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Bernadette Cassel
October 16, 2023 12:50 PM
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: En dépit d'un dispositif légal qui se voudrait drastique, les firmes chimiques sont toujours en mesure de commercialiser des produits toxiques. Manipulation de données, expertises indécises, dérogations en cascade, cette enquête fait état d'une véritable mainmise des industriels sur les procédures de contrôle, éclairant ainsi les ressorts de cette bureaucratie des molécules. Éditions La Découverte Paru le 14/02/2019
"Depuis les années 1960, d'ambitieux dispositifs réglementaires promettent de contrôler les produits chimiques auxquels nous sommes exposés quotidiennement. Pourtant, les rares " interdictions " prononcées sont systématiquement assorties de dérogations permettant de continuer à les utiliser. Pourquoi les États semblent-ils incapables de prononcer des décisions fermes ? Comment la commercialisation de substances toxiques est-elle devenue " légale " ?
Ce livre montre comment les grandes entreprises chimiques ont inscrit dans le droit l'impossibilité d'interdire leurs molécules, si toxiques soient-elles. Depuis 2006, le règlement REACH encadre leur commercialisation en Europe. Ce texte promettait de résoudre la méconnaissance des effets de dizaines de milliers de substances présentes sur le marché et d'améliorer leur contrôle.
Finalement, les entreprises sont au cœur de la fabrique de l'expertise et les agences publiques se retrouvent à évaluer les risques de produits pour lesquels elles n'ont aucune donnée solide. En suivant la trajectoire de trois molécules dangereuses – un sel métallique, un solvant et un plastifiant –, l'enquête de l'auteur montre comment REACH organise leur maintien sur le marché.
L'histoire retracée dans ce livre est caractéristique de la manière dont certaines grandes réformes contemporaines masquent en fait un désengagement de l'État sans précédent. L'expertise est externalisée, les données fournies sont insuffisantes, les procédures dérogatoires multiples. Les firmes maîtrisent, plus que jamais, les ressorts de cette bureaucratie industrielle. Henri Boullier, sociologue, est chercheur au CERMES3 (Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société). Il s'intéresse aux relations entre savoirs et gouvernement des risques dans les domaines de la chimie et du médicament.
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Bernadette Cassel
October 13, 2023 1:37 PM
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Changement climatique, crise de la biodiversité… Partout fusent les injonctions à économiser nos ressources. Mais le terme même de « ressource » pose problème. Et si on pensait le monde autrement ? Publié: 12 octobre 2023, 10:35 CEST Léo Mariani Anthropologue, Maître de conférence Habilité à diriger des recherches, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) "... Préserver les ressources est peut-être nécessaire, mais changer de rapports au vivant et/ou à la biodiversité ou à la terre implique beaucoup plus. Il faut changer de rapport, justement, ne pas se contenter de le faire varier en degré (d’économiser, de gérer, de préserver) mais changer sa nature. Nous ne pouvons plus nous contenter de réduire la pression sur les ressources, de réaliser des économies ou d’être plus respectueux. Ce ne sont là que des normes humaines, en effet, des choix dont on peut discuter les vertus, mais qui prennent le rapport à la ressource pour donné. Rendre le monde moins disponible Pour penser autrement, on pourrait commencer par suivre le sociologue Hartmut Rosa et chercher à « rendre le monde indisponible », moins disponible a minima. Cela implique, éventuellement, de mieux accepter les moments — en réalité, nombreux — où il ne l’est pas, en rendant par exemple leur saisonnalité aux tomates ou aux fraises, en nous forçant ainsi à dépendre davantage de notre environnement et de ses temporalités. On irait alors à rebours de la modernité, qui s’est précisément construite autour d’un idéal d’autonomisation, contre cette hétéronomie (étymologiquement, « autre norme », soit le fait de vivre selon des règles imposées par autrui ou autre chose), en refusant que l’humanité soit normée de l’extérieur et dépendante d’une variabilité qu’elle n’aurait pas tout à fait choisie. C’est même ainsi qu’elle a conçu la liberté, dans cet élan émancipateur, portée par son extraordinaire capacité à ne dépendre que d’elle-même. Finalement, le concept de ressource exprime l’impasse dans laquelle ce fantasme d’autonomie conduit. Réfléchir à l’indisponibilité des choses et à l’hétéronomie des rapports au monde est une façon de remettre la question de la dépendance au cœur des pensées du futur. Cela implique, évidemment, de ne plus toujours l’envisager comme une contrainte et une aliénation, mais aussi de la considérer comme une opportunité : -
