Sur cette reproduction d’un daguerréotype de Bianchi, datant de 1839, connu pour être la plus vieille photo de Toulouse, la façade du capitole s’affiche tout en blanc.
Deux photos aériennes du Capitole et du centre-ville, prises à 181 ans d'écart, montrent à quel point Toulouse s'est transformée en s'étendant vers la campagne de Jolimont.
Ce sont deux photos prises à 181 ans d’écart, qui sont assez émouvantes.
La plus ancienne, prise en 1839 est d’ailleurs le plus ancien cliché de Toulouse à notre disposition.
Cette reproduction d’un daguerréotype de Bianchi est un document exceptionnel que conservent précieusement les archives municipales de Toulouse.
Pris en haut du clocher des Jacobins, elle donne à voir une ville de Toulouse comme on peut difficilement se l’imaginer aujourd’hui.
La campagne de Jolimont
Si le Capitole était déjà là, mais tout blanc, l’arrière-plan est tout à fait pittoresque pour celui qui ne connaît pas l’histoire de la ville. En effet, la colline de Jolimont apparaît entièrement vierge d’habitations. Le cimetière de Terre Cabade se distingue déjà en un coup d’oeil.
Tout en haut, à gauche, l’obélisque de Jolimont, qui rappelle la bataille de Toulouse de 1814, trône, souverain.
La deuxième photo, prise au même endroit, 181 ans plus tard, par le talentueux photographe de la Ville de Toulouse, Patrice Nin, montre cette même ville de Toulouse, métamorphosée d’un côté mais restée elle même d’un autre côté.
La photo de Patrice Nin prise en 2020, depuis le clocher des Jacobins
Son bâtiment le plus connu et le plus massif, le Capitole, est toujours là. Mais sa façade, enduite de peinture blanche de 1760 à 1883 est devenue, pour partie, couleur brique en 1883 suite à une décision du conseil municipal.
Si le cimetière de Terre Cabade est repérable à ses arbres, les champs qui l’entouraient au XIXe siècle ont été grignotés depuis bien longtemps par les habitations.
Un centre-ville resté le même
Si la ville s’est étendue et a transformé le coteau de Jolimont, il est intéressant de noter que la partie de la ville située à l’intérieur du canal du Midi a absolument gardé son aspect du XIXe siècle, notamment en ce qui concerne la hauteur des immeubles.
Si de nombreuses habitations ont été démolies au centre-ville depuis le XIXe siècle, l’urbanisme des années 60, ne s’est, en effet, développé qu’au-delà du canal du Midi.
Les deux photos aériennes du Capitole prises à 181 ans d’écart :
Les commerçants jugés « non essentiels » ont organisé leurs funérailles symboliques place du Capitole à Toulouse.
Obligés de fermer, les commerçants de Toulouse ont voulu passer un message fort, vendredi 6 novembre 2020, à travers un happening où ils ont simulé le deuil de leurs professions.
Fermés depuis le début du confinement à Toulouse, les commerçants jugés « non essentiels » ont mimé le deuil de leurs profession à travers un happening place du Capitole.
Environ 1000 commerçants réunis
Munis d’une attestation spéciale, et d’un parapluie noir, environ 1 000 commerçants de Toulouse se sont réunis place du Capitole, pour dénoncer la situation difficile dans laquelle ils sont, suite à la fermeture de leurs boutiques pendant le confinement.
Ils étaient environ 1000, place du Capitole, vendredi 6 novembre 2020, pour un happening qui simule le deuil de leurs professions. Tous sont passés par un stand où le gel hydroalcoolique était obligatoire, avant d’être placés sur des petites croix au sol, afin de respecter la distanciation.
À partir de 15 heures, le happening s’est joué en trois temps.
D’abord, reprenant la phrase symbolique de « Je suis Charlie », ils ont entonné à tour de rôle, « Je suis… libraire, chargé de projet, restaurateur, barman, hôtelier, comédienne, productrice… » et tous les métiers jugés non-essentiels par le gouvernement.
Dans un deuxième temps, à l’appel de leurs métiers, ils ont mimé leur mort, en tombant au sol.
Et finalement, sur le Chœur des esclaves, chanté par l’ex rugbyman Omar Hassan, ils ont déployé leurs parapluies, pour remplir le Capitole d’un voile noir.
« Nous sommes les grands oubliés »
Benjamin Serra, vice-président de la CPME Haute-Garonne, qui a organisé cette action avec Events 31, le TUC, Franceactive, le Medef 31, l’UMIH 31 et la fédération des artisans et commerçants de Toulouse, explique le but de la démarche :
Cette action, c'est le message de tous les métiers cités, qui sont considérés non-essentiels par le président de la République. Nous sommes les grands oubliés. On ne voit toujours pas venir les aides, à part le PGE et le chômage partiel. Mais cela ne suffit pas, avec le Prêt garanti par l’État on s'endette, et on ne peut pas s'endetter sur six mois de l'année. Nous demandons que ce préjudice soit réparé, même si nous comprenons que la santé passe avant le business.
Benjamin SerraVice-président de la La confédération des PME de Haute-Garonne.
Comment continuer à se faire plaisir et à multiplier les expériences gustatives pendant le couvre-feu ? Certains restaurateurs ont mis en place des initiatives originales pour minimiser l’impact des restrictions sanitaires sur leur chiffre d’affaires, tout en permettant à leurs clients de profiter de leurs bons petits plats. Voici notre sélection de restaurants qui se sont adaptés au couvre-feu à Toulouse.
Pour assurer à ses clients d’être de retour chez eux avant le couvre-feu, le restaurant La Verrière les accueille à partir de 18h30 (du mardi au samedi) et propose un menu unique à 38 euros. L’horaire avancé d’ouverture permet de venir dîner plus tôt, et donc d’avoir terminé plus vite. Quant à la carte, le seul menu “dégustation surprise” concocté par le chef Hervé Bourg vous sera servi plus rapidement, tout en garantissant le ravissement des papilles. Bien sûr, il sera modifiable sur demande pour éviter les allergies et respecter les goûts de chacun. Infos pratiques : 7 rue Joutx Aigues à Toulouse, 05.61.47.28.35
En Marge
Comme nombre de ses confrères, le chef Franck Rénimel a décidé d’avancer l’horaire de son premier et unique service à 18h45. Et de l’adapter aux impératifs qu’impose le couvre-feu. Autrefois bien distinctes, les dégustations des amuse-bouches, du beurre de Baratte artisanal et de la mise en bouche ont maintenant lieu au même moment, histoire de gagner du temps. De même, les desserts et mignardises peuvent être emportés pour être mangés à la maison. Le restaurant En Marge, qui a développé un service de drive pour les repas de midi, étend également cette formule au soir, de 18h à 20h. Infos pratiques : 1204 route de Lacroix-Falgarde à Aureville, 05.61.53.07.24
Partant du principe que le couvre-feu implique forcément un dîner dans la précipitation, le restaurant La Gourmandine a choisi de fermer le soir, purement et simplement. Le gérant Jérémie Cortes a pris l’option de se concentrer sur les services du déjeuner, et ce depuis le 18 octobre dernier. Désormais ouvert tous les jours, sans exception, pour le repas du midi, l’établissement accueille ses clients normalement sur cette période et propose sa carte habituelle. Des mets à picorer ou à partager mais aussi un menu et les plats à la carte classiques des brasseries. Infos pratiques : 17 place Victor Hugo à Toulouse, 05.61.22.78.84
Solides
L’établissement de Simon Carlier a, lui, misé sur le petit-déjeuner. Après tout, il s’agit également d’un repas, surtout s’il est ultra complet comme c’est le cas de celui proposé par le restaurant Solides. Au menu : des œufs, de la charcuterie, des gâteaux ou des cakes et autres jus de fruits frais… Et même, comme c’est la tradition dans certaines régions de France, des huîtres, du fromage ou des tripoux… Au chapitre des changements, à noter aussi une modification des jours d’ouverture : Solides est maintenant fermé les lundis, mardis et mercredis et ouvre du jeudi au dimanche. Infos pratiques : 38 rue des Polinaires à Toulouse, 05.61.53.34.88.
Dans sa petite mais chaleureuse salle, où il peut accueillir une vingtaine de gourmets, Mo Bachir bouscule ses habitudes pour s’aligner sur les nouveaux horaires imposés par le couvre-feu. Le M by Mo Bachir, commence donc son service dès 19 heures. Le créateur du ‘’cassoulet déstructuré’’ a ainsi prévu d’adapter sa carte pour s’assurer que les repas ne traînent pas trop en longueur. Notamment en proposant des amuse-bouches et des tapas pour des dégustations express et, une fois par mois, un brunch le dimanche. Par ailleurs, le chef a également fait le choix de baisser le prix de son menu. Infos pratiques : 8 rue Mage à Toulouse, 09.86.48.97.75.
Depuis le 25 septembre, le Bistroquet à la une assure un service continu, tous les jours de la semaine. « Parce que c’est plus simple comme ça », s’amuse l’équipe de cet établissement spécialisé dans la bistronomie. Aujourd’hui, il est donc possible d’aller déguster un Mont-d’or rôti ou un Bao Burguer au cochon laqué de 11 heures du matin jusqu’à 20 heures. Juste le temps suffisant pour saucer son plat et finir son verre avant l’heure du couvre-feu. Avec le durcissement des mesures, le dernier né du groupe À la une family a également développé un service “Take away”, a mi-chemin entre le traiteur et l’épicerie fine. Un espace où l’on peut trouver des produits frais comme des sandwichs ou des salades à emporter. Infos pratiques : 10 rue Labeda à Toulouse. 05.34.30.55.71.
Racine café
Pour les trois potes du Racine café, « ce n’est pas parce qu’on doit être à 21h chez soi que l’on ne peut plus se faire plaisir! » Et pour continuer de soigner son palais en période de coronavirus, l’établissement propose des plats à emporter et ouvre sa grille de 9 heures à 15 heures puis de 19 heures à 20 heures et 59 minutes ! Un horaire de fermeture adaptée aux voisins de la rue de la Colombette ou aux athlètes de haut niveau. Toutefois, pour inciter les clients à venir le plus tôt possible, le Racine café offre l’apéritif aux trois premières tables de la soirée. À noter que pour l’arrivée de l’hiver, le chef suggère un vin chaud accompagné de son mendiant chocolat et noix. Infos pratiques : 64 rue de la Colombette à Toulouse, 05.61.63.61.21.
Masque, couvre-feu, gestes barrière. Il est de plus en plus compliqué de se déplacer et de sortir. Le Bibent a donc développé un service ”Click and Collect” qui permet de profiter de l’art et du métier de ses cuisiniers sans sortir de chez soi. Avec cette application, il est désormais possible de commander et payer en ligne. « Notre brigade s’occupe de tout, pour que vous et vos convives puissiez bénéficier du meilleur de notre savoir-faire dans un cadre unique, le vôtre », promet ainsi l’équipe du Bibent. Alors, pourquoi ne pas se faire livrer à domicile la fameuse tarte au chocolat de Christian Constant ou un inimitable poulet fermier gascon contisé et rôti ? Infos pratiques : 5 place du Capitole à Toulouse, 06.48.71.73.65.
