 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Romain
September 24, 2014 10:14 AM
|
Des sous-marins équipés de missiles de croisière d'une portée de plus de 1.500 kilomètres seront déployés dans le port de Novorossisk (sud), a déclaré mardi le commandant de la Flotte russe de la mer Noire Alexandre Vitko.
"L'importance de la base de Novorossisk n'a pas diminué avec le retour de la Crimée au sein de la Fédération de Russie, des navires de l'Otan étant présents en permanence en mer Noire", a fait savoir M.Vitko lors d'entretiens avec le président et le commandant en chef des Forces armées russes Vladimir Poutine en visite à Novorossisk.
A l'heure actuelle, la Flotte de la mer Noire compte dans ses rangs 173 navires, a rappelé le commandant. A l'horizon 2020, plus de 80 navires devront être remis, ce qui portera ses effectifs à 206 unités, compte tenu du retrait de navires désuets.
|
Scooped by
Romain
September 24, 2014 4:30 AM
|
C’est un tournant dans la guerre menée par la coalition alliée contre le groupe terroriste Daech. Dans la nuit du lundi 22 septembre 2014 au mardi 23 septembre 2014 plusieurs avions de combat américains ont frappés des cibles djihadistes sur le territoire syrien. Des missiles Tomahawk ont également été tirés depuis des navires de guerre américains. Les cibles visées étaient notamment un centre de recrutements, une station radio de propagande, et un centre d’entraînement militaire.
Ce sont 22 cibles syriennes de Daech qui ont donc été attaqués par les États-Unis et leurs alliés arabes. En effet plusieurs pays de la région auraint participé à ce raid aérien : Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Jordanie, et Qatar. Certains ont apporté un soutien logistique d’autres auraient activement participé aux combats sans que l’on ne saches à l’heure qui l’est qui en particulier.
Les premiers missiles de croisières ont été tirés dans la nuit, tandis que les avions de combat atteignaient l’espace aérien syrien quelques minutes plus tard. Des troupes rebelles syriennes, hostiles aux djihadistes auraient également participé à ces opérations depuis le sol.
L’autre évènement important de cette série de frappe réside dans les appareils engagés. Outre les désormais habituels F/A-18E et F Super Hornet, F-15E Strike Eagle, et F-16C et D Fighting Falcon on retrouvait également des B-1B Lancer et des F-22A Raptor.
Oui oui vous avez bien lu. Le Pentagone a engagé de manière opérationnelle son très onéreux super-chasseur furtif. De ce qu’on en sait ces derniers auraient tiré des bombes à guidage laser GBU-39 de 113kg. Des armes qui peuvent paraître légères, mais il faut savoir que les soutes du Raptor permettent d’en emporter huit par mission.
Certains médias américains rapportent aussi l’emploi d’avions légers d’attaque AV-8B Harrier II équipés de missiles AGM-65 Maverick. Des avions qui appartiennent bien entendu à l’US Marines Corps. Ces missiles très médiatisés durant la guerre du Golfe de 1990/1991 sont désormais généralement employés pour détruire des cibles faiblement protégées ou des colonnes de blindés.
Ce n’est pas anodin que le B-1B et le F-22A aient été employé pour attaquer le territoire syrien, depuis le retrait des F-117A ce sont les deux principaux avions de pénétration de l’arsenal américain, si on excepte bien entendu les ailes volantes B-2A Spirit. Bien entendu ceux ci sont peut être encore trop chers pour être employés sur ce genre de théâtre d’opérations. À forte raison le Pentagone devait sûrement craindre la chasse syrienne, restée fidèle à la dictature baasiste.
|
Scooped by
Romain
September 24, 2014 4:21 AM
|
Ce mardi 23 septembre 2014 aura vraiment été une sale journée pour le pouvoir syrien. Après avoir vu son espace aérien pénétré par des avions de combat américains en lutte contre Daech, c’est désormais son aviation militaire qui doit déplorer la perte d’un aéronef. Dans la matinée Tsahal a abattu un avion de combat syrien qui venait de violer l’espace aérien de l’état hébreu. L’avion dont on ignore encore le modèle survolait la partie israélienne du plateau du Golan lorsqu’il a été touché par un tir de missiles sol-air.
