DEFENSE NEWS
6.7M views | +997 today
Follow
 
DEFENSE NEWS
Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
Curated by Romain
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Romain
Today, 1:44 AM
Scoop.it!

Vers un B-21 Raider au poste de pilotage revu et corrigé ? 

Vers un B-21 Raider au poste de pilotage revu et corrigé ?  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’un des intérêts des essais en vol menés à Edwards AFB sous la houlette de l’US Air Force c’est que cette dernière puisse établir ce qui lui plait et ce qu’elle apprécie moins sur un nouvel avion. Et quand on parle d’un programme aussi stratégique que celui du Northrop Grumman B-21 Raider c’est encore plus prégnant. C’est ainsi qu’elle veux désormais imposer le retour à bord d’un officier système d’armes. Un vœu qui n’est pas si simple que cela à exaucer quand on sait que le cockpit de ce bombardier furtif a été pensé pour deux pilotes seulement.

Alors certes un vieil adage dit que «le client est roi» mais là il faut remarquer que l’Air Force Global Strike Command, le commandement aérien de l’US Air Force en charge des bombardiers stratégiques, se réveille peut-être un peu tard. N’aurait-il pas fallu intégrer cette demande plus tôt, genre pendant la phase de conception de l’avion ? Toujours est-il que la campagne d’essais en vol de ce B-21 Raider tout autant que les évolutions futures de la stratégie américaine conduisent l’US Air Force à agir ainsi.

Sur le papier remplacer le deuxième pilote par un officier système d’arme n’a rien de très complexe. C’est en fait dans l’opérationnel que cela risque fortement de changer. Car le Northrop Grumman B-21 Raider a été pensé pour des missions stratégiques à longue portée et avec capacité de vols sur zones de combat au-delà des 30 heures. Dans un tel laps de temps de mission le recours à deux pilotes n’est pas un luxe. Quand récemment les Northrop B-2A Spirit sont allés bombarder l’Iran il a fallu près de 37 heures allers-retours, moyennant des pics d’activités lors de la phase de bombardement en elle-même ou bien durant les ravitaillements en vol. L’ordinateur de bord et les pilotes ont géré ensemble la charge de travail, les bombes.

Le dernier bombardier stratégique américain conçu pour accueillir pilotes et officiers systèmes d’armes est le Rockwell B-1B Lancer. Il s’agit en fait là d’un héritage des bombardiers lourds de la Seconde Guerre mondiale, en particulier les Boeing B-17 Flying Fortress et les Consolidated B-24 Liberator. Les ingénieurs de Northrop Grumman avaient donc choisi sur le B-21 Raider, comme sur le B-2 Spirit donc, de se passer d’un WSO. Cette initiale signifie weapon systems operator, le terme anglophone pour officier système d’armes. En lieu et place ils avaient privilégié un truc actuellement à la mode et franchement adapté à ce genre d’avion : l’intelligence artificielle. C’est donc une IA qui aurait dû avoir la charge de la gestion de l’armement avant et pendant les phases de frappes aériennes. Les décideurs de l’US Air Force en ont… décidé autrement.

Reste désormais à savoir si l’avionneur réussira le tour de force de les satisfaire et le cas échéant cela se fera t-il sans pénaliser le calendrier prévisionnel du B-21 Raider. Rappelons que techniquement l’avion doit entrer en service d’ici 18 à 24 mois. C’est un délai très court.

Affaire (évidemment) à suivre.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 1:25 AM
Scoop.it!

US Space Force : deux brouilleurs contre les satellites chinois

US Space Force : deux brouilleurs contre les satellites chinois | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Meadowlands et RMT brouillent temporairement les liaisons des satellites espions chinois en Indo-Pacifique, sans débris et sous le seuil d’escalade.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 1:21 AM
Scoop.it!

La force aérienne grecque souhaite acquérir plus de Rafale F4 pour garder l'avantage sur l'aviation turque

La force aérienne grecque souhaite acquérir plus de Rafale F4 pour garder l'avantage sur l'aviation turque | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En décembre 2024, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, avait écarté l’idée d’aller au-delà des vingt-quatre Rafale F3R [dont douze d’occasion] acquis par la force aérienne hellénique [Polemikí Aeroporía] dans un avenir proche.

« Selon la planification des forces armées, nous n’avons actuellement aucune intention d’exercer notre droit d’acquérir six Rafale supplémentaires. Nous en avons vingt-quatre et nous pensons que c’est tout à fait suffisant, en combinaison, bien sûr, avec la décision que nous avons prise d’acquérir un premier lot de vingt avions F-35 », avait en effet affirmé M. Mitsotakis lors d’un entretien diffusé par Alpha TV.

Cependant, si l’équilibre des forces en Méditerranée orientale ne devrait pas être fondamentalement modifié, l’accord que la Turquie a signé avec le Royaume-Uni pour se procurer vingt Eurofighter EF2000/Typhoon [Tranche 5 ?] pouvant emporter des missiles air-air à longue portée Meteor a, semble-t-il, fait bouger les lignes à Athènes. D’autant plus que la force aérienne turc pourrait recevoir au moins vingt-quatre autres appareils d’occasion [tranche 3] en provenance du Qatar et d’Oman.

