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Romain
Today, 1:20 AM
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Les trois armées, la gendarmerie, la douane et la sécurité civile fournissent un plateau inhabituel, marqué par le départ d'aéronefs emblématiques et la participation d'unités étrangères plus présents que d'habitude. Le tout sous le parapluie habituel de sécurisation de l'armée de l'air et de l'espace, pour protéger la présence des premiers personnages de l’État. Un adieu appuyé cette année à trois aéronefs qui quittent déjà le service Face au risque du rituel, le défilé aérien continue à se renouveler, avec un adieu appuyé cette année à trois aéronefs qui quittent déjà le service, ou le feront dans les mois qui viennent (sans garantie donc d'être présents dans un an). On a déjà évoqué le retrait du KC-135R, l'armée de terre fera voler aussi un de ses derniers Puma, et la marine, un Falcon 10 Mer, qui doit quitter le service, remplacé par le Balbuzard externalisé. L'Europe en force dans ce défilé L'Europe revient aussi en force dans ce défilé, avec un A400M espagnol, un F-16 belge, un F/A-18 suisse. Un quator d'Eurofighter (allemand en tête, suivi par un britannique, un espagnol et un italien) traversera aussi Paris, terrain de chasse habituel des Rafale et Mirage 2000. Autant d'avions qui se croisent régulièrement sur le front est de l'Europe, dans le cadre des missions de réassurance de l'OTAN. Un plateau de défense aérienne alourdi pour l'occasion, alors que le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) fête ses 80 ans. Le CEAM avec un A400M et trois chasseurs du Côte d'Argent Le centre d'expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan sera aussi à la fête avec un A400M et trois chasseurs du Côte d'Argent (deux Rafale et un Mirage 2000D). Ces appareils discrets sont essentiels à la progression continue des ailes françaises : ils ont par exemple participé ces derniers mois à des expérimentations dans le grand Nord et au profit des forces spéciales (A400M) ou aux deux tirs contre des ballons du CNES au large de Cazaux, le 23 juin (Côte d'Argent). Elle aussi discrète mais pas secrète, la 33e escadre de reconnaissance, de surveillance et d'attaque placera dans le ciel parisien un Reaper (peut-être un deuxième en sécurisation) et un Vador. Avec les évolutions du Block 5, la 33 a gagné un pod de renseignement électromagnétiques et de nouveaux armements. Hélicoptères, que du classique ou presque Dans les hélicoptères, que du classique ou presque. La douane présente sa brigade de surveillance aéroterrestre, menacée un temps par le manque de matériel. Son unique H135 a réalisé 66 opérations de surveillance en 2024 et concouru à une saisie de 10 tonnes de cocaïne dans un conteneur à Dunkerque. La marine italienne glissera un de ses NH90 dans la formation marine française. Pas ou peu d'appareils nouveaux : les H160 de la marine sont bien occupés en été, et ceux de la gendarmerie n'ont pas encore été livrés, et celui de la Douane (loué à Sabena Technics) est actuellement en visite 900 heures). Celui de la DGA devrait être exposé à Paris par contre. L'année prochaine devrait par contre voir défiler le nouveau Caïman des forces spéciales. Trois bases à pied : Orange, Evreux et Hyères Au sol, outre les écoles, trois bases défileront à pied : Orange, Evreux et Hyères. Ainsi que des unités de l'état-major d'intervention défense curité (EMIDS) avec 3 véhicules P4, 2 Renault Mégane,un véhicule d’intervention et de projection air (VIPAIR), 2 drones TUNDRA, 2 véhicules légers VIPAIR LADA et BADA (lutte antidrone), un centre de coordination tactique VL MICA (centre d’opération), 2 lanceurs MICA, un module d’engagement Mamba et deux modules de lancement.
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July 11, 1:44 AM
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Yemen-based Houthi rebels reportedly sank two merchant vessels last week using missiles, unmanned surface vessels, and RPGs.
