Le dispositif des Zones franches urbaines (ZFU), qui expirait au 31 décembre prochain, sera prolongé de trois ans.
C’est le ministre de la Ville Maurice Leroy qui l’a confirmé en marge d’un déplacement à Blois. L’officialisation devrait intervenir d’ici quelques jours.
Les ZFU permettent aux entreprises implantées dans ces zones de bénéficier, dans la mesure où leur effectif ne dépasse pas 51 salariés, d’exonérations de taxe professionnelle (muée en CFE depuis), de taxe foncière, d’impôts sur les bénéfices et de charges sociales patronales.
La prolongation du dispositif devrait s’accompagner de quelques évolutions, notamment sur le volet de l’emploi. Ainsi, les sociétés auront désormais l’obligation d’embaucher au moins la moitié de leurs effectifs en Zones urbaines sensibles (ZUS).
La zone franche urbaine de Toulouse, installée entre la route d’Espagne et le quartier du Mirail, s’étend sur une surface de 660 hectares. Elle représente 3.021 établissements, 8.816 salariés et plus de 50 000 habitants. Selon la municipalité, depuis sa création en janvier 2004, elle a permis de créer 5.390 emplois et 3.414 établissements, principalement dans le secteur des services à la personne et aux entreprises.
L'édition de ce week-end n'a accueilli que 12600 visiteurs contre 15000 sur les précédentes.
Mais cela ne veut pas dire que les contacts n’ont pas été de qualité, bien au contraire ! En effet, les participants sont ravis, car les dossiers sont plus qualitatifs, les investisseurs réellement en phase d’achat, avec un projet avancé.
En revanche, ces chiffres en baisse sont le reflet de la situation relativement tendue et attentiste en cette fin d’année, que nous retrouverons probablement à l’édition du printemps 2012, avant les élections présidentielles.
Donc moins de ventes en perspective mais des dossiers de meilleure qualité et moins de « touristes », un marché plus sain en somme!
Pour fonctionner, la communication ne doit plus être unilatérale et émaner seulement de ceux qui la font. D'où la responsabilité pour le 'dircom' d'être à l'écoute de la rumeur afin d'orienter le message de l'entreprise.
L'Atelier :
Entretien avec Patrick Ropert, directeur de la communication de la SNCF, à l'occasion de la conférence "De l'ère de la communication à l'ère de la conversation : quel avenir pour le dircom ?", organisée à Sciences Po, en partenariat avec L'Atelier.
L'Atelier : La SNCF transporte chaque jour des millions de personnes, susceptibles de s'exprimer en permanence sur les réseaux sociaux. Ces outils ont-ils été perçus comme un risque ou comme un moyen d'améliorer votre relation client ?
Patrick Ropert : Cela doit être vu comme une opportunité, car c'est tout simplement une nouvelle façon de faire de la proximité avec l'individu, plus humaine et plus individualisée. Alors c'est vrai, les protestations sont plus visibles. Mais il y en avait déjà avant, et elles étaient plus dures à gérer que maintenant, où il est possible de les traiter en direct. Cette pression du consommateur existe parce que notre produit est spécifique : nous faisons partie du quotidien des gens
Certes, mais cela oblige à une réactivité permanente. Et à faire intervenir des personnes qui ne sont pas forcément issues du département communication de l'entreprise. Une fragmentation difficile à gérer ?
C'est vrai que les salariés peuvent intervenir, sans que nous maîtrisions le contenu des informations diffusées. Mais la plupart ont bien compris les valeurs de l'entreprise. Sur notre plate-forme interne, Opinions et Débats, en quatre ans d'existence il n'y a eu aucun commentaire de salarié qui n'ait été déplacé. Il faut apprendre à faire confiance, à lâcher prise. D'autant que cela permet une meilleure horizontalité du dialogue. Maintenant, il ne faut pas évacuer le facteur risque que représente la prise de pouvoir du consommateur. Il peut engendrer un mouvement de revendication qui peut nous dépasser si nous ne faisons pas attention.
Au directeur de la communication de savoir écouter ?
Tout à fait, et en permanence, sur tout. J'ai ainsi été très attentif à ce qui s'est passé lors du Printemps arabe. Il y a eu des éléments semblables à la crise que nous avons connue en janvier 2011 et qui aurait pu se généraliser si nous avions fait la sourde oreille. En fait, avant, le directeur de la communication était un émetteur. Maintenant il doit être capable d'écouter et d'adapter le message de l'entreprise aux opinions.
S'il n'est plus l'émetteur, est-ce à dire que tous les collaborateurs deviennent communicants ?
Non. Tout le monde parle, mais cela ne veut pas dire que tout le monde soit un communicant. Reste qu'il est vrai que les équipes dirigeantes, habituées à parler aux médias, ont dû néanmoins marquer un temps d’observation vis-à-vis du digital.
Ce que je vois, c'est un peu une réinvention du métier. A la fin des années 2000, on vivait encore sous l'ère de la publicité des années 70, bien maîtrisée. Or aujourd'hui les frontières du métier bougent. Il faut apprendre à savoir comment gérer une nouvelle forme de relation. Nous sommes dans une période d'apprentissage, en train de franchir un nouveau palier.
Monster, Cadremploi ou Keljob se relèvent difficilement de la crise. Qu'en est-il de leur force de développement ?
- Emploi et réseaux sociaux - Journal du Net e-Business :
L'essor des réseaux sociaux professionnels tels LinkedIn ou Viadeo remet-il en cause le marché très compétitif de l'emploi en ligne ? Les revenus et l'audience de ces derniers sont en forte croissance tandis que les job boards ont beaucoup souffert de la crise et voient leur audience se stabiliser. De ce fait, le marché de l'emploi en ligne pourrait rapidement être chamboulé par des réseaux sociaux plus proches des nouveaux usages. S'ils ne veulent pas être ringardisés, les job boards se doivent aujourd'hui d'innover.
Les job boards peinent à remonter la pente de l'après-crise
"Lors des dix dernières années, le marché des offres d'emplois s'est transformé et est passé par trois phases", explique Fabrice Robert, co-fondateur de Jobintree.com. "Dans les années 2000, le marché français, estimé environ à 300 millions d'euros a subi un transfert du papier au Web. En 2008, le web représentait 96 % du marché. Durant tout cette transition, le prix des annonces a baissé mais leur volume a augmenté, permettant au marché de se stabiliser, poursuit-il. Mais avec la crise de 2008, les principaux acteurs du Web ont perdu entre 20 et 30% de leur chiffre d'affaires". Aujourd'hui, il estime que le marché a retrouvé son niveau et se chiffre à nouveau autour de 300 millions d'euros.