pour le vivant d’abord, dans la mesure où dépendre de l’environnement, ne plus l’avoir indéfiniment comme ressource, est une façon de favoriser son déploiement au-delà de tout contrôle anthropique. -
Pour les humains ensuite, parce que la dépendance est une reconnaissance de l’altérité. Elle demande de « faire avec ». À ce titre elle est susceptible de les contraindre parfois, mais aussi de les étonner et de les enrichir, de les sortir en tous cas du narcissisme dans lequel les plonge la projection sans cesse renouvelée de leur volonté sur le monde, et cela qu’elle soit « bonne » ou « mauvaise ». En tout cas, c’est ce que suggèrent les travaux que j’ai déjà réalisés en la matière, ainsi que d’autres travaux en cours ou qui ont été produits par quelques étudiants. Ils montrent aussi que les sciences humaines et sociales ont beaucoup à apporter en ce sens, en particulier lorsque, comme l’anthropologie et l’archéologie, elles s’intéressent à des groupes humains qui ont choisi d’accueillir et d’explorer leurs dépendances. Elles offrent ainsi de puissants outils pour penser un avenir moins univoque que celui de la modernité." [Image] Le goût des possibles. Enquêtes sur les ressorts symbolistes d’une crise écologique – Presses universitaires de Paris Nanterre, mai 2022 https://presses-universitaires.parisnanterre.fr/index.php/produit/le-gout-des-possibles-enquetes-sur-les-ressorts-symbolistes-dune-crise-ecologique/
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Bernadette Cassel
October 11, 2023 12:40 PM
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La vision des couleurs, chez l’humain comme chez les animaux, s’est développée par évolution. Elle résulte donc des besoins de chaque espèce selon l’environnement dans lequel elle vit, en fonction des proies à chasser ou des menaces à éviter. Les chiens ne voient pas la vie en rose. Ni en noir et blanc Publié: 28 août 2023, 19:54 CEST Langis Michaud Professeur Titulaire. École d'optométrie. Expertise en santé oculaire et usage des lentilles cornéennes spécialisées, Université de Montréal
"Par exemple, les oiseaux possèdent une 4e opsine qui leur permet de voir la lumière ultra-violette (UV). De son côté, l’humain ne peut la percevoir, car notre cristallin (lentille interne) filtre les rayons UV. Les rayons UV influencent les décisions comportementales des oiseaux, notamment pour la recherche de nourriture et le choix du partenaire.
La vision des couleurs des oiseaux est donc davantage complexe. À ce titre, le pigeon, qui peut percevoir une myriade de couleurs, est celui qui remporte la palme de toutes les espèces !
Les insectes perçoivent également les UV. Cette fonction leur est essentielle au repérage du pollen, bien que leur vision des couleurs soit très modeste. Leurs yeux sont composés de multiples lentilles (ommatidies) qui perçoivent davantage les mouvements que la couleur Plus pratique en plein vol rapide !
La plupart des mammifères qui vivent en forêt n’ont que deux opsines. Ils ont perdu, au cours de l’évolution, celle qui est associée au rouge orangé. C’est ce qui explique qu’ils ne perçoivent pas les dossards oranges des chasseurs, contrairement à nous."
(...) Lien ci-dessus → Que voit une mouche ?
https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/zoologie-voit-mouche-5982/ [Image] Les chiens ne perçoivent que le vert jaune et le bleu violet. Les couleurs sont perçues plus pâles, comme des pastels. (Shutterstock)
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Bernadette Cassel
October 9, 2023 1:00 PM
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Quel regard portez-vous sur ce dispositif ? Quelles sont les raisons qui ont motivé votre décision de le signer ou pas ? Racontez-nous.
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Bernadette Cassel
October 7, 2023 11:56 AM
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Le plan "haies", piloté par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, vise à restaurer la biodiversité dans les milieux agricoles tout en valorisant les produits des haies. À télécharger
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Bernadette Cassel
October 6, 2023 11:58 AM
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Polymny Studio est une jeune entreprise universitaire issue de Toulouse INP, maturée par Toulouse Tech Transfer. Découvrez cette startup ! Écrit par Vincent Charvillat, Co-fondateur de Polymny Studio 3 mars 2023 Polymny Studio propose un outil libre qui permet de réaliser des vidéos pédagogiques simplement et gratuitement. Il vise principalement les enseignants et plus largement tous les formateurs qui ne sont pas des experts en informatique. Cet outil permet à l’enseignant de se concentrer sur le contenu plutôt que de passer son temps à apprivoiser l’outil.
