DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Lockheed Martin secures Tracking Layer contract from Space Development Agency

Lockheed Martin secures Tracking Layer contract from Space Development Agency | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Denver, Dec. 19, 2025 /PRNewswire/ — The Space Development Agency (SDA) has awarded Lockheed Martin (NYSE: LMT) a contract for 18
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Le Rafale au cœur de discussions secrètes entre la France et les Émirats arabes unis

Le Rafale au cœur de discussions secrètes entre la France et les Émirats arabes unis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les deux chefs d’État souhaitent clarifier ce qu'ils attendent l'un de l'autre sur le développement du Rafale F5, la prochaine version de l'avion de combat tricolore. Cette rencontre entre Emmanuel Macron et Mohamed Bin Zayed pourrait être aussi décisive sur un grand contrat portant sur la modernisation des chars Leclerc émiriens fabriqués par KNDS.
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Lukashenko: Russian nuclear-capable Oreshnik missiles now in Belarus

Lukashenko: Russian nuclear-capable Oreshnik missiles now in Belarus | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Russian President Vladimir Putin said Wednesday that the Oreshnik will enter combat duty this month but didn’t give any other details.
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Today, 12:57 AM
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Estonia signs €290 million deal to acquire Chunmoo rocket artillery systems from Hanwha Aerospace

Estonia signs €290 million deal to acquire Chunmoo rocket artillery systems from Hanwha Aerospace | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Estonian Centre for Defence Investments (ECDI) has signed a contract with Hanwha Aerospace for the procurement of six Chunmoo multiple rocket launchers, with deliveries starting in the second half of 2027.
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Uncertain Future for Leonardo's UK Division Amid Contract Delays

Uncertain Future for Leonardo's UK Division Amid Contract Delays | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Telegraph reports that Roberto Cingolani, CEO of Leonardo, has warned the UK Defence Secretary that further delays to contracts could threaten the company's continued operations in the UK.
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Today, 12:53 AM
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Ukraine Strikes Russia-Linked Tanker In The Mediterranean With ‘Bomber Drone’

Ukraine Strikes Russia-Linked Tanker In The Mediterranean With ‘Bomber Drone’ | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Ukrainian drone attack on the tanker, part of the Russian shadow fleet, is the first one of its kind outside of the Black Sea. The Ukrainian drone attack on the Oman-flagged tanker, part of the Russian shadow fleet, is the first one of its kind outside of the Black Sea.
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Today, 12:51 AM
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Marines Seeking 10,000 First-Person View Drones At $4K A Pop

Marines Seeking 10,000 First-Person View Drones At $4K A Pop | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The USMC just issued a call for 10,000 FPV drones to be delivered in one year, a small step toward fielding this capability across the force.
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Poland air report: Drones, transport aircraft and tankers dominate potential procurement plans

Poland air report: Drones, transport aircraft and tankers dominate potential procurement plans | DEFENSE NEWS | Scoop.it
With a rising defence budget and equipment list, Poland’s air market is set to grow as the country continues to modernise its transport and helicopter fleets while seeking out uncrewed aerial vehicles and loitering munitions.
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December 21, 1:21 PM
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Le ministère britannique de la Défense a aussi suspendu les essais de son nouveau blindé Ajax

Le ministère britannique de la Défense a aussi suspendu les essais de son nouveau blindé Ajax | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En novembre, le ministre britannique chargé des marchés publics de la Défense, Luke Pollard, a prononcé la capacité opérationnelle initiale [IOC] de l’Ajax, le nouveau véhicule de combat d’infanterie [VCI] de la British Army. Soit avec huit ans de retard par rapport à l’objectif qui avait été fixé au moment de la notification du contrat à GDLS UK, en 2014.

Développé à partir de l’ASCOD, une plateforme éprouvée, l’Ajax est censé disposer des capacités nécessaires pour le combat collaboratif et d’une tourelle dotée d’un canon CT40 de 40 mm utilisant des munitions télescopées. Résultat : ce blindé est devenu beaucoup trop lourd [40 tonnes] pour son châssis, conçu pour un engin de 20 à 30 tonnes. D’où les sérieux soucis techniques auxquels il a été confronté.

Lors des essais, il apparut en effet que l’Ajax était sujet à des vibrations excessives et tellement bruyantes qu’elles ont été la cause de troubles auditifs, pour certains graves, parmi les militaires chargés de le tester et de l’évaluer. En outre, sa mobilité n’était guère plus satisfaisante.

Quoi qu’il en soit, en liaison avec l’industriel, ces difficultés étaient censées avoir été surmontées. En tout cas, au moment de prononcer l’IOC de l’Ajax, M. Pollard en avait reçu l’assurance de la part du général Sir Roly Walker, le commandant de la British Army, et par Andy Start, le directeur du DE&S [Defence Equipment & Support]. « Il s’agit d’une étape cruciale qui témoigne de notre capacité à fournir un véhicule sûr, performant et de classe mondiale », s’était-il même félicité.

Seulement, lors de l’exercice Titan Storm, organisé quelques jours plus tard à Salisbury, trente-et-un soldats furent pris de nausées et se plaignirent de troubles de l’audition après avoir utilisé des Ajax. Dans la foulée, le ministère britannique de la Défense [MoD] décida de « suspendre toute utilisation » de ce blindé « pour l’entraînement et les exercices pendant deux semaines », afin de pouvoir mener une enquête de sécurité. « Des essais à petite échelle du véhicule se poursuivront afin de s’assurer que tout problème puisse être identifié et résolu », avait-il précisé.

Le délai imparti est désormais dépassé. Et il n’est toujours pas question de reprendre les activités avec des Ajax, l’enquête étant toujours en cours. En outre, selon une déclaration faite par M. Pollard le 18 décembre, les 23 blindés impliqués ont « tous fait l’objet d’une inspection en 45 points » et « 13 ont fait l’objet d’inspections complémentaires axées spécifiquement sur les causes potentielles de bruit et de vibrations ». Les résultats ne seront pas connus avant la fin de cette année.

