 Your new post is loading...
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
Today, 4:31 PM
|
Le Service Hospitalier Frédéric Joliot (SHFJ, Institut des Sciences du Vivant Frédéric Joliot, Orsay) et plus particulièrement son UMR BioMaps (UMR CEA/CNRS/Inserm/Université Paris-Saclay) opère plusieurs plateaux techniques d’imagerie, dont l’un d’entre eux équipé d’un système hybride combinant TEP (tomographie par émission de positons) et IRM (imagerie par résonance magnétique : BIOMAPS / PASREL / Imagerie préclinique et clinique, in vivo, TEP/IRM (SHFJ). Recherche biomédicale par imagerie et partenariat industriel ? C’est tout à fait possible à BioMaps ! La société JELLYNOV est à l’origine d’une solution innovante dans la lutte contre le surpoids et l’obésité, urgence de santé publique. Cette solution se présente comme un ballon gastrique transitoire ingéré sous forme de gel, capable d’induire une sensation de satiété et permettant ainsi de limiter la consommation alimentaire. Pour valider cliniquement la dynamique de cette solution unique, JELLYNOV a fait appel à l’expertise IRM de l’équipe de Développements Méthodologiques et Instrumentation (BioMaps, SHFJ). L’équipe a ainsi monté pour cette société un protocole IRM permettant le suivi temporel de l’occupation dans l'estomac du ballon intragastrique. Une première phase de preuve de concept a été nécessaire pour valider la possibilité de mesurer le volume du contenu de l’estomac sans produit de contraste, hors ingestion du gel, avec l’utilisation de séquences IRM adaptées pour l’occasion. Le défi à relever a été de combiner résolution la plus fine possible, rapidité d’acquisition pour minimiser les mouvements thoraciques (acquisition réalisée en apnée pour s’affranchir du mouvement respiratoire), tout en gardant un signal sur bruit correct pour identifier les différents tissus. Un protocole a pu être ainsi défini en vue de la seconde phase qui a consisté en l’étude clinique du gonflement du ballon gastrique et de sa résorption de l’estomac. Cette étude étant exploratoire, elle s’est déroulée sur une petite cohorte (une douzaine de volontaires). Elle a été déclinée en trois étapes sur une durée d’environ quatre heures, durant lesquelles une même séquence d’imagerie anatomique 2D est répétée. Après une première étape d’imagerie de référence à jeun, une deuxième étape d’imagerie post-ingestion du gel est exécutée à intervalles de temps réguliers sur une vingtaine de minutes pour évaluer son gonflement dans l’estomac. La dernière étape est l’évaluation de sa résorption de l’estomac en alternant des phases d’imageries, où le volontaire est couché, avec des phases pendant lesquelles celui-ci est soit debout soit assis afin de ne pas modifier la physiologie de vidange gastrique habituelle. Cette évaluation est effectuée entre 40 et 180 min post-ingestion. Les volumes d’air et de chyme de l’estomac sont ensuite mesurés à posteriori sur ces données. Le protocole d’imagerie est effectué sur l’imageur commercial hybride TEP/IRM 3T (SIGNATM PET/MR, GE Healthcare), associés à des antennes de réception dédiées à l’imagerie de l’abdomen/thorax (antennes CMA et GEMFlex- M, GE Healthcare). Les résultats ont montré un gonflement rapide du ballon gastrique dans l’estomac et son évacuation totale de l’estomac au bout de 90 à 180 minutes. -> Contact : Rose-Marie Dubuisson (rose-marie.dubuisson@universite-paris-saclay.fr) Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI La plateforme a déjà publié plusieurs FOCUS PLATEFORME ces dernières années. Les relire ? BIOMAPS / PASREL / Imagerie préclinique et clinique, in vivo, TEP/IRM (SHFJ) : La plateforme d'imagerie TEP-IRM permet de réaliser des acquisitions simultanées TEP (tomographie par émission de positons) et IRM (imagerie par résonance magnétique, 3 Tesla) cliniques et précliniques, corps entier, synchronisées ou non à la respiration, statiques ou dynamiques. L'imagerie TEP se fait au moyen de radiotraceurs extérieurs ou produits sur site. Les compétences sont disponibles pour l'analyse et l'interprétation des données pharmacocinétiques en regard de données d'imagerie multimodale acquises au SHFJ ou dans d'autres centres. A propos de l’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot : L’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot (CEA-Joliot) étudie les mécanismes du vivant pour, à la fois, produire des connaissances et répondre à des enjeux sociétaux au cœur de la stratégie du CEA : la santé et la médecine du futur, le numérique et la transition énergétique. Les travaux, fondamentaux ou appliqués, reposent sur des développements méthodologiques et technologiques. Les collaborateurs du CEA-Joliot sont pour moitié impliqués dans des unités mixtes de recherche (UMR), en partenariat avec le CNRS, l'INRAE, l’INRIA, l'Inserm, l’Université Paris-Saclay et l’Université de Paris. Le CEA-Joliot est implanté principalement sur le centre CEA-Paris-Saclay. Des équipes travaillent également à Orsay, Marcoule, Caen, Nice et Bordeaux.
