Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
![]() ![]()
![]()
N° 1 - CONTADOR Alberto (ESP)
Né le 06/12/1982 à Madrid (ESP) Taille : 1.76 m Poids : 61 kg SAXO BANK SUNGARD (SBS) Son compte Twitter : http://twitter.com/#!/albertocontador Etape 19 : Prix de la Combativité Palmarès 55 victoires, 42 podiums 2011. Saxo Bank 1er du Tour d’Italie du classement par points du Tour d’Italie de la seizième étape CLM du Tour d’Italie (12,7 km, Nevegal) de la neuvième étape du Tour d’Italie (Etna) Maillot rose du Tour d’Italie pendant douze journées de la quatrième étape CLM du Tour de Castille et Leon (11,2 km, Zamora) du Tour de Catalogne de la troisième étape du Tour de Catalogne (Andorre-Vallnord) du Tour de Murcie de la troisième étape CLM du Tour de Murcie (12,4 km) de la deuxième étape du Tour de Murcie (Sierra Espunha) 2e du Championnat d’Espagne, du classement du meilleur grimpeur du Tour d’Italie, des huitième, treizième, quatorzième et dix-neuvième étapes du Tour d’Italie (Tropea, Grossglockner, Monte Zoncolan, Macugnaga) 3e du Championnat d’Espagne CLM, de la vingt-et-unième étape CLM du Tour d’Italie (26 km, Milan), de la troisième étape du Tour d’Algarve 4e du Tour d’Algarve 5e des onzième et quinzième étapes du Tour d’Italie (Castelfidardo, Gardeccia-Val di Fassa) 7e de la cinquième étape du Tour d’Italie (Orvieto) 8e de la vingtième étape du Tour d’Italie (Sestrière) 9e de la septième étape du Tour d’Italie (Montevergine) 11e de la Flèche Wallonne 2010. Astana. UCI : 2e 1er du Tour de France de la sixième étape du Critérium du Dauphiné (L’Alpe d’Huez) du Prologue du Critérium du Dauphiné (6,8 km, Evian les Bains) de la quatrième étape CLM du Tour de Castille et Leon (15,1 km, Ponferrada) du Tour de Castille et Leon de la quatrième étape de Paris-Nice (Mende) de Paris-Nice de la trosième étape du Tour d’Algarve (Malhao) du Tour d’Algarve 2e des douzième et dix-septième étapes du Tour de France (Mende, Tourmalet), du Critérium du Dauphiné, de la troisième étape CLM du Critérium International (7,7 km), de la cinquième étape CLM du Tour d’Algarve (17,2 km) 3e de la Flèche Wallonne, de la troisième étape du Tour de Castille et Leon 4e du Classement du meilleur grimpeur du Tour de France, de la quatrième étape du Critérium du Dauphiné, du prologue de Paris-Nice (8 km) 5e de la huitième étape du Tour de France (Morzine-Avoriaz) 6e de la neuvième étape du Tour de France (Saint-Jean de Maurienne), du Prologue du Tour de France (8,9 km, Rotterdam) 7e des quatorzième et quinzième étapes du Tour de France (Ax-3 Domaines, Bagnères de Luchon) Maillot jaune du Tour de France pendant quatre journées 9e de Liège-Bastogne-Liège 15e du Critérium International 2009. Astana. UCI: 1er 1er de la quatrième étape CLM du Tour d’Algarve (33,7 km, Tavira) du Tour d’Algarve de la première étape CLM de Paris-Nice (9,3 km, Amilly) de la sixième étape de Paris-Nice (Montagne de Lure) de la troisième étape du Tour du Pays-Basque (Eibar) de la sixième étape CLM du Tour du Pays-Basque (24 km, Zalla) du Tour du Pays-Basque du Championnat d’Espagne CLM de la quatrième étape CLM par équipes du Tour de France (39 km, Montpellier) de la quinzième étape du Tour de France (Verbier) de la dix-huitième étape CLM du Tour de France (40,5 km, Annecy) Maillot jaune du Tour de France pendant six journées du Tour de France 2e de la troisième étape du Tour d’Algarve, de la huitième étape de Paris-Nice, de la première étape CLM du Tour de Castille et Leon (28,2 km), du Tour de Castille et Leon, de la première étape CLM du Critérium du Dauphiné-Libéré (12,1 km), de la première étape CLM du Tour de France (15,5 km, Monaco), de la dix-septième étape du Tour de France (Le Grand-Bornand) 3e du Critérium du Dauphiné-Libéré, du Classement du meilleur grimpeur du Tour de France 4e de Paris-Nice, de la vingtième étape du Tour de France (Mont-Ventoux) 5e de la quatrième étape CLM du Critérium du Dauphiné-Libéré (42,4 km) 9e des neuvième et seizième étapes du Tour de France (Andorre-Arcalis, Bourg Saint-Maurice) 2008. Astana 1er de la première étape CLM du Tour de Castille et Leon (9,7 km, la Granja de San Ildefonso) de la quatrième étape du Tour de Castille et Leon (Montana Palentina) du Tour de Castille et Leon de la première étape du Tour du Pays-Basque (Legazpi) de la sixième étape CLM