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Life Sciences UPSaclay
December 7, 11:28 AM
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La radioluminescence ? Une R&D innovante aussi prise en charge par la plateforme de marquage isotopique du CEA (Service de Chimie Bioorganique et de Marquage (SCBM, Département Médicaments et technologies pour la Santé, Institut Joliot, CEA, Centre de Paris-Saclay). La radioluminescence, mais dans quel contexte ? La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative qui touche aujourd’hui plus de 8 millions de personnes dans le monde, avec un nombre de nouveaux cas en constante augmentation. En France, on dénombre environ 25 000 nouveaux cas chaque année. Les traitements actuellement disponibles permettent uniquement de soulager les symptômes, sans agir sur les causes profondes de la maladie. Dans ce contexte, la photobiomodulation représente un espoir prometteur pour le développement de traitements véritablement curatifs. Depuis plusieurs années, un projet de recherche innovant mené par les chercheurs de Clinatec (CEA, Grenoble) a mis en évidence l’effet de l’illumination de la substance noire sur l’évolution de la maladie dans différents modèles animaux. Actuellement, un essai clinique est en cours chez l’être humain et plusieurs patients ont déjà été implantés. Le dispositif utilisé (voir illustration, en haut à gauche, représentation schématique de l’implant actuel), se compose d’une batterie implantée sous la clavicule, d’un boîtier optique placé dans la boîte crânienne et d’une fibre optique insérée dans les ventricules cérébraux. Bien que cette approche soit prometteuse, l’implantation de la batterie et du câble la reliant à la fibre optique est invasive et donc lésionnelle pour le patient. Ainsi, le développement d’un implant autonome capable d’émettre de la lumière rouge, apparaît hautement souhaitable Et quel lien avec la plateforme de marquage isotopique ? C’est dans cette perspective qu’un projet financé par le CEA a été récemment conduit, réunissant les expertises complémentaires des chercheurs et ingénieurs de trois laboratoires du CEA de Grenoble (Clinatec, LITEN et LETI) et du laboratoire de marquage isotopique de l’Institut JOLIOT (CEA Centre de Paris-Saclay) et plus particulièrement sa plateforme de marquage isotopique. Ce projet a permis de démontrer qu’il était possible d’exploiter la radioluminescence pour concevoir de tels dispositifs (voir illustration, partie basse, principe de la radioluminescence). Les résultats obtenus ont montré que différents types de luminophores, dispersés dans des aérogels de silice ou de cellulose, peuvent être excités par les électrons issus de la désintégration du tritium (isotope radioactif de l’hydrogène, émetteur beta-moins), ouvrant ainsi la voie à la conception de nouveaux implants répondant aux exigences de compacité, d’autonomie et de puissance optique (voir illustration, en haut à droite, photographie d’un capillaire radioluminescent conçu sur la plateforme). De plus, toujours dans le cadre de ce projet, un dispositif expérimental unique a été développé au sein de la plateforme de marquage isotopique. Ce banc de mesure permet de mesurer en temps réel l’intensité lumineuse émise par un objet radioluminescent placé dans une atmosphère contrôlée. Ces travaux préliminaires très prometteurs qui ont fait l’objet d’un dépôt de brevet (FR 2113125) et d’une publication récente (Muñoz Velasco et al, 2025), seront approfondis dans le cadre du projet ANR Radiolight, dont les objectifs sont 1) d’optimiser les performances de ces implants tout en réduisant la quantité de tritium utilisée ; 2) d’étudier les effets du vieillissement sur ces matériaux ; 3) de développer de nouveaux concepts visant à générer des matériaux radioluminescents purement organique. -> Contact : Grégory Pieters (gregory. pieters@cea.fr) Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI MTS / Plateforme de marquage isotopique. Cette plateforme possède une expertise (unique sur Paris-Saclay) en synthèse de composés marqués avec des isotopes stables (2H / deutérium et 13C / carbone-13) et par des isotopes radioactifs de type bêta (3H / tritium, 14C / carbone-14 et 125I / iode-125). Forte de son expertise dans la préparation (synthèse, contrôle de qualité) et formulation de molécules marquées, elle assure régulièrement des prestations et collaborations, académiques comme industrielles, dans le domaine du (radio)marquage moléculaire. Elle offre également à la demande, son expertise et environnement unique de travail (laboratoires « chauds », équipements dédiés) pour l’analyse et la caractérisation d’échantillons radioactifs : mesure de puretés chimique et radiochimique par HPLC, détermination d'enrichissements isotopiques et d'activités spécifiques par SM, analyse et détermination structurale par RMN liquide comme solide, mesure d’activités radioactives par comptage à scintillation. Enfin, la plateforme propose des solutions pour le traitement de déchets liquides radioactifs, en particulier ceux contenant du carbone-14 et du tritium. A propos de l’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot : L’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot (CEA-Joliot) étudie les mécanismes du vivant pour, à la fois, produire des connaissances et répondre à des enjeux sociétaux au cœur de la stratégie du CEA : la santé et la médecine du futur, le numérique et la transition énergétique. Les travaux, fondamentaux ou appliqués, reposent sur des développements méthodologiques et technologiques. Les collaborateurs du CEA-Joliot sont pour moitié impliqués dans des unités mixtes de recherche (UMR), en partenariat avec le CNRS, l'INRAE, l’INRIA, l'Inserm, l’Université Paris-Saclay et l’Université de Paris. Le CEA-Joliot est implanté principalement sur le centre CEA-Paris-Saclay. Des équipes travaillent également à Orsay, Marcoule, Caen, Nice et Bordeaux.
