovation biotechnologique ne doit-on pas rater en septembre ? Un système de perception optique-acoustique biomimétique inspiré de l'ouïe des insectes... Posté le 29 septembre 2025 par Romain FOUCHARD "Dans la nature, les insectes se distinguent par leurs multiples « oreilles » fonctionnant en coordination avec le cerveau central. Ce système auditif si particulier leur permet une capacité de détection, de localisation et de reconnaissance du son sans précédent. Les roboticiens rêvent depuis longtemps de reproduire cette prouesse sur leurs propres machines, mais le défi est de taille. Parvenir à analyser un signal multidimensionnel se heurte bien vite à des limitations techniques telles que la mise à l’échelle, la sensibilité et l’intégration du système. Pour franchir cette barrière technologique, une équipe de recherche menée par Teng Tan, de l’University of Electronic Science and Technology of China (Chengdu, Chine), s’est proposé de retranscrire l’ouïe des insectes en optique. Ainsi, la perception auditive passerait par l’utilisation de la lumière. Le résultat du travail des chercheurs est paru le 8 septembre 2025 dans le journal eLight." (...) Image : Conceptual design of the dual-microcomb based biomimetic acoustic perception.
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Bernadette Cassel
September 27, 1:51 PM
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Termites use microbe-infused soil to protect a fungal symbiont Gardening strategies of termite farmers Aryel C. Goes Rachelle M. M. Adams ------ ndé Stratégies de jardinage des des termites agriculteurs Les termites protégent un symbiote fongique en utilisant de la terre enrichie en microbes. Bien avant que les humains ne commencent à cultiver le blé ou le maïs, les insectes sociaux (les fourmis et les termites) avaient déjà développé des pratiques agricoles. Par exemple, le termite Odontotermes obesus a développé une relation symbiotique avec le champignon Termitomyces, qui lui sert de source de nourriture. Tout comme les humains protègent leurs jardins et leurs cultures contre les nuisibles, les termites cultivateurs de champignons ont également des stratégies de lutte contre les parasites.
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Bernadette Cassel
September 25, 1:20 PM
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Alors que la sécurité des insecticides vis-à-vis des pollinisateurs, dont l’abeille domestique Apis mellifera, est évaluée par des tests de mortalité, leurs effets à faible dose sur les canaux ioniques demeurent mal connus. C’est à ce travail collaboratif qu’a participé l’équipe de Pierre Charnet, à l’Institut des biomolécules Max Mousseron, dans le cadre des programmes de recherche ANR « Bee-Channels » et « Synaptic Bee », qui visent à mieux connaître l’effet des pesticides sur le « canalome » (ensemble des canaux ioniques) de l’abeille 24.09.2025, par Romain Loury Mis à jour le 24.09.2025 Deux familles de canaux ioniques « Parmi les canaux ioniques, on distingue deux grandes familles. D’une part, les voltage-dépendants : lorsqu’un potentiel d’action parvient au canal, celui-ci s’ouvre, les ions entrent dans la cellule ou en sortent, selon le canal », ce qui permet la transmission du potentiel d’action le long de la fibre nerveuse, explique Pierre Charnet. D’autre part, ceux activés par des neurotransmetteurs, tels que l’acétylcholine, le GABA ou le glutamate, qui permettent la transmission du signal nerveux au niveau des synapses séparant deux neurones. « Notre équipe a ainsi isolé et caractérisé plus de 80% des gènes de canaux ioniques identifiés chez l’abeille », travail rendu possible grâce au séquençage du génome d’Apis mellifera, en 2006. Avec leurs collègues du consortium « Synaptic Bee », les chercheurs ont ensuite fait exprimer ces gènes par des ovocytes de xénope, grenouille africaine largement utilisée en laboratoire. En raison de leur grande taille (entre 1 et 2 mm), ces cellules constituent un outil idéal pour les expériences d’électrophysiologie : elles permettent de caractériser l’activité électrique de ces canaux, et les effets in vitro des insecticides sur cette activité. Cette étape est essentielle car elle permet de comparer, dans des conditions identiques, la sélectivité des insecticides sur les mêmes canaux, mais issus d’espèces différentes, tels qu’insectes ravageurs ou bénéfiques, ou encore mammifères. « Plusieurs de ces gènes se sont révélé avoir des propriétés étonnantes », constate Pierre Charnet. « Cette caractérisation, aussi utile qu’elle puisse être, ne suffit pas à elle seule. Il faut