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Today, 12:35 AM
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L’IA générative ne se contente plus d’assister les ingénieurs : elle agit. En exploitant les solutions agentiques de Google Cloud, et notamment la plateforme Gemini Enterprise, il est désormais possible pour les entreprises du secteur aéronautique de créer des agents capables de traverser les silos d’information pour permettre aux industriels de gagner en efficacité. Dans le secteur aérospatial, où l’IA est classée « à haut risque » par l’AI Act, la performance et la confiance restent les clés d’un passage à l’échelle réussi.
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Today, 12:35 AM
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Une société privée mandatée par la Malaisie va relancer fin décembre une campagne de recherche de l’épave du Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars 2014.
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Today, 12:30 AM
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Air France a reçu son 50e Airbus A220 et son 40e A350 en novembre - Compagnies aériennes régulières
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Today, 12:30 AM
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La fusée européenne Ariane 6 commence à prendre son envol. Et son développement va passer par le lancement d'un modèle inédit, plus puissant que les précédents !
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Today, 12:16 AM
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ChatGPT, Grok, Gemini, et si les bases de données des IA les plus utilisées au monde fuyaient le plancher de vaches ? Ces derniers mois, les patrons de l’IA se sont lancés dans une course… utopique. Le 1er décembre, au cours d’une interview sur Fox News, le PDG de Google Sundar Pichai a déclaré que son groupe va commencer à construire des datacenters en orbite. Dans le cadre du projet Suncatcher, annoncé début novembre, les datacenters seront alimentés par des centrales solaires orbitales. Les premiers démonstrateurs de datacenters orbitaux devront décoller en 2027. Google s’est allié avec le nouveau champion américain de l’observation de la Terre par satellite, Planet, dont les satellites hébergeront les prototypes. L’accélération des technologies de rupture Google est loin d’être seul à lorgner les datacenters orbitaux. On en retrouve désormais partout dans le monde des propositions de cloud spatial, en Asie, au Moyen-Orient, etc. Selon le Wall Street Journal, le PDG d’OpenAI Sam Altman a récemment approché la société américaine Stoke Space, qui développe un lanceur 100% réutilisable, pour déployer des datacenters en concurrence de SpaceX. Car Elon Musk aussi a promis que sa compagnie se lancera également dans la course, en proposant d’utiliser les satellites Starlink de version 3 (V3) comme datacenter. Le deal entre Sam Altman et Stoke Space n’a finalement pas pu se faire, car en plus d’une meilleure santé financière, OpenAI a besoin de lanceurs bien plus puissants que celui en cours de développement. Il faudrait plutôt des lanceurs super-lourds, à l’instar du Starship ou de la version lourde de New Glenn, récemment dévoilée par Blue Origin. Or ces lanceurs seront bientôt accessibles, un verrou important de moins dans la faisabilité d’une industrie du datacenter orbital. Certaines autre technologies clés ont été récemment déverrouillées. La première est la communication optique. Avec Starlink, SpaceX a littéralement industrialisé le concept pour les communications inter-satellites. Les liaisons optiques au sol connaissent cette année leur essor après des premières démonstrations très prometteuses. On retrouve des acteurs comme Astrolight ou le français Cailabs, spécialisé dans la communication laser sol-espace. Dernier verrou important pour construire les datacenters et leur centrale solaire, être capable d’assembler en orbite. Plusieurs entreprises maîtrisent aujourd’hui les complexes techniques de rendez-vous spatial, mais pas encore au point de les réaliser quotidiennement telle une routine. La course qui dope le marché Les géants du numérique cherchent tous les moyens pour diminuer autant que possible la consommation énergétique des datacenters, qui pèse lourd dans la facture. Les centres de données déjà construit ont fait grimper en flèche la consommation électrique, jusqu’à atteindre 80 gigawatts en 2025, l’équivalent de 60 millions de foyers ou de la population de la Floride, la Californie et le Texas réunis. Les datacenters spatiaux sont alors vus comme l’unique recours pour que l’industrie de l’IA reste prolifique. Début novembre, la société Starcloud a mis en orbite un satellite de pour démontrer la capabilité du GPU H100 de Nvidia à tenir les conditions spatiales. Tant que ces grands noms du numériques continueront de croire que le bilan énergétique des datacenters spatiaux vaut le coup (lancer tout ça pèsera aussi sur la facture), on peut y voir une opportunité de marché importante, en particulier pour les mégalanceurs.