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December 2, 8:54 AM
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Avec l'intensification du réchauffement climatique et la fréquence accrue des épisodes de chaleur extrême, le problème du stress thermique chez les cultures s'aggrave. Bien que l'on sache que les plantes réagissent au stress environnemental par une reprogrammation métabolique et une régulation épigénétique, la synergie entre ces deux mécanismes demeure un mystère scientifique majeur. Dans une étude publiée dans Nature Communications, des chercheurs de l’Institut des Sciences des Plantes de Paris-Saclay - IPS2 (CNRS/INRAE/UEVE/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) en collaboration avec le l’Université d’Agriculture de Huazhong ont mis en évidence qu'une pyruvate kinase (PK1) peut simultanément moduler les voies métaboliques et remodeler la chromatine, conférant à la plante une tolérance à la chaleur. En fait, PK1 est elle-même induite par le stress thermique et s’accumule dans le noyau cellulaire, favorisant l’accumulation nucléaire de pyruvate et d’acétyl-CoA, la phosphorylation d’histone H3 au niveau de la thréonine en position 11 (H3T11p), mais aussi l’acétylation de l’histone H3 au niveau de la lysine en position 9 (H3K9ac). Cette dernière est due à la phosphorylation et activation de l’histone acétyltransférase GCN5 par PK1. De manière réciproque, GCN5 acétyle également PK1, renforçant son activité kinase sur les voies métaboliques et le remodelage de la chromatine. Cette régulation réciproque permet l’activation des gènes impliqués dans la tolérance au stress thermique, d’une part, et l’accumulation des métabolites antioxydants (pyruvate) et substrat pour l’acétylation (acétyl-CoA), d’autre part. L’avancée majeure de cette étude réside aussi bien dans la découverte d’un mécanisme de « dialogue métabolique-chromatine » pour l’adaptation environnementale, que dans le potentiel d’application offrant ainsi une nouvelle stratégie pour la sélection de variétés résistantes à la chaleur. -> Contact : dao-xiu.zhou@universite-paris-saclay.fr
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December 3, 6:08 AM
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Dans une revue narrative récemment publiée dans Autoimmunity Reviews, les équipes du service de Médecine Interne et d’Immunologie Clinique de l’hôpital Bicêtre (AP-HP) et de l’UMR-S 1184, IMVA-HB (Center for Immunology of Viral Infections and Autoimmune Diseases, INSERM/CEA/UPSaclay, Le Kremlin Bicêtre) synthétisent les connaissances actuelles sur les troubles cognitifs observés dans plusieurs maladies auto-immunes et inflammatoires systémiques, un domaine encore largement sous-diagnostiqué. L’analyse de la littérature montre que ces troubles sont fréquemment rapportés dans certaines maladies systémiques telles que les vascularites associées aux ANCA, la maladie de Sjögren, la sclérodermie systémique, la sarcoïdose et la maladie de Behçet. Souvent d’origine dysexécutive ou attentionnelle, ils peuvent survenir même en l’absence d’atteinte neurologique objectivée, suggérant l’implication de mécanismes inflammatoires persistants. Leur dépistage reste difficile, faute d’outils standardisés et parce que les patients expriment rarement des plaintes cognitives spontanées. Sur le plan physiopathologique, la revue met en évidence le rôle central de l’inflammation chronique, qui perturbe le dialogue neuro-immun et peut altérer la plasticité neuronale et la transmission synaptique. Les altérations microvasculaires, les comorbidités psychiatriques et certains auto-anticorps peuvent également contribuer aux troubles cognitifs. Des techniques d’imagerie fonctionnelle et des biomarqueurs émergents, encore peu exploités en clinique, offrent de nouvelles perspectives pour mieux comprendre le retentissement cognitif de ces maladies. Ce travail insiste sur la nécessité d’une vigilance clinique accrue. La prise en compte des comorbidités et l’orientation vers une évaluation neuropsychologique lorsque nécessaire sont essentielles pour améliorer la prise en charge. Le développement de protocoles d’évaluation adaptés facilitera l’intégration de l’évaluation cognitive dans la pratique clinique et améliorera la qualité de vie des patients. -> Contact : nicolas.noel@aphp.fr
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December 3, 5:32 PM
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Dans une étude intégrative publiée dans Journal of Investigative Dermatology, les scientifiques de l’équipe Génomique Translationnelle du Cancer dirigée par Sergey Nikolaev au sein de l'UMR-S 981 (Inserm/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif), en collaboration avec l'équipe du Professeur Daniel Hohl au CHUV (Lausanne, Suisse), ont analysé le paysage moléculaire de 50 tumeurs issues du Syndrome Cutané de CYLD (CCS), un trouble génétique rare. Ces tumeurs, caractérisées par une très faible charge mutationnelle, présentent des mutations des gènes CYLD, DNMT3A et BCOR. Le travail a révélé une vulnérabilité oncogénique majeure et précise dans les cylindromes, les tumeurs caractéristiques du CCS : l'activation spécifique de la voie NF-κB non canonique. Cette activation, confirmée par des analyses d'expression et immunohistochimiques (forte expression nucléaire de NFKB2/p52), met en lumière un moteur essentiel de la formation tumorale. L’identification de cette branche non canonique ouvre la voie à l'exploration de thérapies ciblées, une avancée significative par rapport à l’échec des inhibiteurs non spécifiques du NF-κB testés antérieurement. De plus, le profilage par méthylation a résolu l’énigme de l’origine cellulaire de ces tumeurs. Les cylindromes (Groupe 1) proviennent des glandes sudoripares apocrines, tandis que les trichoépithéliomes (Groupe 2) se regroupent avec le carcinome basocellulaire (BCC). Ces résultats démontrent que la cellule d’origine dicte le phénotype tumoral, malgré la même mutation initiale de CYLD, et soulignent la nécessité de cibler l'axe NF-κB non canonique pour le traitement du CCS. -> Contact : sergey.nikolaev@gustaveroussy.fr
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December 4, 5:07 AM
