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December 17, 10:30 PM
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South Korea has deployed its Korean Tactical Surface-to-Surface Missile (KTSSM) system, produced by Hanwha Aerospace, the country's Defense Acquisitio
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December 17, 10:30 PM
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Dutch Defence Minister Gijs Tuinman signed a contract with Rheinmetall Air Defence for Skyranger 30 air-defence systems on 11 December, his ministry announced in
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December 17, 10:27 PM
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The proposed legal change comes amid the possibility of a future increase in Norwegian and allied presence in the area.
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December 17, 10:27 PM
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Germany will sign an expansion of its Arrow 3 interceptors and launchers deal with Israel by $3.1 billion Thursday, the Israeli Defense Ministry says.
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December 17, 10:25 PM
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Norway says it will pay for the badly needed missiles for Ukraine's S-300s, but there are questions about where they will come from.
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December 17, 10:21 PM
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Actuellement, les capacités de l’armée suédoise en matière d’artillerie reposent sur vingt-six obusiers automoteurs à roues « Archer », acquis auprès de BAE Systems Bofors. Et cela après avoir revendu quatorze exemplaires à la British Army et en avoir cédé au moins huit autres à l’Ukraine. Une commande pour quarante-huit unités de plus a été passée en septembre 2023. D’une masse de 30 tonnes et monté sur un châssis 6×6 fourni par Volvo, l’Archer est équipé d’un canon de 155 mm qui, couplé à un système de chargement automatique, peut toucher une cible avec des obus Bonus ou Excalibur située à 50 km de distance. Initialement, la Norvège devait aussi se procurer des Archer, via une commande passée conjointement avec la Suède. Mais, son état-major ayant fait valoir que ces obusiers à roues risquaient de « manquer de mobilité » sur les terrains difficiles et enneigés, elle y renonça au profit du K9 Thunder chenillé proposé par le sud-coréen Hanwha Aerospace. Pour des raisons similaires, la Suède envisage de prendre la même voie… tout en conservant, toutefois, ses Archer. Évoquée en juillet par le quotidien Dagens Nyheter, cette hypothèse prend de plus en plus de consistance. « Afin d’améliorer l’efficacité et l’autonomie des forces armées, l’acquisition de munitions supplémentaires pour toutes les branches des forces armées est prioritaire dans le cadre de l’augmentation des crédits budgétaires. La capacité de combat des brigades et des divisions est renforcée, notamment par l’introduction d’artillerie chenillée et le renforcement de capacités de frappes dans la profondeur », a en effet expliqué l’état-major suédois, dans un rapport remis au gouvernement le 24 novembre dernier. Or, selon la presse sud-coréenne, et alors que des solutions européennes sont sur le marché, comme le Panzerhaubitze 2000 [PzH] modernisé de KNDS Deutschland, qui a par ailleurs récemment présenté le Nemesis en collaboration avec General Dynamics European Land Systems [GDELS], le K9 Thunder aurait visiblement la préférence l’état-major suédois . Plus précisément, estimant avoir besoin d’une quarantaine d’obusiers automoteurs chenillés [soit suffisamment pour équiper deux bataillons d’artillerie], ce dernier considère que disposer de K9 Thunder permettrait de nouer une coopération renforcée avec les forces norvégiennes et finlandaises [aussi dotées de l’obusier sud-coréen] en matière de maintien en condition opérationnelle [MCO], de logistique et de formation. En outre, les livraisons pourraient se faire assez rapidement. Reste maintenant à voir la décision que prendra effectivement Stockholm. Pour rappel, avec une masse au combat d’environ 45 tonnes, le K9 est armé d’un canon de 155 mm de 52 calibres de long et doté d’une capacité MRSI [Multiple Rounds Simultaneous Impact / Tirs Multiples Impacts Simultanés], ce qui lui permet de tirer trois obus en 15 secondes sur différentes trajectoires, à une portée allant de 30 à 40 km.