du Tour du Pays-Basque (20 km, Oroz) du Tour du Pays-Basque du Tour d’Italie des treizième et quatorzième étapes du Tour d'Espagne (Alto de l'Angliru, Fuentes de Invierno) Maillot de oro du Tour d’Espagne pendant sept journées du Tour d'Espagne 2e de la cinquième étape du Tour du Pays-Basque, de la dixième étape CLM du Tour d'Italie (34,9 km, Urbino), de la Clasica de Los Puertos, de la vingtième étape CLM du Tour d'Espagne (17,1 km, Alto de Navacerrada), du classement par points du Tour d'Espagne 3e de la quatrième étape CLM du Tour de Murcie (23,1 km), du Tour de Murcie, des septième et huitième étapes du Tour d’Espagne (Andorre, Pla de Beret), du Classement du meilleur grimpeur du Tour d'Espagne 4e de la seizième étape du Tour d’Italie (12,8 km, Plan de Corones), du Contre la Montre des Jeux Olympiques (Pekin), de la cinquième étape CLM du Tour d’Espagne (42,5 km, Ciudad Real) 5e une étape du Tour de Castille et Leon, de la vingtième étape du Tour d’Italie (Tirano), de la douzième étape du Tour d'Espagne (Suances) 6e du Tour de Valence, de la quinzième étape du Tour d’Italie (Passo Fedaïa) Maillot rose du Tour d'Italie pendant six journées 8e de la septième étape du Tour d’Italie (Pescocostanzo) 9e de la dix-neuvième étape du Tour d’Espagne (Segovia) 10e de la cinquième étape du Tour d’Italie (Contursi Terme) 2007. Discovery Channel 1er de la quatrième étape du Tour de Valence (Alto del Campello) des quatrième et septième étapes de Paris-Nice (Mende, Nice) de Paris-Nice de la quatrième étape du Tour de Castille et Leon (Alto de Navacerrada) du Tour de Castille et Leon de la quatorzième étape du Tour de France (Plateau de Beille) du Tour de France du classement des jeunes du Tour de France 2e de la sixième étape CLM du Tour du Pays-Basque (14 km), du classement du meilleur grimpeur du Tour de France Maillot jaune du Tour de France pendant trois journées 3e du Trophée Soller, de la cinquième étape du Tour de Castille et Leon, de la seizième étape du Tour de France (Aubisque), de l'UCI Pro-Tour 4e de la neuvième étape du Tour de France (Briançon) 5e du Prologue de Paris-Nice (4,7 km), une étape CLM du Tour de Castille et Leon (10 km), de la dix-neuvième étape CLM du Tour de France (55 km, Angoulème) 6e du Critérium du Dauphiné-Libéré, de la treizième étape CLM du Tour de France (54 km, Albi) 8e de la huitième étape du Tour de France (Tignes) 9e de la quinzième étape du Tour de France (Loudenvielle) 14e du Tour du Pays-Basque 15e du Prologue du Tour de France (7,9 km, Londres) 2006. Liberty Seguros/Astana. Pro-Tour: 31e 1er de la troisième étape du Tour de Romandie (Leysin) de la huitième étape du Tour de Suisse (Ambri) 2e de la deuxième étape du Tour du Pays-Basque, du Tour de Romandie 3e de la septième étape de Paris-Nice, de la troisième étape du Tour du Pays-Basque 4e du Prologue de Paris-Nice (4,8 km), du Grand Prix Primavera 5e du Tour du Pays-Basque, de la quatrième étape du Tour de Burgos 9e du Grand Prix Miguel Indurain 2005. Liberty Seguros 1er de la cinquième étape du Tour Down Under (Willunga) de la troisième étape de la Semaine Catalane (Colle de Pal) de la Semaine Catalane de la sixième étape CLM du Tour du Pays-Basque (9,3 km, Onati) de la quatrième étape du Tour de Romandie (Les Paccots) 3e du Tour du Pays-Basque, du Classement du meilleur jeune du Tour de France 4e de la cinquième étape CLM de la Semaine Catalane (16,4 km), du Tour de Romandie 5e de la cinquième étape du Tour du Pays-Basque, de la septième étape du Tour d’Allemagne 7e du Grand Prix d’Amorebieta 15e de Paris-Nice 18e du Tour d’Allemagne 31e du Tour de France Opéré en décembre d’une hernie inguinale. 2004. Liberty Seguros 4e de la quatrième étape de la Semaine Catalane 5e de la première étape CLM de Paris-Nice (13,2 km), de la Semaine Catalane 11e du Tour d’Aragon 15e du Tour de Valence 2003. Débuts pros chez Once-Eroski 1er de la huitième étape CLM du Tour de Pologne (19 km, Karpacz) 4e de la deuxième étape du Tour de Castille et Leon, du Tour de Castille et Leon 6e de la cinquième étape du Tour d’Allemagne 9e de la Clasica de Los Puertos 15e du Tour d’Allemagne 17e du Tour d’Aragon 2002 (septembre). Stagiaire chez Once-Eroski
![]()
Au départ du 98e Tour de France cycliste de l'histoire, les pronostics vont bon train. Tour d'horizon des forces en présence.
