J’ai commencé dans ce métier de fous en Janvier 1971 et bien des choses ont changé depuis, en particulier ma capacité à toucher mes doigts de pied sans plier les genoux.
Mais, une seule chose n’a jamais bougé, la certitude que certains ont que dans 10 ans nous serons tous morts.
Je vous raconte.
· En 1969, je lis un livre de Paul Ehrlich, éminent professeur à l’Université de Stanford aux USA, qui m’explique que la croissance démographique dans le monde mais surtout en Inde va surpasser les capacités de notre planète à nous nourrir. A son avis d’expert, il est trop tard pour faire quoique ce soit, la moitié de la population du sous-continent va disparaître très rapidement. Il prévoit donc le retour des grandes famines et nous assure que nous en avons au maximum pour…10 ans avant de mourir… de faim. J’achète des boites de sardines et du sucre a tout hasard. Et quarante ans plus tard, la population indienne a plus que doublé et les signes de famine en Inde ne sont guère visibles, ce qui ne gêne en rien la carrière du professeur qui a le record absolu d’interventions auprès du Congrès des USA où il explique à chaque fois que les marchés libres ne fonctionnent pas. Mais il a fait beaucoup d’argent avec ses livres annonçant que nous allions tous mourir dans 10 ans, l’un en 1968 et l’autre en 1979, ce qui montre une fois encore que le capitalisme n’est pas mauvais pour tout le monde surtout d'ailleurs pour ceux qui en disent du mal.
· De 1973 à 1978, grave crise du pétrole qui passe de $ 3.50 /bb en 1971 à $ 35 bb. Nous entrons dans une monstrueuse récession inflationniste, les marchés des actions baissent entre 70 % et 90 %, le pessimisme règne en maître. Le Club de Rome domine le discours et nous dit de nous attendre au pire. Cela ne fait que commencer renchérissent les Malthusiens de service. Nous n’avons de réserves de pétrole que pour 10 ans et donc, dans 10 ans, nous allons tous mourir de froid. Le baril, alors à $ 33 va certainement passer à $ 100 par barils' En 1983, les valeurs pétrolières représentaient 30% de la capitalisation à New- York, la pénurie était certaine. La consommation mondiale était à l’époque de 50 millions de barils par jour et donc les réserves de 50*365 millions de barils. Hélas (pour eux), en 1985, le prix du pétrole s’écroule et passe de $ 33 /bb à moins de $ 10/BB en quelques mois, les marchés des actions s’envolent et connaissent leur plus forte hausse de l’histoire de 1985 à 2000. Pour ceux que les chiffres intéressent, la consommation mondiale est aujourd’hui de 100 millions de barils par jour et les réserves estimées à …10 ans de consommation. Et la capitalisation boursière des valeurs pétrolières représente 3 % de la capitalisation du marché de New-York (ce qui est aussi idiot que ce qui existait quand les valeurs pétrolières étaient à 30 %)
· A peu près au même moment, apparaît un trou dans la couche d’ozone, et les spécialistes sont formels : les aérosols que nous utilisons à la place de prendre des douches en sont la cause et il est à peu près certain que sous dix ans nous allons tous mourir de cancers de la peau. Bon citoyen, je me remets à la douche et jette mes déodorants et heureusement, puisque ce faisant j’ai certainement sauvé la planète.
· Au milieu des années 90, apparaît un autre danger : le monde se désertifie car l’on abat les arbres partout pour installer des hommes à la place des forêts. Le poumon du monde, l’Amazonie, est en danger et dans les 10 ans à venir, l’oxygène va venir à manquer, et nous allons tous mourir asphyxiées cette fois- ci. Et je ne mentionne pas les pluies acides qui elles aussi allaient détruire nos forêts…dans les 10 années qui suivaient et dont plus personne ne parle. Que le lecteur soit rassuré, la surface couverte par la forêt mondiale est en hausse de 17 % depuis 2000 et les arbres se portent fort bien grâce aux excès de CO2 dans l’atmosphère qui, bien entendu, vont nous amener à une mort certaine …dans 10 ans, depuis trente ans au moins, mais cette fois ci nous allons mourir de chaud ou noyés. On doit remarquer l’extraordinaire diversité dans les façons dont nous allons trépasser mais il me faut signaler que le délai entre l’extinction certaine de la race humaine et aujourd’hui est toujours de 10 ans, ce qui ne me semble pas très sérieux Hélas, toutes ces âneries ne sont rien par rapport à la dernière grande peur qui va finir de nous tuer, je veux parler bien sûr du fameux réchauffement atmosphérique. Comme d’habitude, cela n’a guère de fondement scientifique comme le montre fort bien le livre de Steve Koonin, « the science Is not settled », dont le titre en Français est « La part d’incertitude », ce qui est une trahison intellectuelle. Expliquer que nous ne savons pas tout n’est pas du tout la même chose qu’expliquer que nous ne savons rien. On sent que l’éditeur français a voulu se protéger de l’accusation de climato scepticisme, dont chacun sait qu’en France qu’elle est mortelle si l’on veut passer à la Télévision Publique. Koonin était le responsable scientifique pour tout ce qui touchait à l’écologie dans l’administration Obama. Il est surtout l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la construction de « modèles » mathématiques supposés expliquer la réalité. Il enseigne ces matières au Caltech et au MIT, sans doute les meilleures universités au monde dans le domaine scientifique. Et dans son livre il explique tranquillement:
