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Today, 5:04 AM
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AviationNews – The Aeronautica Militare has officially released the 2026 performance calendar for the Frecce Tricolori, Italy’s premier national aerobatic team. This comprehensive schedule outline…
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Today, 3:10 AM
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Ce sont des révélations fracassantes. L'un des vols tests de la mégafusée Starship a directement menacé le trajet de trois avions civils, selon une vaste enquête. Et la gestion de l'incident pose foncièrement question.
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Today, 3:09 AM
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À l'approche de la retraite de la Station spatiale internationale (ISS), la Russie remet sur la table une idée fascinante : créer de la gravité artificielle dans l'espace pour préparer les voyages humains de très longue durée.
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Today, 3:06 AM
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Les retards de vols dus au contrôle du trafic aérien (ATC) en Europe ont plus que doublé au cours de la dernière décennie, alors même que le nombre de vols
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Today, 3:05 AM
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Gros mouvements en vue dans le secteur américain des lanceurs ? Le patron d’United Launch Alliance (ULA) Tory Bruno est passé chez le nouveau géant Blue Origin. Une très grosse prise pour le fondateur Jeff Bezos face à SpaceX. Le 23 décembre, le patron d’ULA avait annoncé quitter le groupe, après 12 ans de présidence. Dans un communiqué aujourd’hui 26 décembre, Blue Origin annonce qu’il les a rejoint pour diriger leur nouvelle branche dédiée aux questions de défense et de sécurité nationale. Tory Bruno a en effet un profil tout indiqué pour cela. Avant de rejoindre le groupe ULA né de la fusion des activités de lancements de Boeing et de Lockheed Martin, Tory Bruno était patron de Lockheed Martin Strategic and Missile Defence Systems. Pendant 12 ans de présidence chez ULA, il a défendu la place du groupe dans l’attribution des contrats juteux du Pentagone pour la mise en orbite de satellites militaires. Tory Bruno connaît également bien la recette pour certifier un nouveau lanceur à des missions de sécurité nationale, avec la nouvelle fusée Vulcan qui a obtenu sa certification en seulement deux vols (le minimum). Tory Bruno a été le principal point de contact entre Blue Origin et ULA dès son arrivée en 2014. Un mois après sa nomination comme patron d’ULA, il annonçait un contrat avec Blue Origin pour fournir des moteurs BE-4 à la fusée Vulcan, en remplacement des moteurs russes RD-180 qui équipent la fusée Atlas V. Quelle suite pour ULA ? Depuis plusieurs années, règne la rumeur d’un rachat d’ULA par Blue Origin. L’arrivée de Tory Bruno chez Blue Origin réactive les interrogations. D’abord, son premier chantier sera de faire certifier la New Glenn pour lancer des charges utiles du Pentagone dès que possible. Mais à l’heure où la défense pilote des grands projets qui se traduiront par une pluie de lancements dédiés, ne serait-ce pas le bon moment pour acquérir l’entreprise qui maîtrise le mieux ce type de mission ? De plus, la fusée Vulcan sera complémentaire à New Glenn en termes de capacités. Pour rappel, le Pentagone a la charge de déployer une grande constellation satellite (PWSA) d’alerte avancée et de communication en orbite basse. Il y a aussi le titanesque projet de bouclier antimissile annoncé par Donald Trump, le Golden Dome. SpaceX, ULA, Blue Origin, Northrop Grumman, Rocket Lab, toutes les grandes compagnies américaines de lancement déploient les grands moyens pour décrocher une part substantielle de la poule aux œufs d’or. Face à SpaceX, la carte de l’acquisition d’ULA est une des plus intéressantes à jouer pour Blue Origin.