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July 11, 1:44 AM
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Indonesian shipbuilder PT PAL Indonesia showcased its in-house developed Combat Management System (CMS) and three models of counter-drone systems
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July 11, 1:42 AM
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Les capacités de l’Académie de la cyberdéfense du COMCYBER, dont les nouveaux locaux, en région rennaise, seront inaugurés cet été, vont être renforcées: la DGA a en effet confié à Airbus Defence and Space la réalisation de simulateurs destinés à l’entraînement des cybercombattants du ministère des Armées. Ces moyens de simulation viendront renforcer les capacités de préparation opérationnelle cyber déployées ces dix dernières années et prenant jusqu’à présent appui sur des outils développés en interne. D’une durée de huit ans, pour un montant maximal de 250 millions d’euros, ce contrat couvre le développement, la réalisation et le maintien en condition opérationnelle de plateformes d’entraînement, ainsi que la fourniture de prestations de formation et d’entraînement. Selon le ministère des Armées, « les nouvelles plateformes permettront notamment de simuler des scénarios d’attaque-défense dans le cadre d’opérations militaires sur le champ de bataille numérique. Elles pourront être utilisées par les forces armées au cours d’exercices majeurs tels que DEFNET ou ORION ainsi que lors d’exercices internationaux auxquels la France participe. A terme, ces capacités seront également mises à disposition des armées, directions et services. Les formations et les entraînements couvriront l’ensemble du spectre des menaces cyber : attaques malveillantes par malware, déni de service, vol de données, manipulation d’informations ou encore lutte informatique d’influence telle que la désinformation sur les réseaux sociaux. Les outils informatiques intégrés sur les plateformes permettront de reproduire l’environnement des réseaux et des systèmes d’informations des forces armées au sens large, y compris les C4ISR (Command, Control, Communications, Computers, Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) et les systèmes d’armes. Petit rappel Depuis le 1er janvier 2025, le Centre cyber de préparation opérationnelle (C2PO) est devenu l’Académie de la cyberdéfense. Objectif : disposer de cybercombattants formés, entraînés, mettant en œuvre une doctrine robuste et actualisée dans les trois domaines de lutte informatique.
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July 11, 1:42 AM
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Quatre ressortissants chinois arrêtés en Grèce après avoir photographié des Rafale. Les autorités évoquent un possible acte d’espionnage.
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July 11, 1:41 AM
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Arquus dévoile un robot modulaire de nouvelle génération, le DRAILER MARSEUS, équipé du missile Akeron LP.
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July 11, 1:41 AM
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The E-7A is one of three aircraft submitted for the South Korean AEW&C II competition, which seeks to acquire four more aircraft of the type for its air force by 2028.
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July 11, 1:39 AM
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Arquus displayed the Drailer uncrewed ground vehicle (UGV) integrating the Akeron LP long-range missile at the Techterre technology demonstrator event ahead of trials in September.
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July 11, 1:38 AM
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A replacement for the M240 machine gun could offer Army infantry and other units greater range and terminal effectiveness.
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July 11, 1:37 AM
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The Defense Threat Reduction Agency has offered new details about the development and employment of MOP, and how it will guide what comes next.
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July 11, 1:37 AM
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Sweeping changes mean small drones will be treated like ammunition and lower-level officers will have more authority to buy and employ them.
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July 11, 1:35 AM