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Today, 12:10 AM
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Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 26 novembre, le club d’astromodélisme Rocketry France aidé par le Cnes a rendu hommage au premier lanceur orbital français. Mission Phénix : joyeux anniversaire Diamant ! Après un échec au lancement cet été lors du C’Space, le rassemblement annuel national des clubs aérospatiaux de jeunes (voir Air & Cosmos n°2935), une réplique au 1/4e du lanceur Diamant a volé avec succès depuis le camp militaire de Ger, dans les Pyrénées, le… 26 novembre. C’était le jour anniversaire des soixante ans du premier vol orbital tricolore qui, en mettant à poste le petit satellite A-1 (surnommé Astérix), permettait à la France de devenir la troisième puissance spatiale mondiale. L’engin mis en œuvre cette année (toujours par le Cnes) mesure 6 mètres de haut. Il a été construit par le club d’astromodélisme Rocketry France. Il a atteint une apogée de 1,62 km en 19,2 secondes, avec transmission de l’altitude en temps réel. Ce vol commémoratif était baptisé Phénix. La vidéo du lancement est disponible sur https://youtu.be/25dpxUJw5Cg?si=YA46suiPlNzZVCvH Une mise en place particulièrement rapide Nous avons interrogé Nicolas Verdier, pyrotechnicien du Cnes présent sur cette campagne inédite. C’est d’abord le bon déroulement des préparatifs qui l’a impressionné : « Nous avions un créneau très court, de 8 heures à 10 heures seulement, et donc il n’était pas possible de se rater. Mais je n'ai jamais vu une mise en place si rapide pour une fusée expérimentale : Phénix est arrivée sur le terrain au lever du jour et son lancement est intervenu vers 9 h 30, après les séquences de validation et de préparation finales de la fusée, puis le montage d'un gros propulseur P98-Green avec 10 kg de matière active. » Comme une vraie Sur le lancement lui-même, Nicolas Verdier est tout aussi enthousiaste : « Le lancement était vraiment impressionnant car la fusée avait beaucoup d’inertie, et on a eu vraiment l’impression d’assister à un vrai départ de Diamant. Le vol fut splendide avec un apogée dans les nuages. Mais le visuel a été rétabli très rapidement, avec une retombée sous trois magnifiques parachutes. La récupération fut facile dans un champ à proximité. La fusée ne présentait pas de trop gros dégâts : juste une drisse qui a découpé un peu le second étage. Les vidéos de vol sont magnifiques et la télémesure est parfaite. Bref, ce fut top, avec côté projet une super équipe intergénérationnelle, qui doit aller de 20 à 80 ans environ. Côté Cnes, l'équipe du plan d'opération représentaient la plupart des grandes directions de la maison : un travail collectif où chacun a pu apporter son expertise dans son domaine. »
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Today, 12:08 AM
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Elles sont 8 lauréates à intégrer le premier palmarès de ce nouveau prix, créé pour accélérer la sensibilisation des filières aéronautique et spatiale auprès des jeunes filles. En 2025, près de la moitié des jeunes pense toujours que le secteur est trop peu ouvert aux femmes. Le 20 juin 2025, à l’occasion de l’opération « Femmes de l’Aéro et du Spatial » pendant le Salon du Bourget, le GIFAS avait annoncé la création du Prix Femmes de l’Aéro et du Spatial pour mettre en lumière les femmes inspirantes des filières et encourager les femmes et les jeunes filles à les rejoindre. Le 4 décembre, à l’Aéro-Club de France, le GIFAS a dévoilé le premier palmarès, en partenariat avec le Journal de l’Aviation. Ces sont 8 lauréates qui ont été sélectionnées sur un total de 216 candidatures. Le prix biennal est une des actions de l’initiative « Féminisons les métiers de l’aéronautique et du spatial » créée en 2022 par l’association Aérométiers, avec le soutien du GIFAS, de l’Armée de l’Air et de l’Espace, la FNAM, la DGAC et de nombreuses entreprises partenaires. Trop faible, la féminisation du secteur progresse néanmoins, avec 28% de recrutement féminins en 2024 contre 20% dix ans plus tôt. En attribuant ces prix, le GIFAS a précisé la valeur de toutes les candidates, dont beaucoup ont des parcours accompagnés d’actions concrètes pour rendre visible et incarner la mixité du secteur : interventions dans les écoles, participations sur les