Poursuivis après l’incident survenu à Salisbury afin de recueillir des données de sécurité de référence, les essais dits de « fiabilité » ont finalement été aussi suspendus… ce qui compliquera un peu plus la quête de solutions aux problèmes de l’Ajax. C’est en effet ce qu’a annoncé M. Pollard, après qu’un militaire impliqué dans les tests a souffert des vibrations produites par le blindé.

« Ce nouveau signalement d’une blessure est très préoccupant pour moi », a-t-il dit. « Par mesure de précaution, et afin d’assurer la sécurité de notre personnel, j’ai ordonné la suspension de tous les essais de l’Ajax », a-t-il indiqué dans une déclaration écrite au Parlement.

« Cette suspension des essais permettra d’examiner les symptômes de la personne concernée et d’inspecter minutieusement le véhicule. J’évaluerai en début d’année prochaine si les essais peuvent reprendre », a par ailleurs expliqué le responsable britannique.

De son côté, lors d’une audition parlementaire, Rupert Pearce, le directeur national de l’armement [NAD], a estimé que, à ce stade, GDLS UK n’a « pas manqué à ses obligations contractuelles ». Et d’ajouter : « L’enquête nous apportera des informations et des détails supplémentaires, susceptibles de nous conférer des droits en vertu du contrat. Nous examinerons cette question le moment venu ».

Reste à voir la suite qui pourrait être donnée à cette affaire. Pour Luke Pollard, les enquêtes en cours sur les Ajax auront probablement des conséquences sur les décisions qui seront prises dans le cadre d’un prochain plan d’investissement de la défense. Pour rappel, le MoD en a commandé 589 exemplaires pour 5,5 milliards de livres sterling.
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December 21, 1:20 PM
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ALAT : Le prototype de l'hélicoptère d'attaque Tigre RMV décollera en 2026, assure Airbus Helicopters

ALAT : Le prototype de l'hélicoptère d'attaque Tigre RMV décollera en 2026, assure Airbus Helicopters | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Actuellement, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] met en œuvre deux versions différentes de l’hélicoptère de reconnaissance et d’attaque EC665 Tigre : Appui et Protection [HAP], avec un canon de 30 mm, des roquettes de 68 mm et quatre missiles MISTRAL, et Appui et Destruction [HAD], avec, en plus, la possibilité de tirer des missiles antichars guidés, comme le Hellfire 2, une motorisation plus puissante et une suite de guerre électronique améliorée.

Matériel militaire

Or, en 2015, l’armée de Terre décida d’homogénéiser sa flotte de 67 Tigre en ne conservant que la version HAD… Ce qui supposait de modifier ceux qui lui avaient été livrés dans la version HAP.

Selon l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr], le trentième hélicoptère modifié vient d’être remis à la Direction générale de l’armement [DGA]. À ce jour, il en reste donc encore 7 à livrer à l’ALAT, ce programme devant être terminé en 2027 si l’on en croit le Plan annuel de performances [PAP] du programme 146 « Équipement des forces », mis en annexe du projet de loi de finances 2026.

Dans le même temps, la mise des Tigre HAD au standard Mk2 a été entreprise. Cette opération consiste à leur permettre d’emporter la roquette à guidage laser ACULEUS de 68 mm et les équiper d’une antenne diagramme de rayonnement contrôlé [CRPA] « TopShield » et d’un nouveau récepteur GPS insensible au brouillage électronique. Le premier exemplaire modifié n’a été livré à l’ALAT qu’en octobre 2024, soit avec quatre ans de retard.

Cela étant, il est aussi question d’une « rénovation à mi-vie » [RMV ou MLU, pour mid-life upgrade] des Tigre. Initialement, il s’agissait de développer un nouveau standard, le Mk3, dans le cadre d’une coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne.

Sauf que l’ambition de ce projet a depuis été revue à la baisse, le ministère allemand de la Défense ayant finalement décidé de s’en désengager… et de retirer prématurément ses Tigre du service. Résultat : l’ALAT n’aura les moyens de ne moderniser que 42 de ses hélicoptères. Et encore, d’une façon limitée car plusieurs développements prévus pour le standard Mk3 ont dû être abandonnés. Aussi, on parle désormais de standard Mk2+.

Quoi qu’il en soit, les Tigre HAD devant être rénovés à mi-vie disposeront d’une nouvelle avionique, d’un Système d’information du combat Scorpion [SICS] propre à l’ALAT, d’un poste radio CONTACT et d’une capacité à mettre en œuvre des drones [MUM-T].

« La rénovation à mi-vie telle qu’elle est envisagée à ce stade doit permettre des améliorations en portée de détection, de missile, de débattement du canon. Le Tigre devrait comporter aussi une part d’évolutivité, afin d’intégrer plus rapidement et sans des chantiers importants des innovations qu’on voit poindre, en matière de connectivité, de spectre des munitions, et pour permettre la coopération drone-hélicoptère tellement importante », avait résumé le commandant de l’ALAT, dans un entretien accordé à Air & Cosmos, en juin 2024.

En attendant, le développement du Tigre RMV/MLU se précise, Airbus Helicopters, chargé de le mener à bien, s’étant félicité de « progrès significatifs récemment réalisés […] avec l’activation du banc d’essais ‘Hélicoptère 0′ », en vue du premier vol d’un prototype, l’an prochain.

Ainsi, à l’exception de la propulsion, ce banc d’essai est une fidèle reproduction du cockpit du Tigre et de tous ses systèmes. Il « permettra de réduire les risques et de garantir la maturité de tous les nouveaux systèmes avant le premier vol du prototype en 2026 » et « constituera un atout majeur pour le développement des systèmes jusqu’à leur certification et qualification », a expliqué l’industriel, via le réseau social LinkedIn, ce 19 décembre.

