 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Romain
Today, 1:12 AM
|
La scale-up NanoXplore se considère encore comme l’Astérix des puces électroniques qui, immunisées contre les radiations, font fonctionner les satellites, radars ou missiles… Seul acteur européen à les développer, il tente un exercice d’équilibriste pour s’affranchir des dépendances à l’Asie et aux Etats-Unis, en faisant entrer à son capital l’armurier MBDA et un fonds de Bpifrance.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:10 AM
|
Australia is scheduled to produce the first batch of Lockheed Martin Guided Multiple Launch Rocket System (GMLRS) missiles by March 2026, an Australian Departmen
|
Scooped by
Romain
Today, 1:08 AM
|
Norway is to provide funding to equip Ukraine's fleet of Lockheed Martin F-16 Fighting Falcon combat aircraft with laser-guided weapons that can be used fo
|
Scooped by
Romain
Today, 1:04 AM
|
Des démonstrations avec le Rôdeur, le Véloce et le Strix. Leur production et leurs évolutions. Les programmes LARINAE, SDTL et la suite. Les projets ne manquent pas pour EOS Technologie en cette fin d’année, un effort guidé par d’importantes échéances fixées pour 2026. Un focus réalisé en coopération avec le blog Mars Attaque / Florent de Saint Victor Affiner la copie des produits disponibles Et de huit. EOS Technologie a mené la huitième démonstration étatique de ses drones à aile fixe, deux semaines avant le récent Forum Innovation Défense (FID) et moins trois ans après été retenu en duo avec KNDS France pour le projet LARINAE. Une nouvelle étape qui permet désormais d’« avoir un petit peu de recul », indique son dirigeant, Jean-Marc Zuliani, à l’occasion du FID. Un autre jalon avait été franchi en juin, lorsqu’EOS avait réalisé une démonstration avec un drone frappant un char avec une charge inerte en pilotage immersif (FPV). La dernière en date, conduite en novembre, voyait le Rôdeur 330 toucher une nouvelle fois sa cible sans tête militaire active mais cette fois de manière totalement automatique. « Ce qu’on soulignait aussi, c’était sa capacité de vol en essaims », ajoute le patron d’EOS tout en mentionnant la capacité à faire voler jusqu’à 30 machines en parallèle. Doté d’une portée de 500 km, le Rôdeur 330 est également capable, comme son nom le suggère, de rôder durant 5 h dans une zone plus proche pour générer du renseignement et éventuellement frapper si une cible d’opportunité apparaît. Il est par ailleurs capable de naviguer sans GPS, l’un des attendus de la récente démonstration. EOS l’a également équipé d’un parachute, une option permettant une récupération sans casse pour faciliter l’entraînement sur le territoire national. La prise en main en réel de ces drones est en effet l’un des enjeux d’aujourd’hui pour des militaires commençant à en être dotés à des fins d’évaluation, en plus du recours aux simulateurs déjà disponibles. Le brouillage des communications et de la navigation étant devenus la norme, l’autre point d’effort portait sur la résilience des communications. LARINAE exigeait de pouvoir frapper jusqu’à 50 km tout en conservant la liaison de données. EOS Technologie a d’emblée utilisé des modules permettant d’aller à 80 km pour apporter une capacité complémentaire. Soit la portée d’un LRU, mais avec une marge de progression déjà acquise. « Pour les avoir testés, nous pouvons les pousser à 100 km. Par contre, cela reste du ‘line of sight’ », note Jean-Marc Zuliani. Les reliefs et autres masques du terrain demeurent donc des obstacles potentiels. Il sera, selon EOS, toujours possible de changer certains modules pour étendre le champ à 150-200 km de portée. Mais le vérifier par des tests demandera une certaine imagination, la France manquant d’infrastructures permettant d’opérer avec une telle élongation. Un palliatif existe néanmoins. Il est possible de le faire en misant sur la fonction de « hand over », autrement en basculant d’une station