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Il y a encore quelques semaines, Copenhague n’avait pas de mots assez durs pour critiquer les visées du président Trump sur le Groenland, allant jusqu’à dénoncer une pression américaine « inacceptable » sur ce territoire autonome du Royaume de Danemark. Certains responsables allèrent plus loin, comme Ramus Jarlov, le président du comité de la Défense au Parlement danois [Folketing]. Via le réseau social X, celui-ci avait dit regretter l’achat de chasseurs-bombardiers américains F-35A. « J’imagine aisément une situation où les États-Unis exigeraient du Danemark de leur laisser le Groenland en menaçant de désactiver nos armes, laissant la Russie nous attaquer si nous refusions. Par conséquent, acheter des armes américaines représente un risque pour notre sécurité que nous ne pouvons pas prendre. […] J’encourage nos alliés et amis à faire de même », avait-il dit. Depuis, signe de l’importance particulière qu’il accorde à ce territoire, le Pentagone a fait savoir que le Groenland n’allait plus relever de son commandement pour l’Europe [US EUCOM]… mais du « commandement Nord des États-Unis » [US NORTHCOM]. Et cela alors que le Folketing venait d’approuver, à une écrasante majorité, un accord visant à renforcer la coopération militaire entre Copenhague et Washington. Pour rappel, négocié en décembre 2023, cet « accord de coopération en matière de défense » [DCA] donne aux forces américaines un accès aux bases de Karup, Skrydstrup et Aalborg. « Les États-Unis et l’Otan sont les garants de la sécurité du Danemark. Cela est devenu encore plus évident avec les développements que nous avons observés dans le monde lors de ces dernières années », avait expliqué Mme Mette Frederiksen, la cheffe du gouvernement danois, à l’époque. Cet accord est entré en vigueur le 1er juillet, soit au moment où le Danemark a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne [UE]. En outre, du Groenland, il n’a été nullement question quand le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, s’est rendu à Washington pour y rencontrer son homologue américain Marco Rubio, le 7 juillet. Selon un compte rendu du département d’État, les deux responsables ont évoqué l’entrée en vigueur du DCA, la guerre en Ukraine, la situation au Moyen-Orient, l’Otan, les efforts du Danemark pour augmenter ses dépenses militaires et… le renforcement de la base industrielle de défense transatlantique. À ce propos, lors d’un événement organisé à Washington par le Center for Strategic and International Studies [CSIS], le ministre danois de la Défense, Troels Lund Poulsen, a indiqué que des discussions étaient en cours entre les États-Unis et plusieurs pays européens [qu’il n’a pas identifiés] pour acquérir dix systèmes de défense aérienne Patriot à l’intention de l’Ukraine. « Le plus important actuellement est que l’Europe puisse acheter du matériel militaire ici, aux États-Unis, afin que nous puissions faire don de ces systèmes militaires directement à l’Ukraine. […] Nous parlons actuellement de dix systèmes Patriot », a-t-il dit. « C’est important, car les discussions d’il y a deux mois indiquaient en fait qu’il n’y avait plus rien à acheter ici, aux États-Unis. Les discussions actuelles vont donc dans le bon sens », a-t-il ajouté. Pour rappel, le système Patriot est en lice avec le SAMP/T [Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre] pour l’appel d’offres émis par le ministère danois de la Défense afin de doter le royaume de capacités de défense aérienne à longue portée. « Il est absolument crucial que nous trouvions la solution qui réponde le mieux à nos besoins et qui soit à la hauteur de nos obligations envers l’Otan », avait expliqué Troels Lund Poulsen, en mars dernier. Par ailleurs, et comme l’on pouvait s’y attendre malgré l’affaire du Groenland, le ministre a aussi affirmé qu’un achat de F-35A supplémentaires « serait la voie à suivre ». Actuellement, la force aérienne royale danoise [Flyvevåbnet] dispose de onze exemplaires, sur les vingt-sept commandés en 2016, les livraisons ayant pris du retard en raison, notamment, des difficultés rencontrées lors de la mise à niveau logicielle dite TR-3 [Technology Refresh 3]. Plus tard, à l’antenne de la chaîne de télévision TV2, M. Poulsen a précisé que l’objectif est d’acquérir, rapidement, dix F-35 de plus. C’est la première fois que ce chiffre a été avancé officiellement. Selon TV2, il s’agit pour le Danemark de profiter du fait que des avions en production « n’ont pas été affectés à un pays client ». Et cela alors que l’US Air Force envisage de réduire ses commandes de F-35A. « J’estime, sur la base des discussions avec le bureau du programme conjoint F-35, qu’il existe une bonne opportunité d’accélérer les livraisons supplémentaires d’avions de combat F-35 si nous prenons une décision rapide », a en effet expliqué le ministre à TV2. Fin mars, il avait estimé que le Danemark n’était « pas assez grand pour se permettre d’avoir plusieurs types d’avions de combat » [alors que ça ne pose pas de problème à Israël, par exemple…]. Et il avait balayé les objections formulées par les détracteurs du chasseur-bombardier américain. « Les F-35 sont assemblés avec des composants provenant de plusieurs entreprises, y compris européennes. […] Ce qui fait que les Américains et les Européens sont mutuellement dépendants les uns des autres », avait-il fait valoir. Par ailleurs, le projet d’acquérir des avions de patrouille maritime P-8A Poseidon auprès de Boeing, afin de remplacer les Challenger 604 de la Flyvevåbnet, n’est plus d’actualité pour le moment. Pour autant, le Danemark mise toujours sur cet appareil pour surveiller ses approches maritimes… mais en « achetant des heures de vol » à la Norvège, voire à l’Allemagne, deux pays qui en sont dotés.