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Romain
December 26, 2:55 PM
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Il s’appelle VLAT, pour Very Large Air Tanker. C’est le nouveau pari un peu fou de l’entreprise américano-canadienne Coulson Aviation que de transformer en avion bombardier d’eau un Boeing 767. Il s’agit aussi de répondre à la disparition programmée des très gros porteurs Boeing 747 et McDonnell-Douglas DC-10 actuellement malmenés par les autorités aéronautiques américaines. Les données transmises laissent cependant apparaitre quelques… zones d’ombres. Sur le papier Coulson Aviation est l’entreprise idéale pour ce genre de chantier. Que ce soit avec ses deux Boeing 737 Fireliner ou bien ses Lockheed C-130 Hercules sa capacité à adapter des avions à la lutte anti-incendie et à ensuite les mettre en œuvre est de renommée mondiale. D’ailleurs ce n’est pas pour rien si certains de ses avions et hélicos portent à l’année les marquages des services australiens de lutte contre le feu. Coulson Aviation est une référence en la matière. Laissons un peu de côté la brosse à reluire. Intéressons nous donc à ce Boeing 767 VLAT. Certes il doit remplacer les «super tankers» américains tri- et quadriréacteurs mais ce n’est pas suffisant. D’abord Coulson Aviation n’indique actuellement rien sur la nature de l’avion choisi : 767-200, 767-300, 767-400 ? Rappelons que certains exemplaires volent dans le monde depuis quatre décennies et que ce sont des avions à bout de souffle. En racheter un pour en faire un avion bombardier d’eau c’est bien beau mais encore faut-il être sûr qu’il soit rentable, et que donc la société américano-canadienne saura le louer. Or si l’avion est trop vieux certains clients pourraient s’en désintéresser. Ensuite Coulson Aviation indique que le Boeing 767 VLAT sera le plus gros bombardier d’eau à disposer de son système (breveté) de transformation d’avions sans préciser la charge d’attaque prévu pour un tel avion. Par contre l’industriel annonce qu’il pourra toujours accueillir 160 passagers, sans préciser les modes afin de passer d’avions de transport de personnel à avion bombardiers d’eau. Vous l’aurez compris Coulson Aviation a voulu faire le buzz avec son VLAT mais sans trop en dire. Présentation du Boeing 767 VLAT de Coulson Aviation. De la même manière on ne sait actuellement rien de l’avancée des travaux de transformation du dit Boeing 767. Volera t-il l’an prochain ou bien en 2027 et au bout de combien de temps Coulson Aviation envisage sa mise sur le marché de la lutte anti-incendie ? Autant de questions qui actuellement restent encore en attente. Pour autant ne boudons pas notre plaisir de revoir enfin un vrai gros bombardier d’eau sillonner les cieux nord-américains. Ces avions ont la classe et représentent des outils intéressants dans la guerre du feu. Aussi le 767 Fireliner de Coulson Aviation devrait nous offrir quelques belles surprises. Quand il volera. Affaire à suivre.
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December 26, 2:02 PM
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Air France a annoncé que 30% de sa flotte sera équipée de Wi-Fi très haut débit avec Starlink, et que le reste sera équipé l’année prochaine. La connectivité haut débit en vol est devenue la tendance de premier plan pour le transport aérien civil.
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December 26, 2:01 PM
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Il est magnifique. Ce mardi 23 décembre, un Boeing 787-9 Dreamliner un peu spécial s’est posé à l’aéroport de Francfort. Il est le premier pion de la célébration du centenaire de Lufthansa qui s’annonce extraordinaire. Il est venu directement de l’usine Boeing d’Everett près de Seattle. Nommé « Berlin », le Boeing 787-9 est un des derniers Dreamliner à entrer en service dans la compagnie. Il réalisera dans les prochaines semaines des vols de croisière, mais il aura aussi en 2026 un rôle à forte portée symbolique. L’avion a été reçu à l’aéroport international de Francfort par le conseil d’administration de Lufthansa sous les yeux de nombreux passionnés d’aviation. En effet, « Berlin » arbore la grue, symbole de la compagnie allemande depuis 1918, mais en version géante dont les ailes se fondent dans le fuselage. Il est le premier d’une flotte de six appareils à arborer les couleurs du centième anniversaire de la compagnie, qui sera fêté en grande pompe l’année prochaine. D’ailleurs, on peut voir le nombre « 100 » peint en dessous de l’appareil et sur le côté gauche du fuselage, et « 1926 | 2026 » sur le côté droit. Cinq autres appareils de la compagnie arboreront progressivement les couleurs du centenaire : un Airbus A380, un Airbus A350-1000, un Airbus A350-900, un Airbus A320 et un Boeing 747-8. Tous voleront ensemble à l’automne 2026. Un événement à ne pas rater ! « Luft Hansa » a été fondée le 6 janvier 2026. Le premier vol a eu lieu le 6 avril 2026. Depuis, la compagnie allemande est devenue le quatrième acteur mondial en termes de flotte et de chiffre d’affaires. Lufthansa compte aujourd’hui près de 870 appareils et près de 300 filiales dans le monde.