sol à une autre en milieu de vol. Quoi qu’il en soit, « on part du principe qu’on perdra sans doute la liaison » et qu’il faudra se rapprocher alors du missile sans retour possible. Face au brouillage possible du GPS, des solutions fournies par TRAAK avaient été utilisés il y a quelques mois, avant de basculer sur d’autres, parfois françaises, parfois étrangères et notamment en provenance d’un partenaire espagnol. L’objectif reste de permettre une navigation sans GPS tout en garantissant une précision métrique à l’impact. LARINAE conserve pour finalité d’aller jusqu’à attester de la capacité de pénétration d’un système complet, l’attendu d’origine du projet portant sur la neutralisation d’un blindé. Cette capacité a été démontrée en chambre de détonation par KNDS Ammo France. La suite demandera de réitérer l’opération sur un démonstrateur volant. L’objectif est d’y parvenir avant la fin du premier trimestre 2026, « probablement dans un pays étranger puis en France » pour des raisons de disponibilité de champs de tir, précise l’industriel. Crédits image : EOS Consolider la chaîne de fournisseurs pour produire vraiment en masse Une fois achevé, LARINAE aura répondu à trois enjeux : concevoir un produit imaginé pour la production de masse, concevoir une plateforme modulaire car « on sait que cela va évoluer mais on ne sait pas encore dans quelle direction », et s’assurer de la produire vite. Il s’agit d’anticiper la suite, l’après-LARINAE s’inscrivant autant dans une démarche d’innovation que de production. EOS Technologie a tranché : ce n’est pas son métier. L’objectif est plutôt de rester le « Skunk Works » de la dynamique, un acteur agile chargé de conduire l’innovation rapide et incrémentale que le domaine exige. Laisser à un industriel dont c’est le métier le soin de faire de la grande série est bien plus pertinent, tout en travaillant ce pont « pas facile » entre la réactivité de l’innovation et l’inertie de la production à grande échelle. L’heure est donc à la recherche de partenaires. Côté motorisation, le partenariat avec Alm Meca a été interrompu du fait de divergences. « La plus-value de la partie motorisation n’est pas tant l’usinage des pièces que le boitier électronique (ECU) qui était sourcé en Espagne. Il a été possible de repartir de cet ECU, ou de faire alliance avec un vrai motoriste, ce qui est le cas avec un vrai motoriste français présent sur le marché depuis trois décennies et qui ne fait pas qu’assembler, mais conçoit et teste toutes ses pièces », développe le patron d’EOS. Le vecteur ne changera pas malgré la bascule à venir, alors que le motoriste, habitué à travailler sur des objets plus massifs, a déjà prototypé une variante miniaturisée et « cela marche ». Société au nom non précisé, il s’agit d’une filiale d’un grand groupe industriel qui peut « en produire des centaines de milliers par an ». Il n’y aurait dès lors pas de goulet d’étranglement de ce côté. Une partie software et hardware est aussi fournie par KNDS Robotics, avec un autopilote espagnol, et des servo-moteurs allemands, pour un produit européen, et voulu ITAR-free. Loin d’être remisée au second plan, la délocalisation d’une partie de la production fait partie de l’argumentaire. Si, comme le demande la DGA, la munition peut être livrée clef en main pour un usage immédiat, EOS n’exclut pas d’embarquer le munitionnaire national d’un client export tout en rappelant l’impact d’un nouveau processus d’intégration et de qualification sur le calendrier. Quant à l’assemblage des différentes pièces, « oui, nous avons signé avec un grand nom de l’industrie automobile », annonce le CEO d’EOS. Et, non, ce n’est pas Renault mais « un groupe néanmoins suffisamment important », un groupe partiellement français. « Nous n’avons pas juste signé un MoU, nous conduisons pour l’instant une étude d’industrialisation », développe Jean-Marc Zuliani, avec aujourd’hui une maitrise des matériaux composites, qui