 Your new post is loading...
Your new post is loading...
... Pour identifier un insecte, il existe ce que l’on nomme des « clés d’identification » ou ‘clés de détermination ». Ces clés fonctionnent sur un système dichotomique, c’est à dire qu’il repose sur une succession de double description d’un ou plusieurs caractères morphologiques spécifiques. (...) septembre 10, 2014 Benoît GILLES "... Par exemple, le forum « Le monde des Insectes » est un outil formidable des novices aux plus expérimentés. L’objectif est d’offrir aux passionnés un lieu de partage et d’échange d’informations, où chacun apporte ses expériences et ces connaissances. Tous les sujets peuvent être traités et développés. On y trouve des liens vers d’autres sites, des clés de détermination, des stages, des conseils divers… Des déterminations peuvent également être soumises aux membres, à l’aide de photo(s), qui feront l’objet de discussion et d’entre-aide afin de les valider. Ces échanges entre membres sont ludiques et pédagogiques. De plus, ce site propose une base de données photographiques des espèces déterminées par les membres du forum. La galerie, composée de milliers de photos classées par Famille, Genre et espèce permet à chacun de comparer et de vérifier son identification. De jour en jour, la galerie s’enrichit de nouvelles photos et d’espèces (voir photo)." (...) [Image] Exemple d’une page de la galerie, ici, mouches de la Famille des Syrphidae
Entomologiquement parlant l'Hylotrupes bajulus est un Coléoptère Cerambycidae, autrement dit un " longicorne" ou encore un "capricorne", à l'instar des quelques 230 autres espèces que comporte la faune française. Pas rare dans la nature, cet insecte xylophage, qui se nourrit donc de bois, est strictement inféodé aux résineux. Parmi ses essences de prédilection on retiendra le Pin maritime, le Pin laricio, le Pin noir d'Autriche, le Pin sylvestre, mais aussi le Mélèze, l'Epicea, le Sapin.... et la liste n'est pas exhaustive ! Les Pages Entomologiques ....d'André Lequet [Version de la page au 30.05.2023]
"Le problème est que contrairement à la plupart des Cerambycidae xylophages (il en est également de phytophages!), l'Hylotrupes s'accommode fort bien des bois écorcés, et tout autant des bois dits "ouvrés", d'où son goût pour les charpentes, et à l'occasion pour des éléments de moindre importance, comme les huisseries par exemple.
L'insecte adulte n'étant pas conformé pour tarauder le bois, et sa durée de vie étant par ailleurs très brève (de l'ordre du mois), c'est la larve qui au fil des ans et de son développement va mettre à mal les chevrons, pannes, et autres pannettes, qui selon le cas constituent les charpentes. A noter que les "traditionnelles" et les "industrielles" (et donc préfabriquées), présentent à la fois des avantages et des inconvénients. A titre d'exemple la forte section des bois utilisés en traditionnel fait qu'ils résistent mieux aux attaques de l'insecte, mais sont aussi plus difficiles à traiter. A l'inverse les industrielles sont a priori plus vulnérables eu égard à la faible section du bois, mais elles sont aussi plus faciles à traiter, et en outre les attaques sont en principe moins concentrées vu le grand nombre des "fermettes" en quelque sorte "disponibles"." (...)