Le mystère plane encore sur l’identité de l’avion. Les Israéliens annoncent avoir abattu un avion d’attaque Sukhoi Su-24 tandis que les Syriens reconnaissent la perte d’un chasseur Mikoyan-Gurevitch MiG-21. Les différences entre un Fencer et un Fishbed sont pourtant suffisamment flagrantes pour difficilement confondre les deux. On ignore le sort du ou des pilotes, les restes de l’avion sont tombés côté syrien.
C’est le premier avion syrien descendu par la DCA israélienne depuis qu’en 1985 deux MiG-23 avaient eux aussi succombé aux armes israéliennes. Dans le cas de cette fois-ci les militaires hébreux ont eu recours à des missiles MIM-104 Patriot d’origine américaine.
Déjà en mars dernier la chasse turque avait abattu un avion de combat syrien dans des circonstances similaires.
Assez étrangement les protestations diplomatiques syriennes ont été assez mollassonnes, certains reconnaissant même à Damas que leur avion de combat avait dû se « perdre » de l’autre côté de la frontière. On a connu le régime baasiste plus hargneux vis à vis de son voisin. Bon peut être avait il d’autres chats à fouetter ce jour là.
|
Scooped by
Romain
September 24, 2014 4:17 AM
|
D’après plusieurs officiers, les armes sont arrivées dans la capitale du Kurdistan Irakien il y a 15 jours. Mais seulement quelques mitrailleuses ont pour l’instant été distribuées.
C'est presque un objet de curiosité. Cette mitrailleuse - peut-être une Browning M2 - donnée par les Français est gardée sous clés pour l'entretien. De calibre 12-7, de fabrication américaine, assez ancienne mais efficace d'après un militaire d'active et reçue avec un mélange de fierté et d'espoir. Mais deux mitrailleuses seulement ont été distribuées dans ce secteur du sud d'Erbil. Et aucune arme lourde. Leur distribution est retardée par la formation. D'après le colonel kurde présent, elle est assurée par des experts français.
|
Scooped by
Romain
September 23, 2014 9:35 AM
|
22 septembre 2014, par Max. On peut dire que la communication tourne à plein régime dans nos forces armées. Après les photos publiées le jour même des reconnaissances, voici une vidéo
|
Rescooped by
Romain
from Newsletter navale
September 23, 2014 4:03 AM
|
French shipbuilder DCNS is offering a smaller variant of the Mistral amphibious assault ship at the AAD exhibition in Pretoria, South Africa. Despite a model of the Mistral 140 being prominently displayed on the DCNS stand, company representatives refused to speak to the media. This version of the Mistral displaces 14,000t compared to the 21,500t of the full-sized BPC (Bâtiments de Projection et de Commandement) version built for France and, until recently, Russia. The variant is known as BPC 210. Details were sparse, but the model shows five helicopter spots and a length of 170m – the full-size Mistral has six spots and a length of 199m. There are naval guns positioned on the left of the stern and at the right end of the bow with heavy machine gun posts on either side. There is a floating dock at the stern for LCM and LMU landing craft and there are four alcoves (two on either side) for the launch of rigid inflatable boats. A crane is positioned amidships behind the superstructure and looks slightly different to earlier images of the 140 that show additional smaller superstructure elements behind the main tower. Other specifications may have changed too. The model has medical containers added on the deck in place of two helicopter spots adjacent to the tower. Propulsion is provided by two azimuth pods and a bow thruster and is likely to have an all- electric propulsion system like its larger sister. Mistral 140 is 30m-wide and has a range of 6,000nm at 15kt. There is space for ten helicopters in total and it has a 400m2 joint operations centre for a command staff. It has accommodation for about 500 troops and can hold over 30 vehicles and a 30-bed hospital. DCNS calls the Mistral 140 ‘a political tool for civilian and military action’ and lists the roles of the vessel as being used for humanitarian and peacekeeping operations; crisis management; force protection; a joint HQ command ship; medical and logistics support; and the transport of military forces. There are requirements for helicopter-capable support ships, particularly in South Africa, but the cost of the standard Mistral BPC 210 is too expensive. Countries less likely to engage in combat operations need something more like a multi-role support or logistics ship. To tap into this market, the 140 appears to be a downsized, less warlike option that can meet these requirements whilst remaining affordable. DCNS also has a Mistral160 variant on offer.