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 7, 4:54 PM
|
L'adaptation des espèces repose-t-elle plus sur les mutations qui modifient l'expression des gènes, ou bien sur celles qui modifient la séquence, et donc la fonction, des protéines? En plus d'apporter un avantage direct, ce que toute mutation peut faire, le changement ne doit pas trop perturber l'organisme, et on a souvent considéré que l'expression des gènes, qui est contrôlée par de complexes réseaux de régulation, devait être une cible privilégiée de l'évolution de par sa capacité à limiter les effets indésirables. Étonnamment, cette hypothèse simple en apparence s'est souvent avérée difficile à confirmer empiriquement. Dans une étude publiée dans Evolution, les scientifiques du laboratoire Évolution, génomes, comportement, écologie - EGCE (UMR 9191 CNRS/IRD/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) ont montré, à l'aide de simulations théoriques, que cette question n'admettait pas de réponse absolue, car elle dépendait de l'organisation de la régulation des gènes. Quand le réseau de régulation est hiérarchique (peu de gènes en contrôlent beaucoup), une organisation fréquente dans les systèmes biologiques, les mutations d'expression sont en effet moins délétères que les modifications de la séquence codante. Au contraire, quand le réseau de régulation est plus équitablement distribué, c'est l'exact opposé: les effets des mutations codantes sont plus faibles que les mutants d'expression. Il s'avère donc que le destin évolutif des mutations n'est pas seulement déterminé par l'effet qu'elles ont sur le gène, mais aussi dans la manière dont le système biologique est régulé. -> Contact : arnaud.le-rouzic@universite-paris-saclay.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 7, 5:22 PM
|
Dans une étude parue dans Bioorganic Chemistry, des chercheurs de l’Institut de Chimie des Substances Naturelles - ICSN (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) se sont intéressés à des molécules naturelles appelées schweinfurthines, isolées de la plante Macaranga tanarius. Ces composés suscitent un fort intérêt car ils présentent un profil d’action original et des propriétés anticancéreuses prometteuses. L’avancée majeure de cette étude réside dans la conception, pour la première fois, d’un PROTAC dérivé d’une schweinfurthine. Contrairement aux inhibiteurs classiques qui se contentent de bloquer l’activité d’une protéine, les PROTACs vont plus loin : ils l’éliminent en la dirigeant vers le protéasome, véritable système de recyclage des protéines de la cellule. Cette approche permet un effet plus durable avec des doses plus faibles. La protéine ciblée ici est l’OSBP, un acteur clé du métabolisme lipidique cellulaire. Les chercheurs ont réussi à synthétiser, en seulement deux étapes, une série de PROTACs, dont certains conservent ou améliorent l’activité des schweinfurthines naturelles. Les expériences ont montré que ces molécules pénètrent rapidement dans les cellules, se lient spécifiquement à l’OSBP et déclenchent sa dégradation. Une analyse protéomique a confirmé leur sélectivité, démontrant que seule l’OSBP est ciblée, sans impact significatif sur les autres protéines de la famille ORP. Ce travail met en évidence le potentiel des PROTACs issus de produits naturels comme nouvelles stratégies thérapeutiques. Il ouvre également la voie au développement d’outils pour identifier les protéines responsables de leur mécanisme d’action, illustrant la complémentarité entre chimie des substances naturelles et biologie cellulaire. -> Contact : fanny.roussi@cnrs.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 7, 5:39 PM
|
Les plantes sont largement considérées comme faisant partie de la solution pour lutter contre le changement climatique. Elles capturent le CO2 de l'atmosphère et en envoient une grande partie sous terre par leurs racines. Lorsqu'elle n'est pas perturbée, cette nouvelle matière organique reste en place et s'accumule dans le sol pendant des millénaires, en particulier lorsqu'elle s'associe à des minéraux réactifs du sol. La majeure partie du carbone du sol est ainsi stockée dans des associations minérales-organiques qui inhibent l'accès microbien et enzymatique à la matière organique, ce qui suggère que le carbone organique présent dans ces associations minérales-organiques est résistant à la décomposition. Cependant, on sait que les racines des plantes et les microbes de la rhizosphère transforment les minéraux par des réactions de dissolution et d'échange, ce qui implique que les associations minérales-organiques dans la rhizosphère ont une nature dynamique. Dans une étude publiée dans Nature Communications, des chercheurs de l’UMR EcoSys (Ecologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau), en collaboration avec des collègues suisses, suédois et américains, identifient les principaux facteurs, mécanismes et contrôles de la perturbation des associations minérales-organiques dans la rhizosphère et présentent un nouveau cadre conceptuel pour la vulnérabilité du carbone du sol au sein des associations minérales-organiques. Ils introduisent un spectre de vulnérabilité qui met en évidence la manière dont les caractéristiques des associations minérales-organiques de certains écosystèmes sont particulièrement sensibles à des mécanismes de perturbation spécifiques liés aux racines. Ce spectre de vulnérabilité fournit un cadre permettant d'évaluer de manière critique l'importance de mécanismes de perturbation spécifiques des associations minérales-organiques à l'échelle de l'écosystème. Sur cette base, les auteurs esquissent les orientations futures de la recherche. -> Contact : tobias.boelscher@inrae.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 8, 4:42 AM