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December 26, 2:01 PM
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L’explosion du Starship lors d’un vol d’essai le 16 janvier 2025 s’est révélée plus dangereuse pour le trafic aérien qu’on le suggérait. SpaceX dément en bloc. Alors que l’entreprise réfléchit à faire son entrée en bourse, SpaceX fait face à des révélations du Wall Street Journal. Tout remonte au 16 janvier quand décolle une nouvelle version du prototype du Starship. Le décollage depuis Boca Chica (alias Starbase), à la frontière du Texas avec le Mexique, se déroule bien. Le premier étage (Super Heavy) suit bien sa partition, se détache du second étage (Ship 28), puit revient sans encombre au pas de tir de manière toujours aussi impressionnante. Peu après sa séparation, le second étage n’émet plus de données. Il s’autodétruit trois minutes après. Pendant, ce temps, les aiguilleurs du ciel ont fait face à un « risque potentiellement extrême pour la sécurité », d’après un rapport de la FAA. Les documents consultés par le WSJ révèlent que SpaceX n’a pas immédiatement informé la FAA de l’explosion via la ligne d’urgence officielle, contrairement aux exigences de l’agence fédérale. Par conséquent, les zones d’exclusions le long du couloir de sécurité préalablement défini par SpaceX n’ont été activées qu’au bout de quatre minutes après l’explosion, et ce uniquement après la réception de messages de SpaceX via des conversations internes et que les opérateurs de Miami aient été prévenu par des pilotes qui ont vu les débris. SpaceX ne les a finalement prévenu officiellement que 15 minutes plus tard… Les débris sont retombés au-dessus des territoires des Turk & Caicos et des Bahamas. Faute de carburant, trois avions ont décidé de traverser la zone dangereuse, un vol JetBlue et un vol Iberia pour San Juan, et un jet privé pour Saint Martin. Leur traversée a été sans encombre. Les opérateurs de la FAA les avaient prévenu : « vous le ferez à vos risques et périls ». L’ensemble des trois vols transportait près de 450 passagers. Un choc avec un débris du Starship aurait pu être fatal.
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December 24, 1:10 AM
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La Commission européenne valide l’aide à Corsair - Compagnies aériennes régulières
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December 24, 1:08 AM
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La Chine se rapproche doucement de la fusée réutilisable, mais il faudra attendre encore un petit peu. Les États-Unis n'ont qu'à bien se tenir, car 2026 pourrait changer la donne.
