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Today, 2:09 AM
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Entré en vigueur en février 2011 pour une durée de dix ans, le traité de désarmement New Start [Strategic Arms Reduction Treaty] limite la taille des arsenaux américains et russes à 1 550 têtes déployées et 700 lanceurs stratégiques. Prolongé in extremis pour cinq ans de plus en 2021, grâce à une clause prévue dans son article XIV, il arrivera à échéance l’an prochain. Seulement, les inspections sur site, menées tant par les Russes que les Américains, pour vérifier si les clauses de ce traité sont bien respectées, ont été mises en sommeil depuis 2023, quand Moscou a décidé de suspendre sa participation, en expliquant qu’elle ne pouvait plus recevoir des inspecteurs américains sur ses sites militaires à un moment où Washington intensifiait son aide militaire à l’Ukraine. Toutefois, et même si elle a annulé la ratification du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires [TICEN], la Russie a continué à respecter les limites imposées par le New Start. Et le Kremlin serait prêt à le faire pendant une année de plus, après l’expiration de ce traité. C’est en effet ce qu’a fait savoir le président russe, Vladimir Poutine, la semaine passée. « La Russie est prête, après le 5 février 2026, à continuer de respecter pendant un an les restrictions quantitatives centrales prévues par le traité Start », a déclaré le chef du Kremlin, lors d’une réunion du Conseil de sécurité russe. « Nous pensons que cette mesure ne sera viable que si les États-Unis agissent de manière analogue et ne prennent pas de mesures qui sapent ou violent le ratio actuel de capacités de dissuasion », a-t-il poursuivi. Puis, au bout de cette période d’un an, la Russie décidera du maintien ou non de ces « restrictions volontaires », en fonction de l’évolution de la situation, a affirmé M. Poutine… qui n’a rien dit sur une éventuelle reprise des inspections, qui sont pourtant au cœur du New Start. Pour rappel, les négociations menées en vue de prolonger ce traité de désarmement après 2021 avaient en partie échoué car les États-Unis souhaitaient y associer la Chine, dont l’arsenal nucléaire augmente d’une manière exponentielle. Évidemment, Pékin avait opposé une fin de non-recevoir. Pour le moment, le président américain, Donald Trump, a toujours l’intention d’ouvrir des discussions sur le désarmement avec la Russie et la Chine. Aussi, sauf un rebondissement de dernière minute, le sort du New Start semble bel et bien compromis. D’autant plus que le Kremlin estime que les arsenaux français et britannique devraient également être concernés par d’éventuelles négociations. C’est en effet ce qu’a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov, selon des propos rapportés par l’agence Reuters. « Les négociations sur la réduction des armes nucléaires stratégiques doivent d’abord être menées entre la Russie et les États-Unis, mais les arsenaux de la Grande-Bretagne et de la France devront finalement y être inclus », a affirmé M. Peskov, qui n’a, a priori, pas évoqué le cas de la Chine. « Naturellement, nous devons entamer des négociations au niveau bilatéral. […] Mais à long terme, on ne peut rester dans l’abstrait avec ces arsenaux. D’autant plus qu’ils constituent une composante du problème global de la sécurité et de la stabilité stratégique de l’Europe », a-t-il ajouté. Seulement, depuis la fin de la Guerre Froide, la France et le Royaume-Uni ont réduit significativement leurs arsenaux respectifs, les deux possédant chacun entre 180 et 300 têtes nucléaires. Ainsi, fidèle au principe de « stricte suffisance », Paris a renoncé à ses missiles stratégiques sol-sol S3 tandis que Londres a tiré un trait sur la composante aéroportée de sa dissuasion nucléaire. Cela étant, le contexte sécuritaire ayant évolué, il est désormais question de faire machine arrière. C’est, en tout cas, ce qu’a annoncé le Royaume-Uni qui, en 2021, a dit vouloir augmenter la taille de son arsenal nucléaire de 40 %. Par ailleurs, en juin, Londres et Paris ont fait part de leur intention d’aller encore plus loin que les dispositions prises en la matière lors des accords de Lancaster House [signés en 2010] en coordonnant leurs forces stratégiques respectives en cas de « menace extrême pour l’Europe ».
