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Romain
Today, 5:53 PM
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Dans les années 1990, l’US Navy retira du service le missile antinavire RGM/UGM-109B TASM [Tomahawk Anti Ship Missile], une variante du missile de croisière du même nom. Et cela en raison de doutes sur sa capacité à « discriminer » les cibles sur de longues distances, les capteurs utilisés à l’époque n’ayant pas atteint le niveau de performance qu’ils ont actuellement. Cependant, en 2017, la marine américaine fit savoir qu’elle avait l’intention de développer à nouveau une version antinavire du Tomahawk porté au standard Block IV. Appelée MST [Maritime Strike Tomahawk], elle aurait dû atteindre une capacité opérationnelle initiale [IOC] en 2022. Seulement, les plans changèrent entretemps. Ainsi, en 2020, il fut décidé que cette version MST serait finalement disponible quand le standard Block V du Tomahawk aura été mis au point. Pouvant être reprogrammé en vol grâce à une liaison par satellite et reconnaître une zone avant de plonger vers la cible qui lui a été désignée, ce missile bénéficie de nombreuses améliorations, avec l’ajout d’un système autodirecteur multimode combinant capteurs infrarouges, radar actif et liaisons de données bidirectionnelles. Sa portée serait en outre d’au moins 1 600 km… mais celle de la variante antinavire serait moindre [il est question de 700 km, ndlr]. Quoi qu’il en soit, l’US Navy va commencer à déployer ce « Maritime Strike Tomahawk » à bord de ses « destroyers » à partir de septembre prochain. C’est en effet ce qu’a confié l’amiral Daryl Caudle, le commandant de la flotte des États-Unis [USFLTFORCOM], dans un entretien accordé à l’agence Bloomberg. « Cela va changer la donne » contre la flotte chinoise numériquement supérieure car « la létalité de la marine américaine va augmenter considérablement », a-t-il dit. Les sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de l’US Navy recevront aussi des Maritime Strike Tomahawk, une fois que les derniers tests en vue de l’intégration de ces derniers auront été effectués… Soit pas avant le printemps 2026. Au total, 1 302 missiles ont été commandés auprès de RTX [ex-Raytheon]. À noter que le MST viendra compléter le Naval Strike Missile [NSM], qui remplacer le missile antinavire Harpoon, ainsi que RIM-174 Standard Extended Range Active Missile – ERAM], une version air-surface du missile de défense aérienne SM-6. Selon les évaluations du Pentagone, la composante navale de l’Armée populaire de libération [APL] pourrait compter jusqu’à 435 navires d’ici 2030, contre un peu de 370 actuellement. Pour l’amiral Caudle, chercher à suivre le rythme imposé par Pékin dans ce domaine n’est pas forcément une bonne idée. « Il est tentant de se lancer dans une course aux armements en matière de construction navale et de rendre les coups. […] Je ne pense pas que ce soit une bonne stratégie. Une meilleure stratégie consisterait à construire des navires haut de gamme, très performants et à forte capacité de charge utile, comme ceux que nous avons », a-t-il en effet estimé. D’ailleurs, pour compenser le déséquilibre numérique par rapport aux forces chinoises, le Pentagone mise sur l’initiative « Replicator », qui vise à déployer plusieurs milliers de drones [aériens, terrestres et navals] « consommables ». « Replicator est destiné à nous aider à surmonter le plus grand avantage de la Chine, qui est la masse. […] Nous allons contrer la masse de l’APL avec notre propre masse. Mais la nôtre sera plus insaisissable et plus difficile à battre », avait expliqué Kathleen Hicks, secrétaire américaine adjointe à la Défense, en 2023.
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Today, 1:18 AM
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The Royal New Zealand Air Force’s (RNZAF) NH90 helicopter fleet has undergone a major software and equipment upgrade, making it the first of its kind worldwide.