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December 24, 1:02 AM
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Alors que les emblématiques DC-10 et MD-11 Airtanker approchent de leur fin de vie opérationnelle, Coulson Aviation USA prépare la relève avec son nouveau
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December 24, 12:57 AM
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Le vol inaugural de la petite fusée de la société sud-coréenne s’est soldé par un échec. Le lanceur s’est crashé juste après le décollage. En même temps, la Corée du Sud décide de développer son lanceur réutilisable. Après plusieurs reports, le décollage a eu lieu dans la nuit du 22 au 23 décembre, à 02 h 13 heure de Paris, depuis le centre spatial d’Alcântara au Brésil. Plusieurs nanosatellites étaient à bord. Hanbit-Nano a manifestement correctement décollé de son pas de tir mais quelques dizaines de secondes plus tard, tandis que le Livestream indique le passage du moment critique de pression aérodynamique (Max-Q), le lanceur semble avoir explosé. Hanbit-Nano a fini sa course par un crash dans les environs, sans faire de victimes d’après une déclaration d’Innospace. La société affirme tout de même le succès du décollage et va désormais analyser les données de vol pour déterminer la cause de l’échec du vol. Premier lanceur privé de Corée du Sud Hanbit-nano est un petit lanceur à propulsion hybride (mélangeant des carburants solide et liquide). Haute de 21.8 m et d’un diamètre de 1.4 m, la fusée compte deux étages. Le premier utilise un moteur hybride d’une poussée de 25 tonnes. Le second peut utiliser au choix un moteur hybride ou un moteur liquide (méthane/oxygène liquide) selon le souhait du client. La fusée est capable d’emporter une charge utile d’une centaine de kilos en orbite basse. Explosion du lanceur lors de son crash à Alcântara, qu'on peut voir pendant une fraction de seconde sur le Live officiel. Explosion du lanceur lors de son crash à Alcântara, qu'on peut voir pendant une fraction de seconde sur le Live officiel. © Innospace Fondée en 2017, la start-up Innospace basée à Sejong développe une série de lanceurs hybrides Hanbit. La société a choisi le site brésilien d’Alcântara pour construire son premier pas de tir. Le Brésil n’avait pas accueilli de lancement depuis l’explosion du lanceur VLS-1 de l'agence spatiale brésilienne, qui a fait 21 victimes le 22 août 2003. Depuis, sous l’effet des variations des politiques nationales, le programme de développement des lanceurs brésiliens en stand-by, laissant le champ libre à Innospace pour s’installer à Alcântara, à 1250 km du Centre spatial Guyanais. Le pas de tir d’Innospace a été inauguré en 2023 par le décollage d’un démonstrateur, Hanbit-TLV. Une fois Hanbit-Nano complétée, Innospace compte monter en échelle avec les lanceurs Hanbit-micro (capacité de 170 kg en orbite héliosynchrone - SSO), et Hanbit-mini (1300 kg en SSO). La Corée du Sud se lance dans le réutilisable La veille de l’échec d’Hanbit-Nano, l’agence spatiale de la Corée du Sud (KASA) a obtenu le feu vert du ministère de l’Economie et de Finances pour lancer son programme de développement de lanceur réutilisable, d’un budget de 1,6 Md$ (1.36 Md€). La KASA doit développer un lanceur de 80 tonnes d’ici 2034, avec une motorisation à base de méthane et d’oxygène liquide. Les premiers essais de moteurs sont attendus en 2031, un test de décollage et d’atterrissage vertical (VTVL) est attendu l’année suivante. Les premiers vols sont attendus dès 2032, mais en version non-réutilisable notamment pour déployer le premier atterrisseur lunaire de la Corée du Sud prévu pour 2032. Le nouveau lanceur devrait remplacer la fusée KSLV 2 (alias Nuri), en activité depuis 2021. L’armée sud-coréenne dispose aussi d’un petit lanceur à propulsion solide. La Corée du Sud envoie aussi régulièrement ses satellites à bord d'autres lanceurs.
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Today, 3:14 AM
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Le groupe Tarmac Aerosave, spécialiste du stockage d’avions et de la maintenance aéronautique, engage un nouveau programme d’investissements à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Au total, 6,5 million d’euros seront injectés en 2026 dans de nouvelles extensions, pensées pour accompagner la croissance du marché et préparer le doublement des capacités de démantèlement.
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Today, 3:09 AM
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L'entreprise aérospatiale d'Elon Musk se porte toujours mieux. Elle a ainsi encore établi un record fou au niveau du nombre de lancements effectués dans l'année.
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Today, 3:09 AM
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Avant de poser le pied sur Mars, les astronautes devront terrasser un danger invisible qui relègue le problème de la fusée au second plan. Les rayons cosmiques traversent les cellules et l’ADN, et ils augmentent fortement le risque de maladies graves. Les scientifiques testent déjà des boucliers et des solutions biologiques pour réduire ces effets.