Un disque imaginal est un sac de cellules épithéliales trouvées dans les larves d'insectes holométaboles. Les disques imaginaux sont des "sacs épithéliaux" créés à partir des invaginations des épithéliums dans les larves d'insectes, qui sont déjà créés dans l'embryon. Disque imaginal : définition illustrée et explications Disque imaginal : définition Le disque imaginal, chez les larves d'insectes, est une invagination du tégument comportant des cellules déterminées indifférenciées qui se développeront lors de la métamorphose en organes adultes (ailes, pattes, yeux). Les ailes, les organes génitaux, les jambes-pattes, la capsule céphalique, les yeux et les antennes-palpes se forment à partir de ces disques imaginaux lors de la métamorphose en animaux adultes. Avec l'élucidation du génome complet de la mouche drosophile, la génétique traditionnelle des mouches est plus que jamais demandée. La génétique conduira à une explication du rôle de chacun des 14 000 gènes, dont beaucoup sont impliqués dans le développement des disques imaginaux. Ces sacs de cellules creux forment des structures adultes pendant la métamorphose, et leur étude est cruciale pour comprendre comment une larve devient une mouche pleinement fonctionnelle. 🏴 Les disques imaginaux représentent les primordiums des structures cuticulaires de l'adulte qui se formeront dans la chrysalide lors de la métamorphose et qui comprennent les ailes, les pattes, les antennes, les yeux, la tête, le thorax et les organes génitaux; ils sont composés de groupes de cellules imaginales, déterminées mais indifférenciées. ✅ La plupart des organes de la tête (yeux, antennes, capsule céphalique, palpes) sont issus d'un seul type de disque imaginal. Ces structures doivent être définies, au sein d'un seul ensemble de cellules (un seul disque), à des endroits spécifiques, et leur croissance et leur organisation doivent être coordonnées. La production de signaux de communication intercellulaire et de facteurs de transcription (qui régulent l'expression des gènes) dans des groupes cellulaires spécifiques et à des moments spécifiques du développement est essentielle pour la différenciation, la croissance et l'organisation des tissus. Elle est régulée par des réseaux de gènes qui opèrent au cours du développement des disques imaginaux. Chez Drosophila melanogaster, il a été constaté que les disques imaginaux ne correspondent pas à des métamères mais plutôt à des parties antérieures ou postérieures des métamères. Ces portions sont appelées parasegments. 🚩 Il existe des expériences qui démontrent la spécificité et la fonction des disques imaginaux. Prendre un disque imaginal d'une larve donneuse, par exemple un oeil, et le transplanter à une larve receveuse dans une région de la larve qui donnera naissance à l'abdomen, lorsque la larve receveuse du greffon termine son développement et devient un imago, l'adulte résultant aura un oeil supplémentaire sur l'abdomen. [Image] Les disques imaginaux chez une mouche.
Les disques imaginaux ont été largement étudiés chez Drosophila melanogaster (ici pour des pattes). Le centre du disque imaginal donne la partie la plus distale de la patte alors que la partie externe du disque donne la partie la plus proximale.
"Depuis 2017, la “Maison des Insectes” située à Carrières-sous-Poissy sensibilise le public aux enjeux liés aux insectes. Une cinquantaine d’espèces vivantes sont présentées. Dégoût, peur des piqures ou aspect effrayant. Les craintes sur ces petites bêtes sont nombreuses. Un des objectifs de ce lieu : faire tomber les idées reçues pour s’émerveiller et mieux prendre conscience de leur place centrale dans les écosystèmes."
Le numéro 4 de la revue technique de l’Office français de la biodiversité, Biodiversité, des clés pour agir, est paru. En dossier : enrayer le déclin des insectes pollinisateurs. Parmi les autres sujets traités : les semences sauvages locales pour la restauration des écosystèmes, l'action des castors sur les rivières, un retour d'expérience sur les décharges littorales enfouies. En accès libre dès maintenant : le traitement automatisé des pièges photo, le potentiel de renaturation de son territoire, ou le "Défi familles à biodiversité positive".