réseaux sociaux, mentorat. Le palmarès 2025 Le Prix de la femme de l’année a été remis à Yannick Assouad, vice-présidente exécutive chez Thales et présidente du Comité de pilotage du Conseil d’orientation pour la recherche aéronautique civile. Marraine de l’édition « Femmes de l’Aéro 2025 » au Bourget, Assouad joue aussi un rôle important dans la décarbonation du secteur. Administratrice de l’ENAC, elle dédié aussi du temps au mentorat de jeunes femmes et à la sensibilisation. Les autres lauréates : · Prix du jeune talent – Hélène Boucher : attribué à Marie-Lou Violet d’ArianeGroup, ingénieure d’essai sur Ariane 6 qui a participé aux campagnes d’essais de l’étage principal jusqu’à son vol inaugural. Sa stratégie a permis de réduire de 10% les durées de campagnes. Marie-Lou Violet s’investit aussi dans Elles Bougent et Space Women Alliance. · Prix du management – Maryse Bastié : attribué à Véronique Pain d’ArianeGroup, où elle est cheffe du centre scientifique. Elle a aussi dirigé pendant des années les essais en vols du missile hautement stratégique M51. Elle accompagne des jeunes femmes via Elles Bougent ainsi qu’à CentraleSupélec. · Prix des métiers techniques et de terrain – Jacqueline Auriol : attribué à Maëva Guibert d’Airbus Atlantic. Elle est soudeuse des futurs réservoirs à hydrogène d’avions décarbonés, et a participé à la réalisation de plusieurs prototypes. · Prix de l’enseignement et de la transmission – Louise Faure Favier : attribué à Sandra Bouxirot, fondatrice de la plateforme France-BIA afin de rendre plus accessible le Brevet d’Initiation Aéronautique, dont plusieurs centaines de jeunes francophones dans le monde ont été bénéficiaires. · Prix de la carrière – Caroline Aigle : attribué à Florence Minisclou de Safran Aircraft Engines, où elle pilote des programmes industriels de grande envergure. Elle a été la première femme directrice commerciale chez Safran à la division avionique. Elle est aujourd’hui la première femme directrice générale de la division Moteurs civils. · Prix de l’innovation et de la recherche – Valérie André : attribué à Estelle Piot, directrice de recherche, ajointe au directeur scientifique général et spécialiste de l’aéroacoustique à l’ONERA. Elle a dirigé des projets permettant de réduire la traînée des aéronefs, limiter leur consommation de carburant et de diminuer les nuisances sonores. · Prix de l’initiative sociale et environnementale – Marie Marvingt : attribué à Sandrine Rolland d’Airbus, où elle est responsable des projets « efficacité énergétique et durabilité » au Flightlab. Elle été l’architecte de la base technique du futur avion à hydrogène et structuré l’ensemble des essais du laboratoire au démonstrateur A380.
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Today, 12:05 AM
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Les liaisons aériennes France–Afrique et les vols à l’intérieur du continent africain partagent un point commun : leurs tarifs demeurent durablement élevés,
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Today, 12:01 AM
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En Inde, la compagnie aérienne IndiGo a annulé plus de 650 vols ce dimanche 7 décembre 2025, prolongeant une crise qui a déjà vu plus de 2 000 vols supprimés
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December 7, 11:54 PM
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Orders for eight Airbus A350-1000s from an undisclosed customer during November helped push the airframer's net total for the year to 700. Airbus's figures for the month formally list an additional 30 A350-900s for IndiGo - taking its total to 60 of the type - and six A330-900s for Etiha
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December 7, 2:06 PM
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Berlin, Germany (SPX) Dec 05, 2025 - ICEYE has raised EUR 150 million in new funding led by General Catalyst, alongside a EUR 50 million secondary placement, valuing the company at EUR 2.4 billion or about USD 2.8 billion. The company
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December 7, 1:11 PM
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Gulfstream Aerospace has announced that the new Gulfstream G300 has completed its first flight, marking a key milestone in programme maturity and the official start of its flight test campaign.