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Les lymphocytes T génétiquement modifiés avec un récepteur antigénique chimérique (CAR-T) contenant un fragment d’anticorps afin de cibler la réponse immunitaire sur les cellules tumorales ont donné des résultats impressionnants dans le traitement des tumeurs hématologiques. Ces traitements permettant d’obtenir jusqu’à 83% de rémission sur la leucémie lymphoblastique, ont malheureusement montré une efficacité plus limitée dans le cadre de tumeurs solides en raison de la présence d’un microenvironnement immunosuppresseur. Les macrophages, puissantes cellules du système immunitaire, sont fortement recrutés au sein des tumeurs solides où ils vont exercer sous l’influence du microenvironnement une activité pro-tumorale. Dans une étude publiée dans Cancer Immunology, Immunotherapy, une équipe du laboratoire d'Étude de l'Unité Neurovasculaire & Innovation Thérapeutique - LENIT (SPI/DMTS CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) a étudié l’impact de macrophages modifiés avec le fragment d’anticorps Rendomab B4 (CAR-M-RB4) sur des cellules tumorales surexprimant le récepteur des endothélines de type B (ETB) ciblées par le CAR-M-RB4. La spécificité de l’anticorps RB4 pour ETB a été combinée à des domaines d’activation intracellulaire pour réorienter et amplifier la réponse antitumorale. Lors de leur étude sur la croissance de différentes lignées de cellules issues de mélanomes métastatiques de patients, les chercheurs ont montré que le CAR-M-RB4 ciblait efficacement les cellules de mélanome ETB+ et réduisait de 50% leur croissance dans les modèles de culture 2D et 3D. A l’inverse, aucun effet n’a été observé sur les cellules de mélanome ETB-, démontrant une activité spécifique de l’antigène cible. Dans leur ensemble, ces résultats soulignent le fort potentiel thérapeutique du CAR-M RB4 pour le traitement des tumeurs ETB+. -> Contact : didier.boquet@cea.fr
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December 7, 9:01 AM
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Les cancers du thymus, localisés sur une petite glande située dans la partie supérieure du thorax, sont rares. Pour les patients porteurs d’un thymome de type B3 avancé ou d’un carcinome thymique, deux sous-types de la maladie, il n’existe malheureusement pas de standard thérapeutique après l’échec des traitements à base de platine. Un article paru dans The Lancet Oncology relate les résultats de l’essai de phase II PECATI, toujours en cours, sur des patients porteurs de ces indications recrutés dans 11 hôpitaux en France, en Italie et en Espagne. L’objectif de cet essai, coordonnée par Benjamin Besse (Gustave Roussy, Villejuif), est d’évaluer l’activité antitumorale et la sécurité du lenvatinib, une thérapie ciblée qui empêche la tumeur de créer de nouveaux vaisseaux sanguins, associé au pembrolizumab, une immunothérapie. Les participants avaient tous vu leur maladie progresser après un premier cycle de chimiothérapie à base de platine. Après un premier suivi, l’étude a atteint son objectif principal, puisque 88,4% des patients n'avaient pas vu leur maladie progresser à cinq mois, avec des effets indésirables observés. Ces résultats suggèrent que l’association lenvatinib-pembrolizumab pourrait constituer une nouvelle option thérapeutique pour ces patients en impasse, sous réserve d’une surveillance étroite des toxicités. -> Contact : jordi.remon-masip@gustaveroussy.fr
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December 7, 9:33 AM
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Raphaël Mercier reçoit le prestigieux prix VinFuture pour ses travaux sur la reproduction clonale par graine Ancien responsable de l'équipe MeioMe et aujourd’hui directeur au Max Planck Institute, Raphaël Mercier reçoit le Prix spécial d’innovation VinFuture 2025 pour des travaux initiés à l’Institut Jean-Pierre Bourgin - Sciences du Végétal - IJPB (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles). Cette distinction de la fondation VinFutur lui a été remise le 5 décembre 2025 à Hanoï (Vietnam) lors d’une cérémonie honorant des avancées scientifiques et technologiques susceptibles de simplifier la propagation des variétés élites de plantes cultivées, révolutionnant ainsi l’agriculture et contribuant de façon significative à la sécurité alimentaire. Lire la suite de l’Actu IJPB
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December 7, 6:33 AM
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Grâce à l'intelligence artificielle, certains chercheurs affiliés au Téléthon font du "repositionnement", c'est-à-dire qu'ils testent des médicaments déjà existants qui pourraient avoir des effets sur des maladies rares. Comme chaque année, le Téléthon revient avec des milliers de rassemblements et mobilisations prévus partout en France ce week-end, et un numéro de téléphone, le 36 37, pour financer la recherche contre les maladies rares. Avec 7 000 maladies rares, difficile pour les chercheurs de se pencher sur une pathologie en particulier. Alors ils n'hésitent pas désormais à s'aider de l'intelligence artificielle, pour identifier des médicaments qui pourraient être pertinents. C'est ce qu'on appelle le "repositionnement de médicaments". Cela consiste en clair à chercher, identifier des médicaments déjà existants et qui pourraient agir sur les maladies (Nouvelle fenêtre)rares pour lesquelles il n'y a pas encore de traitement. "L'algorithme nous donne des prédictions" Xavier Nissan mène ce projet dans le laboratoire I-Stem, affilié au Téléthon (UMR-S 861 Inserm/AFM-Téléthon/Université Evry Paris-Saclay, Evry). "L'avantage, c'est qu'on peut aller beaucoup plus vite", fait remarquer le directeur de recherches. "On sait exactement quel est ce médicament, à quelle dose l'utiliser. On connaît son mécanisme d'action, on sait qu'elles sont ses cibles ces effets secondaires donc on peut gagner du temps", développe-t-il. D’autant plus que, concernant les maladies ultra-rares, qui touchent moins de 50 000 individus, "il n'y a pas d'autres alternatives parce qu'on ne pourra pas trouver les milliards d'euros nécessaires pour aller développer une nouvelle molécule". Le seul moyen est donc d'avoir recours au "repositionnement" selon lui. Par le passé, cela a déjà fonctionné avec des médicaments très courants, explique Xavier Nissan : "On a développé au laboratoire un essai clinique