Si chaque année les organisateurs font leur possible pour que la course soit belle, seuls les coureurs peuvent la rendre mémorable. L'an passé, Alberto Contador conquérait un troisième titre, mais son dauphin Andy Schleck fut plus menaçant que jamais. L'Espagnol sera-t-il capable de décrocher un quatrième Tour de France? Cette année encore, la concurrence sera vive... On prend les mêmes et on recommence? Alberto Contador est le plus sérieux prétendant à sa propre succession. Les décisions non rendues du tribunal arbitraire du sport, suite à son contrôle positif controversé sur le Tour de l’an dernier, jouent donc en sa faveur, et lui permettent de s’aligner au départ en Vendée. Le coureur espagnol a prouvé de nouveau qu’il était l’homme des grands tours en s’imposant sur le Giro d’Italie. Le Tour 2011 devrait sacrer un montagnard et le Madrilène a toujours prouvé qu’il était l’homme à battre dès que la route s’élève. Mais tiendra-t-il la longueur après avoir atteint un pic de forme dès le mois de mai? Andy Schleck le dit, cette fois-ci, c’est son tour. Car cette année, fini le maillot blanc (il a dépassé la limite d’âge). S’il veut faire mieux qu'en 2009 et 2010, il n’a plus le choix, il doit décrocher le jaune. Mais, sur les routes de Suisse (du 11 au 19 juin), test ultime avant juillet, il n’a pas convaincu grand monde. Lâché rapidement dans les grandes ascensions et faiblard en contre-la-montre, il reste malgré tout un des favoris de la Grande Boucle. En 2010, il perd le Tour pour 39 secondes et démontre qu’il est l’un des plus forts, si ce n’est le meilleur, en montagne. Aujourd’hui, il revient avec une équipe entièrement à son service. Mais contrairement à Contador, le Luxembourgeois a de sérieux handicaps: sera-t-il capable de réaliser de nouveau une bonne performance sur le contre-la-montre, comme entre Bordeaux et Pauillac en 2010, en résistant étonnamment bien à l’Espagnol? Peut-il se détacher de l’influence de son frère, Fränk, qui maintient lui aussi de fortes ambitions? Et enfin, est-il capable de surmonter et de gérer les soucis mécaniques, sans que cela tourne au drame? Des outsiders qui croient en leurs chances Dans le peloton, personne n’a l’intention de laisser la victoire se disputer entre les Saxo Bank et les Leopard-Trek. Ivan Basso et Cadel Evans ont prévu de livrer bataille. Bien qu’ils ne soient plus de premières fraîcheurs (tous deux ont 34 ans), ils ont chacun atteint la seconde marche du podium à Paris et comptent bien démontrer qu’ils sont toujours dans le rythme. Dans la catégorie «s’est placé mais est-il capable de récidiver?», on trouve Bradley Wiggins, quatrième en 2009, où l’anglais révèle des qualités de grimpeurs. Cette année, il a prouvé qu’il fallait compter sur sa bonne forme, après avoir remporté le Dauphiné. Une interrogation plane tout de même sur son équipe: sera-t-elle capable de le porter au plus haut niveau? Chez Rabobank, Robert Gesink est un vrai grimpeur avec des qualités de rouleur. Sixième l’an dernier, il revient pour faire mieux. En Belgique, les regards se tournent vers Jurgen Van den Broeck qui, à 28 ans, a enfin décroché sa première victoire chez les pros, en enlevant une étape du Dauphiné. S’il confirme son bon niveau, cela sera-t-il suffisant pour s’imposer sur les routes du Tour? Dans un autre registre, l’américain Levi Leipheimer (37 ans) n’a pas encore raccroché son vélo, et bien lui a pris car il vient de gagner le Tour de Suisse pour une poignée de secondes. Treizième l’an passé, le coureur de Radioshack est toujours dans l’allure. N’oublions pas Alexandre Vinokourov, qui courra son dernier Tour de France, et qui aura toute une équipe dédiée à sa cause. Et on peut compter sur son tempérament offensif pour semer le trouble dans l’esprit des favoris. Qui peut prétendre au vert? Une petite nouveauté vient pimenter la conquête du maillot vert pour cette nouvelle édition du Tour de France. Chaque étape sera le lieu d’un sprint intermédiaire (contre deux, les années précédentes) qui récompensera les quinze premiers coureurs. Cela devrait provoquer de vraies bagarres en milieu d’étape et élargir le terrain de jeu des sprinters. Cavendish se verrait bien ramener le maillot vert à Paris. Si c’est un habitué des victoires d’étapes (en moyenne cinq victoires par Tour de France), il manque le maillot à points au palmarès du sprinter de l’Île de Man. Face à l’Anglais, plusieurs courageux ont de l’ambition. Alessandro Petacchi est sans doute son plus sérieux adversaire. En effet, il est celui qui a battu Cavendish le plus grand nombre de fois. Du côté de Tom Boonen, le coureur belge