Toulouse La Ville Rose
102.3K views | +0 today
Follow
Toulouse La Ville Rose
From pastel to aerospace
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Popular Tags

Scooped by Jacques Le Bris
January 13, 2023 3:51 AM
Scoop.it!

Toulouse : les grandes crues de la Garonne sous haute surveillance

Toulouse : les grandes crues de la Garonne sous haute surveillance | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’an dernier, le 11, janvier, le pic de crue de la Garonne avait atteint 4,31 m au Pont neuf.

 

Un an après les inondations qui avaient ravagé l’île du Ramier et les abords des Sept-Deniers, à Toulouse, la prévention des risques a été renforcée à l’échelle de la grande agglomération dans 94 communes.

 

C’est le paradoxe de saison ! La Garonne n’a jamais été aussi basse au cœur de l’hiver et pourtant il faut encore se prévenir de ses accès de colère. À Toulouse, le fleuve pyrénéen peut très vite devenir un torrent et déborder une plaine desséchée par la canicule. Un scénario cauchemardesque qui avait marqué l’an dernier le mois de janvier avec une crue exceptionnelle courant de la confluence avec l’Ariège jusqu’à Verdun-sur- Garonne. Maisons et caves inondées, voitures emportées, routes coupées, entreprises sinistrées, restaurants dévastés sur l’île du Ramier ou dans le quartier de Septs-Deniers… Les dégâts chiffrés en millions d’euros ont été importants. Au point de déclencher la procédure d’état de catastrophe naturelle. Et pourtant.

 

Un nouveau programme d'action contre les inondations

Même spectaculaires avec un pic de crue qui a atteint, le 11 janvier, la hauteur de 4,31 m à l’échelle de référence du Pont Neuf, à Toulouse, ces inondations sont encore loin des niveaux attendus pour une crue centennale qui pourrait atteindre 5,60 m. Autre comparaison, celle historique de juin 1875 avait atteint 7,60 m à l’échelle du Pont-Neuf. Un record. Depuis, Toulouse n’a jamais cessé de soigner ses défenses contre la Garonne. Un important programme de rénovation des digues, des vannes et des puits de pompage a été mené entre 2010 et 2020 pour un investissement global de 44 millions d’euros. Et un Plan de prévention des risques inondation (PPRi) régulièrement mis à jour, piloté par les services de l’Etat, réglemente l’aménagement, l’urbanisme et les usages du sol en zone inondable. Quant aux plans communaux de sauvegarde, ils doivent assurer la gestion des phénomènes naturels et technologiques à risque à l’échelle de chaque municipalité. Mais la meilleure arme reste l’action. L’amélioration continue de la surveillance des principaux cours d’eau par le service de prévision des crues s’accompagne, aujourd’hui, d’un programme d’actions de prévention des Inondations (« PAPI ») engagé en 2021 par Toulouse Métropole, en collaboration avec le Muretain Agglo, le Sicoval et la Communauté de Communes du Grand Ouest Toulousain, à l’échelle de 94 communes de l’agglomération.

 

Piéger l'eau avant qu’elle ne nous piège...

« Il s’agit, et c’est la nouveauté, d’acquérir de nouvelles connaissances, notamment sur les phénomènes d’inondations par ruissellement, encore mal connus », explique-t-on au Capitole. C’est justement une des missions de la Société Générale d’évaluation des territoires (SGEVT), qui a développé avec le Cnes et Météo-France un système d’observation satellitaire qui permet de comprendre comment « fonctionnent » les inondations pour mieux les contrer. « Tout compte, assure Arnaud André, le président de la SGEVT. Les haies, le sens des cultures, la nature des terrains. Il faut agir et bâtir des défenses en amont avant que l’eau n’arrive dans la plaine toulousaine ». L’idée est de sensibiliser le grand public, les élus, entreprises, aménageurs, agriculteurs pour faire évoluer les pratiques et les comportements. Pour piéger l’eau avant qu’elle ne nous piège…

 

Un nouveau site internet pour la prévention des risques

Toulouse Métropole vient de mettre en ligne un nouveau site internet afin de comprendre, de s’informer et de se préparer au risque d’inondation sur le territoire :

www.inondations-agglo-toulousaine.fr


Tous concernés par le risque d’inondation, habitants, entreprises et collectivités y trouveront les informations utiles sur les inondations dans l’agglomération toulousaine, les comportements à adopter et les mesures de prévention existantes. Une carte interactive des zones inondables offre à chacun la possibilité de vérifier la situation de son logement face au risque tandis que des conseils pratiques sont recensés pour se préparer aux épisodes d’inondation. Enfin, le site permet de suivre l’avancement des 32 actions du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) et servira d’interface pour la consultation du public qui sera organisée en 2024.

 

Gilles-R. Souillés

 

Jacques Le Bris's insight:

 

Carte des zones inondables

https://carto.toulouse-metropole.fr/adws/app/58886b5e-8fc4-11ec-a867-230b51c691ad/index.html?dummy=1646154384036

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
December 30, 2022 3:11 AM
Scoop.it!

4 200 tonnes de nitrocellulose… La dépollution des ballastières de Toulouse enfin sur les rails

4 200 tonnes de nitrocellulose… La dépollution des ballastières de Toulouse enfin sur les rails | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Plus de 4 000 tonnes de poudre sont immergées dans les ballastières depuis plus d'un siècle.

 

Les premières études ont commencé concernant l’évacuation des 4 200 tonnes de nitrocellulose utilisée dans la composition des poudres et explosifs, immergées dans les quatre ballastières après la Première Guerre mondiale. L’objectif est de réhabiliter ce site en préservant la biodiversité locale.

 

C’est un des serpents de mer toulousains. Alors que l’Oncopole a vu le jour à proximité et que le téléphérique survole ces quatre lacs artificiels depuis plusieurs mois, la dépollution des ballastières, où sont immergées depuis les années 1920 environ 4 200 tonnes de nitrocellulose n’a pas encore débuté. Ce site, où l’on entreposait la matière première des obus produits dans la poudrerie voisine pendant la Première Guerre mondiale, a tragiquement refait parler de lui après l’explosion de l’usine AZF, tout près, le 21 septembre 2001.

Depuis, pas grand-chose, à part de multiples annonces de chantiers de dépollution, de la Direction générale de l’armement ou de l’État, sans que rien ne bouge. Finalement, en janvier 2021, presque 20 ans après la catastrophe, un premier comité de suivi se réunit autour de la réhabilitation du site. Et, le 29 novembre dernier, le préfet de la région Occitanie et préfet de Haute-Garonne, Étienne Guyot, a fait un nouveau point sur le projet.

Préserver la faune et la flore

« Cette opération complexe vise, à terme, à évacuer, en toute sécurité, la nitrocellulose du site tout en préservant la richesse de sa faune et de sa flore », rappelle notamment la préfecture. De fait, les ballastières sont une Installation classée pour la protection de l’environnement, et la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège est toute proche.

Selon les premières études menées, la faune et la flore se portent plutôt bien, avec notamment la présence de nouvelles espèces sur le site (écureuils roux et oiseaux notamment). « Cette nouvelle étape a permis de mettre en évidence toute la richesse de la faune et de la flore présentes sur le site des ballastières : c’est une bonne nouvelle. Nous restons vigilants pour la suite des opérations de réhabilitation, notamment la préservation de cette biodiversité », a réagi François Chollet, vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’environnement.

« Pas d’explosion à l’air libre »

Dans ce milieu très riche du point de vue environnemental, l’évacuation des 4 200 tonnes de nitrocellulose, et les solutions techniques retenues, interrogent. Si les autorités ont tenu à rappeler que les poudres présentes « n’explosent pas à l’air libre et sont sans risque pour les riverains comme pour l’environnement, car la nitrocellulose n’est pas soluble dans l’eau et n’est pas un polluant chimique », l’enjeu est avant tout d’intervenir en préservant l’écosystème naturel.

Des études sur le fonctionnement hydrogéologique du site sont en cours jusqu’au premier semestre 2023, afin d’optimiser l’opération, et plusieurs procédés innovants de traitement-déstockage sont en cours d’examen. « Les résultats complets sont attendus au premier semestre 2023 », précise-t-on.

 

Un nouveau comité de pilotage est prévu mi-2023, une fois les résultats des études et des essais pilotes connus. La phase de travaux devrait quant à elle démarrer en 2024. « Le projet de réhabilitation des ballastières continue d’avancer, s’est ainsi félicité le préfet. Je tiens à remercier les représentants du ministère des Armées pour la qualité et le sérieux de leur action. »

 

Par Paul Périé 

Le 22 décembre 2022

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
November 29, 2022 3:49 AM
Scoop.it!

Toulouse : une rue historique du centre-ville passe à sens unique

Toulouse : une rue historique du centre-ville passe à sens unique | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Les travaux d'aménagement de la rue du Pont-Saint-Pierre ont démarré

 

Les travaux de mise à sens unique de la rue du Pont-Saint-Pierre ont commencé. Ils se poursuivront jusqu'en janvier, voire mars 2023. Une seconde phase de chantier aura lieu à l'hiver 2023. Des places de stationnement vont être supprimées et des îlots de verdure seront créés.

 

C’est une petite révolution dans le paysage urbanistique toulousain. La rue du Pont-Saint-Pierre va bientôt passer à sens unique, comme l’avait annoncé la mairie.
Les travaux ont commencé, ce lundi 28 novembre, et la circulation est d’ores et déjà mise à sens unique, comme elle le sera de façon définitive d’ici janvier 2023, dans le sens Saint-Cyprien vers la place Saint-Pierre.

 

Élargissement des trottoirs et suppression de places de stationnement

Les ouvriers et engins de chantier vont élargir les trottoirs et supprimer des stationnements côté pair de la chaussée (côté Dôme de la Grave). Des arbres et des arbustes vont être plantés. À terme, une piste cyclable bidirectionnelle sera aménagée, sur cet axe stratégique entre la rive droite et la rive gauche.

 

Déviations de la circulation pour les automobilistes venant de la place Saint-Pierre

La première phase des travaux s’étendra ainsi jusqu’à mi-janvier, sur un premier tronçon. Pour les automobilistes qui viennent dans le sens inverse, de la place Saint-Pierre et veulent entrer à Saint-Cyprien, un circuit de déviation est mis en place par la rue Réclusane et la rue Jacques Darré.
La seconde phase de travaux commencera à l’automne 2023, avec la création d’une piste cyclable bidirectionnelle, et la mise en sens unique définitive de la rue pour les automobilistes venant de Saint-Cyprien et se dirigeant vers la Garonne et la place Saint-Pierre.

 

Des travaux par phases

« Les travaux sont menés par phases pour éviter l’engorgement du quartier et maintenir la circulation ainsi que les accès aux commerces, indique la mairie de Toulouse. Les travaux lancés sur cette artère vont permettre d’améliorer les conditions de déplacement des piétons et des cyclistes en offrant plus de sécurité et de confort. »
Le pont Saint-Pierre, lui, a été rendu entièrement piéton et cyclable l’été dernier, le temps d’une expérimentation. La piétonnisation définitive du pont est envisagée par la mairie.
Le projet « Rive droite, rive gauche » de la mairie de Toulouse comprend également l’axe rue de Metz – Esquirol-Pont-Neuf – République.

Piste cyclable bidirectionnelle

Une piste cyclable bidirectionnelle serait ainsi créée, séparée du trafic motorisé d’une part, et des trottoirs élargis, d’autre part. La conséquence en serait la suppression de certaines places de stationnement (notamment rue de la République). Sur la chaussée, une voie serait partagée par autos et bus entre la rue de Metz et la place Saint-Cyprien, avec le couloir bus dans l’autre sens.

 

Cyril Doumergue

 
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
October 14, 2022 7:43 AM
Scoop.it!

Webcam Toulouse - Vue sur la Garonne

Visualisez en direct les débits du fleuve à Toulouse. Suivez la température de l’eau, de l’air et la part du soutien d’étiage dans les débits observés.
La Garonne est le 3e fleuve français par son débit moyen. Il est alimenté à la fois les Pyrénées françaises et espagnoles et les contreforts du Massif central.

Son débit est toujours influencé par une partie de la fonte du glacier d'Aneto situé en Garonne espagnole, par la neige, la pluie et les nappes d'eau souterraine. Le changement climatique érode depuis plus de trente ans ses débits naturels et les réalimentations en eau de soutien d'étiage freinent l'érosion de ces débits. En été et à l'automne, cette politique d'atténuation des effets du changement climatique peut représenter jusqu'à la moitié de l'eau en aval de la chaussée du Bazacle au cœur de Toulouse.

https://www.smeag.fr/
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
October 6, 2022 9:27 AM
Scoop.it!

Vie et survie des sols de Toulouse

Vie et survie des sols de Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Comme la plupart des grandes villes d’Europe, Toulouse est implantée au bord d’un grand fleuve, la Garonne, juste en aval de la confluence de l’Ariège où la vallée devient très large (plus de 26 km) et étagée en plaines et terrasses fertiles. Différents types de sols naturels s’y sont formés puis ont été transformés par l’action de l’homme : cultivés d’abord, puis supprimés, isolés, rapportés, pollués, masqués, ou confinés…

Mais avant de décrire les sols toulousains d’aujourd’hui, il faut remonter le temps. Il y a 40 millions d’années les Pyrénées se soulevaient. Pendant l’oligocène, entre -33 et -23 millions d’années, l’érosion favorisée par un climat chaud et très humide a permis le transport de grandes quantités de matériaux issus des montagnes. Accumulés en couches hétérogènes appelés mollasses, ils ont ainsi formé le sous-sol au nord des Pyrénées. Ces couches ont été ensuite façonnées en collines, vallées et vallons.

C’est dans ces mollasses que la Garonne creuse son lit à Toulouse. La vallée est ainsi dissymétrique. En rive gauche s’étagent une large plaine alluviale et trois terrasses successives séparées par des talus plus ou moins nets. En rive droite, la plaine alluviale est plus haute, étroitement bordée par les coteaux de Jolimont, et plus en amont la Garonne s’appuie directement sur les coteaux de Pech-David. Trois types de sols se sont alors constitués sur ces reliefs : les sols bruns, les boulbènes et les terreforts.

 

Sols bruns

Les sols de la plaine alluviale, d’un à deux mètres de profondeur, comportent un lit de cailloux recouvert par des dépôts fins, sables, limons et argiles, avec une bonne proportion de matière organique qui confère à la terre une couleur brun foncé. La proportion d’argile ne dépasse pas 20 % et ces sols sont filtrants. Légèrement calcaires, ils sont bien structurés et donc stables et favorables à une agriculture diversifiée. Ainsi, jusque dans les années 1960, Toulouse était entourée de vastes espaces de maraîchage, vergers, vignes, céréales…

Ces sols bruns sont encore visibles dans les jardins des pavillons, notamment à la Faourette, à Lardenne ou aux Minimes. Les cultures doivent y être arrosées en été car les sols s’essorent vite. Par contre, les arbres dont les racines s’enfoncent facilement en profondeur peuvent aller chercher de l’eau dans la nappe phréatique.

La première terrasse est séparée de la plaine par la « margelle », un talus continu de 10 à 20 m de hauteur sur un axe nord-sud. Les sols bruns y sont plus profonds, plus riches en argile, neutres ou un peu acides. Ils restent riches en matière organique et fertiles.

 

Boulbènes

Sur les terrasses plus hautes, les sols ont évolué avec une proportion plus élevée d’argile (plus de 30 %). Ils ont été lessivés et sont acides. Ces sols, appelés boulbènes, sont moins polyvalents, durs à travailler et s’engorgent facilement.

La terrasse la plus haute et la plus ancienne présente des sols très pauvres, constitués de limons très acides reposant sur une couche d’argile durcie, le grep. Ils sont humides tout l’hiver et, au contraire, très secs en été. Impropre à l’agriculture, cette ancienne terrasse a été en partie utilisée en pâturages extensifs, mais aujourd’hui sa vocation est exclusivement forestière (forêt de Bouconne).

 

Terreforts

Sur les collines de mollasses de Jolimont, de Pech-David et des coteaux qui encadrent l’Hers, les sols sont en général profonds, argileux et calciques. Ce sont les terreforts du sud-ouest, difficiles à travailler mais très favorables aux grandes cultures céréalières et protéagineuses.

 

Les anciens sols forestiers de Toulouse

Comme la très grande majorité des sols français, avant leur défrichement par les premiers habitants, les sols de la région de Toulouse étaient entièrement boisés.