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December 17, 10:19 PM
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Ayant des intérêts communs en Méditerranée orientale, en particulier dans le domaine de l’énergie, avec le projet de gazoduc EastMed, la Grèce et Israël entretiennent d’excellentes relations diplomatiques, économiques et militaires. Ces derniers temps, le ministère grec de la Défense envisage de se tourner vers Israël pour mener à bien ses projets capacitaires les plus structurants. Tel est le cas du futur « bouclier d’Achille » qui, doté de 3 milliards d’euros, vise à déployer une défense aérienne multicouche reposant sur les systèmes Barak MX [Israel Aerospace Industries], Fronde de David et SPYDER MR, ces deux derniers étant proposés par Rafael. L’an passé, s’agissant de la capacité de frappe dans la profondeur, l’état-major grec avait exprimé son intérêt pour le lance-roquette multiple PULS [Multi-Purpose Universal Launching System ou système de lancement universel polyvalent], conçu par l’israélien Elbit Systems. Ce dossier était urgent en raison de la vétusté des moyens utilisés par l’artillerie grecque, à savoir 108 lance-roquettes multiples RM-70 de facture tchécoslovaque acquis d’occasion et 36 M270 MLRS qui, de conception américaine, nécessitaient environ 1,8 milliard d’euros pour être remis à niveau. Un an plus tard, l’armée grecque a obtenu satisfaction. En effet, via un court communiqué publié le 16 décembre, Elbit Systems a fait savoir qu’il venait d’être informé qu’un budget pour l’achat de 36 systèmes PULS avait été approuvé par le Parlement hellénique et le Conseil gouvernemental grec pour la sécurité nationale [KYSEA]. Ces LRM doivent être déployés le long de la frontière avec la Turquie et sur les îles de la mer Égée. Selon la presse grecque, le montant de l’investissement envisagé serait de l’ordre de 650 ou 700 millions d’euros. Mais sans doute que le plus difficile reste à faire car, comme le rappelle Elbit Systems, la notification du contrat « est notamment subordonnée à la conclusion des négociations commerciales avec le ministère grec de la Défense nationale ». Or, sur ce point, Athènes aurait déjà obtenu l’implantation en Grèce d’une partie de la chaîne de production dédiée au PULS. Pour rappel, déjà sélectionné par le Danemark, l’Allemagne et les Pays-Bas, le PULS a une portée allant de 35 à 300 km. Ce système est compatible avec les roquettes et les missiles de type AccuLAR-122 [122 mm, 35 km], AccuLAR-160 [160 mm, 40 km], EXTRA [306 mm, 150 km] et Predator Hawk [370 mm, 300 km]. A priori, l’armée grecque envisage d’intégrer des munitions rôdeuses SkyStriker à ses futurs PULS, dont les lanceurs seraient montés sur des camions à roues similaires à ceux choisis par la Bundeswehr, c’est-à-dire des Iveco Trakker.
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December 17, 10:15 PM
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Sentinel A4 offers a boost in detection range and other capabilities, especially for spotting and tracking cruise missiles and drones.
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December 17, 10:14 PM
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December 17, 10:09 PM
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Donald Trump, à plusieurs reprises, a cité le chiffre de 25 000 morts. Il l’a fait pour convaincre du bien fondé des frappes aériennes US contre les embarcations des cartels, disant que la cargaison de drogue transporté par chaque bateau suffisait pour provoquer la mort de 25000 Américains. Il l’a fait aussi, le 14 décembre, en affirmant que « le mois dernier » (novembre), les combats entre Russes et Ukrainiens avaient fait 25000 tués au total. Trump manie, voire manipule, les chiffres à sa guise, on le sait bien. Mais, celui de 25000 tués en un mois, soit 800 par jour, dans un contexte d’affrontements armés de haute intensité, n’est malheureusement pas à écarter et à ranger dans la colonne des exagérations. Pour s’en convaincre, je suggère de lire la contribution du Général de division Jean-Pierre Fagué parue dans le dernier numéro de la Revue militaire générale, « Soumettre l’adversaire » (n° 61 – Novembre 2025). La revue est à consulter ici. Cet article repose sur un retex de « l’exercice US en simulation WARFIGHTER, actuellement le plus exigeant et le plus représentatif