donne l’impression que ses belles années sont derrière lui. Mais même s’il gagne moins, il a toujours de la puissance à revendre dans les sprints. Chez Garmin-Cervélo, la fusion des deux anciennes équipes propose un duo intéressant: Thor Hushovd et Tyler Farrar. L’Américain est un concurrent à prendre au sérieux dans les sprints massifs et aura, en la personne du champion du monde, un allier de choix. Le Norvégien est, quant à lui, plus à l’aise dans les sprints difficiles, en montée. Ceci dit, le nouveau règlement devrait le satisfaire car Hushovd est capable d’aller chercher des points précieux sur des étapes accidentées. Enfin, l’équipe Sky, avec Ben Swift et Edvald Boasson Hagen, devrait se disputer les places parmi les meilleurs. Et les Français dans tout ça? L’année dernière, les routes du Tour de France furent propice à un festival tricolore. Avec six victoires d’étapes, le maillot de meilleur grimpeur et une place dans le Top 20, la récolte fut bonne. Les Français qui brillent sur les routes de juillet, on y croit encore cette année. Thomas Voeckler, même s’il a perdu son titre de champion de France, reste une de nos meilleures chances de victoire d’étape. Il a démontré, notamment lors du dernier Critérium du Dauphiné Libéré, qu’il était en grande forme et qu’il prenait plaisir à courir. Sylvain Chavanel arborera enfin la tunique bleu-blanc-rouge sur les routes de l’Hexagone. Si l’année dernière, il avait enlevé deux étapes, cette année, il se peut qu’il prétende à une place au classement général. Du côté du maillot de meilleur grimpeur, Anthony Charteau rêverait bien de renouveler sa performance de l’an passé et de porter les pois sur les Champs-Elysées. Mais la bagarre entre Français pour le titre n’est pas impossible car David Moncoutié, déjà plusieurs fois lauréat du classement de la montagne sur la Vuelta (2008, 2009 et 2010) a bien l’intention de défendre ses chances. Jérôme Coppel, enfin, pourrait bien faire une place et s’accorder le titre de premier Français. Certains lui promettent le Top 10. Affaire à suivre donc…
![]()
Étape 14 : Saint-Gaudens - Plateau de Beille - 168.5 km Samedi 16 juillet
Saint-Gaudens UN MUSEE POUR LE CIRCUIT ? On l’a un peu oublié, mais Saint-Gaudens fut longtemps un haut lieu de la course automobile puisque le circuit de Comminges, construit en 1925, accueillit 18 Grands Prix automobiles et 15 Grands Prix moto. En 1928, il fut même le circuit du Grand Prix de France, remporté par une Bugatti, avant de fermer en 1954, non sans avoir vu Ferrari s’imposer à plusieurs reprises avec Alberto Ascari. La piste a laissé des traces en ville : le square Azémar porte le nom du fondateur du circuit, et le boulevard Wimille, la rue Etancelin ou l’avenue René Dreyfus, qui réchappa par miracle d’un accident sur le circuit, rendent hommage aux grands pilotes de l’époque. Depuis 1985, l’Ecurie automobile du Comminges organise des rétrospectives très prisées du public. C’est ainsi qu’a germé l’idée d’un musée, une initiative que soutient la Communauté des communes du Saint-Gaudinois. Le projet avance et les membres de l’Ecurie automobile du Comminges peaufinent leur projet, dont on peut trouver tous les détails à l’adresse suivante : http://www.circuit-automobile-comminges.fr/index.php?id=38 Plateau de Beille VIVRE COMME UN TRAPPEUR Loin du ski business et du va-et-vient frénétique des remontées mécaniques, le Plateau de Beille propose des formules qui permettent de vivre l’espace d’une journée dans la peau d’un trappeur ou d’un esquimau. À deux ou en groupe, il est possible de faire une immersion totale au cœur de la forêt nordique. Partir en raquettes avec un accompagnateur dans une nature sauvage et préservée sans oublier la convivialité d'un repas montagnard dans la cabane d'un trappeur. Avant de vivre en bivouac sous un habitat traditionnel nomade. Toutes ces activités comprennent l’accès au domaine skiable de la station de Beille, ce qui permet de proposer une journée d’activité complète et variée. Après l’arrivée à l’Espace Nordique de Beille, l’après-midi est consacrée à la fabrication de l’igloo où l’on passe la nuit ou à une balade en raquettes dans la forêt. Un apéro montagnard est suivi d’un dîner dans la cabane trappeur au cœur de la forêt puis d’une sortie nocturne sous les étoiles pour préparer la nuit en bivouac. La nuit se passe sous igloo, tipi, yourte mongole ou tente prospecteur suivant l'enneigement et la motivation des troupes… Le lendemain, après un petit-déjeuner au restaurant de Beille, la journée est consacrée à des parcours surprenants en raquettes puis au ski de fond ou à la luge.