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Bernadette Cassel
October 5, 2023 12:40 PM
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Les stratégies de lutte sont en plein développement, y compris de nouveaux insecticides « biologiques » (par exemple des huiles essentielles). Publié: 11 décembre 2017, 22:04 CET • Mis à jour le : 4 octobre 2023, 11:23 CEST Romain Garrouste Chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) [...] Les nouvelles stratégies de lutte La détection est la première étape et la discrétion de ces insectes fait que l’on recourt quelquefois à des chiens dressés spécialement. Ils permettent d’identifier les refuges domestiques (en général dans les chambres à coucher, autour des lits, etc.). Le lavage à 60° minimum, la congélation, la chaleur au-dessus de 45° (par exemple lors du repassage des vêtements) sont des méthodes à utiliser. Pareil pour les meubles, si c’est possible. Il existe aussi des méthodes traditionnelles : par exemple, certaines plantes collantes sont utilisées comme adhésif pour piéger les insectes et l’on sait que les substances poudreuses (farine, diatomite, etc.) les repoussent. Un lit avec ses quatre pieds dans de la farine est ainsi protégé, mais les punaises peuvent se laisser tomber du plafond… Dans tous les cas, des combinaisons de méthodes permettant la détection précoce, la rupture trophique (empêcher que les punaises se nourrissent et finissent par mourir de faim) et divers traitements sont à utiliser. Mais la punaise de lit est rusée : elle peut « hiberner » (processus de diapause à basse température, à partir de 16 °C) qui permet aux punaises adultes d’attendre des lendemains meilleurs. Quant à la lutte biologique, elle semble complexe à mettre en œuvre. En effet, il semble délicat de lâcher des insectes et autres habitants des maisons comme les araignées, scolopendres, psoques, punaise réduve masquée… pour lutter contre les punaises des lits, malgré leur efficacité avérée. Vous l’aurez compris, les punaises de lits ne sont pas des compagnons sympathiques mais pour l’instant, ils ne sont pas des vecteurs de maladies graves. Mais c’est une situation qui pourrait changer et il vaut envisager de mieux lutter contre ces hôtes indésirables. Un dernier élément pour, quand même, leur trouver quelque utilité : la police scientifique pourrait en effet les utiliser dans les enquêtes criminelles. L’ADN humain peut persister jusqu’à 90 jours après un repas de sang. La punaise de lit rejoindrait alors les Experts et une nouvelle branche des sciences forensiques, l’ "hématophagie forensique" naîtrait…" [Image] Cherche ! Elgaard/Wikimedia, CC BY-SA
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Bernadette Cassel
October 2, 2023 12:13 PM
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Elles ont, au moins, 115 millions d’années. On a découvert des punaises de lit dans des tombes égyptiennes closes depuis 3 500 ans. On en trouve des traces en Grèce dès 400 avant notre ère et dans les écrits d’Aristote. Les morsures de ces parasites ont marqué l’histoire et même le champ culturel avec, par exemple, un Georges Méliès en robe de chambre bataillant lui-même contre de redoutables hétéroptères dans l’un de ses premiers courts-métrages en 1896. Dans les Caves du Vatican (1914), André Gide leur livre en pâture le malheureux Amédée Fleurissoire, contraint à l’insomnie durant son voyage tant les démangeaisons sont vives et la traque des «minuscules pastilles noirâtres» un calvaire. par Lauren Provost publié le 1er octobre 2023 à 20h51
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Bernadette Cassel
September 30, 2023 2:27 PM
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Durant ces mois d’été, nous vous proposons de découvrir quelques extraits de l'ouvrage l'Anthologie de la Cigale de Robert Aimino. Cette conclusion achève une série de 16 extraits, 16 textes voyageant dans les époques sur les regards portés sur la Cigale, son chant et la Provence.
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Bernadette Cassel
September 28, 2023 1:30 PM
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Les simulies (black flies en anglais) forment parmi les diptères la famille des Simuliidae. Elles représentent seulement 0,2 % des espèces d’insectes connues, mais, malgré un nombre relativement modeste d’espèces, elles sont des insectes d’une grande importance médicale et vétérinaire. Entomologie médicale et vétérinaire - Chapitre 13. IRD Éditions, 2017 "Ces arthropodes hématophages sont les vecteurs des agents responsables de deux maladies humaines, l’onchocercose et la mansonellose, et de plusieurs maladies animales très répandues, comme la leucocytozoonose aviaire et l’onchocercose bovine. Les conséquences économiques des simulies sur les activités de plein air telles que l’agriculture, la sylviculture et le tourisme sont bien connues. Elles constituent aussi le seul groupe d’insectes qui a tué des animaux à de nombreuses reprises lors d’attaques massives pour prendre des repas de sang. Les simulies sont de petits insectes compacts, caractérisés par un thorax bossu, une nervation alaire concentrée antérieurement et des antennes de forme cylindrique ... Auteurs Professor, Clemson University, Clemson, SC, USA Professor, University of South Alabama, Mobile, AL, USA ------- NDÉ Actualité récente Les morsures des mouches simulies, aussi appelées mouches noires, se sont multipliées cet été en Espagne. La morsure peut provoquer une réaction allergique et de forts maux de têtes. La mouche noire menace l'été des Espagnols… et peut-être bientôt celui des Français. 9 août 2023
Quelle est cette mouche noire buveuse de sang qui prolifère ... AlloDocteurs https://www.allodocteurs.fr › Santé › Mouche volante
Espagne : les autorités alertent sur la prolifération de ... Le Figaro https://www.lefigaro.fr › sciences › espagne-les-autorit... 7 août 2023 — Les morsures de la mouche Simulie, qui peuvent causer des hospitalisations, se multiplient à la faveur du réchauffement climatique.