L’aggravation de la situation sanitaire en Haute-Garonne conduit le préfet à prendre un nouvel arrêté qui entre en vigueur le mardi 13 octobre à 00h00, jusqu’au mardi 27 octobre à 00h00. D’une part, 17 communes de l’agglomération toulousaine passent du niveau d’alerte renforcée au niveau d’alerte maximale.
Les principales mesures applicables dans les 17 communes classées en zone d’alerte maximale : - Port du masque obligatoire pour toute personne de 11 ans ou plus se déplaçant à pied entre 7h00 et 3h00 du matin sur la voie publique ou dans les établissements recevant du public. - Interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public. - Interdiction des rassemblements à caractère festif ou familial dans les établissements recevant du public. - Interdiction des activités sportives dans les établissements couverts recevant du public. - Interdiction de la vente à emporter entre 20h00 et 06h00. - Fermeture des bars (sauf activité de vente à emporter et de livraison). - Obligation pour les restaurants de mettre en place un protocole sanitaire renforcé. Fermeture pour les restaurants à 1h00 les vendredis et samedis, à minuit les autres jours de la semaine. - Les salles de danse, casinos, salles de jeux, salles des fêtes, salles polyvalentes, chapiteaux, lieux d’exposition et salons, ainsi que les bars à chicha ne sont pas autorisés à accueillir du public. - Jauge à 50% au plus de leur jauge maximale théorique, dans la limite de 1000 personnes, pour les établissements recevant du public en plein air.
Les 17 communes classées en zone d’alerte maximale à compter du mardi 13 octobre à 00h00 : Toulouse, Colomiers, Tournefeuille, Blagnac, Plaisance-du-Touch, Cugnaux, Balma, CastanetTolosan, Saint-Orens-de-Gameville, Labège, Aucamville, Launaguet, L’Union, Portet-sur-Garonne, Ramonville-Saint-Agne, Auzeville-Tolosane et Quint-Fonsegrives.
86 communes basculent en alerte renforcée :
De plus, 86 communes de Toulouse Métropole, du SICOVAL, du Muretain agglo et de la communauté de communes de la Save au Touch, qui appartiennent au bassin de vie toulousain, vont passer en niveau d’alerte renforcée. Un certain nombre de mesures continuent de s’appliquer sur tout le territoire départemental.
Les Principales mesures applicables dans les 86 communes classées en zone d’alerte renforcée : - Port du masque obligatoire pour toute personne de 11 ans ou plus se déplaçant à pied entre 7h00 et 3h00 du matin sur la voie publique ou dans les établissements recevant du public. - Interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public. - Interdiction des rassemblements à caractère festif ou familial dans les établissements recevant du public. - Interdiction des activités sportives dans les établissements couverts, y compris dans les salles polyvalentes et piscines couvertes, à l’exclusion des salles de sport et des gymnases. - Interdiction de la vente à emporter entre 20h00 et 06h00. - Fermeture des bars de 22h00 à 6h00. - Fermeture pour les restaurants à 1h00 les vendredis et samedis, à minuit les autres jours de la semaine.
La liste des 86 communes du département de la Haute-Garonne classées en zone d’alerte renforcée :
- Communauté de communes de La Save au Touch (6 communes) : La Salvetat-Saint-Gilles, Lasserre-Pradère, Léguevin, Lévignac. Mérenvielle, Sainte-Livrade
Après une période particulièrement difficile à gérer pour les laboratoires en raison de la forte demande, le nombre de dépistages liés au coronavirus baisse. Voici pourquoi.
Terminé, les files d’attente interminables pour se faire dépister à Toulouse ? Alors que les laboratoires étaient débordés ces dernières semaines et que les délais pour recevoir les résultats s’étaient particulièrement allongés, la situation semble revenir à la normale depuis quelques jours.
Vendredi 5 octobre, Jacques Izopet, chef du service virologie au CHU de Toulouse, constatait une amélioration depuis quinze jours, tant dans les points de dépistage du CHU que dans les drive mis en place par l’URPS (Union régionale des professionnels de santé).
« La situation s’est considérablement améliorée. L’état de saturation des laboratoiresest derrière nous, grâce à la résolution de certains problèmes techniques, mais aussi d’approvisionnement. Nous revenons sur des délais de rendus entre 24 et 48 h pour les personnes prioritaires et entre 48H et 72 h pour les personnes non prioritaires », constate le virologue.
Preuve que la priorisation mise en place, afin de permettre aux personnes symptomatiques de recevoir plus rapidement leurs résultats que les personnes non symptomatiques, commence à porter ses fruits ? Oui mais pas seulement, d’après Jacques Izopet.
« Un certain nombre de personnes ne sont plus venues dans les drive, compte tenu des files d’attente. Et lorsqu’il y a eu des priorisations, un certain nombre de personnes non prioritaires ne sont plus venues. Les files d’attente sont d’ailleurs beaucoup moins importantes ».
Alors qu’environ 2000 personnes sont prélevées quotidiennement sur les drives gérés par le CHU, la baisse du volume de dépistage est par ailleurs perceptibles sur tout le département, d’après les données de Santé Publique France.
Du 21 au 27 septembre dernier, 36 088 tests avaient été réalisés en Haute-Garonne. La semaine précédente, 41 744 tests avaient été réalisés. Et les chiffres devraient continuer à baisser dans les prochains jours.
Un pallier pour le taux de positivité ?
Autre élément à surveiller dans les prochains jours : la courbe du taux de positivité, qui reste très haute, mais qui commence à stagner.
« On a l’impression que le taux de positivé ne continue pas à augmenter », expliquait Jacques Izopey, vendredi. « Cela nous permet de dire que grâce à l’application des mesures barrières, on arrive peut-être à maintenir la circulation du virus. Mais pas à la diminuer pour le moment ». Il ajoute :
Actuellement, environ 10 % des personnes testées sur nos drive sont positives. On a une circulation du virus qui reste importante. On ne sait pas si on est au pic ou si on est à un pallier.
Jacques Izopet Chef du service virologie au CHU de Toulouse
Son collègue, le professeur Delobel, se montre très prudent, alors que Toulouse est en zone d’alerte renforcée : « Ces taux restent beaucoup plus élevés que la moyenne nationale et la situation épidémiologique reste très préoccupante à Toulouse ».
A Toulouse, les travaux du téléphérique se sont poursuivis tout l’été : trois des cinq pylônes sont montés. Téléo, de son petit nom, comportera trois stations pour desservir l’Oncopole, l’hôpital de Rangueil et l’université Paul-Sabatier. Il devrait être prêt en juin 2021.
Reportage : Charline Poullain Musique : Ilan Bedarride
Téléo sera le plus long téléphérique urbain de France.
En 3 km et seulement 10 minutes, il reliera l’Oncopole à l’université Paul Sabatier, en passant par l’hôpital de Rangueil. Ce faisant, il enjambera la Garonne et les coteaux de Pech David.
Autant d’obstacles naturels que les routes - souvent engorgées – sont obligées de contourner.
« Le téléphérique sera le maillon de la ceinture sud », souligne Jean-Michel Lattes, adjoint toulousain aux transports, président de Tisséo Collectivités et de Tisséo Ingénierie (en charge de la maîtrise d’ouvrage).
Cette ceinture est pensée pour aller, à terme, du quartier de Montaudran où passera la future 3e ligne de métro, jusqu’à Colomiers grâce aux bus Linéo.
Dans un premier temps, entre 7000 et 8000 usagers sont attendus par jour dans les 15 cabines. D’une capacité de 34 personnes, elles fonctionneront de 5h15 à minuit avec une vitesse de croisière de 20km/h et une fréquence de 1,30 min en heure de pointe.
Téléo se chiffre à 82,4 M€ HT ou 101M€ HT (soit 121,5M€ TTC) en intégrant la maintenance sur 20 ans. A l’enveloppe de 70 millions d'€ HT de Toulouse Métropole s’ajoutent les aides de l’État, de l’Europe et de la Région.
Acheminement par convois exceptionnels nocturnes
Les grands travaux ont eu lieu tout l’été. Au métro Paul-Sabatier, une station aux allures de rampe de lancement sort de terre, tandis que de l’autre côté de la route, un haut pylône blanc très design est érigé.
Derrière lui, en enfilade, deux autres pylônes encadrent désormais l’hôpital de Rangueil. La station qui dessert l’hôpital a été le chantier le plus contraint, en surface, en topographie et en nuisances à limiter, telles les vibrations, le bruit et la poussière
« Les pylônes arrivent en bateau à Fos-sur-Mer. Ils sont transvasés sur des convois exceptionnels et acheminés directement à Toulouse », explique Rémi Torres, conducteur de travaux POMA.
Effectué uniquement de nuit, le trajet dure plusieurs jours. Une fois sur place chaque géant est levé en trois à quatre semaines, à grand renfort de grues. Avant que ses branches ne soient ajoutées au sommet.
« En 2021 Toulouse sera la capitale des transports »
Le chantier comporte 5 pylônes en tout. Les deux derniers en préparation sont le P1 à Oncopole (le plus grand avec 70 m) et le P2 sur les coteaux de l’autre côté du fleuve et de la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège.
Cette portance sur 1 km est rendue possible grâce à la technologie 3S : « Il s’agit de trois câbles dont deux porteurs sur lesquels viennent rouler les cabines qui sont tirées par le 3e câble », détaille Vincent Conan, chef de projet chez Tisséo Ingénierie.
« Après avoir relevé les cinq pylônes on va procéder à une phase encore plus spectaculaire, prévient-il. On va dérouler les câbles par hélicoptère et par drone ». « On espère que ce sera terminé en juin 2021, reprend Jean-Michel Lattes. Cet objectif est d’autant plus important qu’en2021 Toulouse sera la capitale des transports avec la tenue, en octobre, du colloque des transports publics dans le parc des expositions lui aussi flambant neuf ".
Durant l’été de nombreuses guinguettes fleurissent dans la Ville rose. Des lieux qui ne restent que quelques semaines. Alors, autant en profiter rapidement. Voici une petite sélection pour profiter de cette ambiance particulière.
L’été rime avec festivité. Cette année, c’est assez particulier en raison du coronavirus. Cependant de nombreuses guinguettes se sont installées à Toulouse pour la saison estivale. Petit tour de ces lieux éphémères.
Une guinguette dans un lieu atypique
C’est une bouffée d’oxygène que propose l’hippodrome de Toulouse. Après des semaines de fermeture en raison de la crise sanitaire. Le complexe reste ouvert tout l’été pour devenir une guinguette. Il faut dire que depuis le 26 juin, la saison hippique est terminée et elle ne reprend qu’à partir du mois de septembre. Autrement dit l’hippodrome est laissé vacant tout l’été. Pour la première fois cette année, ce n’est pas le cas.