![]()
Étape 12 : Cugnaux - Luz-Ardiden - 211 km jeudi 14 juillet
Cugnaux UNE UNITÉ AÉRIENNE AU SERVICE DE LA RECHERCHE L’aéroport militaire de Francazal, sur la commune de Cugnaux, a été rendu à la vie civile en 2010 et confié à la gestion d’une entreprise canadienne, le groupe Lavalin. Le site ne perd pas pour autant l’un de ses fleurons, Safire (Service des avions français instrumentés pour la recherche), unité aérienne qui met son savoir faire et ses trois appareils au service de la recherche et des mesures météorologiques. Safire a été créée en 2005 pour mettre en commun les ressources en hommes et en matériel de Météo France, du CNRS et du CNES. En avril et en mai 2010, Safire a notamment mobilisé deux de ses appareils pour les mesures des cendres du volcan islandais Volcan Eyjafjöll. L’ATR 42 a été équipé de compteurs de particules tandis que le Falcon 20 s’est doté d’un lidar (radar) aérosol pointant vers le sol. Ces mesures ont été réalisées sur un parcours Toulouse-Montpellier-Montélimar-Lyon-Paris-Nantes-Limoges-Toulouse. L’objectif était de détecter la présence de particules, d’avoir une idée de leur taille, et d’estimer leur concentration, moyennant des hypothèses sur leur densité et leur forme. En 2010, Safire a également effectué des mesures microphysiques dans la mousson en Afrique de l'ouest, au-dessus du Niger et des recherches sur des turbulences en dessous de l’île de Madère. Luz-Ardiden INCREVABLE ORPHÉON C'est peu après le passage Impérial de Napoléon III et peu avant l'arrivée du Tramway en 1901 que naquit l'Orphéon de Luz en 1888. Le thermalisme bat alors son plein. C'est le début de la civilisation des loisirs et après la période romantique que les voix d'hommes se distinguent dans une vallée où le chant traditionnel était déjà bien présent. Aujourd’hui, plus de 120 ans après sa création, le chœur est plus présent que jamais et ses 34 membres se produisent dans toute la région, mais aussi dans toute la France et à l’étranger. De leur temps, après avoir produit des disques vinyle, ils ont même sorti un CD en 2009, téléchargeable en mp3 si l’on cherche bien ! À partir de 1972, l'Orphéon prend un nouveau souffle sous l'impulsion de personnalités comme Louis Burret, Marc Castéran, Bernard Puyo et Bernard Laffont. Depuis une quinzaine d'années, le groupe se soude autour de valeurs telles que l'amour du terroir et du chant avec la volonté de préserver un patrimoine et une identité Toy. Le succès repose sur une forte et indispensable organisation. Les chanteurs sont exclusivement des hommes, mais les femmes sont un des piliers solides et indispensables au fonctionnement général de cette institution. Ce sont elles qui assurent la partie commerciale et souvent l'intendance. Pour leur 120 ans, en 1988, ils étaient tous là pour la messe à Gèdre autour de Monseigneur Lacrampe, originaire d'Agos et toujours attaché à ses racines bigourdanes malgré ses obligations qui le retiennent à l'archevêché de Besançon. À cette occasion, les 34 chanteurs du groupe s'en sont donné à chœur joie avec tous les autres groupes des vallées voisines formant un ensemble de pas moins de 250 chanteurs venus les accompagner depuis Bagnères-de-Bigorre, Les Baronnies, et de toute la Bigorre.
