Comment mieux prendre en compte et promouvoir les prairies permanentes dans les politiques publiques, en particulier au sein de la Politique Agricole Commune (PAC) ? Une mission du CGAAER analyse leur évolution et étudie leur prise en charge dans le plan stratégique national français (PSN). Elle formule également des recommandations pour promouvoir ces surfaces au cœur des politiques publiques agricoles, climatiques et de protection de la biodiversité.
Les exportations laitières françaises sont frappées de plein fouet par ces incertitudes. Une situation d'autant plus préoccupante que les tensions concernent divers partenaires stratégiques de la France comme les États-Unis, la Chine ou encore l’Algérie…
Ce mercredi 16 juillet, la Commission européenne a dévoilé les grandes lignes de son cadre financier pluriannuel, ouvrant une séquence de débat sur l’avenir de l’Union. Si le budget global affiche une hausse ambitieuse, l’inquiétude gagne les agriculteurs face à la proposition d’une nouvelle architecture du financement de l’appareil productif européen. Le point avec Sébastien Abis, chercheur associé à l’IRIS et directeur du Club DEMETER
Oser est une application web gratuite, simple et ludique destiné aux conseillers, agriculteurs et enseignants. Cela leur permet : • D’explorer la variabilité économique liée aux choix de production • D’analyser la robutesse d'un projet face aux aléas • Et de discuter en toute simplicité des risques et incertitudes. Avec Oser, vous pouvez facilement simuler des scénarios économiques, visualiser des zones de confort et de vigilence, et exporter les résultats.ur éditer le contenu
En quoi les premiers mois de présidence de Donald Trump mettent les questions agricoles et alimentaires sous le feu des projecteurs ? Entretien avec Sébastien Abis, directeur du DEMETER, pour nous éclairer sur ces enjeux.
Le prix du beurre a doublé en Nouvelle-Zélande. Si les agriculteurs en profitent, les consommateurs font preuve d'ingéniosité. Face à ces prix, certains boulangers doivent importer du beurre bon marché, dans le plus grand pays exportateur de lait au monde…
En Nouvelle-Zélande, les prix du beurre à la consommation ont augmenté de 65,3% en mars 2025 par rapport à l'année précédente.
Environ 95% des produits laitiers néo-zélandais sont exportés ; le marché international détermine donc les prix intérieurs. En raison de la faiblesse récente de l'offre internationale de lait et de la croissance de la demande, les prix du lait ont augmenté, y compris en Nouvelle-Zélande. Cette situation est bénéfique pour l'économie du pays, mais néfaste pour les consommateurs…
Cependant, selon The Guardian, les analystes prévoient une amélioration de l'offre internationale cette année, ce qui limiterait les nouvelles hausses de prix. La demande pourrait également légèrement fléchir. Les consommateurs néo-zélandais espèrent donc toujours une amélioration des prix…
Ouvert – 2025 Partenariat AGROECOLOGY 2025 - Intégrer les performances environnementales, économiques et sociales dans l’évaluation de l’agroécologie. Filières et implications politiques. Le partenariat AGROECOLOGY, financé par l’Union européenne dans le cadre d’Horizon Europe, réunissant la Commission européenne et 72 partenaires de 26 pays, est un programme de recherche-innovation qui vise à accélérer la transition agroécologique en développant un réseau de laboratoires vivants (living labs) et d'infrastructures de recherche, permettant la production de solutions innovantes par une démarche multi-acteurs et une expérimentation en situation réelle. Cet appel à projets se concentre sur la performance de l’agroécologie sous différents aspects : évaluer cette performance dans ses dimensions variées, quantifier l’impact environnemental, transformer les chaines de valeur/filières et contribuer au design de nouvelles politiques publiques pour mieux soutenir la transition. Les pré-propositions doivent être déposées jusqu’en février 2025. Ce partenariat financera les projets de Recherche et Innovation apportant des contributions significatives au cadre du présent appel à projets soit en développant de nouvelles méthodes et technologies, soit en fournissant des analyses sur les dimensions durables de l’agroécologie. Ils devront s’appuyer sur des approches s’inspirant des « living labs » L’appel comprends deux thématiques : Topic 1 : Déterminer et évaluer les bénéfices/impacts et les compromis de l’agroécologie, et identifier les meilleures pratiques Topic 2 : Transformer les chaînes de valeurs/filières, les entreprises et les politiques pour faciliter la transition à l’agroécologieLes pays participants sont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, Chypre, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Hongrie, l’Italie, l’Islande, la Lituanie, la Norvège, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, et la Turquie. Les consortia candidats doivent être composés d’au moins trois partenaires de trois pays contributeurs différents. Documents Texte de l'appel à projets Modalités de participation pour les partenaires sollicitant une aide de l’ANR Annexes du texte de l’appel à projets Plateforme de dépôt Ouvert Clos Ouverture : 09/12/2024 à 09:00 CET Limite de dépôt des pré-propositions : 17/02/2025 à 14:00 CET Limite de dépôt des projets : 09/07/2025 à 14:00 CEST Informations utiles https://www.agroecologypartnership.eu/ Pour toutes questions ou informations générales sur cet appel, merci de contacter le secrétariat de l’appel : Ulrike Ziegler, u.ziegler(at)fz-juelich.de, +49 2461 61 55 66ptj-agroecology-call-office(at)fz-juelich.de Points de contact ANR : aap-agroecology(at)agencerecherche.fr Deux webinaires seront organisés, le 13 décembre 2024. Le premier aura lieu de 9h à 12h CET en anglais, et le second en français à partir de 14h CET. Ces webinaires permettront d’avoir une vue d’ensemble de l’appel, ainsi qu’une présentation de la plateforme de dépôt. Le webinaire de l’après-midi couvrira en plus de cela les spécificités des modalités de participation des équipes françaises. Les liens et les ordres du jours seront mis à disposition dès que possible. Le portail appelsprojetsrecherche.fr centralise toutes les informations sur les appels à projets et à candidatures portés par l’ADEME, l’ANR, l’Inserm dont l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, l’Anses et l’INCa. Il offre ainsi un accès simplifié aux appels à venir et en cours, pour une plus grande visibilité des opportunités de financement. Après la date de clôture, les appels restent publiés encore quelques mois.Portail appelsprojetsrecherche.fr
Le mardi 15 avril 2025, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a rassemblé l’ensemble des parties prenantes lors d’une conférence destinée à lancer la réflexion française sur la prochaine PAC.