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Today, 1:16 AM
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South Korea’s Hanwha Aerospace has presented its latest artillery offering at CANSEC 2025, unveiling a new wheeled variant of its K9 Self-Propelled Howitzer designed with export markets in mind. The system, already in service with 10 countries—including six NATO members—was displayed alongside a model mounted on a Czech-built Tatra truck chassis, highlighting the company's push
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Today, 1:16 AM
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Russian pro-Kremlin media outlets have released new footage showing what appears to be a Chinese-made Silent Hunter 3000 laser system deployed with Russia’s air defense forces. The video, shared on 30 May, depicts the mobile laser unit reportedly in use by the OSpN "Kochevnik" special operations group during a field engagement with an enemy reconnaissance
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Today, 1:15 AM
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Today, 1:13 AM
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Du nouveau en Afrique du Sud, pays emblématique de la sécurité privée, selon businesstech.co.za… La Commission de la concurrence (Competition Commission) a approuvé une transaction importante concernant Fidelity Security Services (créée en 1957), la plus grande société de sécurité privée d’Afrique du Sud avec 58000 employés et qui est dirigée par Wahl Bartmann, un ancien joueur de rugby international. Fidelity va donc pouvoir prendre le contrôle de SSG Holdings. Depuis 2014, cette holding englobe SSG Security, SSG Facilities et SSG Cleaning qui emploient plus de 8000 personnes. SSG fournit des services de gardiennage, des services de sécurité technique et électronique, des services de nettoyage et de gestion des installations – des services qui s’alignent sur les offres de Fidelity. Le Groupe Fidelity est principalement un fournisseur de services de sécurité et de services auxiliaires. Ses principaux domaines d’activité comprennent les services de gardiennage, les services de sécurité technique et électronique, les services de nettoyage et d’hygiène, les services de transport de fonds et de traitement d’espèces, les services de surveillance et d’intervention. En 2016, Fidelity avait pris le contrôle de ADT et un an plus tôt de Protea Coin Group.
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Today, 1:12 AM
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Le ministère de l’Intérieur envisage de mettre en place un accord-cadre ayant pour objet d’une part l’acquisition de véhicules blindés équipés et d’autre part la maintenance associée et la formation. Ce marché sera passé au profit des forces d’intervention de la police nationale. L’accord-cadre est conclu sans minimum et pour un montant maximum de 39 600 000 € TTC pour toute sa durée. Le besoin estimatif est de 11 véhicules qui peuvent chacun accueillir un groupe d’au moins huit opérateurs en plus de l’équipage (pilote et chef de bord). Le véhicule est entièrement doté d’une carrosserie blindée, y compris les parties moteur, les portes et la trappe, et doit résister à l’impact de plusieurs types de munitions, notamment du calibre 7,62×51 AP. L’accord-cadre se décompose comme suit : Titus, Centaure…? Plusieurs blindés sont déjà disponibles. On pense au Centaure, le véhicule d’intervention polyvalent de la gendarmerie (VIPG). Fabriqués en Alsace, par Soframe, 90 exemplaires ont été livrés. On pense aussi au Titus, de KNDS, testé par le RAID et la BRI-PP à partir de 2016. Ou encore au SHERPA APC Police d’Arquus qui bénéficie d’une capacité d’emport allant jusqu’à 10 personnels. Produit au Canada, le BlackWolf, a déjà été testé par le RAID pendant la Coupe du monde de rugby 2023, puis par la BRI-PP. La clôture des candidatures est annoncée pour le 4 septembre 2025.