du combat de très haute intensité », comme le rappelle le résumé du texte du général Fagué, qui commande la 1re division française. Pour rappel, WARFIGHTER est un cycle d’exercices, parmi les plus exigeants, de Poste de Commandement américain s’appuyant sur un scénario haute intensité de niveau corps d’armées à travers un environnement interalliés et interarmées. Il vise à renforcer la posture défensive et dissuasive de l’Alliance. WARFIGHTER « a pour but d’entraîner les postes de commandement des grandes unités face à des armées de même pied, permet d’éclairer ces nouvelles exigences pour viser la victoire au combat. En 9 jours et 9 nuits de combat lors de WARFIGHTER 25-4, au prix de lourdes pertes – plusieurs milliers de morts et de blessés – la 1re division française agissant au sein du IIIe Corps US a tactiquement détruit le volume de 2,5 divisions ennemies, dominant une World Class OPFOR qui mettait en œuvre les systèmes et tactiques les plus modernes. » Les « lourdes pertes » mentionnées sont détaillées par le général Fagué qui met en avant: « L’abrasivité et la létalité extrême engendrées par la profusion d’effecteurs entraînant des niveaux de pertes très élevées, dont l’acceptation par les sociétés et dirigeants occidentaux restera à démontrer. » Le général précise: « Les pertes sont massives : avec des pics au-delà de 1 500 morts par jour lors de WFX25-4, les divisions perdaient en moyenne chaque jour de l’ordre de 500 tués et 1 000 blessés. La division y a fait face en renforçant et en adaptant le soutien médical (déploiement de Prolonged Field Care aux Role 1, débordage de blessés aux Role 3 du Corps, évacuations terrestres par bus, etc.) et sa chaîne affaires mortuaires (enfouissement d’urgence, etc.), mais aussi en conduisant une maintenance agressive sur les matériels réparables et l’injection de matériels complets (prépositionnés sur le théâtre) ainsi que des personnels de renfort pour reconstituer ses capacités perdues et poursuivre le combat dans un cadre espace-temps compatible de sa manœuvre (quelques jours à quelques semaines). » Sur 9 jours, avec un tel niveau de pertes, la 1re division qui compte 25000 hommes aurait perdu 4500 tués et 13500 blessés, soit 18000 soldats hors de combat! Soit 72% de ses effectifs. « Environ 60 % des pertes infligées et subies sont le fait de l’artillerie », ajoute le général. Même ramené sur 4 jours d’engagement massif, le prix humain est exorbitant. Commentaire perso: ces chiffres sont en phase avec ceux estimés par la 2e BB lors de divers exercices en Estonie et en France (lire ce post de 2021. Un officier français évoquait alors à Tapa une matinée de « combats atroces et cruels » qui avait vu le bataillon franco-britannique perdre 70 % de ses capacités). D’où les 22 leçons énumérées par le général. Je cite celles qui ont un lien avec les pertes: 10. La division doit d’abord détruire les systèmes qui lui infligent des pertes (et donc le comprendre en permanence). 11. La contre-batterie est essentielle en combat de haute intensité. Son efficacité doit être évaluée quotidiennement. 19. Dans un combat d’attrition, les réserves sont rarement employées groupées pour faire basculer de forces et emporter la décision, mais pour reconstituer la CAPOPS des brigades dans un tempo compatible du combat.
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December 17, 10:05 PM
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Kongsberg Defence & Aerospace has signed a contract with the Danish government to supply the Naval Strike Missile Coastal Defence System.
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December 17, 10:04 PM
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Lithuania has decided to acquire 100 Swedish CV90 MkIV infantry fighting vehicles through a joint procurement with five other NATO Allies.
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December 17, 10:03 PM
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Germany’s Bundestag has approved a $3.1 billion expansion of the Arrow 3 air and missile defence contract with Israel.
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December 17, 10:30 PM
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Indian firm Bhairav Robotics has developed a multi-purpose 4×4 unmanned ground vehicle (UGV) called the Vrishabh combat all-terrain vehicle (ATV).