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December 6, 4:56 AM
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Un « alignement des planètes » inédit accélère la féminisation du secteur aéronautique, estime Elles bougent - Industrie aéronautique
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Today, 12:35 AM
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Airbus a livré moins d’avions qu’attendu en novembre 2025, ce qui fragilise ses objectifs de livraisons annuels, déjà légèrement revus à la baisse le 3 décembre.
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Today, 12:31 AM
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Les pays du Golfe vont créer une autorité de l’aviation civile commune basée aux Émirats -
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Today, 12:30 AM
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Les États-Unis doivent absolument retourner sur la Lune avant que la Chine y mette les pieds, exhorte le futur administrateur de la NASA. Non, nous ne sommes pas dans les années 60, mais bien en 2025.
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Today, 12:17 AM
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Le nouvel avion d'affaires super-moyen de Gulfstream a pris son envol pour la première fois vendredi. ree Le G300 lors de son vol inaugural @ Gulfstream Le vol Le premier G300 a décollé de l'aéroport international Ben Gurion (LLBG) en Israël et a volé pendant 2 heures et 25 minutes à une vitesse de Mach 0,75 et à une altitude de 30 000 pieds, a déclaré la société. Le type va maintenant commencer les tests en vol.« Avec sa combinaison de sécurité, de technologie, de performance et de confort en cabine, le G300 change la donne pour la catégorie super-moyenne », a déclaré le président de Gulfstream, Mark Burns, dans un communiqué de presse. « Ce dernier investissement, conçu pour dépasser les attentes de nos clients en matière de caractéristiques de grande cabine dans un avion de cabine intermédiaire, apporte un autre nouveau leader de catégorie à notre flotte de nouvelle génération... Réaliser le premier vol à ce stade du programme est une réalisation remarquable. »Gulfstream a lancé le G300 lors d'un événement client en Géorgie en septembre. Il devrait remplacer le G280.Avant son premier vol, le programme G300 avait déjà effectué plus de 2 000 heures d'essai au sol, a déclaré Gulfstream. Deux avions d'essai supplémentaires sont maintenant en production. Le G300 ree Cockpit du simulateur @ Gulfstream Le G300 allie autonomie transatlantique et agilité sur terrain court, parcourant 3 600 milles nautiques (6 667 kilomètres) à Mach0,80 ou 3 000 nm (5 556 km) à Mach 0,84. L'avion pourra atteindre unealtitude de croisière maximale de 13 716 mètres (45 000 pieds) etl'altitude cabine la plus basse de sa catégorie, soit 1 463 m (4 800pieds) à 12 497 m (41 000 pieds). Il est équipé d'un système depurification d'air par ionisation plasma et de dix hublots ovales panoramiquesGulfstream. Avec la cabine la plus longue de sa catégorie et deux espaces devie, le G300 peut accueillir jusqu'à dix passagers. L’intérieur est conçu pourêtre le plus silencieux de l'aviation d'affaires, la cabine du G300 offre unenvironnement paisible avec un canapé spacieux et les sièges individuels et unetable dépliée. Le G300 va revitaliser la catégorie des jets superintermédiaires grâce à ses technologies avancées et à ses améliorations de sécurité, ainsi qu'au confort et au style légendaires d'un Gulfstream. Le poste de pilotage Harmony du G300, basé sur le système Honeywell Epic 2, comprend six écrans tactiles, associés à une intelligence de phase de vol ; un écran de vol à vision synthétique primaire qui représente les pistes et le terrain en 3D ; et le système de performance d'atterrissage prédictif de Gulfstream, qui affiche le point d'arrêt de la piste en temps réel. Burns a indiqué aux participants que l'entreprise espèrecommencer les livraisons en 2027. Les essais en vue d'une éventuellecertification débuteront prochainement, a-t-il ajouté. L’avion devrait êtreproposé à prix de départ de 28,9 millions de dollars.