Des audiences arrivées à maturité ?
En France Monster.fr, Cadremploi.fr et Keljob.com sont les trois sites les plus fréquentés du secteur de la petite annonce emploi. En mai 2011, ils affichent tous trois une évolution annuelle de leurs visiteurs uniques en baisse ou quasi-nulle : Monster.fr a perdu 5 % de ses visiteurs uniques, Cadremploi.fr plus de 2 %. Seul Keljob.com affiche une légère croissance de près de 0,7 %. Aujourd'hui, l'audience de chacun d'eux est entre deux à trois fois moins élevée que celles de LinkedIn ou Viadeo.
En période de crise, il est piquant de lire une invitation à valoriser le temps long. Le « courtermisme », qui serait typique d'un capitalisme d'actionnaires et de spéculateurs, et la dictature de l'urgence sont, en effet, largement de mise. Les entreprises, soumises à des chocs récurrents (c'est la crise depuis les années 1970) et, maintenant, à un déluge de données et d'innovations, sont également confrontées à des engagements moins permanents et moins intenses de leurs salariés. A l'ère des différentes formes de zapping, les entrepreneurs doivent maîtriser la durabilité (en son double sens premier de constance et de longévité). Il en ressort que gérer une entreprise, c'est d'abord gérer du temps (dont la valeur relative est d'ailleurs mesurée par les cours de Bourse). S'orienter sur le long terme, ce que semblent faire aujourd'hui les pays asiatiques et que négligent les Européens, est la seule voie valable. Mais, pèse sur un tel choix le manque de confiance en l'avenir, singulièrement en France.
Créés en 2008 par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (sise avenue de Friedland, d'où le titre), ces « Cahiers » semestriels se veulent un ensemble de « regards croisés sur l'économie et les entreprises ». L'ambition est de rendre compte et de mettre en débat, pour les entreprises, des travaux, généralement à dimension prospective, qui peuvent les intéresser. Il en ressort une écriture très accessible avec des signatures de pointe (dans ce dossier, Jean-Paul Betbèze, Xavier Fontanet, Christian Nibourel ou encore Francis Kramarz).
« Je suis frappé par la contradiction, dans l'emploi du temps de nos contemporains, entre le temps qu'ils consacrent à leurs différentes activités et la futilité de certaines d'entre elles. » (Jean-Louis Scaringella).
La compagnie aérienne a enregistré son 100 000e passager depuis Toulouse, moins de six mois après y avoir installé sa première base internationale.
Moins de six mois pour les 100 000, c’est pas mal ! Après y avoir installé sa première base internationale le 22 avril dernier, Vueling a atteint les 100 000 passagers depuis Toulouse, ce mercredi 28 septembre.
La compagnie low cost espagnole, filiale d’Iberia et à présent de British Airways, propose - en attendant Lille - des liaisons vers huit destinations depuis la ville rose : Nice, Valence, Ténériffe, Prague, Malaga, Majorque, Ibiza et Barcelone.
Barcelone, qui a fait franchir un pallier à Vueling au printemps dernier, avec la possibilité à présent de rejoindre Miami et São Paulo (source : Air Journal).
Discours de Nora Berra à l’occasion de la campagne de dépistage du cancer du sein « Octobre Rose »
Monsieur le Directeur général de la santé, cher Jean-Yves GRALL, Madame la Présidente de l’Institut national du cancer (INCA), chère Agnès BUZIN Madame la Directrice de l’Institut de veille sanitaire (INVS), chère Françoise WEBER, « Le dépistage du cancer du sein : parlez-en aux femmes que vous aimez » est le slogan de cette 7ème campagne d’information et de communication destinée à inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. A l’occasion de ce mois d’octobre rose 2011, les maris, les enfants, les petits-enfants, les amis, les voisins d’une femme aimée, sont cette année plus particulièrement appelés à se mobiliser, ensemble, pour convaincre de la nécessité de ce dépistage. C’est un appel à un véritable acte de solidarité, d’attention à l’autre que je veux aujourd’hui saluer dans cette démarche. Parler du dépistage du cancer du sein aux femmes que vous aimez, c’est d’abord faire prendre conscience à chacune que le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France, avec 53000 nouveaux cas estimés en 2011 et 11 300 décès. C’est aussi dire et redire, afin que tout le monde le sache que, lorsque le cancer du sein est détecté à un stade précoce, la survie relative est supérieure à 90%, d’où l’intérêt de pouvoir dépister le plus tôt possible ce cancer, afin de la traiter efficacement, afin d’en guérir ! En 2010, plus de 2360000 femmes ont eu recours au dépistage organisé du cancer du sein, ce qui représente 52% de la population cible. Je le dis à toutes et tous avec force : cela n’est pas suffisant. Le taux de participation, qui a progressé de façon importante jusqu’en 2008, a atteint un palier autour de 52%, et enregistre même une légère diminution en 2010 puisque nous sommes passé de 52.3% en 2009 à 52% en 2010. C’est pourquoi, en 2011, nous devons nous mobiliser pour relever ce seuil. Car ce dépistage organisé est une chance pour la vie de chaque femme. Il est gratuit, et il est particulièrement fiable. Les radiologues sont en effet agréés, et la mammographie est systématiquement relue par un second radiologue expert. En 2007, près de9% des cancers du sein ont été détectés grâce à cette seconde lecture, qui n’existe que dans le cadre du programme de dépistage organisé C’est pourquoi je dis aux femmes : saisissez la chance que vous avez de vous faire dépister. Il nous faut lutter collectivement, solidairement contre tous les cancers, et notamment contre ce cancer du sein, en levant tous les obstacles psychologiques qui empêchent ou freinent le dépistage. Se faire dépister contre le cancer du sein, c’est, pour une femme, être actrice de sa propre santé. C’est prévenir des soins pénibles quand ils interviennent, hélas, trop tard. Nous, les femmes, nous ne devons pas avoir peur du résultat d’un dépistage, car ignorer une maladie comme le cancer, cela ne revient pas à l’éviter. Plus de 3000 vies pourraient être sauvées chaque année si 70% au moins des femmes de 50 à 74 ans réalisaient un dépistage tous les deux ans. J’en appelle à la volonté des femmes, à leur courage, pour mieux s’occuper de leur propre santé, pour être les premières à s’engager contre le cancer du sein, puisqu’elles sont concernées, mais aussi contre tous les cancers. Car les femmes, qui sont des actrices souvent essentielles de soins et de l’accompagnement de leurs proches, doivent aussi prendre soin d’elles mêmes, de leur propre santé. A travers cette lutte pour la santé des femmes, « Octobre Rose 2011 » est aussi bien une formidable occasion de faire reculer le cancer du sein, de le soigner, de le prévenir, que de changer son image sociale. Je compte donc sur vous tous, et sur vous toutes, Mesdames, pour, en 2011, faire progresser significativement le nombre de dépistages du cancer du sein. C’est une question de santé, c’est aussi une question de conviction !
