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Today, 1:47 AM
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Assurément, la semaine qui s’achève aura été excellente pour KNDS France. Ainsi, le 8 décembre, la Croatie lui a confirmé la commande de dix-huit CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie de 155 mm] et de quinze véhicules blindés multirôles légers [VBMR-L] Serval, via un contrat d’une valeur de 320 millions d’euros. Puis, deux jours plus tard, l’Institut militaire tchèque [VTÚ] a fait savoir que les problèmes de conduite de tir liés à l’intégration du système allemand ADLER III CZ ASŘP aux soixante-deux CAESAr 8×8 commandés par Prague étaient sur le point d’être réglés. Un soulagement pour KNDS France étant donné que le ministère tchèque de la Défense avait laissé entendre qu’il annulerait sa commande si une solution n’était pas rapidement trouvée. Enfin, le 10 décembre, la Lituanie a signé une commande de trente CAESAr 6×6 MkII supplémentaires, dans le cadre d’un contrat plus vaste de 250 millions d’euros. Ce dernier sera financé grâce au dispositif SAFE [Security for action for Europe] qui, mis en place par la Commission européenne, consiste à encourager la mutualisation des achats militaires entre les États membres, via des prêts accordés à des taux avantageux. Pour rappel, le ministère lituanien de la Défense avait déjà commandé dix-huit CAESAr MkII en décembre 2022, grâce à une enveloppe d’un montant maximum de 150 millions d’euros. Ces « fonds couvriront à la fois le développement et l’acquisition de l’équipement ainsi que son intégration dans les forces armées lituaniennes », avait-il alors précisé. En outre, il avait justifié ce choix du CAESAr MkII en expliquant que ce canon automoteur était le « plus proche » des besoins exprimés par ses forces terrestres, qu’il avait fait ses preuves au combat et que ses munitions étaient compatibles avec l’obusier allemand PzH2000, précédemment acquis à une vingtaine d’exemplaires. Quoi qu’il en soit, la décision d’acquérir trente CAESAr MkII de plus, vise à donner la capacité à l’armée lituanienne d’appuyer une division. « Le choix du CAESAR Mk II constitue une étape importante dans le renforcement de la défense lituanienne et un signal clair du renforcement de la coopération avec la France. Ces systèmes modernes offriront à nos forces armées une mobilité et une puissance de feu accrues. Un partenariat plus étroit avec le secteur de la défense français renforcera nos liens avec un allié de premier plan », a fait valoir Robertas Kaunas, le ministre lituanien de la Défense. Le contrat notifié à KNDS France comprend également la formation ainsi que la livraison de simulateurs et de pièces détachées. En outre, l’industriel français s’est engagé à investir 12 millions d’euros en Lituanie pour construire et équiper des ateliers de réparation. « Après l’achat de ce deuxième lot de CAESAr Mk II, la Lituanie deviendra le deuxième pays, après la France, à posséder le plus grand nombre de ces systèmes », a souligné le ministère lituanien de la Défense. Enfin, entre deux commandes de CAESAr, KNDS France – ou plus précisément le groupe KNDS – a reçu une autre bonne nouvelle. Le 9 décembre, l’Autorité de la concurrence l’a autorisé, sans condition, à prendre le contrôle de Texelis, l’entreprise spécialiste de la mobilité terrestre avec laquelle il a développé le VMBR-L Serval.
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Today, 1:34 AM
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Germany’s Diehl Defence announced on 11 December 2025 that it has received an order from the Swedish Defence Materiel Administration (FMV) for more launchers for the IRIS-T SLS short-range ground-based air defence system. In addition to the SLS launchers, the contract also covers a comprehensive logistics package, including spare parts. Sweden is a long-standing IRIS-T […]
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December 11, 1:09 AM
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The Growlers are not a standard show of force, with the jets offering capabilities that would be key in any future strikes in the region.
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December 11, 1:07 AM
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Ukraine has long pined for a missile of its own of this kind to provide a potent means of striking targets deep inside Russia without restrictions. Ukraine has long pined for a missile of its own of this kind to provide a potent means of striking targets deep inside Russia without restrictions.