Ainsi, rapporte le quotidien I Kathimeriní, la force aérienne hellénique souhaite acquérir davantage de Rafale, « dans leur version la plus avancée », laquelle correspond au standard F4.3. Une commande de Rafale F5 n’est pas exclue, sous réserve que ce modèle soit en service avant 2030 [ce qui ne sera pas le cas puisqu’il est question de 2035, ndlr].

« D’après des sources bien informées des discussions politiques et militaires, force aérienne devrait acquérir des Rafale supplémentaires avant la fin de la décennie afin de remplacer les Mirage 2000-5 , dont le soutien par Dassault cessera prochainement », écrit le journal.

Par ailleurs, il s’agit également pour Athènes d’atteindre le format fixé par son Plan 2030, lequel prévoit de porter le nombre de ses avions de combat à 200 exemplaires. Cet objectif a été rappelé par Nikos Dendias, le ministre grec de la Défense, lors d’une visite à la la 112e escadre de chasse de la base aérienne d’Elefsina, le 5 novembre.

« Une fois le programme 2030 achevé, notre pays disposera de 200 plateformes de combat modernes et bien plus puissantes que celles dont nous disposions jusqu’à présent », a en effet déclaré M. Dendias, sans toutefois préciser si ce chiffre tenait éventuellement compte de drones de combat collaboratif [CCA].

« C’est un nouveau chapitre important pour la puissance aérienne de notre pays, qui s’accompagnera de nouveaux systèmes antiaériens et antimissiles, mais aussi – et c’est une première dans notre histoire – du recours aux drones. Nul besoin d’être aviateur pour constater l’évidence : au cours des vingt prochaines années, tout va changer, y compris dans les airs », a expliqué le ministre grec, avant de souligner la nécessité de « maintenir une capacité de dissuasion aérienne nécessaire ».

Pour le moment, la force aérienne hellénique doit disposer de vingt-quatre Rafale F3R, de quatre-vingt-trois F-16 au standard Block 70 « Viper » [voire une trentaine de plus si la décision de moderniser ses F-16 Block 50 est finalement prise] ainsi qu’au moins vingt F-35A.

S’il s’agit de remplacer les Mirage 2000-5, dont le contrat de soutien arrivera à échéance en 2027, alors Athènes pourrait commander un maximum de vingt-quatre Rafale F4 de plus.

Pour rappel, dans les grandes lignes, le Rafale F4 dispose d’une connectivité accrue pour les opérations en réseau, d’un radar à antenne active [AESA] RBE-2 doté de fonctionnalités étendues, d’un Système de Protection et d’Évitement des Conduites de Tir du RAfale [SPECTRA] amélioré et d’une capacité d’emport accrue, avec l’AASM 1000, d’un OSF doté d’une nouvelle optique sur la voie infrarouge [OSF-IRST pour « Infra Red Search and Track »] et du système TRAGEDAC [pour la localisation passive de cibles grâce à une mise en réseau des avions d’une même patrouille].
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 1:01 AM
Scoop.it!

Pour remplacer ses F-16, le Portugal va encourager la concurrence entre Lockheed Martin et les Européens

Pour remplacer ses F-16, le Portugal va encourager la concurrence entre Lockheed Martin et les Européens | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’état-major de la force aérienne portugaise [Força Aérea Portuguesa – FAP] n’a jamais fait mystère de sa préférence en faveur du chasseur-bombardier F-35A de Lockheed Martin pour remplacer ses vingt-quatre F-16AM/BM qui arriveront bientôt au bout de leur potentiel.

Seulement, en mars, exprimant des doutes sur l’engagement des États-Unis envers l’Otan, le ministre portugais de la Défense, Nuno Melo, a remis en cause le choix du F-35A, en faisant valoir que la « prévisibilité de nos alliés » devait être prise en compte avant de prendre une décision. Et d’ajouter : « Plusieurs options doivent être envisagées, notamment européennes, tout en tenant compte également du retour que celles-ci peuvent avoir pour l’économie portugaise ».

Par la suite, le PDG de Saab, Micael Johansson, confia au quotidien économique suédois Dagens Industri que des « discussions étaient en cours » avec les autorités portugaises au sujet d’une potentielle commande de JAS-39 Gripen E/F. Puis, en juin, celui de Dassault Aviation, Éric Trappier, assura devant les sénateurs que son entreprise « travaillait beaucoup avec le Portugal pour essayer » de le convaincre de choisir le Rafale. Il « n’a pas encore signé [de commande] de F-35 même s’il était sur le point de le faire », avait-il souligné.

Plutôt en retrait après les déclarations de M. Melo, le consortium Eurofighter [Airbus, BAE Systems et Leonardo] est récemment sorti de sa réserve en signant un protocole d’accord avec les représentants de l’industrie aérospatiale portugaise afin de « poser les bases d’une série d’études visant à créer une proposition industrielle de valeur en vue du remplacement de la flotte actuelle de F-16 par une solution véritablement européenne », à savoir le Typhoon/EF-2000.