Une guinguette de 5 000 m² est installée dans les jardins de l’installation. Ouvert tous les mercredis, jeudis, vendredis et samedis à partir de 17h le lieu propose un bar avec de la musique mixée par un dj. Et pour les plus gourmands, deux food trucks sont installés dans ce parc. En plus de cela, des chaises longues et autres fauteuils ont été disposés un peu partout. Comme tous les lieux ouverts au public, des mesures sanitaires sont mises en place. La guinguette est limitée à 500 personnes. Les distances de sécurité de rigueur. Cette guinguette est éphémère. C’est tout naturellement qu’au mois de septembre, les chevaux reprendront possession des lieux.
La guinguette champêtre
C’est une ambiance bohème que propose l’éphémère guinguette. Née en 2012, elle fonctionne sur la base du volontariat. Située à Lacroix-Falgarde, on retrouve tous les ingrédients nécessaires à une guinguette : piste de danse, buvette, musique et bonne humeur. Un rendez-vous intergénérationnel.
Tout au long de l’été, une programmation musicale est établie. Ainsi, différents groupes viennent se produire, et il y en a pour tous les gouts. Dans cette guinguette on écoute du swing, du blues, de la samba, du folk rock comme de la salsa. Attention à venir en avance, car aucune réservation ne peut être faite.
Vous l’avez surement déjà aperçue. C’est probablement la guinguette la plus agréable de Toulouse. La guinguette de chouchou se trouve sur le Quai de Tounis. Elle porte ce nom, car la carte proposée est celle du café chouchou. Dans ce lieu, on se retrouve pour profiter d’une vue unique accompagnée par des tapas. Côté boisson il est possible de commander un verre de vin ou bien de profiter de l’offre très diverse de bière.
La guinguette avec une vue unique
Qui n’a jamais apprécié les couleurs entre orange et roses qu’offrent les bords de Garonne après une journée ensoleillée ? Pour profiter de ce spectacle dans une ambiance de guinguette, rendez-vous à Saint-Cyprien. Dans le jardin Raymond VI plus précisément. Ouvert toute la journée, grillades au menu pour le midi et snack le soir. Des produits de qualité puisque ce qui est servi est local. Seulement 100 places assises sont disponibles, mais il est possible de s’assoir en bord de Garonne pour profiter pleinement du spectacle qu’offre le coucher de soleil.
La guinguette la plus prisée
En parlant de coucher de soleil. Le quai de la daurade est un des lieux préférés des Toulousains en fin de journée. Et ça tombe bien, car tout l’été une guinguette y est installée. C’est la 9ème saison que les pêcheurs de sables ouvrent sa terrasse. L’endroit idéal pour aller boire un verre lors d’une chaude nuit d’été. On vous conseille de commander une bière, car cette année, l’établissement fait appel à des brasseurs locaux. Un lieu plein de vie qui était pourtant il y a bien longtemps…
Les Nocturnes reviennent tous les jeudis, jusqu’au 20 août, à la Cité de l’Espace.
Cet été 2020, la Cité de l'espace organise des Nocturnes pour prolonger le plaisir curieux des petits et des plus grands. Venez observer le ciel étoilé de Toulouse jusqu'à 23h.
Cet été, difficile de trouver un nuage dans le ciel presque toujours bleu de Toulouse. Si cela occasionne des températures quasiment caniculaires, cela a aussi des avantages comme avoir un ciel dégagé, rempli d’étoiles à la nuit tombée. La Cité de l’espace en profite pour organiser ses Nocturnes, et ça se passe ce soir, jeudi 4 août, au centre culturel toulousain.
Comme chaque jeudi jusqu’au 20 août, les portes de la Cité de l’espace ne fermeront pas à l’heure habituelle. Accessible dès 10h, le centre de culture scientifique restera ouvert jusqu’à 23h au soir, lorsque le soleil sera couché depuis un long moment.
La Cité et les spectateurs, locaux ou touristes, profiteront du ciel toulousain dépourvu de nuages pour s’adonner à l’observation des étoiles et autres constellations. Des astronomes professionnels seront présents pour assurer la médiation avec le public, c’est à dire vulgariser et expliquer les notions complexes qui composent l’Espace.
Une ambiance musicale et lumineuse
Il faudra également garder un œil sur ce qui se passe au sol, et plus précisément dans les Jardins de la Cité de l’espace. Outre les illuminations inédites de ces derniers, sont prévus une ambiance festive, faite de musique, mais aussi un « mapping » sur la fusée Ariane 5. Evidemment, les personnes présentes pourront visiter les expositions, spectacles et films habituels de la Cité.
Infos pratiques : Jeudi août 2020, de 10h à 23h Demi-tarif à 19,50€ pour la Nocturne à partir de 19h
Le soleil et la chaleur sont là. A Toulouse, les cafés et restaurants éphémères font le plein. Voir le reportage de Martin Vanlaton et Jean-Pierre Duntze
Depuis la fin du confinement, les établissements de restauration ont réouvert leurs portes à Toulouse, les terrasses ont été étendues sur la voie publique pour le respect des distanciations sociales et les guinguettes éphèmères ont ressorti leurs tables pour la saison estivale, pour le plus grand plaisir des Toulousains et des visiteurs.
Des établissements en bord de Garonne offrant une vue imprenable sur la ville, aux guinguettes ouvertes dans des lieux atypiques, voilà quelques exemples d'adresses qui vous permettront de goûter à la douceur de vivre « à la toulousaine » qui règne dans la ville quand les beaux jours arrivent.
La « Guinguette de Chouchou » est installée à côté des flots de la Garonne, quai de Tounis, face à la Prairie des Filtres. À deux pas de là où vivait Claude Nougaro, cette guinguette est le « spot » idéal pour un véritable moment de détente, entre brique, fleuve et espaces verts. Plus d'infos
En bord de Garonne aussi, de l'autre côté du Pont-Neuf, sur le port de la Daurade, la guinguette « Les Pêcheurs de sable » ravit les groupes et les familles qui veulent se rafraîchir sous les parasols. Avec des produits locaux, les visiteurs se régalent des formules goûter, brunch, vegan ou sans gluten et profitent de l’ambiance musicale en soirée.
Sur l’autre rive, « la Guinguette de Saint-Cyprien » dans le jardin Raymond VI, juste à côté du musée d’art moderne Les Abattoirs, offre un panorama unique sur la Garonne et la ville avec son belvédère. Toutes les générations se retrouvent à cet endroit pour déguster une glace et se détendre. Les dimanche, on file au jardin pour regarder les démonstrations de danse ou prendre part aux différents bals.
Parmi les restaurants éphémères incontournables de l’été, les Toulousains et touristes pourront également mettre les pieds dans le sable de « La Centrale », lieu branché saisonnier qui ouvre sur l’île du Ramier. Véritable poumon vert de la ville, ce "Central Park toulousain" propose un second établissement, ouvert sur la pointe de l’île : « L’Écluse » - restaurant et débit de poissons. Sous les parasols, entre la Garonne et les arbres, c’est un véritable espace de détente qui permet de profiter de la convivialité du Sud-Ouest, autour d’un verre ou d’un repas. Une adresse incontournable pour se mettre au vert, en plein coeur de Toulouse.
Le « Canaille club » la guinguette éphémère à l’esprit indus qui change de visage tous les ans repose ses guirlandes à l'Espace Cobalt, dans le quartier de Montaudran. Le lieu repensé de A à Z est ouvert tous les soirs du lundi au dimanche et propose huit kiosques dédiés "à la food", des cocktails, du vin ou des bières 100% toulousaines. Le petit plus, le coin "ciné plein air" qui raviront les plus petits ou les amateurs du 7ème art.
« Les Terrasses de l'Atelier » s'installent aux pieds des coteaux de Pech-David. La guinguette imaginée par l'équipe du restaurant l’Atelier de l’écharpe est la plus nature de la ville rose. Entouré d'arbres, le lieu s'étend sur 5 niveaux, avec des bars intérieurs et extérieurs, et une magnifique terrasse suspendue sur la Garonne pour un accueil des clients 7 jours sur 7, midi et soir. Une ambiance food court avec plusieurs stands de nourriture et un service des boissons à table afin de profiter au maximum des jeux, de l'ambiance du lieu et du corner spécial enfants.
Autour de Toulouse
Cet été, une bande de colocataires emblématiques de la ville rose débarquent au Mas des Canelles à Castanet-Tolosan, autour d’un projet de restaurant éphémère : « Les Coloc ». Au menu de ce lieu de charme au bord du Canal du Midi : la créativité gastronomique de Bicoq’ Traiteur, la bonne charcuterie de la Maison Garcia, le délicieux fromage de chez Betty, les cocktails incontournables du FatCat et un choix de vins exceptionnel de la boutique des vins et des canons de la Garonne ! Les plus sportifs d’entre nous oserons l’aller-retour en vélo pour profiter de la balade le long du canal.
A Balma le château de Thégra réouvre son parc le temps d'un été pour la guinguette éphémère « Flon-Flon ». Au menu de Flon-Flon, une belle carte de plats à partager, de viandes, de poissons, de charcuterie de la maison Garcia et de desserts variés sans oublier les formules brunch les samedi et dimanche. Le dimanche soir le lieu programme des concerts, la guinguette éphèmère avec la plus belle vue sur Toulouse, réservation fortement conseillée !
« La guinguette d'Odyssud » à Blagnac vous accueille au coeur du parc du Ritouret, au bord du lac et son charmant jet d'eau. La guinguette mettra l'ambiance avec les after-work avec animations DJ les jeudis, et les soirées live les vendredis. Sans pour autant oublier les plus gourmets d'entre nous, puisque c'est l'équipe du Bistrot des Artistes qui nous accueille.
« L'Éphémère Guinguette » située à Lacroix-Falgarde, sera l’adresse à privilégier pour profiter de l’esprit guinguette française et des concerts proposés au cours de la saison estivale.
« Estolosa » est le nom du restaurant éphémère né de l’alliance entre le Domaine Estolosa et Bicoq’ Traiteur. A l'extérieur de Toulouse, ce lieu de verdure exceptionnel avec vue sur le golf et les Pyrénées allie un cadre inimitable à une cuisine conviviale et authentique.
Le nombre de cas positifs au coronavirus augmente dans le cluster identifié en Haute-Garonne.
Le bilan du cluster de coronavirus, identifié près de Toulouse, continue d'augmenter. Vendredi 19 juin 2020, l'Agence Régionale de Santé d'Occitanie annonce 33 cas positifs.
Le nombre de cas positifs au coronavirus continue d’augmenter dans le cluster identifié en Haute-Garonne. Suite à un repas auquel 52 personnes ont pris part, lundi 1er juin 2020, 33 patients ont contracté le Covid-19.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Occitanie indique, vendredi 19 juin, que 64 cas contacts (et donc suspects) ont été identifiés. Pour le moment, 16 d’entre eux présentent un test négatif au coronavirus. À noter que l’ensemble des cas contacts sont invitées « à respecter les règles d’isolement ».
