Veille UrbaLyon : Les mobilités dans les villes du Sud

Points à retenir : 

- Le développement spatial des villes africaines s’accompagne d’un rejet à la périphérie des couches pauvres de la population, vivant de plus en plus loin du centre où sont concentrées la plupart des activités économiques, administratives et sociales

- Des entreprises publiques de transport en commun sont en faillite.

- Accroissement des déplacements à pied des habitants les plus pauvres,

- Généralisation des taxis-motos, qui n’existaient auparavant qu’au Bénin.

Dans ce contexte de crise, la bicyclette ne pourrait-elle pas constituer une alternative pour ceux qui ne peuvent plus payer le prix des transports collectifs urbains motorisés ? Paradoxalement, ce mode de transport est absent des villes africaines, exception faite de Ouagadougou.

Lire l'article : http://documentation.urbalyon.org/Record.htm?idlist=39&record=19152799124919709719

Il comporte des pistes de réflexion pour :

• analyser la situation de ces villes en matière de déplacements urbains ;
• appréhender les évolutions à long terme ;
• définir un système de transports durables ;
• mettre en oeuvre la stratégie définie

 Lire la note de synthèse  du Certu :  http://documentation.urbalyon.org/Record.htm?idlist=41&record=19135840124919530229

En complément, l'intégral du guide pédagogique "Stratégie de mobilité durable dans les villes des pays en développement" est  disponible à la documentation : http://documentation.urbalyon.org/Record.htm?idlist=44&record=19135840124919530229

La voiture est à tort considérée comme un signe de progrès. Au contraire, le développement de l’automobile est cause de graves atteintes à l’environnement et d’injustice sociale.  

Cet article est paru dans Vivre Autrement n° 5, 5/06/1996, dans le dossier « Transports urbains » :

http://documentation.urbalyon.org/Record.htm?idlist=17&record=19153583124919717659

Points à retenir : 

- Dans les grandes villes africaines, les transports s'avèrent problématiques dès lors que l'on doit sortir de son quartier. 

- Compte tenu de l'allongement de distances, la motorisation des déplacements s'avère nécessaire.

- Faute de solvabilité suffisante des citadins et d'offre de transports collectifs adaptée, le système de déplacements des villes étudiées repose essentiellement sur la marche à pied.

- Dans la définition des politiques urbaines, la prise en compte de la marche à pied doit être plus clairement affirmée pour répondre aux difficultés quotidiennes d'une grande partie des citadins, en complément des nécessaires améliorations à apporter dans le fonctionnement des transports collectifs.

Lire l'article :  http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/08/77/72/PDF/RevTrans.pdf

Lire l 'article : http://documentation.urbalyon.org/Record.htm?idlist=20&record=19152157124919703399

Citation de l'auteur : 

L’usage de la bicyclette comme mode de déplacement urbain est très contrasté selon les pays. Il fut largement dominant et demeure important dans de nombreux pays d’Asie alors qu’il est quasi inexistant en Afrique ou en Amérique Latine, sauf quelques cas singuliers (Burkina Faso, Cuba).

D'un côté, les responsables politiques de nombreuses villes en développement où la bicyclette est largement utilisée, souhaitent la diminution de ce mode au profit des transports collectifs ; de l'autre, les populations aspirent à la motorisation : d’abord la moto, puis la voiture si leur revenu autorise un tel rêve. Tout ceci au nom de la modernité et de l’image sociale. Ce constat peut être fait à Ouagadougou, Saïgon, ou Canton.

Simultanément, sous la pression des mouvements écologistes et de l’aspiration à mieux vivre en ville, la bicyclette est promue dans de nombreuses villes d’Europe ou d’Amérique du Nord, avec certes des écarts qui demeurent importants, mais l’'engagement d'une minorité active est peu à peu relayée par les décideurs.