Une veille scientifique et technique sur les thématiques : politique(s) de la science ouverte ; évaluation de la recherche ; Données de la recherche ; Engagements dans les établissements de l’ESR. Ressources scientifiques et techniques sélectionnées par les documentalistes du Service Documentation L@Doc : Ressources - Formation - Appui à la recherche - Institut Agro Rennes-Angers
Horrizon Europe, The EU's biggest R&D programme is finally underway and the European Commission has already given a number of indications as to the developments in favour of open science in this new Horizon Europe programme.
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✔️ Open Science Evolution with latest updates ✔️ Innovation Gap ✔️ Evaluation of proposals in the Open Science programme
La science ouverte se décline au travers de tous les départements de l’Inist. C’est ainsi que le service Ingénierie terminologique a créé un « Thésaurus de la science ouverte » trilingue (français, anglais et espagnol) actuellement riche de près de 400 concepts. Il vient tout juste d’être mis en ligne sur la plateforme Loterre, sous licence libre bien entendu !
Agrodoc Ouest's insight:
Ce thésaurus multilingue rassemble et structure, avec une polyhiérarchie, les concepts principaux de la science ouverte. Il a été initié en s'appuyant sur les glossaires existants et sur la taxonomie proposée dans le cadre du projet FOSTER. Il est enrichi grâce à une fouille des documents de référence du domaine. Il est aussi téléchargeable en PDF, SKOS, CSV et JSON-LD.
A Dutch university says it is formally abandoning the impact factor — a standard measure of scientific success — in all hiring and promotion decisions. By early 2022, every department at Utrecht University in the Netherlands will judge its scholars by other standards, including their commitment to teamwork and their efforts to promote open science, says Paul Boselie, a governance researcher and the project leader for the university’s new Recognition and Rewards scheme. “Impact factors don’t really reflect the quality of an individual researcher or academic,” he says. “We have a strong belief that something has to change, and abandoning the impact factor is one of those changes.”
Agrodoc Ouest's insight:
Une université néerlandaise annonce qu'elle abandonne officiellement le facteur d'impact - une mesure standard de la réussite scientifique - dans toutes les décisions d'embauche et de promotion. D'ici le début de l'année 2022, chaque département de l'université d'Utrecht, aux Pays-Bas, jugera ses chercheurs selon d'autres critères, notamment leur engagement dans le travail d'équipe et leurs efforts pour promouvoir la science ouverte, explique Paul Boselie, chercheur en gouvernance et chef de projet pour le nouveau système de reconnaissance et de récompense de l'université. "Les facteurs d'impact ne reflètent pas vraiment la qualité d'un chercheur ou d'un universitaire individuel", explique-t-il. "Nous avons la ferme conviction que quelque chose doit changer, et l'abandon du facteur d'impact est l'un de ces changements."
C'est une décision, osons le mot, historique, qui vient d'être actée par le conseil d'administration de l'université de Nantes. Cette décision est la suivante. Toutes les publications de l'université (= les articles scientifiques écrits par des enseignants-chercheurs de l'université) devront obligatoirement être déposées en archive ouverte. Et - c'est dingue - ce mandat de dépôt obligatoire sera pris en compte directement dans les évaluations institutionnelles mais aussi dans les financements que l'université versera aux laboratoires de recherche.
Voici très exactement le relevé de délibération et de vote du CA daté du 28 Mai 2021 :
This is another tangible step forward for immediate open access to scientific publications
The no-transfer of rights strategy was initiated in July 2020 by cOAlition S and represents another step towards full and immediate open access to publicly funded scientific publications. In the framework of this strategy, research authors can use the Creative Commons CC-BY license to publish in subscription journals while retaining full rights to their articles and also may deposit the accepted version for publication in an open archive as of the date of publication.
This Practical Guide provides guidance to ensure the long-term preservation and accessibility of research data, and supports organisations to provide a framework in which researchers can share their output in a sustainable way.
Agrodoc Ouest's insight:
Ce guide pratique fournit des conseils pour assurer la préservation et l'accessibilité à long terme des données de recherche, et aide les organisations à fournir un cadre dans lequel les chercheurs peuvent partager leurs résultats de manière durable.