Santé. En Espagne, la prolifération de la mouche noire et de ... DNA https://www.dna.fr › sante › 2023/08/08 › en-espagne... 8 août 2023 — Les autorités sanitaires espagnoles alertent sur l'augmentation du nombre de mouches noires - ou simulies - dont les morsures peuvent causer ...
Les mouches noires prolifèrent en Espagne et leurs morsures ... Ouest-France https://www.ouest-france.fr › Europe › Espagne 8 août 2023 — Ces morsures peuvent provoquer une forte douleur et chez certains une réaction allergique avec fièvre, démangeaisons, maux de tête… La simulie ...
Gare à sa morsure : en Espagne, la mouche noire prolifère Franceinfo https://www.francetvinfo.fr › Monde › Espagne 9 août 2023 — Connue sous le nom de mouche noire, la mouche simulie, pullule chaque été en Espagne. Comme un moustique, elle s'intéresse à votre sang.
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Bernadette Cassel
September 26, 2023 2:31 PM
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« Revivre après la catastrophe » (2/6). Les Blue Mountains ont vu 80 % de leur couvert forestier détruit par les mégafeux de l’été austral. Si la nature s’est en partie régénérée, les habitants redoutent l’après. Par Isabelle Dellerba (Sydney, correspondance) Publié aujourd’hui à 06h15, modifié à 16h13 Extrait : « C’est très encourageant. Quand les feux ont traversé leurs habitats, nombre d’animaux ont réussi à se cacher dans des terriers ou dans des cavités, d’autres sont parvenus à fuir. Avec le temps, ils sont réapparus », se réjouit l’écologue, spécialiste de la faune sauvage et qui a fait de ces forêts son bureau. Mais ces données restent très parcellaires et certaines espèces ont davantage souffert que d’autres, notamment des populations d’insectes localisées et peu mobiles.
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Bernadette Cassel
September 25, 2023 1:08 PM
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Entre 2017 et 2022, plus d’un foyer français sur dix a été infesté par des punaises de lit. Contrairement à une idée reçue, leur présence ne traduit pas un manque de propreté : tout le monde peut être victime d’une infestation à son domicile. Par ailleurs, cette nuisance s’avère coûteuse pour les ménages français de métropole si l’on prend en compte la lutte et les impacts psychologiques. L’Agence recommande d’aider financièrement certains ménages dans la prise en charge des coûts associés à l’éradication des punaises de lit. Elle recommande également aux professionnels et aux particuliers de privilégier des méthodes de lutte alternatives aux insecticides chimiques. 19/07/2023 — Expertise
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Bernadette Cassel
September 24, 2023 12:17 PM
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Savez-vous que près de 2 800 espèces sauvages, animales et végétales se cachent dans Paris ? Tous les 15 jours, le podcast Brèves de nature sauvage vous raconte, au creux de l’oreille, les secrets de cette biodiversité… Oiseaux, insectes, poissons, amphibiens ou mammifères, chaque épisode vous révèle, en 5 minutes, la vie d’un animal sauvage parisien.
Vous apprendrez comment ces animaux vivent, se nourrissent, se reproduisent,
si ces espèces sont nombreuses ou plutôt rares en ville, et comment nous pouvons aider la nature à prospérer dans la capitale.
Depuis le 23 mars 2022, découvrez la saison 3 du podcast.
Retrouvez les saisons précédentes sur paris.fr (https://www.paris.fr/pages/podcast-breves-de-nature-sauvage-saison-2-17094), Youtube (https://www.youtube.com/playlist?list=PLIJ0HJ_tOOeRgw_cFGWBHNcfOMQkuw8qY), et sur toutes les plateformes de podcast (https://smartlink.ausha.co/breves-de-nature-sauvage-a-paris) !