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December 11, 12:52 AM
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Congress's annual defense policy bill includes a major restriction on the Navy's Modular Surface Attack Craft program plans.
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December 11, 12:51 AM
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En février 2024, en plein débat sur un éventuel déploiement de troupes occidentales en Ukraine, comme l’avait suggéré le président Macron, Olaf Scholz, alors à la tête du gouvernement allemand, commit un impair en justifiant son refus de livrer des missiles de croisière air-sol KEPD-350 Taurus à Kiev. « C’est une arme de très grande portée, et ce qui est fait en termes de ciblage et d’accompagnement par les Britanniques et les Français ne peut pas être fait par l’Allemagne. Ce ne serait pas responsable si nous participions de la même manière », avait-il déclaré lors d’un entretien accordé à l’agence DPA, dans une allusion aux missiles SCALP/Storm Shadow livrés aux forces ukrainiennes par Paris et Londres. N’ayant sans doute pas conscience qu’il venait de dire des choses qu’il valait mieux ne pas évoquer, M. Scholz enfonça le clou. « Ce que d’autres pays font, qui ont d’autres traditions et d’autres institutions constitutionnelles, est quelque chose que nous ne pouvons pas faire avec la même ampleur », avait-il ajouté. Cette « sortie » d’Olaf Scholz fut diversement appréciée. En France, elle ne fut que très peu commentée… Contrairement au Royaume-Uni où le responsable allemand ne fut guère ménagé par la presse. Cela étant, Londres confirma la présence d’un « petit nombre » de soldats en Ukraine, précisant que certains participaient à des formations médicales quand d’autres étaient chargés d’assurer la protection du personnel diplomatique. Cet aveu visait surtout à ne pas donner à Moscou l’occasion d’exploiter les propos de l’ex-chancelier allemand. Seulement, le 9 décembre, le ministère britannique de la Défense [MoD] a annoncé le décès, en Ukraine, de l’un de ses militaires, à la suite d’un accident survenu lors de l’essai d’une nouvelle arme mené par les forces ukrainiennes « loin de la ligne de front ». « C’est avec un profond regret que nous devons annoncer le décès d’un membre des forces armées britanniques en Ukraine ce matin, mardi 9 décembre. Il a été blessé dans un tragique accident alors qu’il observait les forces ukrainiennes en train de tester une nouvelle capacité défensive, loin des lignes de front », a en effet déclaré un porte-parole du MoD. « J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille du membre de nos forces armées qui a malheureusement perdu la vie aujourd’hui », a réagi Keir Starmer, le Premier ministre britannique. « Je suis profondément attristé par la mort d’un militaire britannique en Ukraine. Mes pensées vont à sa famille, ses amis et ses collègues endeuillés. Nous leur témoignons toute notre sympathie », a témoigné John Healey, le secrétaire à la Défense. « Ce tragique incident nous rappelle brutalement les risques auxquels sont confrontés ceux qui servent notre pays, même loin des lignes de front. Je salue leur professionnalisme et leur engagement », a commenté Tanmanjeet Singh Dhesi, le président du Comité de la défense de la chambre des Communes. Selon le quotidien The Guardian, un mémorial ukrainien recense actuellement « quarante britanniques morts en défendant l’Ukraine ». Mais « aucun n’était en service dans les forces armées » du Royaume-Uni au moment de leur décès. Aussi, c’est la première fois que la mort d’un militaire britannique en Ukraine est annoncée publiquement depuis le début de la guerre. Pour le moment, le MoD n’a livré aucun détail sur les circonstances exactes de cet accident. Le grade, la fonction et l’unité du militaire décédé n’ont pas non plus été précisés. « Ce décès met en lumière, de façon rare, le travail peu évoqué des militaires britanniques » en Ukraine, a souligné SkyNews. Et pour cause : une telle discrétion est de mise pour ne pas prêter le flanc au narratif russe. Reste que, poursuit SkyNews, le « Kremlin va probablement exploiter cette tragédie pour amplifier de fausses allégations concernant le déploiement de forces de l’Otan en Ukraine ». MàJ – 10/12/2025 – 14h25 – Le MoD a précisé l’identité du soldat décédé. Il s’agit du caporal George Hooley, 28 ans, du Parachute Regiment