De son côté, Lockheed Martin ne s’avoue pas vaincu pour autant : en juin, le groupe américain a également signé un protocole d’accord du même type pour « établir un cadre de collaboration visant à créer des opportunités pour les entreprises portugaises appelées à participer à un éventuel programme F-35 ».

Pour le moment, le Portugal n’a pas encore lancé de procédure pour remplacer ses F-16AM/BM. Mais, lors d’une audition parlementaire, le 5 novembre, M. Melo a fait part de son intention « d’encourager la concurrence entre Lockheed Martin et les industriels européens afin de maximiser les retombées » pour le pays et son industrie.

« Quand il y a plusieurs concurrents, cela signifie que le prix baisse », a dit le ministre portugais, assurant qu’il serait tenu compte de l’avis de la FAP.

Or, celle-ci ne jure que par le F-35. Le Portugal « n’a pas d’autre alternative que d’acquérir » l’avion de Lockheed Martin, a en effet récemment déclaré le général Cartaxo Alves, son chef d’état-major. Et d’insister : « Les avions européens, comme le Rafale et l’Eurofighter, sont moins avancés. On peut envisager un chasseur européen de pointe dans 20 ans, mais il n’y a pas d’alternative aujourd’hui ».

Cela étant, M. Melo a aussi dit que le Portugal « souhaite renforcer le pilier européen de l’Otan » tout en soutenant « l’augmentation de la production et les achats » d’armements en Europe… Mais à condition « que le meilleur équipement y soit disponible ».

En attendant, le ministre portugais a confirmé que la FAP disposera bientôt de quatre hélicoptères américains UH-60 « Black Hawk » supplémentaires, notamment pour effectuer des missions d’évacuation sanitaire.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:58 AM
Scoop.it!

Avec le Rôle 2 Basique (R2B), le SSA s'adapte au contrat opérationnel de l'Otan

Avec le Rôle 2 Basique (R2B), le SSA s'adapte au contrat opérationnel de l'Otan | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le nouveau Rôle 2 Basique (R2B) du Service de santé des armées (le SSA) a été soumis à une évaluation technico-opérationnelle, le 9 octobre 2025, sur le site d’Orléans-Chanteau (45). Cette structure, « à la fois moderne et rustique » selon le SSA, permet de faire face à des séries d’afflux massif de blessés pendant plusieurs jours.

« C’est un standard défini par l’OTAN, basé sur un retour d’expérience des unités soignantes ukrainiennes », précise le médecin-chef Sylvain. Comme l’expliquait en 2024, un commandant du service de santé australien, « la nomenclature Role 2 Basic est issue de la doctrine de l’OTAN. En théorie, un officier d’état-major des Forces armées canadiennes parlant à un officier d’état-major britannique dans une cellule de régulation des blessés d’une coalition, sous pression et dans une situation urgente, devrait pouvoir comprendre rapidement quelles capacités un R2B des Forces de défense australiennes peut fournir afin de permettre une prise de décision éclairée ». Dans cette nomenclature otanienne, au R2B s’ajoutent les Role 2 Forward (R2F), Role 2 Basic Highly Mobile (R2B HM) et Role 2 Enhanced (R2E).

La nouvelle version du Rôle 2 Basique du SSA compte notamment 20 lits d’hospitalisation standard gérés par une équipe de 10 personnels soignants. Il intègre 26 tentes spécialisées, parmi lesquelles plusieurs capacités inédites : pharmacie renforcée, cabinet dentaire, commandement, et surtout un laboratoire de biologie médicale, capable de réaliser des analyses de microbiologie et de biologie moléculaire. Son autonomie minimale est de trois jours.

Selon le SSA, ce dispositif hors norme garantit « cinq avancées majeures »:
Atout n° 1 : Garantir une offre de soins similaire à un hôpital militaire en France
Atout n°2 : faire face à des afflux massifs de blessés pendant plusieurs jour
Atout n°3 : prêt à être déployé rapidement et à s’adapter au contexte tactique
Atout n° 4 : Pharmacie, laboratoire, commandement… de nouvelles capacités intégrées
Atout n°5 : Simplification et standardisation des processus.

La première capacité opérationnelle sera prononcée début 2026 et une déclinaison encore plus mobile de ce R2B devrait même être évaluée lors du prochain exercice ORION.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:54 AM
Scoop.it!

Safran and GTRE to Develop 120kN Engine; AMCA Prototype to Serve as Flying Test Bed

SOURCE: RAUNAK KUNDE / NEWS BEAT / IDRW.ORG In a pivotal advancement for India’s fifth-generation fighter ambitions, Safran S.A. and the Gas Turbine Research Establishment (GTRE) are on the cusp of finalizing a landmark joint venture to co-develop a 120 kN thrust-class engine, with a development horizon of 10-12 years. Valued at $7 billion and […]
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:54 AM
Scoop.it!

Un pas vers la production de missiles MISTRAL 3 en Australie

Un pas vers la production de missiles MISTRAL 3 en Australie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Et si le missile de défense sol-air très courte portée MISTRAL 3 était aussi produit en Australie ? C’est tout l’enjeu d’un accord signé hier par MBDA et le groupe munitionnaire australien NIOA.

