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LARINAE - EOS Technologie propulse sa munition rodeuse à 400 km//h !

LARINAE - EOS Technologie propulse sa munition rodeuse à 400 km//h ! | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans un communiqué tardif ce vendredi 26 avril, la PME EOS Technologie, basée à Mérignac et lauréate du marché LARINAE pour l'Agence pou
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Aspides : Des "problèmes techniques" retardent l'envoi du navire logistique néerlandais Karel Doorman en mer Rouge

Aspides : Des "problèmes techniques" retardent l'envoi du navire logistique néerlandais Karel Doorman en mer Rouge | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les opérations menées en mer Rouge pour protéger le trafic maritime contre les attaques lancées depuis le Yémen par les rebelles houthis [liés à l’Iran], à savoir « Gardien de la prospérité » [sous commandement américain] et EUNAVFOR Aspides [menée par l’Union européenne] ont permis de mettre en lumière quelques insuffisances des forces navales qui y contribuent, plusieurs navires ayant connu des soucis…

Ainsi, les débuts de la frégate allemande Hessen dans l’opération Aspides ont été marqués par un incident au cours duquel elle a tenté d’abattre – sans succès – un drone qu’elle n’était pas parvenue à identifier avec deux missiles surface-air SM-2. Il s’est avéré par la suite qu’il s’agissait d’un MQ-9 Reaper américain, qui, apparemment, n’avait pas activé son système IFF [identification ami ou ennemi].

En outre, il a également été rapporté que cette frégate avait eu des ennuis pour tirer des missiles RIM-162 ESSM. Cependant, cela ne l’a pas empêché par la suite d’intercepter un missile antinavire et de détruire deux munitions téléopérées [MTO] ainsi qu’un drone de surface.

Engagée dans l’opération « Gardien de la prospérité », la frégate danoise Iver Huitfeldt a été contrainte de revenir plus tôt que prévu à sa base, après avoir été mise en danger par le dysfonctionnement entre son radar APAR et son système de gestion de combat C-FLEX, lequel l’a empêché de tirer des missiles RIM-162 ESSM lors d’une attaque houthie. En outre, plusieurs tirs effectués par ses deux tourelles de 76 mm ont manqué d’efficacité à cause de la qualité dégradée de ses obus, en dotation depuis trente ans… Le chef d’état-major danois, le général Flemming Lentfer, a été évincé suite à cette affaire.

Alors que son aptitude opérationnelle avait été validée récemment, la frégate belge a aussi été confrontée à une déficience technique, laquelle a retardé de quelques jours son déploiement au sein d’Aspides. A priori, lors d’un entraînement censé simuler l’attaque d’un drone aérien, un missile surface-air RIM-7 Sea Sparrow serait resté coincé dans sa cellule de lancement. « Les manquements identifiés font actuellement l’objet d’analyse et des mesures correctives seront prises en vue de l’engagement de la frégate vers sa zone d’opération », a seulement indiqué la Défense belge.

Le navire de soutien logistique néerlandais Zr.Ms. Karel Doorman vient de s’ajouter à cette liste. Devant rejoindre Aspides, tout en étant susceptible d’apporter un appui aux navires engagés dans l’opération Gardien de la prospérité, ce bâtiment a appareillé le 21 avril dernier et mis le cap vers la mer Rouge.

« Le Zr.Ms. Karel Doorman fournira du carburant aux autres navires en mer Rouge jusqu’à fin août au plus tard. […] Une équipe chirurgicale et un hélicoptère de transport Cougar sont à bord pour le soutien médical », avait alors précisé la marine royale des Pays-Bas.

Ce navire aurait dû franchir le Canal de Suez le 4 mai… Ce qu’il n’a pas fait. Et pour cause : quatre jours plus tard, la ministre néerlandaise de la Défense, Kajsa Ollongren, a informé les députés que le Zr.Ms. Karel Doorman venait de « rencontrer des problèmes techniques avec l’un des systèmes d’armes ». Et d’ajouter : « Dès qu’il aura effectué les tests nécessaires, il repartira vers la zone d’opération le plus rapidement possible ».

Le Zr.Ms. Karel Doorman est uniquement doté d’armes lui permettant d’assurer sa protection, à savoir 8 mitrailleuses FN MAG de 7,62 mm, 4 mitrailleuses Hitrole NT de 12,7 mm, deux canons de 30 mm Marlin WS et, surtout, deux Goalkeeper CIWS, censés être capables de détruire simultanément jusqu’à 8 missiles hostiles en tirant des obus de 30 mm à une cadence de 4000 coups à la minute.

Selon le quotidien De Telegraaf, le souci évoqué par Mme Ollongren se situerait justement au niveau des Goalkeeper CIWS. Il est possible que le problème concerne les radars de recherche et de tir de ce système.