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Today, 1:11 AM
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La Rand Corporation vient de diffuser un rapport sur la militarisation polonaise intitulé « Polish Armed Forces Modernization. A New Cornerstone of European Security?« , par Krystyna Marcinek et Scott Boston. La posture militaire polonaise a fait porter la part du PIB consacré à la défense à 4,7% et ce blog s’en est souvent fait l’écho. Cette inflexion stratégique s’est traduite par: – la création de deux nouvelles divisions lourdes – portant le total à six – au sein des forces terrestres et leur dotation en véhicules blindés, artillerie et systèmes de défense aérienne avancés ; – la création du Bouclier oriental, une fortification de la frontière polonaise face à la Biélorussie et au territoire russe de Kaliningrad ; – le déploiement d’au moins 32 chasseurs F-35A, la modernisation de la flotte actuelle de chasseurs F-16, le déploiement d’un nouvel avion de chasse léger de fabrication coréenne et le réarmement complet de sa flotte d’hélicoptères d’attaque avec des hélicoptères AH-64E Apache ; – l’acquisition de trois frégates modernes et l’étude de la possibilité de créer une petite force sous-marine ; – l’augmentation des effectifs militaires d’active de 100 000 en 2015 à 300 000 d’ici 2035, dont 150 000 en réserve d’ici 2039. Présidentielle: convergence des candidats L’issue du scrutin présidentiel polonais va-t-il provoquer une inflexion de cette politique volontariste de renforcement militaire? Lors du 2e tour de la présidentielle qui a lieu ce dimanche, Karol Nawrocki, qui est soutenu par le principal parti d’opposition nationaliste Droit et Justice (PiS), affrontera le maire pro-européen de Varsovie Rafal Trzaskowski, le candidat des centristes au pouvoir dirigés par l’ancien responsable européen Donald Tusk. Le résultat de ce 2e tour ne devrait pas provoquer de changement majeur en terme de politique étrangère et de défense. Les positions des différents partis politiques sur ces questions sont convergentes, notamment avec le souhait partagé de maintenir des liens forts avec l’allié américain. Karol Nawrocki affirme ainsi que la Pologne « a besoin de la certitude qu’un futur président se préoccupera des relations polono-américaines ». Rafal Trzaskowski, le candidat du PO, a quant à lui déclaré que la Pologne devrait « s’efforcer d’établir la coopération la plus étroite possible entre les États-Unis, l’Union européenne et la Pologne, car ensemble, nous sommes une puissance ». Face à la Russie, les deux finalistes polonais, en phase avec l’opinion publique, partagent la même hostilité vis-à-vis de Moscou. L’aversion envers Poutine transcende presque tous les clivages dans ce pays où la règle veut qu’un bon Polonais se méfie profondément de la Russie. On se souviendra enfin que, selon le sondage Eurobazooka de mars dernier, 71% des Polonais estiment qu’une guerre éclatera, dans les prochaines années, en Europe. Et que 62% d’entre eux sont favorables à de forts investissements dans la défense.
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Today, 1:08 AM
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Il y a de cela quelques semaines, Jim Taiclet, le CEO de Lockheed Martin, avait surpris son auditoire avec l’évocation d’un F-35 Nascar, comme réponse
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Today, 1:03 AM
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Il y a désormais quatre frégates de défense et d’intervention (FDI) en achèvement au chantier de Lorient, et trois autres à différents stades de construction. Mercredi 28 mai, la coque du Formion a quitté le hall de construction où son premier bloc avait été mis sur cale le 15 avril 2024. Elle a été conduite au quai d’armement de la rive gauche du Scorff où, dès le lendemain, bien qu’il s’agisse d’un jour férié en France, la mâture intégrée du bâtiment a été mise en place.
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Today, 1:02 AM
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Arborant deux grands pavillons tricolores, l’un à la poupe, l’autre en mâture, le Commandant Ducuing a regagné Toulon le jeudi 29 mai, salué par les remorqueurs de la base navale à coup de jet d’eau. Ainsi s’est achevée la carrière opérationnelle de l’un des tout derniers bâtiments de ce type, qui après quasiment un demi-siècle de présence sur à peu près toutes les mers, auront complètement disparu de la flotte française dans les deux ans qui viennent.
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Today, 1:01 AM
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Le bras de fer se poursuit autour de la flotte fantôme russe. Le ministre de la Défense finlandais, Antti Häkkänen, a affirmé dans un entretien à la télévision publique YLE que « la Russie protège désormais les pétroliers appartenant à sa flotte fantôme dans les eaux étroites du golfe de Finlande. Cela implique des opérations d'escorte militaire et la présence de forces armées ». Cela serait « sans précédent », selon lui.