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Today, 12:12 AM
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Le 4 décembre, le constructeur d’avions d’affaires a annoncé les progrès de son centre de maintenance, révision et réparations (MRO) à l’aéroport Al Bateen à Abu Dhabi. Le centre doit être ouvert à la seconde moitié de 2026. Deux semaines après la clôture du Dubai Air Show, les nouvelles aux Moyen-Orient continuent de poindre. Le constructeur canadien Bombardier se félicite des progrès du chantier de son futur centre de MRO à l’aéroport d’affaire Al Bateen. La structure du bâtiment principal et du hangar est en place. S’étendant sur 11 150 m², le centre compte un hangar de 5 110 m² et d’un dépôt de pièces dédié. Le centre pourra accueillir les gammes d’avions d’affaire du constructeur : Learjet, Challenger et Global. Le centre pourra aussi réaliser la maintenance du Global 8000, dont l’arrivée prochaine est lourde d’enjeux pour Bombardier qui espère en faire un nouveau modèle de l’avion d’affaire. Le centre a un rôle fort dans la stratégie d’une implantation durable de Bombardier au plus proche de ses clients au Moyen-Orient, dont le marché explose. Le centre présente aussi un enjeu pour l’aéroport Al Bateen, qui espère devenir une plaque tournante incontournable dans la région. Le centre créera aussi une centaine d’emplois qualifiés, ce qui est bienvenu dans la stratégie des Emirats Arabes Unis de devenir toujours plus souverains dans les métiers de l’aéronautique. Bombardier poursuit son œuvre d’export avec confiance, avec une récente annonce d’expansion majeure aux Etats-Unis, avec un nouvel établissement de service à Fort Wayne (Indiana) depuis cet automne.
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Today, 12:09 AM
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C’est une grande première française, qu’on doit une fois de plus à la mythique excellence du sismomètre martien SEIS. Cette fois-ci, ce n’est pas une sonde, mais un astronaute de la mission Artemis 4 de la Nasa qui va poser l’instrument développé avec le JPL sur la Lune. L’annonce a été communiquée par le Cnes ce 5 décembre, qui indique qu’un sismomètre développé sous la maîtrise du Cnes sera intégré dans la suite d’instruments de sismologie SPSS (South Pole Seismic Station), et déposé sur le sol sélène pas loin du pôle Sud. Une fois de plus, on retrouve l’excellence française dans une place sûre de l’exploration spatiale, l’instrumentation scientifique. Elle nous rappelle le rôle crucial qu’on tenu les astronomes de l’observatoire du pic du Midi dont les images prises par leur télescope de 1 m de diamètre ont servi à la Nasa à choisir le site d’alunissage d’Apollo 11 en 1969. Deux faces, deux sismomètres L’un des deux voyagera en low-cost, l’autre décroche son ticket en première classe. Les deux viennent du même instrument, à savoir le modèle de rechange de SEIS, série de trois sismomètres martiens VBB (Very Broad Band – très large bande), développés en partenariat avec l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP). L’original a enregistré plus de 1300 séismes sur la planète rouge avec Mars Insight. Son héritage se retrouve donc sur la Lune et sera déposé par les astronautes américains d’Artemis 4, une mission qui ne devrait très probablement pas avoir lieu avant 2030. Porté par le Jet Propulsion Laboratory (JPL), avec les contributions majeures du Cnes et de l’agence spatiale japonaise (JAXA), SPSS va étudier la structure interne et les séismes au niveau du pôle Sud. Le Cnes fournit le sismomètre VBB avec son boîtier électronique et ses cartes de conditionnement. Le Cnes fournit aussi trois géophones développés avec l’IPGP, l’ISAE-Supaero, et SLB, pour suivre l’activité sismique locale. L’agence française fournit aussi de quoi déployer l’instrumentation, un générateur solaire, et un support aux opérations du JPL. La JAXA fournira ne source sismique active développée par l’université de Tokyo. Le sismomètre qui voyagera en low-cost sera intégré dans une suite instrumentale développée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL), nommée FSS. Elle décollera pour la face cachée de la Lune à bord d’un atterrisseur automatique développé par le constructeur japonais ispace, pour le compte de Draper, dans le cadre d’un vol payé par le programme Commercial Lunar Payload Service de la Nasa. FSS doit se poser sur la Lune fin 2027. Indépendant de l’atterrisseur qui ne tiendra pas sa première nuit lunaire, FSS, pourra enregistrer des séismes pendant quelques temps. Pourra-t-il tenir jusqu’à l’arrivée d’Artemis 4 pour faire des mesures conjointes sur la Lune ? On en doute.