seront peut-être remplacés demain s’il faut atteindre les volumes visés. L’objectif affiché ? Être en mesure de produire 10.000 unités en 2028, 100.000 en 2029 puis un million en 2030. Si et seulement les bons de commande suivent bien entendu, et en s’appuyant éventuellement sur des sites industriels installés en dehors de l’Hexagone. Pour chacun, l’enjeu restera d’être capable d’adapter les lignes pour y intégrer un nouveau composant tous les trois mois, soit « un challenge dans le challenge », car l’agilité n’est pas forcément présente dans le milieu automobile avec des modèles, bien que parfois un peu personnalisés qui évoluent sur des rythmes de 3 ou 4 ans. Si la DGA avait eu une démarche bienveillante sur l’approche, la démarche aurait été faite par EOS et l’industriel concerné directement, et sans appui financier étatique. Crédits image : armée de Terre Des expérimentations en cours au sein des armées LARINAE se termine à peine que, déjà, quelques exemplaires atterrissent dans les armées françaises. Les livraisons des lots commandés pour mener des expérimentations se sont achevées. Des Véloce 330 étaient livrés au mois de juin à l’armée de Terre, suivis de Rodeur 330 au mois de septembre. Différentes campagnes sont désormais menées tant dans l’armée de Terre que dans l’armée de l’Air et de l’Espace et dans la Marine nationale. Pour la première, l’exercice TOLL 2025 conduit il y a peu par la 19ème brigade d’artillerie sur l’île du Levant a été l’occasion de mettre en œuvre différents vecteurs dans le cadre d’un mandat exploratoire sur la frappe longue portée, une démarche encadré par une évaluation tactique (EVTA). La profondeur des zones disponibles sur place, rarissimes en France, en faisait un cadre parfait pour expérimenter ces vecteurs à longue portée et longue endurance. Le Véloce 330 est initialement mis en œuvre par le 1er régiment d’artillerie, dans une logique de frappe ciblée dans la profondeur. Une fois lancée, la MTO ira donc jusqu’à l’impact. Le Rodeur 330 l’est par le 61ème régiment d’artillerie, cette fois avec une approche relevant plutôt du concept « Find/Fix » consistant à trouver une cible pour la neutraliser. Une logique de munition rôdeuse endurante plus classique pour un tel régiment habitué à se concentrer sur les cibles à haute valeur ajoutée de l’adversaire, en arrière de la ligne de front. Au-delà de l’écriture des concepts d’emploi, l’approche s’étend au développement incrémental des produits. Miser sur un rapprochement entre expérimentateurs et industriel permet en effet d’agréger et de tirer profit des retours d’expérience en boucle courte. Comme l’indique le droniste, « nous étions à côté lors de l’exercice pour nous faire challenger ». Quitte à accompagner certaines manœuvres parmi les plus complexes, comme les manipulations de nuit et sous jumelles de vision nocturne, comme cela a été tenté au cours de TOLL 25. Entre autres RETEX à chaud, les artilleurs auront relevé les efforts à faire pour gagner de précieuses minutes dans le déploiement de la MTO. La manoeuvre exige actuellement une quinzaine de minutes, un délai que l’industriel travaille à réduire en pariant sur quelques idées innovantes. Voilà plusieurs qu’EOS Technologie pousse, par exemple, un concept de « mini-CAESAR lanceur de MTO ». Ce véhicule dédié intégrera tous les systèmes qui prennent du temps à être montés, à commencer par la catapulte, le compresseur à air comprimé et la station sol. Il sera alors possible de décamper « quelques minutes » après le lancement. L’idée a aujourd’hui aujourd’hui dépassé le stade du simple visuel 3D, une mise en bouche en attendant d’éventuellement découvrir une solution « physique » en juin 2026 à l’occasion du prochain salon Eurosatory. EOS Technologie est ainsi l’un des rares dronistes à avoir livré les trois composantes, chacune réfléchissant à différents cas d’usages. Du côté des aviateurs, des réflexions sont par exemple