Via DocBiodiv, Agrodoc Ouest
Le progrès a été un mot d’ordre mobilisateur qui a permis de renforcer la centralité des sciences et des techniques dans les sociétés industrielles. Mais il serait naïf de penser que les savants du passé n’avaient pas pointé ses risques. Tribune par Stéphane Van Damme, Professeur d'histoire moderne à l'ENS publié aujourd'hui à 8h22 [...] Le «techno-solutionnisme» des experts "La peur des machines et des automates en vogue dans les cours et les salons fait craindre l’invention d’une contre-nature, et on sait combien le roman Frankenstein de Mary Shelley (1797-1851) paru en 1818 en est l’illustration frappante. Tout au long du XIXe siècle, les progrès techniques, comme la machine à vapeur ou l’électricité, ont déclenché des vagues de résistances comme l’examine François Jarrige dans son livre On arrête (parfois) le progrès (2022), fustigeant le «techno-solutionnisme» des experts et des gouvernements pour sortir des crises. Ces critiques de la croissance industrielle n’étaient pas le fait d’ignorants ou d’obscurantistes. Au sein du monde scientifique contemporain, la défense d’un progressisme scientiste a conduit à des crispations tandis que le progrès scientifique dans sa dimension humaniste constitue toujours un horizon. Si le lexique de la puissance et de la croissance illimitée est devenu insoutenable, la philosophe Corine Pelluchon dans son livre les Lumières à l’âge du vivant (Seuil, 2021) propose de repenser le progrès scientifique sur d’autres bases : «En faisant de l’écologie son nouveau télos, l’Europe peut proposer un projet politique et civilisationnel qui redonne un sens à la notion de progrès et suscite l’adhésion des Européens mais aussi des autres peuples, montrant par là ce que peut être un universel non hégémonique et un pouvoir n’impliquant pas la domination.»" [Image] Extrait du Voyage de Gulliver à Laputa. (Universal History Archive/Universal Images. Getty) A lire aussi
IDIOMS
Useful Chinese Idioms About Insects Learn Five Useful Idioms About Insects in Chinese
author Yang Tingting (杨婷婷)
Yang Tingting (杨婷婷)
May 22, 2022 ------- NDÉ Traduction Alors que l'été commence et que les cigales commencent à bourdonner, apprenez quelques "chengyu" courants liés aux insectes À l'approche de l'été en Chine, la frustration annuelle contre les moustiques incessants et d'autres insectes qui sont maintenant en force ne fait que commencer. Mais dans la littérature et les poèmes de la Chine ancienne, les insectes jouaient toutes sortes de rôles, des moustiques calomniateurs aux mouches sournoises en passant par les papillons de nuit autodestructeurs. De nombreux dictons et histoires impliquant des insectes sont devenus des chengyu à quatre caractères, dont certains sont encore utilisés aujourd'hui pour décrire, par exemple, des artistes chevronnés et des travailleurs inexpérimentés. Voici quelques chengyu utiles concernant les insectes, ainsi que les histoires qui les sous-tendent :
"La majorité des maladies infectieuses qui ont émergé chez l’être humain sont des zoonoses, ce qui signifie qu’elles trouvent leur origine chez les animaux. On estime en effet que sur les 1415 pathogènes qui ont été historiquement capables d’infester notre espèce, 62 % sont d’origine zoonotique." "Outre les bactéries, parasites ou champignons, les virus provenant de mammifères sauvages sont particulièrement préoccupants, en raison de leur rapidité de dissémination ou de leur gravité potentielle. Rappelons que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), Ebola ou les virus de syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2) sont tous soupçonnés de provenir de mammifères sauvages. Au cours des 50 dernières années, la quasi-totalité des maladies émergentes ont surgi de la faune animale sauvage des forêts tropicales humides d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, toujours de manière inattendue et imprévisible, ce qui témoigne de notre incapacité à prévenir et anticiper ces émergences. Mais les choses pourraient changer. Nos récents travaux ont en effet identifié de nouvelles alliées potentielles pour surveiller précocement les émergences virales : les fourmis, et plus précisément, les fourmis légionnaires. Explications." (...) ------- Les virus qui hantent les forêts tropicales humides peuvent être à l’origine de graves maladies émergentes. Pour mieux les surveiller, les scientifiques pourraient bientôt compter sur les fourmis. Publié: 23 mars 2023, 18:50 CET • Mis à jour le : 4 avril 2023, 12:29 CEST
"Les documents, qui sont antérieurs aux recherches approfondies d'Exxon sur le climat dans les années 1970, jouent désormais un rôle clé dans les poursuites contre les compagnies pétrolières." Yale Environment 360 (@YaleE360) May 15, 2023 "De nos archives : Deux études climatiques de l'industrie pétrolière des années 1960, oubliées depuis longtemps, ont mis en garde contre les dommages "graves" causés par la combustion de combustibles fossiles."
À l’occasion des 50 ans du Parc national des Écrins, nous vous proposons de découvrir chaque semaine un pan de l’histoire et des missions du Parc, en images et en témoignages. Cette semaine, zoom sur quelques espèces « spectaculaires » de retour dans le massif, par leurs propres moyens ou grâce à l’action humaine, et sur d’autres moins médiatisées, mais tout aussi intéressantes ! Vendredi 19 mai 2023 "... Des espèces nouvelles pour le massif des Écrins et parfois pour la France (!) ne cessent d’être observées par le Parc national et les scientifiques : oiseaux de passage, chauves-souris, insectes ou mollusques peu étudiés jusque-là, trop nombreux pour être tous cités..."