La tension est importante sur le marché du beurre. Alors que la production est à la peine et que les stocks sont relativement faibles, la demande mondiale ne cesse de croître. Les industriels se préparent pour éviter la rupture en France.
Les agriculteurs à la croisée des contraintes : plus d’objectifs, moins de ressources et plus de concurrence; Et ailleurs ? Ce que le monde consacre à son agriculture; Soutien public et revenu brut agricole : quels effets concrets pour les exploitants ?; Multiplicité des objectifs : trilemme de la PAC; L’innovation agricole, un poste préservé malgré le désengagement public; Repenser l’agriculture : entre logiques de marché et exigence de souveraineté
La première puissance agricole européenne a connu une année particulièrement difficile, avec une chute de la production de 8,8% en valeur et un recul des prix de 3,8%.
L'agriculture biologique recule. En deux ans, elle a perdu plus de 100 000 hectares. La consommation de produits bio marque, quant à elle, une légère reprise. Mais loin des circuits de la grande distribution, qui a déréférencé de nombreux produits.
L’effectif a fondu de 10,3% entre 2020 et 2023, affectant les micro-exploitations et dans une moindre mesure les petites, moyennes et grandes structures, et davantage l’élevage côté Otex. Avec une SAU moyenne de 93ha, l’agrandissement se poursuit, tout comme le recours aux salariés et aux prestataires extérieurs.
C’est un petit logo rouge et or, aisément reconnaissable. Liant une dénomination à un terroir, il est gage d’origine, de typicité et de savoir-faire. L’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) ou Protégée (AOP), vous connaissez sans doute. Fierté française, pierre angulaire de la politique européenne, l’AOP connaît pourtant quelques remous. C’est que, aux dires des producteurs, le cahier des charges, garant de la promesse de qualité, freinerait l’innovation. Pire, il les empêcherait d’avoir la réactivité nécessaire pour s’adapter à un marché de plus en plus fluctuant comme aux aléas climatiques. Qu’en est-il ? Et comment redonner un peu d’air aux producteurs ?
Le nombre d'exploitations laitières espagnoles est passé de 145 000 en 1992 à seulement 9 500 aujourd'hui, ce qui suscite des inquiétudes quant à l'approvisionnement en lait…
Une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement. Cette situation menace désormais l'approvisionnement en lait du pays. Malgré des prix du lait élevés, de nombreuses exploitations ferment, faute de transition générationnelle et de soutien aux zones rurales.
• -1% : l’évolution du CA du lait longue conservation, à 2,5 Mrds €, -2,2% en volume dont
• +79% pour le lait en commerce équitable, à 478 M €, et +75,2% en volume, à 37 000 litres
Sur un marché du lait en recul depuis plusieurs années, les laits responsables, même s’ils représentent à peine 20% du chiffre d’affaires total, ont le vent en poupe. En témoigne le succès de C’est qui le patron ?!. La marque emblématique a écoulé 482 millions de litres de lait solidaire depuis son lancement, en 2016. L’an dernier, la brique a vu ses ventes bondir de 12% en dépit d’une inflation élevée. Son lait bio, quant à lui, a franchi le cap du million d’unités vendues, et sa gamme sans lactose commence à prendre son envol…
Une réussite qui doit tout à ses consommateurs. « Sans marketing et avec la seule force du bouche-à-oreille et de l’investissement en temps de nos sociétaires, c’est un tour de force. » L’une des clés de la réussite de C’est qui le patron ?!, qui a réalisé 126 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 (+ 11,8%), réside dans la mobilisation des clients, de plus en plus sensibles aux questions écologiques et sociales. « Ils font plus pour nous parce qu’ils croient en la sincérité de notre projet ». Ses 16 000 sociétaires sont la force de frappe qui manque à FaireFrance, groupement de plus de 350 éleveurs qui commercialise le lait transformé chez LSDH au profit de ces mêmes éleveurs…
« Nous avons notre packaging et nous nous occupons de la commercialisation. C’est un travail de fourmi que nous effectuons depuis douze ans. L’année dernière, 18 millions d’unités ont été vendues et 1,5 million d’euros reversé à nos adhérents ». Pour se faire connaître, les éleveurs donnent de leur temps en participant à des animations. Mais « seuls 5% des Français nous connaissent alors que nous sommes pionniers en France. Nous avons atteint un palier. Il faut que l’on se réorganise, car 99 % des citoyens nous soutiennent. Ils ont pris conscience du problème. S’ils peuvent nous aider, ils le font. »…
En parallèle, de grandes entreprises laitières suivent des démarches plus éthiques et durables. Le groupe Sill, via sa marque Malo, s’est ainsi allié aux organisations de producteurs Abers-Émeraude, Rolland et Triballat pour lancer un lait engagé et ainsi mieux rémunérer les éleveurs partenaires.
La loi d'orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture a été promulguée le 24 mars 2025 par le président de la République et publiée au Journal officiel le 25 mars 2025.
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