sur une maladie musculaire qui s'appelle la DM1 où on a repositionné la metformine qui est un traitement du diabète". Dans son laboratoire, ses confrères et consœurs ont également découvert "qu'on pouvait utiliser le lithium pour le traitement de l'autisme". Désormais, les chercheurs du Téléthon se servent de l'intelligence artificielle pour accélérer le processus. "L'algorithme nous donne des prédictions et nous dit, 'Tu devrais tester ce médicament-là sur cette maladie' et nous, les chercheurs, on va le tester", explique Xavier Nissan. Solliciter des patients rares Le projet a démarré il y a plus d'un an. Et pour avancer sur les maladies rares, voire ultra-rares, il faut trouver des échantillons correspondants. C'est le cas de la maladie de Danon, une pathologie qui entraîne de graves troubles cardiaques, et dont est atteint seulement un malade sur un million de personnes. Par chance, les scientifiques ont trouvé Maxence, 14 ans et ambassadeur du Téléthon 2025, qui a consenti à les aider. "J'ai dû faire don de plusieurs fioles de sang pour qu'ils analysent mon sang et qu'avec ils créent des cellules souches. C'est leur but pour avancer dans leur étude", relate l'adolescent. "Ces cellules sanguines sont revenues chez nous, poursuit Xavier Nissan. Ça fait un an et demi qu'on travaille dessus et qu'on essaye de comprendre pourquoi sa maladie se développe." Un projet qui continue et doit durer au total cinq ans. -> Contact : xnissan@istem.fr
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December 7, 9:26 AM
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Le réseau « Saclay Plant Sciences » (SPS) organise en 2026 une Ecole d’été dédiée aux approches de single cell RNAseq (scRNAseq) appliquées aux plantes. Pendant cinq jours, doctorants et post-doctorants pourront se former à toutes les étapes d’un projet de scRNAseq : conception expérimentale, préparation d’échantillons, choix des protocoles, analyses bioinformatiques et interprétation des résultats. L’Ecole d’été est coordonnée par Bruno Guillotin de l’IPS2, et les sessions, animées par des experts de l’IPS2, de l’IJPB, du VIB Ghent et de l’Institut Pasteur, mettront en lumière les spécificités des modèles végétaux et aideront les participants à sélectionner les méthodes les plus pertinentes pour leurs travaux. Limitée à 20 participants, cette école internationale offrira un cadre privilégié pour échanger, poser des questions et approfondir ses compétences en scRNAseq végétal. Lien pour les inscriptions (date limite 12 mars 2026)
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December 5, 4:44 PM
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Le Transdisciplinary Immunology Journal Club (TIJC) rassemble chaque mois médecins, chercheurs et étudiants pour échanger autour des avancées en immunologie, oncologie, auto-immunité et médecine translationnelle. Pendant une heure, nous discutons d’un article de pointe et ouvrons le débat dans un cadre interdisciplinaire, le club est ouvert à toutes et à tous. Il est animé par Samuel Bitoun et François-Xavier Danlos. Prochaine date : TIJC#12 – CD 19 CAR T-Cell Therapy in Multidrug-Resistant Ulcerative Colitis (NEJM 2025) Présenté par Antoine Meyer, Hôpital Bicêtre Jeudi 18 décembre 2025, 14h30–15h30 Plus d’info Retrouvez l’ensemble des TIJC en replay sur la chaîne YouTube FHU CARE. Et si vous souhaitez présenter un papier à TIJC, contactez-nous : myriam.morcel@aphp.fr
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December 2, 8:31 AM
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La 1ère Journée Thématique SocioBio aura lieu le 13 janvier 2026 à Paris (détail ci-dessus) et sera consacrée au vieillissement. Cette journée interdisciplinaire biologie / sciences sociales prolonge l’École Thématique CNRS « Sexe biologique et Genre en Santé » organisée en 2023 par Muriel Darmon et Carina Prip-Buus. Son objectif est de rompre les isolements scientifiques et faire se rencontrer, échanger et apprendre les différentes disciplines des sciences sociales et de la biologie sur l’objet commun du vieillissement, même si nous ne l’abordons pas de la même manière. La journée crée les conditions d’un véritable échange scientifique, en se concentrant sur un petit nombre d’objets abordés simultanément par des chercheurs et chercheuses des deux disciplines, en évitant à la fois les discours ou positionnements généraux, et la succession de présentations ne portant pas sur les mêmes objets d’étude. Chacune des interventions sera conçue pour être compréhensible par un•e collègue de l’autre discipline sans aucune connaissance préalable sur le sujet. Inscription obligatoire
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December 7, 9:04 AM
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Gustave Roussy participe à l’essai clinique LUMEN-1, qui entend évaluer l’efficacité de la radiothérapie interne vectorisée dans le traitement des méningiomes, la forme la plus courante de tumeur cérébrale chez l’adulte. Il n’existe actuellement pas de standard unique de traitement pour les patients atteints d’un méningiome en rechute après échec définitif de la chirurgie et de la radiothérapie. Cet essai représente ainsi une première en neuro-oncologie, et ouvre la voie dans le cadre de tumeurs cérébrales réfractaires. Lire la suite de l’Actu Gustave Roussy
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December 4, 4:52 PM
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Le Partenariat européen pour la préparation aux pandémies BE READY, coordonné par l'ANRS Maladies infectieuses émergentes, débutera officiellement ses activités le 1er janvier 2026. En janvier 2026, BE READY lancera son premier appel transnational conjoint (JTC) destiné à la communauté scientifique. Cet appel représente une première étape dans la mise en œuvre de l’agenda stratégique de recherche et d’innovation (SRIA) du partenariat. L’appel soutiendra des projets de recherche multinationaux innovants, interdisciplinaires et collaboratifs axés sur : - la compréhension du potentiel pandémique des agents pathogènes émergents ;
- l’étude des interactions hôte-pathogène et des mécanismes pathologiques ;
- le développement ou la diffusion de nouvelles contre-mesures médicales adaptées aux besoins en matière de préparation aux pandémies.