Les premiers cas étaient identifiés aux alentours de la Ville rose, dans les communes de Blagnac, Lespinasse et Castelginest. Aujourd’hui, la zone s’est agrandie. L’ARS indique que des personnes vivant sur le camp de La Flambère, quartier Ancely, à Toulouse, ont été identifiées.
Une opération de dépistage a donc été menée en complément des premières investigations. Une équipe constituée de l’ARS, Santé publique France, Médecin du monde, la PASS mobile (CHU) et l’association ‘ Rencont’ rom nous’ s’est rendue sur le camp de la Flambère.
Repérer, tester et isoler
L’Agence Régionale de Santé indique que ces personnes ont été invitées à se présenter au drive de l’hôpital Purpan, sur 3 matinées afin de se faire dépister et de recevoir des messages de prévention. « Les personnes ont été réceptives et demandeuses de test », précise l’ARS.
Dans cette lutte menée face au Covid-19, les autorités sanitaires utilisent la stratégie de repérage et de dépistage des personnes contacts, aussi appelée « contact-tracing ». Elle consiste à repérer le plus rapidement possible les cas de Covid-19, les testeret identifier les personnes contacts afin de les isoler et ainsi casser les chaînes de transmission.
Un appel à la vigilance
L’ARS d’Occitanie rappelle que cette « situation prouve que la circulation virale, bien que faible, nécessite de conserver un haut niveau de vigilance. Le respect des mesures d’hygiène, de protection et de distanciation sociale demeure une priorité. »
Avec le préfet de la Haute-Garonne, Etienne Guyot, l’Agence rappelle que les personnes ressentant des symptômes doivent contacter sans tarder leur médecin traitant. « Celui-ci prescrira le cas échéant un dépistage et proposera le placement de la personne à l’isolement dans l’attente du résultat. Avec le soutien de l’Assurance Maladie, il identifiera également les personnes contacts qui seront elles-mêmes invitées à se faire tester et à s’isoler pour éviter la propagation du virus. »
La fusion de la gauche a été compliquée, même après le retrait de Nadia Pellefigue.
La tête de liste EELV d'Archipel Citoyen, Antoine Maurice, est parvenu à rassembler quasiment toute la gauche pour le second tour des élections municipales à Toulouse. Néanmoins, les négociations ont été difficiles et Nadia Pellefigue a été appelée à la rescousse, même une fois retirée du jeu. Plongée au coeur du processus de fusion de la gauche toulousaine.
Que pouvait rêver de mieux Antoine Maurice pour son anniversaire, le 2 juin ? La tête de liste EELV du mouvement Archipel Citoyen pour les élections municipales à Toulouse est parvenue à rassembler toute la gauche locale pour aborder le second tour du scrutin, le 28 juin. Une condition vitale pour espérer déloger du Capitole le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, soutenu notamment par Les Républicains et La République en Marche. D'ailleurs, un sondage commandé par le mouvement archipelien donnait Jean-Luc Moudenc vainqueur (44%) en cas de triangulaire avec Antoine Maurice (39%) et Nadia Pellefigue (17%). Cette dernière ayant retiré sa candidature à la sortie d'un week-end mouvementé, l'heure était désormais à l'union au sein de l'espace Harry Cow, à Toulouse ce mardi 2 juin, où la presse était convoquée pour présenter LA liste de la gauche toulousaine, déposée quelques dizaines de minutes plus tôt seulement en préfecture.
"C'est une conférence de presse qui vient officiellement annoncer le rassemblement historique des forces de gauche à Toulouse, qui n'a jamais été aussi large à une élection municipale. Nous avons créé les conditions d'une fusion avec les deux autres listes. Je suis fier d'être à la tête de cette liste de rassemblement historique", a alors déclaré Antoine Maurice.
Autour de lui, les différents chefs de file de la gauche toulousaine : Hélène Magdo (LFI), Claude Raynal (PS), Isabelle Hardy (Génération-S) et Pierre Lacaze (PCF) pour ne signaler qu'eux. Tous ont regretté l'absence de Nadia Pellefigue autour de cette table après avoir mené "une campagne extraordinaire", selon les dires de Claude Raynal. Mais avant d'arriver à cette (incomplète) photo de famille, la route vers l'union a été laborieuse.
C'est une gauche presqu'au complet qui va affronter Jean-Luc Moudenc le 28 juin.
Les directions nationales des partis s'en mêlent
Si la vice-présidente de la Région Occitanie en charge du Développement Économique, de l'Innovation, de la Recherche et de l'Enseignement supérieur a décidé de se retirer c'est "pour rester fidèle à ses convictions", comme elle l'a martelé lors d'une conférence de presse tenue en fin de journée, mardi 2 juin. Sa condition au rassemblement ? Obtenir la présidence de la Métropole pour mener à bien le projet de la LGV Toulouse-Bordeaux et les importants dossiers de l'attractivité et du développement économique.
De l'aveu d'un participant à la réunion qui s'est tenue jeudi 28 mai en soirée avec des délégations de chaque liste dans l'espoir de fusionner, "une porte était ouverte à l'issue de celle-ci pour que Nadia Pellefigue obtienne la présidence de Toulouse Métropole", malgré les réticences aux premiers abords d'Antoine Maurice et de son équipe. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et Julien Bayou, le secrétaire national d'EELV, valident même cette répartition des rôles avec un Antoine Maurice qui serait alors maire de Toulouse. Seulement, l'interview le vendredi matin à La Dépêche du Midi de Claude Raynal, colistier sur la liste Une Nouvelle Énergie pour Toulouse de Nadia Pellefigue, change définitivement la donne.
"Cette prise de parole est un premier temps de la bascule vers mon retrait. Quand il déclare qu'il n'y a aucun obstacle au rassemblement, je comprends alors que nos propositions ne peuvent plus aboutir. Le pack se dissout et je suis déjugé", confie Nadia Pellefigue.
Nadia Pellefigue a tenu la dernière conférence de presse en tant que candidate mardi 2 juin, en fin d'après-midi.
Une vive explication intervient alors entre les deux "partenaires" qui avaient initialement prévu de ne pas prendre la parole tant qu'Antoine Maurice, encore son adversaire à ce moment, n'avait pas tenu sa conférence de presse sur la situation des négociations, organisée à midi ce même vendredi 29 mai. Mais le mal est fait et la liste UNE apparaît divisée et donc affaiblie. Seulement, les premières divisions en interne ne datent pas de cette séquence médiatique.
"Au cours de la semaine passée, certains membres du Parti socialiste, comme François Briançon, sont allés négocier hors du cadre officiel avec des membres d'Archipel Citoyen, dont Romain Cujives, pour sauver leurs places. À partir de ce moment, la méfiance s'est installée entre les membres de la société civile et les partis politiques", lâche sur un ton amer un colistier UNE qui a décidé de suivre sa tête de liste et de ne pas figurer sur la liste de l'union, tout comme la grande majorité des membres du micro-parti de Nadia Pellefigue.
Nadia Pellefigue appelée à la rescousse
Le week-end passe et le dialogue est rompu entre le Parti socialiste et Nadia Pellefigue, qui refuse de prendre tous les appels de représentants de sa formation sauf celui d'Olivier Faure, avec lequel elle échange pendant deux heures. Par la suite, Antoine Maurice confirme à celle arrivée troisième au premier tour des élections municipales, par un message dimanche soir, qu'elle n'aura définitivement pas la présidence de la Métropole. C'est le second et dernier temps de la bascule vers son retrait qu'elle annoncera quelques heures plus tard à ses colistiers. Si elle "ne veut pas être un obstacle à l'union", en revanche, elle refuse de participer aux négociations, même une fois son retrait acté.
Claude Raynal et Pierre Lacaze reprennent alors les discussions pour la liste UNE avec, face à eux, Antoine Maurice et Romain Cujives pour Archipel Citoyen. À peine quelques heures après le retrait de la candidate, un accord programmatique est trouvé. Néanmoins, les représentants de UNE "font de la résistance", selon un proche des négociations, sur le nombre de places éligibles accordé à leurs colistiers. Ils réclament de garder les 19 places en position éligible sur la liste, négociées par Nadia Pellefigue, tandis qu'Archipel Citoyen n'en propose que neuf.
Si un arrangement est au final rapidement trouvé autour de 12 places éligibles, c'est entre le PS, le PCF et le PRG (au départ partenaires) qu'un terrain d'entente est difficile à trouver désormais. Les discussions patinent tellement que des membres du cabinet du président du Conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric (PS), s'en mêlent, tout comme l'eurodéputé Manuel Bompard (LFI), présent sur place. En milieu d'après-midi, la liste n'est toujours pas finalisée alors que l'heure limite de dépôt des listes est fixée à 18 heures. L'eurodéputé et Antoine Maurice demandent alors à Nadia Pellefigue de faire l'arbitre entre ceux qui ont en partie causé son retrait pour finaliser la liste. Refus catégorique de la part de la désormais ex-candidate.
Une colistière sur la nouvelle liste contre son gré ?
Après des échanges "très difficiles dans les dernières heures", comme le reconnaissent certains, une liste est déposée en préfecture. Sur les 53 premières places, potentiellement éligibles en cas de victoire, 6 sont accordées à la liste Pour La Cohésion de Pierre Cohen, 12 pour UNE et 35 sont conservées par Archipel Citoyen. "Nous allons porter une alternative à Jean-Luc Moudenc basée sur le renouvellement démocratique et une écologie vertueuse", promet Antoine Maurice.
Néanmoins, sur le papier, la liste définitive d'Archipel Citoyen rassemble beaucoup d'élus du conseil municipal de Toulouse entre 2008 et 2014. Et pour cause, dans la fusion opérée avec UNE, ce ne sont que des membres de partis politiques qui ont rejoint une démarche qui se voulait au départ "citoyenne". La seule colistière "société civile" de UNE qui figure sur cette liste d'union de la gauche, Meryl Srocynski en 40ème position, n'était pas au courant que son nom ait été retenu pour la composer. Elle a donc fait savoir dans la soirée qu'elle refusait de figurer dessus. Mais il était trop tard pour la retirer du document officiel déposé en préfecture. Contactée, elle ne souhaite pas commenter cette décision. À peine formée, la liste d'union de la gauche a déjà une épine dans le pied. Néanmoins, après la publication de cet article, l'intéressée à tenir à réagir.
"Je n'ai à aucun moment demandé à ce que mon nom soit retiré de la liste. Oui j'ai eu des doutes, comme je pense toute jeune femme dont c'est la première expérience politique aurait dans une journée comme celle là. Néanmoins je n'y suis pas par regret, j'ai toujours soutenue la possibilité de fusion et je mettrai toute mon énergie pour faire gagner la gauche", a-t-elle déclaré à La Tribune.
L'archipel citoyen se métamorphose en réserve des apparatchiks:
Oui.
Oui, Pierre Cohen a raison.
Oui, Pierre Lacaze a raison.
Oui, François Briançon a raison.
Oui, Nadia Pellefigue a raison.