en cours pour des complémentarités chasseurs/MTO ou avions de transport/MTO avec différents produits. De plus, les produits d’EOS Technologie offrent des vecteurs représentatifs de menaces potentiellement rencontrées sur des futures théâtres d’opérations et peuvent ainsi s’intégrer dans des entraînements et des expérimentations de capacités anti-drones. C’est dans ce cadre que l’armée de l’Air et de l’Espace vient de conduire un exercice de détection et neutralisation de drones en employant des Rôdeur 330 et Véloce 330 mis à disposition par EOS. De quoi permettre au Rafale de s’entraîner à l’interception de drones Shahed 136 et 238 en s’appuyant sur des vecteurs de nouvelle génération autorisant un vol furtif moteur coupé ainsi que des manoeuvres d’évitement pré-programmées. Il pourra en être de même dans les prochains mois pour des réflexions d’actions combinées dans la profondeur entre hélicoptères et MTO. Crédits image : EOS LARINAE – et son petit frère, COLIBRI – vont servir d’inspiration à une autre initiative lancée dans les mois à venir dans le cadre du Pacte Drones Aériens de Défense. Celle-ci se concentrera sur les drones intercepteurs. Plusieurs solutions seront expérimentées en visant à nouveau un impact sur cible représentative, passage de quelques commandes à la clef. Le projet ne devrait pas manquer d’attirer l’attention d’EOS, dont les solutions intégreront une capacité d’interception de drones de type Shahed à compter de début 2026. Un ajout découlant de modules de guidage terminal développés en interne et qui permettra de rivaliser encore un peu plus avec certains grands noms du secteur. En parallèle, le drone Strix continue sa carrière opérationnelle, notamment auprès de plusieurs pays en Afrique, accumulant des heures de vol dans le cadre de missions de surveillance de frontières. Lancé à la main et menant des missions de 4 à 5h en optimisant son vol avec des phases planantes, ce drone est reconnu pour sa fiabilité. En France, quelques exemplaires sont déjà dans les mains de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air et de l’Espace. De plus, de nouvelles évaluations pourraient être prochainement menées par l’armée de Terre au travers d’un programme SDTL (système de drones tactiques légers) revu mais poursuivi. Des MTO bientôt éprouvées en Ukraine Difficile, en matière de drones, d’imaginer meilleur laboratoire que l’Ukraine. Son armée et son industrie ont démontré des savoir-faire évidents dans la capacité à tester en conditions réelles, à combiner les meilleurs éléments de plusieurs systèmes pour réaliser un produit neuf mais plus performant, et à tenir compte de l’évolution constante du domaine en changeant souvent les composants pour privilégier un cycle d’améliorations continu. Des Véloce 330 et des Rodeur 330 seront « expérimentés en Ukraine très prochainement », confirmait à nouveau EOS au sortir du récent du Forum franco-ukrainien sur les drones et MTO qui s’est tenu à l’Élysée. Un lot sera fourni aux forces ukrainiennes pour répondre à « un souhait bilatéral de combiner les compétences », souligne l’entreprise. Si la perspective d’une coopération industrielle fait son chemin, un risque survient néanmoins dès lors qu’une usine construite en territoire ukrainien dépasse une certaine taille. Plusieurs centres de production de drones ou de sous-systèmes pour des drones ont récemment été touchés, les destructions occasionnées obligeant à une recomposition de certaines chaînes d’approvisionnement de dronistes locaux ou de dronistes étrangers actifs sur place. D’où le recours possible à des industriels français devenant des distributeurs ou des fabricants de produits ukrainiens éprouvés. C’est la voie que certains acteurs français comme Alta Ares ou Harmattan AI ont choisi de suivre. « Qui va faire quoi ? ». La question est posée. EOS Technologie dispose d’éléments auxquels sont sensibles les Ukrainiens, car étant capable de se différencier