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Today, 2:01 AM
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Today, 2:01 AM
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The strike came as the U.S. is scrambling to dramatically boost production of its own long-range munitions.
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Today, 1:59 AM
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Dans la nuit du 22 au 23 septembre, des drones d’origine inconnue ont survolé l’aéroport de Copenhague ainsi que celui d’Oslo, obligeant ces derniers à suspendre leurs activités pendant plusieurs heures. Sans avoir plus d’éléments sur ces incidents, la cheffe du gouvernement danois, Mette Frederiksen, y a vu « l’attaque la plus grave contre une infrastructure critique ». Et d’ajouter : « Cela s’inscrit dans l’évolution que nous avons pu observer dernièrement avec d’autres attaques de drones, des violations de l’espace aérien et des cyberattaques contre des aéroports européens ». Puis, deux jours plus tard, trois aéroports danois ont également été survolés par des drones non identifiés, ce qui a entraîné la fermeture temporaire de celui d’Aalborg [nord du pays]. De même que la base aérienne de Skrydstrup. Lors d’une conférence de presse, donnée le 25 septembre, le ministre danois de la Défense, Troels Lund Poulsen, a affirmé que ces survols de drones étaient l’œuvre d’un « acteur professionnel » et qu’ils constituaient une « menace systématique ». De son côté, Mme Frederiksen, a dénoncé des « attaques hybrides » et accusé Moscou d’en être à l’origine. « Il existe principalement un pays qui représente une menace pour la sécurité de l’Europe, à savoir la Russie », a-t-elle dit. Reste que d’autres drones inconnus ont été signalés durant les quarante-huit heures suivantes, notamment dans les environs de plusieurs sites militaires, dont la base aérienne de Karup, la plus grande du pays. Quoi qu’il en soit, les autorités danoises soupçonnent quatre navires liés à la Russie d’être à l’origine de ces survols de drones, à savoir le cargo Astrol 1 [battant pavillon russe], le pétrolier Pushpa [ou Borocay], soupçonné de faire partie de la « flotte fantôme » utilisée par Moscou pour exporter ses hydrocarbures, le cargo Oslo Carrier 3, dont l’équipage serait russe, et le navire de débarquement Aleksandr Chabaline [classe Ropucha]. Alors qu’il va accueillir un sommet de l’Union européenne [UE] le 1er octobre, le Danemark a décidé d’interdire « tous les vols de drones civils » dans son espace aérien afin « d’éliminer le risque que des drones ennemis puissent être confondus avec des drones légaux et vice versa ». « Nous ne pouvons accepter que des drones étrangers créent de l’incertitude et des perturbations dans la société, comme nous l’avons vécu récemment. Dans le même temps, le Danemark accueillera les dirigeants de l’UE la semaine prochaine, et nous mettrons l’accent sur la sécurité », a fait valoir Thomas Danielsen, le ministre danois des Transports. En outre, l’Otan a annoncé un « renforcement de sa vigilance » dans la région de la Baltique, avec le déploiement de moyens supplémentaires, dont celui d’au moins une frégate de défense aérienne, fournie par l’Allemagne [il s’agit de la frégate Hambourg, jusqu’alors engagée dans l’opération « Sentinelle de la Baltique », ndlr]. La France va également contribuer à ce renforcement. C’est ce qu’a en effet annoncé le ministère des Armées, ce 29 septembre. « Sur décision du Président de la République, en réponse à la récente recrudescence de vols de drones non identifiés dans l’espace aérien danois, les armées françaises renforcent les forces armées danoises en vue du sommet informel de l’Union Européenne à Copenhague les 1er et 2 octobre 2025 », a indiqué le ministère, via un communiqué. Cette contribution va se traduire par l’envoi d’un « détachement interarmées temporaire », constitué de 35 militaires et d’un hélicoptère Fennec utilisé par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] pour mettre en œuvre des « mesures de sûreté aérienne » [MASA]. Celles-ci supposent la présence de deux tireurs d’élite à bord de l’appareil. Depuis peu, ces derniers peuvent être dotés, en plus de leur armement traditionnel, de fusils NEROD RF qui, conçus par MC2 technologie, permettent de brouiller la liaison entre un drone et son télépilote. Outre l’hélicoptère Fennec, le ministère des Armées a aussi évoqué l’envoi de « moyens actifs pour la lutte antidrone », dont il n’a pas donné le détail. Le détachement français agira « en pleine coopération avec les autorités danoises et en respect de la souveraineté de notre allié. Complémentaire des moyens danois et européens déployés pour la circonstance, il illustre la solidarité européenne en matière de défense face à la menace sérieuse », a conclu le ministère des Armées.