Le web 2.0 a changé la manière d’aborder les relations presse. Fabrice Vincenty, directeur régional de l’agence Oxygen Ouest qui s’installe à Toulouse explique comment faire face à cette évolution. Il sera l’invité du prochain Déjeuner sur Web, sur le décryptage des médias à l’heure du 2.0, vendredi 30 septembre.
Comment ont évolué les relations presse à l’heure du web participatif 2.0 ? Ce qui est important c’est de voir les révolutions en lien avec Internet. On est passé du téléphone et du papier au mail. Le web est à l’origine de nouveaux entrants : les blogueurs. Il fallait analyser leur positionnement car ils provoquent beaucoup de questionnement de la part des clients. Tous les chefs d’entreprises ne savent pas comment les aborder. Les échanges sont également modifiés du point de vue de la vitesse, du contenu et de la réactivité. Twitter révolutionne les codes des relations presse. C’est la qu’il faut repositionner notre métier. Historiquement les sociétés connaissaient la teneur de ce qui allait être dit à leur sujet. Ce n’est plus le cas avec le web 2.0. Un journaliste va aller sur internet et tomber sur des réactions dans un forum qui concerne l’entreprise. Aujourd’hui, le minimum pour les sociétés c’est de faire de la veille.
Avec l’ensemble des informations disponibles sur les forums, les blogs, comment se positionner ? Il y a du tri à faire. Parmi les blogs, on trouve de tout. Nous orientons donc le client. C’est le cas aussi avec les réseaux sociaux. Facebook a un positionnement plus grand public, Twitter est celui qui s’apparente le plus à un média professionnel. L’agence fait dans le qualitatif et non le quantitatif. Il faut envoyer une information qualifiée à un journaliste susceptible d’être intéressé. Nous allons aussi déterminer un positionnement, avoir un blog décalé pour une entreprise… Cela va être utile mais ça ne créera pas nécessairement du contenu. La notoriété se fait toujours par rapport à un média traditionnel. Il y a des références, des médias qui ont fait leurs preuves.
De quelle manière le communiqué de presse envoyé aux journalistes va t-il évoluer ? Nous avons le projet de créer le communiqué de presse 2.0. ! On va passer à un communiqué de presse en ligne agrémenté de liens et de vidéos. Oxygen Ouest pourra envoyer un fil twitter et mettre l’adresse du communiqué. Nous associons ainsi la réactivité au contenu. Wilfried Pinson
http://www.covoiturage.fr est le site de covoiturage le plus utilisé en France. Conducteurs : Proposez vos places libres ! Passagers : Trouvez votre trajet !
Patrick Berger succède à Chantal Boucher à la tête de la direction régionale de la Banque de France en Midi-Pyrénées.
- ToulÉco :
Il prend ses fonctions officiellement ce lundi 19 septembre à Toulouse. Après une carrière internationale, Patrick Berger assurait dernièrement la direction départementale de la Banque de France dans les Alpes-Maritimes à Nice. Quant à Chantal Boucher, elle vient d’être nommée responsable des grands projets fiduciaires de la Banque de France à Paris. Un chassé-croisé qui donne l’occasion d’entretiens « miroir ». Bilan de l’une et projets de l’autre.
Quel regard portez-vous sur ces quatre années passées à Toulouse ? Le bilan de l’action de la Banque de France en région est positif. Notamment sa participation aux différents comités départementaux de suivi de l’économie. Je retiens le dynamisme, l’esprit d’initiative de la région, de promotion de nouvelles idées. Il y a beaucoup d’acteurs sur le terrain, il peut y avoir confusion mais ce n’est pas mon rôle de critiquer. Il faut peut-être faire attention à la lisibilité. Cependant, la crise a fédéré les gens, les réseaux se sont construits et un leadership naturel s’est dégagé sur différents thèmes. Ainsi, le club des observateurs régionaux de conjoncture a très vite trouvé ses marques.
Le bilan 2010 et les perspectives 2011 issues de l’enquête menée par la Banque de France en Midi-Pyrénées faisait apparaître « une reprise modérée en 2010 qui devrait s’amplifier en 2011 ». Est-ce toujours d’actualité après cet « été meurtrier » ? Les huit premiers mois de 2011 suivent encore cette tendance. Tout dépendra des quatre derniers mois de l’année. Les fondamentaux de la région, l’aéronautique, les équipements électriques, électroniques, vont bien. La filière des TIC aussi, avec la création de Digital Place qui fédère le secteur. Et même si le pouvoir d’achat baisse, la consommation ne s’est pas effondrée en région. Alors, le vrai révélateur sera le bilan de conjoncture régionale du mois de septembre. Pas d’optimisme exagéré mais nos enquêtes ne montrent pas encore de ralentissement sévère. Ceci dit, la crise en 2008 est arrivée bien plus tard en région. Restons prudents.
Quels sont les derniers résultats de la médiation du crédit ? On reste à des niveaux faibles maintenant, de l’ordre de huit à dix dossiers par mois en Haute-Garonne, alors qu’on est monté à 30 ou 40 mensuels au plus fort de la tourmente en 2009. Et notre taux de succès en Midi-Pyrénées de 69% reste supérieur à la moyenne nationale de 63%.
Un regret avant de quitter Toulouse ? Cette nomination aux grands projets fiduciaires de la Banque de France à Paris s’est décidée très vite. Donc je regrette de laisser en suspens des projets avec la CUGT ou la CRCI. Je vais désormais m’occuper des infrastructures de production des billets de banque, des machines de tri et de la mise en service d’une nouvelle gamme de billets avec des signes de sécurité revisités. Une fonction moins au contact des agents économiques, des entreprises ou des collectivités. Quand on monte dans les fonctions siège, on s’éloigne du terrain. C’est un petit regret. Mais mon prisme professionnel sera désormais celui de l’expertise fiduciaire avec un angle national voire européen. Alors qu’à Toulouse, c’était l’inverse. Une généraliste sur un territoire donné. Et puis, j’ai été très bien accueillie à Toulouse, je regretterai mes amitiés locales. Propos recueillis par Isabelle Meijers
L'Académie du Languedoc où il détient le Fauteuil N°1 depuis deux ans suite à la proposition unanime de ses pairs et dont il est le Secrétaire Perpétuel ;
L'association économique EMC (Entreprise-Marketing-Communication) dont il est le Président à vie depuis bientôt 30 ans ;
Le Club ERME (un Equipe Résolument Motivée par l'Excellence appartenant à un Etonnant Réseau Manifestement Energétique) dont il est l'âme depuis 20 ans
Il me semble que Monsieur Badie était déjà secrétaire perpétuel avant que je fasse sa connaissance en 2005. Il subsiste une ambiguïté avec le fauteuil N°1 qu'il faudrait lever en indiquant "secrétaire perpétuel depuis 19NN".