Le crachat de coucou ou crachat de crapaud, ou l' écume printanière, est le nom vernaculaire donné aux amas spumeux sécrétés par les larves de nombreuses espèces de cercopes et dans lesquels elles vivent. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre, version du 5 avril 2023 à 18:42. [Image] Larve de Philaenus spumarius sécrétant son « crachat de coucou ». Crédit : Elke Freese ------- NDÉ Lire aussi → Les cercopes : responsables de la bave blanche sur les plantes
https://www.myrmecofourmis.fr/Les-cercopes-responsables-de-la-bave-blanche-sur-les-plantes
The GB Non-Native Species Secretariat (NNSS) has responsibility for coordinating the approach to invasive non-native species in Great Britain. GB Non Native Species Information Portal | Biological Records Centre Photo credit: Jean Haxaire
"The GB Non-Native Species Information Portal (GBNNSIP), hosted on the NNSS website, provides access to information, including origin, date of introduction and methods of introduction, for over 2000 non-native species established in Britain. Such information is vital in tackling the growing problem of biological invasions. GBNNSIP has been developed to help those interested in finding out more about invasive non-native species and to facilitate those working on this subject in Great Britain. The GBNNSIP involves collaboration with many partners including the national recording schemes and societies who provide information on non-native species and their distributions."
L’hématopoïèse est le processus de renouvellement des lignées sanguines. Elle a lieu dans les organes hématopoïétiques, notamment la moelle osseuse.
|
Ces dernières années, on a découvert l’existence d’une hérédité de certains caractères qui n’est pas fondée sur des changements de la séquence de l’ADN. Quelle est l’importance du rôle de l’environnement dans cette hérédité épigénétique ? « L’hérédité n’est rien d’autre qu’une mémoire de l’environnement », estimait Luther Burbank. Cette question est loin d’être résolue,malgré des effets d’annonce qui ont conduit à un étonnant regain d’intérêt pour la thèse de Lamarck sur l’héritabilité des caractères acquis – autrement dit, l’idée selon laquelle des caractères acquis durant la vie de l’individu, sous l’effet de changements de l’environnement, peuvent être transmis aux générations suivantes. Ce sujet a été développé lors du dernière cours. 11 Mar 2013 16:00 - 17:30 Salle 5, Site Marcelin Berthelot En libre accès, dans la limite des places disponibles Intervenant(s) Edith Heard, Professeur du Collège de France Sauter le player vidéo Youtube URL de la vidéo Écouter l'audio "Le cinquième cours portait sur les liens entre l’épigénétique et l’environnement, un sujet en plein essor. Des exemples de phénomènes épigénétiques liés à un changement de saison (par exemple, la vernalisation chez les plantes) ou de nutrition (statut de reine ou d’ouvrière chez les abeilles) ont été présentés. Chez les mammifères, la situation est beaucoup moins claire. Il est certain que notre environnement modifie l’expression de nos gènes, et qu’il peut parfois conduire à des changements stables de nos caractères – et même, dans certains cas, à l’apparition de maladies. Mais dans quelle mesure ces changements peuvent-ils être transmis d’une génération à l’autre ?"
La Fête des maresDu 27 mai au 4 juin 2023 La « Fête des mares » revient pour une huitième édition autour de la thématique Rafraichir le vivant !Comme chaque année, la Fête des mares vient conclure la campagne de protection des zones humides ! Ainsi, du 27 mai au 04 juin 2023, après la …
Chez les insectes holométaboles, c'est-à-dire qui subissent des mues complètes à partir de formes larvaires différentes des formes adultes, les disques imaginaux sont des structures à partir desquelles les différentes parties de l'insecte adulte sont formées dans la nymphe. Ils sont constitués d'une dizaine de cellules indifférenciées (cellules souches) et se développent en structures comme des ailes lors de la métamorphose. Dans l'exemple d'un disque imaginal de drosophile qui donnerait une patte. Le centre du disque donne la partie la plus distale de la patte alors que la partie externe du disque donne la partie la plus proximale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Version du 2 avril 2020 à 09:50. ------- NDÉ pour aller plus loin "Proposition de plan pour le sujet "De la larve à l’adulte : étude au niveau cellulaire" avec explicitation de la démarche et éléments de bibliographie" Observation : cycles de développement de la Mouche et de la Grenouille ; succession des phases adulte, embryonnaire (œuf), post-embryonnaire (larve) avec modifications du milieu/mode de vie et du plan d’organisation entre les phases post-embryonnaire et adulte - notions d’adulte (organisme mature capable de se reproduire) et de larve (organisme issu du développement embryonnaire et différent de la forme adulte en termes de milieu/mode de vie et de plan d’organisation)
- notion de métamorphose (ensemble de modifications morpho-anatomiques et physiologiques accompagnant le changement de milieu/mode de vie) et éventuellement d’acquisition de la maturité sexuelle
Existence de modifications morpho-anatomiques et physiologiques correspondant à des disparitions, formations ou remaniements des structures corporelles.