Pour rappel, la marine néerlandaise a déjà participé aux opérations Aspides et Gardien de la prospérité, après avoir déployé la frégate HNLMS Tromp [classe De Zeven Provinciën] en mer Rouge. Cette dernière a depuis mis le cap vers l’Indonésie.
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CHENILLES ET PROTECTION ACTIVE AU COEUR DE L'ACTION EN ZONE URBAINE

CHENILLES ET PROTECTION ACTIVE AU COEUR DE L'ACTION EN ZONE URBAINE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Tsahal a diffusé ces derniers jours des images de blindés se préparant à entrer en action dans la région de Rafah, au sud de la Bande d
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Japan’s defense chief calls for more counter-drone tech

Japan’s defense chief calls for more counter-drone tech | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The move comes in the wake of drone footage posted on a Chinese social media site showing a Japanese aircraft carrier docked at a restricted port.
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Boeing Pitches F-15EX For Saudi Arabian Fighter Competition

Boeing Pitches F-15EX For Saudi Arabian Fighter Competition | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Typhoon and Rafale are already in the running to meet Saudi Arabia’s fighter requirement, with the Eagle II now set to challenge them.
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SIATT and Brazilian Navy sign contract for MANSUP Technology Sharing

SIATT and Brazilian Navy sign contract for MANSUP Technology Sharing | DEFENSE NEWS | Scoop.it
7 May 2024 – SIATT and the Brazilian Navy, through the Navy’s Directorate of Weapons Systems, have signed a contract
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2023, année record pour KNDS

2023, année record pour KNDS | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Des prises de commandes records et un chiffre d’affaires en progression, difficile de mieux résumer l’exercice 2023 du groupe franco-allemand KNDS. Une solidité qui s’explique en partie par la croissance du segment munitionnaire.

Les principaux résultats du dernier exercice sont tombés et tous sont au vert. Voire au vert kaki pour les prise de commandes, en hausse de 130 % par rapport à 2022. Avec quelque 7,8 Md€ de contrats engrangés, « KNDS enregistre la plus forte croissance de son histoire », se félicite le groupe dans un communiqué.

Le carnet de commandes atteignait donc 15,7 Md€ en fin d’année dernière. « En terme de croissance des commandes, KNDS se classe en tête des 15 plus grandes entreprises européennes de défense », souligne-t-il. Et si l’augmentation du chiffre d’affaires est moins marquée qu’en 2022, celui-ci progresse néanmoins de 2,5 % pour atteindre 3,3 Md€. Le géant européen rassemble désormais près de 9500 employés, contre 8952 un an plus tôt. Désormais unifié sous une marque unique, KNDS ne détaille plus les résultats par pilier national.

Les principaux moteurs de ce succès ? Côté allemand, des chars Leopard 2A8 dont 18 ont été acquis par l’Allemagne pour 525 M€ et à 54 par la Norvège pour près de 1,8 Md€. L’armée allemande aura par ailleurs acté la modernisation de 143 véhicule blindés de combat d’infanterie Puma pour 770 M€. S’y ajoutent des contrats de 150 M€ et 184 M€ conclus avec la Bundeswehr pour la fourniture de 10 canons automoteurs PzH et de 50 blindés Dingo 2 en remplacement des exemplaires cédés à l’Ukraine.

Côté France, la performance s’explique notamment par « les commandes de systèmes d’artillerie CAESAR ». Derrière les six exemplaires achetés par l’Ukraine, la Direction générale de l’armement (DGA) notifiait le 30 décembre un marché de 350 M€ pour la production de 109 CAESAR Mk II neufs.

KNDS bénéfice également de la poursuite du programme SCORPION, effort de renouvellement du segment médian de l’armée de Terre. Après les tranches de Griffon et de Jaguar notifiées en 2022, c’était au tour du Serval de renforcer la visibilité de KDNS France et de son partenaire sur le sujet, Texelis. Fin décembre, 420 véhicules supplémentaires étaient ainsi commandés pour près de 500 M€.

Enfin, cette dynamique s’explique aussi par « un besoin croissant en munitions de tous calibres ». Présent en France, en Italie et en Belgique, le pilier munitionnaire de KNDS gagne en épaisseur en raison de la combinaison des livraisons à l’Ukraine et d’une volonté globale de renforcement des stocks nationaux. Exemple parmi d’autres, KNDS France décrochait au dernier trimestre un marché de 915 M€ avec l’Agence de soutien et d’acquisition de l’OTAN pour la livraison d’obus d’artillerie de 155 mm.

Si KNDS ne précise pas ses perspectives pour l’année 2024, celle-ci continuera d’être marquée par la poussée munitionnaire et par la poursuite des grands programmes nationaux. SCORPION, par exemple, sera ainsi crédité de près de 3,4 Md€ en autorisations d’engagement, de quoi permettre l’activation d’une nouvelle tranche de 253 Griffon, 45 Jaguar et 97 Serval supplémentaires, et d’un dernier lot de 100 chars Leclerc rénovés.
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KNDS France décroche une commande majeure en Allemagne

KNDS France décroche une commande majeure en Allemagne | DEFENSE NEWS | Scoop.it
KNDS France a confirmé hier l’obtention d’un contrat majeur avec l’Allemagne pour la livraison de 68 000 obus d’artillerie de 155 mm, des munitions destinées à soutenir l’Ukraine dans sa résistance face à l’agression russe.