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December 11, 12:49 AM
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En juillet, le ministère tchèque de la Défense laissa entendre qu’il pourrait annuler l’achat de soixante-deux Camions équipés d’un système d’artillerie [CAESAr] 8×8 auprès de KNDS France car les essais menés avec les deux premiers exemplaires qui venaient de lui être livrés ne lui donnaient pas pleinement satisfaction. « Le problème se situe au niveau de la portée et de l’efficacité du tir. Mais je veux croire qu’il sera résolu. Mais il est aussi possible qu’il ne le soit pas et l’armée ne peut pas renoncer aux conditions [du contrat] », avait en effet déclaré Jana Černochová, qui était alors la ministre tchèque de la Défense. Pour rappel, les deux contrats notifiés à KNDS France prévoient d’impliquer l’industrie locale à hauteur de 40 % de leur valeur. Ainsi, Tatra Defense Vehicles et Tatra Trucks ont été désignés pour fournir les cabines et les châssis des CAESAr tandis qu’Excalibur Army doit s’occuper de leur assemblage final. En outre, les obus de 155 mm de facture tchèque seront certifiés par STV. Cela étant, à la différence de ceux mis en œuvre par l’armée de Terre, il a été prévu que les CAESAr tchèques soient dotés du système de contrôle de tir ADLER III CZ ASŘP, fourni par l’entreprise allemande ESG pour 28 millions d’euros, via l’entreprise RETIA. D’où le problème évoqué par Mme Černochová. En effet, en novembre, dans une réponse à une question écrite posée par le député Marc Chavent [UDR], le ministère des Armées a expliqué que les difficultés des CAESAr tchèques étaient dues à « une différence d’interprétation d’ordre contractuel entre KNDS France et le ministère de la défense tchèque sur la nature des données à transmettre […] à l’institut militaire tchèque [VTÚ] ». Et cela alors que le logiciel ADLER III « requiert le transfert de plus de données qu’envisagé dans le contrat initial ». En tout cas, davantage que le système ATLAS qui équipe le modèle en service au sein de l’armée de Terre. Toujours selon le ministère des Armées, une solution était sur le point d’être trouvée. « KNDS France s’annonce confiant sur l’aboutissement de cette intégration, les systèmes ADLER et ATLAS répondant aux standards de l’Otan et ayant déjà été intégrés avec succès sur différentes plates-formes d’artillerie », avait-il assuré. Effectivement. Ce 10 décembre, VTÚ a dit avoir « achevé avec succès des essais ayant consisté à connecter le système ADLER III au calculateur balistique du CAESAr 8×8 ». « Les essais ont eu lieu du 17 au 21 novembre 2025 à l’usine de KNDS France à Bourges, avec la participation de ses équipes de développement et de celles du fournisseur allemand Hensoldt/ESG Elektroniksystem- und Logistik », a d’abord expliqué VTÚ. Ainsi, a-t-il continué, « plus de soixante-dix tests ont été réalisés en cinq jours » et leurs « résultats peuvent être considérés comme concluants ». Plus précisément, deux tiers des essais ont donné satisfaction [on imagine qu’il s’agit de ceux qui ont été effectués à la fin de cette période, ndlr]. Selon VTÚ, la liaison entre le système ADLER III et le calculateur balistique a été « confirmée », de même que « l’échange de messages de contrôle pour les futurs tirs ». « Ces résultats montrent clairement que le processus d’intégration va dans la bonne direction, ce qui permet de supposer de manière réaliste que le système sera prêt à subir des tests utilisateurs par l’armée tchèque dans les délais prévus, c’est-à-dire au deuxième trimestre 2026 », a commenté Marek Hajn, un responsable de VTÚ.
