L’industriel a signé un contrat ce 26 novembre, avec l’administration du matériel de défense (FMV) du ministère suédois de la Défense, pour développer un drone d’ici 18 mois. GKN partira de la feuille blanche.

Depuis le début de la guerre en Ukraine et avec son adhésion à l’OTAN en 2024, la Suède a augmenté ses dépenses de défense et multiplie les contrats avec les industriels. Le 25 novembre, le ministre suédois de la Défense a annoncé que le pays va renforcer sa défense aérienne et acquérir près de 317 M€ d’équipements, dont 180€ pour l’achat de missiles sol-air à courte portée IRIS-T qui seront livrés entre 2027 et 2028. Le reste des dépenses est consacré à des véhicules pour déployer les missiles. Dans ce cadre, la FMV commande à GKN Aerospace un démonstrateur de drone pour un montant de 12 millions de livres sterling (13.7 M€).
Drone multi-mission

Pour coller au cahier des charges, GKN a entamé un programme de collaboration. S’il est attendu qu’il serve de lance-missile, le drone est présenté comme une plateforme flexible et adaptable à un large éventails de profils de mission. Le drone sera équipé d’un turboréacteur. C’est donc une prolongation de la relation avec GKN, qui a signé un contrat avec le FMV pour l’étude de la propulsion d’un futur avion de chasse. Reste à savoir si dans son développement, la Suède souhaite que l’UAV soit rapide et peu cher à produire, voire être utilisé en essaim.

Le programme de développement inclut des démonstrations au sol du turboréacteur, du fuselage et des systèmes embarqués. D’ici 18 mois, GKN doit avoir conduit plusieurs démonstrations en vol pour valider les performances globales de l’UAV. C’est la première fois que la Suède entreprend un tel programme de développement de drone militaire.

Le porte-avions emporte un groupe aérien embarqué réduit, pour une mission à géométrie variable.
Le CDG appareille

Par les temps de nuages budgétaires, il est toujours de bon ton de rappeler qu'on existe. Le Charles-de-Gaulle a donc appareillé cet après-midi de Toulon pour moins d'un mois de mission, la plus courte de l'histoire du navire. Qui restera cantonné, à priori, à la méditerranée occidentale (MEDOC), pour un retour attendu avant Noël.
Une douzaine de Rafale, deux Hawkeye, deux Dauphin Pedro et un Caïman Marine

Le navire emporte une douzaine de Rafale Marine visibles cet après-midi sur le pont et sans doute quelques autres dans le hangar, en plus de deux Hawkeye (non visibles aujourd'hui), deux hélicoptères Dauphin Pedro pour la sécurité aéronautique, et un Caïman Marine pour la personal recovery et l'escorte rapprochée, avec une mitrailleuse M3M capable de tirer 1100 ogives à la minute.
Le groupe aéronaval en Méditerranée occidentale

Dans cette mission sans grand enjeu géostratégique discernable, le groupe aéronaval va rester en Méditerranée occidentale, une zone où pullulent les passeurs de drogue, entre Maroc et Espagne, où il faut continuer à scruter les trafics (et groupes terroristes) régnant en Libye, arbitrer entre Tunisiens et Algériens. Pour le reste, c'est le grand calme.
Six épisodes destinés à M6

La marine devrait en profiter pour faire tourner la série de six épisodes destinés à M6, dont les prises de vues sont étalés sur deux mois. Il était plus pratique de pouvoir avoir un porte-avions à la mer, mais le déploiement actuel était prévu depuis des mois. Reste à savoir lequel a conditionné l'autre. Un déploiement à la mer du Charles-de-Gaulle n'est jamais inutile, et sert l'entraînement des pilotes, puisque le chef d'état-major des armées n'avait pas eu besoin du PACDG plus tôt dans l'année. Son prochain déploiement n'est pas connu à ce stade, pas officiellement en tout cas.
1 900 marins à bord dont 450 à 500 pour le groupe aérien embarqué

Le Charles-de-Gaulle nécessite 1 250 marins pour sa conduite, 100 pour l'état-major et 450 à 500 pour le groupe aérien embarqué (GAE), 1900 marins au total au maximum, dont 250 femmes. Le navire est commandé par le capitaine de vaisseau Thomas Puga, fils de l'ancien chef d'état-major particulier, et ancien pilote de Hawkeye, ancien COMOPS du navire. Le groupe aéronaval est commandé par un surfacier, le contre-amiral Thibault de Possesse. Ce dernier a notamment commandé la frégate de défense aérienne Chevalier Paul. Avant d'être adjoint mer à Matignon puis de diriger le centre des hautes études militaires.