par rapport au reste du marché. De fait, les MTO à ailes fixes ne sont pas « un sport de masse » en comparaison avec le foisonnement des voilures tournantes. Et seule une poignée de constructeurs dans le monde maitrisent réellement la variante à moteur unique. Les trois autres grands noms sont Anduril avec le Roadrunner, Skyeton en Ukraine et EDGE avec le Shadow 25. Ainsi, « sur la voilure fixe, tout reste à jouer », estime Jean-Marc Zuliani. Mais comment se positionner idéalement alors que le sprint est bel et bien lancé ? Anduril a levé 3,8 Md$ en trois ans. Idem avec Stark, doté de moyens conséquents pour accélérer. Ou encore avec Helsing, présent sur plusieurs segments. « Vont-ils nous rattraper ? Oui. Vont-ils nous dépasser ? Si je n’obtiens pas de moyens réellement suffisants entretemps, ils vont bien finir par nous dépasser », prévient le dirigeant. Celui-ci apporte néanmoins une nuance qui n’a pas de prix, celle de la valeur opérationnelle réelle d’une technologie. « Faire une démonstration est une chose, en faire une dizaine nous sort déjà du lot, mais les faire avec les forces à partir d’un produit livré est encore autre chose », rappelle-t-il. Crédits image : armée de Terre
|
Scooped by
Romain
Today, 1:00 AM
|
L’Espagne a signé quatre contrats pour acquérir auprès d'Airbus Helicopters 100 hélicoptères (13 H135, 50 H145, 6 H175 et 31 NH90) livrés à partir de 2027. La commande est évaluée à 4 milliards d'euros.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:58 AM
|
Emmanuel Macron a choisi de passer Noël aux Émirats arabes unis. Une visite à forte portée stratégique, où le président entend à la fois afficher le soutien de la France à ses forces armées et renforcer la coopération d’Abou Dhabi dans la lutte contre le narcotrafic.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:57 AM
|
Jordan confirmed that its air force took part in strikes launched by the United States on Islamic State group targets in Syria.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:56 AM
|
Saab has submitted proposals to the Canadian government to build Gripen fighter jets and GlobalEye surveillance aircraft in Canada, with the potential to create 12,600 jobs.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:55 AM
|
Le président de la République, en déplacement aux Emirats arabes unis, a officiellement donné son aval pour la construction du PANG, destiné à remplacer le Charles de Gaulle en 2038. Le porte-avions de nouvelle génération (PANG) verra bien le jour. C’est Emmanuel Macron qui a confirmé le lancement officiel de la phase de construction du futur fer de lance de la Marine nationale, ce dimanche. Fait atypique, le président de la République a annoncé cette nouvelle alors qu’il se trouvait à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, pour la célébration de Noël avec les troupes françaises basées là-bas. « Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire, et après un examen complet et minutieux, j'ai décidé de doter la France d'un nouveau porte-avions », a déclaré Emmanuel Macron. Il vient ainsi mettre fin à une longue période d’incertitude, les études préliminaires ayant été lancées dès la fin de la dernière décennie. Depuis, de grands choix comme celui de la propulsion nucléaire avaient été annoncés, mais cela sans lancement officiel du programme. Les grandes masses ont également été définies avec un bâtiment de 80 000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42 000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles de Gaulle. Avec un équipage de 2.000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat. Cette annonce doit permettre de mettre en place toute l’organisation industrielle du programme, avec une construction prévue à Saint-Nazaire, aux Chantiers de l'Atlantique. « Je serai le garant de cet engagement » envers les 800 fournisseurs chargés du projet, a ainsi souligné Emmanuel Macron, en précisant qu'il se