Ainsi, et sans grande surprise, KNDS France est bel et bien la « société d’armement française » bénéficiaire de ce contrat-cadre d’une durée de six ans annoncé en décembre dernier par le ministère de la Défense allemand.

Valorisée à 278 M€, cette tranche est la première d’un accord portant sur la production de jusqu’à 350 000 obus au profit des forces ukrainiennes. Un volume que d’autres pays pourront participer à étendre, le mécanisme s’inscrivant dans une initiative européenne visant à accélérer la production et les livraisons de munitions à l’Ukraine. Celle-ci a notamment perçu 14 canons automoteurs PzH 2000 dans le cadre d’un don germano-néerlandais. Elle en attend 18 de plus.

« Encore une fois, KNDS Ammo France confirme son expertise de munitionnaire », se félicite l’entreprise. « Ce contrat concernera essentiellement notre usine chapelloise », complète KNDS en référence au site de La Chapelle-Saint-Ursin (Cher), d’où sort l’essentiel de sa production d’obus de 155 mm.

Derrière la visibilité acquise et l’aide à l’Ukraine, c’est une victoire symbolique au sein d’un marché allemand généralement dominé par le groupe rhénan Rheinmetall. C’est aussi l’un des premiers résultats visibles des travaux d’intégration de la gamme française sur les pièces d’artillerie produites par KNDS Deutschland. Un effort payant car, quelques semaines plus tard, la Croatie misait à son tour sur le munitionnaire français pour approvisionner sa flotte de canons automoteurs PzH 2000 HRV.

Conséquence de ces contrats à répétition, les prises de commandes de la division munitionnaire auraient largement dépassé le milliard d’euros en 2023. Et ce palier devrait à nouveau être atteint cette année, nous glisse-t-on.
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En Belgique, « pas de défense forte sans une industrie forte »

En Belgique, « pas de défense forte sans une industrie forte » | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Qu’elle soit nationale ou européenne, « il n’y a pas de défense forte sans une industrie forte pour la soutenir », a rappelé la ministre de la Défense belge, Ludivine Dedonder en ouverture d’une journée consacrée à l’industrie de défense européenne.

L’événement est rarissime en Belgique. Plusieurs dizaines d’entreprises belges, de filiales de groupes étrangers et d’organes de recherches se sont réunis ce mardi à Charleroi, dans l’ouest du pays, pour un mini-salon de défense tenu dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne. Un symbole du changement de cap opéré par l’un des rares pays européens traditionnellement peu enclins à organiser ce type de rendez-vous.

« Avec l’installation de la guerre en Ukraine dans la durée, le renforcement des capacités de production industrielle européennes au service d’une plus grande autonomie stratégique ont pris une importance capitale », déclarait Ludivine Dedonder devant un parterre d’industriels, de militaires, de politiciens et de chercheurs européens. L’heure est donc au réinvestissement global dans « un outil de défense suffisamment robuste pour être dissuasif et, le cas échéant, suffisamment résilient pour soutenir un effort de guerre si nécessaire ».

Réindustrialisation et innovation sont au coeur des préoccupations car « nous devons reconnaitre avec lucidité que la dépendance industrielle que nous avons développée ces dernières années s’avère aujourd’hui être notre plus grande faiblesse. Nous le savions avant la guerre en Ukraine. Nous le constatons de manière encore plus aiguë aujourd’hui lorsque nous devons reconstituer nos stocks de munitions », soulignait la ministre de la Défense.

Derrière les tables rondes et discours, cet « EU Defence Industry Event » marquait un nouveau jalon dans le déploiement de la « Defense, Industry and Research Strategy » (DIRS) adoptée en 2022 par la Belgique. Autre grande première, cette stratégie s’est vue octroyée une enveloppe de 1,8 Md€ d’ici à 2030 pour soutenir des actions de R&D au travers de partenariats établis avec l’industrie et le monde de la recherche.

Après 18 mois d’existence, la DIRS livre ses premiers résultats. En témoigne l’octroi, ce mardi par la Défense belge, d’une enveloppe 100 M€ au profit de l’Agence spatiale européenne (ESA). Fruit du partenariat établi avec Belspo, l’action permettra de cofinancer des technologies spatiales à usage dual. Le mouvement est inédit, les activités civiles de l’ESA étant pour la première fois soutenues par des fonds d’origine militaire.

Bénéficiaires d’une explosion de la demande, les entreprises « doivent en conséquence investir également pour répondre à la demande croissante, et ce afin de capter le marché ». Bien que de taille limitée, la BITD belge réagit déjà dans plusieurs secteurs critiques. Dans le spatial, dont la montée en puissance s’illustrait par la présence à Charleroi de jeunes pousses prometteuses comme Antwerp Space et Aerospacelab. Dans le cyber, avec cette Cyber Defense Factory récemment inaugurée à Charleroi. Dans l’intelligence artificielle, avec la création par Thales d’un centre de compétence C4ISR sur son site de Tubize, au sud de Bruxelles. Dans les munitions, enfin, avec les investissements consentis sur fonds propres par Eurenco Belgium, KNDS Belgium et le fleuron historique liégeois, FN Herstal.