Le 25 novembre, Dassault Aviation et Thales ont signé un partenariat pour développer ensemble une IA pour l’aéronautique et la défense. La signature a eu lieu lors du Sommet international Adopt AI, organisé sous le patronage du Président de la République. Thales passera par son accélérateur d’intelligence artificielle cortAIx.

Le but ici est dans un premier temps de soulager le traitement humain des informations provenant de toujours plus de capteurs, au bénéfice des opérations d’aéronefs habités ou non. Cela couvre donc l’observation et l’analyse de situation. L’usage de l’IA à la fluidification du traitement des données est devenu une nécessité afin de rester réactif. De plus en plus d’acteurs de l’industrie de défense proposent ce genre de service, comme l’alliance entre Planet et Quantum Systems en Allemagne pour améliorer les capacités de renseignement en mixant observation continue par satellite et assignation rapide d'un drone pour des compléments d’informations. Le recours de l’IA aidera donc ici à la prise de décision, la planification et la maîtrise de l’action.

Ce partenariat est une réponse aux autres programmes de préparation du combat aérien collaboratif à l’international, tendance globale aujourd’hui. Parmi les plus reconnus, le programme CCA (Collaborative Combat Aircraft) où le chasseur habité sera à terme accompagné d’un ou plusieurs drones maniables et très autonomes, comme le YFQ-44A d’Anduril. La Chine et le Royaume-Uni travaillent aussi sur le combat aérien collaboratif. Le partenariat entre Dassault et Thales permet donc à la France de rejoindre la course, et de tenter de rester souveraine dans cette tendance du combat aérien du futur. cortAIx est déjà reconnu dans le développement d’IA pour le combat terrestre, avec la solution OpenDrobotics d’intégration de drones et de robots.

Chile has revealed new progress on its T-40 Newén trainer aircraft, a project the country describes as a major step in reviving national aerospace manufacturing after several decades. During an event held on Tuesday at El Bosque Air Base, Minister

Japan, the United Kingdom and Italy moved one step closer to a major milestone in their joint next-generation fighter program this week, as the three defense ministers met by video conference to advance the Global Combat Air Program (GCAP). The

It became known that U.S. forces shot down their own MQ-9 Reaper drone off South Korea’s west coast. The aircraft, part of a squadron permanently assigned to the peninsula amid ongoing regional tensions, was brought down on Monday after it

Pakistan has carried out a successful at-sea test of its new SMASH Anti-Ship Ballistic Missile, a weapon described by Islamabad as an indigenous Mach-8-class system designed for rapid, high-energy strikes against surface targets. According to information released by Pakistani defense

EUROATLAS, the German advanced defense technologies company, has announced the launch of its new GREYSHARK family of autonomous underwater vehicles, introducing two multi-mission platforms designed for long-range underwater intelligence, surveillance, and reconnaissance. The company says the new Bravo and Foxtrot

Si l’on s’en tient à la dernière édition des Chiffres clés de la Défense, au moins cinq Mirage 2000-5F ont été retirés de l’inventaire de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] pour être cédés à l’Ukraine, conformément à l’annonce faite par le président Macron le 6 juin 2024.

En février, Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, fit savoir que les premiers Mirage 2000-5F venaient d’être livrés à la force aérienne ukrainienne. Ces avions ne tardèrent pas être engagés au combat puisque l’un d’entre eux fut mis en avant par Kiev pour avoir abattu un missile de croisière russe Kh-101.

Jusqu’à présent, l’état-major ukrainien a été assez discret sur les missions confiées à ses Mirage 2000-5. Ainsi, quand l’un d’eux s’est écrasé, en juillet, à cause d’un problème technique, il s’était gardé d’en préciser les circonstances.

Cela étant, ces derniers jours, la force aérienne ukrainienne ont réalisé deux vidéos sur les Mirage 2000-5 qu’elle met désormais en œuvre.

Titrée « Un Mirage 2000 de la force aérienne ukrainienne vole en mission de combat, attendant de bonnes nouvelles de France », la première a été diffusée le 17 novembre, soit quelques heures avant la signature par le président Zelensky d’une lettre d’intention portant l’achat potentiel de 100 Rafale auprès de Dassault Aviation.

Cette courte vidéo, aux allures de « clip » promotionnel et dont certaines séquences ont été floutées, a livré une information : le Mirage 2000 mis en vedette totalisait alors six missiles abattus [sans doute des Kh-101].