Étude à limiter à la métamorphose, l’acquisition de la maturité sexuelle pouvant être décalée dans le temps, et ne contribuant pas une modification profonde du plan d’organisation
En quoi consistent les phénomènes cellulaires sous-tendant ces modifications morpho-anatomiques et physiologiques ?
Comment cette étape du développement est elle rendue harmonieuse ?
[...]
Longtemps les femmes ont été écartées de l’histoire des sciences. Comment se sont construits ces récits d’invisibilisation au cours de l’histoire ? Qu’est-ce qui change, grâce notamment à l’histoire des femmes et du genre ? Quels récits de visibilisation émergent désormais ? C’est de ces changements, lents, partiels mais néanmoins évidents, que discuteront, en s’inscrivant dans le temps long, les historiennes et historiens rassemblé·es pour cette rencontre. Le dimanche 28 mai 2023 à 14h | Théâtre Garonne Théâtre Garonne, Grande salle
ENQUÊTE - La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le dérèglement climatique qu’elles provoquent est désormais placée au centre du jeu politique. Mais les autres enjeux environnementaux - préservation de la biodiversité et des ressources en eau, régénération des sols… - semblent quant à eux relégués au second plan. Comment l’expliquer ? Est-il encore possible de corriger ce déséquilibre ?
Décimé par la crise des scolytes ces dernières années, le Ravin du génie, haut lieu de la Première Guerre mondiale en forêt d’Argonne, a fait l’objet d’une convention unique entre la Fondation du patrimoine et l’association Argonne Meuse patrimoine qui gère le site et son musée de plein air.
Jean-Baptiste MARTIN - 19 mai 2023 à 16:30
Paraponera clavata, la fourmi balle de fusil - Découvrez le portrait de cette fourmi mondialement connue, pour sa piqure. Christophe Pellé, 21 août 2022 [...] Le venin de Paraponera clavata est composé d’acide formique et d’une peptide neurotoxique, la ponératoxine.
Son effet est immédiat, il irradie dans tout le membre touché.
Outre la douleur ce poison provoque fièvre, sueurs froides, nausées, arythmies cardiaques.
Les symptômes peuvent durer plusieurs heures, d’où le surnom de « fourmi 24 heures » qui lui est aussi associé."
[...] ------- NDÉ Pour aller plus loin via Ludovic CALLENS sur Twitter, 21.05.2023
https://twitter.com/CallensLu35232/status/1660287757133004801
C’est mardi 16 mai qu’a eu lieu la restitution d’un projet nature des classes de CM1 et CM2 à l’école élémentaire. Initié par l’association Adema et le CPIE, associations de protection de l’environnement, c
A l'occasion de l'ouverture d'une nouvelle exposition permanente à la Cité des sciences et de l'industrie, intitulée "Urgence climatique" et dont le CNRS est partenaire, (re)découvrez tous nos contenus sur le travail des scientifiques qui œuvrent sans relâche pour mieux cerner le dérèglement climatique et ses conséquences.