Trois prototypes serviront aux essais. Deux Tigre de l’ALAT et un autre des Forces aéromobiles de l’armée de Terre espagnole [FAMET] seront portés au standard RMV/MLU à cette fin.

Les 60 Tigre [dont 18 espagnols] devant être concernés par ce programme seront modifiés à Albacete [Espagne], en « collaboration avec le site d’Airbus Helicopters à Marignane ».

À noter que selon le PAP du programme 146, le ministère des Armées n’a commandé que 14 Tigre RMV à ce jour.
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December 21, 1:18 PM
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La Gendarmerie nationale a enfin reçu son premier hélicoptère H160

La Gendarmerie nationale a enfin reçu son premier hélicoptère H160 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Présenté en juin 2020, dans un contexte marqué par la pandémie de covid-19, le plan gouvernemental de soutien à la filière aéronautique avait prévu d’acquérir 10 hélicoptères H160 pour les Forces aériennes de la Gendarmerie nationale [FAGN]. Mais la commande ne fut notifiée à Airbus Helicopters que dix-mois plus tard, en même temps que celle portant sur les 169 H160M « Guépard » destinés au ministère des Armées.

D’une masse de 6 tonnes, le H160 peut transporter quatorze personnes [en comptant les deux pilotes] sur une distance de 880 km, en volant à 6 000 mètres d’altitude et à une vitesse de croisière de 285 km/h [et à 315 km/h à la vitesse maximale, ndlr]. Pour les FAGN, cet appareil est censé ouvrir de nouvelles perspectives par rapport à leurs Écureuil et autres H135 et H145. Ainsi, il leur permettra de mener des vols d’observation, d’appui et de projection longue distance, notamment lors d’opérations de lutte contre le grand banditisme et de contre-terrorisme.

Normalement, les premiers H160 auraient dû être livrés pour leur permettre d’assurer la sécurité des Jeux olympiques de Paris 2024. Sauf que ce ne fut pas le cas, le programme ayant pris du retard pour des raisons qui restent encore à être précisées aujourd’hui.

À moins que ces dernières ne soient sous-entendues dans le communiqué qu’Airbus Helicopters a publié pour annoncer la livraison d’un premier H160 aux FAGN, celle-ci ayant fait l’objet d’une cérémonie organisée à Marignane, le 16 décembre.

« La livraison du premier H160 à la Gendarmerie nationale est le fruit d’une étroite collaboration avec la Gendarmerie et la Direction générale de l’armement, afin de développer une solution entièrement dédiée aux missions de sécurité les plus exigeantes », a en effet commenté Bruno Even, le PDG d’Airbus Helicopters.

« Ce programme témoigne de notre engagement pour l’avenir de la défense et de la sécurité françaises, notamment à travers le développement en cours du H160M Guépard, dont le premier vol a eu lieu l’été dernier. Les synergies établies entre ces deux programmes profitent directement aux forces françaises, garantissant un niveau de performance et d’interopérabilité sans précédent pour les missions civiles et militaires critiques », a-t-il ajouté.

Cette livraison fait suite à celle de deux nouveaux H145, sur les six commandés en 2023, via un contrat signé conjointement avec la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises [DGSCGC]. Deux de ces hélicoptères seront utilisés par les FAGN pour des missions de lutte contre l’immigration illégale et clandestine sur le littoral du Pas-de-Calais [mission Sandhurst].

Selon Airbus Helicopters, le H160 et le H145 sont complémentaires dans la mesure où ils ont en commun de « nombreuses caractéristiques », dont la suite avionique Helionix, les systèmes de communication et les équipements de mission. Et cela ne pourra que faciliter leur maintenance, l’interopérabilité et la formation de leurs équipages.

De son côté, la Gendarmerie nationale a précisé que ce H160 va d’abord être confié à la DGA pendant cinq mois, pour des essais en vol à Istres. Il s’agira de « qualifier les équipements de missions propres à la Gendarmerie, comme la caméra embarquée, l’aérocordage et le vol sous jumelles de vision nocturne », a-t-elle ajouté. L’enjeu est aussi de permettre aux FAGN « d’apprivoiser » ce nouvel appareil, « au gabarit et aux caractéristiques jusqu’alors inconnus en gendarmerie », a-t-elle souligné.

Cela étant, l’arrivée des H160 et de six nouveaux H145 masque une réalité plus sombre pour les FAGN. D’ailleurs, le général Hubert Bonneau, le directeur de la Gendarmerie nationale [DGGN] s’en était inquiété lors de ses récentes auditions parlementaires.

Au 1er janvier 2025, la Gendarmerie comptait théoriquement 56 hélicoptères, dont 15 EC145, 15 EC135 et 26 AS350 « Écureuil ».

« Mais le grand âge des Écureuil, qui atteint 40 ans, signifie que l’ensemble de la flotte doit être réformée entre 2028 et 2030. Les EC145 sont eux aussi relativement proches de la réforme, prévue aux alentours de 2035. De plus, 8 appareils ont d’ores et déjà été retirés du service en raison du coût trop élevé de leur remise à niveau [et d’une corrosion trop importante, ndlr] », a relevé un rapport du Sénat publié le mois dernier.

Aussi, au 31 juillet 2025, seulement 34 hélicoptères étaient opérationnels car 14 étaient immobilisés pour une longue période de maintenance. En outre, le taux de disponibilité de ces appareils est en forte baisse, celui des AS350 « Écureuil » étant passé de 71 % en 2017 à 54 % en 2024. Et, dans le même temps, le coût de maintien en condition opérationnelle [MCO] explose : stable entre 2012 et 2022, autour de 20 millions d’euros, il sera de 63,5 millions en 2026.