Entre les besoins accrus des armées et les efforts consentis pour y répondre, « il y a donc un momentum », relève la ministre de la Défense. L’avenir ne manque pas de défis. Il s’agira par exemple de pérenniser l’enveloppe de la DIRS après les élections fédérales de juin prochain. Voire, de s’assurer de la considérer comme un seuil minimum dont l’évolution serait liée à celle du contexte sécuritaire.

Une industrie forte ne peut l’être si elle croule sous les normes et démarches administratives. Pour le ministre wallon de l’Économie, le libéral Willy Borsus, il convient dès lors de revoir « l’une ou l’autre règle », dont celles touchant à l’octroi des licences d’armes, mécanisme régional « qui nous parait décalé aujourd’hui par rapport à la réalité, à l’acuité et à l’urgence de la situation géopolitique ». Et ce travail d’adaptation des cadres réglementaires et législatifs s’avère d’autant plus crucial que la santé financière – donc la force – de la filière belge dépend en très grande majorité du marché export.
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Des solutions NRBC de Bertin retenues par l'armée norvégienne

Des solutions NRBC de Bertin retenues par l'armée norvégienne | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le groupe français Bertin Technologies fournira des systèmes NRBC* aux forces armées norvégiennes, un succès engrangé via sa filiale finlandaise.

Pour Bertin, l’acquisition du finlandais Environics réalisée fin 2022 est un pari gagné. Cette filiale rebaptisée Bertin Environics vient de décrocher un contrat de plus de 17 M€ pour la livraison de kits d’escouade NRBC aux forces, fruit d’un appel d’offres international conduit par l’Agence norvégienne du matériel de défense (NDMA).

« Dans le contexte sécuritaire complexe d’aujourd’hui, il est plus important que jamais que la capacité des forces armées à détecter et à gérer les incidents impliquant des substances dangereuses soit maintenue et renforcée », déclare pour l’occasion Tomas Beck, en charge des capacités terrestres au sein de la NDMA.

« Ensemble, nous sommes plus forts, ce contrat est un excellent exemple des synergies que nous avons pu développer. En combinant le portefeuille NRBC du groupe Bertin, nous pouvons fournir la solution NRBC la plus complète à nos clients exigeants », souligne la responsable des produits NRBC de Bertin Technologies, Kirsi Hedman.

Le kit NRBC retenu par la Norvège repose essentiellement sur les systèmes portatifs ChemProX et SaphyRad MS. Le premier détecte et classifie les agents de guerre chimiques et substances chimiques industrielles. Compact, il peut être monté sur un drone ou un robot et intègre des fonctionnalités de simulation et de connectivité. Radiomètre multisondes, le second mesure le débit de dose gamma et détecte la contamination radioactive. Tous deux sont complétés de papiers détecteurs et d’un kit de marquage conçu par le client.

Les livraisons devraient démarrer l’an prochain. Cet accord-cadre d’une durée de sept ans est également ouvert à d’autres opérateurs étatiques telles que les forces de police et la Direction de la protection civile et de la planification d’urgence, complète la NDMA.

*Nucléaire, Radiologique, Bactériologique, Chimique
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États-Unis/France : L'armée française veut percer les arcanes de l'appareil militaro-technologique américain

États-Unis/France : L'armée française veut percer les arcanes de l'appareil militaro-technologique américain | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Peu au fait de l'écosystème technologique et militaire américain, le ministère français des armées ambitionne de se doter d'un observatoire chargé d'en cartographier les méandres et d'en saisir les
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US Army tests new M88A3 recovery vehicle

US Army tests new M88A3 recovery vehicle | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The new version of the legendary M88 recovery vehicle, in A3 configuration, is currently undergoing rigorous reliability and maintainability testing at the U.S. Army Yuma Proving Ground. Led by Test Officer Yoselyn Vargas of the Combat Automotive System Division, this phase is integral to ensuring the efficacy and longevity of military vehicles. This testing phase
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British Army conducts trials of directed-energy weapon

British Army conducts trials of directed-energy weapon | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The British military has recently conducted trials of a cutting-edge mobile directed energy system under Project Ealing. This innovative project harnesses radio frequencies to disrupt circuits, potentially providing a solution to counter drone threats. Additionally, plans are underway to deploy laser weapons by 2027, marking a significant advancement in military technology. Directed Energy Weapons (DEW),
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Germany to buy HIMARS rocket launchers for Ukraine

Germany to buy HIMARS rocket launchers for Ukraine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
During his visit to Washington, German Defense Minister Boris Pistorius announced Germany's decision to procure three M142 HIMARS rocket systems from the United States, with the intention of subsequently transferring them to Ukraine. This procurement adds to the military assistance package announced in late April, which includes armored vehicles and ammunition. The HIMARS, a rocket
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Les drones MQ-9 Reaper de l'armée de l'Air et de l'Espace ont participé à une opération inédite en France

Les drones MQ-9 Reaper de l'armée de l'Air et de l'Espace ont participé à une opération inédite en France | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis que les drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9A Reaper portés au standard block 5 sont autorisés à voler au-dessus du territoire national, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], et plus particulièrement la 33e Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque [ESRA] basée à Cognac, a désormais les mains libres pour explorer de nouveaux concepts d’emploi et mener des missions inédites.