Cordialement.
Qu’il s’agisse de business ou de recrutement, à chaque moment de notre vie, notamment professionnelle, se pose la question de nos réseaux ou absence de réseaux, de nos liens forts ou de nos liens faibles. Sur le seul terrain de l’emploi, les liens forts ont-ils une influence avérée et les liens faibles pourraient-ils réellement nous rendre plus fort au point de devoir les entretenir ?
Si chacun s’accorde à défendre l’importance des réseaux dans la vie professionnelle, la réalité de leur rôle, la mesure de leur importance, restent difficiles à quantifier ou qualifier. Ces réseaux qui constituent aujourd’hui notre capital social, ce que nos parents appelaient un "carnet d’adresses", se révèlent nécessaires voire indispensables pour évoluer, progresser ! Dans un monde de plus en plus impacté par les réseaux sociaux, la notion de communauté se renforce ou se redécouvre et prend assurément une dimension nouvelle. Par le passé, l’appartenance à une communauté était plutôt exclusive, sur des bases sexistes, corporatistes... discriminantes.
Environnement social
Aujourd’hui les nouvelles communautés sont ouvertes, transversales et globales. Ce sont des espaces de partage et d’échange ; chacun y accède ou y participe librement ; chacun crée ou rejoint plusieurs d’entre-elles. Aujourd’hui, notre capital social se constitue donc à la fois de ces communautés, mais aussi d’individus, eux-mêmes pouvant former ou appartenir à des communautés. C’est dans ce nouvel environnement social que coexistent liens forts et faibles. Les liens forts, relations directes et permanentes, forment souvent une communauté unique et fermée. Cette communauté affective et indéfectible, familiale ou amicale, a plutôt vocation à protéger. Les liens faibles, sont eux plus ouverts, notamment sur la vie professionnelle.
Entretenir et faire vivre
La théorie de la force des liens faibles a près de 40 ans. Elle a été énoncée dès 1973 par le sociologue Mark Granovetter qui explique que « les individus avec qui on est faiblement lié ont plus de chances d’évoluer dans des cercles différents et ont donc accès à des informations différentes de celles que l’on reçoit ». La puissance de ces liens ne se mesure pas par la solidité immatérielle des relations entre les individus, mais par la capacité de chacun à les faire vivre et à les entretenir. Trouver un emploi par cooptation, être informé d’une mobilité ou d’une création de poste, savoir comment ou auprès de qui promouvoir une candidature, recommander ou se faire recommander, autant d’occasions de faire jouer ses liens faibles qu’il aura fallu préalablement entretenir. Oui, il faut entretenir ses liens faibles. Encore faut-il déjà avoir pu bien les identifier pour pouvoir ensuite les entretenir.
A propos de l’auteur :
Frédéric Fougerat est à la fois directeur de la communication du groupe Altran, bloggueur influenceur, et enseignant en Master communication d’entreprise et d’influence, et en Master Communication et stratégie médias, à l’ISCPA -Institut des Médias de Paris. Il a également dirigé la communication du groupe Vedior (Ressources Humaines) de 2003 à 2007, du groupe Geoservices (Services pétroliers) de 2007 à 2010, et celle du groupe pharmaceutique Ethypharm, dont il était vice-président, entre 2010 et 2011. Aux European Excellence Award 2009, il est le seul DirCom français à avoir été primé, pour la meilleure campagne de communication RH de l’année.
(par Anatole de La Brosse, directeur général délégué SIA Conseil) - Les résultats du deuxième trimestre de LinkedIn, confirment une tendance lourde, enclenchée depuis plusieurs années : les réseaux sociaux professionnels sont en plein essor.
Avec un chiffre d’affaire de 121 millions de dollars et une communauté de 115,8 millions de membres, LinkedIn en est la meilleure illustration. La France n’échappe pas à la règle puisqu’à côté du géant américain, le site français Viadeo revendique 35 millions de membres. Cela n’est pas sans conséquences sur le marché du recrutement. Après avoir marché sur les plates-bandes des sites traditionnels de recherche d’emploi (comme Monster), les réseaux sociaux professionnels pourraient bien détrôner les grands cabinets de recrutement.
Une concurrence frontale sur toutes les activités des cabinets de recrutement
La force d’un cabinet de recrutement a longtemps reposé sur la densité de son vivier de candidats potentiels. Qu’il soit construit à partir des annuaires des grandes écoles ou de longues séances de phoning, le vivier était considéré comme la principale valeur ajoutée des cabinets de recrutement. Or, aujourd’hui, aucun cabinet ne peut revendiquer un vivier de talents aussi large et international que LinkedIn. En outre, avec une mise à jour instantanée par l’intéressé lui-même, LinkedIn est souvent plus fiable que les annuaires des écoles.
La valeur ajoutée des cabinets pourrait alors se concentrer sur le « profiling », c’est-à-dire l’identification des candidats par rapport aux profils recherchés par le client. Cependant, force est de constater que les index de recherche développés sur les réseaux sociaux sont de plus en plus pertinents. Par ailleurs, en mettant en place des groupes d’intérêt que rejoignent leurs membres, les réseaux offrent des fonctionnalités de « profiling » intéressantes pour les recruteurs.
La dernière chasse gardée des cabinets était le « matching » c’est-à-dire la qualification des profils par rapport aux critères de recherche, permettant de transformer les profils identifiés en candidats pour le recruteur. Sur ce plan aussi LinkedIn a trouvé une nouvelle recette. Plus besoin d’entretien de qualification, les recommandations postées sur le réseau et le jeu du networking (appartenance d’une personne à son réseau à un certain degré) permettent de faire une présélection. Bien entendu les réseaux sociaux ne pourront pas remplacer la relation « intuitu personae » captée lors des entretiens mais s’il ne reste plus que cela, les recruteurs pourraient ré-internaliser largement cette activité.