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December 11, 12:48 AM
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MBDA dévoile Thundart, une roquette guidée ITAR-free de 150 km pour remplacer les LRU dans le cadre du programme FLP-T.
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December 11, 12:47 AM
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Alors que KNDS présente l'obusier LG1 de 105 mm aux forces territoriales polonaises, la question d'un CAESAR 105 devient plus pressante face aux exigences d'un engagement européen.
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December 11, 12:47 AM
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L’enquête rassemblée ici met au jour une succession de meurtres, d’agressions et d’incendies criminels attribués à des vétérans russes revenus d’Ukraine, dont
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December 11, 12:46 AM
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Les forces armées lituaniennes accélèrent l'entrée en service de leurs canons Caesar MKII pour se doter d'une brigade mecanisée pleinement opérationnelle dès 2026
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December 11, 12:44 AM
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L’intervention de la présidence de la Commission de la défense qui qualifie les programmes blindés de « véritable désastre » situe l’affaire Ajax au
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December 11, 12:44 AM
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Mardi 9 décembre, sur les réseaux sociaux, Naval Group a diffusé une infographie autour de sa nouvelle frégate et de ses différentes capacités et options. Dans ce document, on remarque que les armements pouvant être mis en œuvre par les lanceurs verticaux situés sur la plage avant se sont enrichis d’un petit nouveau.
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Today, 1:36 AM
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D’après le dernier rapport sur les exportations d’équipements militaires remis au Parlement par le ministère des Armées, le montant total des commandes passées par les États membres de l’Union européenne [UE] auprès de la Base industrielle et technologique de défense française [BITD] s’est élevé à environ 27 milliards d’euros au cours de la période 2015-24. Ce résultat est largement dû aux achats de Rafale par la Grèce et la Croatie ainsi que par la décision des Pays-Bas d’acquérir quatre sous-marins français de type BlackSword Barracuda auprès de Naval Group. Quant au « couple franco-allemand », il ne se voit pas dans les commandes d’armement, celles passées par l’Allemagne n’ayant représenté que 1,375 milliard d’euros sur cette période [avec un pic de 320,4 millions en 2015]. Soit 5 % du total au niveau de l’UE. Aussi, le français Exosens [ex-Photonis], le spécialiste des systèmes de vision nocturne qui faillit passer sous pavillon américain en 2020, peut se vanter d’avoir réalisé un joli coup. En effet, le 10 décembre, l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr] a signé la révision n° 1 d’un contrat portant sur la livraison de jumelles de vision nocturne [JVN] à l’Allemagne et à la Belgique et notifié une nouvelle commande d’un milliard d’euros au consortium formé par Hensoldt Optronics GmbH et Theon Sensors SA. « Cette dernière révision porte sur l’acquisition de 100 000 paires de lunettes de vision nocturne MIKRON supplémentaires pour l’Allemagne et de 4 000 paires pour la Belgique ainsi que sur l’extension des activités de soutien en service », a précisé l’OCCAr. Or, il se trouve que cette commande va indirectement profiter à Exosens puisqu’il fournira à Theon/Hensoldt pas moins de 200 000 tubes intensificateurs de lumière de 16 mm pour 100 000 JVN destinées aux forces allemandes. Et cela pour une valeur de 500 millions d’euros. Même chose pour les JVN commandées par la Belgique, mais évidemment dans des proportions nettement moindres. « Cet accord renforce la position d’Exosens en tant que fournisseur clé de tubes intensificateurs de lumière pour les forces armées européennes, permettant à chaque soldat d’être équipé de produits de haute performance qui offrent un avantage opérationnel décisif lors des opérations nocturnes », s’est félicité le groupe français, pour qui il s’agit « probablement » du plus important contrat « jamais conclu dans le domaine de la vision nocturne à l’échelle mondiale. Et d’y voir un « tournant décisif pour l’Europe, qui s’impose désormais comme un leader technologique aux côtés des États-Unis dans ce domaine ». De quoi donner rétrospectivement tort à ceux qui ne voyaient pas l’intérêt qu’il y avait à s’opposer au rachat de l’ex-Photonis par l’américain Teledyne… « Je suis extrêmement fier d’annoncer ce contrat, qui constitue une reconnaissance importante de la technologie de vision nocturne d’Exosens et de la qualité de nos tubes intensificateurs de lumière 16 mm. Alliant un design très compact et léger à des performances exceptionnelles, nos tubes, qui sont au cœur des jumelles Mikron de Theon, offriront à chaque soldat une meilleure perception de la situation nocturne et une sécurité accrue », a commenté Frédéric Guilhem, Directeur commercial Vision Nocturne d’Exosens. « Je tiens à remercier Philippe Mennicken, directeur général adjoint de Theon, et bien sûr le ministère allemand de la Défense, le BAAINBw, l’OCCAr et l’équipe de Theon pour leur confiance renouvelée », a-t-il conclu.