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Today, 1:55 AM
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Airbus Helicopters renforce sa présence en Thaïlande avec la commande de deux H225 destinés aux missions de recherche et sauvetage (SAR).
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Today, 1:55 AM
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Exosens décroche une commande majeure auprès de l’armée espagnole : 17 000 monoculaires de vision nocturne.
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Today, 1:54 AM
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Saab of Sweden and ST Engineering from Singapore are once again teaming up to offer a variant of the Littoral Mission Vessel (LMV) for the Estonian Navy.
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Today, 1:54 AM
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Dévoilé récemment, le missile de croisière FP-5 Flamingo-2 illustre la capacité de l’industrie ukrainienne à mettre au point des vecteurs de frappe de longue portée malgré des contraintes industrielles sévères.
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Today, 1:48 AM
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Sur la presqu’île de Crozon, dans une boucle de l’Aulne, le cimetière marin de Landévennec va se vider. Sept coques désarmées de la Marine nationale vont rejoindre Le Havre pour y être déconstruites.
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Today, 1:47 AM
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Joli « hoax » de la DRHAT lancé dimanche à l’aube avec une suspicion puis une confirmation de cyberattaque contre les sites « Armée de terre recrute (voir ci-dessus). La DRHAT s’est même fendu d’un message à sa communauté, captures d’écran à l’appui (voir ci-dessous), pour annoncer la mauvaise nouvelle! Mais, pas de NAR (note aux rédactions), pas de confirmation du CEMAT ou du ministère… Etrange mais c’est dimanche et on ne se vante pas d’une cyberattaque qui a atteint ses buts. Renseignement pris, « nous avons fait croire » à une cyberattaque, selon une responsable de la DRHAT de Tours. Il s’agit donc d’une « animation » dans le cadre de la diffusion de trois nouveaux films publicitaires dont un porte sur la cyberdéfense et sur les métiers du numérique (SIC, CYBER, Guerre Electronique) autour du slogan « Faire de sa ligne de code sa ligne de front ». Pour faire le buzz, « nous avons prétendu que le site avait été piraté », explique le commandant Céline, cheffe de la section diffusion et programme ambassadeurs, qui raconte la genèse du hoax: « Lors de la validation du film cyber, en voyant défiler les images du spot de 30 secondes, nous avons eu l’idée de créer une opération spéciale « digitale » pour recruter des talents, des geeks, passionnés par le domaine du numérique et par les ficelles du piratage, prêts à servir dans les rangs de l’armée de Terre. Le projet d’ARG est né ! ARG : Alternative Reality Game« . Elle poursuit: « Cette opération spéciale n’aurait pas eu la même saveur si nous n’avions pas imaginé au bureau marketing une annonce du piratage de cette campagne ! Nous avons eu l’idée de créer le buzz (sur les RS @armée de terre recrute) en faisant croire qu’un vrai hacker avait piraté les réseaux sociaux de @armée de terre recrute avec un 1er indice: @186.91.129.35 et avec l’envoi de messages officiels évoquant l’idée du buzz, du hoax). » « L’effet recherché pour le marketing de recrutement est de susciter l’engouement et l’engagement de la communauté « cyber friendly » via une campagne « irrégulière » qui se démarque des autres forces de recrutement, civiles ou militaires », explique le capitaine Léo, chef de la section production du bureau marketing et pilote de la communauté des geeks. Mission en cours et déjà réussie: les fans et les geeks se sont pris au jeu et remontent toujours les pistes via TikTok et Discord: « A la clé, pour les trois meilleurs talents, une visite au sein du 54e RT. Cette opération spéciale perdure jusqu’à début novembre. »