|
Les nanomédicaments photoactivables sont des agents thérapeutiques qui en fonction de leur nature et leur composition peuvent générer de la chaleur, produire des espèces réactives de l'oxygène ou même déclencher des réactions photochimiques suite à leur interaction avec la lumière. Ces agents peuvent ainsi être utilisés pour le diagnostic, la surveillance et l'induction à distance d'effets thérapeutiques. Cependant, à cause de leur complexité et/ou leur interaction limité avec la lumière, peu de nanomédicaments photoactivables ont été approuvés pour un usage clinique. Par conséquent, les nanomédicaments photoactivables bioinspirés ont connu des progrès considérables ces dernières années, accompagnés de nombreux développements essentiels visant à améliorer leurs applications biomédicales. En effet, la nature est une source d'inspiration considérable pour concevoir des nanosystèmes photoactivables innovants. Par exemple, la bioinspiration tirée des espèces photosynthétiques, des antennes collectrices de lumière, des chlorophylles et des caroténoïdes a conduit au développement des nanostructures uniques présentant de larges sections spectrales et des mécanismes de photoprotection efficaces. Dans un article de revue publiée dans Chemical Society Reviews, des chercheurs des équipes MULTIPHASE de l’Institut Galien Paris-Saclay (IGPS, UMR 8612 CNRS/UPSaclay, Orsay) et « Biologie Moléculaire des Corynébactéries et Mycobactéries » de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) présentent une perspective globale sur la manière dont la bioinspiration a contribué au développement de nanomédicaments photoactivables en surmontant certaines des limites des nanosystèmes photoactivables conventionnels. Cette étude bibliographie a fait l'objet de la couverture du journal. -> Contact : ali.makky@universite-paris-saclay.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 9, 4:31 PM
|
Une étude menée au laboratoire BioMaps (SHFJ, UMR CEA/CNRS/Inserm/UPSaclay, Orsay) ouvre la voie à une nouvelle piste pour localiser la zone épileptogène dans le cerveau de certains patients. Non invasive, cette méthode permettrait d'éviter le recours à une opération supplémentaire dans des cas d'épilepsie pharmaco-résistantes qui nécessitent déjà une intervention chirurgicale curative. Lire la suite de l’Actu CEA et l’article publié dans Epilepsia -> Contact : viviane.bouilleret@aphp.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
Today, 3:41 PM
|
Laurent Le, docteur de l’Université Paris-Saclay ayant effectué sa thèse à l’Institut des sciences moléculaires d’Orsay (Ismo – Univ. Paris-Saclay/CNRS), sous la direction de Sandrine Levêque-Fort et Guillaume Dupuis, a reçu le prix Treefrog 2024 pour ses contributions innovantes à la microscopie de fluorescence de précision pour le vivant. Ses observations réalisées au-delà de la limite de diffraction ont ouvert de nouveaux pans d’observations à l’échelle nanométrique pour différentes questions biologiques. Ces dernières années, le domaine émergent de la protéomique spatiale s’est emparé de ces avancées afin de mieux comprendre, entre autres, l’impact de nouveaux médicaments à des échelles jusque-là inaccessibles. Afin d’enrichir ces observations il paraissait essentiel de pouvoir visualiser simultanément plusieurs protéines afin de comprendre leurs organisations, mais aussi de pouvoir bénéficier de nouvelles informations à l’échelle de la molécule unique telles que la durée de vie de fluorescence ou leur brillance. Laurent Le a alors entrepris de relever ce défi au cours de sa thèse. Il a développé et optimisé différentes approches pour améliorer la détection de la durée de vie de fluorescence (FLIM), avec l’ambition d’intégrer cette mesure originale à la microscopie de localisation de molécules individuelles (SMLM). En parallèle, il a conçu de nouvelles stratégies d’imagerie permettant l’observation simultanée de plusieurs protéines en SMLM. L’essentiel de son travail a ainsi consisté à bâtir les fondements théoriques et expérimentaux de ces concepts innovants en microscopie de fluorescence, tout en démontrant leur potentiel à travers des applications biologiques concrètes. Le prix Treefrog est un prix de thèse décerné par le division Physique & Vivant de la SFP, en partenariat avec l’entreprise Treefrog. -> Contact : laurent.le@universite-paris-saclay.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 9, 3:26 PM
|
Il touche chaque année 61000 femmes et provoque a provoqué 12 757 décès en 2022 en France, le cancer du sein est le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Mais heureusement, grâce à une recherche active, les traitements évoluent et offrent ainsi une meilleure prise en charge de la maladie et de la patiente. Pour en parler, Noham Huclin reçoit dans cette émission deux invités engagés : - Ludivine a 38 ans. Il y a 4 ans, le diagnostic tombe, elle est atteinte d’un cancer du sein triple négatif. Après une première phase de traitement, Ludivine est en rémission et décide de participer à un programme de recherche avec l’Institut Curie.