« L’Australie pourrait devenir le premier pays hors de France à produire l’un des systèmes de défense sol-air les plus avancés au monde », commentait le groupe australien en marge de la signature d’un protocole d’accord (MoU) avec MBDA. Son objet ? Étudier des pistes d’assemblage ou de production de la tête militaire du MISTRAL 3 et, in fine, intégrer le partenaire australien dans la chaîne d’approvisionnement de MBDA.

Exploratoire à ce stade, la démarche s’insère dans une stratégie australienne de transfert d’activité établie de longue date et à laquelle participent déjà quelques acteurs français, dont Thales et Safran. « Alors que le gouvernement australien privilégie la production nationale d’une gamme plus étendue de munitions et le développement de partenariats avec l’industrie, le moment est idéal pour que NIOA et MBDA franchissent cette première étape significative », déclarait le PDG de NIOA, Robert Nioa.

« La co-conception, le co-développement, la co-production et le soutien conjoint de capacités telles que les missiles MISTRAL permettront une utilisation efficace des ressources conjointes, renforçant ainsi les capacités industrielles de défense collectives, améliorant l’interopérabilité et accélérant le développement technologique », poursuivait-il.

Pour MBDA, la manoeuvre participerait aussi à muscler une chaîne de production dont les cadences ont déjà quadruplé pour atteindre aujourd’hui 40 missiles par mois. Le besoin va néanmoins croissant et exige de livrer rapidement, comme l’atteste un carnet de commandes qui sera bientôt épaissi, entre autres, par l’acquisition d’un millier d’exemplaires par la Roumanie.

« NIOA joue un rôle essentiel dans la fourniture de munitions aux forces de défense australiennes. Ensemble, nous pouvons apporter les solutions nécessaires pour contrer l’évolution de la menace des drones à laquelle les forces armées sont confrontées et fournir la meilleure capacité de défense aérienne à très courte portée disponible sur le marché », relevait Pierre-Marie Belleau, en charge de la ligne de produits « frappes dans la profondeur » au sein de MBDA.

Derrière l’enjeu industriel, ce rapprochement franco-australien entend en effet répondre à « un besoin capacitaire immédiat en matière pour des systèmes de lutte anti-drones, en particulier dans les domaines terrestre et naval ». L’annonce intervient en effet à l’heure où l’armée australienne, par exemple, se retrouve dépourvue de solutions opérant dans cette couche de la défense sol-air. Ses systèmes RBS 70 ont en effet été remplacés à l’été 2019 par des systèmes norvégiens NASAMS de facture norvégienne au travers d’un programme LAND 19 Phase 7b focalisé sur la courte portée (SHORAD). Une solution néanmoins surdimensionnée face à une menace que les forces australiennes cherchent visiblement à contrer en émettant ce qui ressemble à une urgence opérationnelle.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:52 AM
Scoop.it!

GCAP fighter jet designers push to keep weapons, drone options open

GCAP fighter jet designers push to keep weapons, drone options open | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Integrating a variety of collaborative combat aircraft and optimizing munitions costs are key objectives in the UK-Japanase-Italy program.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:51 AM
Scoop.it!

Naval Group valide le « prêt au tir » du MPLS

Naval Group valide le « prêt au tir » du MPLS | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Naval Group confirme le « prêt au tir » du lanceur modulaire MPLS à Angoulême-Ruelle. Essais à terre en janvier 2026.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:49 AM
Scoop.it!

Pour le général Mandon, l'entraînement, les munitions, la logistique terrestre et la santé sont (aussi) des priorités

Pour le général Mandon, l'entraînement, les munitions, la logistique terrestre et la santé sont (aussi) des priorités | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Loi de programmation militaire 2019-24 a été décrite comme étant une « LPM de réparation », son objectif étant de remettre sur pied un modèle d’armée mis à mal par des années de contraintes budgétaires. La suivante [2024-30], promulguée en août 2023, met l’accent sur la « cohérence ». Or, même avec ses deux « surmarches » de 3 milliards d’euros pour les exercices 2026 et 2027, elle vise également à remédier à des lacunes identifiées depuis longtemps, même si elle prévoit un important effort de modernisation capacitaire.

Ainsi, au Sénat, le 5 novembre, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général Fabien Mandon, a livré ses priorités les plus urgentes. « De manière très pratique, j’ai besoin d’activité et de munitions », a-t-il dit. Cela passe par un effort en matière de maintien en condition opérationnelle [MCO] pour que les équipements soient disponibles. Mais pas seulement car il s’agit aussi d’améliorer la qualité des entraînements.

« Il faut que nos soldats puissent s’entraîner dans des conditions réalistes. Donc à s’entraîner au tir. Il faut dépasser la simulation, qui est très positive et qu’on va développer. Mais il faut qu’ils soient mis en situation de combat », afin de faire en sorte qu’ils « ne découvrent pas l’action de feu le jour où ils sont engagés au combat », a expliqué le CEMA. « Je souhaite que les armées tirent davantage », a-t-il insisté. Et cela, quitte à y mettre le prix.

