Ressources scientifiques et techniques sélectionnées par les documentalistes du Service Documentation L@Doc : Ressources - Formation - Appui à la recherche -Institut Agro Rennes-Angers : Sélection variétale /Création variétale/Amélioration des plantes/ Semence / Protection des plantes et Environnement
"Quels sont les critères scientifiques qui permettent de classer comme OGM ou non un plant obtenu avec les nouvelles techniques génomiques ? La question suscite la controverse depuis que l'Anses a considéré que le règlement proposé par la Commission européenne ne se basait pas sur des critères scientifiquement solides. Rendue publique début décembre 2023, l'analyse de l'Anses fait des vagues au Parlement Européen...."
L’analyse de sève est un outil d’aide à la décision visant à optimiser la nutrition des cultures. Son interprétation fine réduit les incertitudes, minimisant ainsi les risques d'erreurs. L’objectif est d’utiliser cet OAD de manière pertinente dans chaque système de culture. Dans la lecture d’une analyse de sève, il est essentiel de considérer les éléments par ordre de priorité pour la plante. Et de garder en tête la loi du minimum : le rendement d’une culture est limité par l’élément fertilisant qui vient à manquer en premier (soit N, P, K, Mg). Potassium et magnésium en priorité La première étape est d’évaluer les niveaux de potassium (K) et de magnésium (Mg) : les deux éléments les plus fréquemment carencés pour la grande majorité des cultures aujourd’hui en France.
Agrodoc Ouest's insight:
La suite de cet article est disponible dans la revue Cultivar, Grandes cultures à L@Doc, bibliothèque générale de l'Institut Agro Rennes Angers
Réunis en séance plénière le 7 février, les élus au Parlement se sont, après les membres de la commission Environnement du Parlement européen et ceux de la commission Agriculture, eux aussi prononcés en faveur d'un nouveau texte concernant les nouvelles techniques génomiques.
Au cours du paléozoïque, la flore et la faune, jusque-là marine, se sont adaptées progressivement à la vie terrestre, mais l’eau est restée un élément vital, les plantes, les communautés végétales n’échappent pas à cette règle.
Dans la plante, l’eau permet le maintien des structures cellulaires et le transport des substances nutritives.
L’importance de l’eau est telle qu’elle représente plus de 80% du poids du végétal et jusqu’à 95 % du fruit de tomate. On comprend que l’absence d’eau est une situation périlleuse pour la plante en croissance. Mais des mécanismes de survie existent ainsi les graines traversent les périodes difficiles avec seulement quelques % d’eau dans leurs tissus. [...]
De prime abord, le ciste à feuille de romarin (cistus libanotis) n’a rien de très spectaculaire. C’est un petit arbuste persistant dépassant à peine un mètre et reconnaissable à ses fleurs faites de cinq pétales blancs. Mais sous la terre, cette plante méditerranéenne détient d’impressionnantes facultés : celles de dépolluer les sols. Via ses racines, le ciste à feuille de romarin absorbe notamment le plomb présent dans certains sols pollués puis accumule cet élément dans ses feuilles où il est absorbé dans des proportions très élevées. On dit ainsi que c’est une plante « hyperaccumulatrice ». Une possibilité des plus intéressantes, notamment pour protéger les régions minières du nord-est du Maroc de nombreux risques sanitaires et environnementaux.
Une étude scientifique publiée notamment par des chercheurs de l'INRAE révèle que la coopération sociale entre différentes variétés de plantes pourrait être la clé d'une résistance accrue aux maladies, réduisant ainsi la dépendance aux produits chimiques. Ces nouvelles découvertes offrent une lueur d'espoir pour une approche plus respectueuse de l'environnement.
Alors que l’Union européenne a reconduit l’utilisation du glyphosate pour dix ans, des chercheurs bretons cherchent à comprendre comment les vers de terre sont affectés par les pesticides.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Des scientifiques d’INRAE et du CEA ont fait un pas de géant pour lever le voile sur la reproduction végétale, en identifiant des protéines essentielles pour la création de nouvelles variétés de plantes. Leurs résultats sont parus le 16 novembre dans la revue Nature Plants.
Agrodoc Ouest's insight:
article source publié : Vrielynck N., Peuch M., Durand S. et al. (2023). SCEP1 and SCEP2 are two new components of the synaptonemal complex central element. Nat. Plants . https://doi.org/10.1038/s41477-023-01558-y
Parfois, une haie se dégarnit de la base ou devient trop claire, pour la rajeunir, on peut utiliser la technique du recépage, mais c’est une méthode utile aussi en production de pépinière.
Parution du livre international sur l'édition du génome des plantes 'A Roadmap for Plant Genome Editing' avec 34 chapitres en quatre parties (techniques, applications, réglementation, perception) chez Springer Nature (en accès libre en pdf ou 52,74 euros pour format papier).
