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Romain
December 5, 2024 2:25 AM
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En mars 2022, alors que la guerre en Ukraine venait de débuter, le sénateur Christian Cambon, alors président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, força sans doute le trait [même s’il s’en était défendu] en affirmant que les forces françaises n’avaient devant elles que « quinze jours de munitions », voire « trois ou quatre » pour certains armements, pour faire face à un engagement de haute intensité. En réalité, tout dépend du type de munition dont en parle… S’il s’agissait uniquement des obus de 155 mm, alors M. Cambon ne devait pas être loin de la vérité, sachant que, entre 2012 et 2017, l’industrie français n’en produisait que 500 par an [selon le ministère des Armées] alors que l’artillerie ukrainienne a pu en tirer jusqu’à 7 000 par jour. Quoi qu’il en soit, dans un rapport qu’il avait co-écrit avec Patricia Mirallès quand il était encore député, Jean-Louis Thiériot, l’actuel ministre délégué auprès du ministre des Armées, avait souligné qu’un « conflit de haute intensité imposerait de renforcer nos capacités logistiques et d’honorer le socle d’emploi militaire de tous les services de soutien, ceux du renseignement, du service de santé des armées, mais aussi du soutien en énergie, en munitions, qui sont aujourd’hui trop limités ». Cela étant, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, dont la trajectoire financière risque d’être compromise si le projet de loi de finances pour 2025 n’est pas adopté, a pris la mesure de cet enjeu, pas moins de 16 milliards d’euros étant prévus pour « consolider les stocks de munitions » et assurer la « transition vers les futures capacités », telles que, par exemple, le missile longue portée antinavire de type FMAN et de croisière de type FMC. Depuis deux ans, des progrès sensibles ont été réalisés par les industriels concernés. Ainsi, en 2025 les livraisons d’obus de 155 mm devraient « être supérieures de près de 50 % à ce qu’elles étaient en 2024, ce nombre étant lui-même très supérieur au niveau des livraisons qui existait en 2022 », ont en effet constaté les sénateurs Hugues Saury et Hélène Conway-Mouret, dans leur avis budgétaire sur le programme 146 « Équipement des forces ». Même chose pour les Armement Air-Sol Modulaires [AASM], dont le rythme de production s’est « accéléré à la fois pour permettre des livraisons plus importantes à l’Ukraine » et regarnir les stocks des forces françaises. Cependant, ont-ils tempéré, « les quantités commandées et livrées restent sans commune mesure avec les besoins générés par les combats de haute intensité et les besoins de l’Ukraine ». Actuellement, selon l’État-major des armées, le niveau des stocks de munition est « variable selon les catégories ». Mais « il s’améliore et devrait revenir à des niveaux satisfaisants d’ici 2030 », ont rapporté les deux parlementaires. Qu’entend l’EMA par « niveaux satisfaisants » ? Selon Mme Conway-Mouret et M. Saury, « les besoins sont évalués en fonction d’un référentiel correspondant à 2 mois de combats en haute intensité ». Ce qui, estiment-ils, « constitue une hypothèse très basse qui reflète d’abord les contraintes budgétaires ». Aussi plaident-ils pour « porter de 2 à 6 mois le référentiel permettant de calculer les besoins générés par un affrontement de haute intensité pour tous les matériels et consommables nécessitant une utilisation massive [obus de 120 et 155 mm, AASM, Aster, Meteor…] afin de laisser un temps suffisant en cas d’engagement aux industriels pour passer en économie de guerre ». Et d’ajouter que les « capacités de production des matériels soumis à des évolutions technologiques rapides [MTO, drones, outils de guerre électronique…] doivent être correctement dimensionnées afin de permettre un ‘ramp up’ [accélération] rapide en cas de conflit ». Lors de l’examen de ce rapport en commission, Mme Conway-Mouret est revenue sur cette recommandation. « Ce délai de 2 mois ne peut que nous interroger après bientôt 3 années de guerre en Ukraine. Il est en effet trop bref pour permettre aux industriels de passer en économie de guerre et prendre le relais », a-t-elle affirmé. « C’est la raison pour laquelle notre première recommandation est de porter de 2 à 6 mois la durée du référentiel retenu aujourd’hui par les Armées pour déterminer le niveau des stocks de munitions et de matériels de base nécessaires pour conduire un affrontement de haute intensité », a poursuivi la sénatrice. Et de conclure : « Ce changement de référentiel nécessiterait bien évidemment des moyens supplémentaires que nous souhaitons évaluer précisément dans les mois qui viennent ».