Par ailleurs, évoquant les capacités terrestres, le général Mandon a dit que l’essentiel n’était « pas d’augmenter le nombre de véhicules, de chars et d’hélicoptères » mais de « consolider les secteurs qui permettent à nos plateformes de combat d’opérer ». D’où l’effort qu’il entend mener sur la logistique, domaine négligé depuis longtemps, le renouvellement des camions de l’armée de Terre, comme le GBC 180, ayant servi de variable d’ajustement budgétaire plus souvent qu’à son tour.

« On va commander, en 2026, des camions citernes et des camions de transport », a assuré le général Mandon.

Sur ce point, le Projet annuel de performances [PAP] du programme 146 « Équipements des Forces », mis en annexe du projet de loi de finances 2026, rappelle que le programme FTLT [flotte tactique et logistique terrestre] vise à remplacer les camions en service de charge utile 4-6 t, les camions citernes et porte-blindés, ainsi que les camions logistiques, en complément des porteurs polyvalents terrestres déjà acquis dans le cadre du programme PPT étape 1″.

Et de préciser que les principaux engagements en 2026 « portent sur la troisième commande de camions citernes au titre de l’incrément 1 et la commande du développement et des premiers ensembles porte-blindés de nouvelle génération au titre de l’incrément 3 du programme ».

Au passage, selon le CEMA, l’Otan estime que l’une de ses faiblesses concerne justement la logistique. D’où l’importance du programme FTLT.

Par ailleurs, une autre priorité de général Mandon porte sur le Service de santé des armées [SSA], dont la rationalisation, menée dans les années 2010 dans le cadre du plan SSA 2020, est allée beaucoup trop loin, ses capacités ayant été réduites alors que son activité ne cessait de croître.

« Dans les exercices les plus exigeants qu’on a faits avec nos alliés, c’est la santé qui limite l’action de combat parce que l’on doit à nos soldats de les sauver, de les ramener à l’arrière, de faire le maximum pour eux », a dit le CEMA, sans livrer plus de précisions sur ses intentions.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:47 AM
Scoop.it!

Leonardo-Baykar joint venture to build Kizilelma fighters and UAVs at three Italian plants

Leonardo-Baykar joint venture to build Kizilelma fighters and UAVs at three Italian plants | DEFENSE NEWS | Scoop.it
LBA Systems – the planned Leonardo-Baykar Technologies joint venture – will build five different uncrewed air vehicles (UAVs), including Kizilelma fighters, at three locations in Italy, Leonardo chief executive Roberto Cingoliani has disclosed.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:43 AM
Scoop.it!

750 HIMARS launchers delivered: Lockheed Martin expands production for U.S. and allies

750 HIMARS launchers delivered: Lockheed Martin expands production for U.S. and allies | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lockheed Martin has delivered its 750th HIMARS launcher, underscoring the system’s key role in U.S. and allied defence strategies.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:43 AM
Scoop.it!

Ukrainian Raybird drone endures missile strike and lands safely

Ukrainian Raybird drone endures missile strike and lands safely | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A Ukrainian-built reconnaissance drone continued its mission and returned safely to base after being struck by two SA-8 Gecko surface-to-air missiles during operations over Russia’s Kursk region, according to the drone’s manufacturer, Skyeton. The company said the Raybird unmanned aircraft
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 1:34 AM
Scoop.it!

Anduril : premier vol pour le drone de combat Fury

Anduril : premier vol pour le drone de combat Fury | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le drone YFQ-44A développé par Anduril a réalisé son baptême de l’air le 31 octobre dernier. C’est une étape clé dans le programme de flotte de chasseurs autonomes de l’US Air Force.

Voilà un vol inaugural que l’USAF surveillait de près. Le drone Fury est un élément clé du programme CCA – Collaborative Combat Aircraft – où les pilotes de F-22 ou de F-35 seront assistés pendant leur mission par des drones de combat, alias UCAV (Unmanned Combat Air Vehicle). Son premier vol est donc un événement important pour son constructeur Anduril, qui a récupéré la maîtrise d’œuvre en 2023 avec le rachat de Blue Force Technologies.
Premier vol

Nominal, ce premier vol test a eu lieu au Southern California Logistic Airport à Victorville. Le prototype était escorté de deux L-19 Delfin. Les vols à suivre dureront quelques dizaines de minutes et vont dans un premier temps servir à « dé-risquer » l’appareil. Il y a de nombreuses séquences à valider, du roulage à l’atterrissage automatisé, avant de tester son comportement en situation de combat (manœuvres, réactivité du logiciel de bord). Il est également prévu la démonstration d’opérations en équipages autonomes multiples.

Deux fois plus petit qu’un F-16, pesant 2.3 tonnes au décollage, le YFQ-44A peut voler à Mach 0.95, soutenir 9g, et voler jusqu’à 15 km d’altitude. Pour le CCA, son rôle est de soutenir les pilotes de l’USAF en pouvant prendre plus de risque. En plus du F-22 et du F-35, Fury devra aussi à l’avenir pouvoir partager des missions avec le bombardier furtif B-21 ainsi qu’avec le futur avion de combat de sixième génération (F-47).