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Today, 1:45 AM
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L’Espagne a interdit, ce lundi, le transit d’avions et de navires militaires américains transportant des armes, des munitions ou des équipements destinés à Israël via ses bases de Rota (Cadix) et Moron de la Frontera (Séville). La base navale de Rota, dans la baie de Cadix, accueille en particulier les destroyers de l’US Navy chargés de la défense antimissiles de l’Europe du Sud; ces navires lourdement armés patrouillent en Méditerranée. La base aérienne de Moron de la Frontera est, elle, située dans la province de Séville; depuis mai 2015, un accord bilatéral permet le déploiement de 3 000 civils et militaires et de quarante avions américains sur la base espagnole. Ces deux emprises sont aussi des points d’appui logistiques et des centres de ravitaillement. Le Premier ministre Pedro Sánchez avait prévenu dès le 8 septembre: « Nous interdirons aux navires transportant des armes à destination d’Israël d’accoster dans les ports espagnols et aux avions transportant des armes à destination d’Israël d’utiliser l’espace aérien espagnol ». Par ailleurs, le gouvernement espagnol a approuvé, le 23 septembre, un embargo « total » sur les armes visant Israël, dans le cadre d’un ensemble de mesures destinées à mettre un terme au « génocide à Gaza », En ce qui concerne les restrictions sur les transits US via Moron et Rota, les responsables espagnols ont reconnu que leur pays est obligé de respecter son accord de défense bilatéral avec les États-Unis, mais ils ont précisé que les expéditions controversées, telles que les armes destinées à Israël, sont soumises à des restrictions. Bien que l’Espagne n’inspecte pas directement les cargaisons américaines, les responsables affirment que dissimuler de tels transferts porterait atteinte à la confiance entre les alliés. Ils soulignent également que le volume considérable des livraisons d’armes à Israël rend toute dissimulation impossible. Des contrats annulés avec Israël Ces mesures font suite aux annonces récentes d’annulations par Madrid de contrats avec les équipementiers israéliens. En effet, le ministère espagnol de la Défense a annulé deux contrats d’une valeur totale d’environ un milliard d’euros avec des entreprises israéliennes, portant entre autres sur des lance-roquettes mobiles Silam et le système de missiles antichars Spike L.R. Le contrat d’achat de lance-roquettes Silam était d’une valeur de 700 millions d’euros; il avait été signé avec la coentreprise Rheinmetall Expal Munitions et EM&E. Quant au contrat pour l’achat de 168 missiles Spike, il avait une valeur de 287,5 millions d’euros et avait été passé avec la filiale espagnole de l’entreprise israélienne Rafael, PAP Tecnos Innovacion SA. Un accord-cadre d’avril 2024 entre l’Espagne et l’entreprise israélienne Rafael Advanced Defense System LTD, basée à Haïfa, a également été dénoncé. D’un montant de 207 414 102 euros, il devait permettre d’équiper les avions de combat espagnols Eurofighter d’un système de guidage laser moderne pour améliorer leur précision en combat aérien. Au total, une quinzaine de contrats et d’accords-cadres en vigueur depuis 2023 et négociés avec des équipementiers militaires israéliens ont été annulés par l’Espagne.
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Today, 1:44 AM
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Le système de défense Patriot permet notamment d'intercepter des missiles balistiques et de croisière à longue portée.
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Today, 1:43 AM
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Pour assurer la sécurité de son aéroport avant l'arrivée d'une quarantaine de dirigeants européens cette semaine, le Danemark se tourne vers un système anti-drone suédois et une frégate allemande.