Panel 1 Western style portraying a big X saying “Wanted – Fastidious X For killing several plants” Narrator: While the world was heading towards the 20th century, science advancing and the world opening up, in America something strange was happening: some plants were inexplicably dying. Why? Panel 2 Narrator for Panel 2: Someone or something was silently attacking plants. Character 1, Newton Pierce (1892): Thinking: ‘What is going on here?’. Panel 3 Narrator: The pattern was consistent: plants were getting sick, withered and died no matter what was done to try to save them. But i
The Biological Records Centre has collaborated with a number of recording schemes and mobile app developers to launch a range of smartphone apps in the past 5 years. These apps provide identification resources and aim to make it easy to submit wildlife records. The sightings go to iRecord, allowing recorders to see all their observations in one place. List of apps | Biological Records Centre ------- NDÉ Traduction Le Centre d'enregistrement biologique a collaboré avec un certain nombre de programmes d'enregistrement et de développeurs d'applications mobiles pour lancer une série d'applications pour smartphones au cours des cinq dernières années. Ces applications fournissent des ressources en matière d'identification et visent à faciliter l'enregistrement des observations d'animaux sauvages. Les observations sont envoyées à iRecord, ce qui permet aux utilisateurs de voir toutes leurs observations en un seul endroit. → Liste des applications
Les espèces exotiques sont des végétaux ou animaux qui ont été introduits dans un écosystème différent du leur par l’Homme de manière volontaire ou non. Elles ne représentent pas un danger pour les espèces indigènes et leurs habitats tant qu’elles ne deviennent pas envahissantes. Certaines espèces exotiques peuvent même présenter des intérêts et rendre des services à la nature. Ainsi, en France, seulement 10% des espèces exotiques peuvent devenir envahissantes. Des espèces exotiques envahissantes jusque dans nos jardins Noé, 08 février 2021 "Plusieurs conditions doivent être réunies pour être qualifié d’invasives, ainsi certaines espèces créent des équilibres avec leurs nouveaux milieux et ne menacent en rien les espèces indigènes et endémiques. D’autres, au contraire, établissent des déséquilibres qui mettent en danger la biodiversité native. En effet, ces espèces étendent leur aire de distribution en se multipliant à grande vitesse et menacent les espèces présentes en modifiant leurs biotopes. Ces intrus accaparent une fraction souvent trop importante des ressources disponibles dans les écosystèmes, mettant en péril la survie des autres espèces mais également des milieux naturels envahis. Les interactions entre espèces peuvent être profondément modifiées par l’introduction d’une ou plusieurs espèces invasives. En effet, cela peut avoir un impact sur la compétition et la prédation. Certaines espèces deviennent des proies alors qu’elles n’avaient jusque-là pas de prédateurs, mettant en péril la survie des populations. De nombreux exemples de modifications de ces dynamiques à cause d’une EEE existent et ont été étudiés, vous pourrez en apprendre plus ici. L’introduction de taxons (espèces ou sous-espèces) invasifs peut également entraîner un risque sanitaire pour la population, comme avec le moustique tigre (Aedes albopictus). Notons qu’il existe des exemples de plantes dites invasives qui ont aidé à la préservation d’espèces animales en voie de disparition en leur prodiguant de nouveaux espaces végétaux. Ces plantes envahissantes peuvent également permettre de réduire l’érosion des sols et certaines espèces aquatiques aident à la dépollution des eaux. Cependant, ces effets positifs restent rares.
Ces espèces exotiques envahissantes représentent la troisième cause du déclin de la biodiversité dans le monde (après la perte d'habitats naturels et la surexploitation des ressources) : selon l’UICN, ce sont près d’un tiers des taxons terrestres qui sont menacés de disparaître à cause de ces nouvelles espèces. Elles sont bien plus fréquentes dans les îles du fait de l’isolement de ces dernières : en France, plus de 70% des espèces exotiques envahissantes se trouvent dans les DOM-TOM. Les ravages sont plus nombreux dans les départements d’outre-mer et plus irréversibles de surcroît. En effet, les îles abritent une quantité très importante d’espèces endémiques, propres à des écosystèmes particuliers, qui ne peuvent se développer ailleurs. Un des exemples les plus marquants est celui de l’arbre Miconia (Miconia calvescens) à Tahiti où 70 espèces endémiques sont en danger de disparition du fait de l’implantation de cet arbre d’Amérique du sud. À cause de sa croissance fulgurante, de sa production considérable de graines et de sa longévité, le développement de cet arbre est catastrophique ; il est même surnommé le “cancer vert”.