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Romain
December 5, 2024 2:22 AM
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Si l’on s’en tient à la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, dont l’exécution n’est plus du tout assurée, l’armée de Terre devrait disposer, à partir de 2027, de vingt-quatre Véhicules blindés multirôles légers [VBMR-L] Serval capables de tirer des missiles antiaériens MISTRAL 3. Et il est question de renforcer sa capacité de défense sol-air terrestre d’accompagnement – qui relève du 54e Régiment d’Artillerie [RA] – avec « au moins » vingt-et-un engins supplémentaires avant 2035. Actuellement, le 54e RA possède des camions TRM 2000 et des Véhicules de liaison de reconnaissance et d’appui [VLRA] équipés du système PAMELA [Plate forme d’Adaptation MISTRAL Équipée Légère et Aérotransportable]. Or, ceux-ci ne devraient pas être remplacés par des Serval « Mistral » comme le laisse supposer la LPM… mais par de nouveaux véhicules qui, appelés « Vampire », seront livrés par le groupe Scania. C’est en effet ce qu’a annoncé la Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Terrestres [SIMMT] qui, via un message publié sur le réseau social LinkedIn, le 3 décembre, parle d’une « révolution pour la défense antiaérienne ». Ce qui est sans doute un peu excessif… « Grâce au travail de la SIMMT, en collaboration avec la Direction générale de l’armement [DGA] et la Section technique de l’armée de Terre [STAT], l’armée de Terre bénéficie désormais du SCANIA Vampire, un véhicule de dernière génération capable de porter la PAMELA [Plateforme d’Adaptation Mistral Équipée, Légère, Aérotransportable] pour le tir de missiles MISTRAL », a-t-elle en effet indiqué. Ce projet a démarré par une commande passée par l’intermédiaire de l’Union des groupements d’achats publics [UGAP, la centrale des achats publics] en décembre 2023. Il « a abouti en un temps record avec un objectif clair : répondre aux exigences opérationnelles des forces armées », se félicite la SIMMT, avant de faire état d’une « validation réussie avec le premier tir du MISTRAL dès novembre 2024 » et d’une « livraison efficace, moins d’un an après la commande ». La SIMMT ne précise pas le modèle du camion désormais doté de la PAMELA. Et celui-ci ne figure pas dans la catalogue public de Scania. A priori, il serait similaire au nouveau « Véhicule de ravitaillement dans la profondeur » [VRP] du 4e Régiment d’Hélicoptères de Forces Spéciales [RHFS], lequel a été développé selon les mêmes modalités que le Vampire. Aérotransportable et monté sur châssis 4×4, le VRP est doté d’une motorisation développant une puissance de 460 ch pour un Poids total autorisé en charge de 14,5 tonnes. « Cherchant à remplacer leurs VLRA vieillissants, les utilisateurs ont fait émerger une solution technique par prototypages et maquettages successifs avec Scania, dans le cadre d’une acquisition notifiée par la SIMMT », via l’UGAP, pouvait-on lire sur une notice sur le VRP, alors exposé dans la cour de l’Hôtel national des Invalides, à l’occasion du 14-Juillet dernier. Et celle-ci avait souligné qu’il s’agissait de répondre à un « besoin opérationnel atypique ». Quoi qu’il en soit, s’agissant du Vampire, la SIMMT a fait valoir que la « modernisation [n’était] pas seulement une question de technologie » mais « aussi une question de stratégie et de collaboration ».