- Eric Solary, Professeur d'hématologie à l'Université Paris-Saclay, chercheur à Gustave Roussy et Vice-Président de la Fondation ARC.
Voir ou revoir la vidéo -> Contact : eric.solary@gustaveroussy.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 6, 3:55 PM
|
Le prix écologique et sanitaire de la consommation bon marché est payé, au bout du compte, par tous les citoyens, alerte Samuel Rebulard, ingénieur agronome et professeur agrégé à l’Université Paris-Saclay. Lire la suite de ’article dans Libération Samuel Rebulard est enseignant en écologie, botanique et agronomie à l’université Paris-Saclay. Il est co-responsable de la préparation à l’agrégation en sciences de la vie, sciences de la Terre et de l’univers (université Paris-Saclay, ENS, ENS Paris-Saclay, MNHN). Il est ingénieur agronome (1997) et agrégé de SVT (2005). En dehors de ses enseignements (principalement sur le terrain), il est très impliqué dans la formation continue des enseignants en particulier via le Muséum national d’histoire naturelle et la Maison pour la science de Paris. Il est souvent sollicité pour des conférences grand public sur les thématiques de l’alimentation et de l’agriculture et leurs liens avec les enjeux environnementaux contemporains. Il est membre du conseil de la Société botanique de France pour laquelle il organise des colloques pour le grand public. Il est l’auteur du Défi alimentaire, écologie, agronomie, avenir, paru aux éditions Belin Éducation en 2018 ainsi que du livre Dans un carré de Terre, paru aux éditions L'Iconoclaste en 2021. -> Contact : samuel.rebulard@universite-paris-saclay.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 8, 5:02 PM
|
Jeudi 23 octobre 2025 à 12h30, nous aurons le plaisir d’échanger autour de la présentation de Florent Dumont et Philippe Benech sur le thème : « Complémentarité biologie des systèmes, IA et bioinfo pour la bioanalyse », Ce sera dans la nouvelle salle de séminaire à AdvanThink, bâtiment Euclide du parc des Algorithmes (Route de l’Orme, 91190 Saint-Aubin). Inscription obligatoire
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
Today, 3:45 PM
|
En septembre 2025, le programme de recherche ATLASea, piloté par le CEA/Genoscope et le CNRS, a franchi une étape majeure : 100 génomes d'espèces marines ont été séquencés. Ce jalon illustre la dynamique de ce projet national, lancé en 2023, qui ambitionne de cartographier le patrimoine génétique de 4 500 espèces marines eucaryotes présentes dans les eaux françaises. Lire la suite de l’Actu CEA-Jacob -> Contact : jean-marc.aury@genoscope.cns.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 9, 4:43 PM
|
DIONYSOS est un projet de biocontrôle innovant développé au sein du laboratoire LIONS (NIMBE, CEA, CNRS, Université Paris-Saclay). Son objectif : proposer une alternative durable aux fongicides traditionnels pour lutter contre le mildiou de la vigne, pour faire face aux limites d’usage du cuivre. Soutenu et financé par la SATT Paris-Saclay, le projet bénéficie d’un accompagnement stratégique et opérationnel qui lui a permis de passer des premiers essais en laboratoire aux tests en conditions réelles. À travers cet interview, Pierre Picot, chercheur au laboratoire LIONS , revient sur la genèse de DIONYSOS, ses avancées et ses perspectives de transfert industriel. Lire la suite de l’Actu SATT Paris-Saclay
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 8, 3:46 PM
|
|
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 7, 4:46 PM
|
Dans une étude publiée dans Nature Communications, les scientifiques du laboratoire « Immunologie intégrative des tumeurs et immunothérapie du cancer » (UMR-S 1186 INSERM/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif), dirigé par Fathia Mami-Chouaib, ont caractérisé les populations de lymphocytes T impliqués dans la réponse aux immunothérapies ciblant les checkpoints immunitaires PD-1 et CTLA-4. Dans des modèles de souris greffées avec des tumeurs colorectales, ils ont démontré que les bénéfices du traitement anti-PD-1 impliquent des cellules T résidentes mémoires (TRM) CD8 exprimant l’intégrine CD103, tandis que les bénéfices du blocage de CTLA-4 impliquent des TRM CD4 exprimant l’intégrine CD49a. Les chercheurs se sont ensuite focalisés sur la sous-population CD4+CD49a+ en analysant les séquences d’ARN en cellules uniques des TRM issues des tumeurs murines et de mélanomes humains. Ils ont observé que les TRM CD4+CD49a+ expriment fortement CTLA-4 et des molécules impliquées dans la cytotoxicité, comme le granzyme B et la perforine, plus fréquemment produites par les lymphocytes T CD8. Les TRM CD4 murins produisent ces protéines et tuent leurs cibles tumorales de manière spécifique suite à la neutralisation de CTLA-4, et cette lyse est inhibée en bloquant CD49a. Ils ont enfin étudié la valeur prédictive des TRM CD4 de la réponse à l’immunothérapie en réalisant des marquages par immunohistochimie sur des tumeurs issues d’une cohorte de patients atteints de mélanome traités avec une combinaison d’anti-CTLA-4 et anti-PD-1. Les résultats montrent une corrélation nette entre une forte densité en TRM CD4+CD49a+ dans les tumeurs prélevées avant traitement et la survie sans progression des patients. Ces TRM peuvent donc être considérées comme un nouveau biomarqueur prédictif de réponse à l'immunothérapie anti-CTLA-4. -> Contact : fathia.mami-chouaib@gustaveroussy.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 7, 5:16 PM