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Today, 12:59 AM
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Cela fait des mois que Dassault Aviation réclame un changement dans la gouvernance du projet de Système de combat aérien du futur [SCAF], mené dans le cadre d’une coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. Et plus précisément au niveau du développement d’un avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], pour lequel il a été désigné maître d’œuvre. En effet, l’industriel français ne dispose pas des leviers nécessaires pour tenir son rôle face à Airbus, dont la voix compte double grâce à l’implication de ses filiales allemande et espagnole dans ce projet. « Ce mode de gouvernance où, tout en étant leader, on n’a qu’un tiers de la décision, fait que la raison industrielle peut buter sur d’autres intérêts, il y a beaucoup de tractations, c’est un processus long et difficile », avait ainsi expliqué Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation. En clair, il s’agit de faire en sorte que ce dernier puisse avoir le choix des sous-traitants. « Cela ne signifie pas que tout le travail doit être fait en France, mais qu’il faut pouvoir choisir les meilleurs pour réaliser le meilleur avion », avait-il précisé. Détail qui a son importance : le NGF devra avoir la capacité d’emporter le futur missile nucléaire ASN4G français et pouvoir être mis en œuvre depuis un porte-avions. Or, seul Dassault Aviation a les compétences pour répondre à ces deux besoins, lesquels sont « non négociables » pour la France. Seulement, Airbus s’oppose résolument à tout changement de gouvernance en raison de son attachement au modèle de coopération mis en place pour l’Eurofighter EF2000/Typhoon. Certes, au cours de ses multiples interventions, M. Trappier n’a pas toujours fait preuve d’une grande diplomatie. Mais depuis qu’il réclame ce changement de gouvernance, Dassault Aviation est violemment attaqué en Allemagne, y compris au moyen de fausses informations. Ainsi, en juillet, le site spécialisé Hartpunkt a avancé que le constructeur français exigeait une « participation de 80 % dans le projet d’avion de combat de nouvelle génération ». Ce qui s’est révélé totalement faux, comme l’a souligné Emmanuel Chiva, lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale en tant que Délégué général pour l’armement [DGA]. « Dassault demande 51 % du pilier n° 1 et donc un leadership clair sur l’architecture de l’avion. Je rappelle que ce programme est sous direction française. Il s’agit donc simplement d’avoir une gouvernance simplifiée plutôt que d’avoir quelque chose qui, à chaque fois, suscite des discussions entre les différents sous-traitants », a-t-il expliqué. À la même époque, et dans un autre registre, le président du comité d’entreprise d’Airbus Defence and Space en Allemagne, Thomas Pretzl, a suggéré d’écarter Dassault Aviation du SCAF, estimant qu’il n’était pas « le bon partenaire ». Et d’ajouter : « Un partenariat repose sur la coopération, et non sur la concurrence. Il existe des partenaires plus attractifs et plus adaptés en Europe ». À noter qu’il a depuis réaffirmé cette position à plusieurs reprises. En août, la lettre spécialisée allemande Griephan Briefe a rapporté que Michael Schoellhorn, le PDG d’Airbus Defence & Space, aurait dit au chancelier allemand, Friedrich Merz, qu’il ne verrait « plus aucune raison de continuer le SCAF » si Dassault Aviation obtenait gain de cause sur la gouvernance. Ce qui a sans doute eu son petit effet car, quelques semaines après, l’agence Reuters a évoqué un document budgétaire qui, émanant du ministère allemand de la Défense, mettait en garde « contre de graves conséquences pour les capacités du