Editors: Agnès Ricroch (editor-in-chief, Faculté Jean-Monnet, Laboratoire IDEST, UPSaclay, Sceaux), Dennis Eriksson, Dragana Miladinović, Jeremy Sweet, Katrijn Van Laere, Ewa Woźniak-Gientka.
Genome Editing (GE) is a new genetic technique for improving plants so that they are more adapted to future challenges, such as increased demand for food production, climate change, use of less water, fertilizers and pesticides, and less land availability. GE involves targeted modification of genes within plants so that their expression is changed. It is a research and breeding method that directs and controls genetic mutations, and differs from transgenic genetic modification (GM) in that foreign genes are not present in the product.
Using GE in plant breeding facilitates improved crop yields, enhancement of levels of beneficial nutrients, increased resistance to pathogens and pests, and higher tolerance to environmental stresses such as drought and heat. These tools can help increase the sustainability and resilience of the food systems and support the goals of the European Green Deal and the Farm to Fork Strategy.
This book, written by 77 authors from 21 countries, gives an overview of the different methods of plant GE, such as Crispr-Cas and other site directed nucleases. Also, the application of GE to improve the yield, quality or resilience of different agricultural, horticultural and forestry crops is discussed. In addition, the book contains chapters describing the regulations of New Genomic Techniques (NGTs) in the European Union and many other countries and advocates appropriate science-based regulatory approaches for GE. Furthermore, societal and consumer attitudes are considered.
At the book launch the chief editor Prof Agnès Ricroch says “This book will be of value to a wide audience including those wishing to develop a broader knowledge of Genome Editing as well as those wanting a deeper understanding of the science.” She also thanked the European Cooperation in Science and Technology (COST) programme for their support through the COST Action PlantEd (CA18111) and she acknowledged the contributions from numerous scientists in PlantEd and the Editorial Board.
The COST Action PlantEd involved 620 scientists from organisations in 38 European and 13 non-European countries. The programme included consideration of recent advances in GE technology, novel and existing applications in crop plants, biosafety, socio-economic implications and communication issues. A more detailed description of the PlantEd COST action is available HERE.
Des chercheurs de l'université A&M du Texas (États-Unis) le confirment. Ils ont étudié les effets d'un biochar obtenu à partir de résidus de cultures de blé sur la croissance des tomates, sur la diversité microbienne des sols et sur les réponses des racines des plantes. Et ils montrent, dans la revue Frontiers in Analytical Science, que le biochar améliore les interactions entre le microbiome du sol et les racines des plantes.
Les progrès réalisés par les nouvelles variétés ne confèrent pas directement de résistances aux maladies cryptogamiques, mais elles facilitent les stratégies d’évitement. Une bonne maîtrise des semis reste indispensable.
L'impact du changement climatique sur les maladies est difficile à anticiper, notamment pour les agents pathogènes nécessitant de l’eau libre ou des humidités relatives élevées car les projections climatiques décrivent mal les précipitations, l'humidité relative ou l'humidité des sols. L’amélioration variétale est une des voies sur laquelle repose beaucoup d'espoirs.
'Inrae teste à grande échelle une agriculture sans pesticides et presque sans travail du sol. L'ambition : concevoir une agriculture résiliente tout en affichant des rendements qui talonnent ceux de l'agriculture conventionnelle. Un défi complexe. Plus de 120 hectares pour une cinquantaine de parcelles expérimentales. Autant d'hypothèses de recherche pour trouver des voies de transition vers une agriculture sans phytosanitaires. C'est l'ambition des chercheurs de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) qui expérimentent depuis 2018 de nouvelles méthodes de production agricoles dans le domaine d'Époisses situé à Bretenière dans la région de Dijon. Cette plateforme de recherche baptisée « CA-SYS » en référence au cassis est l'acronyme anglais de « système agroécologique coconstruit ».
Plusieurs voies de recherche sont à l'essai comme limiter le travail du sol ou mettre la faune et la flore au service des cultures pour gérer les insectes ravageurs. « On expérimente uniquement sur des grandes cultures comme le colza, la moutarde, l'orge de brasserie ou le blé. On teste aussi des associations de culture, comme le blé qu'on cultive avec la féverole pour que les espèces bénéficient l'une de l'autre pour l'azote par exemple ou pour la gestion des bio agresseurs », précise Stéphane Cordeau, responsable de la plateforme CA-SYS.
Autre enjeu : la gestion des mauvaises herbes. Pour cela plusieurs types de cultures intermédiaires sont expérimentés avec et sans labour. Et les chercheurs s'autorisent à utiliser de l'engrais contrairement à ce qui est pratiqué en agriculture biologique. Mais les objectifs ambitieux de l'Inrae sont pour l'instant en dessous des espérances. « On a un potentiel de production de blé qui serait de 80 quintaux en agriculture conventionnelle. On arrive à produire avec nos systèmes 50 quintaux quand en bio le rendement serait de 40 quintaux. On est loin des objectifs qu'on avait assignés qui étaient entre 60 et 70 quintaux », regrette Stéphane Cordeau.