|
Dans une étude publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition les scientifiques de l’équipe PROSPECT de l’unité Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire - PNCA (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) et du laboratoire Paris-Saclay Applied Economics (PSAE, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) ont modélisé le remplacement complet de la viande, du lait et des desserts lactés par des substituts d'origine végétale dans l'alimentation des adultes français, selon différents scenarios, et évalué les répercussions qui pouvaient être attendues. Les scenarios ont considéré la qualité nutritionnelle des substituts sur le marché français, tels qu’établis dans une étude qu’ils avaient menée précédemment. Globalement, le risque de déficience nutritionnelle n’augmente pas significativement. Les chercheurs notent cependant un risque accru de déficience en vitamine B12 et riboflavine (B2). Le remplacement de la viande apparaît comme le levier le plus efficace pour réduire la mortalité liée aux maladies chroniques (cardio-métaboliques et cancers), avec une estimation de 3000 à 6500 décès ainsi évitables par an en France. L’analyse a fait ressortir un bémol : la teneur en sodium des substituts de viande peut atténuer une partie des bénéfices cardiovasculaires. Le remplacement des produits laitiers apporte moins de bénéfices sur la santé à long-terme que celui de la viande, et en l’état actuel de composition des substituts, il y a un risque accru d’apport insuffisant en calcium. L'impact sanitaire des substituts végétaux dépend fortement de leur qualité nutritionnelle. Les meilleurs produits (enrichis, moins ultra-transformés, moins salés) offrent le meilleur bilan entre réduction des risques chroniques et limitation du risque de carences. -> Contact : francois.mariotti@agroparistech.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 7, 5:32 PM
|
Dans un contexte de changement climatique marqué par l’intensification des vagues de chaleur, les conséquences sur le métabolisme hydrique et la santé rénale restent mal documentées, notamment chez les patients atteints de maladie rénale chronique (MRC). Une étude publiée dans Environment International par un consortium mené par INSPIIRE (UMR 1319 Université de Lorraine/Inserm) et le Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations – CESP (Inserm/UVSQ/UPSaclay, Villejuif), en collaboration avec Météo-France et l’Agence de Biomédecine, a analysé 38 740 mesures de natrémie issues de la cohorte CKD-REIN (2013-2020). Ces données ont été croisées avec les épisodes de vagues de chaleur en France métropolitaine. Les résultats révèlent une association positive et significative entre exposition aux vagues de chaleur et hyponatrémie, définie comme une concentration de sodium plasmatique ≤ 135 mmol/L, en particulier après une exposition prolongée (≥ 3 jours), chez 2 964 personnes atteintes de MRC, déjà vulnérables aux dérèglements hydro-électrolytiques. Ces résultats originaux invitent à repenser la prise en charge des personnes atteintes de MRC lors des épisodes de forte chaleur, aussi bien en santé publique qu’en pratique médicale, notamment adapter les conseils sur la quantité d’eau à boire ainsi que la surveillance des taux sanguins de sodium dans ce contexte. Cette étude ouvre également des perspectives de recherche pour mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques de la régulation hydrique en lien avec la température, dans un contexte où le changement climatique est appelé à s’aggraver. -> Contact : emeline.lequy-flahault@inserm.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 8, 4:30 AM
|
Thomas Lacoste-Palasset et ses collègues, sous la supervision de Grégoire Ruffenach au sein de l’UMRS-999 (Inserm/UPSaclay, Hôpital Marie‑Lannelongue, Fondation Saint‑Joseph, Le Plessis-Robinson) ont publié dans European Respiratory Review un article très documenté sur le rôle physiologique du facteur de transcription SOX17 et les conséquences de ses mutations. SOX17 joue un rôle cardinal dans le développement cardiovasculaire. Lorsqu’une mutation apparaît, les porteurs peuvent présenter des malformations vasculaires pulmonaires, digestives et intracrâniennes. Ces malformations pulmonaires entraînent une hypertension artérielle pulmonaire, une maladie rare et grave fréquemment associée à des cardiopathies congénitales. Ces pathologies, qui diminuent sévèrement l’espérance de vie, sont souvent diagnostiquées tôt dans l’enfance. Les auteurs expliquent que la diminution de l’expression de SOX17 dans l’hypertension artérielle pulmonaire ne se limite pas aux patients porteurs d’une mutation, mais semble être une caractéristique