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Bernadette Cassel
October 15, 2023 6:29 AM
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Dans son « Histoire naturelle », Pline l’Ancien recommande la punaise de lit, « un animal infect », pour soigner de nombreuses maladies. Par Christophe Ono-dit-Biot Publié le 13/10/2023
"Et si on essayait de voir d'un autre œil l'insecte public numéro 1 ? Les Romains étaient comme nous infestés par de multiples parasites (une lente, c'est-à-dire un œuf de pou, a même été retrouvée sur une victime de l'éruption du Vésuve, à Herculanum), mais la punaise de lit, alias cimex lectularius, était, chez eux, une véritable star. Au point que Pline l'Ancien, le grand savant de l'époque, la mentionne dans son Histoire naturelle. « Un animal infect dont le nom seul cause du dégoût », écrit-il, mais qu'il recommande néanmoins pour soigner de nombreuses maladies. Des yeux, notamment : « Quelques-uns les écrasent et les mélangent avec du sel et du lait de femme, dit-il, et humectent les yeux avec. » La punaise de lit permet aussi de lutter contre la léthargie (Pline donne même la posologie : « Sept dans un cyathe d'eau – soit l'équivalent romain d'un verre –, quatre seulement aux enfants. ») ou la difficulté à uriner, qui exige qu'« on les applique au canal de l'urètre ». Bref, tout est bon dans la punaise, « la nature, mère de toutes choses », rappelle Pline, n'ayant « rien engendré sans de puissantes raisons »… § [Image] L’écrivain et naturaliste romain Pline l’Ancien (23-79). Plaque de cuivre d’André Thevet, tirée de ses « Vrais portraits et vies des hommes illustres » (1584).© akg-images / bilwissedition
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Bernadette Cassel
October 12, 2023 12:43 PM
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Agate 18 Algae 76 Anabaena 2 Arabidopsis 32 Artery 13 Ascorbic acid 36 Aspergillus 3 Aspirin 3 Astrocyte 12 Bacteria 19 Bat 4 Beetle 37 Bone 26 BPAE Cells 10 Brain 52 Butterfly 34 Caffeine 4 Cancer Cell 39 Carcinoma Cell 4 Cell Division 24 Cerebellum 13 Cerebral Cortex 3 Chameleon 3 Chilodonella ...
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October 9, 2023 1:49 PM
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Bernadette Cassel
October 8, 2023 10:38 AM
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Nous arrivons maintenant aux espèces destinées au deuxième volume de notre Catalogue général, à celles désignées auparavant sous le terme Microlépidoptères. C'est avec un réel plaisir que nous entreprenons l'énumération de ces espèces, récemment découvertes en France. Nous n'aurons pas moins de vingt et une bonnes espèces à inventorier, dont onze encore inédites, au moment de leur capture. ESPECES ET SOUS-ESPECES NOUVELLES à ajouter au Catalogue des Lépidoptères de France et de Belgique - Série II (suite) par L. LHOMME
DEUXIÈME PARTIE avec la collaboration de S. LE MARCHAND "C'est un splendide tableau de chasse, tel qu'on en présente rarement, surtout dans un pays qui, comme la France, est battu depuis plus d'un siècle par une lignée d' éminents entomologistes et dont la faune microlépidoptérique compte, dès à présent, plus de 2 600 espèces. Si nous pouvions joindre, à cette liste pourtant bien éloquente, celle, beaucoup plus longue, des espèces rares ou très localisées, mais déjà enregistrées, retrouvées ces temps derniers par une phalange de nouveaux et ardents adeptes, nous ferions ressortir, de façon beaucoup plus saisissante encore, la nouvelle et puissante vitalité de la microlépidoptérologie française. L'Amateur de Papillons est fier de ce résultat qui est un peu son œuvre. Il s'est rendu assez impopulaire par sa lutte, pourtant courtoise, contre la soi-disant science facile et puérile du collectionneur d'aberrations, pour avoir aujourd'hui le droit de s'enorgueillir hautement des succès scientifiques obtenus par ceux de ses abonnés qui, sur ses conseils, s'adonnent avec passion à la recherche et à l'étude des Micros. Nous comptons actuellement en France 51 lépidoptéristes qui se livrent à ces recherches. Nous ne croyons pas que ce nombre ait été jamais atteint en même temps, dans notre pays, à aucune époque." (...)