Dans les forêts, sans labour ni amendement, les arbres trouvent une nourriture abondante et produisent plusieurs tonnes à l’hectare de tissus végétaux tous les ans (bois, feuilles, fleurs et fruits). La fertilité des sols y est favorisée par le microclimat des sous-bois : très peu de vent, pas de soleil direct, de l’air humide et une litière épaisse et continue qui protège et nourrit la terre en produisant une grande quantité d’humus. Enfin, les racines activent la vie bactérienne à tous les niveaux du sol. Elles absorbent en profondeur des oligoéléments qui sont ramenés en surface lors de la chute des feuilles. Les milieux forestiers constituent alors des écosystèmes résilients, moins froids en hiver, plus humides et moins chauds en été.

À l’exception de la forêt de Bouconne qui est très étendue, les bois sont devenus rares à Toulouse. Ils ont fait place à l’agriculture puis à la ville. Les ramiers, les grands parcs et les jardins toulousains constituent alors les derniers îlots de biodiversité, associés à des sols préservés et vivants.

Ce sont notamment les bois des versants et des vallons de Pech-David, les trois jardins de Jolimont (parc de l’Observatoire, jardins Félix Lavit et Villa Méricant) ou encore les espaces extra-muros conçus par l’urbaniste Mondran au milieu du XVIIIe : le Jardin royal, le jardin des Plantes, le parc du palais Niel, le square Boulingrin et les six allées plantées qui rayonnent autour du Grand Rond. Ce dernier constitue aujourd’hui un important îlot de biodiversité et de fraîcheur en plein centre-ville.

Enfin, au-delà du périphérique, une succession de parcs occupe la « margelle » (talus de la première terrasse), avec le parc d’Ancely, le jardin du Barry, le parc du Mirail, le parc et le jardin de la Reynerie et le bois de Bellefontaine.

Ces secteurs constituent de véritables poumons verts pour la ville, avec des sols profonds où les eaux pluviales ruissellent lentement et s’infiltrent vers la nappe. Ils sont pour la plupart protégés par un classement en espaces boisés classés (EBC) au titre de l’article L130 du Code de l’urbanisme qui permet de préserver leur vocation forestière. Le déclassement ne peut intervenir qu’avec l’accord de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS).

Géomorphologie de Toulouse à partir du plan topographique IGN de Géoportail

Isolés, rapportés, pollués, masqués, confinés ou perchés… les sols en survie dans la ville

Comme dans toutes les villes, partout dans Toulouse les sols ont été supprimés pour faire place aux voies et aux constructions. La ville médiévale ne comportait pas de végétation hormis quelques jardins privés dans les cours intérieures des hôtels particuliers et dans les communautés religieuses. Après le quartier du Grand Rond et du jardin des Plantes, de nombreux jardins ont été ajoutés aux espaces publics de Toulouse, souvent grâce à des dons ou à l’acquisition de jardins privés. La réalisation de grands ensembles, notamment au Mirail, a été aussi l’occasion de créer des espaces verts étendus. La proportion de sols préservés en parcs et jardins reste pourtant faible par rapport aux villes du nord de l’Europe. En dehors des jardins, les sols de pleine terre sont très fractionnés sur les espaces publics : petits carrés au pied des arbres, îlots résiduels de pelouses entre les voiries, terre-pleins centraux fleuris… Ces sols isolés sont fragiles, souvent surélevés et très secs en été. La végétation ne pourra s’y développer qu’avec des arrosages et amendements réguliers.

Par ailleurs, même dans les jardins privés ou dans les espaces verts des grands ensembles, les sols sont souvent « rapportés ». Il s’agit de remblais issus de terrassements, de gravières ou d’autres installations industrielles. Souvent hétérogènes, ils constituent des substrats pauvres pour la végétation, avec des discontinuités défavorables au développement des racines des arbres. Parfois pollués, ils nécessitent d’être substitués ou traités avec des précautions particulières, notamment pour les jardins vivriers.

Les sols des villes sont aussi souvent masqués par une couverture minérale. Dans les rues, les arbres d’alignement (notamment les platanes, les micocouliers, les sophoras…) ont un comportement remarquable : leur appareil racinaire très étendu trouve un chemin sous les chaussées et les trottoirs. Le béton bitumeux a heureusement une certaine porosité permettant les échanges gazeux et l’infiltration d’une partie des eaux pluviales, le pire étant le béton de ciment totalement imperméable et rigide. Dans tous les cas, il est nécessaire de d’offrir aux arbres un espace de pleine terre autour du tronc, si possible protégé par un mulch ou planté d’un couvre-sol.

Les sols « confinés » dans des jardinières ou sur les toits sont des sols dont la survie est dépendante d’interventions régulières, coûteuses en main-d’œuvre et en eau. Les sols y sont soumis à des variations de température plus importantes. Le développement de la microflore microbienne ainsi que de la faune, notamment des vers de terre, est plus faible. La résilience des milieux est évidemment très réduite.

Sur certains toits il est possible d’installer des sols assez profonds avec une couverture végétale continue et pérenne. Mais il n’est pas sûr que l’empreinte carbone liée à la construction du toit soit compensée par les performances d’isolation thermiques du sol ou les effets positifs de la photosynthèse…

Les potées et jardinières sur l’espace public sont des « objets de luxe » très coûteux en eau et amendements, particulièrement sujets aux maladies, et la plupart des villes les suppriment peu à peu pour préférer les grands massifs de pleine terre ou les plantations de pied de façade. Elles sont toutefois justifiées dans les immeubles pour garnir les balcons, afin d’offrir un peu de verdure, de fleurs et parfois de légumes aux habitants qui n’ont pas de jardin. À l’échelle d’une façade, elles peuvent constituer un ombrage et un filtre contre les poussières et pollutions diverses.

Enfin, les murs végétaux peuvent constituer de véritables œuvres d’art : celui de la clôture du musée des Arts premiers quai Branly à Paris, celui du muséum à Toulouse ou encore celui du passage sous la voie ferrée rue du faubourg Bonnefoy sont des références remarquables. Mais il s’agit à la fois d’une performance technique et d’un milieu extrême d’un point de vue de l’écologie des sols. Seules les parois sans soleil direct peuvent accueillir un mur végétal. Celui-ci doit être en permanence perfusé (eau, sels minéraux), même si certains substrats tourbeux permettent de garder l’humidité efficacement.

La voie pour installer durablement la nature dans la ville reste donc principalement la restauration ou la préservation des sols profonds, en lien avec le sous-sol et les nappes phréatiques. Ils doivent être protégés et nourris par des paillages, des mulchs et des couvre-sols, afin de tempérer les variations de température, les effets de dessèchement du vent ou de tassement de la pluie. Ils ne doivent pas être surélevés afin de recevoir les eaux pluviales des sols minéralisés alentour. Aussi, avec la transition agro-écologique, il est important retrouver des pratiques en synergie avec la nature où sol et végétation tempèrent les excès climatiques et favorisent l’épanouissement de la biodiversité.

 

 

Catherine SOULA
Maître de conférences, écologue, paysagiste, urbaniste
ENSA Toulouse

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
September 30, 2022 10:39 AM
Scoop.it!

Haute-Garonne : ces communes qui éteignent la lumière la nuit

Haute-Garonne : ces communes qui éteignent la lumière la nuit | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Au Capitole, on n’envisage pas pour l’instant d’éteindre la lumière, comme ici lors du couvre-feu Covid, car on est déjà passé aux leds.

 

À l’approche d’un hiver énergétique délicat, de nombreuses communes de Haute-Garonne annoncent l’extinction de l’éclairage public, la nuit. Certaines avaient pris de l’avance. Blagnac, Colomiers et Tournefeuille semblent en pointe.

 

Cols roulés, doudounes et pull-over pour tous au niveau des particuliers… lampadaires éteints, ou mis en veilleuse, dans nos rues… l’hiver prochain ne s’annonce pas vraiment sous les meilleurs auspices ! Au moins, on pourra mieux voir les étoiles dans le noir…
Alors que certaines communes de Haute-Garonne avaient pris les devants, en coupant l’éclairage public la nuit, dès 2012 pour Lacroix-Falgarde ou Aspet, ou 2013 pour Burgalays, plusieurs villes de Haute-Garonne ont décidé de plonger leurs rues dans une relative obscurité pour économiser l’énergie.
L’Ouest toulousain semble en pointe dans ce domaine :Blagnac, Colomiers et Tournefeuille vont ainsi étendre, dès cet automne, les expérimentations lancées sur certains de leurs quartiers à la quasi-totalité de leurs territoires respectifs et à des horaires nocturnes élargis.

 

Économie et biodiversité


La seconde ville du département et Tournefeuille avaient testé, dès 2015, l’extinction partielle de l’éclairage public sur certains secteurs. Tournefeuille a décidé en juin 2022 d’étendre l’horaire, jusqu’ici de 1 heure à 5 h 30, de minuit à six heures du matin. « Au départ, il s’agissait de préserver la biodiversité dans le cadre de la démarche « Le jour et la nuit », explique-t-on à la mairie de Tournefeuille, avec un plan d’économie d’énergie plus large, comprenant le passage à l’éclairage à leds ou intelligent, avec détecteur de présence humaine, et l’installation de panneaux solaires sur les toits d’écoles, on a économisé 6 200 mégawatts/h soit 720 000 euros de charges. Tous les lampadaires ne sont pas éteints, les grands axes restent éclairés, cela n’a pas d’incidence sur la tranquillité publique ».
Colomiers a aussi décidé d’élargir les horaires de fermeture initiaux (1 heure à 5 h30) de minuit à six heures. L’économie d’énergie est estimée à 240 000 euros pour 2022 (facture ramenée à 650 000 euros en 2022 au lieu de 677 000 euros en 2021 et de 940 000 euros pour 2022 sans extinction). La facture d’énergie, sans extinction la nuit serait passée à 1,4 million d’euros selon la maire de Colomiers, Karine Traval-Michel.
Blagnac, qui avait lancé aussi une expérimentation sur trois secteurs il y a un an, de 1 à 5 heures du matin, vient de décider, lors de la séance du conseil municipal de jeudi soir, de généraliser l’extinction à l’ensemble de la ville.
À Toulouse, « depuis 2016, un plan d’économie d’énergie sur l’éclairage est déployé. 45 000 leds sur 70 000 points lumineux ont été installées. L’objectif : 100 % d’ici 2026. Ainsi que 3 000 lampadaires intelligents dans les quartiers (hors centre-ville). L’objectif est d’en mettre 20 000 d’ici 2026 », indique Jean-Baptiste de Scorraille, maire adjoint en charge de l’éclairage à Toulouse,« vu ces nouveaux équipements, il n’est pas sûr que des extinctions soient profitables en matière d’économie ». Un point de vue qui ne présage pas, dit-il, des mesures qui seront révélées lors de l’annonce d’un « plan de sobriété » en octobre.

 

Les parkings de Toulouse déjà en demi-teinte

Alors que la sobriété énergétique est sur toutes les lèvres, des riverains de l’écoquartier de la Cartoucherie, à Toulouse, se sont étonnés du fait que le récent parking silo, à l’angle de l’avenue de Grande-Bretagne et de l’avenue du Toec, brille de mille feux. «C’est un bug que nous allons régler ces prochains jours», assure -t-on chez Indigo, la société qui gère la majorité des parkings concédés de la Ville rose, «normalement ce parking, comme les autres de l’écoquartier, fonctionne la nuit à 50 % de ses capacité et passe à 100 % lorsqu’une présence humaine ou la circulation d’un véhicule y sont détéctés. Il doit y avoir un problème de détecteur. Tous nos autres parkings, en centre-ville, fonctionnent avec un tiers d’éclairage en veille. L’éclairage représente 70 à 75 % des dépenses énergétiques d’un parking, nous y sommes très attentifs, un plan est à l’étude pour économiser un peu plus».

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
July 28, 2022 11:46 AM
Scoop.it!

Toulouse. Ariane illuminée, télescopes, expositions... Les Nocturnes reviennent à la Cité de l'espace

Toulouse. Ariane illuminée, télescopes, expositions... Les Nocturnes reviennent à la Cité de l'espace | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La Cité de l'espace sera ouverte exceptionnellement jusqu'à 23 h ce jeudi 28 juillet 2022 à l'occasion de ses nocturnes.

Observation des étoiles et fresques lumineuse au programme.

 

Redécouvrez la Cité de l’espace de Toulouse de nuit. Comme chaque jeudi jusqu’au 18 août 2022, la Cité de l’espace propose des nocturnes aux visiteurs. Le centre de culture scientifique est donc ouvert jusqu’à 23 h ce jeudi 28 juillet 2022. Les mardis 2, 9 et 16 août prochains, le parc accueillera également du public pour ses nocturnes. 

 

Par Alexandra Frenkel

Publié le 28 Juil 22

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
June 15, 2022 7:38 AM
Scoop.it!

Pittoresque, branchée, avec vues imprenables... Le top des guinguettes de l'été à Toulouse et autour

Pittoresque, branchée, avec vues imprenables... Le top des guinguettes de l'été à Toulouse et autour | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

 

Le Canaille Club, la Guinguette du Quai de Tounis et celle du port Viguerie font partie des plus beaux spots de l’été à Toulouse. Et il y en de nombreuses autres à découvrir en Haute-Garonne ! 

 

 

 

La saison des guinguettes est déjà bien lancée à Toulouse et dans le département. Actu Toulouse vous donne les bonnes adresses pour boire un verre, chiller et se détendre.

 
 

Toulouse est devenue, ces dernières années, le lieu de toutes les guinguettes. Il y en a pour tous les goûts dans notre belle ville, et de nombreuses communes de Haute-Garonne s’y mettent progressivement.

 

Voici les 22 spots à ne manquer sous aucun prétexte pour la saison estivale 2022.

 

Le Canaille Club. (©All4You)

#1. Le Canaille Club, la plus branchée (Toulouse)

À mi-chemin entre la guinguette et le foodcourt, le Canaille club a rouvert ses portes du côté de Montaudran, le vendredi 3 juin 2022. En plein cœur du tiers-lieu Cobalt, le Canaille club s’étend sur 2500 m², exclusivement en extérieur, sous les guirlandes lumineuses qui font tout le charme des lieux.

Côté restauration, 12 kiosques seront proposés cette année. Avec notamment les tapas bistronomiques du chef doublement étoilé de la Maison Py-r, Pierre Lambinon.

 
55, avenue Louis Breguet. Tél : 05 34 65 82 69. Ouvert de 19 h à 2 h du matin.
 
 

La Centrale. (©La Centrale)

#2. La Centrale, l’incontournable (Toulouse)

C’est l’un des spots de l’été à Toulouse : la Centrale, sur l’île du Ramier, a rouvert le 19 mai 2022. Pour sa 7e saison, on retrouvera les terrasses, la plage, la place du village, les caravelles, son brunch dominical… Comme chaque année, une programmation événementielle est aussi prévue ainsi que le Mercado, un marché aux saveurs espagnoles et d’autres surprises au fil de l’été.

 

#3, #4, #5 et #6. Les spots avec les meilleures vues sur la Garonne (Toulouse)

Un air de bord de Marne en bord de Garonne. La Guinguette du quai de Tounis a rouvert le 26 mai 2022. Une adresse les pieds dans l’eau ou presque, qui offre une vue imprenable sur la Garonne, surtout quand le soleil se couche ! Cette année, pas de terrasse flottante, mais la décoration des lieux a été repensée.

La Guinguette quai de Tounis. Ouverte tous les jours de 16 h à minuit, sauf le vendredi, samedi et dimanche : midi-minuit.
 
 
 

L’2cluse, Racines, Turbine et la guinguette du Quai de Tounis. (©DR)

Fondée en 2018, L’Écluse est un restaurant éphémère situé sur la pointe nord de l’île du Ramier, avec une vue imprenable sur le Pont-Neuf mais aussi sur la Garonne. Un endroit particulier et très bien situé pour vos soirées d’été.

Vidéos : en ce moment sur Actu

 
2, impasse du pont Saint-Michel.
Infos et réservations sur hello@lecluse-toulouse.com et sur ce lien.
 

La guinguette Racines a rouvert ses portes au port Viguerie. C’est déjà la troisième saison pour cette adresse éphémère au cadre exceptionnel, à deux pas du dôme de la Grave et au pied de la grande roue, quand celle-ci fera son grand retour (prévu pour la mi-juillet 2022).