Ainsi, lors de la dernière édition de l’exercice Volfa, la 33e ESRA a associé l’un de ses Reaper à un avion léger de surveillance et de reconnaissance [ALSR] « Vador » pour un mission ayant consisté à détecter d’abord des menaces potentielles à « l’encontre d’aéronefs dans un environnement de guerre électronique particulièrement contraint » puis à diriger un raid aérien, l’équipage du drone ayant assuré le rôle de chef de mission.

Un autre exemple des possibilités offertes par les Reaper de la 33e ESRA a été donné le 8 mai, journée marquée par deux évènements majeurs, à savoir la commémoration de la Victoire de 1945 à Paris et l’arrivée de la flamme olympique à Marseille. À cette occasion, l’AAE a dû déployer deux Dispositifs particuliers de sûreté aérienne [DPSA] afin de former des « bulles de protection » censées prévenir tout acte malveillant.

Des drones MALE [comme le Reaper block 1] ont déjà été intégrés dans de tels dispositifs. Mais la concomitance de deux évènements majeurs a contraint l’AAE à innover.

Ainsi, explique-t-elle, « pour la première fois, deux Reaper de la 33e ESRA ont décollé de deux sites différents pour intégrer, le même jour, sur le territoire national, deux DPSA distants de plus de 700 km », afin de « compléter et d’appuyer les moyens placés pour l’occasion en alerte en vol [chasseurs, hélicoptères Fennec pour les mesures actives de sûreté aérienne] ».

Pour le DPSA de Paris, un Reaper a décollé de la base aérienne 709 de Cognac, ce qui n’est pas nouveau. En revanche, pour assurer la sécurité de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, un second drone avait été précédemment envoyé à Solenzara pour une première mission opérationnelle en Corse, dans le cadre du concept MORANE [Mise en œuvre réactive de l’arme aérienne], lequel consiste à déployer un détachement avec la plus faible empreinte logistique possible.

Le détachement de la 33e ESRA envoyé en Corse se composait de deux équipages dits LRE [Launch and Recovery Element, pour les décollages et les atterrissages], de mécaniciens et d’une station de contrôle au sol [GCS – Ground Control Station].

Les deux Reaper sollicités pour ces deux DPSA ont été télépilotés par un « équipage composé de 4 aviateurs basés à Cognac » tandis que leur contrôle opérationnel était assuré par le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA] depuis la base aérienne 942 de Lyon-Mont Verdun.

Selon l’AAE, une telle opération a été « inédite ». Et d’ajouter : « Au total, ce sont 16 Aviateurs détachés en Corse et 20 sur la BA 709 de Cognac qui auront directement concouru à cette mission de sécurisation aérienne »
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DEBUT DES TESTS DE L'ACV 30

DEBUT DES TESTS DE L'ACV 30 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Kongsberg a annoncé sur son site le début des essais de l'ACV (Amphibious Combat Vehicle) équipé d'une tourelle Protector RT-20, fabriqué
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More SM-3 Interceptors Needed After Downing Iranian Ballistic Missiles: Navy Secretary

More SM-3 Interceptors Needed After Downing Iranian Ballistic Missiles: Navy Secretary | DEFENSE NEWS | Scoop.it
After SM-3 successfully engaged Iranian ballistic missiles, the Navy Secretary says more are needed than the dozen per year currently planned.
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Mahindra Makes Moves for IAF’s MTA Program: C-390 in Focus

Mahindra Makes Moves for IAF’s MTA Program: C-390 in Focus | DEFENSE NEWS | Scoop.it
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MBDA: successful qualification firing of GRIFO system with CAMM-ER missile

MBDA: successful qualification firing of GRIFO system with CAMM-ER missile | DEFENSE NEWS | Scoop.it
8 May 2024 – MBDA has recently performed a successful qualification firing of the GRIFO system, the Italian Army’s new
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FN Herstal et la Belgique actent leur partenariat stratégique dans le domaine du petit calibre

FN Herstal et la Belgique actent leur partenariat stratégique dans le domaine du petit calibre | DEFENSE NEWS | Scoop.it
De la visibilité pour au moins 20 ans, voilà ce que promet le partenariat stratégique attribué à FN Herstal par le gouvernement belge. Un accord inédit synonyme d’autonomie nationale mais que la Belgique entend bien ouvrir à d’autres pays.

Validé en novembre dernier en Conseil des ministres, ce partenariat a connu « une avancée majeure » avec l’annonce, le 26 avril, de l’attribution de ce marché de fourniture de munitions de petit calibre et d’armes légères. Un contrat conclu pour les deux prochaines décennies et valorisé pour l’instant à 1,7 Md€, dont 1,3 Md€ engagé par le ministère de la Défense et 384 M€ par le ministère de l’Intérieur.