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Bernadette Cassel
October 7, 2023 7:22 AM
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Sleep is essential for proper brain function in mammals and insects. During sleep, animals are disconnected from the external world; they show high arousal thresholds and changed brain activity. Sleep deprivation results in a sleep rebound. Research using the fruit fly, Drosophila melanogaster, has helped us understand the genetic and neuronal control of sleep. Genes involved in sleep control code for ion channels, factors influencing neurotransmission and neuromodulation, and proteins involved in the circadian clock. The neurotransmitters/neuromodulators involved in sleep control are GABA, dopamine, acetylcholine, serotonin, and several neuropeptides. Sleep is controlled by the interplay between sleep homeostasis and the circadian clock. Putative sleep-wake centers are located in higher-order brain centers that are indirectly connected to the circadian clock network. The primary function of sleep appears to be the downscaling of synapses that have been built up during wakefulness. Thus, brain homeostasis is maintained and learning and memory are assured.
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October 5, 2023 2:24 PM
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A défaut d’une création massive de nouveaux « métiers verts », de nombreux secteurs doivent anticiper l’évolution de leurs professions. De nombreux freins demeurent à l’envoi en formation des actifs. Par Jules Thomas Publié le 03 octobre 2023 à 14h00, modifié hier à 08h35 [...] Une urgence dans la formation des nouveaux métiers Les métiers cadres ne sont pas en reste : si les métiers à finalité environnementale ne représentent que 1 % de l’emploi cadre aujourd’hui, l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) précise dans une étude publiée en septembre 2023 que le nombre d’offres d’emploi cadre a augmenté de 48 % entre 2019 et 2022 dans ces métiers (responsables RSE, chefs de projet biodiversité…), en particulier dans l’énergie.
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October 2, 2023 12:37 PM
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Longtemps invisibilisé, le combat de cette écrivaine et militante pour la cause animale et l’émancipation des femmes résonne avec l’actualité. Sylvain Wagnon Professeur des universités en sciences de l'éducation, Faculté d'éducation, Université de Montpellier Publié: 1 octobre 2023, 17:43 CEST [...] Cause animale et féminisme Avec les premières féministes libertaires françaises, « ni ménagères, ni courtisanes », Marie Huot s’engage à lutter contre le système de domination patriarcal. Pour elle, la convergence des combats féministes et pour la cause animale est une évidence car le système patriarcal et capitaliste opprime et domine à la fois les femmes et les animaux. Elle souligne constamment, dans ses écrits sur les droits des animaux, les points communs entre les violences infligées aux animaux et celles subies par les femmes. Ainsi, par des interventions concrètes, elle lutte contre la médecine expérimentale pratiquée par des hommes médecins qui profitent de leur ascendant pour mener des expériences violentes et inutiles sur les animaux, mais aussi sur les femmes." [...] Portrait de Marie Huot par Nadar. Gallica
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October 1, 2023 11:54 AM
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L’AUAT propose des clés de compréhension de la trajectoire Zéro artificialisation nette dessinée par la loi Climat et résilience - Comprendre l'objectif zéro artificialisation nette - AUAT - avril 2021
------- NDÉ Un historique
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Bernadette Cassel
September 30, 2023 6:43 AM
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Dès à présent se font entendre des appels à une « dictature verte », estimant que la démocratie est trop « faible », trop « lente », trop « inefficace » pour permettre de prendre les mesures qui s’imposent, tant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre que d’adaptation à la catastrophe écologique déjà embarquée. N’assiste-t-on pas également… "N’assiste-t-on pas également depuis plusieurs années à des pratiques de land grabbing, notamment de la part du gouvernement chinois en Afrique, consistant à accaparer les terres au moyen de contrats de propriété privée ? L’explosion des inégalités de revenus et de patrimoine, et le refus d’y porter remède par une large partie de ses bénéficiaires, ne sont-ils pas, enfin, le symptôme d’une quête d’une sécurité propriétaire qui les protégerait des pénuries que provoque les dérèglements écologiques ? Le creusement des inégalités favorise en tout cas des comportements sécessionnistes chez certaines élites capables de s’organiser en gated communities typiquement stämming (clanique) où elles se soustraient au sort commun. Ce faisceau d’attitudes suggère la quête désespérée, de la part d’une partie de nos élites, d’une mise en place d’une résolution du dilemme écologique en faveur de l’option autoritaire. Elle pourrait bien trouver dans l’oeuvre de Hobbes une sorte de doctrine programmatique. Que le post-libéralisme financier puisse conduire les Occidents à faire naufrage dans une version autoritaire d’un Etat post-démocratique assujetti à une logique féodale et qui ressemblerait à une version contemporaine du Léviathan ne doit pas surprendre : le projet de soumettre le publicum au privé et au stämming conduit logiquement à ce type