À noter, Racines organisera une soirée spéciale, à l’occasion de la Fête de la musique, mardi 21 juin 2022. Les lieux seront ouverts jusqu’au 4 septembre.

Du 10 juin au 4 septembre 2022 au port Viguerie. Tous les jours, midi et soir.
 

Turbine a ouvert le 1er juin 2022, sur la terrasse des espaces EDF du Bazacle. Le restaurant sera ouvert tout l’été.

Une belle carte de cocktails, avec des recettes classiques mais aussi plus originales est aussi proposée. Idéales à savourer, en profitant de la magnifique vue sur le dôme de la Grave et le pont Saint-Pierre. Softs, boissons chaudes, alcools forts, bières et vins complètent l’offre.

Turbine, sur la terrasse des espaces EDF Bazacle. 11 quai Saint-Pierre.
Ouvert tous les jours de 11 heures à minuit.
Réservations au 06 02 44 08 66 ou sur le site de l’établissement.
Accès le midi par le musée, le soir par l’entrée en bas du musée.
 
 

La Maison Malepère. (©Maison Malepère)

#7. Maison Malepère, la plus « transitoire » (Toulouse)

Une guinguette a installé ses transats dans le quartier en construction de Malepère, à la croisée de Toulouse, Labège et Saint-Orens (Haute-Garonne) : la Maison Malepère, un « projet d’urbanisme transitoire » avec bureaux de coworking, ateliers bricolage, hébergement solidaire, lieu associatif… et guinguette.

Cet espace associatif et culturel pousse à fond le concept de guinguette avec de la restauration (des food trucks seront présents chaque mercredi, jeudi et vendredi midi et soir), des concerts, des spectacles, des DJS sets, des soirées barbecue… Des rendez-vous festifs et originaux se dérouleront toute la saison.

116 bis, route de Labège, à Toulouse. Horaires : du mercredi midi au vendredi soir.
 
 

Les Terrasses de l’Atelier. (©Les Terrasses de l’Atelier)

#8. Les Terrasses de l’Atelier, avec une navette (Toulouse)

L’établissement des Terrasses de l’Atelier propose une offre de restauration variée, avec des tapas et grignotages à partager. Pour cette nouvelle saison, le grill fait son retour. Des jeux, un terrain de pétanque ou encore des fléchettes sont utilisables sur place. 

Pour profiter de l’ambiance de la guinguette, la navette du centre-ville reprend du service cette année. Elle assurera des allers-retours entre les Carmes (sortie du métro) et les Terrasses. Ces liaisons auront lieu de 19 h à 2 h en semaine. Comptez jusqu’à 3 h le samedi.

1, chemin des Étroits.
 
 
 

La Pétanque des copains. (©La Pétanque des copains)

#9. La Pétanque des copains, la plus rugby (Toulouse)

La Pétanque des copains vient de rouvrir aux abords du Jardin des plantes. Pour cette nouvelle saison, Antoine Dupont a rejoint l’aventure de la guinguette éphémère.

Une jolie carte est proposée : jambon ibérique, terrine foie gras et girolles, houmous maison, faux-filet…

C’est un endroit idéal pour savourer un apéritif qui peut se prolonger sans problème : les clients qui le veulent peuvent même se faire prêter les boules de pétanque !

Esplanade Alain-Savary. Sans réservation.
Ouvert du mardi au samedi de 17 heures à 23h30 et le dimanche de 16 heures à 23h30. 
 
 
 

Le Gros Arbre. (©Le Gros Arbre)

#10. Le Gros Arbre, la plus dépaysante (Toulouse)

La guinguette du Gros Arbre, qui fait référence par son nom au grand cèdre du Liban multi centenaire qui a pris racine à proximité des lieux, s’est installée dans une maison appartenant aux Voies Navigables de France (VNF). C’est dans un superbe cadre près du bassin des Filtres que jeunes et moins jeunes se retrouvent pour y boire un verre ou profiter d’une cuisine de fournisseurs du coin. 

110, rue des Amidonniers. Infos et réservations sur la page Facebook du lieu.
 
 

L’Envol Côté plage. (©L’Envol Côté plage)

#11. L’Envol, en mode foodcourt (Balma)

L’Envol Côté plage a débuté sa 15e saison dans la Ville rose ! Cette institution de l’été, située en face de l’aérodrome de Lasbordes, fait le plein de nouveautés. Avec notamment la mise en place d’un foodcourt, avec de grands noms de la gastronomie toulousaine.

Et les grandes soirées qui ont fait la réputation de l’établissement seront de nouveau organisées cette année : Flower Power, la Pena, Hit machine…

32, avenue Jean René Lagasse, à Balma (Haute-Garonne).
Téléphone : 05 31 61 56 12
 
 

La Gragnaguette. (©Actu Toulouse/David Saint-Sernin)

#12. La Gragnaguette, la plus surprenante (Gragnague)

C’est l’une des guinguettes les plus surprenantes de l’Occitanie. Surprenante de par son positionnement, en rase campagne, à Gragnague (Haute-Garonne), au nord-est de Toulouse. Mais aussi surprenante par son décor. Bref, la Gragnaguette lance sa troisième saison estivale !

Dans le vaste parc d’une maison en pleine campagne, Charlotte et Dani reprennent les recettes qui ont fait le succès des deux premières saisons et y ajoutent quelques touches de nouveauté. Pour les enfants, des châteaux gonflables vont être installés et une ferme pédagogique a été aménagée. 

Au menu, côté cuisine, des plats de saison à base de produits frais et locaux. 

Ouverte jusqu’à fin septembre. 100, route de l’Argou à Gragnague (Haute-Garonne). Du mercredi au dimanche, midi et soir, à partir de 12h. Le service restauration du soir s’arrête à 23h.
 
 

La Guinguette by Aeroscopia. (©Musée Aeroscopia)

#13. Guinguette by Aeroscopia, la plus aéronautique (Blagnac)

Après son succès de l’an dernier, La Guinguette by Aeroscopia fait son grand retour dans le cadre idyllique de la Ferme de Pinot, à deux pas du musée de l’aéronautique, à Blagnac (Haute-Garonne).

Pour cette nouvelle saison, la guinguette promet « des plats goûteux et savoureux », et met également en avant « des produits frais et locaux ». 

Et chaque samedi soir, pendant l’été, la Guinguette by Aeroscopia accueillera un concert.

Allée André Turcat, à Blagnac (Haute-Garonne). Du mercredi au vendredi dès 17 h. Réservation conseillée et uniquement par téléphone : 06 21 54 58 83.
Entrée gratuite, parking gratuit.
 
 
 

Flon Flon. (©Flon Flon)

#14. Flon-Flon, la meilleure vue sur Toulouse (Balma)

C’est l’une des guinguettes les plus chics de Toulouse et des alentours : Flon Flon a fait son grand retour dans le parc du château de Thégra, à Balma (Haute-Garonne).

La guinguette éphémère s’installe sur 4000 m² avec une vue sur la Ville rose. Le samedi et le dimanche, Flon Flon passe aussi en mode brunch. Des animations seront proposées tout au long de l’été : massages à tables, prestations de barbier, concerts… 

Flon Flon au château de Thégra. 62, route de Gauré, à Balma (Haute-Garonne). Ouvert du mardi au dimanche soir de 19 h à 1 h et les samedis et dimanches de 11 h à 15 h, pour le brunch.
Réservation impérative sur le site de Flon Flon.
 
 

Un été à la campagne. (©Facebook/Un été à la campagne)

#15. Un été à la campagne, la plus vinicole (Fronton)

La guinguette « Un été à la campagne » rouvre pour une deuxième saison, dans le parc de la maison des vins et de l’office de tourisme de Fronton (Haute-Garonne), au nord de Toulouse.

Un cadre bucolique, dans le parc du château de Capdeville, à découvrir entre Toulouse et Montauban (Tarn-et-Garonne).

On mange donc très « local » à la guinguette « Un été à la campagne ». L’établissement ouvert 7j/7 assure le service au déjeuner et au dîner.

Maison des vins et du tourisme. 140, allée du château, à Fronton (Haute-Garonne). Jusqu’au 11 septembre 2022. Plus d’infos sur guinguettefronton.fr
 
 

Goguette et Cie. (©Lucie Fraisse/Actu Toulouse)

#16. Goguette et Cie, la plus chic et à la cool (Cornebarrieu)

La guinguette Goguette et Cie ouvre pour une deuxième saison, à Cornebarrieu (Haute-Garonne), à l’ouest de la Ville rose. Installée dans le parc du château d’En Haut, Goguette et Cie offre une vue imprenable sur la vallée de Cornebarrieu et même sur les Pyrénées, à quelques minutes à peine de la zone aéroportuaire.

On peut déguster les plats à la carte : belles salades, burgers du Tommy’s, côte de bœuf… En plus des concerts organisés certains samedis de l’été, Goguette et cie va proposer des soirées thématiques tout au long de la saison.

Avenue de Versailles, à Cornebarrieu. Ouvert du lundi au samedi, de 19 h à minuit.
 
 

#17. « La Petite Touch », la plus imminente (Plaisance-du-Touch)

Il y a quelque temps, la commune de Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne), à l’ouest de Toulouse, avait lancé un appel à projets pour l’installation d’une guinguette éphémère aux abords du lac Soula. L’idée s’est concrétisée avec l’ouverture, samedi 18 juin 2022, de « La Petite Touch », qui proposera animations, tapas, salades, cocktails…

À Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne).
Plus d’infos par mail à lapetitetouchguinguette@gmail.com
 
 

MiMi Saint-Gaudens. (©Facebook/MiMi Saint-Gaudens)

#18. MiMi, avec la plus belle vue sur les Pyrénées (Saint-Gaudens)

Si vous vous baladez dans le sud du département, faites une halte au centre-ville chez « MiMi », en face la mairie de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), la guinguette qui offre la plus belle vue sur les Pyrénées.

Au programme cet été : tapas, plats gourmands, live music, soirées à thèmes, cocktails et plats à emporter.

Ouvert tous les jours de 12 h à 2 h du matin.
Plus d’infos sur la page Facebook de la guinguette.
 
 

Chez Jojo et Paulette. (©Chez Jojo et Paulette)

#19. Chez Jojo et Paulette, la plus pittoresque (Montpitol)

C’est incontestablement la guinguette la plus pittoresque de l’Occitanie et ceci depuis maintenant cinq ans.

Ouverte en toute discrétion en 2017, la guinguette Chez Jojo et Paulette de Montpitol (Haute-Garonne), au nord-est de Toulouse, a fait largement son nid depuis. Tout en gardant son originalité et en préservant son côté champêtre, cette guinguette a su se développer sans changer d’esprit.

D’ores et déjà, de nombreux événements sont inscrits à l’agenda de la guinguette : des concerts tout l’été, un tournoi de pétanque fin août et les transats électriques pour le premier week-end de septembre.

La Guinguette Chez Jojo et Paulette. Lac du Laragou.
Ouvertures en soirée du mardi à samedi et le dimanche de 11 h à 21 h 30.
Horaires susceptibles d’évoluer selon la météo.
Tél et réservations (par SMS) : 06 46 70 68 28.
 
 
 

L’Atelier de Pechbonnieu. (©L’Atelier de Pechbonnieu)

#20. L’Atelier de Pechbonnieu, la plus littéraire (Pechbonnieu)

Pour les habitants de Pechbonnieu (Haute-Garonne), au nord de la 4e ville de France, l’Atelier, c’est la médiathèque de la commune. Jusque-là, ils ont tout bon… sauf durant les prochains samedis, où le lieu se transformera en guinguette géante !

Un bar éphémère sera installé pour découvrir des boissons locales, et des soirées seront organisées dès le samedi 18 juin 2022. 

Les Terrasses de l’Atelier. 11, rue des Coteaux Bellevue, à Pechbonnieu (Haute-Garonne).
Samedi 18 et 25 juin 2022, de 19 h à minuit.
 
 
 

La guinguette de Bidot. (©La guinguette de Bidot)

#21. La guinguette de Bidot, la plus « familiale et sérieuse » (Fonsorbes)

La guinguette de Bidot se situe à Fonsorbes (Haute-Garonne), à l’ouest de Toulouse. A proximité d’un ancien corps de ferme, au bord de trois lacs, la guinguette de Bidot est située en pleine nature. Valy et son compagnon René tiennent cette adresse à l’esprit « décontracté, familial et sérieux », selon les mots de la patronne.

Un endroit où l’on peut déguster des tapas fait maison, à base de produits frais et locaux, issus de circuits courts. 

Dans une déco vintage, plusieurs concerts seront aussi organisés tout au long de l’été.

La guinguette de Bidot, chemin de Birazel, à Fonsorbes (Haute-Garonne).
Ouvert du mardi au samedi, à partir de 17 h et le dimanche de 11 h à 21 h (plat le midi, apéro grignotage le soir).
Réservation impérative (plutôt par texto) au numéro suivant : 07 80 51 73 33.
 
 
 

L’Ephémère Guinguette. (©Laurie Ginale)

#22. L’Éphémère Guinguette, la plus traditionnelle et bucolique

Vendredi 3 juin 2022, on a rallumé les lampions à Lacroix-Falgarde (Haute-Garonne), au sud de Toulouse ! Comme chaque année durant la période estivale, l’Éphémère Guinguette donne rendez-vous au bord de la rivière Ariège, pour une nouvelle saison de concerts autour de petits plats.

La 11e édition de ce projet associatif connaîtra une pause pendant les deux premières semaines d’août.

Jusqu’au samedi 3 septembre au Ramier à Lacroix-Falgarde, fermeture les deux premières semaines d’août.
Horaires : les vendredis de 17 h à minuit, les samedis de 12 h à minuit et les dimanches de 12 h à 22 h. Pas de réservation.
Infos sur le site de la guinguette.
 
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
June 2, 2022 6:49 AM
Scoop.it!

Toulouse : le guide des guinguettes de l'été qui ouvrent cette semaine

Toulouse : le guide des guinguettes de l'été qui ouvrent cette semaine | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La saison estivale est lancée avec le retour des guinguettes

 

 

L’arrivée de l’été rime avec le retour des guinguettes à Toulouse ! Accompagnez-vous de vos plus fidèles compagnons et partez découvrir ces lieux de fête éphémère pour l’été.

Des soirées chaleureuses, les soirs d’été en plein air, de la musique, des cocktails et des bons plats… Les guinguettes font leur grand retour ! Certaines sont devenues de véritables institutions, d’autres se font leur place dans le Ville rose, mais toutes n’attendent que vous pour commencer la saison estivale.


Le Canaille Club

Devenu le temple de la foodcourt estivale à Toulouse, le Canaille Club fait sa rentrée ce vendredi 3 juin au 55 Avenue Louis Breguet à Montaudran. Au programme, 12 kiosques de Food, 2 bars, un théâtre, le restaurant Dumbo, une Halle pour danser, les terrains de pétanque et toujours les espaces dédiés aux enfants.

Ouvert 7j/7 de 19 heures à 2 heures, réservations au 05 34 65 82 69

 

Flon Flon

Ouvert depuis le 26 mai, ce concept éphémère allie le bien manger et le bien vivre en accueillant petits et grands dans un espace en pleine nature de près de 4000 m2. Une carte renouvelée et innovante est proposée avec l’arrivée des « Grazing Platter » : des tables et buffets transformés en véritable tableau artistique unique et coloré.

Ouvert du mardi au dimanche soir de 19h à 1h et les samedis et dimanches à l’heure du brunch de 11h à 15h. Réservations sur leur Instagram @flonflonrestaurant

 

MinOu, la Guinguette du Grand Marché

Au cœur du MIN, ambiance décontractée et champêtre pour vos apéros. MinOu a débuté sa saison le 29 avril. Cette année une nouveauté, un espace couvert pouvant accueillir cinquante personnes les soirs de pluie.

200 Av. des États Unis, 31200 Toulouse, ouvert du lundi au samedi de 17h à 2h ; 3h le samedi. Réservations au 06 07 47 47 48


La Friche Gourmande

La Friche Groumande c’est 4 stands tenus par des restaurateurs indépendants, 2 bars, des jeux accessibles à tous, et c’est à Toulouse ! Située au cœur d’un entrepôt, la guinguette propose des DJ Set et des concerts d’artistes locaux pour animer vos dégustations de street food.