Le triple enjeu derrière cet investissement ? Mettre fin à une dépendance envers un fournisseur non européen avec qui la Défense réalise 85% de ses achats, renforcer la souveraineté de l’outil de défense et pérenniser la sécurité des approvisionnements par une planification dans la durée. Et, au-delà, garantir la continuité du soutien apporté à l’Ukraine dans sa résistance face à l’agression russe.

Côté industriel, ce partenariat se traduira par la création d’une soixantaine d’emplois supplémentaires à Herstal et par l’installation d’une nouvelle ligne de production à Zutendaal, site flamand du groupe liégeois. Détenu à 100% par la Région wallonne, FN Herstal n’a pas attendu le feu vert gouvernemental pour muscler son outil de production, annonçait-il en novembre. Depuis, les efforts se sont intensifiés en vue d’une augmentation significative de la production et de la réintroduction des munitions de calibres 5,56 mm et 7,62 mm.

Attribué sans mise en concurrence, l’accord aura nécessité d’activer l’article 346 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Ce serait, selon l’entourage ministériel, une première pour la Belgique, d’habitude peu encline à invoquer cette exception lui permettant de conclure un marché sans appel d’offres au titre de la protection de ses intérêts essentiels de sécurité. Une pirouette juridique dont la légalité a été confirmée par le Conseil d’État, celui-ci déboutant au passage le recours déposé par un concurrent, l’entreprise allemande Heckler & Koch.

La ministre de la Défense l’annonçait au lancement du projet : la prochaine étape consiste à ouvrir le champ à d’autres pays. L’argumentaire belge est bien rôdé. Rejoindre ce partenariat, c’est participer à augmenter les volumes et à réduire les coûts. C’est aussi s’assurer une meilleure disponibilité, un paramètre déterminant lorsque certaines commandes demandent jusqu’à quatre ans avant d’être livrées, nous explique le cabinet ministériel.

L’appel est lancé et « plusieurs pays, partenaires réguliers, ont déjà montré leur intérêt », relevait Ludivine Dedonder. C’est le cas de la France, qui cherche à consolider sa souveraineté en matière de munitions de petit calibre. Entre la relocalisation et le rapprochement avec un allié stratégique, le sujet est l’objet d’une étude menée par la Direction générale de l’armement. Ses résultats sont attendus « en avril ou en mai, ce qui nous permettra de prendre certaines décisions en la matière », indiquait en février le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
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Début d'année en fanfare pour le segment défense et sécurité de Thales

Début d'année en fanfare pour le segment défense et sécurité de Thales | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pratiquement tous les feux sont au vert chez Thales. Après une année 2023 record, le groupe français maintient sa trajectoire au premier trimestre 2024 grâce aux bonnes performances de ses activités de défense et de sécurité.

Tous secteurs confondus, les prises de commandes de Thales ont augmenté de 46% par rapport au premier trimestre 2023 et franchissent de peu le cap des 5 Md€. Le chiffre d’affaires est lui aussi en hausse, à plus de 4,4 Md€ (+7,9%). « Le premier trimestre 2024 marque un très bon début d’année avec une dynamique commerciale particulièrement forte », résume le PDG de Thales, Patrice Caine, dans un communiqué.

En avance sur l’objectif annuel fixé par Thales, la croissance est « tirée par les activités liées à la défense et à la sécurité bénéficiant d’une tendance particulièrement positive sur le trimestre », complète Patrice Caine. De fait, les commandes engrangées par le secteur défense et sécurité bondissent de 127% pour atteindre 3,1 Md€.

Thales a enregistré quatre contrats majeurs supérieurs à 100 M€ au cours de la période. Deux proviennent du grand export. Ce sont l’entrée en vigueur de la troisième tranche de 18 Rafale commandés par l’Indonésie, la commande d’un système de surveillance aérienne pour une armée du Moyen-Orient.

Les deux autres relèvent en tout en partie du client français, derrière l’activation d’une deuxième tranche du contrat de production de 400 missiles sol-air Aster B1 NT engagé en coopération avec l’Italie. Thales a par ailleurs bénéficié du marché attribué par la Direction générale de l’armement (DGA) pour le développement de la suite sonar de nouvelle génération appelée à équiper les prochains sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE 3G) de la Marine nationale.

Les contrats d’envergure intermédiaire, de la gamme 10-100 M€, progressent quant à eux de 50%. Le marché français aura généré à lui seul un peu de 1 Md€ à l’échelle du groupe. Mais le gros de la dynamique provient de l’Asie et du Proche et Moyen-Orient, où les prises de commandes ont respectivement doublé et pratiquement quintuplé sur la période.

La performance étant au rendez-vous, Thales maintient l’ensemble de ses objectifs pour 2024 : une croissance de 4 à 6% amenant le chiffre d’affaires à plus de 20 Md€ et une rentabilité de l’ordre de 12%.
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Un tiers des C-130H français ne sera pas modernisé

Un tiers des C-130H français ne sera pas modernisé | DEFENSE NEWS | Scoop.it
C’est l’une des autres « repriorisations » issues des arbitrages de la loi de programmation militaire 2024-2030 : seuls 10 des 14 C-130H de l’armée de l’Air et de l’Espace seront finalement modernisés.