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Romain
December 5, 2024 2:21 AM
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Quand elle aura reçu les 45 avions de combat Eurofighter EF-2000 / Typhoon portés au standard « Tranche 4 » [et donc dotés du radar à antenne active AESA CAPTOR-E à balayage électronique et du missile air-air à longue portée Meteor] commandés au titre des programmes Halcón 1 et Halcón 2, l’armée de l’Air espagnole [Ejército del Aire y del Espacio] aura encore à remplacer ses derniers F/A-18 Hornet [ou C.15]. D’où les spéculations sur un éventuel achat de chasseurs-bombardiers F-35A auprès du constructeur américain Lockheed-Martin. Spéculations qu’elle alimente elle-même… et qui sont par ailleurs confortées par le possible remplacement des avions embarqués AV-8B Harrier II à décollage court et à atterrissage vertical [STOVL] de la marine espagnole par des F-35B. En effet, et son chef d’état-major, le général Francisco Braco, l’a encore rappelé lors d’une réunion avec la presse, le 3 décembre, l’Ejército del Aire y del Espacio entend disposer de deux types d’avions de combat. « Nous avons toujours eu deux flottes d’avions car si une défaillance structurelle est détectée sur l’une d’entre elles, la première mesure est généralement de clouer ses appareils au sol », a en effet rappelé le général Braco. En clair, il n’est pas question de passer au « tout Eurofighter »… Aussi, le chef d’état-major de l’Ejército del Aire y del Espacio n’a pas échappé à une question sur le type d’avions envisagé pour remplacer les derniers F/A-18 Hornet à l’horizon 2030/35… et, partant, sur un possible achat de F-35A. Au passage, étant impliquée dans le projet de Système de combat aérien du futur [SCAF] aux côtés de la France et de l’Allemagne, l’Espagne a constamment réfuté tout plan visant à acquérir des F-35A. « Le gouvernement espagnol n’a pas de budget pour s’engager dans un autre projet d’avion en plus de celui qui est déjà en cours. Nous excluons d’entrer dans le projet F-35. Notre engagement d’investissement est dans le SCAF », avait assuré une porte-parole du ministère de la Défense, en octobre 2021. Et cela alors que Lockheed-Martin avait dit parler du F-35A aux autorités espagnoles. Quoi qu’il en soit, pour le général Braco, d’autres avions de combat sont susceptibles de répondre aux besoins de l’Ejército del Aire y del Espacio. « Nous avons besoin d’une autre plateforme, en plus de l’Eurofighter. N’y-a-t-il rien d’autre que le F-35 ? […] Il y a d’autres options. Reste à avoir laquelle est idéale », a-t-il dit, selon des propos rapportés par InfoDefensa. Et de souligner que d’autres pays produisent des avions de combat, comme « la France, la Suède et la Corée du Sud ». En clair, et au regard de l’échéance fixée pour remplacer les F/A-18, l’Espagne pourrait faire un choix entre le Rafale F-5 [avec son drone de combat dérivé du nEUROn] le Gripen E/F, le KF-21 Boramae et le F-35A. Cela étant, un achat de Rafale F5 serait sans doute le plus cohérent dans la mesure où, outre son implication dans le SCAF, l’Espagne a participé au développement du démonstrateur de drone de combat nEUROn. Par ailleurs, Madrid et Paris ont signé, l’an passé, un accord visant à renforcer leur coopération militaire, notamment dans le domaine de l’industrie de l’armement.
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December 5, 2024 2:17 AM
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EU financial backing for the development of a next-generation military helicopter engine via the European Defence Fund (EDF) has moved a step closer, reports suggest.
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December 5, 2024 2:16 AM
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Les négociations entre Ankara et Londres n’auront donc pas durées plus de cinq mois. Britanniques et Turcs sont tombés d’accord sur la revente par les premiers de douze Lockheed-Martin Hercules C.4 aux seconds, des avions connus dans le monde entier comme C-130J-30 Super Hercules. Ces avions cargos permettront notamment à la Turquie de se défausser de ses antédiluviens, et totalement dépassés, Lockheed C-130B Hercules tous sexagénaires. La Royal Air Force cherche toujours un ou plusieurs repreneurs pour ses trois derniers avions similaires. Un an et demi après leur retrait du service, et alors que tous les avions sont actuellement stockés en Angleterre, le sort des Hercules C.4 s’améliore. Ils ne finiront pas à la casse comme certains le craignaient. Les pourparlers entamés fin juillet 2024 ont enfin portés leurs fruits, Britanniques et Turcs étant tombés d’accord. Souvent réticente à parler argent la Türk Hava Kuvvetleri a demandé à la Royal Air Force de ne pas dévoiler le montant du contrat entre les deux forces aériennes pour ces douze avions de transport tactique. Avant la conclusion de cette vente, survenue ce dimanche 1er décembre 2024, la Royal Air Force avait en stock treize Hercules C.4 et deux Hercules C.5, respectivement des C-130J-30 à fuselages longs et des C-130J à fuselages standards. Même si Londres essaya de revendre à Ankara un mélange des deux modèles ce sont bien des Hercules C.4 que la Türk Hava Kuvvetleri a acquis. Il lui reste donc «sur les bras» un Hercules C.4 et les deux Hercules C.5. On sait que des tentatives de revente ont été lancées avec la Bangladesh Air Force, déjà acheteuse de Hercules C.5 de seconde main voici près de cinq ans. On ignore actuellement si elles ont réussi ou échoué. Il est aussi question de clients privés aux États-Unis afin de transformer les avions cargos en questions en bombardiers d’eau. C’est donc du gagnant-gagnant pour les Britanniques et les Turcs. Les premiers se débarrassent d’avions encombrant tout en réalisant une plus-value dessus et les seconds modernisent grandement leur flotte de transport tactique. Il faut dire que leurs six C-130B Hercules sont à bout de souffle et que leurs douze C-130E ne sont pas beaucoup mieux. Tous ont été acquis de seconde main entre les années 1970 et 1980 auprès de l’US Department of Defense. Beaucoup avaient participé à la guerre du Vietnam sous les marquages de l’US Air Force. L’accord anglo-turc doit désormais être ratifié par l’administration fédérale américaine. S’agissant d’un matériel militaire sensible elle a un droit de regard sur cette vente. Cependant la Turquie étant membre de l’OTAN cela devrait accélérer la procédure. Ankara cherche d’ailleurs à la faire valider avant la fin du mandat de Joe Biden en janvier prochain afin que les Britanniques puissent débuter rapidement les livraisons. Dans l’état actuel des choses celles-ci doivent se dérouler durant toute l’année 2025.