Les réseaux sociaux sont devenus des outils essentiels du recrutement…
Le recours aux réseaux sociaux lors d’un processus de recrutement est devenu incontournable. Les professionnels l’ont bien compris, puisqu’ils les utilisent de plus en plus. L’enquête Emploi et Réseaux sociaux de RégionsJob.com publiée cette année montre que 49% des recruteurs utilisent les réseaux sociaux en 2011. La tendance va s’accentuer puisque 39% des recruteurs sondés pensent que les réseaux sociaux vont avoir plus d’importance dans la recherche de candidats que les cabinets de recrutement.
Les cabinets de recrutement eux-mêmes utilisent les réseaux sociaux pour l’identification des candidats. Selon l’étude 2011 d’Oasys Consultants, ils sont 81% à privilégier les réseaux sociaux pour assurer cette tâche. Dans ces conditions, difficile de démontrer une valeur ajoutée par rapport à un recruteur qui utiliserait directement LinkedIn ou Viadeo.
…qui s’appuient sur des modèles économiques performants
Réseau social ne rime pas avec œuvre sociale. LinkedIn a bâti une véritable entreprise commerciale. Ainsi, en mars dernier, LinkedIn a ouvert son premier bureau commercial à Paris, fort de ses 2 millions d’inscrits en France. Sa mission : développer la marque sur le marché français et renforcer sa stratégie d’expansion européenne. Cette présence physique vient compléter un modèle économique diversifié : Les comptes « premium » (20% des revenus), la présence de la publicité (32% des revenus), les annonces payantes pour les entreprises… autant de moyens d’assurer un revenu financier conséquent, appuyé sur une communauté de membres qui ne cesse de croître.
Avec ce modèle, les possibilités de sources de revenus semblent infinies. Le dernier exemple en date ? Le développement de la fonctionnalité « Apply With LinkedIn », qui permet aux entreprises d’intégrer directement sur leur site un plug-in pour postuler en ligne. Une belle façon d’écarter tout recours potentiel à un cabinet de recrutement, puisque le candidat et l’entreprise entrent directement en contact par le biais du réseau social.
Vers une restructuration du marché du recrutement
Nul ne peut nier l’évidence. Les cabinets de recrutement eux-mêmes ont compris que leur position était menacée. Face à ce constat, ils diversifient leurs activités. Ainsi, 74% des consultants en recrutement affirment développer d’autres activités que le recrutement, comme les évaluations (34%), le conseil en RH (22%), le coaching (20%) ou la formation (10%), d’après l’étude 2011 d’Oasys Consultants.
Pour autant, il est peu probable que les cabinets désertent un marché de l’ordre d’un milliard d’euros. C’est donc probablement une restructuration du marché du recrutement qui s’annonce. On peut s’attendre à un resserrement de l’activité autour de quelques grands cabinets, qui auront les moyens de mener à bien leur politique de diversification. Ceux qui n’y parviendront pas laisseront sans nul doute leurs parts de marché aux réseaux sociaux qui frappent avec insistance à la porte. Et lorsqu’on compare les progressions des chiffres d’affaires du géant du recrutement Michael Page avec celles de LinkedIn, le constat est clair : sur les 3 dernières années Michael Page affiche une baisse de chiffre d’affaire de 15%, contre une hausse de 143% pour LinkedIn.
Dans ce contexte, LinkedIn aura détrôné Michael Page avant 2015, marquant ainsi l’avènement des réseaux sociaux professionnels comme outil de recrutement.
Vous ne pourrez pas voir à cette époque de l’année une pluie d’étoiles filantes avec une telle intensité avant 40 ans !
Il y aura 10 étoiles filantes par minute, soit 600 par heure ! C’est de la folie ! Jamais vous n’aurez assez de vœux en stock pour toutes les étoiles que vous allez voir. Heureusement, comme vous êtes de fiers lecteurs de Gizmodo, vous avez devant vous quelques heures pour vous préparer et en plus, je vous explique où, quand et comment les voir en page suivante…
Vous connaissez déjà la pluie d’étoiles filantes du mois d’août, les Perséides qu’elle s’appelle. Ben cette fois, elle s’appelle les Draconides, et elles ont lieu en octobre. Vous savez que les étoiles filantes sont des poussières et des cailloux qui se consument en pénétrant dans notre atmosphère. Les pluies d’étoiles filantes correspondent aux trainées de poussière laissées par les comètes. Par exemple, en août, lors des Perséides, la Terre traverse le nuage de poussière de la comète Swift-Tuttle. Ce samedi, la Terre va traverser la trainée de poussière laissée par la comète Giacobini/Zinner.
On s’en fout ! Il faut quoi pour voir les étoiles filantes ?
Rien. Il ne vous faut rien. Sauf un bon manteau, il parait que ça va cailler demain. Il me semble inutile de préciser qu’il faut sortir de son appartement pour voir les Draconides, la vue sur la chambre de votre voisine ne vous aidera pas à voir des étoiles filantes.
Je regarde où alors ?
Vous êtes habillé chaudement, vous vous tournez vers la constellation du Dragon (Draco, Draconides, vous comprenez le nom de cette pluie). La constellation du Dragon se situera un peu à l’Ouest du Nord. Si vous savez reconnaitre la Grande Ourse (oui, la casserole ou le chariot), le Dragon est juste au dessus. Donc, installez-vous confortablement, prenez de quoi vous réchauffer et n’oubliez pas votre liste de vœux.
Et je vais y passer la nuit ?
Non. Heureusement. Mes copains de l’institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides (IMCCE) ont fait le boulot pour moi. Et voici ce qu’ils m’ont dit : « Mon coco, si tu veux voir un max d’étoiles filantes, ce sera à l’heure de l’apéro. » Précision : je bois l’apéro de 21h à 23h. (J’habite Toulouse). Mais c’est à 21h57 précise que se situera le pic maximal. Normalement, je ne vois pas encore double à cette heure là.
Cool. Mais s’il y a des nuages, je vais quand même les voir ? Non. Et si c’est le cas, je vais pleurer.
Première compagnie aérienne européenne en termes de réseau et 2ème en France, easyJet a annoncé hier l’ouverture de deux nouvelles bases permanentes dans les aéroports de Nice Côte d’Azur et Toulouse-Blagnac. La marque britannique, qui propose déjà onze destinations au départ de la Ville rose, en exploitera cinq de plus à compter d’avril 2012.