également s’assurer du rôle que jouent ces canaux in vivo, pour mieux comprendre la sélectivité des molécules. Le modèle que nous utilisons, Apis mellifera, animal semi-domestique circulant librement dans l’environnement, est idéal pour cela », ajoute Pierre Charnet. Le consortium « Synaptic Bee » a ainsi étendu ses travaux à des neurones et des cellules musculaires isolés de l’abeille, des travaux pionniers initiés par l’équipe de Claude Collet, de l’unité de recherche « Abeilles et environnement » à Avignon (INRAE). « Nous avons par exemple été les premiers à analyser, sur l’abeille, les effets des pyréthrinoïdes sur les canaux sodiques des neurones des antennes, ainsi que ceux des diamides sur les canaux calciques cardiaques. Ces résultats n’ont pu être obtenus que grâce à la collaboration entre nos équipes, facilitée par l’ANR », explique Pierre Charnet." (...)
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Bernadette Cassel
September 22, 11:46 AM
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Des chercheurs ont identifié des traces de pollen provenant de plus d’une centaine d’espèces de plantes sous les pattes de ces insectes qui s’étaient posés sur une plateforme pétrolière. Par Nathaniel Herzberg Publié hier à 15h30 ------ ndé traduction Les insectes pollinisateurs jouent un rôle crucial dans le succès reproductif de nombreuses espèces végétales, leurs schémas de déplacement étant importants pour façonner le flux génétique entre les populations végétales. Les déplacements varient considérablement, allant des butineurs centraux qui se déplacent sur des distances relativement courtes aux migrateurs qui parcourent de très longues distances. Parmi ces visiteurs de fleurs très mobiles, les syrphes migrateurs revêtent une grande importance écologique et économique en tant que groupe important de pollinisateurs répartis dans le monde entier, capables de relier des écosystèmes éloignés grâce à leurs mouvements saisonniers sur de longues distances. Cependant, il reste difficile de comprendre leur rôle dans le transport du pollen lors de migrations principalement en haute altitude en raison des contraintes d'échantillonnage et de l'identité obscure du pollen véhiculé, due à la recherche de nourriture après la migration à partir de ressources locales. Pour remédier à cela, nous utilisons le métabarcoding de la région ITS2 pour identifier les espèces de pollen transportées par les syrphes migrateurs lors de quatre événements migratoires distincts en juin ou juillet vers une plate-forme pétrolière dépourvue de végétation et située à 200 km au large des côtes écossaises, en mer du Nord. Sur les 121 "syrphes marmelade" (Episyrphus balteatus) échantillonnés, 92 % transportaient du pollen, le métabarcoding de 86 individus indiquant un pollen provenant en moyenne de huit espèces végétales par individu (fourchette : 1-14) et 102 espèces au total pour les quatre événements. Les sources de pollen dominantes comprenaient l'ortie commune (Urtica dioica), le sureau noir (Sambucus nigra) et la reine des prés (Filipendula ulmaria), ainsi que des visites à des espèces de légumes, de légumineuses, de céréales, de noix et de fruits. L'analyse rétrospective de la trajectoire du vent a indiqué une migration vers le nord en juin, provenant des Pays-Bas, du nord de l'Allemagne et du Danemark, à plus de 500 km de distance. À l'inverse, la migration de fin juillet suggérait des mouvements vers le sud depuis la Norvège, bien que avec un degré de confiance moindre. L'analyse prospective de la trajectoire a suggéré des destinations potentielles après le départ de la plate-forme pétrolière, notamment la Norvège ou les îles Shetland à environ 250 km pour les migrations de juin et l'Écosse pour l'événement de juillet. Nos résultats soulignent la capacité des syrphes migrateurs à transporter diverses espèces de pollen sur de longues distances, ce qui met en évidence leur rôle potentiel dans le flux génétique à longue distance. Des recherches supplémentaires sont essentielles pour évaluer les implications écologiques et agricoles de ce phénomène et son impact sur les communautés végétales. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ Image tirée de l'étude : Situation of the oil rig located in the Britannia oil field and composition of migratory fly samples. (a) Location of the oil rig (Google maps), (b) aerial view of the oil rig where migratory flies were collected. (c) Species composition of migratory flies collected during June and July over 2021–2023. (d) Migratory E. balteatus female pictured on the oil rig (photo Craig Hannah).