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Today, 2:03 AM
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Avec les effets du dérèglement climatique tels qui sont annoncés, les enjeux de l’Arctique seront plus importants que par le passé : ses immenses ressources naturelles [hydrocarbures, terres rares, etc.] seront plus facilement exploitées tandis que la fonte des glaces devrait se traduire par une hausse du trafic maritime, via le passage du Nord-Est, durant l’été. La conséquence est que les tensions géopolitiques risquent de s’exacerber, comme en témoignent déjà l’intérêt pressant des États-Unis pour le Groenland et le renforcement significatif de la présence militaire russe dans la région, laquelle suscite l’intérêt croissant de la Chine. Selon le ministère des Armées, cette zone est devenue un « espace de confrontation envisageable » et la France doit se préparer à y jouer un rôle, en y renforçant sa présence et ses capacités militaires. D’où la « Stratégie de défense pour l’Arctique », qu’il a dévoilée en juillet dernier. « Les objectifs sont clairs : permettre aux forces armées de se déployer efficacement dans cette zone, assurer la responsabilité internationale de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, allié de l’Otan et membre de l’Union européenne, et sécuriser les approvisionnements énergétiques et miniers de la France et de l’Union européenne. La stratégie de défense française pour l’Arctique vise donc à préserver la liberté d’action et l’influence de la France, tout en contribuant à la stabilité régionale », fait valoir le ministère des Armées. Cette stratégie se décline selon sept axes : « améliorer la légitimité de la France en Arctique », « développer une cohérence globale au niveau national », « maîtriser le théâtre et l’environnement arctiques », « développer des partenariats bilatéraux », « l’Otan comme norme d’interopérabilité arctique », « investir le domaine spatial arctique ». et « développer des équipements adaptables aux opérations en zone polaire ». Le dernier point est plutôt du ressort de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne [BIM], qui peut s’appuyer sur l’expertise du Groupe Militaire de Haute Montagne. Et celle-ci n’a pas attendu la publication de cette stratégie de défense pour l’Arctique pour se mettre à l’ouvrage. Ainsi, le 2e Régiment Étranger de Génie [REG], en lien avec l’Agence de l’innovation de défense [AID] travaille sur le projet THETIS [Télédétection Hydrodynamique Exploration et Traitement par Imagerie Subaquatique], lequel vise à évaluer la résistance des glaces lors du passage de véhicules. « Dans les zones arctiques et les conditions de grand froid, la capacité opérationnelle des forces à franchir les plans d’eau gelés constitue une exigence stratégique », souligne l’AID. Or, jusqu’à présent, les sapeurs du 2e REG effectuent des sondages mécaniques afin de vérifier si la glace est assez solide pour permettre le passage d’un véhicule ou d’un détachement à pied. Seulement, cette méthode n’est pas suffisamment précise, ce qui constitue évidemment un risque. D’où l’intérêt du projet THETIS. Celui-ci repose sur une drone subaquatique « spécialement conçu pour mesurer l’épaisseur de la glace à distance, sans endommager la surface, et évaluer sa solidité », explique l’AID. Le drone en question est un véhicule téléopéré [ROV] de type PIVOT, développé par l’entreprise canadienne Deep Trekker, dont le distributeur en France est la PME Escadrone. Conçu initialement pour « répondre à des besoins civils en milieux difficiles » et doté de différents capteurs variés, ce ROV a été acquis par l’AID, pour le compte du 2e REG. Il fait actuellement l’objet d’une expérimentation sur le terrain. « Cette approche d’innovation duale permet de bénéficier des avancées technologiques du secteur industriel civil tout en répondant aux exigences des Forces, et afin de garantir leur supériorité opérationnelle », a conclu l’AID. Photo : AID
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Today, 2:01 AM
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Military assets are being sent to the Danish capital to protect European Union officials as drone incursions in the Nordic region continue.