![]()
Étape 10 : Aurillac - Carmaux - 158 km mardi 12 juillet
Aurillac LE THÉÂTRE EST DANS LA RUE DEPUIS PLUS D’UN QUART DE SIÈCLE En 2010, le Festival du théâtre de rue d’Aurillac fêtait son premier quart de siècle. Autant dire qu’il rentre dès cette année dans l’ère de la maturité. Chaque année c'est la même chose, tel un ouragan, le festival, organisé par l’association Eclat, débarque à Aurillac, traverse places, avenues, cours d'école, terrains de sports, renverse toutes les habitudes des habitants et repart comme il est venu. L'effervescence est immense et au fil des ans, elle prend de l'ampleur. En 2010, même une grève ferroviaire n’avait pas émoussé le succès populaire de la manifestation puisque quelque 130.000 personnes avaient investi la cité géraldienne pour apprécier le travail de 569 compagnies. Par ailleurs 460 professionnels étaient venus faire leur marché et sélectionner dans cette vitrine à ciel ouvert les spectacles pour animer leur ville, leur festival ou leur événement. L’arrivée massive de la technologie est le fait marquant des dernières éditions et elle devrait se confirmer lors de la 26e édition, organisée du 16 au 20 août. Comme d’habitude, la programmation promet « des surprises » ! Depuis 2004 le festival est précédé par « Les préalables », d'une durée variable (souvent de début août au festival), pré-festival proposant des spectacles de rues dans tout le Cantal (et parfois même en Corrèze) avec le soutien de l'association Eclat. 2008 avait vu la naissance d’une « université des arts de rues ». Enfin des artistes sont en résidence tout au long de l’année dans un complexe consacré – notamment - au spectacle de rue : le Parapluie. Carmaux CAP’DÉCOUVERTE Le Tour de France fut parmi les premiers à venir rendre visite en 2003 à Cap’Découverte, le complexe de loisirs qui remplaça la mine à ciel ouvert du bassin de Carmaux connue sous le nom de la Grande Découverte et fermée en 1997. Sur les 650 hectares du site, Cap’Découverte accueille un musée de la mine, des sports nautiques, une piste synthétique pour le ski, des animations et des festivals. Six communes sont associées à cette entreprise qui a créé des dizaines d’emplois directs, quelques centaines d’emplois induits et attire aujourd’hui près de100.000 visiteurs par an. Le parc est conçu pour les amateurs de sensations fortes puisqu’on trouve sur le site une multitude d’activités sportives et ludiques : Skate Parc, Tyrolienne Géante, Téléski-nautique, Paint-ball... On peut aussi se restaurer sur place, à La Grande Découverte ou au Café du Lac, mais aussi être hébergés à l’Auberge de Cap’ Découverte ou au Camping du Lac Sainte Marie. La culture n’est pas en reste puisque la Maison de la Musique est devenue en quelques années la salle la plus courue de la région et accueille les plus grands noms. Cap’Découverte est né de la volonté des élus de la région, qui ont souhaité une reconversion ambitieuse de l'ancienne mine à ciel ouvert de Carmaux. Dès 1995, a été réalisé le schéma de redéploiement économique du Carmausin. En 1997, un concours international d'idées a permis de faire apparaître des projets de valorisation du site de la Grande Découverte. Une étude de marché a été confiée en mai 1999 à un groupement de cabinets spécialisés, qui a permis l'engagement financier de l'Etat et des collectivités. Malgré des retards à l’allumage et dysfonctionnements inhérents à des réalisations de cette ampleur, le parc a su s’adapter et répondre aux critiques initiales. Installé dans le paysage, il est géré depuis 2007, pour sa partie sportive, par la société Vert Marine, spécialisée dans la gestion de complexes sportifs. |
![]()
Le fait marquant de l'étape, décisif pour la course au titre, anecdotique, fantaisiste ou tout simplement spectaculaire. The high point of the day, whether o...