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December 5, 2024 2:14 AM
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Quand on veut vendre du matériel militaire aux Indiens il y a une chose à savoir : il faut apprendre à être patient. Alors que l’annonce du choix du Dassault Aviation Rafale M comme successeur du Mikoyan MiG-29K Fulcrum-D remonte à un an et demi il faudra attendre 2025 pour que le contrat soit signé. Oh rassurez vous ce sera au tout début de l’année prochaine. Une acquisition qui d’ailleurs a évolué puisqu’elle concerne également quatre avions terrestres dédiés à la transformation opérationnelle. Bien entendu c’est au standard Rafale F4 que l’Indian Navy a choisi ses Rafale M. Le même qui aujourd’hui est en compétition au sein de l’Indian Air Force dans la cadre du programme MRFA. Sauf qu’entre les annonces indiennes et les informations disponibles en France il y a une petite différence. Les premières parlent bien de vingt-six Rafale M et de quatre Rafale B tandis que les secondes s’articulent plutôt autour d’un total de vingt-six Rafale, entre version marine et biplace. En l’absence d’une communication officielle en provenance de Saint-Cloud il faut s’en tenir à ces données. Personnellement j’aurai plutôt tendance à écouter les Indiens : ils connaissent leurs dossiers. Plutôt que des simulateurs de vol l’Indian Navy a donc fait le choix d’acquérir des biplaces de transformation opérationnelle. C’est original. Rappelons que ces avions n’ont pas été pensé pour être navalisés, il n’y a donc quasiment aucune chance que cela change, même si le client le demande. Il en va de la structure même des avions. Les Rafale B sont des avions terrestres. Ils formeront les pilotes à toutes les phases de vol mais ni à l’appontage ni au décollage depuis un pont d’envol. Ils en sont incapables. Une signature du contrat entre Dassault Aviation et l’Indian Navy est donc désormais annoncée pour janvier 2025. À Saint-Cloud personne n’aura donc de petit Rafale M aux couleurs indiennes au pied du sapin cette année. Bon par contre une fève reprenant sa forme pourrait se retrouver dans la galette, qui sait ? Rappelons que selon toutes vraisemblance l’Inde sera le seul et unique client export du Rafale M, un avion que bien peu de monde pensait un jour vendre au-delà de la Marine Nationale.
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December 5, 2024 2:10 AM
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Clips featuring U.S. Air Force A-10 Warthogs are circulating online, allegedly confirming their rumored involvement in Syria. The situation in Syria is
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December 5, 2024 2:10 AM
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Limited details are presently available regarding the incident, which was apparently revealed by the German Foreign Minister at a NATO Meeting in Brussels.
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December 5, 2024 2:08 AM
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Following earlier rumors, Turkey has reportedly purchased twelve C-130J Hercules transport aircraft which have been in storage since their retirement from Royal Air Force service.
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December 5, 2024 2:08 AM
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The Netherlands officially hands over two Alkmaar-class minesweepers to Ukraine - Zr.Ms. Vlaardingen (M863 ) and Zr.Ms. Makkum (M857). These ships, which will be retired from the Royal Netherlands Navy in 2024, will enhance Ukraine's ability to conduct mine countermeasures operations. Intensive training was conducted to prepare the crew, which was successfully completed by 35 Ukrainian sailors.