« Plusieurs fermetures temporaires de sections aériennes de gendarmerie ont déjà eu lieu, en raison de l’absence d’appareils de remplacement le temps d’effectuer les réparations nécessaires sur les Écureuil », a constaté le rapport du Sénat, pour qui il est donc « impératif d’affermir avant début 2027 par un ordre de service la tranche supplémentaire de 22 H145 prévue dans le cadre du contrat signé avec Airbus Helicopters ». Seulement, au regard de l’importance des sommes nécessaires [355 millions d’euros], « cela représente un défi budgétaire majeur », a-t-il conclu.

Photo : Gendarmerie nationale
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December 21, 12:54 PM
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Successeur du VBL, le Véhicule blindé d'aide à l'engagement prend forme

Successeur du VBL, le Véhicule blindé d'aide à l'engagement prend forme | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Bien que prévu dans la phase 2 du programme SCORPION [Synergie du COntact Renforcé par la Polyvalence et l’Info valorisatiON], le Véhicule blindé d’aide à l’engagement [VBAE], destiné à remplacer les actuels Véhicules blindés légers [VBL] de l’armée de Terre, a fait l’objet de plusieurs ébauches depuis maintenant une dizaine d’années.

En effet, en 2012, Panhard avait ainsi dévoilé le CRAB [Combat and Reconnaissance Armored Buggy], un blindé de 8 à 10 tonnes qui, doté de systèmes téléopérés, de missiles antichars et d’une mitrailleuse de 12,7 mm, devait afficher une excellente mobilité tout en étant discret. Mais, faute de crédits, ce projet resta dans les tiroirs.

Puis, après avoir racheté Panhard, Arquus dévoila le Scarabee en 2018. Pressenti pour prendre la relève du VBL, ce blindé était censé « révolutionner les standards actuels de mobilité et de motorisation » des véhicules militaires, grâce à sa propulsion hybride, sa protection modulaire, ses capteurs et son armement. Mais il est depuis resté à l’état de démonstrateur.

D’autres industriels, comme SOFRAME, avec le MOSAIC [pour Mission Observation Surveillance Acquisition Investigation Combat], ou Thales, avec le Hawkei, ont également tenté leur chance. Sans succès.

Finalement, dans le cadre d’une coopération avec la Belgique, la Direction générale de l’armement [DGA] lança le programme VBAE en 2023, par l’entremise de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr], en notifiant un contrat de préconception à un groupement momentané d’entreprises [GME] formé par Arquus et KNDS France.

En janvier, l’OCCAR fit savoir que l’architecture préliminaire du VBAE avait été définie avec succès. « Cela pose les bases d’autres études d’optimisation portant sur les aspects techniques, opérationnels et financiers qui seront menées tout au long de 2025 », avait-elle expliqué.

Et de préciser que ces études « viseront à démontrer la valeur ajoutée du VBAE par rapport aux véhicules existants dans ce segment et permettront à la France et à la Belgique de décider de la conception détaillée ultérieure ».

Dans le même temps, le VBAE devrait intégrer des briques technologiques développées au titre du projet européen FAMOUS 2 [European Future Highly Mobile Augmented Armoured Systems / Futurs systèmes blindés augmentés européens à haute mobilité], mené par le finlandais Patria et auquel Arquus participe.

Financé à hauteur de 95 millions d’euros par le Fonds européen de défense, le « projet FAMOUS 2 a pour objectif de concevoir des innovations technologiques de pointe destinées à équiper la prochaine génération de véhicules blindés, ainsi qu’à moderniser les plates-formes existantes, qu’il s’agisse de véhicules tout-terrain, de véhicules blindés légers ou de chars de combat. Débuté en 2023, le projet FAMOUS 2 sera achevé d’ici décembre 2026 », résume Arquus.

Cette semaine, via une vidéo de présentation de FAMOUS 2, diffusée via la plateforme LinkedIn, Arquus a dévoilé le profil du futur VBAE. Jusqu’alors, seule une image sommaire de ce futur blindé avait été publiée par l’OCCAr. Cependant, elle n’était guère éloignée du modèle qui vient d’être présenté.

Au premier abord, le VBAE paraît plus massif que le Scarabee, qui fait penser à un buggy. Mais, à y regarder de plus près, les deux partagent, grosso modo, les mêmes lignes. En tout cas, les innovations du second vont profiter au premier, d’après les explications fournies par les ingénieurs d’Arquus.

En effet, devant être « compact » et « furtif », le VBAE sera doté d’une propulsion électrique, avec une batterie lithium-ion spécialement conçue pour qu’il puisse disposer d’une grande autonomie en mode silencieux. Son groupe motopropulseur sera installé à l’arrière, ce qui doit faciliter la maintenance et accroître sa discrétion, du moins en frontal. L’association d’alliages métalliques hautement performants à des matériaux composites permettra d’obtenir le meilleur compromis possible entre masse, performance et robustesse. En outre, comme le Scarabee, il disposera de deux directions indépendantes pour réduire son rayon de braquage. Enfin, il pourra éventuellement être téléopéré ou évoluer de façon autonome.
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December 21, 12:49 PM
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L'amiral Vaujour n'est pas convaincu par l'idée de doter la Marine nationale d'un croiseur lourd

L'amiral Vaujour n'est pas convaincu par l'idée de doter la Marine nationale d'un croiseur lourd | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pour le moment, il n’est pas question de doter la Marine nationale de trois frégates supplémentaires pour lui permettre d’aligner dix-huit navires de premier rang, alors que cette perspective avait été évoquée en février, par Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées. Mais cela pourrait changer, comme l’a suggéré le député Yannick Chenevard, le rapporteur du programme 178 « Emploi et préparation des forces – Marine », dans son dernier avis budgétaire.

« Si la décision devait être prise en ce sens, quels types de frégates seraient concernés ? », a-t-il en effet demandé.

Évidemment, la Frégate de défense et d’intervention [FDI], avec ses 4 500 tonnes et son armement renforcé, est la candidate « naturelle ». Cependant, pour M. Chenevard, des « frégates de plus de 7 000 tonnes présentent de nombreux avantages, comme la polyvalence ou la possibilité d’effectuer des modifications, y compris en armement lourd ».