![]()
Étape 15 : Limoux - Montpellier - 192.5 km dimanche 17 juillet
Limoux LE PLUS LONG CARNAVAL DU MONDE Aujourd’hui comme hier depuis 1604, Limoux vit pendant trois mois au rythme du plus long carnaval du monde. Au son du fécos, danse traditionnelle du carnaval, les groupes vont de café en café, de place en place, couvrant les habitants de confettis. De janvier à mars, le carnaval se déploie tous les samedis et dimanches à 11h, 16 h30 et 22 h, le Mardi Gras à 11 h, 17 h et 22 h. Les arcades de la place de la République résonnent alors de la musique traditionnelle précédée par les bandes des carnavaliers. Pendant la Semaine Folklorique se rajoutent des sorties à des horaires et des jours différents. Un dimanche est consacré à la sortie de toutes les bandes, qui met à l’honneur un musicien et son instrument ainsi que tous les costumes dans un florilège de couleurs. Elles sont accompagnées par plusieurs groupes de musiciens. Cette journée exceptionnelle propose une photographie du Carnaval de Limoux. Différent des corsos fleuris, des défilés de chars et autres cavalcades, le Carnaval de Limoux n’est pas un spectacle, il est le contraire d’une parade. C’est un folklore à l’état pur, sans reconstitution aucune et c’est pour cela qu’il colle autant à la ville et à sa région. Il a marqué des générations et appartient à son patrimoine culturel. Sa Majesté Carnaval est reçue le premier dimanche des festivités par les meuniers vêtus d’un bonnet, d’une blouse et d’un pantalon blancs, d’un foulard rouge, chaussés de sabots et arborant à la main le fouet. Illustrant un air de carnaval, le mannequin de paille a remplacé depuis quelques années le char et servira de base au jugement rendu en occitan le dernier dimanche, lors de la nuit de la Blanquette, et dont le verdict aboutira à son incinération. Montpellier La croissance spectaculaire de Montpellier s’est logiquement accompagnée d’une croissance territoriale et la ville se développe désormais vers la mer et vers le quartier de Port Marianne, qui englobe les zones de parc Marianne, Jacques Coeur, Richter, les jardins de la Lirondes, Consuls de mer, Odysseum, et Hippocrate. Quelque 20 000 logements doivent être construits d'ici à 2015 sur l’ensemble de ce quartier, qui vise à étendre le centre ville vers le Sud. La nouvelle mairie, moderne et écologique, s’installera d’ailleurs à Port Marianne. L’avenue de la mer, entrée stratégique de la ville, va être réaménagée pour devenir les « Champs-Elysées » montpelliérains. L’aménagement le plus spectaculaire est sans doute Odysséum, immense zone de commerces et de loisirs, où éclosent mois après mois un vaste centre commercial de 200.000 m2, l’aquarium Mare Nostrum, une patinoire et un planétarium. Ce projet a au départ effarouché les enseignes et commerçants du centre ville et du quartier Polygone, qui avait tout autant révolutionné la ville voilà trente ans. Mais le centre n’a pas été oublié dans les projets d’urbanisme. Le quartier de la gare est en plein réaménagement et le quartier Polygone devrait voir s’ériger, à partir de 2001 une tour de 100 mètres de haut ainsi qu’un îlot de tours de 10 à 15 étages.
![]()
Étape 13 : Pau - Lourdes - 152,5 km vendredi 15 juillet
PAU PORTE DES PYRÉNÉES Tapie au pied des Pyrénées et éclipsée dans le grand Sud-Ouest par Bordeaux et Toulouse, Pau a décidé de se doter d’une marque pour exister entre ces deux géantes, pour fédérer les talents et les atouts locaux et pour mettre en valeur son énorme potentiel économique et humain. PPP (Pau Porte des Pyrénées) est désormais l’appellation donnée au Grand Pau, qui fédère 123 communes et quelque 225.000 habitants. Au-delà de l'affirmation d'une réalité géographique, « Pau Porte des Pyrénées » veut incarner la démarche de modernisation et de développement territorial lancée par la ville de Pau, l'agglomération Pau-Pyrénées et plus largement le Syndicat mixte du Grand Pau depuis mars 2008. Cinq axes forts sous-tendent cette démarche : la coopération, l’éducation et la formation, la culture, les transports, la cohésion urbaine et la solidarité. La marque Pau Porte des Pyrénées a pour objectif d'affirmer l'identité et le dynamisme de ce territoire situé au cœur du triangle Bordeaux-Toulouse-Saragosse et de lui donner la place qu'il mérite à l’heure où l’Europe est gagnée par un phénomène de métropolisation. Par cette démarche, Pau souhaite dépasser sa réputation de ville agréable à vivre (son slogan est d’ailleurs « la vie rêvée des villes ») pour se donner un nouveau cap et faire exister le piedmont pyrénéen au plan national et international. Les trois P articulant le projet sont chacun ornés d’un symbole fort : la Vache dorée, emblème de Pau et du Béarn, qui représente la Paix, un cœur, synonyme de Partage, et le mont d’Ossau, reflet de la Passion du territoire pour les sommets et l’ambition de les vaincre. Lourdes OFFICIELLEMENT 67 MIRACLES Le 67e et dernier miracle de Lourdes a été reconnu comme tel fin 2005 par Mgr Gerardo Pierro, archevêque de Salerne, qui a proclamé la « guérison miraculeuse » d’Anna Santaniello à Lourdes, un demi-siècle plus tôt. La malade, aujourd’hui âgée de 94 ans, souffrait depuis l’enfance d’une malformation cardiaque déclarée incurable par les médecins, qui lui laissaient peu d’espoir. À quarante ans, son état de santé s’aggravant, elle décida de se rendre à Lourdes malgré les avis contraires des médecins et de son entourage. Avec une respiration très difficile, elle arriva sur un brancard et fut emmenée aux piscines où elle fut plongée dans l’eau de la source. « L’eau était glacée, a rapporté Anna Santaniello, mais j’ai aussitôt senti quelque chose qui brûlait dans ma poitrine, comme si on me rendait la vie. Quelques secondes après, alors que je ne pouvais plus jusque-là faire un seul pas, je me suis levée toute seule et je me suis mise à marcher, en refusant l’aide des brancardiers, qui me regardaient avec incrédulité ». De retour chez elle, elle alla consulter un cardiologue réputé. « Il m’a dit, précisa-t-elle, que je n’avais rien. Que j’étais en très bonne santé et qu’il ne s’expliquait pas tous les certificats et les examens faits auparavant ». Après de multiples examens, la commission médicale a établi que cette transformation n’avait aucune explication scientifique et l’Eglise a reconnu la guérison miraculeuse. De très nombreuses personnes affirment avoir été guéries à Lourdes. C’est pourquoi, en 1884, l'Église catholique a mis en place un « Bureau des constatations médicales », pour examiner les déclarations. Le processus d'authentification passe par trois grandes étapes : examen par le Bureau médical de Lourdes ; transfert au Bureau médical international ; investigation par le diocèse d'origine de la personne guérie.