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Today, 3:06 AM
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Emirates relance en janvier 2026 une campagne de recrutement en France pour renforcer ses équipages de cabine, avec une série de journées portes ouvertes à
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Today, 3:03 AM
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Le premier Cessna SkyCourier au Mexique a récemment été livré au fournisseur de transport de fret FlexCoah
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December 26, 2:02 PM
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Forte de son nouveau budget, l’agence spatiale européenne (ESA) va ouvrir 400 nouveaux postes l’année prochaine. A cela s’ajoutent 120 départs à la retraite à remplacer. À vos CVs ! Et si vous profitiez des fêtes de fin d’année pour parfaire votre CV ? L’année prochaine sera sous le signe de l’emploi au sein de l’ESA. Lors d’une conférence de presse le 18 décembre, l’ESA a annoncé l’ouverture de 400 nouveaux postes, soit une augmentation de près de 13% du staff, une ouverture assez inédite ! La décision a été approuvée lors du 342 conseil de l’ESA, réunissant les ministres des États membres. Tous les citoyens des 23 membres de l’agence spatiale européenne, incluant le Royaume-Uni, pourront postuler. Même chose pour les états associés (Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Canada), et les états coopérants (Bulgarie, Croatie, Malte, Chypre). L’ESA va rechercher tout type de personnel, des ingénieurs et des techniciens mais aussi des data scientists, des ingénieurs commerciaux, et autres métiers. Le processus de recrutement devrait avoir lieu à différents moments de l'année 2026. Il faudra donc particulièrement surveiller le site jobs.esa.int ! Ces derniers mois, l’ESA a annoncé de possibles extensions sur le Vieux Continent. L’agence a annoncé le lancement du chantier d’extension de l’European Astronaut Center pour accueillir plus de personnel d’ici 2028. En marge de la conférence ministérielle, l’ESA a annoncé la possibilité d’ouvrir un centre spatial arctique à Tromso en Norvège et d’un centre de sécurité spatiale en Pologne. Effet Ministérielle C’est une conséquence directe du vote du budget 2026-2028 à la conférence ministérielle de Brême le 27 novembre 2025. L’ESA va recevoir 22,3 Mds€, une augmentation de plus de 30%. Certains programmes ont même reçu plus d’argent que prévu. Seul le volet dédié à l’exploration, qui englobe l’astronautique et les missions lunaires et martiennes, doit gérer un manque de 800 M€. Interrogé lors de la conférence de presse, le directeur de l’exploration Daniel Neuschwander a précisé que plus d’éléments seront apportés en février après une grande revue des programmes. La contribution de l’ESA au programme lunaire américain (modules de la station Gateway) semble inchangée pour le moment. Avec cette annonce d’ouverture future de postes, l’ESA conclut finalement une année très riche, avec un nombre record de participations de l’agence à près d’une quarantaine de satellites déployés en orbite cette année, avec quelques missions propres comme Biomass. Le vote de ce budget record résulte aussi d’une année 2025 très compliquée sur le plan international, avec un partenaire américain incertain et versatile, confirmant son soutien à Exomars mais annulant le programme Mars Sample Return de retour d’échantillons martiens, mettant la sonde européenne Earth Return Orbiter au rebut. De son côté, l’ESA a donc renforcé ses liens avec le Japon, l’Inde, l’Australie, et surtout avec le Canada, membre associé qui a augmenté de 400% sa contribution au budget de l’agence.