rendrait sur le chantier de construction en février. Ce qui peut compter en ces temps d’incertitudes budgétaires, même si programme s’étendra bien au-delà de la fin de son mandat. « Ce nouveau porte-avions sera l'illustration de la puissance de notre nation, puissance de l'industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps », a encore ajouté le chef de l’Etat. De récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, jugeant qu'on « ne peut pas se contenter de reproduire un outil qui a été conçu à la moitié du siècle dernier », semblent mettre en question le concept du porte-avions. Le général a notamment souligné le « besoin de permanence à la mer » du bâtiment et sa capacité d'emport de « drones de tous types », alors que le Charles De Gaulle est le seul bâtiment de ce type en service dans la Marine nationale et qu’il est disponible 65% du temps, selon cette dernière. Un décalage de la construction et donc de l'entrée en service de son successeur au-delà de 2038 laisserait même la Marine sans porte-avions. Une étude menée à l'occasion du prochain arrêt technique majeur du Charles De Gaulle permettra de dire en 2029 si le bâtiment peut être prolongé de quelques années au-delà de 2038, en fonction de l'état de ses chaufferies nucléaires et de sa structure.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:52 AM
|
The Navy is leveraging the Legend class National Security Cutter to plug the gap left by axing the Constellation class frigate.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:51 AM
|
The F-35As bring enhanced capabilities to Operation Southern Spear, and are the first USAF fighters deployed for it.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:50 AM
|
Airbus Helicopters décroche une commande majeure en Espagne : 100 appareils et un volet industriel à Albacete.
|
Scooped by
Romain
December 21, 1:20 PM
|
Pour l’armée de Terre, l’objectif est d’être en mesure de déployer une division dite « bonne de guerre », capable de « projeter » deux brigades. Soit l’équivalent de 20 000 combattants et de 5 000 à 9 000 véhicules. En termes de soutien, cela suppose d’avoir en dépôt au moins 1 000 conteneurs et 5 000 m³ de carburant. Ce stock devra être mobile pour suivre la manœuvre et réduire le risque de frappes ennemies. En outre, assurer le soutien des unités de l’avant devrait se traduire par de nombreux « mouvements » logistiques. D’où l’importance du programme de flotte tactique et logistique terrestre, lequel a fait l’objet d’un appel d’offres émis par la Direction générale de l’armement [DGA] en vue d’acquérir au moins 7 000 « porteurs logistiques de charge utile de 6 tonnes [PL6T] » afin de remplacer les camions GBC180 qui, bien que réputés « increvables », ont fait leur temps. En novembre, La Tribune a révélé que le Zetros 6×6, proposé par le tandem formé par Arquus et Daimler, avait la préférence de la DGA. Ce qui a visiblement engendré quelques remous. À ce jour, le ministère des Armées n’a toujours pas désigné officiellement le vainqueur de cet appel d’offres, sans doute parce que les voies de recours juridiques n’ont pas encore été épuisées. Pendant que ce dossier va vers son dénouement, la DGA vient de lancer un autre chantier intéressant également les régiments du Train de l’armée de Terre. En effet, le 18 novembre, elle a publié un appel d’offres portant sur l’acquisition et le soutien de 240 « Ensembles porte-blindés de nouvelle génération » [EPBNG] pour le transport « tactique et opératif » de véhicules blindés, dont le char Leclerc XLR [rénové]. Le renouvellement des porte-engins blindés [PEB] a déjà été amorcé en 2022, avec la livraison des 15 premiers porte-engins blindés surbaissés [PEBS] aux 503e, 511e et 516e régiments du Train. À l’époque, l’armée de Terre avait précisé que 25 autres allaient suivre. Basé sur un Renault Trucks C T6x4 de 520 cv et une remorque surbaissée, le PEBS est indispensable pour transporter les