pathologique fréquente retrouvée dans différentes formes de la maladie. Cette diminution de SOX17 se retrouve également dans des modèles animaux, ce qui permet une meilleure compréhension des mécanismes pathogéniques et la validation de cibles thérapeutiques potentielles. Enfin, les mécanismes pathogéniques du déficit en SOX17 menant à une modification des cellules composant la paroi des artères pulmonaires, et donc à l’hypertension artérielle pulmonaire, sont résumés. En conclusion, les auteurs soutiennent le rôle central de SOX17 dans la pathogenèse de l’hypertension artérielle pulmonaire. Ainsi, des thérapeutiques visant à augmenter son expression pourraient être prometteuses pour le traitement de cette maladie rare. -> Contact : gregoire.ruffenach@inserm.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 8, 4:44 PM
|
Le traitement de première intention actuel des patients atteints de mélanome avec mutation de BRAF V600E/K métastatiques comprend une immunothérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaires et une thérapie ciblée anti-BRAF + anti-MEK. Un essai de phase 2 (EBIN) coordonné par Caroline Robert à Gustave Roussy (UMR-S 981 Inserm/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif), ouvert, randomisé et contrôlé, a été mené dans 37 centres et huit pays européens. L’objectif de l’essai était de savoir si un traitement de trois mois par thérapie ciblée suivi, après juste 7 jours d’interruption, par une double immunothérapie par anti-PD1 + anti-CTLA-4 permettait d’obtenir une meilleure survie sans progression chez ces patients. Les résultats de l’étude sont publiés dans The Lancet. Les patients éligibles ont été répartis aléatoirement (1:1) dans le groupe d'induction où ils ont reçu un traitement ciblé (encorafenib oral 450 mg plus binimetinib oral 90 mg, suivi d'inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (nivolumab 3 mg/kg plus ipilimumab 1 mg/kg une fois toutes les 3 semaines pour quatre doses, suivis de nivolumab intraveineux 480 mg une fois toutes les 4 semaines jusqu'à 2 ans de traitement) ou le groupe contrôle où ils recevaient des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire sans traitement ciblé d'induction. Le stade et l'activité de la lactate déshydrogénase étaient les facteurs de stratification. 271 patients ont été randomisés : 136 au groupe d’induction et 135 au groupe témoin. Après une durée médiane de suivi de 21 mois (IQR : 13–33) aucune donnée n’indiquait une survie sans progression plus longue dans le groupe d’induction que dans le groupe témoin (rapport de risque : 0,87, IC à 90% : 0,67–1,12 ; p = 0,36) dans la population en ITT (Figure 1A). La survie sans progression médiane était de 9 mois (IC à 95% : 7–13) dans le groupe d’induction et de 9 mois (5–14) dans le groupe témoin. Cependant les analyses en sous-groupes suggéraient que les patients ayant un taux de LDH>2N et les patients avec métastases hépatiques pourraient bénéficier de ce régime d’induction (Figure 1B). Des événements indésirables graves liés au traitement sont survenus chez 45 (33%) des 136 patients du groupe d'induction et 33 (25%) des 131 patients du groupe témoin. En conclusion : 12 semaines d'induction par thérapie ciblée n'améliorent pas la survie sans progression dans la population globale mais si la thérapie ciblée est choisie comme traitement de première intention pour contrôler rapidement la maladie, le passage aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaires juste après la thérapie ciblée constitue une stratégie viable en termes de sécurité. Des recherches supplémentaires sont en cours pour comprendre le bénéfice de l'induction par thérapie ciblée chez les patients présentant une activité lactate déshydrogénase très élevée ou des métastases hépatiques. -> Contact : caroline.robert@gustaveroussy.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 7, 4:35 PM
|
Portrait Jeune Chercheur – Daniel Rios Garza, chercheur en modélisation des microbiomes
Daniel Rios Garza is a computational biologist specializing in microbial systems ecology and evolution. He joined the INRAE in October 2024 as researcher focused on modelling microbial communities in environmental biotechnological processes at the PROSE unit (Procédés Biotechnologiques au Service de l'Environnement, INRAE/UPSaclay) in Antony. Daniel obtained his PhD in computational biology from the Radboud University Medical Center in Nijmegen, The Netherlands, under the supervision of Prof. Bas Dutilh and Prof. Martijn Huijnen. His doctoral research explored microbial ecology and evolution using genome-scale metabolic models and introduced metabolism as a unifying framework to explain patterns observed in genomic and metabolomic microbiome data. Following his PhD, Daniel joined the lab of Prof. Karoline Faust at KU Leuven in Belgium, where he deepened his understanding of theoretical ecology and collaborated with experimental biologists to build small, informative synthetic microbial communities. These systems allowed him to directly connect experimental observations to mathematical