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December 5, 2024 1:59 AM
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La version MPA du C-390 d'Embraer progresse
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December 5, 2024 1:53 AM
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Actuel dirigeant de Safran Aircraft Engines, Jean-Paul Alary va prendre la direction du groupe d'armement KNDS. À 58 ans, ce diplômé de...-Défense
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December 5, 2024 1:47 AM
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F-35 « Husarz » Le F-35A « Lightning II » AZ-02 c/n 3502 nommé « Hursarz » a effectué avec succès son premier vol d'essai depuis les installations de Lockheed Martin à la base aérienne de Fort Worth au Texas, le 2 décembre 2024. Le vol a débuté à 13h30 heure locale et a duré un peu plus d'une heure. Pour cette mission historique, un autre F-35A, l'AF-427 c/n 5727, arborant le marquage de la 187e escadre de chasse de la Garde nationale de l'Alabama, a assuré l’escorte. Ce premier vol d'essai intervient un peu plus de trois mois après la cérémonie de présentation officielle au Gouvernement polonais le 28 août 2024. Marquages discrets Contrairement à sa présentation initiale, le F-35A de l'armée de l'air polonaise n'arbore plus le traditionnel damier blanc et rouge de la Pologne. Ce dernier est remplacé par une version à faible visibilité de l'emblème. Il s'agit d'un changement important, car tous les avions de l'armée de l'air polonaise ont historiquement porté le damier blanc et rouge en couleur, y compris les Su-22 et les MiG-29, même après avoir été repeints dans de nouveaux schémas de camouflage entièrement gris. La suite Après avoir été officiellement remis à l'armée de l'air polonaise, le premier avion sera initialement basé à la base de la Garde nationale aérienne d'Ebbing, dans l'Arkansas, où se déroulera la formation des pilotes polonais. Les premiers F-35 devraient arriver en Pologne en 2026, le reste de la flotte devant être livré d'ici 2030.
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December 5, 2024 2:24 AM
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En octobre 2023, faute de pouvoir se procurer 48 avions de combat Eurofighter Typhoon / EF-2000 supplémentaires en raison d’un veto allemand et alors que sa participation au projet « Global Combat Air Programme » [GCAP] mené par le Royaume-Uni en collaboration avec l’Italie et le Japon suscitait des réticences à Tokyo, l’Arabie Saoudite adressa une demande de « proposition chiffrée » à Dassault Aviation en vue d’acquérir éventuellement 54 chasseurs-bombardiers Rafale F4. On pouvait alors penser qu’il s’agissait d’une manœuvre pour « débloquer » le dossier des Typhoon ou pour obtenir des concessions de la part de l’administration américaine, dont les relations avec les autorités saoudiennes étaient alors très fraîches. Mais il n’en était rien. En effet, les échanges entre Riyad et Paris se sont ensuite multipliés, au point que le ministère saoudien de la Défense évoqua, en août dernier, des « opportunités de coopération prometteuses dans le domaine de l’industrie militaire », en particulier avec Dassault Aviation. Cela étant, la « concurrence » n’aura pas tardé à réagir. En janvier, l’Allemagne fit savoir qu’elle allait lever ses restrictions sur les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite, afin de relancer les discussions sur les 48 Typhoon, menées par le Royaume-Uni. Puis, en août, l’administration américaine indiqua qu’elle s’apprêtait à en faire autant, avec l’objectif de vendre des F-15 EX [ou Eagle II] à la Royal Saudi Air Force [RSAF]. Enfin, la semaine passée, alors que le président Macron était attendu à Riyad, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a affirmé que la coopération établie autour du GCAP pourrait être élargie à l’Arabie Saoudite. Pour autant, le Rafale garde toutes ses chances, même si aucun contrat n’était attendu lors de la visite de M. Macron en Arabie Saoudite. Selon une source proche de dossier, cité par l’AFP, l’objectif était « d’emporter une décision dans cette direction ». Ce qui, a priori, a été le cas. « En matière de sécurité et de défense, on a très clairement amélioré les choses […] avec la volonté d’avancer sur les Rafale, ce qui est un changement majeur dans la relation bilatérale et ce qui pour nous consolide aussi le développement de ce club », a effet déclaré M. Macron à la presse, le 3 décembre, à Riyad. En outre, la France et l’Arabie Saoudite « ont avancé sur tout ce qui est naval, défense aérienne, satellites » et des « contrats attendus ont été signés », a-t-il ajouté, sans livrer plus de détails. Pour rappel, le « club Rafale » réunit les pays qui ont acquis le chasseur-bombardier de Dassault Aviation ou qui sont sur le point de le faire, dont les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Égypte, l’Inde ou encore la Grèce. Or, comme l’avait suggéré Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors de la présentation de la Loi de programmation militaire 2024-30 au Sénat, en juin 2023, il n’est pas exclu d’impliquer les pays membres de ce club dans le développement du standard F5 du Rafale. En octobre, La Tribune a ainsi fait état de « discussions informelles » avec les Émirats arabes unis autour d’un « financement commun », ce qui, au passage, réglerait la question des investissements nécessaires pour la mise au point du nouveau réacteur M-88 T-REX. L’Arabie Saoudite suivra-t-elle ?