![]()
Étape 11 : Blaye-les-Mines - Lavaur - 167.5 km mercredi 13 juillet
Blaye-les-Mines LE VERRE TOUJOURS D’ACTUALITÉ Si le Carmausin a réhabilité son patrimoine houiller avec la création de Cap’Découverte, le territoire mise tout autant sur son passé verrier pour attirer les regards. Le savoir-faire séculaire est mis à l’honneur au travers d’un musée et d’un atelier consacrés à l’art du verre sur les terres mêmes où il s’est épanoui. Le Domaine de la Verrerie et son parc, lieu historique de la création par le Chevalier de Solages de la première verrerie à charbon du Sud-Ouest (en 1752) est l'écrin dans lequel se déploie le projet. Après une étude préalable conduite par un paysagiste, les travaux de mise en valeur du parc du domaine ont débuté en 2006 avec l’objectif d’y installer des œuvres monumentales en verre. Le château fut construit en 1755 par Gabriel de Solages dit « le Chevalier » fondateur des mines de Carmaux, et transformé en une imposante demeure par son arrière-petit-fils Achille pendant la Restauration. Entièrement détruit par un incendie le 1er avril 1895, il abrite aujourd’hui les bureaux administratifs de la Communauté de communes du Carmausin. C’est dans la verrerie elle-même qu’est installé le musée, qui table sur le changement dans la continuité. En effet, chaque année une nouvelle exposition provenant des quatre coins de l'Europe est présentée, privilégiant l'art verrier contemporain. Une façon originale de réinventer le lieu chaque année, le musée n’étant ouvert que cinq mois. Réaménagé depuis 2006 par un muséographe confirmé, le musée vise à devenir le lieu unique du verre en Midi-Pyrénées. Un réseau de sites partenaires a été mis en place au niveau régional et continue à se développer en s'appuyant notamment sur les professionnels du verre. Parallèlement, le rapprochement avec de grands noms du verre en France et à l'étranger a été impulsé (CIAV, CERFAV, Marina Grande). Dans l’ancienne chapelle du château, un atelier verrier a été aménagé. Il accueille de jeunes professionnels de l'art verrier en résidence et apparaît aussi comme la partie complémentaire et vivante de la visite du Musée du Verre. Lavaur VOS PAPIERS S’IL VOUS PLAÎT ! En pleine ère du numérique, et alors que l’on annonce la mort du papier, Lavaur a organisé en octobre dernier le premier Salon des techniques et des arts du papier (STAP). L’idée, née de la présence dans la ville d’une imprimerie haut de gamme, Art et Caractère (groupe Pierre Fabre) était de réunir des artistes et des professionnels travaillant cette matière noble. Art et Caractère, qui a reçu à deux reprises la plus haute distinction en matière d’imprimerie, le cadrat d’or, est devenue naturellement le premier partenaire de l’événement, porté par l’association Pastel en scène et financé pour moitié par des subventions d’Etat. Ce salon, première en France, a réuni tous les professionnels du secteur - imprimeurs, éditeurs, libraires, illustrateurs - et les artistes - enlumineurs, calligraphes, graveurs, sculpteurs ou plieurs - dans un même but : faire découvrir des métiers parfois oubliés, susciter des vocations, faire partager la beauté d'un geste artistique, inviter à la création. Le STAP c’est aussi, à l’ère de la dématérialisation, de la numérisation, d’Internet et de groupes dominant le marché, un rappel des valeurs universelles et intemporelles qui nous unissent au papier : ce n’est pas qu’une filière économique mais la trace, la mémoire du temps et des hommes. Lors de la première édition, inaugurée par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, les invités d’honneur furent le Centre de recherche international de modélisation par le pli (CRIMP) et l’association Culture Papier, mais quelque 60 exposants étaient présents représentant toutes les facettes de cette matière loin d’appartenir au passé. |