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Today, 2:00 AM
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Alors que Dassault Aviation livre un bras de fer avec Airbus sur la gouvernance du projet d’avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter] sur lequel doit s’appuyer le Système de combat aérien du futur [SCAF], il a été rapporté par plusieurs médias, dont Politico, le Financial Times et, plus récemment, Handelsblatt, que l’Allemagne serait tentée de trouver d’autres partenaires que la France pour mener à bien ce programme. Et l’hypothèse d’un rapprochement avec le Royaume-Uni a de nouveau été avancée. En clair, dans le cas où les discussions sur le lancement de la phase 2 du SCAF n’aboutiraient pas [ce qui est probable, tant les positions entre Français et Allemands semblent inconciliables], Berlin pourrait faire cavalier seul, continuer la coopération avec l’Espagne ou rejoindre le projet concurrent, à savoir le Global Combat Air Programme [GCAP], porté par le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon. En novembre 2023, le quotidien The Times, avait déjà évoqué la troisième possibilité, en affirmant que le chancelier allemand de l’époque, Olaf Scholz, ne voyait « pas l’intérêt d’une concurrence entre le SCAF et le GCAP ». Même si l’information du journal britannique fut démentie par Berlin, cette velléité d’un rapprochement, voire d’une fusion, entre le SCAF et le GCAP n’était pas nouvelle. Alors commandant de la Luftwaffe [force aérienne allemande], le général Ingo Gerhartz avait dit espérer une telle issue, lors d’un entretien accordé à Defense News, en juillet 2021. Issue à laquelle Airbus se dit favorable. »Ces programmes sont encore au stade du développement technologique mais ils auront trop divergé pour pouvoir être réunis d’ici deux ans », avait en effet estimé Guillaume Faury, son PDG, en janvier. Aussi, « les gouvernements doivent discuter dès qu’ils auront une vision claire des spécifications du SCAF et du GCAP, du coût de ce qu’ils veulent réaliser », avait-il insisté. Seulement, si le SCAF connaît des difficultés, le GCAP avance. En décembre, Londres, Rome et Tokyo ont confirmé leur coopération en signant un accord visant à créer la GCAP International Government Organisation [GIGO], chargée de superviser le programme. Puis, en juin, les principales entreprises concernées, à savoir BAE Systems, Leonardo et Japan Aircraft Industrial Enhancement, se sont associées au sein de la coentreprise Edgewing. Même si le partage des tâches est désormais arrêté, le Royaume-Uni serait prêt à ouvrir le GCAP à l’Allemagne. C’est en effet ce qu’ont confié des sources industrielles au journal britannique The Telegraph [édition du 27 septembre]. « La décision reviendra aux gouvernements concernés », ont-elles ajouté. Cela étant, ces sources ont aussi précisé que le rôle susceptible d’être confié à l’industrie allemande dans le développement de l’avion de combat de nouvelle génération ne pourrait qu’être « limité », le projet étant arrivé à un « stade avancé ». Cependant, ont-elles dit, il n’est « pas exclu que l’Allemagne rejoigne le GCAP en tant qu’acheteur » et qu’elle « ait son mot à dire sur certains aspects » du programme, comme par exemple sur les drones. « L’adhésion de l’Allemagne au GCAP serait un coup de maître pour la Grande-Bretagne et ses partenaires » et elle permettrait « d’améliorer l’aspect économique du programme », a résumé The Telegraph. Sollicité par le journal, un porte-parole du ministère britannique de la Défense [MoD] n’a pas souhaité faire de commentaire sur une éventuelle participation de l’Allemagne, se contentant de réaffirmer l’engagement de Londres envers le GCAP, lequel met l’accent sur « l’interopérabilité » avec les alliés. Justement, il avait été beaucoup question d’interopérabilité dans l’accord de Trinity House, signé en octobre 2024 par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Selon le MoD, ce texte prévoit le développement conjoint de drones susceptibles d’évoluer aux côtés des avions de combat de la Royal Air Force et de la Luftwaffe. Et cela alors que la filiale allemande d’Airbus dirige le pilier n° 3 du SCAF, lequel porte sur les drones et autres effecteurs connectés…
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Today, 1:56 AM
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BAE Systems Maritime Australia’s Andy Coxall gave Shephard a progress update on its HMAS Hunter frigate, while addressing concerns over the cost difference between Australia’s programme and Norway’s.