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December 5, 2024 2:21 AM
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En février, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait dénoncé le comportement de plus en plus agressif des Russes à l’égard des forces françaises, en évoquant une centaine d’incidents, allant de « de simples communications menaçantes à des tentatives de contrôle sur des patrouilles dans les espaces aériens et maritimes internationaux libres d’accès », pour la seule année 2023. Et il avait aussi cité des « tentatives d’aveuglement de pilotes d’hélicoptère de nos frégates » lors d’une audition parlementaire. L’incident dont la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock a fait état, ce 4 décembre, en marge d’une réunion avec ses homologues de l’Otan, à Bruxelles, marque sans doute une escalade. Ainsi, a-t-elle avancé, sans s’attarder sur les détails, un hélicoptère de la Bundeswehr, alors en mission de reconnaissance au-dessus de la mer Baltique, a été visé par des fusées éclairantes tirées depuis un navire russe. Le cheffe de la diplomatie allemande a ensuite dénoncé « l’intensification de la guerre hybride menée par la Russie dans la région », en citant notamment la perturbation des signaux GPS, les allées et venues d’une « flotte fantôme » de pétroliers utilisés pour contourner les sanctions et les dommages infligés aux câbles sous-marins. Quoi qu’il en soit, l’incident évoqué par Mme Baerbock se serait produit la semaine dernière. D’après les informations de la Süddeutsche Zeitung, l’un des hélicoptères de la frégate « Nordrhein-Westfalen » – certainement un Sea Lynx – s’approchait d’un pétrolier suspect escorté par un navire militaire russe quand il a été visé par des tirs de fusées éclairantes rouges. « Contrairement à la procédure normale, l’équipage du navire russe n’est pas entré en communication par radio » avec l’hélicoptère de la Deutsche Marine, avance le quotidien. Reste que le ministère allemand de la Défense n’a pas souhaité faire de commentaire sur cet incident. Toutefois, il a souligné que les règles en mer ou dans l’espace aérien sont « souvent » violées dans la région. « Il est important que les militaires de la Deutsche Marine et de la Luftwaffe réagissent avec prudence et dans un esprit de désescalade ». Vous pouvez êtres sûrs qu’ils répondront de manière très professionnelle », a fait valoir un porte-parole. Photo : Bundeswehr / Marcel Kröncke
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December 5, 2024 2:19 AM
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EXCLUSIF - Après avoir effectué 170 vols de 2012 à 2022, le démonstrateur de drone de combat Neuron de Dassault va reprendre du service. Objectif : tester des technologies pour le futur drone de combat qui accompagnera le Rafale.
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December 5, 2024 2:17 AM
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The drills over Norway and the North Sea involved fighters and bombers teaming with surveillance jets, reconnaissance aircraft, tankers and ground-based fire-control personnel to strike targets in Norway with live ordnance.