futur avion de combat et la participation de l’industrie allemande si des concessions étaient accordées à l’industrie française ». Puis, en septembre, se basant sur des sources allemandes « proches du dossier », Politico a révélé que Berlin envisagerait une « coopération plus étroite avec la Suède ou le Royaume-Uni, voire de faire cavalier seul avec l’Espagne » pour développer un nouvel avion de combat. Et donc d’écarter la France d’un projet qu’elle a lancé. Là encore, certains sites spécialisés allemands [Hartpunkt, ESUT] ont embrayé en faisant valoir que l’Allemagne pouvait très bien se passer de la France pour développer un chasseur-bombardier de nouvelle génération. Et cela grâce à son industrie et, surtout, aux sommes colossales qu’elle est prête à investir dans sa défense. Cet avis est partagé au Bundestag. En tout cas, il l’est ouvertement par le député Volker Mayer-Lay, rapporteur pour la Luftwaffe au sein de la commission de la défense. En novembre, c’est l’Association allemande des industries aérospatiales [Bundesverband der Deutschen Luft- und Raumfahrtindustrie – BDLI] qui est passée à l’offensive contre Dassault Aviation. Ainsi, dans une note évoquée par Hartpunkt, celle-ci a accusé l’avionneur français d’être à l’origine du retard pris par le SCAF à cause de « son dogmatisme sur son droit à un contrôle exclusif de la conception de l’appareil et du choix des fournisseurs participants ». Et d’insister : « L’argent des contribuables allemands servirait à consolider unilatéralement l’industrie aérospatiale européenne en France. Ce serait ni plus ni moins que la fin de la production allemande d’avions de chasse ». Alors que l’on devrait être bientôt fixé sur l’avenir du SCAF, dont le périmètre pourrait finalement se limiter au « cloud de combat », et que les ministres de la défense des pays concernés vont se réunir ce 11 décembre, le puissant syndicat IG Metall [plus de deux millions d’adhérents, ndlr] a lancé une nouvelle salve contre Dassault Aviation. En effet, dans une lettre adressée au gouvernement allemand, IG Metall a fait savoir qu’il refusait de coopérer avec l’industriel français dans le cadre du SCAF. « Nous sommes heureux de collaborer avec des entreprises françaises, mais pas avec Dassault », a en effet écrit Jürgen Kerner, le numéro deux d’IG Metall, dans une missive datée du 8 décembre et évoquée par l’agence Reuters ainsi que le quotidien Les Échos. « Nous défendons la coopération européenne et l’amitié franco-allemande. Mais Dassault bafoue les deux pour des raisons égoïstes », a-t-il poursuivi. À noter que le ministère allemand de la Défense a confirmé avoir reçu cette lettre mais a refusé de commenter son contenu. Cela étant, on n’a pas beaucoup entendu IG Metall quand Dassault Aviation s’est associé au constructeur allemand de satellites OHB, dans le cadre de son projet d’avion spatial Vortex. Mais comme l’a souligné le journal Les Échos, ce « partenariat est fondé sur les meilleures compétences de chacun, en vue de donner à l’Europe un capital de vol en orbite basse ». C’est exactement le principe que M. Trappier défend pour le NGF.
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December 11, 1:07 AM
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Poland plans to hand over its final MiG-29s to Ukraine, with drone and missile technology heading in the other direction. Poland plans to hand over its final MiG-29s to Ukraine, with drone and missile technology heading in the other direction.
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December 11, 12:52 AM
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It's increasingly clear that the Pentagon has big hopes for LUCAS, ones that will likely span the services.