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December 17, 10:29 PM
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Clap de fin pour « Small Joint Operation ». Achevé la semaine dernière, cet exercice technico-opérationnel (EXTO) constituait un jalon majeur de prise en main de l’innovation pour l’armée de Terre et, plus encore, pour une 1re division progressant tambour battant vers le prochain objectif, celui d’une division « prête au combat » en 2027. Un laboratoire plutôt qu’un exercice « Ce n’est pas un exercice classique ». Ici, ce sont moins les séquences tactiques que les innovations mises en oeuvre qui sont scrutées de près, rappelle le colonel Jérôme, à la tête du bureau études, pilotage et activités de la Section technique de l’armée de Terre (STAT) et chef d’orchestre des expérimentations conduites durant SJO 25. Inscrit dans la lignée de l’exercice BIA 23, cet EXTO aura surtout servi de laboratoire à grande échelle pour plus de 50 technologies poussées dans leurs retranchements lors de 120 expérimentations. Ces équipements, certains sont en service depuis un moment et exigent des évolutions, comme le système d’information du combat SCORPION (SICS) ou le missile antichar Akeron MP. D’autres viennent tout juste d’être livrés, comme ces versions de guerre électronique et de « mortier embarqué d’appui au contact » (MEPAC) du blindé Griffon. Environ 80% des systèmes testés ces dernières semaines dans les grands camps du nord-est de la France auront été livrés aux forces en 2025 ou 2026. Le reste relève d’idées naissantes, comme cette bande explosive autocollante (BEA) destinée aux effractions chaudes menées par les sapeurs. Un défrichage que l’armée de Terre poursuivra « car on veut conserver cette dynamique de montée en gamme », pointe le colonel Jérôme. Atypique et ambitieux, SJO aura duré plus d’un mois. Cinq semaines divisées en deux phases, dont une première de « technique pure » constituée de petites vignettes tactiques parfois connectées mais toujours focalisées sur l’appropriation et la définition du cadre d’emploi main dans la main avec le futur utilisateur. Et parce que rien ne remplace l’épreuve du terrain, les 15 jours suivants ont pris la forme d’un exercice tactique où les systèmes alors confiés aux forces ont été soumis aux aléas du combat, de la fatigue, du stress et d’habitudes acquises à force de drill sur les matériels d’avant. Achevée le 10 décembre, l’EXTO laissait place ensuite à quelques jours dédiés aux retours d’expérience. Et cinq semaines de manoeuvres jouées dans quatre camps différents, que sont Sissonne, Mourmelon, Suippes pour la majorité des tirs et Vouziers pour les opérations de brouillage. De quoi se confronter à différents environnements ruraux, urbains et au combat de tranchées, chaque milieu amenant son lot de défis et de plus-values pour le matériel évalué. Paras du 8e RPIMa et cavaliers du 1/3L belge côte à côte pour construire l’interopérablité franco-belge (Crédits image : armée de Terre/STAT – 1DIV – 8e RPIMa) Ces technologies, « nous les mettons en charge pour voir si, dans le cas d’un engagement opérationnel, elles répondent correctement et garantissent un résultat correspondant à celui obtenu lorsqu’elles sont testées de manière isolées », indique l’officier supérieur de la STAT. Épicentre ponctuel de la démarche capacitaire, SJO a cela d’unique qu’il aura mis utilisateurs, experts et industriels autour d’une même table. La STAT a, à elle seule, détaché la moitié de ses spécialistes, soit environ 150 militaires venus du quartier-général versaillais. Côté industriels, l’exercice a rassemblé jusqu’à 300 représentants chargés d’accompagner la prise en main et de corriger un maximum de problèmes, défauts techniques et autres instabilités en boucle courte. La STAT disposait pour cela de « cobayes » de choix : les paras de la 11e brigade parachutiste, une poignée de bigors du 3e régiment d’artillerie de marine et leurs Griffon MEPAC, des équipages du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC), quelques traqueurs d’onde du 54e régiment de transmissions (54e RT) et, partenariat CaMo et construction de l’interopérabilité obligent, une centaine de cavaliers belges du 1/3 bataillon de Lanciers. Soit, au pic de l’exercice, plus de 3000 combattants commandés par l’état-major de la 1re division de Besançon, lui-même chapeauté par le Corps de réaction rapide – France (CRR Fr) de Lille. Les premières impressions à chaud ? « Nous n’avons rencontré aucune impasse. Tout n’est