L’abandon des langues africaines et des religions traditionnelles comme causes du sous-développement de l’Afrique? Le plausible démenti des faits | Africa & Science – Afrika & Wissenschaft – Afriqu... | Metaglossia: The Translation World | Scoop.it

Il est assez frappant de voir comment certains débats en milieux intellectuels africains prennent parfois des tournures passionnelles ou religieuses, au point de laisser le lecteur non averti pantois. Pourtant, il est acquis depuis des lustres que quiconque voudrait faire œuvre d’Homme de science devrait passer tout au tribunal de la raison, quitte à heurter ses propres convictions les plus profondes, car la science a horreur des certitudes. S’il est question de croyance ou de foi, l’église, la mosquée ou le temple sont les lieux les plus indiqués. L’acteur (le sujet croyant) pourra alors s’en remettre à ses convictions les plus profondes indépendamment de la réalité effective de la chose. Mais s’il faut être de science, alors seuls les faits dicteront le résultat final de l’analyse. Car, l’acteur (le sujet pensant) a obligation de ne s’en tenir qu’aux faits. Toute thèse qu’il défendra doit être soutenue par des faits probants, exactement comme l’a fait Cheikh Anta Diop, Tchuindjang Pouémi et bien d’autres. Il s’en suit logiquement que la seule confrontation acceptable en science est le choc des arguments fondés sur les faits.