nouveaux blindés de la gamme SCORPION [Griffon, Serval et Jaguar], dont les dimensions sont plus imposantes que celles des véhicules qu’ils sont en train de remplacer. En clair, il permet d’emprunter n’importe quel itinéraire sans se préoccuper de la hauteur minimale des ponts [4,30 mètres], ce qui n’était pas le cas avec le PEB « classique ». S’agissant de l’EPBNG, la DGA précise que ce système peut être composé d’un camion tracteur, avec ou sans cabine blindée, d’une semi-remorque routière surbaissée, et d’une semi-remorque tout-chemin. « Ses fonctions principales seront : la projection stratégique à longue distance de véhicules blindés dans le cadre d’un déploiement de forces, la mobilité tactique de véhicules blindés au sein d’un théâtre afin de réaliser rapidement des bascules d’effort et d’évacuer les blindés endommagés », complète-t-elle. En outre, précise encore la DGA, la « quantité estimée pour le projet d’accord-cadre est de 240 tracteurs et de 240 semi-remorques maximum, sans engagement de la part de l’État ». La date limite pour remettre les offres a été fixée au 16 mars 2026. Photo : PEBS de l’armée de Terre
|
|
Scooped by
Romain
Today, 1:10 AM
|
En déplacement aux Émirats arabes unis, Emmanuel Macron a officialisé le lancement de la construction du futur porte-avions français, appelé à remplacer le Charles-de-Gaulle à l’horizon 2 038. Une décision stratégique majeure, prise dans un contexte budgétaire contraint et de recomposition des menaces
|
Scooped by
Romain
Today, 1:08 AM
|
Synthetic aperture radar (SAR) imagery captured at 1342L on 7 November 2025 continued to show four Xi'an H-6 bombers at the Hotan civil-military airpor
|
Scooped by
Romain
Today, 1:08 AM
|
Indonesian shipbuilder PT PAL has launched the first Red White frigate on order for the country's navy.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:00 AM
|
Denver, Dec. 19, 2025 /PRNewswire/ — The Space Development Agency (SDA) has awarded Lockheed Martin (NYSE: LMT) a contract for 18
|
Scooped by
Romain
Today, 1:00 AM
|
Les deux chefs d’État souhaitent clarifier ce qu'ils attendent l'un de l'autre sur le développement du Rafale F5, la prochaine version de l'avion de combat tricolore. Cette rencontre entre Emmanuel Macron et Mohamed Bin Zayed pourrait être aussi décisive sur un grand contrat portant sur la modernisation des chars Leclerc émiriens fabriqués par KNDS.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:58 AM
|
Russian President Vladimir Putin said Wednesday that the Oreshnik will enter combat duty this month but didn’t give any other details.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:57 AM
|
The Estonian Centre for Defence Investments (ECDI) has signed a contract with Hanwha Aerospace for the procurement of six Chunmoo multiple rocket launchers, with deliveries starting in the second half of 2027.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:55 AM
|
The Telegraph reports that Roberto Cingolani, CEO of Leonardo, has warned the UK Defence Secretary that further delays to contracts could threaten the company's continued operations in the UK.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:53 AM
|
The Ukrainian drone attack on the tanker, part of the Russian shadow fleet, is the first one of its kind outside of the Black Sea. The Ukrainian drone attack on the Oman-flagged tanker, part of the Russian shadow fleet, is the first one of its kind outside of the Black Sea.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:51 AM
|
The USMC just issued a call for 10,000 FPV drones to be delivered in one year, a small step toward fielding this capability across the force.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:51 AM
|
With a rising defence budget and equipment list, Poland’s air market is set to grow as the country continues to modernise its transport and helicopter fleets while seeking out uncrewed aerial vehicles and loitering munitions.