pas parfait, mais rien n’est à jeter », observe le colonel Jérôme alors que le 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa) reprend Jeoffrécourt, ce village de combat factice reproduit au Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne (Aisne). Même son de cloche du côté d’une 1re division dont le commandant, le général de division Bruno Helluy, relève l’intérêt d’incorporer « tout ce qui doit nous permettre de se diriger le plus rapidement possible vers un combat de haute intensité infovalorisé, intégré dans un milieu international ». Deux domaines s’avèrent primordiaux dans ce « tout » : la connectivité nécessaire pour recueillir, analyser et exploiter la donnée au profit du commandement et, étroitement liée, l’accélération de la boucle renseignement-feux au moyen d’une « kill web », un maillage de capteurs et d’effecteurs encore à parfaire. L’hybridation des communications, une trame de bout en bout à construire depuis la métropole, où se prennent les décisions d’ordre stratégique, jusqu’aux niveaux opératif et tactique (Crédits image : armée de Terre/STAT/Antoine Siffroi) Commander en haute intensité Maillon central de la chaîne de commandement, la 1ère division se retrouve aujourd’hui confrontée à plusieurs enjeux majeurs. Les capteurs, à commencer par les drones, se multiplient et génèrent des montagnes de données qu’il faut pouvoir recueillir, maîtriser, traiter et faire circuler rapidement sans erreur ni perte. L’une des pistes poursuivies, c’est ce data hub de l’avant (DHA) que l’armée de Terre déployait pour la deuxième fois lors de SJO, après celui fourni à la 7e brigade blindée (7e BB) pour l’exercice Dacian Fall conduit il y a peu en Roumanie. Placé sous la gouvernance du bureau numérique (BNUM) de l’état-major de l’armée de Terre (EMAT), le DHA est l’une des réalisations du centre d’application de la donnée numérique (CDAN). Ses équipes travaillent depuis un an sur la question en lien avec la 1re division, avec un point de passage majeur lors de l’exercice de poste de commandement Warfighter 25-4 piloté par le 3e corps d’armée américain. Les applications ne manquent pas, à commencer par la valorisation du « big data » au profit des décideurs. Exit les tableurs Excel chronophages et difficilement lisibles, le CDAN a fait appel à l’outil Superset, une brique du programme interarmées ARTEMIS.IA, pour agréger les données accessibles dans un domaine choisi, les retranscrire sous forme de tableaux de bord et « montrer à l’opérationnel ce qu’il doit voir pour remplir sa mission », note le sergent Alan, l’un des programmeurs du CDAN. L’autre plus-value de ce DHA, c’est l’intelligence artificielle qu’il contient, « une nécessité absolue sur laquelle on a encore à travailler pour l’intégrer nativement », souligne le général Helluy. Baptisé « Berthier », ce ChatGPT à la sauce militaire contribue lui aussi à automatiser le traitement des données et, cette fois, à proposer une réponse quasi instantanée. « La plus-value de l’IA, c’est sa capacité à proposer quasi instantanément la ou les solutions les plus adaptées à la situation. Les premiers produits sont prometteurs et bénéficient déjà à la 1re division », estime son commandant. Différents modèles sont testés dont l’un en provenance de Mistral AI, « bien connu pour bien répondre à certains usages ». Si le DHA est conçu pour déployer un ou deux modèles en simultané, d’autres sont disponibles dans une « boîte à outils » potentiellement extensible. « Nous sommes déjà satisfaits, mais il y a des marges de progression évidentes », indique un officier supérieur du CDAN. Ce dernier n’exclut pas, par exemple, d’étendre le modèle de langage à d’autres types de données, telles que les prises de parole en réunion pour en fournir un résumé automatique. Le potentiel semble évident, mais encore faudra-t-il recevoir et renvoyer ces informations à l’heure où les noeuds et les flux de communication deviennent des cibles de choix. La réponse réside en grande partie sur l’hybridation des communications, ce mécanisme par lequel les radios classiques sont complétés par un recours ponctuel aux réseaux mobiles et aux constellations satellitaires civiles. Deux kits d’hybridation deviennent disponibles, tous deux développés par Thales. Quand le groupement tactique interarmes (GTIA) ne disposait avant que de la radio, le kit intra-théâtre FORUM lui apporte la 4G/5G et la liaison satellitaire OneWeb, un premier pas en attendant d’autres constellations. Intégré sur un véhicule PC, FORUM