models, revealing mechanisms of microbiome ecology and function that are otherwise difficult to access. Since moving to France in 2024, he has focused on applying new mathematical tools and experimental setups to control microbiomes in fermentation and environmental biotechnology. His research is dedicated to uncovering the fundamental principles that govern microbiomes. He prototypes microbiomes using 3D printing, microelectronics, and advanced experimental systems to expose key properties of complex communities; programs them through computational and theoretical models that interpret and generalize limited data; and animates them in the laboratory by integrating these models with reactor operations, statistical analysis, and deep learning. Daniel is an advocate of open science and shares his research and tools through open-access repositories and by organizing workshops and seminars. “It is a profound and necessary truth that the deep things in science are not found because they are useful, they are found because it was possible to find them” - Robert Oppenheimer -> Contact: daniel-rios.garza@inrae.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 9, 3:38 PM
|
Il n'y a plus un endroit en France qui n’est pas investi par les vélos : vélo sur route en campagne, VTT en montagne et vélos électriques dans nos villes. Alors que les pratiques se sont largement diversifiées ces dernières décennies, le vélo s’est imposé comme un objet d’étude pour la sociologie. Avec Ecouter l’émission -> Contact : david.sayagh@universite-paris-saclay.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 9, 6:02 AM
|
Cécile Courret, lauréate ATIP-Avenir, rejoint l'I2BC pour y créer son équipe
Cécile Courret, chargée de recherche CNRS et boursière ATIP-Avenir, a rejoint le Département de Biologie des Génomes de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) pour créer son équipe « Conflits Intragénomiques et Évolution ». Les recherches de Cécile portent sur les conflits génétiques et leur impact sur l'évolution des génomes. Les principes fondamentaux de l'hérédité mendélienne stipulent que chez les individus hétérozygotes, deux allèles ont des chances égales d'être transmis à la génération suivante. Cependant, certains éléments génétiques ne suivent pas ces règles. Ces éléments génétiques dits égoïstes, tels que les transposons ou les moteurs méiotiques, biaisent l'hérédité en leur faveur, souvent au détriment de l'organisme. Parce qu'ils perturbent des processus essentiels comme la méiose, la régulation de l'hétérochromatine et la division cellulaire, les éléments égoïstes créent un conflit persistant avec le génome de l'hôte. Ce conflit déclenche une « course aux armements » évolutive, au cours de laquelle les génomes développent des mécanismes de défense pour contrebalancer les effets néfastes de ces éléments. Loin d'être des exceptions rares, ces conflits sont désormais reconnus comme une force majeure qui façonne la structure et la fonction des génomes. Les recherches de Cécile s'appuient sur le modèle de la drosophile et combinent des approches génomiques, moléculaires et cytologiques pour étudier comment les éléments égoïstes perturbent les processus biologiques fondamentaux et comment les organismes réagissent pour atténuer ces perturbations. En étudiant les systèmes où ces conflits sont encore actifs dans les populations naturelles, ainsi que les signatures génomiques laissées par les événements passés, l'équipe de Cécile vise à mieux comprendre comment les conflits stimulent l'innovation évolutive et à éclairer les bases moléculaires des mécanismes biologiques essentiels. -> Contact : cecile.courret@i2bc.paris-saclay.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 9, 4:53 PM
|
Le réseau de Cytométrie Paris-Saclay (CyPSay) organise sa 3ème journée scientifique le mardi 4 novembre 2025 à l’Institut de Chimie Physique – ICP, Orsay. Programme : - 9h00-9h30 : Accueil des participants
- 9h30-10h00 : Présentation du réseau (Marie-Laure Aknin)
- 10h00-10h30 : Cytométrie conventionnelle (Peggy Sanatine)
- 10h30-11h00: Pause café
- 11h00-11h30 : Cytométrie spectrale (Sony Biotechnology)
- 11h30-12h00: COPAS (Union Biometrica)
- 12h00-14h00 : Buffet
- 14h00-14h30: Détection des microvésicules (Cytek Biosciences)
- 14h30-15h00 : Mesure de la taille de génome par cytométrie en flux (Mickael Bourge)
- 15h00-15h30 : Pause
- 15h30-16h00 : Tri pour l’analyse en cellule unique (Claudia Bevilacqua)
- 16h00-16h30 : Cytométrie de Masse (Matthieu Van Tilbeurgh)
- 16h30-16h45 : Conclusion de la journée
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
Today, 3:56 PM
|