Les détails seront bientôt annoncés. En savoir plus
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December 2, 8:17 AM
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Le virus de la stomatite vésiculaire (VSV) entre dans la cellule par endocytose. L’acidification de l’endosome déclenche un changement de conformation de la glycoprotéine d’enveloppe G, qui passe d’un état pré-fusion à un état post-fusion. Cela mène à la fusion des membranes virale et cellulaire, étape clef permettant la libération du génome viral dans le cytoplasme. Jusqu’à présent, la structure de VSV G complète à haute résolution restait difficile à déterminer. Dans une étude publiée dans PLOS Pathogens, des scientifiques du département de Virologie à l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), en collaboration avec l’équipe « Microscopie Electronique et Méthodes » de l’IBS à Grenoble, ont utilisé la cryo-microscopie électronique pour déterminer la structure de VSV G purifiée à partir de particules virales, sous forme libre et en complexe avec un anticorps à large spectre qui reconnaît plusieurs souches virales et conformations de VSV G. Les analyses structurales révèlent que, dans l'état post-fusion, le linker C-terminal de l'ectodomaine subit un réarrangement majeur : il se replie et s'insère dans une cavité située entre les protomères G voisins stabilisant l'assemblage trimérique post-fusion. Les structures du complexe G-anticorps identifient un épitope conservé qui reste accessible dans différents états conformationnels, expliquant la capacité de neutralisation de cet anticorps envers les vésiculovirus. Ces travaux fournissent des informations détaillées sur les mécanismes moléculaires qui permettent à VSV G de médier la fusion membranaire et illustrent comment les anticorps peuvent bloquer l'entrée. Au-delà de la virologie fondamentale, ces travaux ont des implications en recherche translationnelle, offrant des informations utiles pour la conception rationnelle de vaccins et le développement de vecteurs viraux. -> Contact : aurelie.albertini@i2bc.paris-saclay.fr
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December 3, 5:48 AM
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La polarisation dysfonctionnelle des macrophages est fortement impliquée dans la pathogenèse de multiples affections, notamment les processus inflammatoires et la progression tumorale. Dans une étude publiée dans International Journal of Pharmaceutics, l'équipe INPACT de l'Institut Galien Paris-Saclay – IGPS (CNRS/UPSaclay, Orsay), en collaboration avec l'unité de Radiothérapie Moléculaire et Innovation Thérapeutique (UMR-S 1030 INSERM/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif), s'est intéressée à la protéine P2Y2. Son inhibition est envisagée comme une stratégie permettant de reprogrammer phénotypiquement les macrophages afin de restaurer ou de renforcer leur fonctionnalité antitumorale. Pour ce faire, l'équipe a utilisé de petits ARN interférents (siRNA) capables de dégrader l’ARNm de P2Y2. Pour transporter les siRNA intacts jusqu'aux macrophages et favoriser leur internalisation cellulaire, des nanoparticules lipidiques (LNPs) ont été utilisées. L'efficacité de ces LNPs dépend de la présence à leur surface d'un conjugué phospholipide-polyéthylène glycol (Lipide-PEG). Trois types de LNPs, ne différant que par la longueur de la double chaîne lipidique de ce conjugué (C14, C16 et C18), ont été conçus. Les expériences menées sur des macrophages dérivés de la moelle osseuse de souris ont montré que toutes les formulations de LNPs étaient correctement internalisées de façon comparable. Les LNPs utilisant le DMG-PEG (C14) ont cependant démontré la plus grande efficacité, avec un niveau élevé d'inhibition et une cinétique rapide. À l'inverse, les LNPs dotées des chaînes les plus longues sont restées inefficaces plus longtemps, le siRNA restant bloqué dans des compartiments intracellulaires. Cette étude démontre donc que le choix de l'ancre lipidique du PEG est d'une importance capitale pour la performance des LNPs et leur développement dans l’objectif de moduler les fonctions des macrophages. -> Contact : elias.fattal@universite-paris-saclay.fr / francois.fay@universite-paris-saclay.fr / juliette.vergnaud@universite-paris-saclay.fr
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December 3, 8:42 AM
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Les anticorps monoclonaux (mAbs) sont des protéines produites par les lymphocytes B qui permettent de cibler un agent pathogène particulier de manière très efficace. Il y a 50 ans, des chercheurs mettaient au point la première méthode de production en masse d'anticorps monoclonaux, appelée technologie des hybridomes : elle consiste à injecter chez l’animal l’antigène non toxique contre lequel on souhaite obtenir des anticorps afin qu’il fabrique les lymphocytes B producteurs de l’anticorps correspondant. Ces lymphocytes B sont ensuite prélevés pour être fusionnés avec des cellules cancéreuses immortalisées issues de la même lignée animale et appelées « myélomes ». De cette fusion résultent des cellules hybrides à la fois immortalisées (donc stables) et productrices d'anticorps monoclonaux : les hybridomes. Cette invention a bouleversé la recherche biomédicale en permettant le développement de nombreuses immunothérapies, tests diagnostiques et outils de laboratoire encore utilisés aujourd'hui. D'autres progrès ont depuis été réalisés afin de réduire le recours aux animaux dans les protocoles de production d'anticorps monoclonaux mais cette approche présente toujours des limites car les rendements de fusion entre les cellules productrices d'anticorps et les cellules de myélome