« À part Odile Maurin, François Piquemal et quelques
socioprofessionnels supérieurs blancs,
ils n'ont aucun citoyen. Archipel n’a plus rien de citoyen. »
La Tribune, 19 décembre 2019.
Pierre Cohen,
colistier d’Archipel.
« Nous ne sommes pas d'accord avec cette démarche
d'Archipel qui, contrairement à ce qu'ils affichent,
avance de manière peu démocratique, avec des gens
qui en réalité ont été choisis à l'avance. »
Actu Toulouse, 2 novembre 2019.
Pierre Lacaze,
colistier d’Archipel, secrétaire départemental du Parti communiste.
« J'ai bien peur [qu’Antoine Maurice]
soit un politicien à l'ancienne. »
Boudu, février 2020.
François Briançon,
président du groupe d’opposition PS, colistier d’Archipel.
« Je ne trouve pas ça bien de faire semblant de n'être que
« citoyen » quand ce mouvement n'est en réalité
structuré que de partis... »
Actu Toulouse, 11 septembre 2019.
Nadia Pellefigue.
Ce méli-mélo se voulait « citoyen », hors partis politiques.
Mais, très vite, les appareils politiques d’extrême-gauche ont réalisé un fantastique hold-up. Les tambouilles politiciennes de ces derniers jours ont fini de sacrifier les dernières bribes de « citoyenneté » qui restaient à Archipel : il fallait faire de la place aux apparatchiks en quête d'indemnités qui voulaient sauver leur peau !
Le Super Puma, avec la bobine qui contient le câble, arrive depuis l’Oncopole sur le pylône de la colline de Pech-David.
Les Toulousains l’ignorent mais la Garonne et ses berges, à quelques encablures seulement de la ville, sont un havre de nature pour une faune et une flore riches. Le secteur que survolera le téléphérique, bien visible depuis la colline de Pech-David, a ainsi été classé "réserve naturelle régionale" depuis 2015 par le conseil régional qui en a délégué la gestion à l’association Nature en Occitanie. Cette réserve, baptisée Confluence Garonne-Ariège, s’étend de Toulouse à Portet-sur-Garonne et à Vernerque, le long de l’Ariège. Un règlement s’est donc imposé à Tisséo Collectivités pour la préservation de la biodiversité.
Les bois qui longent le fleuve et sont interdits au public abritent notamment une colonie de hérons cendrés, un couple d’aigles bottés ainsi que de nombreux milans noirs, souligne Mathieu Orth, conservateur de la réserve, présent hier, lors de la pose du câble du téléphérique. C’est notamment cet impératif de préservation qui a dicté la date de l’intervention. Celle-ci ne pouvait pas se dérouler durant la période de reproduction.
Des câbles balisés
Autre obligation : le balisage des câbles pour qu’ils soient perçus par les oiseaux et chauve-souris et que ceux-ci évitent les collisions. Du rouge pour la journée et du blanc pour les oiseaux qui migrent la nuit en suivant la Garonne équiperont donc le téléphérique. De même, aujourd’hui vendredi, les câbles posés hier seront équipés de fanions et prendront donc des airs de guirlandes pour signaler leur présence, y compris aux hélicos, souligne Vincent Conan, chef de projet chez Tisséo Ingénierie. Un balisage provisoire en attendant le définitif.
La présence des câbles et le passage des cabines au-dessus des arbres pourraient cependant avoir un effet négatif. C’est pourquoi des mesures de compensation sont prévues. En amont du fleuve, une ligne électrique doit être retirée. De même que le classement de bois en zones naturelles. Le respect de la faune et de la flore a aussi guidé le choix de l’emplacement des pylônes et de l’emprise (la plus limitée possible) des chantiers. L’existence d’un petit papillon, espère protégée, a par exemple été prise en compte.
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Dans l’assiette | Quatre formules à emporter : entrée, Terre ou Mer et Douceur.
Tarif | Plat à 15€/personne ; entrée et plat ou plat et dessert à 20€/personne ; menu : entrée, plat et dessert 25 €/personne ; bouteilles de vin blanc ou rouge, sélection du sommelier, 10€/bouteille
Précision | Du mardi au samedi ; retrait des plats au restaurant de 11h45 à 12h45
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Les débits de boissons, à Toulouse, seront fermés à toute heure de la journée.
Face à l'aggravation de la situation sanitaire à Toulouse et en Haute-Garonne, de nouvelles mesures entrent en vigueur dès aujourd’hui, samedi 17 octobre 2020. Voici lesquelles.
Face à l’aggravation de la situation sanitaire à Toulouse et en Haute-Garonne, de nouvelles mesures décidées par décret du 16 octobre 2020 et complétées par arrêté préfectoral du 17 octobre entrent en vigueur dès aujourd’hui, samedi 17 octobre, et sont applicables pendant 4 semaines (jusqu’au 13 novembre inclus).
Le Président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncer le 14 octobre dernier l’établissement d’un couvre-feu sanitaire s’appliquant dès samedi, entre 21h00 et 6h00 tous les jours de la semaine.
Un couvre-feu dans 43 communes
Pour le département de la Haute-Garonne, le couvre-feu sanitaire s’applique dans 43 communes : l’ensemble de Toulouse Métropole, mais aussi les communes d’Auzeville-Tolosane, Castanet-Tolosan, Labège, Plaisance-du-Touche, Portet-sur-Garonne et Ramonville-Saint-Agne « notamment en raison de la continuité territoriale avec ces communes et d’indicateurs élevés ».
Les déplacements de personnes sont interdits, à l’exception des motifs suivants :
déplacement entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou le lieu d’enseignement ou de formation ;
déplacement pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance ou différés, ou pour l’achat de produits de santé ;
déplacement pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d’enfants ;
déplacement des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant ;
déplacement pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative ;
déplacement pour participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative ;
déplacement lié à des transferts ou transits vers ou depuis des gares ou aéroports dans le cadre de déplacements de longue distance ;
déplacements brefs, dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, pour les besoins des animaux de compagnie.
Le retour du justificatif
Les personnes se déplaçant pour l’un de ces motifs doivent se munir d’un document permettant de justifier que leur déplacement entre dans le champ de l’une de ces exceptions. Cette dérogation doit être justifiée par une attestation téléchargeable sur le site du Ministère de l’Intérieur.
Les bars devront fermer
Par ailleurs, malgré la décision du tribunal administratif de Toulouse, les bars sont de nouveau visés par le nouvel arrêté du 17 octobre. Dans le cadre des nouvelles mesures prises, il est indiqué que ces établissements ne pourront pas accueillir de public, « à toute heure de la journée ».
Sont aussi concernés : les fêtes foraines, les événements temporaires de type exposition, foire ou salon, les salles de jeux, les salles d’exposition ; les salles de sport, « sauf pour les activités des groupes scolaires, parascolaires ou de mineurs, des sportifs professionnels et de haut niveau, des personnes munies d’une prescription médicale ou présentant un handicap, pour les formations initiales et continues, pour les épreuves de concours ou d’examens, pour les assemblées délibérantes des collectivités et de leurs groupements, pour l’accueil des populations vulnérables et la distribution de repas pour des publics précaires, pour l’organisation de dépistages sanitaires, collectes de produits sanguins et actions de vaccination ».
La Communauté de communes de La Save au Touch : La Salvetat-Saint-Gilles, Lasserre-Pradère, Léguevin, Lévignac, Mérenvielle, Sainte-Livrade.
La Communauté de communes des Coteaux Bellevue : Pechbonnieu, Castemaurou, Labastide-Saint-Sernin, Montberon, Rouffiac-Tolosan, Saint-GeniesBellevue, Saint-Loup-Cammas.
Communauté de communes de la Gascogne toulousaine : Fontenilles.
En application de l’arrêté préfectoral du 17 octobre 2020, sont interdites dans ces communes :
les buvettes dans les établissements sportifs couverts et de plein air, parcs à thème, parc zoologiques et fêtes foraines ;
la vente d’alcool à emporter entre 20h00 et 06h00 ;
la consommation d’alcool de 13h00 à 06h00 sur les voies et espaces publics.
Par ailleurs, les mesures suivantes s’appliquent :
l’heure de fermeture des bars est fixée de 22h à 6h00
l’ouverture des restaurants et cabarets est autorisée jusqu’à 1h du lendemain matin pour les soirées du vendredi et du samedi et jusqu’à minuit les autres jours de la semaine ;
dans les restaurants et cabarets, la vente et la consommation d’alcool fort sont interdites à compter de 22h. La vente et la consommation d’alcool de type vins, bières et cidres restent autorisées en accompagnement d’un repas.
Concernant les activités physiques et sportives, elles restent autorisées dans les salles de sport et les gymnases dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur. Elles sont en revanche interdites dans les autres établissements couverts (salles polyvalentes, piscines) sauf pour les activités des groupes scolaires, parascolaires ou de mineurs, des sportifs professionnels et de haut niveau et pour les formations initiales et continues, qui restent autorisées.
Des mesures en vigueur sur l’ensemble du département
Enfin, des mesures sont en vigueur sur l’ensemble du département. Le port du masque est obligatoire dans les marchés couverts ou de plein vent, brocantes et vide-greniers et sur la voie publique dans un rayon de 30 mètres durant les heures de fréquentation des entrées et sorties des lieux suivants :
crèches et établissements scolaires (écoles, collèges et lycées),
établissements d’enseignement supérieur,
établissements culturels et d’enseignement artistique,
clubs sportifs,
établissements recevant du public de type GA (gares, stations de bus, métro et tramways, aéroports).
Sont interdits :
les rassemblements, réunions ou activités de plus de 6 personnes sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public (sauf rassemblements à caractère professionnel, services de transport de voyageurs, cérémonies funéraires, visites guidées organisées par des professionnels) ;
les évènements de plus de 1 000 personnes, organisateurs et exposants non compris, organisés sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public ;
les soirées étudiantes ;
la pratique de toute activité dansante à l’exception des activités des établissements d’enseignement de la danse, des représentations artistiques et de la danse sportive ;
la consommation debout dans les restaurants, débits de boissons et cabarets ;
toutes les activités sonores ou visuelles diffusées par les restaurants, débits de boissons et cabarets pouvant être audibles ou visibles depuis la voie publique et susceptibles de conduire à des regroupements de personnes de 12h00 à 07h00 ;
l’ouverture et l’utilisation des vestiaires dans les établissements sportifs, à l’exception de ceux des piscines ainsi que ceux des établissements à usage des activités des groupes scolaires, parascolaires ou de mineurs, sportifs professionnels et de haut niveau et formations initiales et continues peuvent toutefois être utilisés.
« Si la situation sanitaire continuait de se dégrader, de nouvelles mesures devront être prises avec un éventuel élargissement des périmètres actuels, en étroite concertation avec les élus », indique la préfecture.
Toulouse passe désormais en zone d'alerte maximale.
Toulouse passe désormais en zone écarlate, soit le niveau d'alerte maximal, tout comme à Lyon, Paris ou encore Marseille. De nouvelles mesures sanitaires s'appliquent dès lundi 13 octobre au soir, notamment la fermeture des bars.