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July 11, 1:33 AM
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Le 9 juillet, quatre ressortissants chinois [un couple de 47 ans, un adolescent de 15 ans et un homme de 53 ans] ont été arrêtés après avoir été surpris en train de prendre des photographies de la base aérienne de Tanagra, qui, située au nord d’Athènes, abrite les vingt-quatre Rafale de la 114e escadre ainsi que le quartier général de la force aérienne tactique hellénique. Un site du groupe Hellenic Aerospace Industries est implanté juste à côté. C’est d’ailleurs le personnel de sécurité de ce dernier qui a d’abord été intrigué par le comportement de ces individus, à qui il leur a été demandé de quitter la zone. Ce qu’ils n’ont pas fait, puisqu’ils se sont dirigés vers un pont situé à proximité, tout en continuant à photographier les installations de la base de Tanagra. Informée, la police de la force aérienne hellénique [Aeronomia] est alors intervenue. Arrêtés, les quatre « photographes » ont été conduits au commissariat local. Là, ces ressortissants chinois ont prétendu être de « simples touristes ». Seulement, alors que le passé antique de la Grèce a laissé de nombreux monuments dignes d’intérêt, il a été établi qu’ils étaient en possession de nombreux clichés d’avions Rafale et des installations de la base. Ce qui a éveillé la curiosité de l’Ethniki Ypiresia Pliroforion [EYP], le service de renseignement grec. « Les quatre personnes arrêtées affirment être venues pour faire du tourisme et disent ignorer qu’elles se trouvaient dans une zone militaire. Les autorités, cependant, ne sont pas convaincues. Leur insistance à photographier des zones sensibles, même après avoir été invitées à s’éloigner, soulève de sérieuses questions quant à savoir si cette ‘promenade innocente’ cache autre chose », a résumé le site d’information Pentapostagma. Une enquête ayant été ouverte pour espionnage, ces quatre ressortissants chinois devaient être présentés à un procureur, en vue d’une possible inculpation, ce 10 juillet. Les autorités grecques cherchent en effet à déterminer s’il s’agit d’un incident isolé ou d’une opération « systématique » de collecte de renseignements. En tout cas, cette affaire a trouvé un écho en Inde, qui entretient d’excellentes relations diplomatiques [et militaires] avec la Grèce. Et cela d’autant plus qu’elle survient au moment où la Chine est accusée de mener une campagne de dénigrement contre le Rafale, après que le Pakistan a affirmé que l’un de ses chasseurs J-10 [de conception chinoise] avait abattu un avion de ce type en mai dernier, lors de l’opération Sindoor. « La Grèce a récemment participé à plusieurs exercices aériens et navals avec l’Inde, comme Tarang Shakti et INIOCHOS 25 », a ainsi souligné India Today.
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Today, 12:23 AM
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Vendredi 4 juillet 2025, le maire de Vimoutiers (Orne) a confirmé l’arrêt du projet de restauration du char allemand Tigre, vestige rare de la Seconde Guerre mondiale. Essentiellement pour une question financière: il fallait entre 900 000 euros et 1 200 000 euros pour le rénover. L’association Cativen, qui pilotait ce projet, est amère. Son présiden, Olivier Robert, estime que « le seul tort de l’association aura été de n’avoir pas réussi à convaincre la mairie de faire le boulot correctement. L’association n’a qu’un seul objectif, faire restaurer ce char, au regard de l’intérêt patrimonial et historique pour les générations futures. Car dans dix ans ce char sera effondré et il sera trop tard. La politique a pris le dessus, tout le monde prépare les municipales. » Ce Tigre est le seul blindé classé Monument historique en France. Sur la décision d’abandon, lire le sujet paru sur ouest-france.fr: « Dans l’Orne, le projet de restauration du char Tigre trébuche à la dernière marche« . En mars 2024, avait été lancé le nettoyage du char Tigre allemand conservé par la commune: lire « À Vimoutiers, le nettoyage du seul blindé classé Monument historique en France a commencé« .
