Biodiversité

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Les pesticides touchent un large éventail d'espèces non cibles et peuvent être liés à la perte de biodiversité à l'échelle mondiale. L'ampleur de ce danger n'est que partiellement comprise. Nous présentons une synthèse d'impacts de pesticides (insecticide, herbicides et fongicides) sur de multiples organismes non cibles à travers les niveaux trophiques, sur la base de 20 212 tailles d'effets issues de 1 705 études. Pour les plantes non visées, les animaux (invertébrés et vertébrés) et les microorganismes (bactéries et champignons), nous montrons des réponses négatives de la croissance, de la reproduction, du comportement et d'autres biomarqueurs physiologiques dans les systèmes terrestres et aquatiques.

L’OFB contribue dans le cadre du consortium européen Biodiversa+ à un projet de recherche-action sur les EEE avec une dizaine d’autres pays européens pour tester des nouvelles technologies innovantes en matière de surveillance de la biodiversité. Il s' intitule « SAI-IAS » (Surveillance par intelligence artificielle des espèces exotiques envahissantes).

Ce projet vise à élaborer et diffuser un référentiel complet des syntaxons jusqu’au niveau de l’association végétale, et ainsi améliorer significativement la connaissance des végétations présentes sur le territoire métropolitain.

Cet ouvrage est destiné à l'ensemble de la population de phytosociologues avertis ou débutants de France métropolitaine et au-delà, qu’ils soient des professionnels de la discipline (CBN, Universités, etc. ), des bureaux d’études, des gestionnaires d’espaces naturels, des experts indépendants ou encore des associations naturalistes.

Deux stagiaires de l'association Flore 54 inscrivent actuellement sur les trottoirs de Nancy le nom de différentes plantes sauvages. Objectif : attirer le regard sur ces plantes considérées parfois comme des "mauvaises herbes" et qui contribuent pourtant à la préservation de la biodiversité.

L’étude des plantes vasculaires introduites par les humains hors de leur aire de répartition naturelle a généré une terminologie très prolifique qui est souvent devenue absconse et inutilement complexe. Durant les dernières décennies, l’écologie des invasions a cherché, au contraire, à replacer les processus d’introduction, de naturalisation et d’invasion des taxons au sein d’un cadre théorique unifié.

Kew’s State of the World’s Plants and Fungi project provides assessments of our current knowledge of the diversity of plants and fungi on Earth, the global threats that they face, and the policies to safeguard them. Our fifth report in the State of the World’s series lays out the current condition of the world’s plants and fungi globally, and is titled 'Tackling the Nature Emergency: Evidence, gaps and priorities'

Face à l'augmentation des besoins alimentaires et à l'érosion des surfaces agricoles, les cultures "hors-sol" se développent. Des chercheurs ont récemment réussi à améliorer le rendement des plantes grâce à une technique basée sur la stimulation électrique des racines. 

Moins d'arbres, mais des arbres plus diversifiés et en bon état, telles sont les conséquences de la présence des grands herbivores dans les forêts du monde entier. Si l'on veut des forêts en bonne santé, il faut donc les réensauvager !

Neuf personnes sur dix identifient que la pollution de l'air extérieur (92,2 %), les métaux lourds (89,8 %), les sols pollués (89,4 %), les pesticides (89,1 %) et les événements climatiques extrêmes (82,4 %) présentent un risque " élevé " à " plutôt élevé ". Elles étaient moins nombreuses à identifier un risque " élevé " à " plutôt élevé " pour le bruit (71,3 %), les plantes invasives (66,2 %) et le radon (59,4 %).

Avant l’arrivée des humains sur Terre, les les végétaux avaient déjà conquis de vastes territoires, mais leur diffusion s’est par la suite considérablement accélérée, contribuant à transformer les mondes végétaux autant que nos imaginaires, nos identités et nos cultures.

Quelles graines les humains ont-ils ainsi emmenées dans leurs bagages, d’un continent à l’autre ? Pour quelles raisons, et avec quelles conséquences ?

Ce projet vise à étudier le vivant sous le prisme de deux marges : une marge géographique - la haute montagne - et une marge scientifique - la construction d'une connaissance hybride entre sphères non académiques et recherche académique. Les trois parties de la thèse se structurent ainsi : (i) l'analyse de la construction d'un savoir biologique à limite même de la vie ; (ii) les recherches contemporaines menées sur les plantes de hautes altitudes (évolution et écologie historique) ; (iii) une analyse de différentes mises en récit de cette science en haute montagne (scientifique, artistique, littéraire, populaire) et leur implication possible sur la relation humains/non humains.

Poussée par le réchauffement climatique, la biodiversité se déplace. Les animaux, mais aussi les plantes. Et même les arbres. Mais les champignons dont ils ont impérativement besoin pour survivre les suivront-ils ? Des chercheurs s’en inquiètent. Pour mieux comprendre pourquoi, nous avons interrogé Marc-André Selosse, mycologue au Museum d’Histoire Naturelle.

Les agents de l'Office français de la biodiversité -OFB- de l'Hérault viennent de découvrir une plante rare et protégée à Villeneuve-lès-Maguelone : la Romulée de Colonna.

Chaque dernier vendredi du mois, retrouvez dans nos journaux agricoles partenaires un nouvel article technique du Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés, consacré à une thématique mettant en lien pratiques agricoles et biodiversité.

Parmi les quelque 15000 espèces d'Europe figurant sur la liste rouge, une sur cinq est menacée d'extinction, d'après une étude. La situation est particulièrement préoccupante pour les plantes et les invertébrés. Selon les auteurs, l'agriculture est l'un des principaux facteurs en cause.