Open Access, données de la recherche, évaluation par les pairs… Se former, à son rythme, aux enjeux et aux pratiques de la science ouverte, c’est ce que proposera à partir de l’automne 2021 le MOOC « Science ouverte », réalisé dans le cadre de l’Alliance Sorbonne Université.
Piloté par une équipe mixte Sorbonne Université – MNHN, ce MOOC, entièrement gratuit, est destiné en priorité aux doctorantes et doctorants, notamment ceux de l’Alliance Sorbonne Université. Il sera cependant ouvert à tous.
Sa réalisation fait suite à l’engagement pris par Sorbonne Université dans la Charte pour le libre accès aux publications, de former tous ses doctorantes et doctorants à la science ouverte.
Prévu pour une diffusion à l’automne 2021 sur la plateforme FUN (France Université Numérique), tous les contenus du MOOC seront sous licence CC-BY et donc librement réutilisables, notamment par les autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Some scholarly publishers have already outsourced operations like copy editing and printing. Now, 15 journals are outsourcing something central to science itself: the peer-review process. The journals, which include BMJ Open Science and Royal Society Open Science, say they will accept articles reviewed by a nonprofit “peer community” organization.
For roughly the past decade, Sci-Hub—aka, the “Pirate Bay of Science—has been giving researchers, reporters, and open-source advocates unfettered access to countless scientific papers across every discipline you can imagine. In return, it’s been hit with multiple lawsuits, a suspended Twitter account, and an investigation from the United States Department of Justice.
Now, people are trying to rescue the site before it’s wiped off the web for good. A collection of data-hoarding redditors have banned together to personally torent each of the 85 million articles currently housed within Sci-Hub’s walls. Ultimately, their goal is to make a fully open-source library that anyone can access, but nobody can take down.
In 2018, an influential group of research funders announced a bold pledge: the scientists they fund should publish their peer-reviewed papers outside journal paywalls. The initiative, called Plan S, caused an instant uproar over its aim of ending journal subscription models — the means by which many scholarly publications have financed their existence. Its intended start date in 2020 was delayed, and its details were tweaked. But after much sparring over policy, the project formally began in 2021, with 25 funding agencies rolling out similar open-access (OA) mandates.
As the first papers under these mandates are published, Plan S supporters say it’s the start of a journey towards open science. But most research funders haven’t signed up yet, and negotiations over the plan have produced a complex landscape of options to avoid paywalls. Here’s what the initiative means for scientists and journals — and some of the controversies that will play out in 2021 and beyond.
Crédit Photo : Yang Qing/Xinhua via Zuma Wire
Agrodoc Ouest's insight:
Les tensions entre éditeurs et financeurs mises en lumière .
L’expression « évaluation par les pairs » a fait irruption dans les médias avec la crise du Covid-19 et l’on en mesure bien l’importance : pour être dignes de foi, les résultats d’une recherche doivent d’abord être examinés de manière critique par d’autres spécialistes du domaine, des « pairs ». De fait, ce processus est une pierre angulaire de la recherche scientifique, d’autant plus importante aujourd’hui où tout un chacun peut « poster » ses écrits sur Internet.
Son histoire est liée à celle des revues scientifiques. La rigueur de l’évaluation par les pairs mise en œuvre par les éditeurs scientifiques d’une revue fait sa réputation. Une revue attire d’autant plus de bons articles qu’elle est sélective, ce qui entretient un cercle vertueux. À partir des années 1950, de nombreuses revues scientifiques furent reprises ou lancées par des groupes privés : le nombre de revues publiées par Pergamon press, basé à Oxford, passa de 40 à 150 en six ans au début des années 1960, tandis qu’Elsevier n’en avait que 10. Puis, dans cet exemple, Elsevier racheta Pergamon Press (et au passage la fameuse revue The Lancet) en 1991, et publie aujourd’hui 2500 revues.
Le rapport de Knowledge Exchange Openness Profile: Modelling research evaluation for open scholarship propose l’élaboration d’un portefeuille numérique, ou profil d’ouverture, une ressource numérique dans laquelle les divers résultats et activités d’un contributeur à la recherche et qui concourent à son ouverture seraient accessibles en un seul endroit.
Ce modèle s’articulerait autour des identifiants pérennes comme ORCID, et d’autres qui seraient interopérables.