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July 11, 1:44 AM
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The Netherlands Ministry of Defence has procured eight V-BAT unmanned aircraft systems to enhance maritime IS
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July 11, 1:43 AM
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Les plans pour mettre sur pied une force devant garantir la sécurité de l’Ukraine après la conclusion d’un cessez-le-feu avec la Russie sont « prêts », ont assuré jeudi le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron. « Nous avons un plan qui est prêt à être mis en oeuvre et à être lancé dans les heures suivant (la signature d’)un cessez-le-feu », a déclaré Emmanuel Macron. « Les plans sont prêts et nous les inscrivons dans une perspective de long terme », a confirmé Keir Starmer. . Le Premier ministre britannique a ajouté que la coalition possède « un nouveau quartier général à Paris, qui est déjà opérationnel, et qui finalise les structures de commandement et de contrôle », en coordination avec Kiev. Dans un communiqué, Downing Street a précisé que ce quartier général serait coprésidé par le Royaume-Uni et la France, et transféré à Londres au bout de douze mois. Emmanuel Macron a lui parlé de « 200 planificateurs déjà réunis à Paris » et il s’est félicité qu’une force franco-britannique conjointe de 50000 hommes pourrait être mobilisable pour un « engagement majeur » (comme un déploiement après un cessez-le-feu en Ukraine?). Mercredi, Londres et Paris avaient annoncé vouloir utiliser la force expéditionnaire conjointe franco-britannique existante comme « socle » d’une future force déployée sous l’égide de « la coalition des volontaires ». Macron monte au front Face à « l’aggravation des menaces » internationales, le président Emmanuel Macron va « tirer les conclusions en matière d’efforts de défense », dimanche lors d’un discours aux Armées. Lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la Fête nationale, Emmanuel Macron « prononcera un discours le 13 juillet qui sera très important et qui comportera des annonces majeures », a indiqué l’Élysée qui annonce un « discours structurant pour l’avenir de nos armées ». Sur la base des conclusions de la Revue nationale stratégique qu’il avait commandée en janvier, et qui doit être publiée sous peu, « le président estime et il dira qu’on est à un moment de bascules, parce que la liberté n’a sans doute jamais été aussi menacée aujourd’hui que depuis 1945 », selon l’Elysée. Parmi ces « bascules » figurent « l’accélération de la menace russe qui s’organise, se prépare et à laquelle il conviendra de pouvoir faire face », mais aussi la « désinhibition du recours à la force partout dans le monde », l’érosion de « partenariats anciens », la contestation de l’ordre international et les révolutions technologiques. Le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, évoquera d’ailleurs ces menaces lors d’une très rare conférence de presse vendredi. Dans son discours dimanche, le président « abordera » la question d’un « service militaire » sur la base du volontariat, selon l’Élysée, sans plus de précisions. Emmanuel Macron avait d’ailleurs demandé au ministre des Armées Sébastien Lecornu et à Thierry Burkhard de lui faire des « propositions pour que la jeunesse ait l’occasion de servir, et notamment de servir la défense nationale ».
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July 11, 1:42 AM
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L3Harris has delivered the first overhauled P-8A Poseidon aircraft to Naval Air Systems Command (NAVAIR) – a key milestone that supports the U.S. Navy’s readiness goals.
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July 11, 1:41 AM
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Le général Pierre Schill appelle l’armée de Terre à adopter l’esprit pionnier : drones FPV, unités repensées et doctrine en mutation rapide.
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July 11, 1:41 AM
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Face aux retards du SCAF, la DGA veut revoir la répartition industrielle pour garantir l’entrée en service du chasseur européen d’ici 2040.
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July 11, 1:40 AM
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The Czech Republic ordered 52 CAmion Equipé d’un Système d’ARtillerie (CAESAR) self-propelled howitzers (SPHs) in 2021 and added another 10 a year later. A cancellation of the programme would impact both the army’s capabilities and local industry which is involved in the manufacture.
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July 11, 1:38 AM
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The new ‘Entente Industrielle’ will work on a range of other projects to boost the UK economy and defence industry, including joint development on new high-tech frequency weapons and extended range air-to-air missiles.
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July 11, 1:37 AM
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The British and French say that they can launch a joint nuclear response to a range of “extreme threats,” as fears that U.S. interest in Europe is waning. The British and French say that they can launch a joint nuclear response to a range of “extreme threats,” as fears that U.S. interest in Europe is waning.
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July 11, 1:37 AM
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The nighttime movements of bizarre panel-clad vehicles have some thinking that new armor is being prepared for unveiling at an upcoming military parade. Help us solve the mystery of this curious column of vehicles that could conceal a military system or something else entirely.