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December 5, 2024 2:16 AM
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Et si le ministre des Armées jouait à dessein la carte de l’alarmisme sur ce dossier ? À quelques heures d’un vote de motion de censure qui pourrait renverser le gouvernement auquel il appartient monsieur Lecornu met en garde sur les conséquences négatives qui pourraient impacter la modernisation des armées. Il laisse notamment sous-entendre que la censure parlementaire pourrait retarder la commande du PANG, le porte-avions de nouvelle génération. Est-ce sérieux ? Il faut d’abord expliquer à nos lectrices et lecteurs qui ne seraient pas versés dans les subtilités de la politique et des institutions françaises ce qu’est une motion de censure et comment ça marche. En début de semaine le premier ministre, monsieur Michel Barnier a choisi de passer en force le budget de l’année 2025 grâce à l’article 49 alinéa 3 de la constitution de 1958, s’évitant une déconvenue quasi assurée en cas de vote. Se faisant il a engagé la responsabilité de son gouvernement. La réponse des oppositions de gauche et d’extrême droite représentées respectivement par le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement Nationale a été d’engager des procédures de motion de censure au titre de l’article 49 alinéa 2 de la constitution de 1958. Et oui en France renverser le gouvernement c’est légal et c’est même prévu par la loi. Sauf accident de parcours dans quelques heures la motion de censure déposée par le groupe Nouveau Front Populaire sera votée par l’intégralité de ses députés ainsi que par ceux du Rassemblement National. Michel Barnier devra donc présenter la démission de son gouvernement au Président de la République qui n’aura constitutionnellement parlant pas d’autre choix que de l’accepter. Emmanuel Macron aura alors 50 jours maximum pour nommer un nouveau chef de gouvernement qui devra à son tour lui proposer des noms de ministres, ministres délégués, et secrétaires d’état. Or c’est bien le ministre des Armées qui ici tire le signal d’alarme. Pour Sébastien Lecornu le vote d’une motion de censure serait dramatique pour les programmes de modernisation des armées. Il faut dire qu’entre l’exercice 2024 et l’exercice 2025 le budget des armées doit progresser de 7%, soit environ 3.3 milliards d’euros de plus. Il sera alors porté à 50.5 milliards d’euros, sans compter les pensions. Cette hausse s’explique par le fait que le PANG, successeur désigné du porte-avions Charles de Gaulle, doive être commandé en début d’année prochaine. Le coût du programme est estimé aux alentours de 10 milliards d’euros d’investissement. Tirant le signal d’alarme le ministre des Armées ne va t-il pas trop loin ? On est en droit de se le demander. Espère t-il que les questions de défense puissent en dernier recours empêcher les députés du RN et une partie de ceux du NFP de voter la censure et donc de sauver son fauteuil et celui de son patron ? Si tel est le cas c’est un calcul assez hasardeux. Parce qu’au final même si aujourd’hui le gouvernement Barnier saute les institutions ne bougeront pas. L’armée pas plus que les administrations. La France est un pays de fonctionnaires, de hauts fonctionnaires, d’officiers et d’officiers généraux. Les écoles militaires ainsi que l’INSP ou encore les instituts d’études politiques forment et ont formés des femmes et des hommes qui sont préparés à ce genre de cas de figure. Ce sont toutes et tous les filles et les fils de la constitution de 1958. L’alarmisme dont fait preuve monsieur Lecornu ne le sert pas, même pas politiquement. Car ce ministre est un homme de dossiers qui connait bien les arcanes de son ministère. Il le dirigeait déjà avant Michel Barnier. Alors oui l’Assemblée Nationale pourra voter les questions budgétaires liées aux armées, et cela arrivera ensuite au Sénat via la navette parlementaire. Et oui le programme PANG se poursuivra. Sébastien Lecornu sera peut-être reconduit dans ses fonctions ou bien il aura un successeur et le travail ministériel reprendra. Tenter de faire peur aux Français ne grandit pas la fonction ministérielle, encore moins quand celle-ci revient à administrer les armées. Penser, et surtout laisser sous-entendre, que les communistes, écologistes, insoumis, et socialistes d’un côtés et les nationalistes de l’autre pourraient à eux seuls mettre en péril le remplacement du Charles de Gaulle c’est méconnaître la fonction parlementaire. Ou alors c’est prendre nos concitoyens pour des ânes !
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December 5, 2024 2:11 AM
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Aircraft carrier HMS Prince of Wales has assumed the title of Royal Navy flagship during a visit to Liverpool, where the ship will open to the public.The
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December 5, 2024 2:10 AM
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F-16C Wild Weasels of the 35th Fighter Wing, based in Misawa Air Base, in Aomori prefecture, will be replaced by F-35As amidst the U.S. Air Force modernizations efforts for tactical aircraft based in Japan.
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December 5, 2024 2:09 AM
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Seventeen B-1 bombers and 800 people will relocate to Grand Forks Air Force Base in North Dakota, while Ellsworth Air Force Base, in South Dakota, is readied for the arrival of the B-21 Raider.
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December 5, 2024 2:08 AM
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The European company Helsing has officially announced a new HX-2 attack drone designed for modern combat operations. This model combines high autonomy, resistance to electronic warfare, and the ability to work as part of a swarm. On 18 November 2024, Bild wrote that Germany would provide Ukraine with 4,000 such drones, which Defence Minister Boris Pistorius called "mini-Tauruses".