|
Scooped by
Romain
December 21, 1:21 PM
|
En novembre, le ministre britannique chargé des marchés publics de la Défense, Luke Pollard, a prononcé la capacité opérationnelle initiale [IOC] de l’Ajax, le nouveau véhicule de combat d’infanterie [VCI] de la British Army. Soit avec huit ans de retard par rapport à l’objectif qui avait été fixé au moment de la notification du contrat à GDLS UK, en 2014. Développé à partir de l’ASCOD, une plateforme éprouvée, l’Ajax est censé disposer des capacités nécessaires pour le combat collaboratif et d’une tourelle dotée d’un canon CT40 de 40 mm utilisant des munitions télescopées. Résultat : ce blindé est devenu beaucoup trop lourd [40 tonnes] pour son châssis, conçu pour un engin de 20 à 30 tonnes. D’où les sérieux soucis techniques auxquels il a été confronté. Lors des essais, il apparut en effet que l’Ajax était sujet à des vibrations excessives et tellement bruyantes qu’elles ont été la cause de troubles auditifs, pour certains graves, parmi les militaires chargés de le tester et de l’évaluer. En outre, sa mobilité n’était guère plus satisfaisante. Quoi qu’il en soit, en liaison avec l’industriel, ces difficultés étaient censées avoir été surmontées. En tout cas, au moment de prononcer l’IOC de l’Ajax, M. Pollard en avait reçu l’assurance de la part du général Sir Roly Walker, le commandant de la British Army, et par Andy Start, le directeur du DE&S [Defence Equipment & Support]. « Il s’agit d’une étape cruciale qui témoigne de notre capacité à fournir un véhicule sûr, performant et de classe mondiale », s’était-il même félicité. Seulement, lors de l’exercice Titan Storm, organisé quelques jours plus tard à Salisbury, trente-et-un soldats furent pris de nausées et se plaignirent de troubles de l’audition après avoir utilisé des Ajax. Dans la foulée, le ministère britannique de la Défense [MoD] décida de « suspendre toute utilisation » de ce blindé « pour l’entraînement et les exercices pendant deux semaines », afin de pouvoir mener une enquête de sécurité. « Des essais à petite échelle du véhicule se poursuivront afin de s’assurer que tout problème puisse être identifié et résolu », avait-il précisé. Le délai imparti est désormais dépassé. Et il n’est toujours pas question de reprendre les activités avec des Ajax, l’enquête étant toujours en cours. En outre, selon une déclaration faite par M. Pollard le 18 décembre, les 23 blindés impliqués ont « tous fait l’objet d’une inspection en 45 points » et « 13 ont fait l’objet d’inspections complémentaires axées spécifiquement sur les causes potentielles de bruit et de vibrations ». Les résultats ne seront pas connus avant la fin de cette année. Poursuivis après l’incident survenu à Salisbury afin de recueillir des données de sécurité de référence, les essais dits de « fiabilité » ont finalement été aussi suspendus… ce qui compliquera un peu plus la quête de solutions aux problèmes de l’Ajax. C’est en effet ce qu’a annoncé M. Pollard, après qu’un militaire impliqué dans les tests a souffert des vibrations produites par le blindé. « Ce nouveau signalement d’une blessure est très préoccupant pour moi », a-t-il dit. « Par mesure de précaution, et afin d’assurer la sécurité de notre personnel, j’ai ordonné la suspension de tous les essais de l’Ajax », a-t-il indiqué dans une déclaration écrite au Parlement. « Cette suspension des essais permettra d’examiner les symptômes de la personne concernée et d’inspecter minutieusement le véhicule. J’évaluerai en début d’année prochaine si les essais peuvent reprendre », a par ailleurs expliqué le responsable britannique. De son côté, lors d’une audition parlementaire, Rupert Pearce, le directeur national de l’armement [NAD], a estimé que, à ce stade, GDLS UK n’a « pas manqué à ses obligations contractuelles ». Et d’ajouter : « L’enquête nous apportera des informations et des détails supplémentaires, susceptibles de nous conférer des droits en vertu du contrat. Nous examinerons cette question le moment venu ». Reste à voir la suite qui pourrait être donnée à cette affaire. Pour Luke Pollard, les enquêtes en cours sur les Ajax auront probablement des conséquences sur les décisions qui seront prises dans le cadre d’un prochain plan d’investissement de la défense. Pour rappel, le MoD en a commandé 589 exemplaires pour 5,5 milliards de livres sterling.
|