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December 26, 2:02 PM
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Le Centre spatial guyanais (CSG) va bientôt recevoir un visiteur particulier : un robot développé par Technip qui servira à connecter et déconnecter les ombilicaux d’apport en carburant. Le développement du très attendu démonstrateur Callisto avance dans l’ombre. Les dernières nouvelles proviennent du segment-sol, dont le Cnes est responsable. Ce sera un robot qui aura la charge de connecter au lanceur les câbles ombilicaux qui approvisionneront ses réservoirs en hydrogène liquide et en oxygène liquide. Le Cnes a confié la charge du design à la société Cybernetix, rachetée en 2012 par le groupe Technip. Depuis le 14 décembre, le robot est en cours de qualification à l’aéroport du Castellet. Ensuite, il sera transféré à Kourou. Projet conjoint entre le Cnes, la DLR (agence spatiale allemande), et la Jaxa (agence spatiale japonaise), Callisto doit réaliser des essais de décollage et d’atterrissage vertical (VTVL), indispensable pour la récupération d’un premier étage de lanceur réutilisable. Le démonstrateur de 13 m de haut devra réaliser un bond de 20 km de haut depuis le pas de tir Diamant au CSG. Lancé en 2015, le projet accuse néanmoins de lourds retards et il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant le vol, à commencer par l’intégration du démonstrateur et le chantier du pas de tir, dans le cadre de la rénovation de la zone de lancement Diamant. En septembre, le vol a de nouveau été décalé d’un an. Il est désormais prévu pour 2027. Un autre démonstrateur européen, Themis, doit réaliser des bonds similaires, dont l'expérience servira à l'Europe et en particulier à la filiale d'ArianeGroup Maiaspace à développer un lanceur réutilisable.
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December 26, 2:01 PM
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Le Jet Propulsion Laboratory a annoncé le 17 décembre que le rover martien de la Nasa, qui a déjà parcouru 40 km sur Mars, a le champ libre pour rouler sur au moins 60 km de plus. Déjà 5 ans sur Mars pour le rover d’une tonne. Perseverance est décidément bien plus robuste qu’on le croit. Le JPL a annoncé que le rover a passé avec brio des tests de durabilité, dont celui des actionneurs rotatifs qui font tourner les six roues. Bien plus solides que celles de Curiosity, les roues de Perseverance peuvent rouler pendant au moins 60 km, ce qui permettrait au rover de franchir la barre des 100 km. Il faudra néanmoins plusieurs années pour y parvenir. Les équipes ont du temps. Conduite ces deux dernières années, l’évaluation de l’ensemble des sous-systèmes a conclu que le rover peut fonctionner jusqu’en 2031. Le rover fait aujourd’hui preuve d’une meilleure mobilité, d’après un article publié dans IEEE Tansactions on Field Robotics. L’outil ENav de planification autonome des mouvements du rover permet de détecter des obstacles et dangers jusqu’à 15 mètres devant, et ordonner de façon autonome les manœuvres pour les éviter. Cela fluidifie la planification quotidienne des activités du rover par les équipes du JPL. Plus de 90% du parcours du rover est désormais en mode autonome. Parcourant les restes du delta qui alimentait l’ancien lac du cratère de Jezero, Perseverance poursuit son étude du sol à la recherche de traces de vie. Un prélèvement en septembre avait d’ailleurs révélé qu’il pourrait contenir des traces de vie microbienne. Les échantillons de roche et d’air prélevés par « Percy » attendent d’être un jour rapportés sur Terre. Mais sous le giron Trump, la Nasa a décidé d’annuler le programme Mars Sample Return, sur fonds de lourds retards et de gros dépassements de budget. On ignore quand un retour d’échantillons pourrait avoir lieu, mais ce ne sera pas avant 2031.
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December 24, 1:19 AM
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Aux Etats-Unis, la frénésie autour de l’intelligence artificielle génère de vives tensions sur les chaînes d’approvisionnement des équipements fonctionnant au gaz naturel, plébiscité pour alimenter les centres de données. Afin de répondre à la demande, plusieurs start-up développent des solutions inspirées de l’aéronautique, dont les moteurs ne sont pas si éloignés des turbines.
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December 24, 1:09 AM
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C'est un sérieux revers pour le Japon. La fusée H3, qui devait lancer un satellite de navigation, a subi une importante anomalie, l'empêchant de mener à bien sa mission.
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December 24, 1:07 AM
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La Russie développerait, selon les services de renseignement de l'OTAN, une arme antisatellite capable de cibler Starlink, à l'aide de nuages de débris spatiaux. Une menace sérieuse et inédite contre la constellation d'Elon Musk.
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December 24, 12:57 AM
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Dans la nuit du 22 au 23 décembre, la fusée réutilisable Long March 12A de la CASC a réussi son premier vol mais on n’a pas réussi à récupérer le premier étage. Cette étape était attendue depuis longtemps de la part de l’Etat chinois.
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