sont faibles. Afin d'améliorer ces rendements et d’augmenter la production de nouveaux anticorps, des biologistes du Service de Pharmacologie et d'Immunoanalyse - SPI (DMTS, CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) ont travaillé sur les deux limitations principales, à savoir : le mélange aléatoire entre cellules de myélome et cellules issues de rate de souris immunisées ainsi que la faible efficacité du processus de fusion classiquement utilisé (polyéthylène-glycol). La nouvelle méthode, publiée dans mAbs, consiste d’abord à identifier les cellules productrices d'anticorps (ASCs) les plus susceptibles de s'apparier, en recourant à la cytométrie en flux (méthode d'analyse qui permet de caractériser et compter des cellules en suspension dans un flux liquidien, tel que le sang) avec un panel de cinq marqueurs de surface et des tests de sécrétion d'anticorps. Pour l’étape suivante, les biologistes ont mis au point une nouvelle stratégie qui combine le tri cellulaire et l'électrofusion (méthode de préparation des cellules hybrides pour la thérapie humaine) en ciblant les ASCs les plus prometteuses. Les chercheuses ont ainsi obtenu des hybridomes viables dans 100% des cas, contre seulement 40% pour l'électrofusion de cellules non triées. Cette optimisation de la technologie des hybridomes ouvre la voie à une nouvelle méthode de développement à haut rendement d'anticorps monoclonaux de haute affinité par fusion cellulaire. A terme, elle pourrait ainsi faciliter une utilisation plus large de cette technique fondamentale et, si elle devenait généralisée, contribuer à diminuer le nombre d’animaux nécessaires au développement et la sélection d’anticorps monoclonaux. Lire aussi l’Actu CEA-Joliot -> Contact : anne.wijkhuisen@cea.fr
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December 4, 3:51 AM
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La transformation est un mécanisme clé de transfert horizontal de gènes, central pour l’adaptation bactérienne. Ce processus conservé au cours de l’évolution permet aux bactéries d’intégrer à leur génome du matériel génétique exogène, ce qui facilite par exemple la propagation de la résistance aux antibiotiques. Dans une étude publiée dans PNAS, des scientifiques de l’I2BC (CEA/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) et du DRCM/IBFJ (CEA/UPSaclay/UP Cité, Fontenay aux Roses), en collaboration avec un laboratoire du CBI (CNRS/Université de Toulouse), ont identifié un complexe protéique impliqué dans le transport de l’ADN simple brin à travers la membrane au cours de la transformation. Grâce à AlphaFold, ils ont modélisé structuralement ce complexe de trois protéines, très conservé dans le phylum des Firmicutes, en interaction avec l’ADN simple brin. Le modèle structural a permis d’identifier le cheminement possible de l’ADN à travers un canal conservé dans la protéine transmembranaire ComEC, puis le long d’un sillon formé par les deux autres protéines, ComFC et ComFA. Ce modèle a été vérifié par une stratégie expérimentale robuste dans la bactérie Streptococcus pneumoniae, en mesurant l’impact sur l’efficacité de transformation de mutations disruptives dans plusieurs interfaces protéine-protéine et protéine-ADN. Le canal transmembranaire est apparu conservé dans un modèle structural chez Helicobacter pylori, et son importance pour la transformation a également été vérifiée expérimentalement dans cette bactérie. Cette étude apporte un éclairage sur les mécanismes moléculaires de la transformation bactérienne et démontre la puissance de la prédiction de structures macromoléculaires pour proposer des hypothèses moléculaires et guider les expériences fonctionnelles. Légende Figure : (A) Machinerie et étapes de capture de l’ADN dans la transformation bactérienne chez Streptococcus pneumoniae (Sp). Les protéines étudiées sont en couleur : ComEC, protéine transmembranaire présentant un canal conservé, et le duo ComFA-ComFC, connues pour interagir l’une avec l’autre, et dont nous avons exploré l’implication dans ce processus. (B) Modèle structural par AlphaFold du complexe de trois protéines ComEC, ComFC et ComFA, en interaction avec l’ADN simple brin. -> Contact : jessica.andreani@i2bc.paris-saclay.fr / pablo.radicella@cea.fr
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December 7, 8:43 AM
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Une étude, parue dans Journal of Clinical Oncology, a été menée en collaboration avec l’Institut Curie (Pr François-Clément Bidard, oncologue médical à l'Institut Curie, professeur à l’UFR Simone Veil-Santé, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines/Paris-Saclay) et coordonnée par le Pr Fabrice André (UMR-S 981 INSERM/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif). Elle concerne les femmes porteuses d’un cancer du sein RH positif et HER2 négatif. Elle a évalué un test pronostique reposant sur l’intelligence artificielle, développé par la start-up Spotlight Medical, dont Gustave Roussy Transfert est actionnaire. Chez les patientes porteuses de ce sous-type de la maladie classé à haut risque, le standard thérapeutique repose sur la chimiothérapie et des inhibiteurs de CDK4/6. Le test développé par Spotlight Medical suggère cependant que parmi ces patientes, certaines ne bénéficieront pas d'une intensification thérapeutique, car elles sont en réalité à faible risque de rechute. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont appuyés sur deux cohortes de patientes classées à haut risque. Le test de Spotlight Medical, qui analyse 10 critères histologiques ou biologiques sur des coupes numérisées de tumeurs, a permis de démontrer qu’une patiente sur cinq était en réalité à faible risque de rechute. Des résultats validés par les données en vie réelle, puisque parmi les femmes identifiées, 95,4 % n’ont pas fait de rechute après un suivi de neuf ans. Ce test pourrait, à terme, permettre de personnaliser la prise en charge de ces patientes. -> Contact : francois-clement.bidard@curie.fr / fabrice.andre@gustaveroussy.fr