de tératologie politique. D’une certaine manière, c’est ce qu’avait échoué à produire la première « globalisation marchande à la fin du XIXème siècle. Elle s’était achevée par la guerre civile européenne et trente ans de 1914-1945 et l’émergence de totalitarismes inédits selon une logique mise au jour par Karl Polanyi : face à la décomposition du corps provoquée par sa privatisation (en particulier celle des trois types de biens déterminants que sont les ressources naturelles, le travail et la monnaie), la souffrance avait fini par abdiquer ses propres droits en faveur d’une absorption de la sphère sociale dans celle d’un Etat tribal et d’une réduction du droit à un rapport de force. Une pente institutionnelle analogue émerge de nouveau aujourd’hui, en Europe, et pas uniquement en Russie, mais aussi au Japon et aux Etats-Unis. Toutefois, là où la « sortie » de l’utopie suicidaire de la privatisation s’était soldée dans les années 1930 par une remise en cause radicale de la propriété privée (au moins en Union soviétique), cette fois, les milieux financiers de Sao Paulo qui ont organisé la campagne de Bolsonaro pourraient bien tracer la voie d’un despotisme post-libéral aussi destructeur du lien social que des écosystèmes naturels. Cette nouvelle ligne théologico-politique procède de la même remise en cause de l’autonomie de la sphère juridique que les totalitarismes du siècle précédent : ces derniers l’avaient fait au nom, pour le IIIè Reich, d’une téléologie biologique de la race aryenne et, pour le régime stalinien, des « lois d’airain » du marxisme-léninisme. Le XXIème siècle est tenté de le faire au nom d’un autre type de fondamentalisme scientifique – celui des sciences cognitives, de l’économie néoclassique ou encore du génie génétique par exemple. Une telle figure d’inspiration hobbésienne s’inscrit aujourd’hui dans un contexte profondément différent de celui de la première moitié du siècle précédent, pour au moins trois raisons : 1) avec la fin de la colonisation, la chute du mur de Berlin, mais aussi, à partir des années 1990, l’ouverture des échanges entre les Occidents et la Chine notamment, la globalisation marchande de la fin du XXème siècle ne se limite plus au bassin atlantique Nord et à ses dépendances coloniales : elle concerné véritablement la quasi-totalité du monde ; 2) elle tente de réitérer l’impossible privatisation du corps de Gaïa alors que les dévastations écologiques provoquées par la combustion des hydrocarbures fossiles et la culture du déchet (inséparable du productivisme industriel) menacent jusqu’à la survie de l’espèce humaine ; 3) elle prend place à une période inédite de l’histoire où, pour la première fois, les femmes sont en moyenne mieux éduquées que les hommes au sein des Occidents. Or, l’exemple de Hobbes le rappelle s’il en était besoin, l’imposition d’un dominion violent et l’abolition de l’autonomie du droit s’accompagnent difficilement d’une promotion de l’égalité des « genres ». Il y a fort à parier que, si le post-libéralisme financiarisé contemporain devait parvenir à « convertir » les esprits à la culture de la peur (homo homini lupus) et au darwinisme social qui lui sont sous-jacents, éventuellement justifiés par les prétendues « lois » de l’économie néoclassique, le sort des femmes connaîtrait une régression majeure. L’abolition du droit à l’avortement parla Cour Suprême des Etats-Unis au printemps 2022 en est un symptôme parmi d’autres. A rebours de ces appels à sacrifier la démocratie sur l’autel de la nécessaire adaptation des moins favorisé(e)s au désastre écologique, le présent travail suggère que, si nous détruisons les conditions de vie sur Terre, ce n’est pas par excès, mais par insuffisance de démocratie. Les communs ont un rôle déterminant à jouer dans ce nécessaire approfondissement démocratique, en fournissant en quelque sorte la « chair » sociale du cadre juridique abstrait des droits humains et de la désacralisation du pouvoir. En ce sens, ils constituent la chance d’une nouvelle modernité. Gaël Giraud Extrait du livre « Composer un monde commun », éditions du Seuil, 2022, pp. 584-586
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Bernadette Cassel
September 27, 2023 11:40 AM
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De nombreux métiers à finalité environnementale participent déjà à la transition écologique. Parmi ceux-ci, 17 sont des métiers de cadres. En 2022, près de 12 000 offres d’emploi cadre ont été publiées sur apec.fr pour un poste vert. APEC, 18.09.2023
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Bernadette Cassel
September 25, 2023 2:18 PM
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Murielle Compère Demarcy rend compte ici aux lecteurs de Poesibao de ce bref recueil si bien édité de Pascal Commère lundi 25 septembre 2023 par Florence Trocmé "... Inspiré par un motif propice au jeu avec les mots ou jeux de mots, à savoir la mouche, espèce sur laquelle l’auteur au « regard d’entomologue » avait déjà écrit Sales mouches chez le même éditeur (Plis Urgent n°17) et, dans la seconde partie, d’une escapade effectuée par Pascal Commère dans le désert de Gobi en 2005, ici repris sous une forme d’écriture de carnet – ces deux thèmes très différents (réédités dans ce numéro de la revue ficelle après une publication initiale dans les n°13 et 19 de la revue Secousse) ont ceci en commun qu’ils impulsent la cadence (rythme en totale adhésion avec celui de la vie), à la fois au texte et au lecteur qui en suit la danse (pour la mouche), le road-trip (pour la traversée du désert de Gobi).