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December 11, 12:51 AM
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L’Autorité de la concurrence vient d’autoriser ce rachat “sans condition”, permettant ainsi au groupe de défense franco-allemand de se renforcer dans le domaine des solutions de mobilité pour la défense, avec une entreprise française performante avec laquelle il est déjà partenaire. En janvier dernier, le groupe franco-allemand de défense KNDS, qui se définit comme un […]
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December 11, 12:50 AM
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Dans la nuit du 9 au 10 décembre, plusieurs avions ravitailleurs A330 MRTT ont décollé de la base aérienne [BA] 125 d’Istres pour la quatrième, et donc dernière, édition de l’exercice « Poker » de l’année. Mais pas seulement puisque, selon les sites permettant de suivre le trafic aérien, un appareil de ce type s’est envolé depuis la BA 105 d’Évreux, ce qui est inhabituel. Pour rappel, mené par les Forces aériennes stratégiques [FAS] de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], un exercice Poker consiste à reproduire un raid nucléaire, ce qui suppose pour les Rafale B de la 4e Escadre de chasse de se jouer d’une force aérienne adverse et des dispositifs de défense aérienne. Aussi qu’il y ait jusqu’à sept ou huit A330 MRTT en l’air pendant plusieurs heures pour ce genre d’exercice n’a rien d’étonnant. En revanche, le 1er décembre dernier, la quasi-totalité de la flotte d’A330 MRTT de la 31ème Escadre Aérienne de Ravitaillement et de Transport Stratégiques [EARTS] a visiblement été sollicitée pour un exercice inédit. En effet, selon les données ADS-B [Automatic dependent surveillance-broadcast], pas moins de onze avions ravitailleurs – sur les treize [*] dont elle dispose actuellement – ont décollé en même temps depuis trois bases différentes, à savoir celles d’Istres, d’Avord et d’Évreux, les deux premières étant, pour rappel, à vocation nucléaire. La dernière fois qu’autant d’A330 MRTT ont été vus en vol remonte à mai 2024, lors des émeutes en Nouvelle-Calédonie. « À un moment donné, durant la crise […], neuf MRTT sur douze volaient pour acheminer plus de 4 000 passagers », a en effet récemment confié le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE]. Quoi qu’il en soit, l’exercice du 1er décembre n’est pas sans rappeler celui qu’avait mené la Brigade aérienne de l’aviation de chasse [BAAC] en avril dernier. Appelé JADE [pour JAillissement D’Escadre], il avait consisté à faire décoller, sans préavis, l’ensemble des Mirage 2000D RMC et des Mirage 2000B de la 3e Escadre de chasse depuis la base aérienne de Nancy-Ochey pour ensuite les « disperser » vers celles de Salon-de-Provence, d’Avord, de Luxeuil, de Rochefort et d’Orléans. « Dans le cas des MRTT, tous sont retournés sur leurs bases de départ au même moment, après moins de deux heures de vol à effectuer des hippodromes à proximité d’Avord et d’Istres », a relevé Étienne Marcuz, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique [FRS], via le média social X. Pour le moment, et même si elle n’a pas pu empêcher qu’il passe inaperçu [les données ADS-B en font foi], l’AAE n’a fait aucune communication au sujet de cet exercice inédit, qui, au passage, a démontré l’excellente disponibilité des A330 MRTT, dont les missions ne se limitent pas au seul ravitaillement en vol mais aussi au transport aérien stratégique, comme l’a rappelé le CEMAAE. Cela étant, lors de ses récentes auditions parlementaires, ce dernier a expliqué que l’une de ses grandes priorités était le « combat de l’arrière », c’est-à-dire la protection des bases aériennes et des sites sensibles. Ce qui peut passer par la « dispersion de nos moyens, de façon programmée, comme lorsque nous projetons nos flottes de combat en Suède, en Pologne ou en Croatie, ou de façon inopinée, dans l’urgence, comme lorsque nous avons fait décoller trente Mirage 2000 depuis Nancy pour se redéployer partout en France », avait-il dit. [*] Comme l’a rappelé un lecteur, l’un des trois A330 reçus entre 2020 et 2022 a récemment été converti en avion ravitailleur [MRTT]. Il a été déclaré opérationnelle dans cette nouvelle configuration le 27 octobre.