10 Impasse Didier Daurat à Toulouse ; mardi et mercredi (17h à minuit), jeudi et vendredi (12h-14h et 17h-01h), samedi (19h à 02h)


La Guingette de Chouchou

Les pieds presque dans l’eau sur le quai de Tounis, découvrez ce restaurant éphémère à la carte de tapas bien garnie : jambon serrano, rillettes de canard, carpaccio de bœuf, planches de fromages et de charcuterie… Une soirée idéale avec l’une des plus belles vues de Toulouse.

Ouvert tous les jours de 16h à minuit, 37 quai de Tounis à Toulouse, Réservations au 05 31 61 56 17
 

 

Elles ouvrent prochainement

 

L’Éphémère Guinguette

Sa onzième saison démarre vendredi 3 juin à partir de 17h ! Pour l’occasion, ils accueillent le groupe de salsa toulousaine La 45 à 21h, de quoi lancer la programmation musicale estivale en beauté. Le restaurateur « Le Verdoyant Ephémère » est leur partenaire culinaire pour cette saison.

La guinguette est ouverte tous les vendredis (17h-minuit), samedis (12h à 00h) et dimanches (12h à 00h) à Lacroix-Falgarde.


Racines

À partir du 24 juin, la guinguette Racines reprend place au Port Viguerie ! Une carte travaillée avec des produits de saison et locaux à déguster au bord de la Garonne, au pied de la grande roue.


Le petit Bikini

Une piscine, une nouvelle carte de grignotages, des cocktails, des animations, des jeux et bien sûr de la musique tout au long de la saison ! Quoi d’autre ?…. Rendez-vous le 16 juin, rue Théodore Monod – Parc Technologique du Canal, 31 520 Ramonville St-Agne.

Ouvert du mercredi au dimanche : mercredi (18h – 01h), jeudi, vendredi et samedi (18h- 02h) et dimanche (12h-21h)
Réservations au 05 62 24 09 50

 

La péniche Horizon

Ou la guinguette qui flotte sur la Garonne ! La date d’ouverture n’a pas encore été communiquée mais restez sur vos gardes… Ça ne saurait tarder ! Une carte terre et mer à déguster tous les soirs 7J/7ainsi que les samedis et dimanches midi depuis le Port Viguerie. Embarquement prévu prochainement.
 

Julie Rodriguez
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
May 15, 2022 4:01 AM
Scoop.it!

Téléphérique de Toulouse : on a testé pour vous. Reportage

Téléphérique de Toulouse : on a testé pour vous. Reportage | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Toulouse a inauguré son nouveau téléphérique urbain, vendredi 13 mai.

 

Après quasiment trois ans d'attente et de travaux, habitants et touristes vont pouvoir prendre possession du nouveau téléphérique de Toulouse. À quelques heures de son ouverture au public, La Tribune propose une immersion au sein de ce mode de transport d'un genre nouveau en milieu urbain. Les sensations sont au rendez-vous. Reportage.

Réservé aux abonnés

 

 
Pierrick Merlet (textes) et Rémi Benoit (photos)
13 Mai 2022

 

 

Depuis quelques semaines, ces grandes boites rectangulaires qui circulent dans le ciel toulousain attirent l'oeil. Quelques habitants et passants ignorent encore que Toulouse va accueillir un mode de transport dédié, dans les esprits, aux stations de ski. Pour faire prendre conscience de la concrétisation du téléphérique de Toulouse, La Tribune a pu l'emprunter en avant-première, vendredi 13 mai, soit la veille de son ouverture au public samedi 14 mai, et vous propose de revivre ce voyage d'un genre nouveau.

 

Lire aussi 6 mnLe téléphérique de Toulouse (enfin) en service. Tout ce qu'il faut savoir

 

Malgré les quelques barrières de chantier encore présentes autour du terminus de l'université Paul-Sabatier et une terre qui ne demande qu'à voir pousser sa pelouse, le chemin en dur qui dirige vers l'une des trois stations du nouveau téléphérique urbain de Toulouse - en provenance d'un côté du campus universitaire ou de l'autre de la station de métro de la ligne B - est prêt à être foulé par ses usagers. Tisséo, le syndicat mixte en charge des transports en commun sur la métropole toulousaine, attend 8.000 voyageurs par jour sur ce nouveau mode de transport. "Mais nous avons la capacité d'accueillir jusqu'à 20.000 voyageurs quotidiens avec les infrastructures actuelles", complète Jean-Michel Lattes, son président.

Une fois au pied de cette station Paul-Sabatier du téléphérique urbain, nous ne reculons pas malgré le caractère impressionnant de l'équipement et le long trajet qui se dresse devant nous. De trois kilomètres, il est ainsi le plus long téléphérique de France et permet de prendre beaucoup de hauteur. "Nous avons cinq pylônes et ils vont de 30 à 70 mètres de hauteur. Aucun autre équipement à Toulouse ne peut nous offrir une telle hauteur et des sensations pareilles", se réjouit le maire de Toulouse et président de la Métropole. Malgré une légère appréhension, nous nous saisissons des tickets offerts pour ce week-end d'ouverture et une fois celui-ci validé grâce à une borne située à proximité du quai, nous attendons une cabine.



Des démarrages qui secouent

Lancée comme si elle venait d'achever le trajet retour, l'une des 15 cabines en service ralenti face à nous et s'immobilise quasiment pour nous laisser le temps de nous installer convenablement. Dans leur conception, le constructeur isérois Poma a laissé le choix : chaque cabine, d'une capacité de 34 personnes, dispose de 15 places assises, mais aussi d'emplacements pour vélo ou personnes à mobilité réduite et circulant en fauteuil roulant. Quelques instants après notre installation, c'est l'heure du départ ! Un démarrage légèrement sportif à l'intérieur de la cabine pour que celle-ci prenne de la puissance. Nous sommes secoués et balancés légèrement pendant quelques secondes. Et pour cause, à la sortie de cette station, le téléphérique de Toulouse doit entamer une montée assez importante pour prendre son envol, afin de surmonter le lycée Bellevue et se diriger vers le CHU de Rangeuil.

Mais rapidement, ce petit désagrément est mis de côté par le confort offert par la cabine et surtout, la vue inégalable sur la Ville rose en attendant d'atterrir à la seconde station, celle du CHU de Rangueil. "Je l'ai prix six fois depuis ce matin, et chaque fois je découvre un nouveau paysage, une nouvelle vue", commente Jean-Michel Lattes. "C'est émouvant d'emprunter un mode de transport du futur. Cela va devenir une image forte de l'attractivité de Toulouse et la mettre au niveau d'autres métropoles mondiales. Le téléphérique pourrait devenir une attraction touristique, mais cela sera surtout un service de plus pour la population", témoigne la socialiste Carole Delga, présidente du conseil régional d'Occitanie. Sur les près de 83 millions d'euros de la facture finale, la collectivité a apporté 6,6 millions d'euros au projet via les fonds européens FEDER.

En à peine deux minutes, montre en main, nous arrivons à la seconde station du téléphérique après un freinage quelque peu brusque pour s'immobiliser. L'arrivée se fait quasiment face à l'établissement de santé et au-delà des enjeux techniques, c'est tout sauf un hasard. L'ambition de Tisséo, des élus locaux et de la direction de l'hôpital est de séduire les patients et visiteurs, face aux aires de stationnement souvent saturées sur place. Séduire le personnel soignant sera aussi un objectif. "Ce sera un véritable avantage pour les patients mais aussi et surtout pour les 5.000 professionnels de santé qui travaillent sur place au quotidien. Nous les sondons souvent sur ce point, et si 65% viennent au travail en voiture, 50% se disent prêts à changer de mode de transport", confie le nouveau directeur du CHU de Toulouse, Jean-François Lefebvre.


Pour tout passant, visiteur, malade, ou professionnel de santé du CHU de Rangueil, il sera quoi qu'il en soit difficile pour eux d'ignorer l'existence de ce nouveau service. En plus d'une plateforme qui mène de l'entrée du site directement à la station du téléphérique, le flux des cabines, dans les deux sens, se dresse face à l'hôpital.

Aucun prolongement à attendre dans les prochaines années

Après une courte halte à mi-chemin, nous nous dirigeons à nouveau vers les quais pour remonter dans le téléphérique et prendre la direction de l'autre terminus du tracé, l'Oncopole, l'établissement dédiée à l'oncologie. Et le programme s'annonce chargée avec, en perspective le survol de la colline de Pech David avant le passage au-dessus de la Garonne. Nous entamons la montée avec, à noter, un démarrage moins brutal que le précédent point de départ universitaire, bien que nous ressentons tout de même la prise de vitesse de l'engin (qui n'excède pas les 20 km/h).


Avant d'entamer la plongée vers des niveaux inférieurs et retrouver le plancher des vaches, nous survolons la très boisée colline de Pech David, donnant parfois le sentiment d'être plutôt en Amazonie qu'à Toulouse. "Toulouse n'est pas la Ville rose mais la Ville verte", plaisante même le président de Tisséo en référence à ce ressenti. Une fois le point culminant passé, le téléphérique nous offre une vue totalement dégagée et à couper le souffle de Toulouse, sur 360 degrés. Au premier plan, la Garonne, la centrale solaire qui a pris la place de l'usine AFZ, derrière des maisons et bâtiments aux contours roses et en arrière plan les Pyrénées, grandement masquées par la météo grisâtre de cette festivité inaugurale. "Ce nouvel équipement démontre tous les avantages d'un transport par câble en milieu urbain, dont celui d'être capable de franchir des éléments naturels", commente Jean Souchal, le président du directoire de Poma, qui a confié l'exploitation et l'entretien de ce nouvel équipement à Altiservice. Durant la descente vers notre point d'arrivée, notre trajectoire croise celle des avions en approche pour un atterrissage sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac.

Nous aussi nous atterrissons après environ six minutes de trajet entre l'établissement de santé et l'Oncopole. Pour les usagers du téléphérique urbain de Toulouse, cette troisième et dernière station, qui fait face à l'établissement spécialisé dans l'oncologie, dispose d'un parking relais de 500 places de stationnement. Un argument de taille pour ce bassin de plusieurs milliers d'emplois également.




Pour le chemin retour, nous n'attendons que très peu de temps pour monter dans une nouvelle cabine. Tisséo promet une cabine tous les 1 minute 30, en heure de pointe, pour un équipement en service de 5h30 à minuit, tous les jours. "Quand il y aura moins de monde, nous ralentirons le carrousel afin d'économiser de l'électricité et nous adapter à la fréquentation. Au maximum, il y aura une cabine toutes les 2 minutes et 10 secondes", promet Jean-Michel Lattes de Tisséo, qui rappelle qu'emprunter le téléphérique pourra se faire avec un ticket du réseau classique. "Mettre un tarif spécifique aurait été contre-productif", assure l'élu à la Ville en charge des Mobilités. Mais quelle est l'ambition de Toulouse avec ce téléphérique ? Offrir des tours de manège aux Toulousains ou créer un véritable réseau aérien à cette population urbaine? "Nous avons deux idées dans notre esprit. Prolonger le téléphérique pour offrir une desserte jusqu'à Basso Combo et la ligne A du métro et proposer une desserte du quartier Montaudran pour le connecter à la future troisième ligne de métro. Mais pour le moment, il n'y a pas de projet ni d'études, c'est simplement une idée", tient à souligner Jean-Luc Moudenc. "Nous avons prévu que ces prolongements soient possibles mais nous n'avons pas décidé de les faire. Ce sera aux élus qui nous succéderont de décider", confirme Jean-Michel Lattes. Pour lui, comme pour le maire de Toulouse, la priorité n'est pas d'ouvrir de nouveaux dossiers onéreux pour la collectivité, mais plutôt d'assurer le financement de la troisième ligne de métro annoncée pour 2028 et donc la facture approche les trois milliards d'euros.

 

Lire aussi 4 mnToulouse. Jean Castex débloque 200 millions d'euros pour la 3ème ligne de métro

 

Pierrick Merlet (textes) et Rémi Benoit (photos)
 


No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
April 26, 2022 4:21 AM
Scoop.it!

Election présidentielle 2022 2nd Tour à Toulouse

Election présidentielle 2022 2nd Tour à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
retrouvez toutes les informations concernant l'élection présidentielle de 2022. Les candidats et les résultats
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
April 5, 2022 5:10 AM
Scoop.it!

Présidentielle 2022 : Jean Lassalle accueilli et acclamé comme une rock star dans les rues de Toulouse

Présidentielle 2022 : Jean Lassalle accueilli et acclamé comme une rock star dans les rues de Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le candidat à l’élection présidentielle Jean Lassalle était à Toulouse, ce lundi 4 avril, à bord de son bus itinérant pour tenter de convaincre à une semaine du 1er tour. Des centaines de Toulousains l'accompagnent. 

 

 

 

C'est en véritable rock star que Jean Lassalle a été accueilli à Toulouse, lundi 4 avril. Descendu de son bus itinérant, le député des Pyrénées-Atlantiques a pris un bain de foule place Wilson. Des centaines de Toulousains, très jeunes pour la plupart, sont venus voir le député béarnais. Assailli de demandes, Jean Lassalle pose pour des photos souvenirs sous l'œil amusé de l'un de ses fils, Geoffrey Lassalle : "C'est génial ce décalage qu'il y a entre l'homme rural qu'il est, et celui qui signe des autographes sur un skate devant un fast-food".

Parmi les étudiants qui l'adulent, Pierre, 20 ans, a pu confier toute sa fierté d'avoir un candidat authentique "On veut voir ce personnage charismatique et simple d'esprit au sommet de l'État. Il représente les valeurs de la ruralité, on en a besoin." L’occasion aussi pour le candidat à l’élection présidentielle des 10 et 24 avril de convaincre les Toulousains du programme de son parti Résistons. Interview sans filet de cet élu au verbe haut qui veut « reconstruire » l’État.

 

La foule pour Jean Lassalle place Wilson. DDM - Laurent Dard

 

Vous sillonnez la France et vous prenez du temps avec vos interlocuteurs ?

C’est toujours un moment où l’on établit une relation. J’y passe du temps, cela permet de recevoir des confidences. C’est la meilleure manière de parler. Car si on parle politique de but en blanc, les gens s’en vont. Je viens leur faire part de mon projet qui passe par la reconstruction d’un Etat, je suis un républicain ardent. La France s’est souvent retrouvée comme un Etat sans voiles et, dès lors, il apparaît très loin des préoccupations et est devenu très abscons. J’ai donc besoin de reconstruire un Etat qui devienne un outil. Les institutions de la République sont au service d’un chef d’Etat. Deuxièmement, je veux reconstruire une organisation territoriale. J’ai besoin de retrouver les deux bouts de la chaîne qui ont constitué notre histoire : l’État et la République et la commune.

Qu’est-ce à dire ?

Une commune qui soit à nouveau en capacité de fonctionner, qui retrouve ses capacités de fonctionnement générales. Une commune qui puisse s’occuper de ses habitants de son immense territoire. Cela veut dire que je donnerai à la commune la possibilité de s’organiser comme elle l’entend. Avec les dernières lois Valls, la commune a été obligée de s’organiser en une immense intercommunalité, au prétexte de soulager le millefeuille, la feuille d’impôts. Du coup, c’est une nouvelle ligne qu’on a inscrite. J’aime bien la communauté de communes, mais version Mitterrand et Gaston Defferre.

 

Des centaines de personnes pour Jean Lassalle. DDM - Laurent Dard

 

À plusieurs reprises, vous comparez notre société à une « dictature molle » ?

Qui est le dictateur ? Il est difficile à décrire car il n’a plus du tout le visage des dictateurs qu’on connaissait jadis. Sur l’espace démocratique que nous avons fondé, après des bains de sang en Europe occidentale, nous n’avons pas vu que nous plaquions les Etats-Unis d’Amérique sur notre vieux continent. À mon avis, il y a des différences entre le Michigan et la Rome antique ou la Grèce antique.

 
 
 
Publié le 04/04/2022
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
March 13, 2022 12:53 PM
Scoop.it!

Capitole, Matabiau, Saint-Pierre : à quoi ressemblaient les lieux phares de Toulouse il y a un siècle ?

Capitole, Matabiau, Saint-Pierre : à quoi ressemblaient les lieux phares de Toulouse il y a un siècle ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La gare Matabiau, à Toulouse, le 12 septembre 1914.

 

 

Savez-vous à quoi ressemblaient les lieux les plus emblématiques de la Ville rose il y a un siècle ? On rembobine !

 

La place du Capitole

Un endroit symbolise plus que n’importe quel autre édifice la ville de Toulouse : il s’agit du Capitole, bâti sur la place éponyme. Aujourd’hui, il abrite, notamment, la mairie de la quatrième ville de France. 