apporte non seulement la résilience mais également un surplus de débit et d’élongation. Idem pour le kit HERMIONE, cette fois orienté vers l’entrée de théâtre et le niveau opératif. « La VHF et la HF ne suffisent plus. Il nous faut des gros tubes, surtout en travaillant avec l’IA », résume le général Helluy. Le besoin de débit étant ici bien plus important, HERMIONE aura recours à d’autres supports, dont les satellites militaires SYRACUSE et une infrastructure locale à laquelle l’armée se raccorde grâce à des VPN spécifiques loués à la nation-hôte. (Crédits image : armée de Terre/STAT – 1DIV) (Crédits image : armée de Terre/STAT – 1DIV) « Le but, c’est d’avoir une continuité dans l’hybridation », poursuivait le colonel Jérôme. Depuis la métropole où se prennent les décisions d’ordre stratégique jusqu’au niveaux opératif et tactique, il faut s’assurer de ne pas rencontrer « d’effet d’entonnoir ». L’hybridation doit justement contribuer à garantir l’interconnexion entre chaque échelon, chaque système d’information et de commandement. D’autant plus quand de nouveaux outils apparaissent, à l’image de SitaWare HQ. Retenu pour remplacer un outil SIA C2 qui n’a pas donné satisfaction, la plateforme conçue par l’entreprise danoise Systematic était pour la première fois opérée à grande échelle à l’occasion de SJO. « Les retours sont très bons pour l’instant, cela nous permet de très bien travailler », note le général Helluy. Utiliser SitaWare HQ, c’est se départir de la logique chronophage du Powerpoint, gagner en simplicité, en fluidité, et du temps par rapport au prédécesseur, SICF. Derrière ces nouvelles briques, d’autres déjà en service se devaient d’évoluer. C’est le cas de SICS et de ses versions débarquée (SICS DEB) et adaptée à l’aérocombat (SICS ALAT). Le premier se voit complété d’une nouvelle fonctionnalité permettant au combattant de planifier des vols de drones à partir de sa tablette, un ajout qui lui permet de mettre en oeuvre les capteurs et effecteurs disponibles sans multiplier les supports. Le 1er RHC aura pu vérifier l’interopérabilité de SICS ALAT avec les autres moutures. Adapté aux spécificités de l’aérocombat, il équipera tous les aéronefs de l’ALAT à compter de 2027, puis les hélicoptères Guépard et Tigre rénovés à compter de 2028. Qu’importe l’arme, le socle « générique » de SICS continue d’évoluer. Une version 1.3 a ainsi été préparée et déployée spécifiquement pour SJO. Misant sur les retours des incréments précédents, celle-ci amène plus de stabilité, plus d’ergonomie et contribue à alléger l’interface. D’autres améliorations seront nécessaires, mais cette nouvelle itération « donne satisfaction » et a toutes les chances d’être déployée à plus grande échelle dans l’armée de Terre. Reste un enjeu de connectivité entre les différents échelons et différentes briques. Des passerelles apparaissent progressivement entre SitaWare HQ, outil de la division, et SICS, qui assure la continuité du commandement de la brigade jusqu’à la première ligne. Cette recherche de fluidité doit s’étendre au DHA, dans lequel SitaWare HQ a pu notamment aller « piocher » des fonds de carte. À terme, il s’agira d’établir de véritables « contrats d’échange » entre les deux atouts pour automatiser et étendre ce qui repose pour l’instant sur des exports ponctuels donc limités. De même, le champ ne s’arrête pas aux seuls militaires français. Dans un engagement majeur qui ne peut être envisagé qu’en coalition, il convient de pouvoir travailler avec les armées alliées. C’est pourquoi SYNAPS, cette version export de la radio française CONTACT était dans l’éventail des expérimentations de SJO. C’est aussi dans ce but que des Griffon français ont été confiés aux cavaliers belges en attendant que ceux-ci réceptionnent leurs propres véhicules au travers du partenariat CaMo. C’est, enfin, l’un des apports de SitaWare HQ, que l’OTAN et plusieurs nations alliées ont adopté avant la France.
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December 17, 10:27 PM
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Shares in Europe’s publicly traded defense companies have surged since Russia’s 2022 invasion of Ukraine.
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December 17, 10:25 PM
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Qatar and Indonesia followed the US’s high spending on new uncrewed aerial vehicle contracts across 2025, while MALE and micro drones and loitering munitions were particularly popular subcategories this year.