Lors de l’examen de son rapport en commission, le député a insisté sur ce point. Les FDI « sont des bateaux de 4 500 tonnes. Une frégate de premier rang, va de 4 500 tonnes à 7 000 ou 8 000 tonnes. Le grand sujet de demain, à partir du moment où on doit passer à trois frégates de premier rang supplémentaires, est de bien réfléchir à ce dont on a besoin », a-t-il dit. « Est-ce qu’on a besoin de continuer la série des FDI […] ou est-ce que, finalement, on a besoin de FREMM [Frégates multimissions], de bateaux de 7 000 tonnes, en plus ? L’interrogation, à laquelle, je pense, l’état-major de la marine saura répondre, c’est celle-là », a-t-il ajouté.

Une option consisterait à sceller une coopération avec l’Italie en vue de construire au moins deux exemplaires du « super-destroyer » DDX, actuellement en phase de conception chez Fincantieri. Devant afficher un déplacement de 14 500 tonnes, ce « cacciatorpediniere » serait doté, entre autres, d’un puissant radar de type bi-bande à faces fixes fonctionnant en bandes X et S et de 80 cellules de lancement vertical [48 Sylver A50 et 32 ​​A70] pour emporter des missiles intercepteurs Aster 15 et 30B1 NT ainsi que des missiles de croisière.

En avril, interrogé par la députée Nathalie Da Conceicao Carvalho sur une éventuelle coopération avec l’Italie autour de ce programme, le ministère des Armées s’était montré évasif, en se contentant de rappeler le « partenariat étroit » entre la France et l’Italie dans le domaine de la construction navale ainsi que les nouvelles perspectives offertes par le traité du Quirinal.

Quoi qu’il en soit, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, n’a pas caché son scepticisme sur l’utilité de disposer de navires lourds, lors d’une récente audition au Sénat [le compte rendu vient d’être publié, ndlr].

« Irons-nous vers les croiseurs ? Nous divergeons sur la stratégie de construction, avec la marine italienne. Nous avons coopéré sur un programme commun, celui de la frégate Horizon. Sur le programme de frégates multimissions, nous avons un peu divergé sur les radars. Leur ambition est désormais de construire beaucoup plus gros : un croiseur de bataille de 10 000 tonnes, puis de 14 000 tonnes, quand nous optons pour une unité plus compacte – la FDI de 4 500 tonnes », a d’abord rappelé le CEMM.

De son point de vue, le concept de croiseur lourd peut être intéressant « si l’on considère le nombre de missiles » que l’on peut placer à bord… mais « à la condition de pouvoir financer ces équipements ». Aussi, a-t-il continué, « je ne suis pas un partisan des gros croiseurs » car « je préfère l’agilité ».

« Si l’on regarde l’équation économique : très peu de marines pourront se payer de tels navires, quand la frégate de 5 000 tonnes paraît beaucoup plus accessible. D’ailleurs, la FDI intéresse beaucoup, bien qu’elle n’ait pas remporté le contrat norvégien : elle correspond aux besoins », a fait valoir l’amiral Vaujour.

Toutefois, la Marine nationale aura aussi besoin de « frégates plus lourdes »… Mais cette question ne sera abordée qu’au moment de remplacer les frégates de défense aérienne [FDA] de la classe Horizon, « probablement par des bateaux de la même gamme, soit 7 000 tonnes », a-t-il conclu.
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L'Espagne passe une méga-commande groupée de 4 milliards d'euros à Airbus Helicopters

L'Espagne passe une méga-commande groupée de 4 milliards d'euros à Airbus Helicopters | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Espagne a signé quatre contrats pour acquérir auprès d'Airbus Helicopters 100 hélicoptères (13 H135, 50 H145, 6 H175 et 31 NH90) livrés à partir de 2027. La commande est évaluée à 4 milliards d'euros.
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Emmanuel Macron aux Émirats arabes unis pour Noël, entre coopération stratégique et lutte contre le narcotrafic

Emmanuel Macron aux Émirats arabes unis pour Noël, entre coopération stratégique et lutte contre le narcotrafic | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Emmanuel Macron a choisi de passer Noël aux Émirats arabes unis. Une visite à forte portée stratégique, où le président entend à la fois afficher le soutien de la France à ses forces armées et renforcer la coopération d’Abou Dhabi dans la lutte contre le narcotrafic.
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Jordan says its air force joined US strikes on Islamic State in Syria

Jordan says its air force joined US strikes on Islamic State in Syria | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Jordan confirmed that its air force took part in strikes launched by the United States on Islamic State group targets in Syria.
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Saab submits proposal for Canadian Gripen and GlobalEye production with over 12,000 jobs

Saab submits proposal for Canadian Gripen and GlobalEye production with over 12,000 jobs | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Saab has submitted proposals to the Canadian government to build Gripen fighter jets and GlobalEye surveillance aircraft in Canada, with the potential to create 12,600 jobs.
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C’est parti pour le futur porte-avion : Macron donne son feu vert

C’est parti pour le futur porte-avion : Macron donne son feu vert | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le président de la République, en déplacement aux Emirats arabes unis, a officiellement donné son aval pour la construction du PANG, destiné à remplacer le Charles de Gaulle en 2038.

Le porte-avions de nouvelle génération (PANG) verra bien le jour. C’est Emmanuel Macron qui a confirmé le lancement officiel de la phase de construction du futur fer de lance de la Marine nationale, ce dimanche. Fait atypique, le président de la République a annoncé cette nouvelle alors qu’il se trouvait à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, pour la célébration de Noël avec les troupes françaises basées là-bas.

« Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire, et après un examen complet et minutieux, j'ai décidé de doter la France d'un nouveau porte-avions », a déclaré Emmanuel Macron.