Mais les bâtiments qui entourent l’une des places les plus emblématiques de Toulouse ont longtemps été enduits de peinture blanche. C’est à partir de 1949 que le blanc s’efface progressivement des façades. 

Les archives municipales ont publié une photo de la place le 9 août 1919, quelques mois seulement après la fin de la Première Guerre mondiale. La voici : 

 
 

La place du Capitole, le 9 août 1919. (©Archives municipales de Toulouse / 85Fi1171 / Marius Bergé)

Le pont Saint-Pierre

A quelques hectomètres du Capitole et pour rallier l’Ouest de la ville, le pont Saint-Pierre est l’un des passages obligatoires, avec le non moins réputé pont Neuf. Il permet également de se rendre devant le Dôme de la Grave. 

Mais cet édifice a vécu plusieurs vies : un premier pont est livré en 1852, endommagé par la crue de 1855. Le deuxième subit le même sort suite aux inondations de 1875. Le troisième, achevé en 1877, vivra un règne bien plus long. Il a été photographié en 1924.

Le pont Saint-Pierre, en 1924, avec le Dôme de la Grave au loin. (©Archives de Toulouse)

Il laissera la place à un quatrième pont, en 1931, pour assurer le développement de la circulation automobile. Enfin, le cinquième et dernier pont date de 1988 : il a permis de renforcer l’avant-dernier édifice. 

Vidéos : en ce moment sur Actu

 

La gare Matabiau

Porte d’entrée de la Ville rose, la gare Matabiau a fait l’objet de grands travaux ces dernières années. Création d’un parvis, tunnel rénové, démolition du bas de l’avenue de Lyon : les chantiers se poursuivent et une nouvelle Halle des transports devrait aussi voir le jour, à l’horizon 2028.

Mais il y a un tout de petit peu plus d’un siècle, la Grande Guerre battait son plein en Europe. Comme l’expliquent les Archives municipales, « les gares toulousaines ont été des espaces stratégiques de circulation« . Ville de l’arrière, Toulouse « a pu soutenir l’effort de guerre grâce à ses gares ». 

Voici à quoi ressemblaient la gare Matabiau et ses abords, le 12 septembre 1914, alors que la Première Guerre mondiale n’en était qu’à ses débuts…

 

Le quartier Arnaud-Bernard

En plein cœur de Toulouse, le quartier Arnaud-Bernard est aussi chargé d’histoire. Fin décembre 2021, la mairie de la Ville rose confiait à Actu Toulouse qu’il s’agissait « d’un poumon de Toulouse ».

Lui aussi en grande mutation, il laissait place, au début du XXe siècle, à une architecture totalement différente. En effet, il y a cent ans, une halle était située au beau milieu de la place. Construite en 1881, elle a finalement été détruite en 1964.  

 

Les halles Arnaud-Bernard, au début du XXe siècle. (©Archives municipales de Toulouse)

Un hôpital en plein milieu du boulevard de Strasbourg

Au rayon des artères incontournables de la Ville rose, le boulevard de Strasbourg est un produit phare. Depuis Jeanne d’Arc, il mène jusqu’au plein centre de Toulouse puisqu’il s’achève au secteur Jean-Jaurès, où les deux lignes de métro se croisent.

Et si de nombreuses adresses, notamment de restaurants, ont élu domicile aux abords du boulevard, celui-ci ne vivait pas au rythme des assiettes, il y a un siècle. Au numéro 72, c’était un hôpital qui y siégeait lors de la Première Guerre mondiale. 

Le 72 boulevard de Strasbourg était occupé, il y a un siècle… par un hôpital ! (©Archives municipales de Toulouse)

Plus de 100 ans plus tard, l’adresse est aujourd’hui occupée, entre autres, par un cabinet d’experts-comptables.

 

Par Quentin Marais

Publié le 13 Mar 22

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
January 3, 2023 3:46 AM
Scoop.it!

Météo. 2022 dans l'histoire : à Toulouse, c'est l'année la plus chaude jamais enregistrée (et pas que...)

Météo. 2022 dans l'histoire : à Toulouse, c'est l'année la plus chaude jamais enregistrée (et pas que...) | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le soleil s’est paisiblement installé à Toulouse en 2022.

Une année historique, selon Météo France.

 

Alors que la fin de l'été 2022 avait permis de dresser des bilans quasiment historiques sur la période estivale à Toulouse, les 12 derniers mois entrent, eux, dans l'histoire.

 

A Toulouse comme dans toute la France, la météo a réservé des scénarios atypiques en 2022. L’été a frôlé des records datant de 2003, la sécheresse s’est montrée omniprésente. Les derniers jours de décembre ont offert des températures loin d’être hivernales. Résultat des courses : les 12 derniers mois ont été historiques.

 

16,3°C de moyenne

Au moment de dresser le bilan, Météo France ne laisse aucun suspense. Interrogé par Actu Toulouse sur les conclusions à tirer de 2022 à Toulouse, il répond : « c’est l’année la plus chaude jamais observée. Et de loin ». De loin, car la température moyenne enregistrée sur ces 12 derniers mois est de 16,3°C. « Elle affiche une anomalie de +2,1°C par rapport à la normale calculée de 1991 à 2020, et est loin devant les 15,3°C de 2020, qui tenaient la première place jusqu’alors », ajoute Météo France.

Des jours chauds… et très chauds

En 2022, les météorologues ont compté, à Toulouse, 137 jours chauds, au lieu de 78 habituellement. Autrement dit, des jours durant lesquels le thermomètre a affiché 25 degrés ou plus. Et parmi ces 137 journées, 71 ont été « très chaudes », soit une température supérieure à 30°C. 71 au lieu de… 31 en temps normal. La première alerte rouge canicule de l’histoire, à Toulouse, a d’ailleurs été déclenchée le 16 juin 2022.

 

"Malgré des températures maximales ayant frôlé les 40°C durant les trois vagues caniculaires de cet été, les records de juin 2019 (40,2°C), de juillet 1982 (40,2°C) et d’août 2003 (40,7°C) se sont maintenus. C’est plutôt précocement, le 18 mai 2022, que s’est établi un record absolu de température maximale pour un mois de mai avec 33,4°C."

Météo France

Sans surprise, les heures d’ensoleillement ont été bien plus nombreuses cette année. « 2022 se classe en deuxième position avec 2316 heures 32 minutes, derrière les 2418 heures 18 minutes de 1955. » La moyenne sur les 30 derniers années est très largement dépassée. Cette moyenne sur 30 ans atteint désormais 2075 heures...

 

Une sécheresse historique ?

Si le soleil s’est montré plus que ponctuel, la pluie a, en revanche, cumulé les absences. « 2022 a été la deuxième année la moins arrosée à Toulouse, avec 398mm d’eau, au lieu des 627 habituels », dresse Météo France. Le record absolu est détenu par l’année 1967, avec 378mm. 1953 complète le podium, avec 400mm. Les météorologues ont compté « 60 jours de pluie au lieu des 96 habituellement, avec un seul jour de précipitations en mai en juillet ».

 

Au rayon de la sécheresse agricole cette fois-ci, Météo France se base sur l’indicateur d’humidité des sols : le SWI (Soil Soil Wetness Index). Cela concerne les sols dits superficiels (jusqu’à deux mètres de profondeur). Là aussi, les données sont formelles.

"Les valeurs sont mesurées de 0, pour un sol extrêmement sec, à 1, pour un sol saturé d'humidité. Il y a eu une première vague de sécheresse agricole entre le 17 et le 23 juin, avec une valeur de 0,30, battant celle de 2006, et une deuxième qui est descendue jusqu'à 0,16, entre le 9 et le 27 septembre, battant celles de 1989 et 2003."

Météo France

Et pourtant, le gel s’est invité

Si la chaleur a été le maître mot de l’année 2022, celle-ci a pourtant composé avec un autre invité : le gel ! « A Toulouse, il y a eu 28 jours de gel, au lieu des 26,6 de la norme », commente Météo France.

 

Et pour la deuxième année consécutive, la Ville rose a fait face à « trois jours de gel tardif en avril ». Avant que le soleil n’impose un rythme… record.  

 

 

Par Quentin Marais

Publié le 2 Jan 23

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
December 8, 2022 7:15 AM
Scoop.it!

Toulouse. Polémique sur les cantines : une élue appelle à manger les mêmes repas au conseil municipal

Toulouse. Polémique sur les cantines : une élue appelle à manger les mêmes repas au conseil municipal | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Les repas des cantines de Toulouse vont-ils bientôt être servis lors des conseils municipaux ?

 

Jeudi 8 décembre, la conseillère municipale d'opposition (AMC) Agathe Roby a fait la demande de servir les repas des cantines de Toulouse lors des prochains conseils municipaux.

 

C’est une drôle de requête qui vient d’être faite par Agathe Roby. Jeudi 8 décembre 2022, la conseillère municipale d’opposition (AMC) a envoyé un courrier à deux adjoints à la mairie de Toulouse pour demander de manger, lors des prochains conseils municipaux, les mêmes repas que ceux servis dans les cantines scolaires.

 

« Chaque conseiller pourra se glisser à la place des enfants »

Cette lettre a été adressée à Marion Lalanne de Laubadère, l’adjointe en charge des actions pour Bien grandir, et Jean Jacques Bolzan, l’adjoint en charge du Bien manger à la mairie de Toulouse.

"Afin de montrer à l’ensemble des élus et élues que la cantine propose une alimentation de qualité, comme vous l’affirmez, je vous demande par la présente que nous mangions la même chose que les enfants, bien sûr avec les quantités pour adultes durant les prochains conseils municipaux. Comme cela, chaque conseiller pourra d’une certaine manière, se glisser dans les cantines scolaires et à la place des enfants scolarisés."

Courrier d'Agathe RobyConseillère municipale d'opposition (AMC)

La polémique enfle depuis plusieurs jours

Depuis plusieurs jours, l’élue d’opposition compare les plats servis dans les écoles et ceux postés par Jean-Jacques Bolzan sur ses réseaux sociaux suite à un repas au restaurant.

 

 

 

Le 5 décembre, Agathe Roby expliquait :

 

"Pendant une semaine, nous nous sommes procurés des photographies des assiettes servies dans plusieurs écoles élémentaires et maternelles de la ville, et le constat est sans appel. Manque de goût, quantité peu suffisante pour les maternelles, manque de féculents, la réponse de la part de la majorité à ces interpellations a de quoi faire grincer des dents plus d’un parent."

Agathe Roby

Elle plaide pour que « nos enfants mangent mieux » et demande à « veiller à la présentation des repas, car l’envie de manger un plat passe souvent d’abord par son apparence ». La candidate malheureuse lors des dernières Législatives propose aussi de « construire une deuxième cuisine centrale et installer une légumerie pour améliorer la qualité gustative et nutritive des plats » et « construire dans toutes les nouvelles écoles une cuisine qui permette de préparer une partie des repas sur place ».

 

Les menus validés par une commission

Interrogé par Actu Toulouse, Jean-Jacques Bolzan rétorquait : « On peut discuter du ressenti des enfants par rapport à tel ou tel plat mais depuis la réforme de 2021, quand les repas sont passés de 5 à 4 composantes, nous n’avons pas eu forcément de retours négatifs ».

 

S’il admet que les plats servis ne sont pas dignes d’une « restauration quatre étoiles », l’adjoint au Bien manger a rappelé que la composition des assiettes servies était décidée par une commission.

« Autour de la table, il y a la responsable qualité, une diététicienne, la directrice de la cuisine centrale… Des parents peuvent aussi être présents. Cette réunion nous permet de réajuster les menus s’il y a lieu. On regarde ce qui a bien marché, ce qui a moins marché et à partir de cette analyse, on valide les menus à venir, qui répondent à des normes nationales, aussi bien sur la quantité et la variété des produits servis », avait détaillé l’élu.

Pour rappel, le prochain conseil municipal se tiendra le 16 décembre prochain. Reste à savoir ce que les élus trouveront dans leur assiette…

 

Par Thibaut Calatayud

 

Publié le 8 Déc 22

 

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
November 16, 2022 5:00 AM
Scoop.it!

Lacroix-Falgarde. Atelier géant pour la Nocturne du modèle vivant

Lacroix-Falgarde. Atelier géant pour la Nocturne du modèle vivant | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’association Du Grenier à la Scène et sa présidente Axelle Picard, professeure de dessin à Toulouse et au Foyer rural de Lacroix-Falgarde depuis 5 ans, avec plusieurs partenaires dont Les Amis de la Gleysette, organise cette semaine la Nocturne du modèle vivant de Toulouse au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

 

L’événement qui se tiendra le mercredi 16 novembre 2022 dans ce lieu d’exception est d’ores et déjà un très gros succès, avec 150 dessinateurs inscrits. La billetterie a été épuisée en 24 heures, aussi une prochaine édition est prévue pour tous ceux qui n’ont pas pu s’inscrire.

La Nocturne du 16 novembre accueillera six modèles, danseurs et comédiens. Ils se déplaceront dans l’espace et prendront des poses de 30 secondes à 20 minutes pour cette séance libre. Florence Boué, modèle et danseuse burlesque, nous prévoit quelques surprises.

 

Axelle Picard, professeure de modèle vivant, sera présente afin d’accompagner les participants s’ils le souhaitent. Elle précise que "le dessin sur le vif est un élément incontournable pour accroître l’observation, et développer la créativité. Les dessinateurs pourront exprimer leur sensibilité artistique à travers cet atelier format géant pendant lequel nous favoriserons le partage de connaissance entre praticiens amateurs, confirmés et professionnels."

Elle remercie les partenaires : Toulouse Métropole, le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse, l’association Les Amis de la Gleysette, l’École supérieure d’arts appliqués, design et multimédia de Toulouse LISAA – Dalbe Toulouse et le fonds de dotation Pierre Moritel.

 

Les dessinateurs apporteront leur propre matériel, pour techniques sèches exclusivement.

 

De 19 h 30 à 12 h – Contact nocturnedumodelevivant.fr/

 

Correspondant

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
October 14, 2022 7:40 AM
Scoop.it!

Sècheresse à Toulouse : le débit de la Garonne bat des records de faiblesse, "chaque goutte d’eau est importante"

Sècheresse à Toulouse : le débit de la Garonne bat des records de faiblesse, "chaque goutte d’eau est importante" | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Depuis 10 jours, le fleuve Garonne bat des records de bas débit. Sur cette période de mi-octobre, c'est un record absolu depuis 30 ans. Pour le Syndicat Mixte d'Etudes et d'Aménagement de la Garonne : "On économise chaque mètre cube avec une gestion très fine au quotidien.

Ce n'est pas complètement inquiétant mais ce n'est pas rassurant. Le faible débit actuel de la Garonne interroge et incite surtout à la prudence en ce mois d'octobre 2022.

Record absolu depuis 30 ans

Sur la webcam braquée sur la Garonne et installée sur le site du Bazacle à Toulouse, on peut voir chaque jour le débit du fleuve. Ce jeudi à 18h, il était de 38 m3/seconde contre 73 m3/seconde en moyenne les autres années à la mi-octobre.

Du 1e juin au 31 octobre, le SMEAG (Syndicat Mixte d'Etudes et d'Aménagement de la Garonne) est missionné par l'État pour la gestion du fleuve. "Depuis 10 jours, nous battons des records en termes de débit. Du jamais vu depuis 30 ans. C'est particulièrement flagrant en aval du fleuve vers Portet-sur-Garonne (31), Lamagistère (82) et Tonneins (47), reconnaît Bernard Leroy en charge de la gestion d’étiage de la Garonne. Au pied des Pyrénées en amont de la Garonne ça va mieux, car elle bénéficie des pluies orageuses venues d'Espagne qui apportent aussi à ses affluents comme la Neste ou le Salat."

Les canicules successives de mai jusqu'au mois d'août ont asséché les sols. Si l'on rajoute de faibles précipitations, on comprend pourquoi le bas débit est de rigueur sur le fleuve et ses affluents.

 

Des lâchers d'eau limités 

Face à cette situation, le gestionnaire de la Garonne procède à des lâchers : 4,5m3 par seconde depuis hier minuit et ce, jusqu'au 31 octobre où ce sera le préfet de Haute-Garonne qui aura la main sur la gestion. "Nous n'avons pas les moyens de faire mieux. On ne peut pas se permettre de lâcher plus car on ne sait pas ce qui se passera dans les prochains mois. Le pire est derrière nous car les nuits sont plus longues et l'eau plus fraîche avec une bonne oxygénation", déclare Bernard Leroy.