La concurrence se fait plus rude entre Air France et EasyJet. La compagnie britannique qui compte notamment sur le ciel français pour continuer à teinter d’orange l’espace aérien européen, vient d’annoncer l’ouverture de deux nouvelles bases permanentes dans les aéroports de Nice Côte d’Azur et Toulouse-Blagnac. Elles s’ajouteront à ses trois actuelles : Orly, Roissy Charles de Gaulle et Lyon-Saint Exupéry. Dès avril 2012, ces deux plates-formes régionales accueilleront chacune un A319 supplémentaire et deviendront ainsi les 21e et 22e bases du réseau de la compagnie.
A Toulouse, où easyJet exploite déjà onze lignes, cinq nouvelles destinations à bas-prix dont Bâle-Mulhouse, Bruxelles et Nice seront proposées avec une disponibilité à la vente dès novembre prochain. Les perspectives de la compagnie, qui y opèrera bientôt 140 vols par semaine, porte sur une hausse du nombre de passagers depuis ou vers Toulouse d’au moins 200.000 chaque année ; passant ainsi de 1,2 million à 1,4 million au cours des douze prochains mois.100 millions d’euros d’investissement
A Nice, avec 21 routes au total et 250 vols hebdomadaires, ce sont 2,6 millions de passagers par an qui sont visés. Ce renforcement des « positions stratégiques » et plus largement « du réseau domestique français et paneuropéen » d’easyJet va coûter à la compagnie britannique 100 millions d’euros. Il devrait lui rapporter en échange près d’un demi-million de passagers supplémentaires au départ ou à destination de la France. De quoi faire durablement planer easyJet, dopée par les « opportunités de croissance » que représente le marché français. Car la marque orange, qui a transporté 12 millions de personnes en 2011 et compte le plus vaste réseau d’Europe avec plus de 560 destinations entre 130 aéroports et 29 pays, n’imagine sûrement pas en rester là. Johanna Decorse
Depuis le 3 octobre, Twin Jet assure des vols entre Marseille et Toulouse et introduira des vols entre Marseille et Pau dès le 2 novembre.
Cette compagnie aérienne française, partenaire de Flying Blue (réseau d'Air France et KLM), dessert actuellement des aéroports régionaux comme Périgueux, Bergerac, Metz, Mulhouse mais aussi Genève et Milan.
Les vols n'opèrent pas le week end et les horaires sont les suivants :
Marseille - Toulouse : 08:30-09:30 du lundi au jeudi ; 17:00-18:00 le vendredi Toulouse - Marseille : 18:30-19:30 du lundi au vendredi Marseille - Pau : 06:50-08:10 du lundi au jeudi ; 18:15-19:35 le vendredi Pau - Marseille : 08:35-09:55 du lundi au jeudi ; 20:00-21:20 le vendredi
Le comité de sélection de l'incubateur a retenu 7 nouveaux projets.
FREELIGHT - Projet porté par Mathilde Fouché
L’objectif est de développer un outil de mesure d’énergie et de puissance laser. L’innovation, basée sur l’effet Cotton-Mouton inverse, permet de mesurer à la fois la puissance instantanée, l’énergie totale et la polarisation d’un faisceau lumineux pulsé sans perturber le signal lumineux. Un large spectre de secteurs industriels est visé allant des lasers de très haute puissance au contrôle non destructif des matériaux, en passant par le marché de la fibre optique.
MYFEELBACK- Projet porté par Aurore Beugniez
L’ambition de MyFeelback est de développer un outil de gestion de la relation client sur mobile grâce à des technologies de QR code et d’analyse sémantique. La future société proposera aux commerçants un service d’agrégation de retours d’utilisateurs sur l’utilisation et la perception de leurs produits.
PIXIENCE - Projet porté par Jean-Michel Lagarde
Développement et commercialisation d’une caméra dermoscopique et du logiciel de traitement d’images associé pour la détection et le diagnostic précoce du mélanome. La future société adressera dans un 1er temps les centres dermatologiques publics et privés avant de cibler les dermatologues installés en cabinet.
ANEMO - Projet porté par Thomas Laurent
Le produit développé par ANEMO est une éolienne domestique à axe horizontal dotée de pales à forte solidité, d’un mécanisme automatique de régulation du pas de ces pales. L’avantage majeur de cette éolienne sera d’augmenter le ROI d’environ 30%. ANEMO souhaite devenir la référence sur le marché des éoliennes de 5 à 10 kWh.
DATARMINE - Projet porté par Willy Lafran
Datarmine développe une solution de sécurisation des données personnelles divulguées sur les différents réseaux sociaux. Le principe est de cloisonner les échanges entre utilisateurs afin de cibler le contenu divulgué, et de soustraire les données des entreprises gestionnaires des réseaux sociaux de façon à garantir durablement le droit à l’oubli numérique de l'utilisateur.
NANOLIKE - Projet porté par Jean-Jacques Bois
L’objectif de Nanolike est de fabriquer des matériaux sensibles à base de nanoparticules, notamment pour réaliser des capteurs plus performants. Le savoir-faire issu du LPCNO réside dans les techniques de dépôt de ces particules en couches minces.
NAIO - Projet porté par Aymeric Barthes
L’entreprise se positionne en tant que Bureau d’études en Agro-Robotique. L’objectif est d’apporter plus d’autonomie et d’efficacité aux équipements agricoles existants. Le 1er produit en cours de développement est un robot autonome pour désherbage mécanique des cultures.
Les acteurs du printemps arabe, grands favoris pour le prix Nobel de la paix.
La médecine ouvre lundi la saison des Nobel 2011, et si l'on s'attend à ce que les prix de la paix et de littérature soient marqués par l'actualité et le printemps arabe, celui d'économie devrait au contraire échapper à l'influence de la crise mondiale, selon les observateurs.
Lundi, à 11 h 30, le comité Nobel de l'Institut Karolinska à Stockholm annoncera le lauréat du Nobel de médecine. Il succédera au Britannique Robert Edwards, le père des bébés-éprouvette. Les prix de physique et de chimie seront décernés respectivement mardi et mercredi, celui de littérature jeudi (la date n'en a cependant pas été confirmée), celui de la paix vendredi à Oslo et, enfin, celui d'économie le 10 octobre. En ce qui concerne la paix, un nombre record de 241 candidats a été enregistré pour succéder au dissident chinois Liu Xiaobo.
Printemps arabe à l'honneur
Les acteurs du printemps arabe, ce mouvement qui a mené au renversement des régimes autoritaires en Tunisie, en Égypte et en Libye, font partie des favoris. L'historien des Nobel Asle Sveen suggère par exemple la blogueuse tunisienne Lina ben Mhenni, qui a tenu la chronique de la révolution sur Internet. Sa récompense "constituerait un soutien aux médias sociaux (dans la diffusion des révoltes populaires) et au printemps arabe", a expliqué Asle Sveen.