D'autre part des agriculteurs sont associés aux recherches afin d'adapter les techniques testées à leur propre contexte agricole. Des pratiques qui devront être perfectionnées dans les prochaines années sachant que le plan Ecophyto II est censé imposer une réduction de 50 % des pesticides d'ici 2025.
Agrodoc Ouest's insight:
source : Romain Pernod -Actu-environnement , Février 2024
Face aux manifestations des agriculteurs début 2024, le gouvernement français a annoncé une « mise à l’arrêt » du plan Ecophyto jusqu’au salon de l’Agriculture fin février. Cette pause devait permettre de revoir les indicateurs utilisés pour évaluer la baisse de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (pesticides appliqués sur les cultures) en France.
Les punaises, en particulier la punaise diabolique Halyomorpha halys, sont responsables de dégâts importants dans les vergers. Plusieurs solutions utilisables en bio sont étudiées, notamment la pose de filets et des lâchers de parasitoïdes...."
Une révolution agricole depuis les profondeurs de l’océan : Découverte à Cestas en Gironde par Immunrise Biocontrol, d’une microalgue antifongique qui offre une alternative écologique aux pesticides de synthèse.
En agriculture il est souvent préférable de mélanger les variétés dans un même champ pour mieux résister aux pathogènes. Une nouvelle étude décortique ce phénomène au niveau biologique.
Une étude récente du virus de la maladie bronzée de la tomate ou Tomato spotted wilt virus (TSWV), publiée dans la revue PNAS par une équipe de recherche internationale remet en question certaines certitudes en matière de virologie. Les résultats de cette étude montrent que chaque virion de ce virus apparait comme différent et porte une combinaison variable de segments d'ARN. Oubliez l'image du virus comme un clone rigide ; ici, chaque particule est une édition spéciale.
En pleine trêve des confiseurs, le 31 décembre, le gouvernement a publié un décret qui permet de déclasser plus facilement les forêts protégées. Il modifie le régime applicable aux forêts dites de protection et permet au ministre de l’Agriculture de supprimer ce statut sans passer par un décret en Conseil d’État. Les forêts protégées déclassées pourront ainsi être soumises à des travaux que leur statut interdisait auparavant. Le nouveau texte allonge aussi la liste des types de travaux permis sur ces forêts, (...)
Les légumineuses pérennes offrent de nombreux avantages agronomiques en association avec des grandes cultures. Démonstration sur la plateforme partenariale GIEE Magellan-Terres Inovia.
Les légumineuses pérennes (trèfles blanc ou violet, luzerne ou lotier) peuvent être introduites dans les parcelles en association avec un colza, un méteil, un couvert d'interculture, une orge de printemps ou un tournesol. Elles permettent la couverture du sol, la stimulation de l'activité microbienne du sol, la libération d'éléments nutritifs ou encore le stockage de matières organiques.
Formé d’une paroi solide, le squelette des plantes est maintenu grâce à la pression de l’eau. Comment les plantes peuvent-elles grandir et étendre leurs cellules sans que l’édifice explose ? Une nouvelle étude révèle la recette secrète des plantes pour colmater les brèches pendant la croissance.
Le but de cette manifestation est de faire en sorte que le plus grand nombre de personnes autour du globe soient fascinées par les plantes et conscientes de l’importance des sciences végétales pour l’agriculture et la production durable de nourriture, ainsi que pour l’horticulture, la foresterie et des productions non alimentaires à base de plantes, telles que le papier, le bois de construction, l’énergie et des molécules utiles à l’industrie chimique et pharmaceutique. Le rôle des plantes dans la conservation de l’environnement est également un message clé.
"Lorsqu’il s’agit de trouver des solutions pour nourrir le monde, les chercheurs ne manquent pas d’imagination. Aujourd’hui, ils présentent un « sol électronique » qui améliore la croissance des cultures. Il s'agit plus exactement d'un substrat de culture électroniquement conducteur destiné à la culture hydroponique. Comprenez, cette chose à laquelle les racines de plantes cultivées hors sol vont pouvoir se raccrocher pour pousser. Des racines de plants d'orge, dans le cas présent. Et selon les chercheurs, lorsque lesdites racines sont stimulées électriquement, l'orge pousse jusqu'à 50 % plus sur 15 jours.
Source :
par Nathalie Mayer ,Journaliste, FUTURA, [En ligne] 31 décembre 2023
Hubert Reeves once wrote that “on the cosmic scale, liquid water is rarer than gold”. And what is true for the universe is even truer in the Sahel, the name given to the vast, arid belt that skirts the Sahara and stretches across Africa from east to west. Since 3,000 BCE, the peoples of this region have invested tremendous effort into coming up with myriad ways to capture and control this remarkably scarce resource. Faced with the poor distribution of water across space and time, they have had to resort to intelligent, thrifty methods to make the most of even the tiniest drop.
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