C'est désormais acté et ce n'est pas non plus une surprise. Toulouse passe en zone écarlate, autrement dit en alerte maximale. La ville rejoint Paris et Marseille dans ce classement, ainsi que Saint-Etienne, Grenoble Lyon et Lille, quatre villes placées elles-aussi en alerte maximale depuis ce week-end.
Selon nos informations, le préfet d'Occitanie Etienne Guyot a réuni par audioconférence plusieurs maires de la métropole de Toulouse ce dimanche après-midi pour parler de la situation sanitaire et leur faire part de ce nouveau stade d'alerte.
Des indicateurs inquiétants
A Toulouse, le taux d'incidence de l'épidémie de Covid-19 dépasse désormais les 250 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Un seuil dont la ville était très proche depuis plusieurs jours. 30% des lits de réanimation des hôpitaux sont de plus occupés par des patients Covid, ce qui correspond au seuil d'alerte.
Ce qui change
Comme depuis ce week-end à Lyon, Saint-Etienne ou encore Grenoble, les bars ferment donc jusqu'à nouvel ordre à Toulouse et dans sa métropole.
De leur côté, les restaurants doivent observer un protocole renforcé. Il n'est notamment plus possible de manger à plus de six par table. L'addition doit être réglée à table également, et les gérants doivent afficher la capacité maximale de leurs restaurants. Les centres commerciaux doivent aussi limiter leur capacité d'accueil.
De manière générale, la plupart des lieux accueillant du public doivent rester fermés. C'est le cas des casinos, des salles de jeu ou encore des lieux d'exposition. Même chose pour les salles des fêtes et salles polyvalentes. En revanche, les cinémas, théâtres et musées peuvent rester ouverts s'ils respectent à la lettre le protocole sanitaire.
La mesure concerne bien évidemment Toulouse, mais aussi 16 communes d'une partie de sa métropole : il s'agit de Tournefeuille, Blagnac, Colomiers, Quint-Fonsegrives, Cugnaux, Balma, Saint-Orens, Labège, Castanet, L'Union, Portet, Ramonville, Auzeville, Aucamville, Launaguet et Plaisance-du-Touch.
Toutes ces mesures prennent effet à partir de lundi soir 13 octobre à minuit, et cela jusqu'au mardi 27 octobre.
Les communes du Sicoval, du Muretain et de la communauté de commune de la Save au Touch passent elle en zone d'alerte renforcée. Le préfet Etienne Guyot doit reparler du périmètre précis avec toutes les communes concernées ce lundi.
Ces participants à cette journée mondiale du nettoyage ont ramassé divers déchets dans la Garonne.
À l’occasion de la Journée mondiale du nettoyage de la planète, plusieurs associations ont participé au nettoyage de la Garonne, du nord au sud de l’agglomération. Plusieurs tonnes de déchets ont été récupérées. Le « World Clean’up day », la journée mondiale du nettoyage, qui se déroule dans 113 pays chaque 3e samedi de septembre depuis 2008, a été suivie par des centaines de personnes en Haute-Garonne. Villes, villages, associations, écoles, citoyens se sont mobilisés pour nettoyer la nature, samedi dernier. Le lit de la Garonne a fait l’objet d’une attention particulière. Plusieurs associations se sont mobilisées, du nord au sud de l’agglomération. Initié par le Canoë-Kayak-Toulousain (CKT) et Sea Shepherd, une opération a rassemblé neuf kayakistes, et ce nettoyage s’inscrivait dans le cadre de ceux organisés sur la Réserve Naturelle Régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège, gérée par l’association Nature En Occitanie (NEO).
Les participants sont partis en kayak depuis le bac de Portet-sur-Garonne vers 13 h 30, pour un retour au CKT vers 19 h. Le temps agréable de cet après-midi a permis d’enlever divers déchets, souvent immergés, jusqu’au restaurant « le Clapotis », à l’entrée de la commune de Toulouse, où les déchets ont été déposés. Outre les nombreuses bouteilles en plastique, en verre, et des déchets divers de petite taille, des tonneaux, des bornes de chantier et un wagonnet en acier ont été retirés depuis l’eau et sur les berges.
« Tous les déchets jetés dans la nature terminent leur course dans les océans. Ce que cette équipe a fait à petite échelle, tout le monde peut le faire chaque jour près de chez soi », indique Lionel Aguilhon, du Canoë-Kayak toulousain. Au nord de Toulouse, vers le pont de Blagnac, une autre opération était organisée par l’antenne toulousaine de Project Rescue Ocean. Plus de 70 bénévoles ont ramassé plus de 2 tonnes de déchets, dont cinq carcasses de scooters, des restes de voitures, des batteries de voiture, des vélos, une poussette….
Le 19 septembre prochain se déroulera le World Clean Up Day (WCUD), journée internationale de ramassage des déchets. Le mouvement, né en 2007 en Estonie, agrandi jusqu’à rassembler l’an dernier 20 millions de bénévoles dans 180 pays. En France, c’est la troisième année consécutive que la démarche sera menée.
Les communes et associations mobilisées pour un WCUD sur la RNR
Un World Clean Up Day RNR, c’est une façon de rassembler collectivités, associations et citoyens autour de la valorisation du patrimoine naturel.
Depuis quelques années, des chantiers de ramassage ponctuels sont organisés de manière isolée sur la Réserve. Si ces opérations partent d’un bon sentiment, elles ont parfois lieu sur des périodes peu favorables à la biodiversité (site de reproduction, nidification, dérangement ponctuel…) sur des sites parfois fragiles et donc soumis à la réglementation de la RNR.
Afin de limiter les impacts négatifs et surtout de fédérer les initiatives de nettoyage de toutes les associations et collectivités sur le territoire de la réserve naturelle, l’équipe gestionnaire a souhaité coordonner une action commune en s’appuyant sur la journée du WCUD le samedi 19 septembre prochain.
De Toulouse à Venerque, en passant par Portet-sur-Garonne et Pinsaguel, ce seront près d’une quinzaine de partenaires, communes et associations, qui mobiliseront plusieurs dizaines de bénévole pour nettoyer les ramiers, les berges, les sites à forte affluence, les cours d’eau affluents de l’Ariège et de la Garonne… à pied ou sur l’eau.
Toutes les opérations de ramassage sur la Réserve :
Toulouse – Chantier animé par le Canoë Kayak Toulousain (CKT) & Seasheperd
Portet-sur-Garonne (Rive Gauche) – Chantier sur le ramier de Portet-sur Garonne animé par la Mairie de Portet-sur-Garonne (inscription obligatoire par mail c.lefevre@portetgaronne.fr et chantier sur les bords de Garonne animé par Champ d’actions, Ilya et Nature En Occitanie (inscription obligatoire par mail champdactions@gmail.com
ou contact@rnr-confluence-garonne-ariege.fr
Pinsaguel – Chantier animé par Pinsaguel en Transition et la Mairie de Pinsaguel (inscription obligatoire par mail : pinsaguelentransition@ecomail.fr)
Lacroix-Falgarde – Chantier animé par la Mairie de Lacroix-Falgarde
Pins-Justaret – Chantier animé par la Mairie de Pins-Justaret (inscriptions obligatoires par mail : animations@mairie-pinsjustaret.fr)
Labarthe-sur-Lèze – Chantier animé par la Mairie et Nature en Jeux (inscriptions obligatoires par mail : anim.natureenjeux@gmail.com)
Clermont-le-Fort – Chantier animé par la Mairie sur terre (inscriptions obligatoires par mail contact@rnr-confluence-garonne-ariege.fr ) et Granhota sur l’eau (15 places disponibles – sur inscriptions par téléphone : 09 81 00 25 05)
Inscriptions auprès des structures partenaires. Plus d’informations à venir prochainement.
‼️ #Toulouse : le port du #masque � est désormais obligatoire sur certains lieux de l'espace public de 12h à 3h du matin : �Quai et place St-Pierre �Quai et Port de la Daurade �Quai Lombard � Promenade Henri-Martin (bords de Garonne) pic.twitter.com/lRR9QCNr4S
#Toulouse : le port du #masque est désormais obligatoire sur certains lieux de l'espace public de 12h à 3h du matin : Quai et place St-Pierre Quai et Port de la Daurade Quai Lombard Promenade Henri-Martin (bords de Garonne)
Jacques Le Bris's insight:
Pour rappel, en cas de non port du masque, vous vous exposez à 135€ d'amende.
Découvrez notre carte qui recense les 45 radars identifiés à Toulouse et en Haute-Garonne, en juillet 2020.
Radars feux rouges, tourelles ou fixes... On fait le point sur les différents radars présents, en juillet 2020, à Toulouse et sur l'ensemble du département de la Haute-Garonne.
C’est un retour qui risque de faire lever le pied à de nombreux automobilistes… À Toulouse, l’ancien radar fixe de la rue Henri-Desbals, quartier Bagatelle, a été changé au cours de ce mois de juillet 2020. En effet, l’ancien dispositif fixe laisse place à la nouvelle génération de radar tourelle. Celui-ci a pour mission de flasher les automobilistes qui filent à plus de 50 km/h en direction du centre-ville toulousain. C’est la huitième tourelle, et dernière en date, à avoir été installée en Haute-Garonne.
De plus en plus de tourelles
Ces derniers temps, les radars ont été très souvent victimes de vandalisme. Recouverts de peinture jaune, incendiés… Ces dispositifs de contrôles ont été sévèrement malmenés, notamment au moment de la crise des Gilets Jaunes.
Contactée par Actu Toulouse, la Direction de la Sécurité Routière (DSR) indique que les cabines vandalisées sont systématiquement remplacées par ces radars tourelles.
Ces dispositifs de nouvelle génération permettent de « scanner » huit voies de circulation dans les deux sens, sur un tronçon de 200 mètres et de nombreux véhicules en simultané, tout en sachant faire la différence entre un poids lourd et une voiture.
L’autre grosse innovation de ces tourelles consiste à pouvoir détecter plusieurs types d’infractions, comme le non-respect de feu rouge, le non-port de la ceinture, l’utilisation du téléphone au volant, le franchissement d’une ligne continue, le non-respect des distances de sécurité.
Pour le moment, la DSR indique que ces dispositifs ne flashent que les excès de vitesse et les feux rouges grillés. Pour les autres infractions, il va falloir encore attendre un peu, puisque le dispositif est encore à l’étude.
Pour le moment, le site radars-auto.com recense 8 radars tourelles sur le territoire de la Haute-Garonne.
Du côté des radars discriminants, on en compte 7 dans le département. Comptez également 5 dispositifs fixes ou encore 3 dits « double face ». Ces radars sont principalement installés sur les autoroutes, comme l’A61, l’A64 ou encore l’A68.
Sur des portions plus urbaines, à Toulouse, L’Union et Cugnaux, on dénombre 19 radars aux feux rouges et aux passages à niveau.
La chaleur de l'été donne des envies d'évasion. Avides de quitter la fournaise de Toulouse pour vous rafraîchir dans des lieux exceptionnels ? Voici notre sélection.