La seconde vidéo, d’une durée de 4 minutes 30, a été publiée le 26 novembre. A priori, le Mirage 2000-5F qui y figure est le même que celui montré dans la première puisqu’il porte six marques de missiles russes détruits. Son immatriculation ayant été floutée, il n’est toutefois pas possible d’être affirmatif. Mais son originalité réside dans les propos tenus par un pilote et un mécanicien.

Premier point : la force aérienne ukrainienne met en pratique le concept ACE [Agile Combat Employment] puisque ses avions de combat sont contraints de changer régulièrement de base pour se soustraire aux attaques russes. Ce qui n’est pas vraiment une surprise. Mais cela montre que le Mirage 2000 est adapté à ce mode opératoire. Ainsi, le pilote interrogé dans cette vidéo explique qu’il a déjà changé trois fois d’aérodrome « cette semaine ».

Ensuite, ce pilote est expérimenté puisqu’il était précédemment aux commandes d’un Su-27 Flanker. C’est ce qui explique sans doute la raison pour laquelle il n’a eu besoin que de six mois de formation en France pour se familiariser avec le Mirage 2000-5F.

« Auparavant, je pilotais le Su-27. Maintenant, je pilote le Mirage 2000. Mes impressions sur ce nouvel appareil sont excellentes », a-t-il dit. « J’ai suivi une formation en France, avec des pilotes de chasse français. Pendant environ six mois, nous avons appris à piloter et à utiliser les armements sur Mirage 2000B, un avion d’entraînement biplace. Ensuite, nous sommes passés à l’avion monoplace, celui-là même que je pilote actuellement », a-t-il ajouté.

Si ses impressions sur le Mirage 2000-5F sont extrêmement positives, c’est parce que cet avion est d’un redoutable, même en étant armé d’anciens missiles Magic 2.

« L’efficacité de cet appareil pour abattre les drones et missiles ennemis est de 98 %. Ce sont des chiffres impressionnants », a-t-il dit. Quant aux marques de victoires inscrites sur son avion, il ne faut pas s’y fier. « Leur nombre devrait être plus élevé. Il y en a six mais, en réalité, il y en a beaucoup plus. On n’a pas toujours le temps de les ajouter », a-t-il expliqué.

Cependant, les Mirage 2000-5F ukrainiens ont le défaut de ne pas emporter de missiles air-air à longue portée [celle du Magic II est de 10 km seulement, ndlr].

« À mon avis, et c’est aussi celui de mes camarades, cet avion manque d’armements à plus longue portée. Il nous faut un système à la fois efficace et économique pour pouvoir contrer le nombre d’aéronefs ennemis auxquels nous sommes confrontés », a dit le pilote ukrainien. « Nous devons nous moderniser. Nous devons acquérir de nouveaux avions et de nouvelles armes », a-t-il ajouté.

Justement, s’agissant des plans de Kiev pour moderniser son aviation de combat, ce pilote a confié avoir une préférence pour le Rafale.

« Si je devais choisir un appareil supérieur au Mirage, j’opterais probablement pour le Rafale. C’est un avion du même pays, et la formation serait beaucoup plus rapide. En outre, il peut emporter le missile [à longue portée] Meteor », a-t-il avancé.

Pour rappel, le JAS-39 Gripen E/F, pour lequel Kiev a aussi signé une lettre d’intention pour en acquérir entre 100 et 150 exemplaires, peut aussi mettre en œuvre le Meteor.

Enfin, ce pilote a insisté sur l’importance du soutien occidental. « Nous sommes prêts à accomplir notre mission à tout moment, mais nous avons simplement besoin de l’aide de nos partenaires pour nous fournir ces armements et tous les autres qu’ils peuvent nous apporter », a-t-il conclu.

Dassault Aviation et Thales s’allient via cortAIx pour une IA de défense souveraine, maîtrisée et tournée vers le combat aérien du futur.

Le Canada doit trancher : rester sur 88 F-35 ou intégrer le Gripen de Saab, avec à la clé une possible usine et des milliers d’emplois.

En choisissant le sous-marin A26 de Saab pour le programme Orka, la Pologne redessine inflige un nouveau revers à Naval Group.

Pour la troisième fois consécutive, l’EMSA a sélectionné les services de Tekever. L’industriel devra mettre à disposition des drones MALE AR5 spécialement configurés pour des missions de patrouille maritime. Si le deuxième contrat avait vu l’apparition d’une capacité de largage de radeau de sauvetage, ce contrat voit l’intégration par Tekever d’une seconde boule optronique équipée d’une IA.