Il vient ainsi mettre fin à une longue période d’incertitude, les études préliminaires ayant été lancées dès la fin de la dernière décennie. Depuis, de grands choix comme celui de la propulsion nucléaire avaient été annoncés, mais cela sans lancement officiel du programme. Les grandes masses ont également été définies avec un bâtiment de 80 000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42 000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles de Gaulle. Avec un équipage de 2.000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat.

Cette annonce doit permettre de mettre en place toute l’organisation industrielle du programme, avec une construction prévue à Saint-Nazaire, aux Chantiers de l'Atlantique.

« Je serai le garant de cet engagement » envers les 800 fournisseurs chargés du projet, a ainsi souligné Emmanuel Macron, en précisant qu'il se rendrait sur le chantier de construction en février. Ce qui peut compter en ces temps d’incertitudes budgétaires, même si programme s’étendra bien au-delà de la fin de son mandat.

« Ce nouveau porte-avions sera l'illustration de la puissance de notre nation, puissance de l'industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps », a encore ajouté le chef de l’Etat.

De récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, jugeant qu'on « ne peut pas se contenter de reproduire un outil qui a été conçu à la moitié du siècle dernier », semblent mettre en question le concept du porte-avions.

Le général a notamment souligné le « besoin de permanence à la mer » du bâtiment et sa capacité d'emport de « drones de tous types », alors que le Charles De Gaulle est le seul bâtiment de ce type en service dans la Marine nationale et qu’il est disponible 65% du temps, selon cette dernière.

Un décalage de la construction et donc de l'entrée en service de son successeur au-delà de 2038 laisserait même la Marine sans porte-avions. Une étude menée à l'occasion du prochain arrêt technique majeur du Charles De Gaulle permettra de dire en 2029 si le bâtiment peut être prolongé de quelques années au-delà de 2038, en fonction de l'état de ses chaufferies nucléaires et de sa structure.
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Today, 12:52 AM
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This Will Be The Navy’s New FF(X) Frigate

This Will Be The Navy’s New FF(X) Frigate | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Navy is leveraging the Legend class National Security Cutter to plug the gap left by axing the Constellation class frigate.
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Today, 12:51 AM
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USAF F-35As Have Arrived In The Caribbean

USAF F-35As Have Arrived In The Caribbean | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The F-35As bring enhanced capabilities to Operation Southern Spear, and are the first USAF fighters deployed for it. 
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Today, 12:50 AM
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L’Espagne commande 100 hélicoptères à Airbus pour 4 milliards

L’Espagne commande 100 hélicoptères à Airbus pour 4 milliards | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Airbus Helicopters décroche une commande majeure en Espagne : 100 appareils et un volet industriel à Albacete.
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December 21, 1:20 PM
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L'armée de Terre est en quête de 240 "Ensembles porte-blindés de nouvelle génération"

L'armée de Terre est en quête de 240 "Ensembles porte-blindés de nouvelle génération" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pour l’armée de Terre, l’objectif est d’être en mesure de déployer une division dite « bonne de guerre », capable de « projeter » deux brigades. Soit l’équivalent de 20 000 combattants et de 5 000 à 9 000 véhicules. En termes de soutien, cela suppose d’avoir en dépôt au moins 1 000 conteneurs et 5 000 m³ de carburant. Ce stock devra être mobile pour suivre la manœuvre et réduire le risque de frappes ennemies. En outre, assurer le soutien des unités de l’avant devrait se traduire par de nombreux « mouvements » logistiques.

D’où l’importance du programme de flotte tactique et logistique terrestre, lequel a fait l’objet d’un appel d’offres émis par la Direction générale de l’armement [DGA] en vue d’acquérir au moins 7 000 « porteurs logistiques de charge utile de 6 tonnes [PL6T] » afin de remplacer les camions GBC180 qui, bien que réputés « increvables », ont fait leur temps.

En novembre, La Tribune a révélé que le Zetros 6×6, proposé par le tandem formé par Arquus et Daimler, avait la préférence de la DGA. Ce qui a visiblement engendré quelques remous. À ce jour, le ministère des Armées n’a toujours pas désigné officiellement le vainqueur de cet appel d’offres, sans doute parce que les voies de recours juridiques n’ont pas encore été épuisées.

Pendant que ce dossier va vers son dénouement, la DGA vient de lancer un autre chantier intéressant également les régiments du Train de l’armée de Terre. En effet, le 18 novembre, elle a publié un appel d’offres portant sur l’acquisition et le soutien de 240 « Ensembles porte-blindés de nouvelle génération » [EPBNG] pour le transport « tactique et opératif » de véhicules blindés, dont le char Leclerc XLR [rénové].

Le renouvellement des porte-engins blindés [PEB] a déjà été amorcé en 2022, avec la livraison des 15 premiers porte-engins blindés surbaissés [PEBS] aux 503e, 511e et 516e régiments du Train. À l’époque, l’armée de Terre avait précisé que 25 autres allaient suivre.

Basé sur un Renault Trucks C T6x4 de 520 cv et une remorque surbaissée, le PEBS est indispensable pour transporter les nouveaux blindés de la gamme SCORPION [Griffon, Serval et Jaguar], dont les dimensions sont plus imposantes que celles des véhicules qu’ils sont en train de remplacer. En clair, il permet d’emprunter n’importe quel itinéraire sans se préoccuper de la hauteur minimale des ponts [4,30 mètres], ce qui n’était pas le cas avec le PEB « classique ».

S’agissant de l’EPBNG, la DGA précise que ce système peut être composé d’un camion tracteur, avec ou sans cabine blindée, d’une semi-remorque routière surbaissée, et d’une semi-remorque tout-chemin. « Ses fonctions principales seront : la projection stratégique à longue distance de véhicules blindés dans le cadre d’un déploiement de forces, la mobilité tactique de véhicules blindés au sein d’un théâtre afin de réaliser rapidement des bascules d’effort et d’évacuer les blindés endommagés », complète-t-elle.