Cette ressource en eau provient du bassin du Tarn et du lac d'Oô dans les Pyrénées. Les bas débits à cette période sont moins graves et la faune aquatique n'en pâtit pas trop. "Mais il ne faudrait pas que survienne un incident comme par exemple un camion qui déverse des produits dans la Garonne accidentellement. Car les niveaux sont si faibles que ce serait une catastrophe."

Le SMEAG a déjà utilisé 75% de ses stocks en eau. Il ne reste donc que le 1/4 des réserves pour finir l'année.

Mais la Garonne n'est pas pourvue de grandes réserves comme les autres fleuves à l'instar de la Seine ou de la Loire où la tension est bien moindre. De plus, les retenues sont essentiellement hydro-électriques. "Avec la crise énergétique, il faut faire très attention. S'il n'y a plus d'eau cet hiver pour produire de l'électricité, ce sera problématique," reconnaît Bernard Leroy.   

Il ne faudrait donc pas qu’en novembre les niveaux de précipitations soient bas. Sinon les 2 missions de service public à savoir garantir un niveau d'eau et ne pas trop déstocker pour produire de l'énergie seront compliquées à mener de front.

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
October 4, 2022 9:06 AM
Scoop.it!

Deux nouveaux cas de dengue autochtone signalés à Toulouse

Deux nouveaux cas de dengue autochtone signalés à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L'agence régionale de santé d'Occitanie a reçu un signalement de deux nouveaux cas de dengue autochtone. Ils se situent dans un même foyer, dans le quartier des Amidonniers à Toulouse.

 

Deux nouveaux cas de dengue autochtone ont été signalés à l'ARS, l'agence régionale de santé d'Occitanie. Le signalement reçu concerne deux personnes n’ayant pas voyagé, résidant dans le quartier des Amidonniers à Toulouse en Haute-Garonne. 

 

Les symptômes de la dengue sont le plus souvent de type grippal et se manifestent dans les 4 à 7 jours qui suivent la piqure par un moustique infecté. La dengue touche indifféremment les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes.

Le plus souvent bénigne, la dengue est une infection qui sévit habituellement en zone tropicale. La plupart du temps, les cas de dengue signalés en métropole concernent des personnes ayant contracté la maladie à l’occasion d’un séjour en zone tropicale.

Cas autochtone

Cependant, le moustique tigre présent sur notre territoire est capable, s’il pique une personne infectée de retour de voyage, de transmettre après quelques jours le virus à une personne n’ayant pas voyagé. C'est la situation de ces deux nouvelles personnes signalées aujourd'hui : ce sont des cas autochtones.

 

Opération de démoustication

Pour limiter les risques de transmission de ce virus via des moustiques tigres, une opération de démoustication aura lieu dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier des Amidonniers. Les riverains concernés vont également être sollicités ce mercredi par des enquêteurs de l’ARS et de Santé Publique France, dans le cadre dune enquête sanitaire en porte à porte.

L'ARS précise que "tous les habitants de ce quartier qui présenteraient des signes cliniques évocateurs d’une infection de dengue, sont appelés à consulter leur médecin traitant".

Ces symptômes évocateurs sont, en l’absence d’autre diagnostic établi :

  • une fièvre élevée (>38,5°C) d’apparition brutale
  • associée à au moins un autre signe clinique tel que des maux de têtes, des douleurs musculaires ou articulaires ou lombaires
  • en l’absence de toux, écoulement nasal, maux de gorge, difficultés respiratoires ou plaies infectées.

 

Au 30 septembre, l'Occitanie comptait 36 cas de dengue confirmés.

 

Publié le 03/10/2022
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
July 29, 2022 5:36 AM
Scoop.it!

Toulouse | Visiter la ville en un week-end, que voir et que faire ?

Toulouse | Visiter la ville en un week-end, que voir et que faire ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Ce week-end nous t’emmenons à la découverte de la célèbre ville rose, j’ai bien entendu nommé : Toulouse !
Tu as envie d’un week-end haut en couleur entre patrimoine, jolis coins et découvertes insolites ? Alors visiter Toulouse semble être le combo parfait.

 

Nous n’avions jamais mis les pieds dans cette ville avant notre découverte de la Haute-Garonne et nous devons avouer que nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre car nous n’avions aucunes images en tête de Toulouse, qui est pourtant la 4ème ville de France.
Et il ne nous aura fallu qu’à peine 10 minutes de marche, pour que nous soyons déjà sous le charme de cette ville : ces couleurs flamboyantes contrastant avec la verdure omniprésente dans Toulouse nous ont immédiatement marqué. Puis au fur et à mesure de notre week-end, nous sommes complètement tombés amoureux de cette ville aussi chaleureuse que ses habitants le sont et où à chaque coin de rue on peut découvrir une nouvelle placette encore plus charmante que la précédente.

Nous avons presque constamment eu l’impression de nous balader dans un petit village alors que nous étions au cœur d’une métropole. Toulouse regorge de spots incontournables à visiter mais aussi de bonnes adresses à découvrir et il y en a pour tous les goûts.


Alors, si tu cherches que voir et que faire à Toulouse le temps d’un week-end alors cet article de blog est fait pour toi !

...

Jacques Le Bris's insight:

Sommaire

 🗺 Informations pratiques pour un séjour à Toulouse  

  🧱 Visiter Toulouse et son centre-ville à pied | Découvrir les incontounables de la ville rose
  1. La place du Capitole
  2. La rue du Taur
  3. La basilique Saint-Sernin
  4. Flâner au marché couvert Victor Hugo
  5. La rue Alsace-Lorraine et l'Art-Déco
  6. Rue des Changes et rue Saint-Rome
  7. Découvrir l'Hôtel d’Assézat
  8. Découvrir la place de la Daurade
  9. Se balader le long des bords de Garonne
  10. Découvrir le couvent des Jacobins
  11. Visiter le quartier Saint-Étienne
  12. Espaces verts et jardins à Toulouse
  13. Faire du vélo le long du canal du Midi
  14. Voir des ruines en plein centre-ville
 
🏘 Activités à faire à Toulouse et aux alentours  
  1. Découvrir le street-art à Toulouse
  2. Visiter la Cité de l'espace
  3. Visiter la Halle de la Machine
  4. Faire du Kayak à Toulouse

  📖 Notre carnet de bonnes adresses à Toulouse  

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
July 3, 2022 2:42 AM
Scoop.it!

Brocantes et vide-greniers : où en trouver ce week-end des 2 et 3 juillet dans la région ?

Brocantes et vide-greniers : où en trouver ce week-end des 2 et 3 juillet dans la région ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

De nombreuses brocantes sont organisées dans la région ce week-end.

 

Vous aimez les vide-greniers et les brocantes ? La Dépêche du Midi a sélectionné pour vous les principaux événements dans la région ce week-end des 2 et 3 juillet 2022.

Ariège

> Foix : vide-grenier - foire à tout
parking Intermarché, dimanche de 7h00 à 13h00, entrée gratuite

> Pamiers : vide-grenier
place de la République, dimanche de 8h00 à 13h30, entrée gratuite

> Aulos-Sinsat : vide-grenier
moulin de Sinsat, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Aulus-les-Bains : vide-grenier
ancienne gare, samedi de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Canté : vide trucs et machins
place de la salle des fêtes, dimanche de 9h00 à 17h00, entrée gratuite

> Mazères : vide-grenier
sous la halle, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Mirepoix : vide-grenier
place du Maréchal-Leclerc, dimanche de 8h00 à 17h30, entrée gratuite

> Saint-Lizier : vide-grenier
parking Intermarché, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

Aude

> Carcassonne : marché aux puces
parking discothèque le Black, dimanche à partir de 7h00, entrée gratuite

> Narbonne : vide-grenier MSN
2 avenue de la Naïade, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Narbonne : vide-grenier de la Guinguette
domaine du grand Robert, dimanche de 17h00 à 23h00, entrée gratuite

> Leucate : vide-grenier
90 place du Camp Redon, samedi de 6h00 à 15h00, entrée gratuite

> Leucate : vide-grenier
avenue des Tamarins, dimanche de 6h00 à 15h00, entrée gratuite

> Limoux : brocante mensuelle
40 avenue Fabre d'Eglantine, dimanche de 7h00 à 17h00, entrée gratuite

> Limoux : vide-grenier, bourse aux jouets
Gamm Vert (rue d'Aude), dimanche à partir de 7h00, entrée gratuite

> Airoux : vide-grenier
12 rue Principale, dimanche de 8h00 à 16h00, entrée gratuite

> Caunes-Minervois : vide-grenier
12 avenue du stade, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Coursan : vide-grenier
route de Cuxac, dimanche à partir de 7h00, entrée gratuite

> Fanjeaux : brocante
route de Mirepoix, samedi de 8h00 à 13h00, entrée gratuite

> Ferrals-les-Corbières : vide-grenier
tennis club (av. de Carcassonne), dimanche à partir de 6h30, entrée gratuite

> Fontiers-Cabardès : vide-grenier
le Chat barré, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Lagarasse : brocante
bd de la Promenade, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Marseillette : vide-grenier de la pêche
esplanade Michel-Fouich, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Pezens : vide-grenier
pré communal, dimanche à partir de 8h00, entrée gratuite

> Portel-des-Corbières : vide-grenier
MJC de Portel, dimanche de 7h00 à 14h00, entrée gratuite

> Ribaute : vide-grenier
place de la gare, samedi de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Raissac-d'Aude : vide-grenier
village, dimanche de 6h00 à 17h00, entrée gratuite

> Villasavary : vide-grenier
rue Saint-Jacques, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

Aveyron

> Rodez : vide-grenier
salle des fêtes (bd du 122e régiment d'infanterie), dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Luc-la-Primaube : vide-grenier
espace d'animation (D543), dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Decazeville : brocante et vide-grenier
avenue du 10 août, samedi de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Aguessac : vide-grenier d'été
berges du Tarn, dimanche de 9h30 à 18h00, entrée gratuite

> Ambeyrac : vide-grenier
tour de la salle des fêtes, dimanche de 8h00 à 16h00, entrée gratuite

> Brasc : salon des créateurs et du tout-féminin
rue de la Calade, dimanche de 10h00 à 18h00, entrée gratuite

> Cransac : marché aux puces
village, dimanche de 8h00 à 13h00, entrée gratuite

> Espalion : brocante de professionnels
le Foirail, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> L'Hospitalet-du-Larzac : vide-grenier
au camping, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Lunac : vide-grenier - bourse aux vêtements
Ehpad le Paginet, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Moyrazès : bourse d'échange auto/moto
village, dimanche de 6h00 à 18h00, entrée gratuite

> Olemps : 5e salon minéraux et fossiles
salle le 7-77, samedi de 10h00 à 19h00 et dimanche de 10h00 à 18h00, entrée payante

Haute-Garonne

> Toulouse : brocante des allées François-Verdier
allées François-Verdier, samedi et dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Toulouse : marché aux puces de Saint-Aubin
4 bd Jules-Michelet, samedi de 6h00 à 13h00, entrée gratuite

> Toulouse : marché de livres anciens et d'occasions
place Saint-Etienne, samedi de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Toulouse : vide-grenier du lac de Sesquières
parking complexe KL, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Beaufort : vide-grenier
village, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Beaumont-sur-Lèze : vide-grenier
église Saint-Martial, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Castanet-Tolosan : vide-grenier
la halle, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Frouzins : marché aux puces
parking Jean-Latapie, dimanche de 8h00 à 13h00, entrée gratuite

> Lacroix-Falgarde : vide-grenier du foot
espace les Ramiers, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Layrac-sur-Tarn : vide sellerie, articles de sport
domaine de l'Escalère, dimanche de 9h00 à 17h00, entrée gratuite

> Muret : vide-grenier
base Saint-Marcet, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Pointis-Inard : vide-grenier
parc du Gravier, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Saint-Clar-de-Rivière : vide-grenier
espace Auguste-Zamoyski, dimanche de 8h30 à 17h30, entrée gratuite

> Saint-Gaudens : vide-grenier
4 place Paul Doumer, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Saint-Lys : bourse aux vêtements, livres, jouets
parking de la Gravette, dimanche de 10h00 à 16h00, entrée gratuite

> Vaux : vide-grenier
le village, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

Gers

> L'Isle-Jourdain : vide-grenier
Vélodrome le Placia, dimanche de 8h30 à 18h00, entrée gratuite

> Lectoure : les puces de l'été
promenade du Vastion, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Vic-Fezensac : vide-grenier
avenue de l'Europe, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Cazaubon : vide-grenier
Barbotan-les-Thermes, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Couloumé-Mondebat : vide-grenier
salle des fêtes de Mondebat, samedi de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Plieux : vide-grenier
village, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Préneron : vide-grenier
mairie/église, samedi de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Saint-Lary : vide-grenier
140 Cote du Midi, samedi de 8h00 à 19h00, entrée gratuite

> Tasque : 12e foire task'à tout
aire de pique-nique, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Tieste-Uragnoux : brocante
place de la mairie, dimanche de 6h30 à 18h00, entrée gratuite

> Valence-sur-Baïse : culture broc
place de l'hôtel de ville, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

Lot

> Cadrieu : vide-grenier
place, dimanche de 7h30 à 17h00, entrée gratuite

> Gignac : vide-grenier
le Moulin (Pech des Eoules), dimanche de 7h00 à 17h30, entrée gratuite

> Issendolus : vide-tout
le bourg, samedi et dimanche de 9h00 à 20h00, entrée gratuite

> Issepts : vide-grenier
le Pech d'Issepts, dimanche de 9h00 à 17h00, entrée gratuite

> Lendou-en-Quercy : vide-grenier
Saint-Laurent-Lolmie, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Montgesty : vide-grenier
29 rue du Barry Bas, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Prayssac : vide-grenier
place Dutours, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Saint-Martin-le-Redon : vide-grenier
le bourg, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

Lot-et-Garonne

> Agen : vide-grenier des Restos du cœur
esplanade du Gravier, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Allemans-du-Dropt : grand vide-grenier
village, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Casteljaloux : vide-grenier
place de la Cardine, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Fumel : marché aux puces
ancienne gare, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Grateloup-Saint-Gayrand : vide-grenier
place de la République, dimanche de 10h00 à 17h00, entrée gratuite

> Lafitte-sur-Lot : vide-grenier
rue Principale, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Layrac : brocante
esplanade Charles-de-Gaulle, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Le Temple-sur-Lot : vide-grenier
2593 avenue de Bordeaux, dimanche de 7h30 à 19h00, entrée gratuite

> Nicole : vide-grenier
stade de football, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Saint-Léon : vide-grenier
mairie, samedi de 7h00 à 19h00, entrée gratuite

> Saint-Sylvestre-sur-Lot : vide-grenier
place du marché, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

Hautes-Pyrénées

> Tarbes : brocante professionnelle
halle Marcadieu, samedi de 6h00 à 18h00, entrée gratuite

> Séméac : vide-grenier
hôtel Bellevue, dimanche de 10h00 à 18h00, entrée gratuite

> Rabastens-de-Bigorre : vide-grenier
3 place du Centenaire, samedi de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Labassère : vide-grenier
place de la mairie, dimanche de 7h30 à 19h00, entrée gratuite

> Lascazères : vide-château
centre ASEI Roland Chavancé, samedi de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Sombrun : vide-grenier
salle des fêtes et place, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

Tarn

> Albi : marché aux puces du Castelviel
place du Foirail du Castelviel, samedi de 7h00 à 13h00, entrée gratuite

> Carmaux : vide-grenier
parc Jean-Jaurès, dimanche de 7h00 à 19h00, entrée gratuite

> Lavaur : brocante des allées
allées Jean-Jaurès, samedi de 7h00 à 13h00, entrée gratuite

> Lisle-sur-Tarn : brocante professionnelle
place Paul-Saissac, dimanche de 8h00 à 17h30, entrée gratuite

> Arthès : vide-grenier
village, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Burlats : brocante
40 route de Castres, samedi de 14h00 à 18h00 et dimanche de 9h00 à 18h00, entrée gratuite

> Cunac : vide-grenier
place de la Grèze, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Cuq-Toulza : vide-grenier
stade des Sapinettes, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Donnazac : brocante
village, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Rivières : vide-grenier
village, dimanche à partir de 6h00, entrée gratuite

> Saint-Beauzile : vide-grenier
place de l'église, dimanche de 9h00 à 19h00, entrée gratuite