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Today, 1:55 AM
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Capteurs, brouillage, proximités : la Chine monte en puissance dans l'espace. Les États-Unis durcissent leurs architectures.
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Today, 1:54 AM
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On September 28, 2025, NATO Maritime Command announced that the German Navy’s Sachsen-class frigate FGS Hamburg (F220) made a port call in Copenhagen as part of ongoing NATO efforts to counter recent drone activity over Denmark.
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Today, 1:54 AM
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Berlin (AFP) Sept 25, 2025 - Germany will spend 35 billion euros ($41 billion) on outer space defence by 2030, Defence Minister Boris Pistorius said Thursday, citing the threat posed by Russia and China.
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Today, 1:50 AM
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Les clichés récents du chasseur furtif J-50, les révélations autour du char moyen T-100 ou encore la présentation du système antibalistique HQ-29 traduisent
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Today, 1:48 AM
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Il s’agit probablement de l’ultime évolution de la famille des missiles antinavires italiens Otomat, dont le premier modèle a été mis en service en 1977 et qui a été acquis par de nombreux pays à travers le monde. A l’instar de son homologue français Exocet, qui a également vu le jour dans les années 70 et vient de bénéficier dans sa version mer-mer d’une rénovation complète avec le standard MM40 Block3, le missile italien a bénéficié d’une véritable cure de jouvence. « Le Teseo MK2/E est un système d'arme entièrement nouveau, conçu pour répondre aux exigences de la marine italienne.
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Today, 1:46 AM
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Le Service de Soutien de la Flotte s’apprête à évacuer plusieurs anciennes coques du site de Landévennec (29) entre octobre 2025 et avril 2026. Dans le cadre des marchés de démantèlement des bâtiments désarmés, la Marine nationale a retenu l’entreprise Gardet & de Bézénac Recycling pour assurer cette opération. Ce contrat porte sur le retrait des anciens bâtiments de surface brestois tels que l’ex-BATRAL Dumont d’Urville, l’ex-P400 La Capricieuse, l’ex-P400 L’Audacieuse, l’ex-CMT Verseau, l’ex-CMT Persée, l’ex-CMT Eridan et l’ex-RCVS Buffle. Ces sept coques sont actuellement en attente dans une boucle de l’Aulne, au fond de la rade de Brest au cimetière de Landévennec. Gardet & de Bézénac Recycling prépare activement le remorquage des premières coques vers Le Havre où elles seront déconstruites après avoir subi des opérations de désamiantage et de dépollution. Sous réserve de conditions météorologiques favorables, l’ex-BATRAL Dumont d’Urville et l’ex-RCVS Buffle prendront la mer en premier pour leur dernier voyage, prévu ce lundi 29 septembre 2025. Il s’avère désormais que le Buffle partira mardi, le Dumont D’Urville peu après et les deux P-400 en fin de semaine. Cimetière jusqu’en 2037 A noter que la Marine s’est vue renouveler sa concession à Landévennec pour quinze ans en 2022. La précédente autorisation d’occupation temporaire (AOT) du domaine public, délivrée par les services de l’État, s’arrêtait au 1er août 2022, la nouvelle courra jusqu’au 21 juillet 2037. Avant de faire la traversée jusqu’à Landévennec, les navires sont ainsi dépourvus de bon nombre d’équipements. Les bateaux sont désarmés, vidés de leurs fluides, les cales sont vidangées, les systèmes de propulsion ou de transmission neutralisés, un inventaire des matériaux dangereux est réalisé. Sur place et tout le temps de leur présence à Landévennec, qui est parfois de dix années, les coques font l’objet d’un suivi réalisé par la Marine.
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Today, 1:44 AM
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Le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier révèle que Taïwan veut des Rafale
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Today, 1:43 AM
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Varsovie a prévenu qu’elle ferait feu sur tout objet militaire survolant illégalement son espace aérien. Une mise en garde à laquelle Alexandre Loukachenko a répondu avec ironie.
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