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Today, 1:01 AM
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La marine italienne vient de publier son rapport sur l'année 2024 dans lequel elle met notamment en avant son centre de commandement chargé de coordonner et de rassembler les données de surveillance dans le domaine sous-marin : le Critical Underwater Infrastructure Surveillance Center (CUISC).
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Today, 5:51 PM
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En 2021, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations d’équipements militaires américains, autorisa la vente potentielle aux Philippines de douze chasseurs-bombardiers F-16 « Viper » pour un montant évalué à 2,4 milliards de dollars, sans compter le prix des munitions… N’étant pas en mesure de financer une telle acquisition, l’intérêt de Manille se porta sur le JAS-39 Gripen du constructeur suédois Saab, en raison, notamment, de sa capacité à tirer des missiles air-air longue portée « Meteor » ainsi que des missiles anti-navires RBS-15 Mk.III. Deux ans plus tard, en marge du forum « Shangri-La Dialogue », organisé à Singapour, le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, et son homologue philippin, Carlito Galvez Jr., signèrent un protocole d’accord ouvrant la voie à l’achat de Gripen. Mais aucune annonce ne fut faite par la suite. Or, en avril, alors que le chef du Pentagone, Pete Hegseth, venait de rappeler l’engagement de Washington à fournir l’assistance nécessaire aux forces philippines pour qu’elles soient en mesure de contrer « toutes les menaces », en particulier les « agressions chinoises » en mer de Chine méridionale, la DSCA a publié un nouvel avis autorisant Manille à se procurer vingt F-16C/D « Viper » pour 5,58 milliards de dollars. Si l’achat de douze F-16 « Viper » n’avait pas été jugé possible il y a quatre ans, comment pourrait-il en aller autrement pour vingt appareils ? Une aide financière américaine est-elle prévue ? Et la DSCA avait-elle préalablement été sollicitée par Manille avant de publier son avis ? « Nous devons étudier comment financer un projet aussi important. Il appartient au ministre de la Défense, Gilbert Teodoro, et, en dernier ressort, au président [Ferdinand Marcos Jr], de déterminer comment nous pourrons acquérir ces F-16 », a commenté José Manuel Romualdez, l’ambassadeur des Philippines aux États-Unis, la semaine passée. Or, selon M. Teodoro, aucune offre n’aurait encore été officiellement faite par le gouvernement américain au sujet de l’achat potentiel de ces vingt F-16 « Viper ». C’est en effet ce qu’il a affirmé lors de la dernière édition du Shangri-La Dialogue. « En ce qui me concerne, il n’y a rien sur la table que je puisse prendre en considération », a-t-il dit, selon des propos rapportés par Defense News. En outre, il semblerait que les Philippines n’aient adressé aucune demande aux États-Unis pour se procurer des F-16 Viper. En effet, M. Teodoro a laissé entendre qu’il ne pouvait pas expliquer pourquoi la DSCA avait approuvé une telle vente, sauf à faire du « battage médiatique ». Et pour cause : « Nous n’avons même pas encore décidé quand nous allons acquérir un avion de combat multirôle », a-t-il dit. Cela étant, via un communiqué publié le 25 avril, Lockheed Martin a suggéré que le contrat était quasiment acquis. « Lockheed Martin est fier de soutenir les efforts des Philippines pour moderniser leurs capacités aériennes grâce au F-16 Block 70, qui offrira des capacités et des performances avancées pour répondre aux besoins de défense des Philippines et constituera un atout stratégique pour soutenir la posture de défense autonome du pays », avait en effet déclaré Aimee Burnett, responsable du développement commercial du F-16.
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Today, 1:18 AM
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US President Donald Trump has reportedly offered Japan the F-47, a sixth-generation stealth fighter jet currently being developed by Boeing.