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July 11, 1:37 AM
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En octobre 1995, lors du sommet de Chequers, le Royaume-Uni et la France affirmèrent que « les intérêts vitaux de l’un ne pouvaient être menacés sans que les intérêts vitaux de l’autre ne fussent aussi en danger ». Pour autant, la nature de la réponse susceptible d’être donnée par les deux pays ne fut pas précisée. Mais la notion d’intérêts vitaux suggérait que leurs forces nucléaires respectives pourraient être sollicitées. Puis, en novembre 2010, à la faveur des accords de défense de Lancaster House, Paris et Londres signèrent le traité « Teutatès » en vue d’établir une coopération en matière de recherche dans le domaine du nucléaire militaire, dans le cadre du programme Epure, que la France avait lancé quelques années plus tôt. Il s’agissait alors de permettre aux Britanniques d’avoir accès à l’installation de Valduc, utilisée par la Direction des applications militaires du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives [DAM/CEA] pour la fiabilisation des armes nucléaires grâce à des moyens de « radiographie éclair ». « L’installation est désormais exploitée conjointement par les deux nations : environ quarante des cent employés qui y travaillent sont britanniques. […] Si l’exploitation de l’installation est commune, chaque pays reste souverain sur les expériences qu’il réalise : l’engin, son design et les matériaux utilisés ne sont pas partagés », avait expliqué Vincenzo Salvetti, alors directeur de la DAM/CEA, en février 2023, lors d’une audition parlementaire. Après avoir marqué, en octobre 2022, leur volonté d’approfondir leur coopération militaire dans le droit fil des accords de Lancaster House, au bilan mitigé, la France et le Royaume-Uni ont désormais l’intention de « coordonner » leurs forces stratégiques respectives en cas de « menace extrême ». C’est en effet ce que vont annoncer le Premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président Macron, qui effectue actuellement une visite d’État à Londres. « Dans une étape importante pour le partenariat nucléaire entre le Royaume-Uni et la France, une déclaration stipulera pour la première fois que les moyens respectifs de dissuasion des deux pays sont indépendants mais qu’ils peuvent être coordonnés et qu’il n’existe aucune menace extrême pour l’Europe qui ne susciterait pas une réponse des deux nations », ont en effet indiqué les services de M. Starmer. Et d’ajouter : « Ainsi, tout adversaire menaçant les intérêts vitaux du Royaume-Uni ou de la France pourrait être confronté à la puissance des forces nucléaires des deux nations. La coopération entre les deux pays en matière de recherche nucléaire sera également renforcée, tout en veillant au respect de l’architecture internationale en matière de non-prolifération. » Ce dernier point doit encore être précisé. Depuis qu’elle a ratifié le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires [TICEN], la France a développé un programme de simulation qui, outre Epure pour les tests hydrodynamiques, repose sur deux autres piliers, à savoir les supercalculateurs et le Laser Mégajoule [LMJ], mis en service en 2014 au sein du Centre d’études scientifiques et techniques d’Aquitaine [CESTA]. On peut ajouter le réacteur d’essais [RES] de Cadarache, lequel sert au développement des chaufferies nucléaires pour la propulsion navale. Les Britanniques auront-ils un accès à ces moyens ? Quoi qu’il en soit, la déclaration sur la coordination des forces stratégiques françaises et britanniques va plus loin que celle de Chequers faite il y a trente ans. Actuellement, la dissuasion nucléaire du Royaume-Uni, qui, contrairement à la France, est membre du Groupe des plans nucléaires de l’Otan, s’appuie exclusivement sur une composante océanique, constituée de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de type Vanguard emportant des missiles balistiques Trident [de conception américaine] dotés de têtes nucléaires britanniques. Dans les années à venir, elle sera modernisée avec l’admission progressive au service actif de quatre SNLE appartenant à la classe Dreadnought. De son côté, en plus d’une composante aéroportée reposant sur les Forces aériennes stratégiques [FAS] de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] et la Force aéronavale nucléaire [FANu] de la Marine nationale, la France compte également quatre SNLE [classe « Le Triomphant »], armés de missiles balistiques M51. Ces derniers seront remplacés dans le cadre du programme SNLE3G. Si la Royal Air Force [RAF] entend renouer avec la mission nucléaire, grâce à l’achat de douze chasseurs-bombardiers F-35A capables de porter la bombe nucléaire tactique américaine B61, les possibilités de coordination avec les forces aériennes françaises paraissent limitées. Celles-ci pourraient se concrétiser par une participation de la RAF aux exercices Poker [simulation d’un raid nucléaire, ndlr] ou par l’engagement de moyens spécifiques [avions ravitailleurs, renseignement] en appui aux FAS. En revanche, on peut plus aisément envisager des patrouilles coordonnées entre les SNLE de la Marine nationale et ceux de la Royal Navy, lesquels passent de plus en plus de temps en mer [près de six mois !]. Cette coordination impliquera un partage d’informations classifiées entre les deux pays qui, quoi qu’il arrive, garderont le contrôle de leurs armes nucléaires respectives. Un « groupe de supervision nucléaire », va ainsi être créé, sous la supervision de l’Élysée [et plus probablement sous celle de l’état-major particulier du président de la République] et du Cabinet Office britannique.