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December 17, 10:22 PM
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En 2019, l’amiral Christophe Prazuck, alors chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM] avait défendu l’idée d’acquérir des planeurs sous-marins [ou « gliders »] pour aider le Service hydrographique et océanographique de la Marine [SHOM] à améliorer sa connaissance de l’environnement océanique, lequel se caractérise par une juxtaposition de plusieurs masses d’eau aux propriétés différentes [température, salinité, turbidité, etc.], ce qui n’est pas sans conséquence sur les opérations sous-marines. « L’océan est fait de collines, de promontoires, d’enfoncements. Et je ne parle pas du fond, mais des masses d’eau : elles sont très différentes, ce qui a d’ailleurs une influence considérable sur le climat. On peut se cacher derrière ces masses d’eau et devenir invisible au sonar. Cette connaissance intérieure de l’océan, j’ai besoin de l’enrichir en permanence », avait-il expliqué à l’époque. Un planeur sous-marin peut rester en immersion, à 1 000 mètres de profondeur, pendant une centaine de jours, grâce à une batterie Li-ion. Autonome, il communique les données qu’il a collectées avec ses capteurs à un navire ou à un centre de transmissions à terre en remontant à la surface, au moyen d’une liaison satellite. Si le SHOM était pressenti pour en être équipé, la Marine nationale a évalué l’intérêt des planeurs sous-marins pour un groupe aéronaval [GAN]. Ainsi, en 2024, la frégate multimissions [FREMM] Provence a utilisé quatre exemplaires du planeur sous-marin SeaExplorer, conçu par l’entreprise Alseamar, alors qu’elle faisait partie du GAN formé autour du porte-avions Charles de Gaulle, alors engagé dans l’exercice Mare Aperto 24 / Polaris, en Méditerranée. Leurs tâches consistèrent à « collecter, en temps réel, des données sur l’environnement marin » et « à apporter une contribution directe au cadre tactique », avait expliqué la Marine nationale. « Grâce à l’implication efficace du Centre d’expertise des programmes navals [CEPN] et de la Direction générale de l’armement [DGA] via le centre d’expertise et d’essais DGA Techniques navales, cette expérimentation a permis d’apprécier les performances des gliders et l’évaluation de leurs apports au sein d’une force à la mer », avait encore précisé la Marine. En mai dernier, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, l’actuel CEMM, l’amiral Nicolas Vaujour, a évoqué l’apport de ces planeurs sous-marins lors de l’exercice Mare Aperto 24 / Polaris, organisé par la Marina Militare. L’utilisation de « gliders présente à la fois des avantages et des limites. Lors de l’exercice, nous avons réussi à détecter quelques navires italiens, que nous avons ensuite pu cibler à très longue distance avec les avions du porte-avions. Cette détection a été rendue possible non seulement grâce aux gliders, mais aussi grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle pour analyser les données recueillies et identifier les signaux pertinents. Cette avancée démontre le potentiel des gliders dans certains domaines », avait-il expliqué. Quoi qu’il en soit, lors de la mission Clemenceau 25, en Indopacifique, la FREMM Provence a une nouvelle fois mis en œuvre des planeurs sous-marins SeaExplorer, a priori prêtés par le SHOM, au profit du GAN. Visiblement, l’expérience a été suffisamment satisfaisante pour que la Marine nationale décide de se procurer davantage de planeurs sous-marins auprès d’Alseamar. Moins de six mois après avoir passé commande, sa Force d’action navale vient de recevoir cinq nouveaux exemplaires. Ces planeurs sous-marins « ont vocation à être déployés sur toutes les mers du monde. Ils vont contribuer à la protection des approches maritimes et appuyer les opérations navales en haute mer », a expliqué la Marine nationale, le 16 décembre. Plus encore, ils permettront également de « tirer profit de la dronisation du champ de bataille en effectuant des missions variées de niveau tactique ou opératif comme le recueil de données environnementales ou acoustiques, la détection et le suivi d’unités d’intérêt, etc. », a-t-elle conclu.