Flon-Flon (Balma)
Flon-flon se trouve dans le jardin du château de Thégra, à Balma. Ambiance cosy avec vue sur Toulouse et le soleil qui se couche. Côté gastronomie, la carte a été élaborée par deux chefs, dont celui de l’Aparté, le restaurant étoilé situé à Montrabé.
62 route de Gauré, à Balma. Du mardi au dimanche de 19h30 à 1h, brunch de 1h à 15h le dimanche. Réservations au 06 67 70 54 67
C’est déjà la neuvième saison de l’établissement. Ce lieu associatif, auto-financé, existe en effet depuis 2012, au bord de la rivière Ariège. Cette année, l’idée des gérants est toujours de proposer un lieu convivial ouvert à tous, avec une piste de danse, une buvette et des groupes de musique live.
Située à Montpitol, près de Toulouse, au bord du lac du Laragou dans un écrin de verdure, cette guinguette n’est presque plus à présenter. En seulement trois étés, elle s’est imposée comme la guinguette la plus authentique de la région toulousaine. Très prisée, notamment lors des belles soirées chaudes et ensoleillées, cette guinguette « verte » ne change pas la formule qui a fait recette lors des trois premières saisons : convivialité, simplicité et plaisir.
Lac du Laragou. Réservations obligatoire pour manger (par sms) : 06 46 70 68 28
Le canard sur le toit lance sa saison d’été. Au programme : pool party, DJs, cocktails et barbecue à savourer autour de la piscine de l’établissement. Une petite nouveauté cette année : les pool party débuteront plus tôt, dès le vendredi ! Chaque week-end sera donc festif. Rendez-vous dès le vendredi soir pour un happy hour entre 18h et 19h autour de la piscine. les samedis place au pool party « Bikini & mix« , de 14 heures à 20 heures.
58 chemin de la Salvetat à Colomiers. téléphone : 05 61 74 18 35
Une guinguette située dans un ancien corps de ferme et au bord d’un ensemble de trois lacs, c’est l’environnement bucolique que propose la Guinguette de Bidot. Ouvert depuis le début du mois de juin, cet endroit hyper familial reste animé tout l’été. Cette guinguette qui se veut festive est ouverte du mercredi au dimanche.
Caché derrière un paravent de verdure, l’endroit conserve ses charmes masqués jusqu’au dernier moment. Pourtant, derrière ce coin de verdure en rase campagne se trouve bel et bien l’un des lieux les plus surprenants de cet été, en ce qui concerne les guinguettes de notre territoire.
À « La Gragnaguette », il sera possible de venir boire un verre en journée, de manger le midi comme le soir, de profiter de la piscine dans l’après-midi, de venir avec ses enfants puisque l’établissement proposera des animations sous un chapiteau.
C’est la troisième année que cette guinguette s’installe en bord de Garonne aux beaux jours. Derrière ce restaurant éphémère et estival, on trouve trois associés qui possèdent plusieurs établissements dans la Ville rose, comme le Club, ou le Gogo Flamingo. Côté assiette, des plats simples et cuisinés majoritairement à base de produits locaux : formule tapas, assiettes de charcuteries ou de fromages ou encore grillades. La Guinguette de la nautique proposera aussi des concerts tous au long de l’été.
Ce nouveau spot estival peut accueillir, en extérieur, jusqu’à 1 000 personnes. Louis Ferrer (Cosmopolitain, Chéri Chéri…), Thibault Philippon et Nicolas Mazières portent ce projet situé dans un cadre de verdure de 2 700 m²à proximité du Monkey Park, près du magasin Castorama. Comme à l’Envol Côté Plage ou à La Centrale, du sable confère au lieu un air de vacances dans une ambiance estivale. Le décor est atypique. « Quatre tipis, dont un de 7 mètres de haut, ont été installés », détaille Nicolas Mazières. « Ils proviennent d’un cirque ». Pour la carte, un partenariat a été signé avec Le Kiosque.
1, chemin de la Caussade, à L’Union. Pas de réservation possible.
Viandards revendiqués, les membres du groupe Gueuleton, bien connus dans le Sud-Ouest installent leur tournebroche, au Mas Tolosa à Plaisance-du-Touch. Ce restaurant éphémère propose deux menus, le cochon ou le bœuf. En plus de profiter d’un repas convivial, made in Gueuleton, les convives pourront s’affronter lors de parties de pétanque endiablées. Trois boulodromes sont à disposition sur place.
79 rue des Chênes, Plaisance-du-Touch. 07 82 41 38 98
C’est l’un des établissements les plus populaires de la Ville rose, l’Envol Côté Plage a décidé de « revenir à ce qui fait l’essence » cette année. Présent lors de la saison 2015, le chef cuisinier François Laigroz fait son retour aux cuisines, pour la partie restaurant traditionnel. Côté plage, le directeur Clément Mulsant a fait appel au chef Gad Azran. Là aussi, la carte a été remaniée avec une cuisine résolument tournée vers la Méditerranée.
Les nouvelles délégations sont à l'image des priorités érigées par Jean-Luc Moudenc, notamment autour de l'écologie et de l'économie.
Le maire réélu de Toulouse a dévoilé les délégations de ses adjoints à la mairie de Toulouse et les titulaires de celles-ci. Des répartitions riches en enseignements notamment sur l'écologie, le logement ou encore la vie économique repris par Olivier Arsac, auparavant en charge de la sécurité. Analyse.
1) Une grande délégation écologique
Comme évoqué par celui qui était alors candidat à cette période, quelques mois avant le deuxième tour des élections municipales, Jean-Luc Moudenc avait annoncé dans la presse locale l'idée de nommer, en cas de victoire, un "super" adjoint en charge de l'environnement. Finalement, le maire sortant réélu a fait savoir, lors du conseil municipal d'installation du 3 juillet, qu'il coordonnerait lui-même ce portefeuille stratégique, après avoir résisté à la vague verte.
Et, jamais vu au cours des mandatures précédentes, pour mener à bien cette mission de "l'écologie en ville", le maire toulousain s'est entouré de sept visages, nouveaux et anciens appartenant à l'équipe municipale 2014-2020. Par exemple, il est à noter la nomination du nouveau conseiller municipal Clément Riquet (société civile) pour le dossier des espaces verts. Il aura donc en partie la lourde tâche de mener à bien l'ambition de son édile qui consiste à planter 100 000 arbres à Toulouse d'ici 2030.
Par ailleurs, après avoir proposé comme engagement de campagne d'investir 10 millions d'euros par an dans les pistes cyclables, quand Antoine Maurice et Archipel Citoyen proposaient 50 à 60 millions par an, Jean-Luc Moudenc a fait savoir récemment qu'il ferait bien plus que son engagement à ce sujet. La nomination d'un adjoint spécialement sur ce dossier est-elle une première preuve de bonne foie ? En effet, Philippe Perrin (société civile également) a été désigné pour gérer le "vélo et cheminements piétonniers", mais aussi "les nouvelles mobilités" et "le code de la rue" désormais souhaité par Jean-Luc Moudenc, pour fluidifier la cohabitation des différents modes de déplacement à Toulouse.
Il est également important de souligner la présence, dans cette délégation, de l'entrepreneur toulousain Nicolas Misiak, chargé de la rénovation énergétique des bâtiments publics et des "conventions citoyennes pour l'écologie en ville par quartier".
L'une des raisons principales de mon engagement en politique est la lutte contre le réchauffement climatique. Je suis donc ravi du poids mis sur le sujet et honoré que @jlmoudencmaire me fasse confiance pour appartenir à cette équipe Écologie en Ville. https://t.co/6k7OfjEyhd
2) Olivier Arsac à la tête de la politique économique
Si l'écologie est l'une des grandes priorités de celui qui entame un troisième mandat de maire de Toulouse, en revanche, dans la campagne électorale d'entre-deux tours, il s'est plus que jamais posé comme "le maire qui protégera nos emplois" alors que les plans sociaux commencent à se cumuler en conséquence de la crise sanitaire.
Ainsi, et pour la première fois, la mairie de Toulouse aura un adjoint à "la vie économique, commerce, artisanat et emploi", en la personne d'Olivier Arsac, qui laisse son portefeuille de la sécurité à Emilion Esnault, en charge de l'éclairage public sous la mandature précédente. Au-delà de ce choix surprenant, quatre autres élus seront chargés de ce lourd dossier, alors que Jean-Luc Moudenc a fait de l'emploi sa "priorité des priorités".
L'ancienne présidente du pôle de compétitivité Aerospace Valley et 4ème adjointe, Agnès Plagneux-Bertrand, sera chargée des "relations avec les acteurs économiques". Une nomination logique de par son expérience professionnelle. Elle sera notamment aux côtés d'Isabelle Ferrer, une autre nouvelle entrante dans l'équipe municipale, qui s'occupera du dossier de l'emploi et de l'insertion dans les marchés publics dont le maire a promis d'augmenter le volume d'heures durant ce nouveau mandat. Ainsi, la secrétaire générale de la FRTP d'Occitanie travaillera en étroite collaboration avec Pierre Trautmann, l'adjoint à la commande publique. De plus, Nicole Miquel-Belaud, même si elle n'est plus adjointe, conserve son portefeuille autour de l'économie sociale et solidaire, tandis que l'adjoint Maxime Boyer est chargé des relations avec l'enseignement supérieur.
Pour mémoire, durant ce nouveau mandat, Jean-Luc Moudenc compte s'entourer d'une commission indépendante, composée d'experts reconnus mais non toulousains pour réfléchir sur l'économie toulousaine et métropolitaine de demain. Ses membres et sa feuille de route seront présentés mercredi 8 juillet.
3) L'urbanisme et le logement éparpillés à travers plusieurs élus
En remplacement de l'ancien adjoint au logement Franck Biasotto, qui a présenté une candidature face à son ancien patron aux élections municipales 2020, Jean-Luc Moudenc a désigné Bertrand Serp, qui perd au passage son costume d'adjoint par rapport à 2014-2020. Dans la mandature précédente, le maire de quartier de Saint-Cyprien était en charge du numérique.
A contrario, Annette Laigneau reste adjointe tout en conservant sa délégation autour de l'urbanisme. Elle évoluera en binôme avec la nouvelle adjointe Souhayla Marty, responsable de la qualité urbaine dont la délivrance des permis de construire. Un dossier qui s'annonce plus que jamais majeur avec la négociation prochaine d'une charte, par quartier, autour des questions d'urbanisme et de logement, pour tenter de réconcilier les habitants avec le développement urbain.
D'ailleurs, l'adjoint Jean-Baptiste de Scorraille sera chargé de veiller à la qualité de la rénovation de l'espace public et des cœurs de quartiers. Il est également à souligner la nomination de la conseillère municipale Claire Nisson comme visage toulousain de la lutte contre les logements insalubres, membre de la délégation d'Émilion Esnault consacrée à la "bonne tenue de l'espace public".