Dans la même veine, l'Égyptienne Israa Abdel Fattah et le Mouvement du 6 avril, dont elle est l'une des fondatrices, mériteraient le prix pour leur "rôle-clé dans le maintien du cap et de la non-violence des révoltes en Égypte", selon le directeur de l'Institut de recherche pour la paix d'Oslo, Kristian Berg Harpviken. Circulent aussi les noms du cyber-militant égyptien Wael Ghonim, de la militante afghane des droits de l'homme Sima Samar, de l'ONG russe Memorial, de la pacifiste libérienne Leymah Gbowee, du Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, de l'ex-chancelier allemand Helmut Kohl et de l'Union européenne.
Pour le Nobel de littérature, la situation au Moyen-Orient peut également influencer le choix de l'Académie suédoise. "L'heure est venue pour un poète et pour le Moyen-Orient. Alors qui mieux qu'Adonis ?" annonce Nicklas Björkholm, responsable de la grande librairie Hedengrens dans le centre de Stockholm. Résidant en France, ce poète syrien, de son vrai nom Ali Ahmad Saïd Esber, a publié en juin dans un quotidien libanais une lettre ouverte au président syrien Bachar el-Assad l'appelant à arrêter la répression sanglante.
Selon certains, cependant, l'Académie refusera de récompenser un auteur trop présent dans l'actualité politique pour succéder à l'Hispano-Péruvien Mario Vargas Llosa. Dans le plus grand flou sont évoqués le Kényan Ngugi wa Thiong'o, le Somalien Nuruddine Farah, le Hongrois Peter Nadas, le Coréen Ko Un, le Japonais Haruki Murakami, l'Indien Vijaydan Detha, l'Australien Les Murray, l'Israélien Amos Oz ainsi que les Américains Joyce Carol Oates, Philip Roth et Cormac McCarthy.
Le poids de la crise économique
Pour l'économie, il est vraisemblablement trop tôt pour que des travaux liés à la crise actuelle soient récompensés. "Nous effectuons une évaluation très poussée qui peut durer des années, alors, il y a en général un long délai entre le moment où les recherches sont effectuées et où le prix est décerné", a affirmé le nouveau président du comité, Per Krusell. Les spécialistes parieraient plus volontiers sur le domaine de l'économie politique, avec par exemple Alberto Alesina, ou de la croissance économique, avec Robert Barro et Paul Romer, ou encore de la théorie de la consommation avec Robert Hall, Lars Peter Hansen et Christopher Sims.
Les lauréats dans chaque catégorie reçoivent un chèque de 10 millions de couronnes (1,08 million d'euros).
Des représentants de l'Union Européenne se rendront samedi au Japon pour la signature de l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon, quatre ans après le début des négociations secrètes.
Le processus de ratification de l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA) poursuit son cours. Le ministère japonais des affaires étrangères a fait savoir que l'accord sera signé samedi prochain à Tokyo en présence de représentants des Etats-Unis, le Japon, l'Australie, le Canada, l'Union Européenne, la Corée du Sud, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle Zélande, Singapour et la Suisse. Mais il précise que seuls ceux qui ont achevé les "procédures domestiques" nécessaires seront signataires. Bruxelles, en juin dernier, a demandé au Parlement le droit de signer l'accord au nom des états membres, mais le document est toujours en "phase préparatoire" au Parlement.
Selon le ministère japonais, "l'accord a été inspiré pour une large part par la proposition du Japon émise lors du Sommet du G8 à Gleneagles en 2005 de créer un nouveau cadre international contre la contrefaçon et les produits piratés, dans le contexte de la prise de conscience de la nécessité d'un niveau plus élevé de protection de la propriété intellectuelle".
D'abord négocié dans le secret par une poignée de diplomates et d'industriels, l'accord a été très vivement critiqué par des organisations de la société civile, avant d'être sensiblement modifié pour retirer ses dispositions les plus contestées sur la lutte contre le piratage sur Internet. Depuis que l'accord a été rendu public, Bruxelles ne cesse de répéter que l'accord ne changera rien au droit communautaire, ce que confirme une étude critique remise au Parlement européen.
Le texte final approuvé par le Parlement en novembre 2010 prévoit tout de même l'obligation pour les états signataires de promouvoir des coopérations commerciales pour lutter contre la contrefaçon, ce qui a pour but d'encourager au filtrage et à la riposte graduée décidée entre acteurs privés, sans contrôle judiciaire. Il réaffirme aussi l'importance de sanctions pénales en cas de contournement des DRM.
Surtout, l'ACTA a moins pour but de modifier l'état de la législation chez les états signataires que de créer un nouvel instrument international, en marge de l'OMPI, pour faire pression sur les pays qui n'ont pas participé à la négociation. L'accord se veut en effet être un accord de libre-échange, et le fait de le rejoindre ouvrira des portes commerciales qui, sinon, se refermeront.
Après la cérémonie officielle de signature samedi, les pays qui souhaiteront rejoindre l'ACTA pourront le faire jusqu'au 1er mai 2013. Plusieurs grands pays comme la Chine, le Brésil, la Russie et l'Inde ont d'ores et déjà dit leur hostilité à l'accord.
Annoncé en juin dernier par l’Icann (l’organisme de gestion des noms de domaine sur le net), les entreprises pourront bientôt disposer de leur propre signature sur Internet. Ainsi, à côté des « .com » « .net » « .fr » ou « .org » on pourrait voir apparaître des « .apple » « .deezer » ou encore des « .orange ».
Toutefois, les entreprises qui le désireront ne pourront soumettre leur candidature qu’entre le 12 janvier et le 12 avril 2012. Après ce délais, il sera trop tard. En effet, en déplacement à Paris la semaine dernière, Rod Beckström, le président de l’Icann, a fait le point sur les procédures officielles mises en place. Celui-ci a précisé qu’après ce laps de temps de trois mois, aucune nouvelle date d’ouverture des dossiers n’avait été fixée.
Après le 12 avril 2012 les demandes seront donc étudiées. Il s’agira d’une procédure relativement longue, puisque le délai sera d’environ un an, entre la candidature et la mise en service. Cependant, toutes les entreprises ne pourront pas accéder à ces nouvelles extensions. En effet, cette démarche demande de lourds investissements financiers, évalués jusqu’à 2M de dollars sur 10 ans par certains analystes. Le ticket d’entrée s’élèverait lui à 135 000 €. Face à un risque d’un internet à 2 vitesses, l’Icann assure que certaines subventions seront mises sur pied pour aider les acteurs qui n’auraient pas les moyens de se permettre ce type de démarche. Reste encore à savoir de quel ordre seront ces aides et, si ces nouvelles extensions feront la différence dans un marché ultra-concurrentiel.