Une très rare vidéo de l’utilisation en Ukraine d’un système antiaérien Patriot a été publiée sur les réseaux sociaux. En plus d’être rare, elle montre surtout le tir d’un missile intercepteur PAC-3 MSE, soit la version la plus avancée de l’intercepteur antimissile balistique du système Patriot.
Un nouveau Patriot en Ukraine

Le 25 novembre, une vidéo du tir d'un système antiaérien Patriot ukrainien était publiée en sources ouvertes(ci-dessous). Si les vidéos de Patriot en Ukraine se comptent sur les doigts de la main, cette vidéo spécifique donne aussi une information encore plus précieuse : elle filme le tir par les Forces armées ukrainiennes de la version antimissile la plus avancée du Patriot, le Patriot PAC-3 MSE.
Antimissile balistique

Concrètement, le missile intercepteur tiré ne va pas exploser à côté de sa cible mais bel et bien entrer en collision avec celle-ci. Cette méthode, dite hit-to-kill (littéralement toucher-pour-tuer), permet d'assurer la destruction du missile. Une explosion pourrait seulement endommager ce dernier alors qu'une collision avec un intercepteur va déjà sérieusement l'endommager voire bien souvent, le détruire mais aussi lui faire perdre sa trajectoire. Ainsi, dans le cas peu probable où le missile serait 'uniquement' sérieusement endommagé, ce dernier va se désintégrer de lui-même.

Cette hypothèse était envisageable sous la version précédente, le PAC-3 CRI, mais le PAC-3 Missile Segment Enhancement (PAC-3 MSE) utilise un intercepteur bien plus puissant. En dehors d'une portée améliorée, de meilleurs capteurs,... il emporte aussi une charge explosive. Ainsi, au moment de l'interception, la charge explose et permet de maximiser les dégâts sur la cible interceptée.
Représentation d'un missile PAC-3 MSE d'une batterie Patriot en vol.
Représentation d'un missile PAC-3 MSE d'une batterie Patriot en vol. © Lockheed Martin

De précédentes images d'intercepteurs de Patriot PAC-3 CRI avaient déjà confirmé que l'Ukraine avait reçu des Patriot spécialisés dans l'interception de missiles balistiques. Des annonces ou rumeurs laissaient penser au déploiement de PAC-3 MSE en Ukraine mais sans aucune certitude. La vidéo de ce 25 novembre, couplée avec une image des restes d'un intercepteur PAC-3 MSE dans la capitale ukrainienne (ci-après) confirment donc définitivement la livraison à l'Ukraine de PAC-3 MSE et l'utilisation de ce système par les Forces armées ukrainiennes.

À noter que l'image des restes de l'intercepteur PAC-3 MSE dans Kiev montre une partie importante du missile : les capsules de gaz. En fin de course, le missile intercepteur se guide seul vers la cible à abattre. Suite à la méthode hit-to-kill, il doit se diriger avec très grande précision et effectuer de très rapides changements de directions. Les gouvernes du missiles n'étant pas suffisantes, une ou plusieurs capsules de gaz situées tout autour du missile vont alors être déclenchées pour effectuer les changements nécessaires et assurer l'interception.
Une histoire de PAC

Le tout premier système antiaérien MIM-104 Patriot fut livré à l'US Army en décembre 1981 ! Or, ce système a évolué avec son temps en augmentant ses capacités d'interceptions sous trois grandes améliorations. La toute première prend la dénomination de Patriot Advanced Capability ou PAC-1. Elle permet une amélioration logicielle de différents systèmes et sort en 1988. Mais l'US Army souhaitait un nouveau missile intercepteur avec une capacité antimissile balistique. C'est ainsi que cette même année sortira le Patriot Advanced Capability 2 ou PAC-2. Cette amélioration donnera d'ailleurs son nom à l'intercepteur utilisé : le missile intercepteur PAC-2. Cette utilisation du même nom pour l'amélioration du système et du missile intercepteur va rester pour toutes autres variantes et sous-variantes du Patriot.