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December 2, 8:07 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Sophie de Carné Trécesson, Chaire de Professeur Junior en prévention des cancers
Sophie de Carné Trécesson studies the early events that drive the progression of pre-cancerous lesions toward malignancy, focusing on the interactions between cancer cells and their surrounding normal cells. Her goal is to understand how external factors – known as the exposome – contribute to tumourigenesis and identify ways to prevent cancer before it emerges. A cell biologist and junior group leader at Gustave Roussy, she leads the Inflammation and Cancer Plasticity Laboratory (UMR-S 981 Inserm/UPSaclay/Gustave Roussy, IHU‑PRISM, Villejuif). Her team investigates how environmental and metabolic factors influence the transformation of KRAS-mutated cells, which are frequently observed in lung and pancreatic cancers. After completing her PhD at the University of Angers and a first postdoctoral position in Nantes, Sophie joined the Francis Crick Institute in London, where she spent nearly ten years studying tumour plasticity and immune evasion in response to RAS signalling or cancer therapy. She returned to France in 2024 to establish her independent laboratory at Gustave Roussy and was appointed Junior Professor Chair (CPJ) in Cancer Prevention at Université Paris‑Saclay in March 2025. Her research combines patient samples, organoid models, murine systems and single-cell technologies to explore how the exposome creates a biological context that favours tumour promotion. By identifying early molecular and cellular changes involved in this transition, she aims to develop targeted prevention strategies that could reduce cancer incidence and alleviate the burden on healthcare systems. Beyond its scientific aspects, Sophie sees cancer prevention as a societal and economic priority. With rising healthcare costs and increasing patient numbers, she believes prevention is both economically and ethically necessary. Her years in the United Kingdom profoundly influenced her scientific approach and societal outlook. Sophie is deeply attached to British culture, its collaborative spirit and its commitment to inclusivity in science. She later obtained British citizenship and was selected as one of the 2025 Franco-British Young Leaders, which gives her a platform to strengthen links between science, public policy and society, and to establish prevention as an essential component of future cancer research and public health. “Improving prevention is critical to protect more lives and to preserve the sustainability of our healthcare systems.” -> Contact : sophie.de-carne@gustaveroussy.fr
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December 7, 7:00 AM
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Chaque 1er décembre, la Journée mondiale de lutte contre le sida rappelle que, malgré les avancées majeures, le VIH reste un défi scientifique, médical et sociétal. Depuis plusieurs décennies, le CEA s’engage aux côtés de nombreux partenaires pour mieux comprendre l’infection, accélérer l’innovation thérapeutique et renforcer les stratégies de prévention. Rencontre avec Roger Le Grand, directeur d'IDMIT (CEA-Jacob, Université Paris-Saclay, Fontenay-aux-Roses) et spécialiste des maladies infectieuses, qui revient sur les différents enjeux scientifiques. Lire la suite de l’Actu CEA et voir la vidéo de l'entretien -> Contact : roger.le-grand@cea.fr
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December 5, 4:58 PM
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We are pleased to highlight the latest Lancet Rheumatology conversation featuring Dr Samuel Bitoun, Principal Investigator of FHU CARE² – Innovations | Autoimmunity | Cancer | Immunotherapies, following the publication of his article PATHSAI. In this episode, Dr Bitoun presents a major breakthrough at the intersection of artificial intelligence and clinical immunology. His team demonstrates how machine learning can be used to classify the focus score, offering new perspectives for improving the diagnosis and understanding of Sjögren’s disease. This work represents a significant step forward for precision medicine in autoimmune disorders. Listen to the episode About Dr Samuel Bitoun Dr Samuel Bitoun is a Rheumatologist and Immunologist at Bicêtre Hospital – AP-HP, Professor at Université Paris-Saclay, and Researcher in autoimmunity within the UMR1184 IMVA-HB laboratory : Inserm, CEA, University Paris-Saclay. He also serves as Coordinator of the FHU CARE². Lire la suite
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December 7, 6:44 AM
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Les oiseaux communiquent, entre autre, en chantant. Que se disent-ils ? Et que nous disent-ils ? Les Oiseaux chanteurs, aussi appelés Oscines, représentent près de la moitié des espèces d’Oiseaux. Leurs vocalisations, cris et chants, peuplent les paysages de leur diversité sonore. Les chants sont des vocalisations constitués d’unités sonores produites dans un certain ordre et sont appris pas imitation. Nous verrons au cours de l’exposé qui sont les Oiseaux chanteurs, et comment la bioacoustique cherche à comprendre comment et pourquoi ils chantent. Les oiseaux communiquent, entre autre, en chantant. Que se disent-ils ? Et que nous disent-ils ?