Dès le début de la campagne d’essais de roulage ou en vol, Fury est semi-autonome (pas de télé-opération, juste une personne qui garde un œil sur lui). Son logiciel embarqué traite les données avec la célérité nécessaire pour les situations de combat, identifie les cibles de sorte à pouvoir augmenter la létalité de la mission. Au sol, la gestion de sa maintenance est également automatisée.
Début de la production

Dans son communiqué, Anduril ne cache pas sa fierté d’être passé de la feuille blanche au premier vol en seulement 556 jours. Le groupe appelle à la rapidité face à aux progrès fulgurants de la Chine dans le développement de son chasseur de nouvelle génération. Pour rester réactif, Anduril assure pouvoir démarrer la production du prototype CCA dès 2026 dans sa nouvelle usine de 465 500 m², nommée Arsenal-1. Mais la production du YFQ-44A a déjà commencé dans le but d’améliorer les process. Dès les premières commandes, le CCA pourrait demander 100 à 150 appareils.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 1:22 AM
Scoop.it!

L’Australie se positionne pour produire des missiles Mistral

L’Australie se positionne pour produire des missiles Mistral | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Australie : NIOA et MBDA ouvrent la voie à une production locale du Mistral pour renforcer la défense anti-aérienne.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 1:05 AM
Scoop.it!

Des drones survolent une base avec des armes nucléaires et des aéroports : la Belgique a fermé son espace aérien sans pouvoir les abattre !

Des drones survolent une base avec des armes nucléaires et des aéroports : la Belgique a fermé son espace aérien sans pouvoir les abattre ! | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Des mini-drones ont survolé des aéroports et bases militaires belges, en ce compris la très stratégique base aérienne de Kleine-Brogel, pouvant stocker des bombes nucléaires B61. Aujourd’hui, le brouillage n’est plus la solution pour neutraliser un drone. Il faut pouvoir le détecter mais aussi être capable de le détruire : mitrailleuses, canons antiaériens fixes ou mobiles, roquettes et éventuellement armes à énergie dirigée… sans compter les radars, nécessaires pour guider les différents effecteurs. Or, ces moyens manquent cruellement aux Forces armées belges.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 1:00 AM
Scoop.it!

La paralysie budgétaire américaine oblige les militaires à se serrer le ceinturon et à compter sur les banques alimentaires

Le long shutdown en cours n’épargne pas les forces armées américaines, pas plus sur le territoire national (CONUS) que dans les pays étrangers où se trouvent des garnisons US (OCONUS). Les soldats d’active qui ne touchent plus leurs soldes doivent malgré tout payer leurs loyers, mettre de l’essence dans les réservoirs de leurs voitures… Et nourrir leur famille, ce qui s’avère difficile quand les comptes perso sont à sec! Or les fonds fédéraux manqueront totalement à partir du 15 novembre, selon le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent. « A compter du 15 novembre, nos troupes et nos militaires qui risquent leur vie ne seront pas payés », a-t-il annoncé sur CBS.

La pression sur les soldats et leurs familles est donc mondiale. D’où les efforts et les appels d’associations et d’ONG comme l’USO qui dédie une page aux effets du shutdown sur son site web.

Pour aider les soldats dans le besoin à nourrir leurs proches, l’US Army a mis en ligne un document de 9 pages intitulé « Furlough_Support_Programs_and_Resource » qui dresse une liste précise des services bancaires, alimentaires, médicaux et des associations d’entraide comme le 211 qui peut renseigner, par exemples, sur les banques alimentaires disponibles.

Banques alimentaire allemandes
Un site web officiel destiné aux soldats des forces armées américaines basées en Bavière propose une page « Shutdown Guidance » qui liste entre autres les services affectés par les effets du shutdown. Cette page a brièvement fourni une liste de cinq services d’aide alimentaire allemands, disponibles pendant la fermeture des services gouvernementaux. La pages a été expurgée mercredi mais l’armée américaine oriente toujours les soldats stationnés en Allemagne vers les aides sociales d’urgence, les prêts et les organisations de partage alimentaire, notamment Tafel Deutschland (qui regroupe plus de 970 banques alimentaires dans le pays), ainsi que vers l’application Too Good To Go.

Les personnels civils allemands travaillant pour les forces US ne sont pas épargnés par la paralysie budgétaire. Mais le gouvernement allemand a annoncé le mois dernier qu’il prendrait en charge les salaires d’environ 11 000 employés locaux travaillant sur des bases militaires américaines pendant la fermeture des services du gouvernement fédéral.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:55 AM
Scoop.it!

Kusha SAM: Mach 5.5 Hypersonic Sentinel Poised to Neutralize IRBM Threats at 350 km, DRDO Reveals

Kusha SAM: Mach 5.5 Hypersonic Sentinel Poised to Neutralize IRBM Threats at 350 km, DRDO Reveals | DEFENSE NEWS | Scoop.it
seek
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:54 AM
Scoop.it!