Certains candidats rivalisent d'imagination pour attirer l'attention des recruteurs. Pour les spécialistes, les réseaux sociaux leur offrent un outil sans doute plus prometteur que la fantaisie.
A manier avec prudence. Tandis que 9,1% de la population active est au chômage en France métropolitaine, selon les derniers chiffres de l'Insee, la tentation est grande pour les candidats de chercher à se démarquer à tout prix afin de décrocher un emploi. CV en couleurs, mode d'envoi de la candidature inattendu, ou tenue décalée en entretien… «L'originalité peut s'exercer a priori à tous les niveaux d'approche avec le recruteur, de l'envoi du CV à l'entretien, mais elle doit être adaptée à la situation», estime Cyril Capel, dirigeant et co-fondateur de CCLD Recrutement, un cabinet spécialisé dans les fonctions commerciales et la distribution.
Selon lui, «chaque secteur d'activité a des codes à respecter». Certains se prêtent parfaitement à l'originalité, en particulier la communication, le marketing ou la publicité. «Ce sont des métiers pour lesquels les recruteurs recherchent des profils créatifs. Les CV vidéos, sous forme de page Facebook ou Google, ont toutes les chances de retenir l'attention.» Cyril Capel se souvient notamment d'un CV destiné à une société agricole, qui avait été envoyé dans un pot de yaourt. D'autres secteurs, en revanche, se passent très bien de fantaisie. Inutile d'espérer émouvoir un recruteur avec un CV non conventionnel ou des titres accrocheurs si vous cherchez un emploi dans la comptabilité, la banque ou la finance.
Le risque de la «faute de goût» «Au-delà du secteur d'activité, un chercheur d'emploi doit prendre en compte, lorsqu'il la connaît, l'entreprise à laquelle est destinée sa candidature», ajoute le dirigeant de CCLD Recrutement. Une société familiale, par exemple, n'a pas les mêmes «valeurs profondes» qu'un grand groupe côté en Bourse, ajoute l'expert. «Mais attention aux fautes de goût ! » Ainsi, la reprise des codes identitaires d'une entreprise (couleurs, logo, etc.) ou l'utilisation de la parodie dans un CV peuvent avoir des effets dévastateurs «si le recruteur estime que ces usages lui portent préjudice». L'audace à des limites évidentes, la première étant le respect du recruteur.
Autre règle incontournable : une candidature, surtout si elle se veut atypique, ne doit pas tromper sur la personnalité du chercheur d'emploi. «En retenant un CV décalé ou insolite, un recruteur s'attend, en général, à recevoir en entretien un candidat extraverti et volubile. Si cette attente est déçue, l'originalité de la candidature peut perdre tout son effet», explique Cyril Capel. Pour Jacques Froissant, directeur du cabinet de recrutement Altaïde, «un CV original fonctionne s'il démontre les compétences d'un candidat». Dans le secteur de l'Internet, par exemple, une candidature multimédia, avec son et image, peut sortir du lot. «Si le candidat ne maîtrise pas son sujet, mieux vaut qu'il s'abstienne de toute fantaisie», avertit le spécialiste.
Réseaux sociaux et «marketing personnel» D'une manière générale, Jacques Froissant estime qu'il est très difficile de trouver une idée réellement originale, car celles-ci sont «vite épuisées». Cela a notamment été le cas pour le CV en format flash.
Faute d'idées vraiment innovantes pour se démarquer, mieux vaut privilégier un «retour aux basiques». Un sentiment que partagent les recruteurs en Norvège. Selon une étude menée par BI Norwegian Business School, «les candidats devraient garder à l'esprit le fait qu'il n'est pas dans leur intérêt d'essayer d'attirer l'attention des recruteurs avec des CV non conventionnels». Cette étude estime que le même candidat a deux fois moins de chances d'être reçu en entretien en envoyant un CV fantaisiste plutôt qu'un CV classique !
L'originalité est-elle dépassée ? Pour les experts du recrutement, la tendance est au «marketing personnel». Soit l'art de se démarquer en postant son CV sur les réseaux sociaux. Avec les bons mots-clés, un candidat multiplie les chances qu'il soit consulté. Ces sites servent à se créer des contacts professionnels et sont devenus un vrai terrain de chasse pour les recruteurs.
«Certains candidats n'hésitent pas à nous envoyer un lien vers leurs profils Facebook, Twitter, Linkedin ou Viadeo», confirme le directeur d'Altaïde.
Encore balbutiante, cette méthode de recrutement pourrait à terme éclipser toutes les autres. Selon une étude publiée en février par Office Team, une société canadienne de ressources humaines, 43% des DRH s'attendent à ce que les profils des candidats sur les réseaux sociaux remplacent un jour le CV traditionnel.
L’éditeur et intégrateur tarnais prévoit d’embaucher une dizaine de collaborateurs sur son exercice 2011-2012.
Fort d’un chiffre d’affaires 2010-2011 (clos le 30 juin dernier) de 6,1 M€, en croissance de 15 % sur celui du précédent exercice, Sylob poursuit son plan de recrutement. « Depuis un an, 8 collaborateurs, majoritairement issus de grandes écoles d’ingénieurs, ont rejoint nos équipes de consultants et de chefs de projets, indique Jean-Marie Vigroux, Président de Sylob Holding. Pour ce nouvel exercice, le plan d’embauche porte sur une dizaine de personnes supplémentaires, principalement des jeunes diplômés de niveau Bac+5 et Bac+3 pour conforter nos services commerciaux, R&D, Projets et Support. »
L’éditeur intégrateur d’ERP qui emploie 85 salariés, dont 65 au sein de son siège tarnais, fêtera par ailleurs ses 20 ans les 22 et 23 septembre prochains à Cambon d’Albi, avec comme invité d'honneur l’économiste Christian Saint-Etienne, Président du club de reflexion "Générations Citoyennes", qui animera une conférence sur l'avenir de l'industrie en France.
Avec une telle ambassadrice, Toulouse est devenue une star parmi les villes 2.0.
MyFeelBack est partie sur la même trajectoire, déjà sortie vainqueur du second start-up week-end #SWTO sous le label QRation, avec pour co-créateur notre jeune ami Willy Braun...
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