Conférence donnée par Fanny Rybak de NeuroPSI. Entrée libre, Mardi 9 décembre, 12:30 pm - 01:00 pm, Auditorium, Bâtiment Lumen, 8 avenue des Sciences à Gif sur Yvette -> Contact : fanny.rybak@universite-paris-saclay.fr
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December 4, 4:59 PM
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On behalf of the organizing committee, we would like to cordially invite you and welcome you to the : 4thInternational Congress on Strigolactones (ICS)”, which will be held in Paris, FRANCE, from 5 to 8 October 2026. All the information about travel, abstract submission, detailed scientific program, and registration is available on the website. The scientific program features an outstanding lineup of speakers from around the world, covering a wide range of topics related to strigolactones, fascinating specialised metabolites that act both as phytohormones and as key signaling molecules in the rhizosphere. We kindly ask you to mark the dates in your calendars and help us spread the word about what we know will be an incredible and exciting conference. Please forward this announcement to your lab members and colleagues working in the field of plant hormones, parasitic plants, symbiotic interactions, and any other fields related to strigolactones. We look forward to welcoming you in Paris! The local organizing committee ICS Paris 2026 - Sandrine Bonhomme (INRAE-IJPB, UPSaclay)
- François-Didier Boyer (CNRS-ICSN, UPSaclay)
- Alexandre de Saint Germain (INRAE-IJPB, UPSaclay)
- Nathalie Hue (CNRS-ICSN, UPSaclay)
- Sophie Jasinski (INRAE-IJPB, UPSaclay)
- François Perreau (INRAE-IJPB, UPSaclay)
- Jean-Bernard Pouvreau (Nantes University, US2B)
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December 7, 9:48 AM
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Un nouvel outil informatique basé sur l'apprentissage permet de repérer plus rapidement des molécules encore inconnues dans des extraits naturels. Fondé sur la théorie de la décision, il apprend à “penser” comme un expert en croisant les résultats de plusieurs logiciels d'analyse chimique pour classer les composés présents et faire ressortir ceux encore jamais identifiés. Une approche puissante pour explorer les secrets encore méconnus de la biodiversité. La nature recèle une infinité de molécules potentiellement utiles (médicaments, arômes, matériaux...) et nombre d'entre elles n'ont encore jamais été identifiées. Mais les découvrir, c'est un peu chercher une aiguille...dans une botte de données ! Les chimistes en quête de nouvelles molécules naturelles s'appuient sur la spectrométrie de masse, une technique qui mesure la masse des fragments d'une molécule lorsqu'elle se décompose après ionisation. La manière dont une molécule se casse et la masse de ses fragments, mesurée très finement par l'appareil, dépendent directement de sa structure chimique. En comparant ces "signatures spectrales" à celles de molécules connues, on peut déduire la composition de l'échantillon et parfois même identifier de nouveaux composés. Ces analyses génèrent des montagnes de données qu'il faut interpréter. Jusqu'ici, les scientifiques devaient comparer manuellement les résultats de plusieurs logiciels qui assignent un signal à une structure, chacun fondé sur des bases de données et des modèles différents, qui ne s'accordent pas toujours, au risque de passer à côté d'une découverte.
Pour sortir de cette impasse, une équipe interdisciplinaire de chimistes et informaticiens du CNRS, de l'Université Paris-Saclay (équipe « Chimie des Substances Naturelles » de BioCIS – Biomolécules : Conception, Isolement, Synthèse, UMR 8076 CNRS/UPSaclay, Orsay) et de l'Université Paris Sciences & Lettres a conçu MS2DECIDE, un programme qui joue le rôle d'arbitre intelligent entre ces outils. Inspiré de la théorie de la décision, il apprend à combiner les résultats des différents logiciels en tenant compte de leur fiabilité et de leur degré d'accord, comme le ferait un expert humain. Lire la suite de l’article Techno-Science et l’article paru dans Chemistry-Methods -> Contact : mehdi.beniddir@universite-paris-saclay.fr
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December 5, 5:03 PM
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Target audience: Students | Residents | Healthcare professionals | Industry leaders Immunotherapy is reshaping cancer care. Immune checkpoint inhibitors (ICIs) are revolutionizing oncology but can cause immune-related adverse events (irAEs) in about 70% of patients. These unique toxicities require rapid diagnosis and multidisciplinary management — advanced education and collaboration are essential. Learn to: - Master key molecules and mechanisms
- Explore cutting-edge clinical indications
- Detect and manage immune toxicities (irAEs)
Modules: A. Immune checkpoints B. Oncology applications C. irAE management Discover the MIRACIP e-learning series — get a sneak peek with our course “Liver Toxicity” presented by Eleonora De Martin: Access here Program details: - Duration: 25–30 hours
- Language: English
- Format: Online & self-paced
- Credits: 3 ECTS Certificate
Why enroll? - Learn from top immuno-oncology experts
- Tackle real-world immunotherapy challenges
- Designed for industry professionals
- Boost your career with cutting-edge insights
Special thanks to: Caroline Robert | Laurence Zitvogel | Aurélien Marabelle | Xavier Mariette | Stéphane Champiat | Jean-Marie Michot | Lisa Derosa | Olivier Lambotte | François-Xavier Danlos | Ronan Flippot | Aurore Vozy | Samuel Bitoun | Anne-Gaëlle Goubet | Jérôme Le Pavec | Philippe Moingeon | Cécile Pérol | Laszlo Torday | Vincent Goldschmidt | Stéphane Ederhy | Philippe Jamme | Anne-Lise Tesson Lecoq | Cécile Cauquil | Raphaël Pardi | Marcel Mentil | Eleonora De Martin | Mohamad Zaidan | Natacha Naoun | Camille Bigenwald | Antoine Rousseau | Joana Ribeiro | Gaele Rigault | Myriam Morcel | Slavka Kascakova | Bertrand Bech | Perrin Piequet Lucas | Elsa Wingert | Marty MC Partners: Université Paris-Saclay | Faculté de Médecine Paris-Saclay | AP-HP | Inserm | Gustave Roussy | Life Sciences University Paris-Saclay | CEA | INRAE | Fondation Arthritis | Unicancer | EUGLOH Course dates: February 23 – May 15, 2026 More details
Contact: contact@miracip-spoc.com E-learning | Immunotherapy | Oncology | irAE | Healthcare | Innovation | Paris-Saclay | Gustave Roussy | AP-HP | MIRACIP Course dates: February 23 – May 15, 2026 Lire la suite
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