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December 11, 12:48 AM
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Depuis les années 2000, la Marine nationale exploite le système de surveillance côtière SPATIONAV, conçu par Airbus sous la supervision de la Direction générale de l’armement [DGA] et du Service de soutien de la Flotte [SSF]. Mis en œuvre par les cinquante-neuf sémaphores de la Marine nationale, SPATIONAV permet de détecter et de suivre les mouvements de tous les navires croisant au large des côtes françaises. « En fédérant de nombreuses informations recueillies notamment par les systèmes de surveillance côtiers, le dispositif SPATIONAV V2 constitue pour la Marine nationale et les administrations impliquées dans l’action de l’Etat en mer un outil performant permettant de préparer et de mener leurs missions respectives en matière de sécurisation du trafic maritime, de prévention des pollutions, de lutte contre les trafics illicites, contre l’immigration clandestine et contre le terrorisme provenant de la mer », résume le ministère des Armées. Au regard du volume des informations collectées, ce système pourrait être encore plus performant qu’il ne l’est actuellement grâce à l’intelligence artificielle [IA]. D’où le contrat cadre de 50 millions d’euros que la DGA vient de notifier à Airbus. Plus largement, ce contrat vise à intégrer des composants d’IA souverains [appelés « MALICIA »] dans les systèmes d’armes, d’information, de communication et de cybersécurité fournis par Airbus et ses filiales [dont Airbus Helicopters] aux forces françaises. « Dans ce cadre, Airbus et la DGA travaillent en collaboration avec l’Agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense [AMIAD] pour permettre à la France de maîtriser ces technologies et ne pas dépendre d’autres puissances », soutient l’industriel. Et d’ajouter : « Il s’inscrit dans la stratégie ministérielle en matière d’intelligence artificielle de défense qui vise à répondre au défi de la souveraineté dans ce domaine et à développer l’usage de l’IA au profit des opérations militaires ». Et comme il faut bien commencer par un système, ce contrat s’intéressera d’abord à SPATIONAV. Ainsi, il s’agira pour Airbus d’accroître les capacités de ce système en lui intégrant des algorithmes d’IA censés lui permettre d’automatiser la fusion des données de surveillance provenant de l’ensemble des capteurs sur lesquels il repose. « De nombreux autres cas d’usages potentiels sont ou seront étudiés notamment dans les domaines du renseignement, de la cybersécurité, ou encore de la connectivité tels que l’aide à la gestion et l’optimisation des réseaux de télécommunications militaires en temps réel, […], le but [étant] de faire gagner du temps à l’humain dans des activités qu’il mène déjà, ainsi que d’effectuer des tâches impossibles à mener à bien pour l’homme, compte tenu de l’urgence de la situation ou du volume trop important des données à traiter », a résumé Airbus.
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December 11, 12:48 AM
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Qu'il s'agisse du Su-57E, des S-400 ou des sous-marins Yasen, des délégations d’industriels indiens de la défense ont multiplié, cet automne, les visites à
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December 11, 12:47 AM
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chLa Bundeswehr prévoit de commander en 2025 un total de 229 radhaubitzen RCH-155, pour un montant approchant 3,4 milliards d’euros et des livraisons de série
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December 11, 12:46 AM
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Le message américain ne souffre désormais plus d’ambiguïté : l’Europe doit assumer la majorité des moyens conventionnels de l’Alliance d’ici 2027. Cette
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December 11, 12:46 AM
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Depuis septembre 2025, le centre DGA Essais propulseurs de Saclay mène des campagnes destinées à faire mûrir des briques technologiques critiques (céramiques,
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Romain
December 11, 12:44 AM
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Rédigé par le Dr Andrew Monaghan, spécialiste reconnu de la vision stratégique russe, ce rapport intitulé « Russia’s naval future : new horizons 2050 » revient tout d’abord sur le contexte stratégique que connait la Russie aujourd’hui. Si ce pays reste avant tout une puissance militaire terrestre, le secteur maritime est aujourd’hui considéré par Moscou comme une priorité stratégique.
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