Ces envahisseurs sont également présents en métropole avec 151 espèces recensées. Les plathelminthes terrestres (Platydemus manokwari) ou encore les punaises diaboliques (Halyomorpha halys) font des dégâts sur le sol français. Les punaises diaboliques sont connues pour ravager les cultures et s’attaquer aux espèces ornementales alors que les plathelminthes terrestres, de gros vers de 30 centimètres au corps jaune et visqueux, se nourrissent essentiellement de vers de terre, d’escargots et de limaces, déstabilisant ainsi l’équilibre écologique des sols. Les sciences participatives surveillent de près ces espèces exotiques envahissantes Un centre de ressources des espèces exotiques envahissantes a été mis en place en 2018. Cet outil a pour but de concentrer les connaissances dans ce domaine, de les diffuser aux acteurs impliqués (tels que les chercheurs, les responsables d’espaces naturels…) et de concevoir des méthodes et formations pour endiguer le problème.
Les sciences participatives ne sont pas en reste dans la surveillance des espèces invasives. Il existe bon nombre de sites dédiés.
Le Muséum national d’Histoire naturelle a par exemple mis en place des protocoles de détection précoce de certaines espèces. Ces derniers peuvent être à destination de professionnels, d’associations mais aussi du grand public. Grâce aux millions d’yeux des français, la surveillance des espèces exotiques envahissantes est bien plus aisée.
L’Inventaire National du Patrimoine Naturelle (INPN) a développé à l’aide de son application mobile INPN espèces un système de signalement d’espèces invasives sur le territoire français. Cela permet de réaliser des cartographies de la présence de ces espèces et de surveiller leur progression. Il existe également des sites internet dédiés à des espèces particulières, celles dont la pression sur la biodiversité et les risques sanitaires sont élevés. Ainsi, le frelon asiatique (Vespa velutina) et le moustique tigre possèdent chacun des portails de signalement afin de développer les connaissances sur leurs aires de distribution et les risques qu’ils font peser sur les écosystèmes.
Il aurait pu devenir homme politique et député du Lot-et-Garonne mais le destin lui refusa le Palais Bourbon et lui ouvrit les portes d’une autre carrière. Né en 1867 à Villeneuve-sur-Lot, Paul Biers alia Patrimoine, Villeneuve-sur-Lot, Lot-et-Garonne Publié le 07/05/2023 [Image] La place Saint-Michel sur laquelle le jeune Paul Biers joua à la fin du XIXe siècle. ------- NDÉ Complément "Comme scientifique, il s'intéresse aux sciences du vivant. Il intègre le laboratoire de cryptogamie au Muséum de Paris. Dès 1899, il publie Les Harmonies naturelles. En 1907-1909, il publie Nos papillons, nos scarabées, nos insectes (Paris, Laveur), puis, en 1912, Les Vacances du petit naturaliste à travers le monde des plantes, la chasse aux papillons, le collectionneur d'insectes, les vacances à la mer (Hachette)."
|
Voir également :
https://www.scoop.it/topic/les-insectes-ne-parlent-pas-francais/?&tag=aide+%C3%A0+la+d%C3%A9termination
https://www.scoop.it/topic/les-insectes-ne-parlent-pas-francais/?&tag=cl%C3%A9+de+d%C3%A9termination
https://www.scoop.it/topic/les-insectes-ne-parlent-pas-francais/?&tag=galerie+photos
https://www.scoop.it/topic/le-monde-des-insectes/?&tag=INPN+Esp%C3%A8ces
POUR ALLER PLUS LOIN :
https://fr.wikipedia.org/wiki/INaturalist
Depuis 2017, une intelligence artificielle aide les utilisateurs à déterminer les espèces observées
https://www.insectweek.co.uk/ask-expert
https://www.insectes.org/content/26-identification-d-insectes
https://www.quelestcetanimal.com/aide-determination-animaux/
______________________________________
SITES d'entomologie :
http://www.insectes.xyz/
http://www.dictionnaire-amoureux-des-fourmis.fr/
https://www.insectes-net.fr/
______________________________________
BLOGS généralistes :
http://lejardindelucie.blogspot.com/
https://jessica-joachim.com/insectes/
______________________________________
FORUM d'échanges et d'entraide :
http://www.papillonsetjardin.org/
______________________________________
AUTRES LIENS :