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Today, 1:16 AM
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New images circulating on Chinese social media appear to show the KJ-3000 airborne early warning and control aircraft undergoing ground testing at an undisclosed airfield. The KJ-3000, built on the platform of the four-engine Y-20 transport aircraft, represents China’s latest move to expand its airborne command and surveillance capabilities. Photographs posted online reveal the KJ-3000
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Today, 1:15 AM
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India’s top military officer confirmed for the first time that fighter jets were lost in the May clashes with Pakistan but dismissed Islamabad’s claims of shooting down six Indian aircraft. Speaking at the Shangri-La Dialogue in Singapore, Chief of Defense Staff Gen. Anil Chauhan said, “The number isn’t important, but the reason they were downed
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Today, 1:14 AM
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Donald Trump a confirmé le 20 mai, que les États-Unis construiront bien un système de défense antimissiles baptisé « Dôme d’or ». « Une fois achevé, le Dôme d’or sera capable d’intercepter des missiles même s’ils sont lancés de l’autre côté de la Terre et même s’ils sont lancés depuis l’espace », a-t-il annoncé. « C’est très important pour la réussite et même la survie de notre pays ». Voir mon post du 21 mai. Le Pentagone n’a pas perdu de temps. La MDA (missile defense agency, l’Agence de défense antimissile) se prépare à officiellement annoncer un appel d’offres d’une valeur de 151 milliards de dollars sur 10 ans, selon des documents publiés la semaine dernière. Pour l’heure, il ne s’agit que d’une « pre-solicitation notice » et pas d’une « request for proposal« . La MDA prévoit de publier en juin un projet d’appel d’offres pour ce contrat officiellement intitulé « Scalable Homeland Enterprise Layered Defense » ou SHIELD, selon l’avis de pré-appel d’offres publié le 21 mai. Le MDA, je rappelle, cherche à disposer d’un système de défense multi-domaines avancé, capable de détecter, de suivre, d’intercepter et de neutraliser les menaces contre le territoire américain, ses forces déployées, ses alliés, à tous les stades de vol de missiles balistiques, hypersoniques et de croisière, ainsi que d’autres vecteurs d’attaques aériennes avancées. Ce contrat soutiendra les objectifs de défense nationale en assurant une protection continue et multicouche contre les menaces aériennes, spatiales, cybernétiques et hybrides, quel que soit leur vecteur – terrestre, maritime, aérien, spatial ou cybernétique. Le président Trump a déclaré la semaine dernière que le système serait opérationnel dans trois ans, pour un coût de 175 milliards de dollars. Des chiffres que les responsables du Pentagone, le Congressional Budget Office et d’autres experts jugent beaucoup trop optimistes.
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Today, 1:13 AM
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n se souviendra que début mars, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth avait demandé aux quelque 760 000 employés civils du DoD d’envoyer un mail récapitulatif en cinq points de leurs réalisations hebdomadaires. Ce récapitulatif était attendu chaque mardi, au plus tard à midi, heure de Washington. Le 28 mai, le porte-parole en chef du Pentagone et premier conseiller, Sean Parnell, a annoncé la fin de l’exercice « Ce que vous avez fait la semaine dernière ». Autant pour la recherche inquisitrice de la productivité imposée par Elon Musk et son Department of Government Efficiency. Dans son communiqué, Parnell rappelle que « depuis plusieurs mois, le ministère de la Défense demande à ses employés civils de soumettre un courriel détaillant cinq de leurs réalisations de la semaine précédente, conformément au mémorandum du secrétaire à la Défense du 27 février 2025 intitulé « Guidance for Department of Defense Civilian Employees on Responding to the Office of Personnel Management’s ‘What You Did Last Week’ Email ». Selon le porte-parole, « cette initiative a permis aux dirigeants et aux superviseurs d’obtenir des informations complémentaires sur les contributions de leurs employés, de renforcer la responsabilisation et d’identifier des pistes d’amélioration de l’efficacité au sein du ministère ». Le 23 mai 2025, Jules W. Hurst III, le sous-secrétaire à la Défense chargé du personnel, a informé par courriel le personnel civil du Département de la Défense que le DoD conclurait l’initiative hebdomadaire « Ce que vous avez fait la semaine dernière » le mercredi 28 mai 2025. Il a toutefois demandé aux employés de soumettre une ultime « idée concrète pour améliorer l’efficacité ou éliminer le gaspillage dans leur soumission finale ». Et de conclure en précisant que « le Département reste déterminé à promouvoir des changements significatifs pour soutenir la mission. »