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Bernadette Cassel
September 19, 12:20 PM
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La découverte, aux allures de Jurassic Park, dans une carrière en Équateur, d’une grande variété d’insectes – y compris une toile d’araignée – parfaitement préservés dans de l’ambre vieux de cent douze millions d’années offre un aperçu rare des écosystèmes qui peuplait le supercontinent Gondwana. Carole Lembezat Publié le 19 septembre 2025 à 17h34 Image : Une mouche de la famille des “Chironomidae” (moucherons non piqueurs) piégée dans un échantillon d’ambre trouvé en Équateur. Photo Mónica Solórzano-Kraemer
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Bernadette Cassel
September 17, 2:18 PM
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Le frelon à pattes jaunes originaire d’Asie est désormais bien implanté en France hexagonale. On fait le point sur les risques qu’il fait peser sur l’humain comme sur l’abeille domestique. Sandra Sinno-Tellier et Jérémy Hamon Publié: 16 septembre 2025, 12:31 CEST Image : Répartition annuelle des envenimations par des hyménoptères (en bleu) et pourcentage de ces envenimations par rapport à tous les cas enregistrés par les CAP (en orange). 2014-2023. France hexagonale. Source : SICAP.
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Bernadette Cassel
September 15, 2:25 PM
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Une étude publiée lundi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail et Santé publique France montre une surexposition des enfants de 3 ans à 6 ans lors de la période des traitements. Par Stéphane Foucart Publié aujourd’hui à 17h14, modifié à 18h31 Extraits Au total, 56 pesticides ont été recherchés dans au moins un échantillon de l’environnement ou de l’organisme humain. Les pesticides sont des substances utilisées pour lutter contre les insectes, les moisissures/champignons, rongeurs ou les mauvaises herbes. Ils se regroupent en 3 catégories : les produits phytopharmaceutiques (PPP) utilisés en protection des plantes, les biocides utilisés contre les nuisibles (insectes, rongeurs, etc.) et les antiparasitaires à usage vétérinaire et humain. L’étude PestiRiv s’intéresse spécifiquement à l’exposition aux PPP utilisés en viticulture chez les personnes vivant près de ces cultures. La France hexagonale compte environ 780 000 hectares de vignes, ce qui représente près de 3 % de la surface agricole utile totale du territoire. Ces cultures sont très intriquées avec l’habitat, si bien qu’environ 4 % de la population en France hexagonale vit à moins de 200 mètres d’une parcelle de vigne3. Par ailleurs, la viticulture fait partie des cultures qui recourt le plus aux produits phytopharmaceutiques (PPP), à la fois en termes de fréquences de traitements et de quantités vendues (14 % des dépenses globales en agriculture en 2011).
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Cette étude souligne la nécessité d'intégrer des groupes peu étudiés tels que les coléoptères et d'étendre l'échantillonnage à toutes les saisons afin de saisir pleinement la dynamique des réseaux plantes-insectes, la composition des espèces clés variant considérablement d'une saison à l'autre.