En outre, précise encore la DGA, la « quantité estimée pour le projet d’accord-cadre est de 240 tracteurs et de 240 semi-remorques maximum, sans engagement de la part de l’État ». La date limite pour remettre les offres a été fixée au 16 mars 2026.

Photo : PEBS de l’armée de Terre
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December 21, 1:18 PM
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Pour la première fois, un navire américain a lancé une munition téléopérée de type LUCAS

Pour la première fois, un navire américain a lancé une munition téléopérée de type LUCAS | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les six frégates de surveillance [classe Floréal] déployées dans les outre-mer par la Marine nationale disposent d’un armement relativement léger, avec seulement un canon de 100 mm, deux autres de 20 mm F2 et de quatre mitrailleuses de 12,7. L’un des moyens pour l’améliorer consisterait à recourir à des munitions téléopérées [MTO ou OWA, pour One Way Attack].

C’est d’ailleurs ce qu’a récemment expérimenté la Marine nationale, depuis la frégate Floréal, en juin dernier. Selon les explications données par le ministère des Armées, la MTO, apparemment de type R2-120 Raijin, a été catapultée par le navire avant d’être télépilotée par son équipage afin d’effectuer une « série de manœuvres autour d’une cible évolutive fictive ».

Lors d’une audition au Sénat, dont le compte rendu vient d’être publié, le chef d’état-major de la Marine nationale, l’amiral Nicolas Vaujour, a fait part de son vif intérêt pour les MTO.

« C’est l’armée de Terre qui concentre la masse des munitions téléopérées, mais ce sujet nous intéresse directement. Nous avons testé en mer des drones conçus pour l’armée de Terre : pour ce qui est des drones, en effet, les zones maritimes sont beaucoup plus faciles d’accès que les zones terrestres », a-t-il souligné. Et de citer en particulier le « One-Way Effector » de MBDA. « Ce drone […] pourra emporter une charge importante à plusieurs centaines de kilomètres de portée. C’est une très bonne nouvelle », a-t-il dit.

Matériel militaire

Quoi qu’il en soit, l’US Navy envisage également de doter ses navires de MTO. En effet, le 17 décembre, elle a fait savoir que le navire de combat littoral [LCS – Littoral Combat Ship] USS Santa Barbara venait de lancer pour la première fois une munition téléopérée de type LUCAS [Low-Cost Uncrewed Combat Attack System] alors qu’il était en mer.

« Ce premier lancement réussi du système LUCAS depuis un navire de guerre constitue une étape importante dans la mise à disposition rapide de capacités sans pilote abordables et efficaces pour les forces armées », a fait valoir le vice-amiral Curt Renshaw, le commandant de la 5e flotte de l’US Navy. « Ce succès témoigne de la puissance de l’innovation et de la collaboration interarmées dans cette région cruciale », a-t-il ajouté.

Conçus par l’entreprise SpektreWorks, les LUCAS s’inspirent du Shahed-136 iranien. Robustes, rustiques et bon marché, ces engins peuvent être lancés par différentes plateformes et évoluer en essaim sur de longues distances.

Ce point est crucial car, pris isolément, de tels appareils, à la fois peu manœuvrables et relativement lents, sont susceptibles d’être facilement abattus, y compris par des armes antiaériennes basiques. En revanche, il en va autrement quand ils sont utilisés pour mener une attaque par saturation afin d’épuiser les défenses aériennes adverses et faciliter la tâche à des missiles plus performants.

En clair, une MTO comme le LUCAS ne vise pas à se substituer à d’autres capacités… mais à offrir un complément, voire des options supplémentaires, au « pacha » d’un navire qui en est équipé.
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December 21, 1:17 PM
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La marine américaine va lancer une nouvelle classe de frégates, basée sur un patrouilleur de l'US Coast Guard

La marine américaine va lancer une nouvelle classe de frégates, basée sur un patrouilleur de l'US Coast Guard | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Au cours de ces vingt dernières années, l’US Navy a fait plusieurs choix technologiques hasardeux qui se sont soldés par des échecs. Ainsi, elle a dû se contenter de seulement trois « destroyers » furtifs de nouvelle génération [classe Zumwalt] sur les trente-deux qu’elle souhaitait acquérir, faute de pouvoir financer la hausse exponentielle des coûts de ce programme.

Un autre, appelé LCS [Littoral Combat Ship] n’a guère été plus heureux. Devant permettre à l’US Navy de se doter d’une flotte de cinquante-deux navires rendus polyvalents grâce à des « modules » capacitaires choisis en fonction des missions à effectuer, il reposait sur deux bateaux différents, l’un étant monocoque [classe Freedom, conçue par Lockheed Martin et Marinette Marine], l’autre étant un trimaran [classe Independence, développée par General Dynamics et Austal]. Mais, une fois encore, et alors que l’objectif était de réaliser des économies d’échelle, les coûts ont explosé tandis que les promesses opérationnelles sont loin d’être toutes au rendez-vous.

Cela étant, le programme FFG[X], encore appelé « Constellation », devait permettre de pallier l’échec des LCS, avec la mise en service d’une vingtaine de nouvelles frégates. Et l’idée était de s’appuyer sur le modèle d’une frégate éprouvée. D’où le choix de la FREMM italienne. Seulement, les exigences de l’US Navy ont fait que la conception initiale a été profondément modifiée, ce qui a engendré des surcoûts et des retards… et donc conduit le Pentagone à arrêter les frais, alors que les deux premières unités sont en cours de construction.

Et cela vient à un moment où la marine américaine n’a plus le temps d’attendre. En effet, selon l’amiral Darryl Caudle, son chef d’état-major [appelé chef des opérations navales, aux États-Unis], celle-ci ne dispose que d’un tiers des « petits » navires de surface dont elle a besoin pour tenir ses contrats opérationnels.