Le missile PAC-2 est un missile antiaérien longue portée mais avec une capacité antimissile balistique. Enfin, en 1995, le premier Patriot Advanced Capability 3 ou PAC-3 est livré à l'US Army. Là encore, comme le PAC-2, certains véhicules de la batterie sont améliorés et un nouveau missile intercepteur est utilisé. Ce dernier est spécialement conçu pour intercepter des missiles balistiques (hit-to-kill) mais dispose aussi d'une capacité antiaérienne plus classique. Le PAC-2 verra aussi des améliorations continues et aujourd'hui, seuls les PAC-2 et PAC-3 sont opérationnels au sein des différents utilisateurs du MIM-104 Patriot. Cet article reprend en détail les différentes variantes et quelques déploiements en mission de combat du MIM-104, de l'opération Tempête du désert jusqu'à l'Ukraine.

The Australian army has started flight operations with its new Boeing AH-64E Apache attack helicopters from Townsville, marking a significant milestone in the service’s battlefield aviation capability upgrade.

Sweden is moving ahead with another major investment in its ground-based air defense network, announcing new spending totaling 3.5 billion SEK ($365 million) as part of a renewed push to strengthen protection against drones, helicopters, missiles, and fast-moving aircraft. The

Japan’s Defense Minister Shinjiro Koizumi defended the planned deployment of surface-to-air missiles on Yonaguni Island, calling the move a protective measure aimed solely at strengthening the country’s air defense posture. His remarks came after Beijing accused Tokyo of escalating regional

The United States Army has finalized a $390 million contract modification with BAE Systems to upgrade and deliver additional Bradley A4 infantry fighting vehicles, expanding the service’s fleet of modernized armored platforms. According to the company, the upgraded M2A4 configuration

Terma A/S announced on November 27, 2025, that it has completed the acquisition of OSL Technology, a UK company known for counter-drone and intelligent security systems. According to the company, the move strengthens its strategy to expand market-ready Counter-Unmanned Aircraft

En juillet, alors que Bucarest venait de confirmer son intention de se procurer des missiles sol-air MISTRAL 3 pour renforcer sa défense aérienne à courte portée, dans un contexte marqué par des incursions assez fréquentes de drones russes au-dessus de son territoire, le ministère des Armées a dénoncé une attaque informationnelle visant la France, en lien avec ce contrat potentiel.

« Un narratif hostile ciblant la France circule ces dernières semaines sur les principales plateformes de réseaux sociaux [X, Facebook, TikTok] et quelques médias en Roumanie. Il a émergé à la suite de l’annonce par Bucarest de l’acquisition de missiles MISTRAL », avait-il avancé, en pointant le rôle de « comptes populistes pro-russes et conspirationnistes ».

« Ce narratif insinue une prétendue ‘réorientation radicale de la politique de défense roumaine’ au détriment du partenariat stratégique avec les États-Unis, au profit exclusif de la France » et « s’inscrit clairement dans une stratégie de désinformation plus large visant à délégitimer l’engagement militaire de la France en Roumanie, un engagement pourtant effectué au titre de l’Otan, dans le cadre de la posture de défensive et dissuasive de l’Alliance », avait ajouté le ministère des Armées.

Ces manœuvres n’ont eu que peu d’effet puisque, ce 27 novembre, le ministère roumain de la Défense a annoncé la signature d’un accord avec la Direction générale de l’armement [DGA] pour se procurer 231 lanceurs et 934 missiles MISTRAL 3 auprès de MBDA France pour 626 millions d’euros [hors TVA]. Ce contrat prévoit également des prestations en matière de formation, des munitions d’entraînement, un simulateur et un soutien logistique.

Les trois forces armées roumaines [terre, air mer] ainsi que les forces spéciales « bénéficieront de ce programme », a précisé le ministère.

Cette commande entre dans le cadre d’un programme d’achats conjoints, dirigé par la DGA et financé et financé par via le dispositif EDIRPA [European Defence Industry Reinforcement through common Procurement Act] mis en place par la commission européenne pour encourager la mutualisation des acquisitions de matériels militaires entre les États membres. Outre la Roumanie et la France, la Belgique, la République de Chypre, l’Estonie et la Hongrie y participent.

Pour rappel, le MISTRAL 3 est un missile de type « tire et oublie », volant à la vitesse de 930 m/s. Déployable facilement, il est doté d’un autodirecteur à imagerie infrarouge et de capacités de traitement d’image lui permettant d’engager des cibles à faibles signatures thermiques. Selon MBDA, son taux de réussite est de 95 %.

L’Inde lance la production locale de la munition de précision KATANA de 155 mm pour renforcer son artillerie et sa souveraineté.

L’Allemagne discute l’achat de nouveaux intercepteurs Arrow 3 auprès d’Israël, prolongeant le contrat de 2023.