« Deuxième Plan national pour la science ouverte | 2021-2024 La science ouverte induit une démocratisation de l’accès aux savoirs, replace la connaissance comme un bien commun, améliore la qualité de la science et favorise la confiance des citoyens dans la recherche scientifique La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a annoncé, le 6 juillet 2021, le 2e Plan national pour la science ouverte qui se déploiera jusqu’en 2024. Ce plan, qui s’inscrit résolument dans une ambition européenne, se donne comme objectif de généraliser les pratiques de science ouverte en France. Il vise également à tripler le budget de la science ouverte pour le porter à 15 M€ par an.
Agrodoc Ouest's insight:
"Ce nouveau Plan n'est pas le fruit d'une actualisation, mais bien celui d'une ambition nouvelle et amplifiée. Il s'agit d'ouvrir l'ensemble du processus de la recherche, les publication bien sûr mais aussi les données et les codes sources.
Le 2e Plan poursuit la trajectoire ambitieuse initiée par la loi pour une République numérique de 2016 et confirmée par la loi de programmation de la recherche de 2020, qui inscrit la science ouverte dans les missions des chercheurs et des enseignants-chercheurs et fixe comme objectif 100% des publications en accès ouvert en 2030. Il s'appuie sur la politique nationale des données, des algorithmes et des codes sources impulsée par le Premier ministre qui vise à faciliter l'accès des chercheurs aux données publiques en publiant dans les prochains jours la charte d'engagement de l'Etat pour accélérer le traitement des demandes de chercheurs. "
Le propos de cet article porte sur la compréhension des logiques qui interviennent dans la définition de la valeur des données de la recherche, celles-ci pouvant avoir une influence sur les critères déterminant leur motivation au partage. L’approche méthodologique repose sur une enquête qualitative, menée dans le cadre d’une recherche doctorale, qui a déployé 57 entretiens semi-directifs. Alors que les travaux menés autour des données sont focalisés sur les freins et motivations du partage, l’originalité de cette recherche consiste à identifier les différents prismes par lesquels la question de la valeur des données impacte la motivation et la décision de leur partage. L’analyse des résultats montre que, tous domaines confondus, la valeur des données reste encore cristallisée autour de la publication et de la reconnaissance symbolique du travail du chercheur. Les résultats permettent de comprendre que la question du partage est confrontée à un impensé : celui du cadre actuel de l’évaluation de la recherche, qui met l’article scientifique au cœur de son dispositif. Ce travail contribue donc à montrer que l’avenir du partage des données dépend des systèmes alternatifs futurs d’évaluation de la recherche, associés à la science ouverte.
« L’épidémie de Covid et la crise sanitaire nous ont rappelé toute l’importance de partager des résultats pour accélérer la recherche et d’accroître la crédibilité de la recherche publique dans la société. C’est de cet enjeu de démocratisation des savoirs au bénéfice des organisations, des entreprises, des citoyens, et particulièrement des étudiants, pour lesquels la facilité d’accès à la connaissance est une condition de la réussite dont la science ouverte est porteuse » affirme Yves Ducq, vice-Président Amélioration continue et documentation en charge de l’élaboration de la feuille de route pour une science ouverte à l’université de Bordeaux aux côtés de Jérôme Poumeyrol,responsable du service « soutien à la recherche » au sein de Direction de la documentation.
Les accords transformants (Transformative Agreements) sont des accords qui permettent aux institutions (bibliothèques, consortiums…) de payer un accès à des revues payantes (type abonnement) tout en obtenant des compensations sur les dépenses liées à la publication en Open Access de leurs chercheurs (Article Processing Charges ou APC). Le but de ces accords est donc de passer d’un modèle financier entièrement basé sur les abonnements à un modèle basé sur une rémunération équitable des services d’édition en libre accès des éditeurs.
Dès janvier 2020, les publications scientifiques ont augmenté dans les nombreux domaines de recherche concernés par la pandémie. L’open science, et ses compléments, l’open knowledge, l’open data et l’open source, ont joué un rôle considérable dans cette science d’urgence. Ses standards largement adoptés ont favorisé les transferts rapides vers la pratique clinique. Ses capacités de bibliométrie, de data analyse et data science, en ont fait la « métascience » de cet épisode scientifique inédit. Les résultats montrent qu’elle n’a favorisé à ce stade ni les collaborations nouvelles ni la qualité scientifique. Mais les sciences participatives et citoyennes ont tiré un profit direct des informations et données partagées. La place de l’open science dans un tel événement rappelle le besoin d’une politique incitative incluant une politique de données novatrice, et la reconnaissance des sciences participatives comme une ressource interdisciplinaire et interculturelle nécessaire aux questions complexes qui, comme la pandémie de Covid-19, vont s’accuser dans les changements environnementaux auxquels les sciences et toute la communauté sociale se préparent.
