Cugnaux UNE UNITÉ AÉRIENNE AU SERVICE DE LA RECHERCHE
L’aéroport militaire de Francazal, sur la commune de Cugnaux, a été rendu à la vie civile en 2010 et confié à la gestion d’une entreprise canadienne, le groupe Lavalin. Le site ne perd pas pour autant l’un de ses fleurons, Safire (Service des avions français instrumentés pour la recherche), unité aérienne qui met son savoir faire et ses trois appareils au service de la recherche et des mesures météorologiques. Safire a été créée en 2005 pour mettre en commun les ressources en hommes et en matériel de Météo France, du CNRS et du CNES.
En avril et en mai 2010, Safire a notamment mobilisé deux de ses appareils pour les mesures des cendres du volcan islandais Volcan Eyjafjöll. L’ATR 42 a été équipé de compteurs de particules tandis que le Falcon 20 s’est doté d’un lidar (radar) aérosol pointant vers le sol. Ces mesures ont été réalisées sur un parcours Toulouse-Montpellier-Montélimar-Lyon-Paris-Nantes-Limoges-Toulouse.
L’objectif était de détecter la présence de particules, d’avoir une idée de leur taille, et d’estimer leur concentration, moyennant des hypothèses sur leur densité et leur forme.
En 2010, Safire a également effectué des mesures microphysiques dans la mousson en Afrique de l'ouest, au-dessus du Niger et des recherches sur des turbulences en dessous de l’île de Madère.
Luz-Ardiden INCREVABLE ORPHÉON
C'est peu après le passage Impérial de Napoléon III et peu avant l'arrivée du Tramway en 1901 que naquit l'Orphéon de Luz en 1888. Le thermalisme bat alors son plein. C'est le début de la civilisation des loisirs et après la période romantique que les voix d'hommes se distinguent dans une vallée où le chant traditionnel était déjà bien présent. Aujourd’hui, plus de 120 ans après sa création, le chœur est plus présent que jamais et ses 34 membres se produisent dans toute la région, mais aussi dans toute la France et à l’étranger. De leur temps, après avoir produit des disques vinyle, ils ont même sorti un CD en 2009, téléchargeable en mp3 si l’on cherche bien !
À partir de 1972, l'Orphéon prend un nouveau souffle sous l'impulsion de personnalités comme Louis Burret, Marc Castéran, Bernard Puyo et Bernard Laffont. Depuis une quinzaine d'années, le groupe se soude autour de valeurs telles que l'amour du terroir et du chant avec la volonté de préserver un patrimoine et une identité Toy. Le succès repose sur une forte et indispensable organisation. Les chanteurs sont exclusivement des hommes, mais les femmes sont un des piliers solides et indispensables au fonctionnement général de cette institution. Ce sont elles qui assurent la partie commerciale et souvent l'intendance.
Pour leur 120 ans, en 1988, ils étaient tous là pour la messe à Gèdre autour de Monseigneur Lacrampe, originaire d'Agos et toujours attaché à ses racines bigourdanes malgré ses obligations qui le retiennent à l'archevêché de Besançon.
À cette occasion, les 34 chanteurs du groupe s'en sont donné à chœur joie avec tous les autres groupes des vallées voisines formant un ensemble de pas moins de 250 chanteurs venus les accompagner depuis Bagnères-de-Bigorre, Les Baronnies, et de toute la Bigorre.