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Today, 12:06 AM
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Airbus a livré 72 avions commerciaux en novembre 2025, portant à 657 le nombre d’appareils remis à 87 clients depuis le début de l’année. L’avionneur européen
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Today, 12:03 AM
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Les relations entre Air France et KLM au sein du groupe Air France-KLM sont de nouveau marquées par des tensions, notamment sur les questions de gouvernance
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December 7, 11:55 PM
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L’instrument SPSS, contribution française du CNES, à bord de la mission américaine Artemis IV
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December 7, 2:25 PM
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Nos sociétés reposent chaque jour davantage sur le positionnement, la navigation et la synchronisation du temps (PNT). Que ce soit pour se déplacer, synchroniser un réseau électrique, sécuriser une communication ou guider un drone, le PNT est devenu une infrastructure invisible mais essentielle. Aujourd’hui, cette infrastructure entre dans une nouvelle ère : celle de l’orbite basse, également appelée LEO-PNT, une transformation majeure conçue pour offrir un PNT plus précis, plus indépendant et plus résilient.
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December 7, 2:03 PM
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Tokyo, Japan (SPX) Dec 05, 2025 - China used a Kuaizhou 1A solid-fuel carrier rocket to launch two experimental satellites from the Jiuquan Satellite Launch Center in the Inner Mongolia autonomous region, with liftoff taking place a
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December 6, 7:02 AM
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Les fêtes de fin d’année approchent à grand pas et avec elles les menues des 24, 25, et 31 décembre. Or l’un des desserts longtemps à la mode en France ces jours là était l’orange givrée, un peu retombée en désuétude depuis quelques années. Outre-Atlantique l’US Air Force est allée un peu plus loin que les gastronomes français en proposant cette semaine un Boeing B-52D Stratofortress givré. Franchement pouvait-on passer à côté et ne pas vous le présenter ? Oui oui vous avez bien lu un B-52D et non un B-52H. Une désignation qui a dû mettre la puce à l’oreille à plus d’un et d’une d’entre vous. Il ne s’agit donc pas d’un bombardier stratégique opérationnel. Celui dont il est ici question est une pièce de musée ou plus exactement dans son cas un gate guard. Eh oui les Américains sont assez barrés pour monter sur pylône un mastodonte des airs d’un peu plus de 48 mètres de long et de 56 mètres d’envergure pour une hauteur supérieure à 12 mètres. Ça fait tout de même un petit 370 m² désormais givré. Le Boeing B-52D Stratofortress givré… Mais alors de quel Boeing B-52D Stratofortress parle t-on et où se situe t-il ? Porteur du serial 55-0083 cet ancien bombardier lourd trône désormais à l’US Air Force Academy, l’équivalent américain de notre École de l’Air et de l’Espace française. Celle-ci est sise à Colorado Springs, approximativement au milieu des États-Unis. Et quand il y fait froid c’est véritablement à pierre fendre. Le réchauffement climatique ne doit pas franchement arrangé les choses par là-bas. Or ce lundi 1er décembre le mercure est descendu franchement en dessous de zéro avec des chutes éparses de neige. Résultat une belle couche de poudreuse givrée a recouverte les avions et hélicoptères en exposition statique dans l’école, dont ce pauvre B-52D. Va t-il subir un dégivrage dans les règles ? À priori ce n’est pas à l’ordre du jour car à l’Academy les chutes de neige et de température sont régulières entre décembre et mars inclus. Aux beaux jours ce Stratofortress aura droit à un grand nettoyage… de printemps. … et le Sikorsky HH-3E Jolly Green Giant givré. Voilà c’était une petite info insolite comme ça en passant, autour d’un avion militaire ô combien mythique. Après tout si en cette fin d’automne, avec l’approche des agapes de Noël et du Jour de l’An, on ne peut pas parler orange givré quand le fera t-on. Si au passage on peut vous y glisser un bombardier lourd et une hélicoptère de recherches et de sauvetages au combat on aurait tort de s’en priver. Après tout nous ne nous appelons pas Avions Légendaires pour rien !
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