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December 5, 2024 1:59 AM
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La Force maritime d'autodéfense japonaise va s'équiper de SeaGuardian de General Atomics
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December 5, 2024 1:57 AM
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Après huit ans de travaux de recherche, Thales est parvenu à injecter une dose d’intelligence artificielle dans le pod Talios de la...-L'instant Tech
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December 5, 2024 1:49 AM
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Un avion de combat espagnol de type Eurofighter a effectué une première sortie doté d’un radar actif à balayage électronique (AESA). Eurofighter espagnol doté de l'AESA@ Airbus DS Étape de modernisation Airbus Defence & Space est engagée à la fourniture d’Eurofighter espagnols avec l’intégration du radar à balayage électronique (AESA) ECRS Mk1. Pour l’avionneur, il s’agit d’une étape vers « l’amélioration des capacités de l'Eurofighter dans les opérations multimodes air-air et air-sol ». Cette mise à jour fait partie du programme espagnol Projet Halcon, qui couvre l'acquisition de 20 nouveaux jets dotés de capacité améliorée. Le jalon de l'essai en vol pour l'Espagne fait suite à une première récente similaire impliquant le radar ECRS Mk2 AESA développé par Leonardo au Royaume-Uni pour les Eurofighter Typhoon de la tranche 3 du Royaume-Uni. Un prototype de capteur a été piloté pour la première fois fin septembre à partir du site Warton du partenaire d'intégration BAE Systems dans le Lancashire, au Royaume-Uni. (avianews 23.09.24) L’ECRS MK1 Le modèle de radar ECRS Mk 1 AESA CAPTOR-E est développé par l’équipementier allemand HENSOLDT en partenariat avec l’espagnol INDRA. Les caractéristiques principales sont un nouveau récepteur multicanal et de nouveaux modules d'émission-réception à large bande (TRM), qui offrent des fonctions radar améliorées ainsi que des capacités de guerre électronique étendues. Les principaux objectifs dans le domaine radar sont une reconnaissance et une classification plus précises des cibles, une plus grande agilité et des mesures de protection électronique (EPM) encore améliorées. Les fonctions de guerre électronique couvrent à la fois de nouvelles mesures de soutien électronique (ESM) et des capacités d'attaque électronique (EA), étendant le capteur principal du Typhoon d'un radar de chasseur classique à un véritable système multifonctionnel. Le nez de l'Eurofighter est plus grand que celui de tous les chasseurs comparables, ce qui signifie que l'antenne est beaucoup plus grande et par conséquent plus puissante que celle des avions concurrents. Ceci, associé à la possibilité de faire pivoter mécaniquement l'antenne avec un angle de vue plus grand, augmente à la fois la zone de détection et le champ de vision par rapport aux autres systèmes radar AESA. L'ECRS Mk1 (European Common Radar System) est un réseau amélioré de radars actifs à balayage électronique fonctionnant en bande X destiné à être installé dans les avions de combat Eurofighter allemands et espagnols. Il est développé par HENSOLDT en collaboration avec Indra et basé sur des éléments de son prédécesseur, le Captor-E/Mk0. Le radar utilise un nouveau récepteur numérique multicanal et plus de 1400 nouveaux modules d'émission-réception à large bande (TRM), qui offrent des fonctions radar améliorées ainsi que des capacités de guerre électronique étendues. Les principaux objectifs dans le domaine du radar sont une reconnaissance et une classification plus précises des cibles, une plus grande agilité et des mesures de protection électronique (EPM) encore améliorées. Programme Halcon Eurofighter espagnol @ Airbus DS Eurofighter GmbH, l'Agence de gestion du développement, de la production et de la logistique des avions EF2000 et Tornado de l'OTAN (NETMA) et Eurojet Turbo GmbH ont signé un contrat Halcón qui soutient la modernisation continue de la flotte d'Eurofighter Typhoon de l'armée de l'air espagnole. L'accord Halcón, annoncé lors du salon aéronautique ILA de Berlin, verra l'Espagne recevoir 16 chasseurs monoplaces et 4 biplaces équipés d'un radar électronique (E-scan) qui remplacera une partie de la flotte existante de F-18. Il portera la flotte espagnole d'Eurofighter à 90 appareils. L'avion, comme celui du programme allemand Quadriga signé en 2020, sera également équipé de matériel et de logiciels à l'épreuve du temps, ainsi que d'une capacité multirôle encore plus large pour engager des cibles aériennes et terrestres.
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