Les travaux de programmation conduits en 2021 avaient déjà amputé la cible de deux appareils. Deux autres le cette fois sont en raison des décisions prises dans la LPM 2024-2030, indique un document budgétaire récemment publié. Se pose dès lors la question de l’avenir de ces quatre C-130H car l’un des axes de l’opération de modernisation, piloté par Rockwell Collins France, consiste à mettre la flotte aux dernières normes de navigation civiles (OACI) et militaires. Le cas contraire, les restrictions de vol ne feront que s’accumuler.

Hormis cette mise en conformité, l’opération comprend un second volet axé sur « des améliorations des capacités tactiques au profit des forces spéciales ». Un contrat secondaire a ainsi été notifié à Thales DMS et Sabena Technics BOD pour la rénovation du système d’autoprotection. Selon la documentation budgétaire, seuls huit appareils recevront ce complément capacitaire.

La réduction de voilure vient s’ajouter aux retards. Quatre années séparent l’objectif initial de livraison du premier C-130H modernisé de sa réception par les forces, en mai 2023 et après un nouveau décalage de six mois « d’opérations de maintenance supplémentaires identifiées et traitées lors des opérations de réception de l’appareil ». Le second exemplaire n’a pu être livré l’an dernier comme convenu pour des causes similaires.

La prochaine étape relève du Service industriel de l’aéronautique (SIAé), responsable de la modification des huit C-130H suivants grâce aux kits livrés par les industriels. Près de 15 M€ devraient être engagés cette année pour couvrir « la commande de travaux complémentaires d’autoprotection et la mise en chantier de modernisation d’un aéronef de série au SIAé ».

Pour des armées se préparant dans l’hypothèse d’un engagement majeur, il faudra donc faire toujours plus avec un peu moins. Tant les C-130H que les CN-235, également bénéficiaires d’un lifting pour durer « au-delà de 2040 », devront tenir encore deux décennies jusqu’à l’arrivée d’un successeur. Conduit au travers du programme d’ « avion de transport d’assaut du segment médian » (ATASM), l’effort de renouvellement du segment tactique n’a pour l’instant ni ligne budgétaire, ni calendrier précis.

La cible d’avions A400M se retrouve quant à elle réduite à 35 exemplaires à l’horizon 2030 au lieu des 50 attendus, un « socle » avec lequel l’AAE estime être en mesure de conduire « la plupart des missions », indiquait l’an dernier le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Une éclaircie néanmoins au tableau : la réception par l’escadron de transport franco-allemand d’Évreux du dernier des 10 C-130J et KC-130J flambants neufs.
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Le Luxembourg prêt à investir 2 Md€ dans des véhicules SCORPION

Le Luxembourg prêt à investir 2 Md€ dans des véhicules SCORPION | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Grand-Duché de Luxembourg a posé aujourd’hui les bases du renouvellement de son parc de véhicules militaires. Parmi les investissements proposés, l’acquisition de véhicules Griffon, Jaguar et Serval afin de renforcer l’interopérabilité avec les forces terrestres belges et françaises.

Plus de 2,6 Md€, c’est l’effort budgétaire historique que le gouvernement luxembourgeois propose de réaliser au profit de son armée. Présenté en commission de la Défense de la Chambre des députés, le projet prévoit de renouveler la quasi totalité des équipements roulants majeurs de l’armée luxembourgeoise pour les 30 prochaines années.

« Nous devons nous moderniser dans le cadre de l’OTAN pour pouvoir réussir notre défense collective », a rappelé la ministre de la Défense Yuriko Backes, reçue par les députés en compagnie du chef de la Défense, le général Steve Thull.

L’essentiel de l’effort, quelque 1,93 Md€, permettra d’acquérir 16 Griffon, 38 Jaguar et cinq Serval. Tous trois s’avèrent nécessaires pour parvenir à la meilleure interopérabilité avec la Composante Terre belge, partenaire du Luxembourg dans la construction d’un bataillon de reconnaissance binational et dont la modernisation repose essentiellement sur les matériels développés au travers du programme SCORPION de l’armée de Terre française.

Cette soixantaine de véhicules de nouvelle génération permettra la mise sous blindage des 350 militaires luxembourgeois du futur bataillon binational. Pleinement opérationnelle à compter de 2032, cette unité se verra confier une triple mission : la collecte de renseignement, le combat et la sécurisation de zones.

« Le projet de loi prévoit en outre d’acquérir des sous-systèmes d’armes, de protection, de communication et fonctionnels qui diffèrent en fonction du type de matériel roulant. Ces sous-systèmes sont indispensables pour opérer le matériel roulant dans les missions et opérations du bataillon binational », complète la Direction de la défense dans un communiqué.