> Souel : vide-grenier
village, samedi de 17h00 à 22h00, entrée gratuite

> Tanus : vide-grenier
place du Foirail, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Valdurenque : vide-grenier
salle des fêtes, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

Tarn-et-Garonne

> Montauban : bourse aux disques vinyle, CD, DVD
salle des fêtes du marché gare, samedi de 13h00 à 19h00 et dimanche de 10H00 à 18h00, entrée gratuite

> Montauban : grand vide-grenier
parking couvert Super U, dimanche à partir de 7h00, entrée gratuite

> Montauban : grand vide-grenier
parc du lac de Saulou, dimanche de 7h00 à 17h030, entrée gratuite

> Montauban : vide-grenier
485 route du Nord, dimanche de 7h00 à 18h00, entrée gratuite

> Montauban : vide-grenier d'été
place Lalaque, dimanche de 8h00 à 16h00, entrée gratuite

> Montauban : bourse modélisme
1136 chemin de Delpech, dimanche de 8h00 à 17h30, entrée gratuite

> Castelsarrasin : vide-grenier
stade municipal, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Caussade : vide-grenier
bd Didier-Rey, dimanche toute la journée, entrée gratuite

> Auvillar : brocante
place de la halle, dimanche de 9h00 à 19h00, entrée gratuite

> Corbarieu : vide-grenier
rue du stade, dimanche de 8h00 à 16h00, entrée gratuite

> Les Barthes : vide-grenier
4 place de l'inondation, dimanche de 7h00 à 12h30, entrée gratuite

> Montagudet : vide-grenier
près de la mairie, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Montech : vide-grenier
bd du capitaine Jean-Bergès, dimanche toute la journée, entrée gratuite

> Montpezat-de-Quercy : vide-grenier
bd des Fossés, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Montricoux : vide-grenier
grand rue et les remparts, dimanche de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Nègrepelisse : marché aux puces
30 avenue de Vaissac, dimanche à partir de 8h00, entrée gratuite

> Puylaroque : bourse aux livres
salle des fêtes, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

> Saint-Antonin-Noble-Val : vide-grenier
toute la ville, samedi de 8h00 à 17h00, entrée gratuite

> Verdun-sur-Garonne : vide-grenier
place J.Clamens, dimanche de 8h00 à 18h00, entrée gratuite

Ces dates et horaires ont été annoncés par les organisateurs et publiées sur vide-greniers.org
 
La rédaction
No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
June 3, 2022 2:04 AM
Scoop.it!

Toulouse. Abandonnés depuis des lustres, ces sites sont figés dans le temps : leurs images saisissantes

Toulouse. Abandonnés depuis des lustres, ces sites sont figés dans le temps : leurs images saisissantes | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’ancien restaurant universitaire sur l’île du Ramier à Toulouse est le bâtiment abandonné le plus connu de Toulouse. Mais il en existe bien d’autres

 

Ils sont à l'abandon depuis plusieurs années. Usines, château, en plein cœur de Toulouse ou sur des communes de l'agglomération, ils font peine à voir. Les images.

 

Ce sont des bâtiments massifs, situés dans l’agglomération de Toulouse, qui sont figés dans le temps. Abandonnés depuis des années, ils sont désormais la chasse gardée des amateurs d’Urbex (d’Urban Exploration, ndlr) cette activité qui consiste à découvrir l’intérieur de ces lieux abandonnés, puis de partager les photos sur les réseaux sociaux. 

 

 

Julien Lavigne ne s’invite pas à l’intérieur des sites Urbex de Toulouse. Télépilote de drone professionnel et gérant de la société Working Drone qui propose des prestations aux particuliers et aux collectivitésil fait en revanche voler son drone au dessus de ces endroits désaffectés  improbables et les immortalise.

Pour ce faire, il effectue à chaque fois des recherches poussées pour trouver ces lieux pour certains oubliés. 

« Ma démarche, c’est d’aller faire des photos de ces bâtiments en perdition qui ont une histoire et de les mettre en avant. Cela rappelle des souvenirs aux gens et cela permet aussi aux associations de s’en emparer. Ainsi je suis tombé sur des ruines récupérables puis j’ai pensé aux sites urbex », explique-t-il. 

 

Ce qu’il faut faire avant de voler

Julien Lavigne ne part jamais la fleur au fusil. Faire voler son drone au dessus de ces sites, c’est certes une passion mais cela nécessite de nombreuses démarches. « Il faut prendre beaucoup de renseignements, aller sur place, se rendre à la mairie, avoir les autorisations. Piloter un drone, c’est avoir conscience des choses, notamment que si on perd le contrôle d’un tel engin, le mien pèse un kilo, cela peut avoir des conséquences dramatiques. Je suis enregistré à la Direction Générale de l’Aviation Civile et à ce titre là, tous mes vols sont préparés, encadrés et déclarés aux autorités compétentes. Pour effectuer les prises de vues aériennes, j’ai une déclaration d’activité de photographie et de cinématographie aérienne ». 

Les démarches

Ses prises de vues aériennes des sites que nous partageons avec vous ce mardi matin et leur plan de vol respectif ont donc été déclarées à la Préfecture de la Haute-Garonne à la CTR de Blagnac pour convenir avec eux de la hauteur d’élévation par rapport au trafic aérien, à la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), à la Gendarmerie ou au Commissariat Central de Toulouse,  aux aérodromes et hélistations présents dans la zone de vol au voisinage pour les informer de la nature du vol de drone.

Des images saisissantes

Vidéos : en ce moment sur Actu
 

Ce qui permet ce matin de vous proposer les images saisissantes de trois lieux complètement abandonnés à Toulouse : 

#1 L’ancien Centre Médical de la Fondation Marie

Surplombant la Garonne, en contrebas du golf de Vieille-Toulouse (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, se trouve un bâtiment complètement abandonné et désormais grignoté par la végétation. Jadis, on y accédait depuis le chemin des Etroits entre Toulouse et Lacroix-Falgarde. Il fallait quitter la route et monter par une petite route. Après un virage en épingle, on arrivait sur site. Cet accès est désormais impossible en véhicule.

Ce site, c’est l’ancien Centre Médical de la Fondation Marie, annexe médico-diététique du centre de cancérologie Claudius Regaud à Toulouse, qui a été construit en 1967.

En image, l’entrée vers l’ancien Centre Médical de la Fondation Marie. A l’image du bâtiment, le cheminement est lui aussi à l’abandon. (©Capture d’écran Google)

Abandonné dans les années 80, « ce bâtiment présente une architecture atypique très intéressante », explique Julien Lavigne.

Après avoir été squatté, vandalisé et tagué, le bâtiment se trouve dans un état de délabrement avancé.

Tous ses abords sont devenus au fil du temps une décharge à ciel ouvert.

 

Après avoir été squatté, vandalisé et tagué, le bâtiment se trouve dans un état de délabrement avancé.
Tous ses abords sont devenus au fil du temps une décharge à ciel ouvert. (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’ancien Centre Médical de la Fondation Marie, annexe médico-diététique du centre de cancérologie Claudius Regaud à Toulouse, avait été construit en 1967.(©Julien Lavigne/Working Drone)
Abandonné dans les années 80, ce bâtiment présente une architecture atypique (©Julien Lavigne Working Drone)
Surplombant la Garonne, en contrebas du golf de Vieille-Toulouse, au sud de Toulouse, l’ancien Centre Médical de la Fondation Marie est à l’abandon (©Julien Lavigne/Working Drone)

 

#2 Le château de la Flambelle à Purpan

A l’ouest de Toulouse, près de l’hôpital Purpan, le château de la Flambelle est un anachronisme dans ce quartier qui n’a cessé de se construire depuis des décennies. Vestige d’un temps où Purpan était une terrasse de la Garonne en pleine campagne, le château et son vaste parc constituent un îlot de verdure en pleine ville.

L’édifice construit dans les années 1740 par Jean Roux-Guy de la Flambelle est malheureusement en piteux état. A l’abandon depuis les années 2010, il a été incendié par des squatteurs en 2015, ce qui a partiellement détruit sa toiture.

« En vente depuis 2015, un permis de construire a été déposé en 2017. Une société prévoyait de transformer le château en lieu dédié à la photo et au street art. Pour l’instant, la bâtisse est toujours figée dans le temps en raison d’un désaccord avec les riverains », rappelle Julien Lavigne.

 

A l’abandon depuis les années 2010, il a été incendié par des squatteurs en 2015, ce qui a partiellement détruit sa toiture (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’édifice construit dans les années 1740 par Jean Roux-Guy de la Flambelle est malheureusement en piteux état (©Julien Lavigne/Working Drone)
Vestige d’un temps où Purpan était une terrasse de la Garonne en pleine campagne, le château et son vaste parc constituent un îlot de verdure en pleine ville (©Julien Lavigne /Working Drone)

 

#3 Le restaurant universitaire sur l’île du Ramier

Sur l’île du Ramier en plein coeur de Toulouse, l’inauguration de la Cité universitaire Daniel Faucher par le général De Gaulle en 1959 semble si loin.

Son restaurant universitaire, classé aujourd’hui bâtiment exceptionnel du XXe siècle, fait peine à voir depuis des années et est devenu le bâtiment désaffecté le plus accessible pour les fanas d’Urbex à Toulouse. 

Depuis environ cinq ans il fait néanmoins l’objet de discussions entre le Crous, son propriétaire et la compagnie de Phalsbourg, un promoteur parisien qui a proposé de transformer cette ruine en vaste espace culturel, La Fondation Île du Ramier. Celle-ci accueillerait notamment une salle d’exposition, un espace de coworking, quatre résidences pour artistes ainsi qu’un restaurant.

Mais rien ne semble se décanter pour l’heure pour ce projet ambitieux. 

 

Le bâtiment a été inauguré par le général de Gaulle en 1959. Il est abandonné depuis une vingtaine d’années (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’ancien restaurant universitaire, classé aujourd’hui bâtiment exceptionnel du XXe siècle, fait peine à voir depuis des années (©Julien Lavigne/Working Drone)
Le bâtiment est situé en plein coeur de Toulouse, sur l’île du Ramier (©Julien Lavigne/Working Drone)

 

#4 Usine Bonna Sabla à Plaisance-du-Touch

L’Usine Bonna Sabla a fermé en 2015. C’est aujourd’hui une usine désaffectée située sur la commune de Plaisance-du-Touch, à l’ouest de Toulouse. 

Spécialisée dans la fabrication de canalisations et de cadres de génie civil, l’usine de Plaisance-du-Touch est à l’abandon. 

Mais à moyen terme, c’est un nouveau quartier d’habitation qui pourrait remplacer ce site industriel désaffecté.

 

L’usine Bonna Sabla de Plaisance-du-Touch, à l’ouest de Toulouse, a fermé en 2015. (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’usine était spécialisée dans la fabrication de canalisations et de cadres de génie civil (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’usine Bonna Sabla est située au coeur de la commune de Plaisance-du-Touc. A terme, c’est un nouveau quartier qui y verra le jour. (©Julien Lavigne/Working Drone)

 

Working Drone
workingdrone31.com
workingdrone31@gmail.com

 

Par David Saint-Sernin Publié le 31 Mai 22

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
May 20, 2022 4:52 AM
Scoop.it!

Toulouse : la rue d'Alsace-Lorraine, poumon commercial, deuxième artère la plus attractive de France

Toulouse : la rue d'Alsace-Lorraine, poumon commercial, deuxième artère la plus attractive de France | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La rue d'Alsace-Lorraine et ses grandes enseignes, la deuxième artère la plus attractive de France selon une étude.

 

Le sondage de Mytraffic et de l’Institut des hautes études des métropoles place la rue d’Alsace-Lorraine à Toulouse en deuxième position des rues les plus fréquentées et les plus attractives de France.

 

Lille, Nantes, Strasbourg, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Nice, Marseille et Toulouse.
C'est le top 10 sélectionné par Mytraffic et l'Institut des hautes études des métropoles (IHEDM) qui ont mesuré dans leur enquête parue, jeudi 19 mai, " les lieux de croissance et d'attractivité, des lieux de partage et de solidarité " de quatre-vingts métropoles françaises.

Toulouse décroche la deuxième place du top, derrière Bordeaux et sa rue Sainte-Catherine.
Les 22 métropoles les plus importantes, dont Paris, concentrent plus de 50 % du produit intérieur brut (PIB) et comptent 25 millions d'habitants.
Ce qui en dit long sur l'impact en matière d'environnement.

 

Qui a attiré plus de monde ?

 

L'étude cherche surtout à montrer " les quartiers et les villes qui ont réussi à attirer le plus de monde " en 2021, une année encore marquée par la pandémie.

Mais sur la base d'un critère unique, assure Mytraffic : " La densité de fréquentation, soit le nombre de passages de piétons dans une zone commerçante, rapporté à sa surface.
Pour établir ce palmarès, nous avons mesuré grâce aux technologies mobiles les flux de piétons dans les centres-villes heure par heure, tout au long de l'année 2021 dans plus de 80 quartiers de métropoles françaises (hors Paris) ".

 

L'œuvre d'Urbain Maguès

 

La rue d'Alsace-Lorraine ? L'artère toulousaine la plus fréquentée de la ville, incontestablement. Véritable poumon de la Ville rose (un km de long pour seize mètres de large), il a été ouvert entre 1869 et 1873 sur la base des plans de l'ingénieur en chef des Ponts et chaussées de l'époque Urbain Maguès.

C'est l'auteur du plan des percées haussmanniennes à Toulouse, les " rues Longitudinale et Transversale ", telles que la rue d'Alsace-Lorraine mais aussi la rue de Metz dont la rénovation actuelle rejoint le projet originel.

" La rue d'Alsace-Lorraine, c'est le pouls de Toulouse, lâche l'adjoint au maire de Toulouse délégué au commerce, à la vie économique Olivier Arsac.
Quand la rue d'Alsace-Lorraine est bien remplie, vous pouvez être sûr que la ville l'est aussi. Bien sûr qu'on est satisfait de ce classement. "

 

Plusieurs indicateurs

 

Plusieurs indicateurs ont retenu l'attention des enquêteurs de ce palmarès national.
L'étude note " une ville récemment rénovée. Entre 2010 et 2012, la coupure urbaine que représentait la rue d'Alsace-Lorraine est requalifiée pour en faire un lieu de déambulation apaisé.
Les trottoirs aussi bien que les voitures ont été supprimés de la rue, désormais intégralement piétonne ".

 

L'enquête montre que la rue propose " une offre commerciale diversifiée et dense.
La rue accueille aussi bien les indépendants, textiles surtout, que les enseignes de "mass-market" qui jouent leur rôle de locomotives économiques.
Et les bars-restaurants qui attirent facilement les locaux comme les touristes. Seuls absents à l'appel : les services ".


À noter que l'étude ne prend en compte que la partie de la rue d'Alsace comprise entre la place Jeanne d'Arc jusqu'au square Charles-de-Gaulle.

 

 

Gérald Camier

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
May 6, 2022 4:15 AM
Scoop.it!

Pollution de l'air : la "ZFE" démarre dans le flou pour les Toulousains

Pollution de l'air : la "ZFE" démarre dans le flou pour les Toulousains | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
A partir du 1er septembre prochain, Christophe, peintre en bâtiment, ne pourra plus circuler avec son véhicule utilitaire léger Crit’Air 4 dans la ZFE.
 

Dans moins de deux ans, un véhicule sur trois actuellement immatriculés dans la métropole toulousaine n’aura plus le droit de circuler dans le centre-ville de Toulouse et même au-delà. En cause, la récente mise en place de la Zone à faibles émissions (ZFE).

Depuis le 1er mars 2022, la Zone à Faibles Émissions est entrée en vigueur à Toulouse. Source Toulouse Métropole.

Son but : améliorer la qualité de l’air en mettant au rancart les véhicules les plus polluants. A l’initiative de Toulouse Métropole, elle devait initialement s’appliquer à partir de 2021. En attente de conformité avec la loi Climat et Résilience, qui a précisé les conditions de sa mise en place dans 43 agglomérations dont Toulouse, le calendrier a été retardé.

Mais depuis le 1er mars dernier, les véhicules utilitaires légers (VUL) et les poids lourds de Crit’Air 5 et non classés ne peuvent déjà plus circuler dans le périmètre de la ZFE. Le dispositif va impacter progressivement jusqu’en 2024 les poids lourds, les bus, puis les véhicules particuliers au-delà du Crit’Air 3. 