« Nous avons besoin de bâtiments de combat légers plus performants en haute mer pour combler l’écart et permettre à nos destroyers lance-missiles de se concentrer sur les combats de haute intensité », a affirmé l’amiral Caudle, dans un communiqué publié le 19 décembre pour annoncer le lancement d’une nouvelle classe de frégate, appelée FF[X].

Désormais, il n’est plus question de reproduire les errements du passé. En effet, pour le secrétaire à la Marine, John Phelan, il s’agit d’être en mesure de d’admettre rapidement des navires en service à moindre coût et sans transiger sur les performances opérationnelles.

Ironie de l’histoire, pour le programme « Constellation », l’US Navy avait écarté le concept de « Patrol Frigate » que le constructeur naval Huntington Ingalls Industries [HII] avait initialement imaginé pour l’US Coast Guard. Or, c’est une solution similaire qu’elle a finalement retenue pour ses futures frégates.

En effet, ces dernières seront dérivées des dix patrouilleurs de type Legend que l’US Coast Guard exploite actuellement. Construits par HII, ces navires affichent un déplacement d’environ 4 700 tonnes [soit 3 000 tonnes de moins que la frégate Constellation] pour une longueur de 127 mètres.

« Afin d’assurer une livraison rapide et à grande échelle, j’ai ordonné l’acquisition d’une nouvelle classe de frégates basée sur la conception des patrouilleurs de sécurité nationale de classe Legend de HII. C’est un navire éprouvé, construit aux États-Unis, qui protège les intérêts américains tant au pays qu’à l’étranger » a en effet annoncé M. Phelan.

« Le président Trump et le secrétaire à la Guerre [Pete Hegseth] ont approuvé ce projet dans le cadre de la Golden Fleet. Notre objectif est clair : mettre à l’eau la première unité en 2028 », a-t-il ajouté.

Selon l’US Navy, la FF[X] sera un navire « extrêmement polyvalent », grâce à sa capacité « à embarquer des charges utiles modulaires » et à mettre en œuvre des systèmes dronisés. Elle sera ainsi en mesure d’effectuer un « large éventail d’opérations ». Cependant, son armement devra être renforcé car les patrouilleurs de l’US Coast Guard ne disposent que de deux canons [un de 57 mm et un autre de 20 mm] et de six mitrailleuses [quatre de 12,7 mm et deux de 7,62 mm].

Photo : concept de « patrol frigate », développé par HII
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December 21, 12:53 PM
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Le Luxembourg a confirmé la commande de 38 Jaguar et de 16 Griffon auprès de KNDS France

Le Luxembourg a confirmé la commande de 38 Jaguar et de 16 Griffon auprès de KNDS France | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’an passé, le Luxembourg a adopté un projet de loi visant à financer l’achat et le soutien logistique « du matériel roulant pour les besoins » de son armée, dans le cadre d’une coopération avec la Belgique, l’objectif étant de mettre sur pied un bataillon binational de « reconnaissance et de combat de type médian ».

« La création du bataillon binational et l’acquisition des véhicules de combat médian techniquement à la pointe permettront à l’armée luxembourgeoise de se transformer pour être capable d’agir dans un environnement sécuritaire plus exigeant. Ce projet garantit donc que le Luxembourg pourra continuer à apporter sa contribution à l’effort commun de dissuasion et de défense collective », avait alors expliqué Yuriko Backes, la ministre luxembourgeoise de la Défense.

Pour des raisons évidentes d’interopérabilité, le Luxembourg ne pouvait que suivre la Belgique, c’est-à-dire rejoindre le programme français SCORPION [Synergie du COntact Renforcé par la Polyvalence et l’InfovalorisatiON].

Aussi, l’enveloppe de 2,6 milliards d’euros [sur 30 ans] débloquée pour la création de ce bataillon binational devait servir à financer, entre autres, l’achat de 38 Engins blindés de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar, de 16 Véhicules blindés multirôles [VBMR] Griffon et de 5 VBMR légers Serval.

A priori, les Serval ne font plus partie des plans de l’état-major luxembourgeois. Pour le moment, du moins. En effet, le 17 décembre, celui-ci a fait savoir qu’il venait de signer un accord selon lequel « 54 véhicules de combat et d’appui au combat de production française pourront être acquis par la Défense belge » auprès de KNDS France « au profit de la Défense luxembourgeoise ». Ce qui correspond aux 38 Jaguar et aux 16 Griffon annoncés.

Au passage, trois versions du Griffon ont été commandées, à savoir « commandement », « soutien logistique » et « appui au combat ».

« Dans le cadre du NATO Defence Planning Process [NDPP], l’Otan a confié au Luxembourg et à la Belgique la mise sur pied, d’ici 2030, d’un bataillon binational de reconnaissance de combat de type médian. Le NDPP vise une harmonisation des planifications des 32 Alliés afin de fournir le plus efficacement possible les forces et capacités requises pour assurer la défense collective du territoire de l’Alliance contre toutes les menaces, d’où qu’elles viennent », a expliqué l’état-major de l’armée luxembourgeoise, après avoir souligné que « l’environnement sécuritaire international » était « de plus en plus instable ».

Ces 54 blindés seront affectés à une unité que prendra l’appellation de « Bataillon binational des guides-chasseurs luxembourgeois », l’objectif étant de « rappeler et de faire durer les traditions belges et luxembourgeoises des unités de cavalerie et de reconnaissance du passé et d’aujourd’hui dans leur transformation vers une unité de reconnaissance de combat », a-t-il été avancé.

Selon la presse du Grand-Duché, ce bataillon comptera environ 700 soldats, dont la moitié sera fournie par l’armée luxembourgeoise. Devant établir ses quartiers à Arlon, il sera mis à la disposition de l’Otan pour des déploiements en Europe de l’Est. Il devrait être pleinement opérationnel à l’horizon 2030.
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