4) La modernisation de la collectivité dans la feuille de route municipale
Certainement pour tenter de rassemblement les Toulousains, et peut-être en réaction aux 48% des électeurs qui ont voté en faveur d'un changement via d'Archipel Citoyen et Antoine Maurice, l'édile toulousain a mis sur pied une délégation dédiée à la "modernisation de la collectivité", dirigée par Sacha Briand. Si celui-ci conserve la mission des finances, il sera en revanche épaulé par trois élus dans cette tâche.
En plus de Pierre Esplugas et Annette Laigneau, on retrouve Nicolas Misiak missionné plus particulièrement de cette mission de modernisation et surtout, de "l'évaluation des politiques publiques". Malgré cela, l'opposition, qualifiée de "minorité" par Jean-Luc Moudenc, compte créer un observatoire sur les engagements de campagne du maire actuel afin d'analyser la mise en œuvre de ses promesses électorales.
Jean-Luc Moudenc, heureux entouré de sa famille, après sa réélection à la mairie de Toulouse.
Ce dimanche, les électeurs votaient pour élire leur nouveau maire à Toulouse avec deux prétendants en course. Le maire sortant Les Républicains, soutenu par LREM, Jean-Luc Moudenc l'emporte avec 51,87% des suffrages.
Les électeurs toulousains étaient appelés à voter pour le second tour des élections municipales, ce dimanche soir. Le maire sortant Les Républicains Jean-Luc Moudenc soutenu par La République en Marche affrontait l'écologiste Antoine Maurice, tête de liste Archipel Citoyen qui regroupe les forces de gauche.
(...)
Jacques Le Bris's insight:
Déclaration de réaction comme suite à la victoire de Jean-Luc Moudenc
Seul le prononcé fait foi
Les Toulousains ont choisi de m’accorder de nouveau leur confiance en choisissant l’équipe expérimentée et renouvelée que je leur proposais.
Du fond du cœur, je les remercie et leur exprime ma profonde gratitude.
J’adresse un salut en forme de pensée sportive à Antoine MAURICE, qui s’est battu avec conviction pour son projet.
Je remercie chaleureusement mes coéquipiers, qui ont fait une campagne intense, formidable même.
Ma reconnaissance va aussi aux militants et sympathisants qui, engagés à nos côtés, n’ont pas ménagé leur peine pendant de si longs mois.
Je dis tout mon respect aux Toulousains qui ont fait aujourd’hui un choix différent, et dont je comprends la légitime déception ce soir.
Le large rassemblement municipal qui s’est opéré aujourd’hui dans les urnes a, comme je l’avais souhaité, désavoué une fois encore les sondages. Heureux sommes nous, citoyens toulousains, qui choisissons nous-mêmes notre destin !
Je suis lucide : si le vote majoritaire qui nous a désigné porte avant tout adhésion à notre projet, une partie de l’électorat a choisi d’utiliser le bulletin « Aimer Toulouse » dans un but différent, celui de faire barrage à Archipel et aux éléments d’extrême-gauche inclus.
Cette pluralité oblige.
Elle m’oblige tout d’abord. Je serai un maire de rassemblement, au service de tous, fidèle à mes convictions bien sûr, mais ouvert à ceux qui ont une sensibilité différente de la mienne ou qui n’ont pas toujours été d’accord avec mes décisions.
Elle me conduit à mettre en garde les différentes formations politiques qui participent à notre équipe : à chacune, je demande de ne pas récupérer pour leur compte le résultat de ce soir. Ce résultat appartient aux seuls Toulousains. Je demande que le vote des Toulousains soit respecté dans son esprit, c’est-à-dire dans la grande diversité qui a convergé vers le même bulletin.
Ma conception de toujours de l’action municipale, c’est que la Municipalité ne doit pas être aux ordres des partis, qu’elle n’a pas à s’ériger en bastion de l’Opposition au gouvernement en place, pas plus qu’en comité de soutien du gouvernement du moment.
Nous sommes avant tout au service de Toulouse, de tous les citoyens, dans la mise en œuvre d’un projet municipal qui obéit à sa logique propre : le Maire et l’Equipe municipale ont donc vocation à travailler le plus positivement possible avec le Gouvernement en place quel qu’il soit, dans le sens de nos intérêts locaux.
Dès les jours prochains, sans tarder, nous enclencherons la mise en œuvre de notre projet, en consacrant particulièrement nos efforts à nos priorités : protéger l’emploi, protéger l’ordre public, protéger la santé.
Les temps que nous allons vivre seront particulièrement difficiles. Mes chers concitoyens Toulousains, je ne vous le cache pas !
Crise économique, crise sociale, crise de la démocratie, crise de l’Etat et tensions internationales vont constituer la toile de fond du prochain mandat, où, à tout le moins, de sa première moitié.
Le mandat qui s’ouvre sera donc, pour les élus, un mandat de service et de dévouement.
Il exigera beaucoup de travail et de rigueur face à l’hyper individualisme croissant, aux attaques de plus en plus fréquentes à l’encontre des valeurs républicaines, à la montée des violences.
Favoriser la création et l’initiative, affirmer l’autorité républicaine, mettre en œuvre « l’option préférentielle pour les plus pauvres », dans un contexte de déchirement accru du tissu social, seront nos préoccupations majeures.
Maire de tous les Toulousains, je me dois aussi d’entendre les préoccupations des électeurs de mon adversaire pour la partie d’entre elles compatible avec notre projet.
Ainsi, pour lutter contre le réchauffement climatique, développer la place de la nature en ville, faire reculer la pollution de l’air qu’on respire, accélérer la transformation énergétique des logements et des bâtiments vers davantage de sobriété, orienter la production agricole régionale vers l’alimentation des Toulousains, accentuer la part des déplacements sécurisés à vélo et sécuriser davantage aussi les déplacements piétons, je souhaite une action plus volontariste, toujours pragmatique, mais jamais idéologique.
Notre tâche est immense. Au moment même où les temps n’ont jamais été aussi tourmentés.
Mais, parce que nous aimons Toulouse, nous relèverons les grands défis dressés devant nous.
Nous le ferons, non pas que pour nous même, mais pour nos enfants et nos petits-enfants.
Nous le ferons par l’effort.
Et nous avancerons tous ensemble, fort des valeurs de « convivencia » qui, du fond des siècles, nous ont soudés par-delà toutes nos diversités.
Je serai là, à la place où vous m’avez mis ce soir, pleinement conscient, depuis le premier jour de ma candidature, de l’ampleur des difficultés à venir, mais déterminé à agir pour le bien commun de notre Cité.
Jean-Luc Moudenc, candidat à sa réélection aux élections municipales à Toulouse, veut mobiliser les abstentionnistes du 1er tour.
Le maire sortant de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a repris pleinement son costume de candidat à sa réélection mercredi 3 juin, en tenant une conférence de presse au milieu d'une terrasse d'un bar toulousain face au Capitole. Une manière pour lui de remobiliser son électorat qui lui a fait défaut au 1er tour, le mettant ainsi en difficulté face à Archipel Citoyen. Contrairement à son adversaire, il ne change pas son projet pour s'adapter à la crise sanitaire mais le candidat a dessiné trois priorités. Les détails.
Avec le Capitole en arrière plan, au milieu d'une terrasse d'un réputé bar de la Ville rose bondé de Toulousains, derrière un pupitre équipé de micros, le décor pouvait-il être plus parfait ? C'est dans cette mise en scène que le maire sortant de la ville et candidat à sa réélection, Jean-Luc Moudenc, a tenu une "déclaration solennelle de second tour des élections municipales", mercredi 3 juin. Une manière pour lui de contourner l'interdiction des réunions publiques et surtout "mettre en garde les Toulousains" contre une "union bancale, imparfaite et insincère", menée par l'EELV Antoine Maurice.
"Le 28 juin, votre vote sera bien plus important que d'habitude pour une élection municipale (...) Parce que l'alternative proposée inclut des forces d'extrême-gauche particulièrement dangereuses, dont je dénonce le silence complice face aux violences (en référence aux diverses manifestations qui ont impacté notamment les commerçants ces derniers mois dans le centre-ville de Toulouse, ndlr)", a-t-il lancé.
Après plusieurs autres sorties médiatiques récentes, la stratégie de Jean-Luc Moudenc est claire : jouer sur la peur et la crainte causée par certaines forces composantes d'Archipel Citoyen pour mobiliser son électorat.
"Je lance un appel à vous, abstentionnistes du 1er tour, pour que vous soyez cette fois-ci au rendez-vous du vote décisif, maintenant que le risque du virus est derrière nous", avant de déclarer quelques minutes plus tard dans une séquence de questions-réponses : "nous avons étudié le taux d'abstention de chaque bureau. Nous allons aller chercher les abstentionnistes (...) L'électorat qui est traditionnellement à nos côtés nous a fait particulièrement défaut au 1er tour", admet l'élu sortant.
Jean-Luc Moudenc s'est exprimé au milieu des Toulousains.
Il est vrai que le 15 mars dernier, Toulouse a enregistré un record de participation historiquement bas, enregistré à 36,6%. Des statistiques qui avaient plongé le camp du maire sortant en grande difficulté face à une gauche qui préparait alors l'union de ses trois listes, qui avaient récolté un total de 52% des voix. Devant cette situation inconfortable, Jean-Luc Moudenc avait alors déclaré que l'élection "était faussée" par l'épidémie qui montait à une vitesse grand V dans le pays.
Un programme inchangé mais des priorités
Contrairement à la liste d'Archipel Citoyen qui entend améliorer son programme pour tenir compte de la crise sanitaire qui devient progressivement une crise social et économique, la liste Aimer Toulouse n'entend pas adopter une stratégie similaire.
"Notre projet du 1er tour reste valide. Mais la crise commande de prioriser, alors nous avons déterminé trois priorités pour lesquelles nous y consacrerons l'essentiel de nos efforts", explique Jean-Luc Moudenc.
Ce dernier érige ainsi en défi majeur du prochain mandat la question de l'emploi en misant sur l'innovation et la relance économique par les grands travaux.
"Nous construirons le projet le plus écologique de France, la troisième ligne de métro, qui va permettre la création de plusieurs milliers d'emplois sur plusieurs années. Nous obtiendrons la ligne à grande vitesse Toulouse-Bordeaux et nous construirons des routes adaptées à tous les modes de déplacement", lance le candidat.
Celui qui est notamment soutenu par LR et LREM entend également mettre "plus de santé dans tous les quartiers", grâce notamment à la réalisation d'un réseau de maisons de santé dans tous les quartiers de Toulouse. Dernière priorité, "renforcer l'ordre à Toulouse". Le candidat, s'il est élu compte ainsi intensifier les patrouilles de police municipale en renforçant ses effectifs et amplifier le réseau de caméras de vidéosurveillance. Ses trois priorités phares seront-elles suffisantes pour remobiliser son électorat ? S'il veut garder son écharpe, il le faudra. Un sondage dévoilé vendredi 29 mai donnait Archipel Citoyen en tête avec 52% des votes contre 48% pour le maire sortant. "Le résultat final est incertain", reconnaît-il.
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