Le calendrier de la ZFE à Toulouse.

 

 

 

En moins de deux ans, le nombre de véhicules frappés d'interdiction de circuler dans la ZFE va donc être multiplié par 35

Un projet ambitieux, qui s'applique sur une superficie de 72km² à l’intérieur de la rocade toulousaine (et une petite partie de Colomiers et Tournefeuille). Et qui va concerner de nombreuses Toulousaines et Toulousains. Depuis deux mois, 4 733 camionnettes et poids lourds immatriculés dans la métropole sont interdits de circuler dans la ZFE. Mais, d'après nos calculs, établis à partir des chiffres du gouvernement, ce sont au moins 164 700 véhicules immatriculés dans les 37 communes de la Métropole qui seront dans ce cas en janvier 2024 (sans compter les communes de l’aire urbaine également concernées). En moins de deux ans, le nombre de véhicules exclus de la ZFE va donc être multiplié par 35.

 

 

Pas de forfait "petits rouleurs" à Toulouse

Afin d’éviter une transition trop brutale pour les propriétaires de voitures non conformes, des villes comme Lyon, Strasbourg et Montpellier, également soumises à une ZFE, annoncent la mise en place de forfaits « petits rouleurs ». Ces derniers permettent aux usagers d’utiliser leur véhicule polluant à certains horaires ou de faire un certain nombre de kilomètres avec des quotas annuels. Ce n’est pas le cas de Toulouse, qui exclut ce type de dérogations, exposant les conducteurs, même occasionnels, à une amende forfaitaire (de 68€ ou 135€ pour les poids lourds). Pas de quoi intimider Thomas, ingénieur informatique de 41 ans, résidant dans l’hyper-centre. Il n’utilise presque jamais sa voiture classée Crit’Air 3, une Rover immatriculée en 2000, qu’il a héritée de son père. « Je ne conçois pas qu’on me demande de changer de voiture alors qu’elle n’a que 60 000 km. Je l’utilise seulement le week-end ou pour emmener mes filles chez leurs amis », s’exaspère-t-il.

Fort de sa conscience écologique, le père de famille se rend sur son lieu de travail à vélo et utilise autant qu’il peut les transports doux. Financièrement, il pourrait se permettre de changer de véhicule mais le principe le dérange. Récemment, il a été informé que pour renouveler le badge d’accès à son quartier, il devrait justifier du Crit’Air de sa voiture. « Ça me désole d’en arriver là, mais en 2024 je ferai de la désobéissance civile. Je sonnerai à la borne et je dirai que je vais voir des amis », anticipe-t-il. « À Toulouse, on incite les gens à changer de voiture plutôt qu’à moins les utiliser, je n’appelle pas ça de l’écologie », grommelle l’ingénieur.

Dans une lettre adressée au collectif Archipel Citoyen datée du 21 mars 2022, Jean-Luc Moudenc a répondu à l'interrogation sur l’absence de quotas. « L’instauration d’un quota d’accès à la ZFE a été étudiée. Cette mesure se révèle trop lourde et complexe à mettre en œuvre. Elle pourrait nuire à la lisibilité de la mesure et créer un sentiment d’injustice chez des personnes ayant dû changer leur véhicule, lorsqu’ils (sic) verraient circuler des véhicules polluants bénéficiant du pass », argumente l’édile. Cette logique ne s’applique pourtant pas aux véhicules de collection, bénéficiant d’une dérogation à l’échelle nationale dans toutes les ZFE.

 

"Zone de forte exclusion"

Assises à la terrasse d’un bar dans le quartier des Minimes, Shanon et Jenny sirotent un cocktail. La première, coach de boxe, utilise quotidiennement sa voiture pour se rendre dans les différentes salles où elle enseigne. « Je n’ai pas encore commandé la vignette. Je crois que je suis Crit’Air 3 », réfléchit-elle. Il y a deux ans, au moment de renouveler son véhicule, la jeune femme a pensé à la prime à la conversion : « Je voulais acheter une hybride mais ça coûtait trop cher. On m’a refusé la prime car ma vieille Twingo était de 2001 et il fallait qu’elle soit de 1999. » Shanon, qui a finalement opté pour un véhicule Crit’Air 3, une Citroën C4, ignorait qu’elle n’aurait plus le droit de circuler dans Toulouse d’ici janvier 2023. Elle écarquille les yeux en l’apprenant. « Vous voulez me ruiner ma soirée ! », s’exclame cette trentenaire habitant le quartier Croix-Daurade, inclus dans la ZFE, avant de rire jaune.

Jenny, sans-emploi âgée d’une quarantaine d’années, tombe elle aussi des nues en apprenant la nouvelle. Habitant à Montrabé, à l'Est de Toulouse, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’est une vignette Crit’Air. Propriétaire d’une Citroën C1 qui a « au moins dix ans », elle réalise elle aussi qu’elle ne pourra bientôt plus entrer dans la ZFE.

« On essaye toujours de repousser les pauvres plus loin, c’est ça en fait ? », Jenny

Les deux amies ne sont pas les seules habitantes à découvrir le sujet. La maire de Colomiers, Karine Traval-Michelet, s'en était d'ailleurs inquiétée lors du Conseil métropolitain du 10 février dernier, craignant que l'entrée en vigueur de la ZFE ne suscite « un réveil douloureux pour nos concitoyens qui ne sont pas au courant ». Une mise en garde qui n’a visiblement pas été entendue puisque la stratégie de sensibilisation de la Métropole se résume à la mise en ligne des « informations nécessaires » sur le déploiement du dispositif sur sa page, accompagnées d’une « foire aux questions ». D’autres villes, comme Rouen, proposent un simulateur d’aide, ou un assistant virtuel et un tchat à Grenoble par exemple, des outils en apparence plus efficaces pour les usagers.

Cette carence en communication provoque beaucoup d’incompréhensions. « On essaye toujours de repousser les pauvres plus loin, c’est ça en fait ? », renchérit Jenny en s’énervant, même si, de son propre aveu, elle ne se rend pas souvent à Toulouse. Un reproche partagé par Maxime Le Texier, élu Archipel Citoyen de l’opposition municipale et métropolitaine. «On l’appelle la zone de forte exclusion puisqu’on le sait, les voitures les plus polluantes concernent les ménages les plus précaires». L’air exaspéré, il ajoute : « De ce que je sais, aucune étude d’impact prenant en compte les catégories socio-professionnelles n’a été réalisée. »

Toulouse métropole, loin de prouver le contraire dans sa réponse à Mediacités, renvoie vers les aides existantes. « 62 % des bénéficiaires de la prime véhicule + propre ont un revenu de référence par part inférieur à 13 500 € », affirme la collectivité. Ajoutant que le budget annuel alloué à cette prime s’élève à 900 000 €. Un montant qui laisse à penser que le reste des bénéficiaires de cette aide se situe plutôt du côté des professionnels pour des véhicules utilitaires ou des poids lourds. A moins que l’enveloppe ne soit pas entièrement dépensée ?        

 

Beaucoup d’aides, peu de résultats

D’autres aides financières existent pour encourager les particuliers et les professionnels à changer de véhicule. Celle de la Région s’élève jusqu’à 2000 € pour les particuliers et 4000 € pour les aides-soignantes et accompagnants éducatif et social. Elle est fléchée vers l’achat d’un véhicule électrique ou hybride d’occasion, dont le prix ne doit pas excéder 30 000 €. L’État, quant à lui, propose une série d’aides, cumulables avec celles de la Métropole et de la Région, telles que la prime à la conversion, le bonus écologique et les micro-crédits. Le 24 avril 2022, un décret est paru au Journal Officiel, prévoyant l’instauration d’un prêt à taux zéro sous condition de revenu, disponible à partir du 1er janvier 2023. 

De son côté, la Métropole a mis en place en octobre 2020 une deuxième aide : la « prime vélo » . Alternative idéale pour permettre de parcourir de petites distances sans avoir besoin de prendre sa voiture, celle-ci permet, sur le même principe que la prime « Véhicule + propre » de recevoir une aide financière pour l’achat ou la location d’un vélo électrique ou non.        

« Les aides de la Métropole sont plutôt bien pensées puisqu’elles s’adressent aux personnes qui en ont besoin. Le problème, c’est que l’année dernière, ils n’ont reçu qu’une dizaine de dossiers pour la prime véhicule + propre. C’est dérisoire par rapport au nombre de véhicules concernés », relativise Maxime Le Texier. La Métropole dément ce chiffre, et parle de 200 bénéficiaires en 2021.

Quoi qu’il en soit, ces aides peuvent sembler faibles, au regard du coût total des véhicules concernés. Ainsi, Maria, cheffe de projet toulousaine de 28 ans qui travaille avec des demandeurs d’emploi ne changera pas de voiture. « C’est trop cher. J’ai vu les aides proposées par la Métropole. Pour une voiture neuve, c’est 4000 € pour mon niveau de revenus. Mais on n’achète pas une voiture neuve avec 4 000 € ! », déplore-t-elle. Dans le cadre de son travail, Maria arpente Toulouse. « Quand je peux, je prends les transports en commun, mais parfois je dois aller à Revel (à 60 kilomètres de Toulouse) par exemple. Là, j’ai besoin de ma voiture ».

 

Les oubliés de la périphérie

De son côté, Christophe, peintre en bâtiment habitant à Eaunes, une bourgade de l’agglomération muretaine située à 30 km au sud de Toulouse, ne peut bénéficier des aides de la Métropole, précisément parce qu’il n’y réside pas. Pourtant, il en aurait bien besoin. L’artisan utilise son véhicule utilitaire léger Crit’Air 4 pour se rendre à Toulouse sur certains chantiers, mais aussi et surtout pour ses trajets personnels. A partir du 1er septembre 2022, Christophe ne pourra plus circuler librement dans Toulouse, car les VUL Crit’Air 4 y seront interdits.

« Au début, je me suis dit que j’allais prendre un véhicule électrique avec le prêt à taux zéro qui vient de passer. Mais franchement, quel artisan est prêt à mettre 50 000 € dans une bagnole ? », Christophe

Il est loin d’être un cas isolé. Selon les chiffres du gouvernement, plus on s’éloigne de la métropole toulousaine, plus le pourcentage de véhicules de Crit’Air 3 - ou plus - est élevé (38,1 % du parc automobile dans l’agglomération muretaine, 43,2 % pour le bassin auterivois et haut-garonnais et 52 % pour la communauté de commune de la Lomagne). Christophe compte bien changer de véhicule car sa Fiat Scudo 1.6 est « en fin de vie ». Mais pas si facile. « Au début, je me suis dit que j’allais prendre un véhicule électrique avec le prêt à taux zéro qui vient de passer. Mais franchement, quel artisan est prêt à mettre 50 000 € dans une bagnole ? » Pour le peintre en bâtiment, il faudra faire un choix d’ici septembre. « Soit je reprends des chantiers sur Toulouse, je change de véhicule pour être conforme à la ZFE et je le répercute sur mes prix, soit je laisse tomber le centre-ville de Toulouse…», souffle-t-il. 

Depuis la mise en place de la ZFE, Christophe a été contrôlé une fois. Sans vignette, il a simplement expliqué au policier qu’il allait faire son contrôle de pollution « bientôt » et est reparti sans encombre. Pour l’heure, les seuls moyens de régulation mis en place par la Métropole sont les contrôles de police. Mais la collectivité envisage un éventuel contrôle automatisé : « La réflexion […] est pilotée par l’État ; l’entrée en vigueur pour la mise en place de ce système  n’est pas connue pour le moment », nous a t-elle expliqué. Pour le moment, « un contrôle aléatoire peut être assuré par les services de la police nationale ».

En attendant l’arrivée des radars et donc un contrôle plus efficace, la Métropole a le temps de communiquer – ou pas – à ce sujet, pour éviter que les usagers n’apprennent l’existence de la ZFE... par une amende. Car, ambitieuse sur le papier, c’est la rapidité et la radicalité de son entrée en vigueur (et l’absence de réelle pédagogie pour l'heure) qui posent problème. « C’est une mesure qui – si elle était vraiment appliquée - menacerait la paix sociale et Jean-Luc Moudenc le sait », clame Maxime Le Texier.

 

 

5 mai 2022

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
April 11, 2022 3:12 AM
Scoop.it!

1er Tour Election présidentielle 2022 dans la Ville Rose

1er Tour Election présidentielle 2022 dans la Ville Rose | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Retrouvez toutes les informations concernant l'élection présidentielle de 2022. Les candidats et les résultats

Jacques Le Bris's insight:

NDC :

Au vu du résultat Jean-Luc Moudenc se met sous la protection de Macron !

"je voterai pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle" écrit-il.

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
March 15, 2022 5:33 AM
Scoop.it!

Médiateur - Dispositif de médiation - Médiateur de la Mairie : découvrez comment le saisir

Médiateur - Dispositif de médiation - Médiateur de la Mairie : découvrez comment le saisir | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Faciliter le règlement des litiges entre les usagers et l’administration, c’est la mission du médiateur communal nommé au sein de la Mairie, lors de la séance du conseil municipal du 11 décembre 2020
C’est Jean-Paul Bouche, conseiller municipal, qui occupe cette fonction. « Il s’agit d’être à l’écoute, d’ouvrir le dialogue et de se rapprocher des usagers », explique-t-il. Cette solution s’avère plus souple, plus rapide et moins onéreuse que le recours à l’institution judiciaire. « Grâce à l’étude de solutions pour éviter la répétition de certains litiges, mon rôle consiste également à améliorer la qualité du service rendu à l’usager », poursuit le médiateur, qui s’engage à agir avec indépendance et impartialité.

Qui peut le saisir ?

Les particuliers, les associations, les entreprises, insatisfaits d’une décision prise à leur égard et souhaitant trouver une solution amiable avec la Mairie. Le demandeur doit avoir un intérêt direct et personnel à agir.

À quel moment le saisir ?

Avant de saisir le médiateur, le demandeur doit avoir formé un recours auprès du service municipal ou métropolitain concerné et ce recours s’est soldé soit par un refus, soit par une réponse insatisfaisante, soit par une absence de réponse.

Comment saisir le médiateur ?

En lui envoyant une lettre recommandée, avec accusé de réception adressée à  
Monsieur le médiateur de la mairie de Toulouse
Hôtel de Ville - 1, place du Capitole
31 000 Toulouse

ou

En lui envoyant un courrier électronique : mediation@mairie-toulouse.fr
 

Pour une meilleure compréhension de votre demande, il est utile que les réclamations soient exposées le plus clairement et synthétiquement possible et accompagnées de toutes les pièces permettant l’étude du dossier par le médiateur.
La saisine du médiateur ne suspend pas les délais de recours en justice (par exemple devant le Tribunal Administratif).

 

Quels domaines sont concernés par la médiation ?

Le médiateur intervient dans les domaines suivants : 

  • Accueil périscolaire dans les écoles
  • Actions socio-culturelles
  • Activités sportives et équipements sportifs de proximité
  • Animal dans la ville
  • Centres de loisirs / séjours avec hébergement
  • Centres municipaux dédiés à la population ou à la jeunesse : centres sociaux, accueils jeunes, etc
  • Cimetières, pompes funèbres, crematorium
  • Crèches - halte garderies sur les aspects liés à l’accueil et à la facturation
  • Éclairage public (défaut d’entretien)
  • Espaces verts communaux / jardins partagés
  • Handicap
  • Incivilités, lutte contre le bruit
  • Marchés / occupation du domaine public
  • Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi
  • Police des immeubles en ruine et des établissements recevant du public
  • Propreté
  • Relations avec les associations, à l’exception des subventions (bâti)
  • Restauration scolaire : écoles maternelles et élémentaires
  • Santé/salubrité
  • Seniors
  • Travaux/opérations d’aménagement (nuisances, accessibilité)
  • Voirie

Comment procède le médiateur ?

Un accusé de réception est envoyé à l'expéditeur, avec éventuellement une demande de pièces complémentaires.
Le médiateur étudie le dossier.

Il peut  :

  • soit le déclarer irrecevable
  • soit l’instruire en respectant le contradictoire : il veille à ce que chaque partie donne son point de vue.

Toute demande fera l’objet d’une réponse écrite.

Pour aller plus loin

Vous pouvez télécharger la charte de la médiation adoptée lors du conseil municipal du 11 décembre 2020 (format.pdf)

 
 
Partager sur Facebook
Gazouiller sur Twitter Faire une impression
 
 
 
No comment yet.