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July 11, 1:34 AM
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La France a dévoilé en mars sa nouvelle stratégie de défense pour la région Arctique. Objectifs : la stabilité de la région et la préservation de notre capacité d’action. Tout en faisant face aux ambitions chinoises et russes sur les nouvelles routes maritimes. Comme le précisait alors le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, « la stratégie de défense pour l’Arctique répond à une triple exigence: – contribuer activement à la stabilité de l’Arctique avec ses alliés et partenaires, – préserver sa liberté d’action, – et se doter des capacités militaires adaptées à cet environnement exigeant. « Réaliste, graduée, dotée d’une ambition claire », cette stratégie « vise à permettre à la France d’agir vers, dans et depuis l’Arctique, au service de la paix, de la sécurité collective et de nos intérêts nationaux. Cette stratégie articule avec lucidité nos moyens, nos engagements et notre vision à l’horizon 2030, » ajoutait le ministre. Elle est structurée autour de trois piliers: – Positionnement : jouer un rôle actif dans les forums arctiques et maîtriser cet environnement, – Coopération : à travers l’Otan et le développement de partenariats bilatéraux, – Capacitaire : renforcer nos moyens d’intervention en conditions extrêmes. Et elle est déclinée en sept axes d’effort: • Améliorer la visibilité et la légitimité de la France dans cette région, par une participation active aux forums arctiques et la valorisation des actions menées par les armées françaises dans la zone ; • Développer une cohérence globale au niveau national, grâce à une coordination interministérielle renforcée, garantissant un effet démultiplicateur des actions françaises ; • Maîtriser le théâtre et l’environnement arctique par la connaissance fine du milieu et en poursuivant les déploiements ciblés dans la zone, pour renforcer l’expérience opérationnelle, l’interopérabilité et la capacité à agir ; • Développer des partenariats bilatéraux, avec les principaux acteurs de la région ainsi qu’avec les opérateurs privés français présents sur le terrain, afin de favoriser l’échange d’information, le soutien logistique et le partage d’expérience. • Renforcer l’interopérabilité à travers l’OTAN, en s’appuyant sur les mécanismes et outils de l’Alliance (exercices conjoints, synergies capacitaires et opérationnelles, etc.) et en soutenant les ambitions de l’OTAN dans l’Arctique et le Grand Nord ; • Développer des équipements adaptés aux conditions extrêmes, dès la conception ou par l’adaptation des systèmes existants (renforcement, protection, capteurs spécifiques), tout en veillant à l’équilibre coût-efficacité ; • Investir le domaine spatial arctique, à la fois dans le segment spatial (satellites adaptés aux hautes latitudes) et terrestre (stations relais), tout en assurant une veille stratégique sur les installations étrangères sensibles et en consolidant la coopération avec les pays européens actifs dans ce domaine. Pas d’exception française Paris n’est pas seul pays européens à se préoccuper de sa place dans l’Arctique. L’Allemagne va envoyer sa marine patrouiller dans l’Arctique pour montrer son implication face au renforcement militaire russe dans cette zone, a indiqué son ministre de la Défense, Boris Pistorius, lors d’un déplacement au Danemark, le 30 juin. « Dès cette année, l’Allemagne va afficher sa présence dans l’Atlantique Nord et l’Arctique », a-t-il annoncé, précisant que l’un de ses « navires de soutien, le Berlin, partira d’Islande pour se rendre au Groenland, puis au Canada » d’ici la fin de l’année. « Le long de cette route, nous mènerons des exercices avec nos alliés dans la région et nous avons prévu la première escale d’un navire de la marine allemande à Nuuk, au Groenland », a ajouté Pistorius. « Nous participerons ensuite, pour la première fois, à l’exercice canadien dans l’Arctique, Nanook. En outre, nous déploierons nos avions de patrouille maritime, nos sous-marins et nos frégates afin de démontrer notre engagement dans cette région ».
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