IFC 2025: RAF Typhoons scored multiple air-to-air kills over Middle East in recent months, says official

IFC 2025: RAF Typhoons scored multiple air-to-air kills over Middle East in recent months, says official | DEFENSE NEWS | Scoop.it
UK Royal Air Force (RAF) Eurofighter Typhoon FGR4 combat aircraft have scored multiple air-to-air kills on operations over the Middle East in recent months, a
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:53 AM
Scoop.it!

KNDS produit ses premiers obus de 155 mm en Belgique

KNDS produit ses premiers obus de 155 mm en Belgique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Des obus d’artillerie de 155 mm sont désormais produits par KNDS Belgium sur son site de Petit-Roeulx-lez-Nivelles. Une avancée rendue possible par l’installation d’une unité d’usinage et de ceinturage gros calibre (UCGC) inaugurée ce mardi en présence du ministre de la Défense belge, Theo Francken, et du ministre wallon de l’Économie, Pierre-Yves Jeholet.

Le premier obus est en réalité sorti il y a plusieurs mois de cette UCGC, la troisième opérée par le groupe KNDS et la seule installée hors de France. C’était en mars dernier au terme de travaux engagés fin 2024 et grâce à un investissement de 6 M€ consenti dans le cadre du plan de retour sociétal lié à l’acquisition par la Défense belge de systèmes d’artillerie CAESAR Mk 2 et de Griffon MEPAC, nous explique la filiale belge.

« Une seule ligne de production, deux bénéfices : autonomie et emploi. En fabriquant nous-mêmes nos munitions, nous conservons la valeur ajoutée économique ici et gagnons en puissance stratégique », déclarait Theo Francken. Le ministre wallon de l’Économie a quant à lui salué « ce nouvel outil de production, véritable démonstration du savoir-faire technologique de KNDS Belgium et de ses équipes, au sein d’une entreprise en pleine croissance ».

Si cette UCGC est effectivement un maillon central, les opérations de coulage de matières explosives resteront l’apanage d’un site français. Cette capacité de coulage surpasse aujourd’hui celles d’usinage et de traitement de surface, relève en effet KNDS. L’étendre en misant sur les installations de Petit-Roeulx-lez-Nivelles n’était donc pas prioritaire, un choix qui permet par ailleurs à l’entreprise belge de conserver l’agilité suffisante pour entrevoir d’autres projets.

Cette nouvelle ligne automatisée monte en puissance depuis l’été. Elle atteindra sa pleine capacité dès 2026 et sera alors en mesure d’usiner jusqu’à 30 000 obus par an, soit près d’un tiers de la capacité totale de KNDS. Une part non négligeable de la production sera fléchée vers le client national. « En 2026, près de six mois de production seront consacrés aux obus destinés à la Défense belge », précisait à ce titre le directeur de KNDS Belgium, Jean-Michel Girard.

Ces obus seront nécessaires lorsqu’arriveront, en 2027, les premiers des 28 CAESAR Mk 2 commandés par la Défense belge. Le retour de cette capacité d’appui-feu a été quelque peu anticipé. Un an avant le démarrage de l’UCGC, la Belgique avait en effet passé commande pour des coups complets de 155 mm au travers d’un marché conclu par l’Agence de soutien et d’acquisition de l’OTAN (NSPA). De quoi constituer un « stock de guerre » de 20 à 25 000 munitions, un socle complété de lots annuels pour la consommation courante des futures batteries CAESAR de la Force Terrestre. La Défense s’apprête par ailleurs à notifier un marché pluriannuel pour la livraison de fusées d’artillerie pour munitions de 155 mm. Conclu pour la période 2025-2028 et à nouveau par l’entremise de la NSPA, ce contrat annonce la livraison de fusées multifonctions FRAPPE et chronométriques FUCHSIA produites par Junghans Defence.

« Cet investissement génère de la charge de travail, tout en soutenant notre dynamique d’innovation et de montée en compétences. De nombreux projets sont encore à venir », poursuivait Jean-Michel Girard. De fait d’autres pistes sont à l’étude dans les domaines du moyen et du gros calibres ainsi qu’en matière de têtes militaires. Et si la production d’obus de 40 mm pour les futurs Jaguar belges ne fait actuellement pas partie des priorités, KNDS Belgium pourrait dévoiler certains développements envisagés au tournant de l’année 2026.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:52 AM
Scoop.it!

Army seeks high-energy laser systems to kill drone swarms

Army seeks high-energy laser systems to kill drone swarms | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The new laser systems are expected to take out intelligence and surveillance drones, as well as those that can carry high-grade explosives.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:50 AM
Scoop.it!

French Navy frigates to align with Hellenic Navy after Aster missile enhancement 

French Navy frigates to align with Hellenic Navy after Aster missile enhancement  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The FDI frigates will have an enhanced warfare capability that matches the configuration of ships ordered by Greece.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:49 AM
Scoop.it!