Car c’est bien ce que Pascal Commère tente de saisir à travers son écriture : la vie et les impressions offertes par un pays(age) via le canal mouvant du rythme, que celui-ci soit de prose ou poétique. Nous savons l’importance de la place des chevaux dans la vie de l’auteur et ses travaux d’écriture réalisés sur le vif comme s’il était à cheval sur le tempo du monde, au galop ou au trot, avec le mors des mots en travers de la bouche.
Avec P’tite mouche, le lecteur entre aux côtés du poète dans un univers festif et de séduction à l’égard de la gent féminine réunie lors d’une résidence d’écriture autour du poète argentin Arnaldo Calveyra avec qui l’on découvre l’univers du tango où nos “P’tites mouches” dansant sur la table de l’écrivain deviennent “donzelles” sur la piste de danse. Les touches humoristiques, rendues à point par les « techniques » déployées pour un rendu optimal, par celui qui s’y essaie, du pas de danse comme de l’approche séductrice (mâtinée de déférence ou de courtoisie attentive à la sensibilité de la donzelle…) ne laissent pas d’amuser et de faire sourire le lecteur plongé dans « le genre de (la) situation ».
Ce que j’ai pu, P’tite mouche, l’aimer, comment dire mieux. (…) Je tentai quelques pas. Avec circonspection, ainsi qu’on procède dans ce genre de situation, et mettant à profit les avantages de la synanthropie, c’est-à-dire qu’avançant – si tant est que progresser de quelques millimètres justifie un tel verbe – je pris le temps qu’il faut pour couvrir la distance, glissant un pied devant l’autre, ce qu’on fait d’ordinaire, en commençant par la pointe ainsi qu’on s’exécute, m’appliquant dans mon ombre à demeurer statique, et quasi invisible.
La précision de la narration comme celle du lexique accentue par la variation des registres de la langue le côté drolatique de la situation. Ce caractère comique, conféré par la minutie scrupuleuse de la danse orchestrée, se double de sa description narrative pour laquelle l’écrivain n’hésite pas à épouser l’instantanéité et la spontanéité du moment (figurée notamment par la récurrence des onomatopées). L’anatomie de la « petite créature » est passée au crible des mouvements modulés avec application le temps d’un tango et la tension maintenue jusqu’au dénouement par le danseur (par analogie : le chasseur de la P’tite mouche) provoque le rire chez le lecteur séduit par le mimétisme tout à fait réussi, dans la mise-en-scène de la phrase, de la situation-typiquement amoureuse avec ses entreprises de séduction et ses préliminaires.
N’effaroucher personne, surtout pas la p’tite mouche. Quoique, je dois le dire, un reste de lourdeur terrestre mêlé à une crainte de l’échec – ah, ce refus qu’un jour ou l’autre nous essuyons – me poussait à ne pas rater la première fois. Elle, se tenait à deux pas, trois poils et des poussières. Et d’autres, ses semblables, des myriades, remuantes, pour tout dire allumées. Zélées qu’un rien échauffe, et menues et agiles, incapables pour le coup de garder un secret, quand d’autres, prétendait-on, subiraient un supplice sans prononcer un mot.
Le regard rieur teinté d’autodérision communique au lecteur un plaisir dont il se dit que l’auteur a dû lui aussi le connaître en écrivant cette danse ailée. De même que l’on sent, entre les lignes, entre les pas de danse du tango, la présence d’élégance joyeuse du poète argentin Arnaldo Calveyra à qui ce texte, inspiré par le motif littéraire et musical de la mouche, est dédié."
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Bernadette Cassel
September 24, 2023 2:14 PM
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La conférence IA & éducation, organisée par France Université Numérique, a eu lieu les 8 et 9 juin 2023 à Pantin. Vous n'avez pas pu y assister ? Les rencontres, débats et ateliers de cet événement sont disponibles IA & Éducation 2023 - La Conférence 8 & 9 juin 2023 au Dock B · Paris Pantin
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![[Podcast] Brèves de Nature Sauvage : Saisons 1 à 3 | Insect Archive | Scoop.it](https://img.scoop.it/FE5I-Bu1Nd9nyTJxFosFRTl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