« Couperin, le CCSD, l’IRD, le réseau des URFIST, organisent une présentation d’OpenAIRE, projet européen pour faire avancer la science ouverte. Cet atelier a pour but de présenter à la communauté scientifique française les services offerts par ce projet (https://www.openaire.eu/openaire-nexus-project). Un focus avec des retours d’expérience de chercheurs utilisateurs sera réalisé pour 4 d’entre eux : Amnesia : anonymisation des données Argos : gestion des données de la recherche Épisciences : plateforme de journaux en accès ouvert Community dashboard : plateforme au service d’un domaine de recherche particulier
"En route vers l’ouverture des codes de la recherche"
Depuis novembre 2018, le Comité pour la science ouverte dispose d’un nouveau groupe “logiciels libres et open sources” ou plus simplement le GPLO.
La création de ce groupe part d’un constat simple : les logiciels sont au cœur de la recherche et les pratiques du monde du libre (open source) sont un des éléments fondateurs de la science ouverte. La mission du GPLO est d’aider le comité à accompagner le développement, dans les communautés scientifiques, des logiciels libres et ouverts, considérés comme un pilier de la science ouverte.
Les deux premières années du groupe ont été très riches et nous sommes ravis de partager nos premiers résultats.
Source : Camille Maumet, avec des contributions de l’ensemble des membres du GPLO , groupe « logiciels libres et ouverts », Comité pour la science ouverte
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre d'un projet tutoré par des étudiants du Master Information et médiation scientifique et technique de l'Université Lyon 1 pour aborder la question des revues prédatrices, en tant que phénomène sociétal, qui gangrènent le fonctionnement de la science et la fluidité des rapports sciences-société. Elle a pour objectif de sensibiliser aussi bien les communautés scientifiques que le grand public sur cette thématique, qui ne cesse de gagner en ampleur au fil du temps.
Vous avez trouvé un jeu de données intéressant dans un entrepôt et vous l’avez réutilisé pour produire un résultat scientifique ? Vous avez généré des données en utilisant un logiciel produit par d’autres scientifiques ? Dans ce cas, il est important de citer dans vos publications les données et le logiciel que vous avez réutilisés afin d’en identifier le (ou les) auteur(s), d’en faciliter l’accès et donc de permettre la reproductibilité de vos résultats et analyses.
Le CNRS œuvre pour une recherche plus ouverte, notamment sur l’accès aux publications scientifiques. Cette stratégie s’accélère et s’est élargie en 2020 avec la mise en place de la Direction des données ouvertes de la recherche (DDOR). Le point sur les ambitions de l’organisme.
Nous avons encore peu de recul sur la manière dont les communautés productrices de matériaux de recherche se saisissent des enjeux de l’ouverture des données dans le contexte actuel du Big Data et de la Science Ouverte, dépeint par Jim Gray comme l’ère du nouveau paradigme de la “Science dirigée par les données massives” (Hey, 2009). En particulier, lorsque ces communautés rassemblent différentes cultures épistémiques, impliquant une pluralité de rapports à la donnée. En prenant appui sur l’expérience d’un programme de recherche sur les relations en agriculture et littoral en Bretagne (Parchemins, 2016-2020), nous décrivons comment une équipe de 10 chercheurs et ingénieurs issus d’horizons divers (agronomie, sciences et techniques de l’information, anthropologie et études sociales des sciences) a intégré cet objectif en lien avec son ambition interdisciplinaire et transdisciplinaire, et a co-construit un système d’information modulaire et interopérable pour y répondre. Dans quelles mesures l’objectif de mise en partage des matériaux de recherche à un niveau à la fois interne et ouvert, favorise-t-il l’hybridation des approches scientifiques et l’ouverture de la science vers la société ? La description fine de l'instrumentation technique et numérique du partage des matériaux de recherche nous permet de mettre en lumière et de discuter une partie de ces formes d’hybridation.
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