SCAF : Pour le général Mandon, le défi sera de développer un moteur de 12 tonnes de poussée

SCAF : Pour le général Mandon, le défi sera de développer un moteur de 12 tonnes de poussée | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ces dernier mois, le projet de Système de combat aérien du futur [SCAF], dirigé par la France dans le cadre d’une coopération avec l’Allemagne et l’Espagne, a surtout fait parler de lui à cause du bras de fer entre Dassault Aviation et Airbus, le premier voulant disposer des leviers nécessaires pour assurer la maîtrise d’œuvre pour laquelle il a été désigné, ce que lui refuse le second, en s’appuyant sur ses filiales allemande et espagnole.

Cela étant, sans moteur, il n’y a aura évidemment pas d’avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], lequel constitue le pilier n° 1 du SCAF.

Conformément au principe dit du « meilleur athlète », le développement du moteur destiné à propulser le NGF a été confié à Safran Aircraft Engines, avec MTU Aero Engines comme principal partenaire. Seulement, cette organisation ayant été remise en cause par Berlin, les deux motoristes ont dû créer une coentreprise, appelée EUMET, de droit… allemand.

Lors d’une audition au Sénat, le 5 novembre, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général Fabien Mandon, s’est gardé d’évoquer les bisbilles entre les industriels au moment d’évoquer le SCAF.

« Ce que je peux dire, c’est que les responsables militaires français, allemands et espagnols sont tous d’accord sur le besoin. Ils ont tous la même vision de ce système de combat futur : un plateforme d’une quinzaine de tonnes [la masse à vide du Rafale et de 10 tonnes environ, ndlr]. Au-delà de cette plateforme, il nous fait un système connecté pour être capable de dialoguer avec l’ensemble des moyens aériens [y compris les drones et certainement le spatial] ainsi qu’avec les plateformes navales et terrestres. La vitesse de circulation de l’information fait notre supériorité. Et quand on y ajoute l’intelligence artificielle, on gagne des minutes précieuses sur l’adversaire », a expliqué le CEMA.

Cependant, a-t-il souligné, « la partie la plus critique de l’aviation de combat du futur, c’est le moteur ». Or, faute de projets réguliers d’avions de combat, les savoir-faire en la matière se sont étiolés.

« La difficulté est que l’on est passé d’une industrie qui développait des modèles différents tous les cinq à dix ans à une industrie qui s’est rationalisée sur un modèle d’appareil. Ça veut dire que, pendant des années, on n’a pas développé de nouveaux moteurs. Donc, des ingénieurs, des techniciens, des gens qui travaillent sur de nouveaux matériaux, n’ont pas eu de projets pour travailler sur de nouvelles performances », a poursuivi le général Mandon.

D’où le « vrai défi » que représente le développement d’un moteur pour le NGF, dont les principales caractéristiques, selon l’ONERA, seront « la haute vitesse [forte poussée à haut Mach/cycle variable], une haute manœuvrabilité, et de meilleures furtivité et connectivité tout en ayant une capacité d’emport plus importante ».

« Pour propulser 15 tonnes, il faut des moteurs avec des poussées supérieures à 10 tonnes », a-t-il dit. Or, cela suppose de disposer de matériaux capables de supporter des températures extrêmement élevées. Mais, a rassuré le CEMA, « on a la chance d’avoir, en France, une culture aéronautique, de pionniers, qui est une référence dans le monde ».

D’autant plus que Safran Aircraft Engines a pu défricher le terrain grâce aux programme Turenne 1 et Turenne 2 ainsi qu’au projet ADAMANT [Accélération du Développement d’Alliages et de systèmes Multicouches pour Application à de Nouvelles Turbines], qui, notifiés par la Direction générale de l’armement [DGA], ont consisté à mettre au point de nouveaux concepts de turbines hautes pressions.

Mais avant d’arriver à un moteur de 11 tonnes de poussée, Safran Aircraft Engines aura d’abord à développer le T-REX, c’est-à-dire le réacteur destiné au Rafale F5. Et c’est déjà en soi un défi.

« Avec le T-REX, le but est de passer de 7,5 à 9,5 tonnes de poussée […] tout en conservant le niveau de performance du Rafale dans les configurations les plus lourdes, sans compromis sur son rayon d’action. Donc, c’est un défi », a en effet récemment commenté Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement.

Ce T-REX fait ainsi partie d’une « feuille de route » devant mener au moteur du NGF. « On travaille toujours sur le long terme », a rappelé le CEMA.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:47 AM
Scoop.it!

GE Aerospace’s F110-GE-129 selected to power Shield AI’s X-BAT

GE Aerospace’s F110-GE-129 selected to power Shield AI’s X-BAT | DEFENSE NEWS | Scoop.it
GE Aerospace will supply propulsion and testing support for Shield AI’s X-BAT programme, following a new collaboration agreement.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:43 AM
Scoop.it!

Bullfrog counter-drone turrets headed to South Korea and UAE

Bullfrog counter-drone turrets headed to South Korea and UAE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
An American defense-technology firm says it has secured new international customers for its autonomous counter-drone weapon system, as militaries around the world race to respond to the rapid spread of small, inexpensive unmanned aircraft on the battlefield. According to Axios,
No comment yet.