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Today, 1:12 AM
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Démanteler des SNLE et autres SNA, on connaît. Mais un porte-avions à propulsion nucléaire, ce sera une première. NorthStar Maritime Dismantlement Services a remporté un contrat de 546,7 millions de dollars pour le démantèlement de l’ex-USS Enterprise, premier porte-avions nucléaire américain (photo ci-dessus US Navy). Dans le cadre de ce contrat, l’ex-CVN 65 sera entièrement démantelé à Mobile (Alabama), et tous les matériaux résultant seront recyclés ou éliminés. L’annonce a été faite le 30 mai. NorthStar Group Services avait précisé, en novembre 2024, sa collaboration avec Modern American Recycling Services (MARS) pour effectuer les travaux de démantèlement et d’élimination des porte-avions nucléaires déclassés de la marine américaine au port de Mobile, en Alabama. Ces travaux seront réalisés par NorthStar Maritime Dismantlement Services, filiale de NorthStar, et Modern American Recycling and Radiological Services, filiale de MARS. Photo PH2 William C. Wickham, juillet 1978. L’historique USS Enterprise, premier porte-avions à propulsion nucléaire au monde, a été lancé le 24 septembre 1960. L’Enterprise a été désarmé en décembre 2012 et officiellement déclassé en février 2017, date à laquelle il a été radié du registre des navires de l’US Navy. En décembre 2024, la Chambre de commerce de Mobile avait exprimé son opposition à ce démantèlement: « L’organisation d’une opération de démantèlement nucléaire de grande envergure sur le front de mer de notre centre-ville risque de compromettre ces efforts et de créer un problème de perception publique, ce qui pourrait nuire à la réputation de notre ville en tant que communauté dynamique et en pleine croissance », avait-elle déclaré dans un communiqué. « Nous pensons que cette opération est incompatible avec notre vision d’un centre-ville dynamique et durable ».
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Today, 1:10 AM
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Il y a quelques jours, l’Amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale, lançait un nouvel appel à la consolidation industrielle
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Today, 1:04 AM
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Singapour - Pékin se prépare ainsi « clairement et de manière crédible à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l'équilibre des forces » en Asie-Pacifique, a déclaré le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, au Shangri-La Dialogue de Singapour
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Today, 1:03 AM
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La Lituanie réfléchit au renouvellement de sa flotte de surface avec des contraintes élevées liées à la taille de ses effectifs et de ses capacités financières, indique la ministre de la défense lituanienne Dovilė Šakalienė. Ainsi, le choix se porterait sur l’acquisition d’un ou plusieurs navires de surveillance et de combat polyvalents, mais aux normes civiles. Lundi 19 mai, en présence de son homologue Tore O. Sandvik, la ministre lituanienne a fait part de son intérêt pour la gamme Vanguard.
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Today, 1:01 AM
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Le président de la République était en tournée en Asie du Sud-Est la semaine dernière. Objectif : renforcer les liens entre la France, pays riverain de l’Indopacifique via ses territoires ultramarins en océan Indien, en Océanie et dans le Pacifique, et ses partenaires régionaux. Cela, au moment où de nombreuses nations de la zone veulent diversifier ou rééquilibrer leurs coopérations économiques comme militaires afin de ne pas se retrouver entre le marteau américain et l’enclume chinoise. Emmanuel Macron entend ainsi développer une troisième voie, française et européenne.
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Today, 1:01 AM
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Longue de près de 100 mètres, l’imposante coque noire du De Grasse s’est révélée mardi 27 mai, en sortie du hall de construction du chantier Laubeuf, sur le site Naval Group de Cherbourg. Supportée par plusieurs dizaines de marcheurs robotisés, elle a été transférée vers le dispositif de mise à l’eau (DME), une installation de la Direction Générale de l’Armement situés dans l’axe de l’énorme nef où les sous-marins sont assemblés. Cet ascenseur géant constitue, en position basse, le socle d’une forme de radoub fermée par une porte donnant accès aux bassins de l’arsenal.
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