Derrière SCORPION, l’armée luxembourgeoise prévoit d’investir dans plusieurs matériels d’appui. Une partie de l’enveloppe sera consacrée à l’achat de trois dépanneuses blindées, deux véhicules de recouvrement blindés et 50 camions de type « multi logistic support truck » (MLST), ainsi que de 72 plateformes logistiques tels que des camions transporteurs de char et des « wagons polyvalents surbaissés » (WAPS).

Les contrats correspondants devraient être prêts en 2025 pour des livraisons à compter de 2028, date à laquelle le bataillon binational entamera sa montée en puissance. Inédit, l’investissement fera l’objet d’un projet de loi de financement récemment validé en Conseil de gouvernement. Le document ne se concentre que sur le volet matériel, les dépenses associées en matières de munitions et d’infrastructures – à l’instar des obus de 40 mm et des missiles Akeron MP du Jaguar – feront l’objet d’autres lignes budgétaires. « Nous ne souhaitions pas une loi fourre-tout », a justifié Yuriko Backes.
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MBDA à nouveau dans les starting-blocks en Suisse

MBDA à nouveau dans les starting-blocks en Suisse | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On prend (presque) les mêmes et on recommence ? Après un premier essai infructueux, la Suisse vient de relancer l’effort de renouvellement de sa défense sol-air moyenne portée au travers d’un programme homonyme (DSA MP). Trois industriels sont désormais en lice, dont MBDA.

Deux mois, c’est le délai laissé à MBDA, à l’allemand Diehl Defence et au duo américano-norvégien Raytheon-Kongsberg pour répondre à la demande d’offre émise fin avril par armasuisse, responsable des acquisitions d’équipements au profit des forces armées suisses.

MBDA misera a priori sur la famille CAMM, déjà sélectionnée par l’Italie, la Pologne et le Royaume-Uni. L’offre allemande devrait reposer sur le système IRIS-T SLM, tandis que Raytheon et Kongsberg sont depuis longtemps associés autour du système NASAMS.

Il s’agit de la seconde tentative de la Suisse de renouveler son segment moyenne portée. Avant DSA MP, le projet DSA/BODLUV 2020 avait défriché le terrain avant d’être suspendu sine die au printemps 2016. Conduites par Thales Suisse, les évaluations portaient déjà notamment sur les systèmes CAMM ER et IRIS-T SLM.

Tout comme BODLUV 2020, le programme DSA MP « est censé combler une lacune existante en matière de sécurité et de capacités », les systèmes actuels ayant « bientôt atteint la fin de leur durée d’utilisation » ou étant dotés d’une portée limitée, à l’instar des systèmes Rapier et Stinger.

Les offres sont attendues d’ici la mi-juillet en vue d’une décision programmée pour l’automne prochain. Contrairement à ce qu’avancent certains, aucun budget prévisionnel n’a été détaillé par les autorités. Proposés par les industriels, les coûts de l’achat et du cycle de vie seront un « point de départ contraignant pour les négociations détaillées en vue de l’acquisition ».

Seule référence crédible, BODLUV 2020 devait coûter entre 650 M€ et 1 Md€ à l’époque de sa suspension. Si l’intégration dans la planification est programmée pour 2025, le projet DSA MP « doit être mené à bien rapidement », relève armasuisse. Son intégration dans le budget 2024 est donc à l’étude afin de pouvoir traiter l’acquisition dès cette année.

Derrière les capacités techniques, l’offre industrielle comprend un volet essentiel de coopération internationale, qu’il s’agisse d’uniformisation du bouclier anti-aérien ou de l’instruction, de l’entraînement et de la maintenance. Si la Suisse vient d’adhérer à l’European Sky Shield Initiative (ESSI), ce projet piloté par l’Allemagne « ne préjuge toutefois pas du choix du système, d’autant plus qu’elle n’affecte pas les compétences nationales en matière d’acquisition », assure armasuisse.

Pour MBDA, c’est aussi l’occasion d’oublier la candidature malheureuse – via Eurosam – au segment haut de la DSA suisse, marché décroché par Raytheon et son système PATRIOT. Restera, enfin, la perspective d’un renouvellement du segment courte portée, autre effort « pour sa part prévu dans les années 2030 » et pour lequel le missilier européen aura peut-être une nouvelle carte à jouer.
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Anduril unveils game-changing electromagnetic warfare system

Anduril unveils game-changing electromagnetic warfare system | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Anduril, the defense tech startup founded by Palmer Luckey, has announced the launch of Pulsar, a groundbreaking family of modular electromagnetic warfare (EW) systems powered by artificial intelligence, poised to revolutionize battlefield dominance against evolving threats. In today's rapidly evolving battlefield, where drone technologies and electronic warfare tactics are advancing at an unprecedented pace, maintaining
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Teledyne unveils new suicide drone

Teledyne unveils new suicide drone | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The U.S.-based Teledyne FLIR Defense company is introducing its latest innovation, the Rogue 1 loitering munition system, at the ongoing Special Operations Forces (SOF) Week convention in Tampa. The new Rogue 1 loitering munition system, known popularly as "suicide drone," is a vertically launched and landed small unmanned aerial system (sUAS) designed to deliver precise,
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