1. Qu’aucun des modèles prévisionnels sur le climat ne vaut tripette.
2. Que les modèles économiques prévisionnels que l’on branche ensuite sur ces modèles climatiques sont encore bien pires
3. Et que la conjonction des deux va nous amener à un désastre économique sans précédent, comme on commence à le voir en Europe. Une question se pose à ce point du raisonnement : mais pourquoi nos « élites « nous ont-elles embarquées dans cette folie ? La réponse est simple : aucun d’entre eux ne croit en la Démocratie, et tous se perçoivent comme des technocrates omniscients. Et donc la société qu’ils aiment est une société qu’ils contrôlent. Et des gens qui ont peur sont plus faciles à contrôler que des gens qui n’ont pas peur. Et pour contrôler l’économie, la dernière chose qu’ils ne contrôlent pas, il leur faut contrôler l’énergie. Comme je l’ai souvent expliqué dans ces lignes, l’économie n’est que de l’énergie transformée. Et donc, bien évidemment, si nos élites réussissaient à prendre le contrôle de l’énergie, elles contrôleraient ipso facto l’économie et donc la vie quotidienne de chacun d’entre nous. Après tout, ils ont déjà pris le contrôle de bien des choses. Que le lecteur veuille bien réfléchir avec moi.
Qu’avons-nous constaté depuis une trentaine d’années, surtout en Europe ?
1. Une prise de contrôle par des élites hors sol, « mes hommes des bateaux » de nos monnaies nationales avec la création de l’Euro.
2. Une perte de contrôle totale de notre indépendance judiciaire avec l’émergence de « tribunaux » internationaux (CEDH, CEJ) qui n’ont aucune légitimité démocratique.
3. Une atteinte sans précédent à nos libertés fondamentales pendant le COVID
4. Un contrôle quasiment total sur la Presse et les journalistes, qui dire à l'un de mes amis en France : « Il y a deux sortes de journalistes en France, Ceux qui sont honnêtes, et ceux qui ont un boulot »
5. Des tentatives constantes de créer une censure sur les réseaux, seul espace de liberté qui nous reste (Loi Breton)
6. Un rabaissement ironique des fronts bas et une mise à l’écart politique de tous ceux qui aiment leur pays.
7. Le remplacement d’une population par une autre
8. Etc…
Il est donc tout à fait évident que depuis trente ans, les hommes des bateaux se sont attelés à la tâche de détruire nos Nations suivant en cela les conseils de Jean Monnet. Imaginez qu’après avoir pris le contrôle de la monnaie, des tribunaux, de la vie politique, de la presse, des media… ils arrivent également à prendre le contrôle de l’énergie ? Eh bien, nous serions faits comme des rats.
Heureusement, ils viennent de connaître une défaite retentissante avec l’élection de Trump, qui sera en train d’être intronisé le 47ème Président des Etats Unis au moment où vous lirez ces lignes. Monsieur Trump est celui qui a été choisi par les hommes des arbres américains pour les représenter.
‘’ILS ‘’ ont TOUT essayé pour le faire battre, y compris l’assassinat, mais ils ont piteusement échoué. Le peuple américain ne s’est pas laissé avoir cette fois-ci. Le but officiel du Donald est de détruire les centres de pouvoir des hommes des bateaux aux USA et partout dans le monde. S’il y arrive, nous pourrons nous libérer.
Bonne chance à monsieur Trump, il en aura besoin et nous encore plus.