Thomas Bazin et Claire Cherbuy explorent une nouvelle piste de diagnostic de la spondyloarthrite et d'efficacité des différents traitements disponibles. Thomas Bazin est médecin endoscopiste, responsable du plateau d’endoscopie de l’hôpital de l'AP-HP Ambroise Paré. Il est membre de l'équipe IRIS du Laboratoire 2I (Infection et Inflammation-Inserm/UVSQ) qui a pour objectifs de comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués dans l’initiation et la progression de la Spondylarthrite ankylosante dans le but de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Claire Cherbuy, chercheuse à l'INRAE, est experte en culture d’organoïdes animaux et humains. Son équipe développe une thématique de recherche autour des effets "santé" des microbiotes intestinal et pulmonaire. De leur collaboration est né le projet ORGANOSPA : Utilisation des organoïdes coliques à visée diagnostique et pronostique dans la spondyloarthrite. Porté par Thomas Bazin et co-porté par Claire Cherbuy, ORGANOSPA est lauréat de l'appel à projets Poc In Labs 2023 de l'Université Paris-Saclay et a reçu un financement de 65k€. Ce projet s'inscrit dans le contexte suivant : la prise en charge des spondyloarthrites (SpA) est complexe, notamment au moment du diagnostic et du choix du traitement adapté. Il n’existe à l’heure actuelle aucuns biomarqueurs diagnostiques ou pronostiques utilisables en pratiques courantes permettant, d’une part, de poser ou d’écarter le diagnostic de SpA chez des patients présentant un tableau clinique compatible équivoque, et d’autre part, de prédire l’efficacité des différents traitements disponibles une fois le diagnostic posé. Thomas Bazin et Claire Cherbuy ont alors envisagé d'utiliser la technique de culture d’organoïdes coliques qui, à partir de biopsies digestives, permet de rechercher in vitro des biomarqueurs à la fois diagnostiques et pronostiques, prédictifs de la réponse aux différents traitements. -> Contact : thomas.bazin@aphp.fr / claire.cherbuy@inrae.fr
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
Today, 11:20 AM
|
Le Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC) ambitionne de devenir un pôle d'excellence en oncologie dans le sud de l'Ile-de-France. Il regroupe déjà 78 start-up et attire des géants comme Sanofi pour aider la recherche et accélérer le passage à la commercialisation des traitements. Un lieu sur mesure pour les start-up biotech et medtech en France ? C'est le pari du Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC), un écosystème autour de l'oncologie à Villejuif (Val-de-Marne), dans le sud de l'Île-de-France. Soutenu par le plan France 2030 et son enveloppe de 100 millions d'euros, ce biocluster veut accélérer la recherche et le développement de traitement pour lutter contre le cancer. Et il compte bien faire son « Kendall Square » à la française. Car ce quartier des Etats-Unis, situé entre le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et l'université Harvard, est connu pour être un lieu foisonnant depuis les années 1990 pour les jeunes entreprises biotechnologiques. En France, ce quartier prend place au pied de l'Institut Gustave Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe. Lire la suite de l’article dans Les Echos (sur abonnement)
|
Scooped by
Life Sciences UPSaclay
October 9, 4:13 PM
|
EUGLOH : recrutement de quatre chargé.es de mission "Animation scientifique"
Dans le cadre de son développement, l'Alliance européenne EUGLOH, coordonnée par l'Université Paris-Saclay, a défini ses grandes thématiques scientifiques (Focus areas), qui devront, entre autres permettre de structurer et de renforcer les collaborations en recherche entre ses membres et ses partenaires internationaux. Ces thématiques structurantes, présentées dans le dossier EUGLOH du Fil Prune publié le mois de septembre (disponible ici), que nous vous invitons à lire, sont les suivantes : - Santé en contextes : santé urbaine et santé rurale, explorant les liens entre environnements de vie et santé publique.
- Soutenabilité et biodiversité : analyse de l’impact de la biodiversité et de la durabilité écologique sur la santé humaine.
- Résilience et anticipation des crises : étude des capacités de réponse aux crises sanitaires et aux catastrophes.
- Santé numérique et intelligence artificielle (IA) : exploration des transformations liées au numérique, à l’IA et aux innovations médicales.
La structuration de ces axes vise à dépasser les cloisonnements disciplinaires, à couvrir l’ensemble des dimensions du « carré de la connaissance » (éducation, recherche, innovation, service à la société) et à développer des projets internationaux innovants au service des grands défis sociétaux. Dans ce cadre, les vice-présidences Recherche et Relations internationales et européennes lancent le recrutement de 4 chargés de Mission "Animateur.ices scientifiques", chacun rattaché à l’une de ces thématiques. Ces missions annuelles (de 50h HCC pour 2025/26) seront menées au sein de l’Université Paris-Saclay, en lien étroit avec les partenaires de l’Alliance EUGLOH. Les candidatures (CV et lettre de motivation, en précisant la thématique choisie) sont à adresser à Pedro Santiago (pedro.santiago@universite-paris-saclay.fr) avant le 20 octobre 2025. Une présentation détaillée des thématiques et du rôle attendu des Animateur.ices scientifiques est disponible sur demande. Toute question en lien avec cette offre pourra lui être adressée également. La mission, annuelle et renouvelable, débutera le 1er novembre 2025.
|