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December 17, 10:20 PM
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Il y a deux ans, le groupe franco-allemand KNDS et l’italien Leonardo signèrent un protocole d’accord en vue de former une « alliance stratégique » pour mener plusieurs programmes emblématiques, comme le Système principal de combat terrestre [MGCS, voulu par Paris et Berlin] et l’Armored Infantry Combat System [AICS], lancé par Rome. Seulement, alors qu’il était question de doter l’armée italienne de chars Leopard 2A8, les discussions furent brutalement rompues, faute de trouver un terrain d’entente sur les compensations industrielles souhaitées par Leonardo. Aussi, ce dernier créa finalement une coentreprise avec Rheinmetall afin de sceller une coopération autour du véhicule de combat d’infanterie KF-41 Lynx et du char KF-51 Panther. « Nous créons un nouveau poids lourd de la production européenne de chars. Deux grands fournisseurs européens de technologies de défense unissent leurs forces pour mener à bien des projets ambitieux », avait alors commenté Armin Papperger, le PDG du groupe allemand, au moment de la naissance de « Leonardo Rheinmetall Military Vehicles », en octobre 2024. Pour autant, les discussions entre Leonardo et la filiale allemande de KNDS [KNDS Deutschland] n’ont jamais été irrémédiablement interrompues. En témoigne la lettre d’intention que les deux industriels ont signée, le 16 décembre. « KNDS Deutschland et Leonardo développeront conjointement un système d’artillerie mobile. Une lettre d’intention a été signée à Amsterdam, siège de KNDS, par Florian Hohenwarter, futur PDG de KNDS Deutschland, et Roberto Cingolani, PDG de Leonardo », ont-ils en effet annoncé. Dans le détail, il reviendra à KNDS Deutschland de fournir le système d’artillerie, qui devrait très certainement être le RCH155, qui repose sur un canon de 155 mm Cal. 52 produit par Rheinmetall. À charge pour Leonardo de fournir le blindé à roues qui en sera équipé. Selon Rivista Italiana Difese [RID], il s’agirait du VBM NG 8×8 [une version améliorée du VBM Freccia, ndlr], déjà commandé à 76 exemplaires par l’armée italienne. « Le programme pour le canon automoteur sur roues de 155 mm ‘RCH-155’ a un coût total estimé […] à 1,81 milliard d’euros , dont 637 millions, relatifs à la première phase [2026-2039], ont déjà été alloués », précise RID. Quoi qu’il en soit, KNDS Deutschland et Leonardo ont exprimé leur intention d’améliorer la « fiabilité » de la chaîne d’approvisionnement et de réduire les « délais de mise sur le marché ». Et d’assurer qu’ils proposeront « leur solution conjointe dans le cadre du prochain programme d’acquisition de l’armée italienne ». « Cette lettre d’intention constitue une étape importante vers l’amélioration de l’interopérabilité des forces terrestres européennes et de la coopération de l’industrie européenne », a fait valoir M. Hohenwarter. De son côté, le PDG de Leonardo a mis en avant l’engagement de son groupe à « développer des capacités intégrées capables de répondre aux exigences changeantes du marché dans les nouveaux scénarios opérationnels ».
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December 17, 10:18 PM
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The M-346Fs will give Austria a new air combat boost, supplementing the country's long-troubled Eurofighter Typhoon fleet.
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December 17, 10:14 PM
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La France et les États-Unis ont mené une opération de RPO en GEO. Un signal de résilience spatiale sur fond de menaces russes et chinoises.
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December 17, 10:12 PM
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Les autorités américaines ont de nouveau refusé d’autoriser l’intégration des roquettes GMLRS (membre de la famille MLRS) sur les lanceurs EuroPULS acquis par
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December 17, 10:06 PM
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Les frappes menées contre des embarcations soupçonnées de narcotrafic dans les Caraïbes, suscitent une inquiétude grandissante, non seulement parmi les élus notamment de l’opposition démocrate, mais aussi parmi les élus républicains, mais également dans le public américain. Selon un nouveau sondage de Data for Progress, la menace d’une intervention militaire américaine contre le Venezuela est impopulaire et les électeurs la considèrent comme moins prioritaire que l’augmentation des financements alloués aux soins de santé et à la désintoxication: Par ailleurs, les temps sont durs pour le Secrétaire à la Guerre, déjà malmené lors de l’affaire des fuites sur une messagerie non sécurisée lors des frappes US contre l’Iran. La cote de popularité de Pete Hegseth, est en baisse de de 9 points chez les électeurs tous partis confondus et de 19 points chez les indépendants. Enfin, une majorité relative d’électeurs (47% contre 33%) estime que Pete Hegseth devrait démissionner:
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December 17, 10:05 PM
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On 16 December, Israeli company Elbit Systems announced that the Hellenic Armed Forces had decided to acquire the PULS field rocket artillery system.
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December 17, 10:03 PM
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Patria and its Polish licence manufacturer Rosomak S.A. have extended their cooperation on 8x8 vehicles, securing the partnership until 2034.
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