Via Patrick H.
|
Scooped by
Romain
September 22, 2014 8:40 AM
|
Six avions de chasse russes MIG 35 sont entrés dans une zone de restriction américaine vendredi et ont été interceptés par des avions militaires américains et canadiens près de l'Alaska, ont indiqué deux responsables américains de la Défense. Les appareils russes ont quitté ensuite la zone sans incident, a précisé un de ces responsables, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. C'est "la première fois depuis longtemps" que des avions de chasse russes y pénètrent, a-t-il dit.
|
Scooped by
Romain
September 19, 2014 10:43 AM
|
An ongoing discussion about restarting Rooivalk production includes an option to design a new platform based on technology developed for South Africa’s indigenous attack helicopter, says Denel Group chief executive Riaz Saloojee.
Last March, South African defence minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula publicly expressed interest in restarting a Rooivalk production line that has gone dormant since 2007 after delivering only 12 aircraft, but offered no details on timing or funding.
Those discussions between the Ministry of Defence and Denel Group are ongoing, Saloojee says. The talks have also broadened to consider additional options, including development of a new aircraft.
Asked if Denel would restart production of the Block 1F standard of the Rooivalk that entered service in 2011, Saloojee instead described the ongoing talks as taking a broader view.
“We’re not sure if it could be a new platform completely based on the same technology,” Saloojee says. “We don’t know. But definitely we are discussing a roadmap going forward.”
Saloojee declined to define a minimum number of orders that would be required to justify relaunching Rooivalk production or starting a new development programme.
“We are in analysis phase at the moment. We are looking at the feasibility not only from a manufacturing perspective but also a market perspective – what is the investment that is going to be required over what period. So all of those decisions need to be considered before a decision is taken,” he says.
The Rooivalk was launched in 1984 by a predecessor company of Denel called Atlas Aircraft Corporation during the apartheid era, when sanctions limited the country’s access to weapons systems. It leaned heavily on the engine and dynamic components designed for South Africa’s Oryx helicopter, which includes elements of the Puma and Super Puma aircraft.
The Rooivalk programme, however, was delayed as South Africa shifted suddenly into the post-apartheid era 10 years later. The aircraft finally entered service in 2011 with weapon system and gearbox upgrades developed to meet the Block 1F standard.
The aircraft was deployed in a combat situation for the first time in 2013. A South African unit assigned to a United Nations peacekeeping force deployed the Rooivalk against artillery positions of the March 23 Movement, a rebel army in the Democratic Republic of the Congo that had shelled civilians.
“We’re saying we’ve got this technology, we’ve got this platform, surely,” says Saloojee. “There must be a roadmap going forward in order to secure the technology and the future capabilities that we plan.”
|
Scooped by
Romain
September 19, 2014 9:22 AM
|
Pour mieux comprendre, Air & Cosmos vous propose en un clin d’œil de comprendre la situation et le dispositif militaire français en Afrique du Nord et au Moyen Orient au 17 sept...
|
Scooped by
Romain
September 19, 2014 4:45 AM
|
C-130, ainsi que des forces spéciales affectées à des missions de formation, pour combattre l'organisation terroriste EI en Irak, a indiqué le ministre de la Défense, Pieter De Crem, lors d'une réunion spéciale organisée à la Chambre. M. De Crem et le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, ont présenté jeudi aux commissions compétentes de l'assemblée la position du gouvernement en affaires courantes, alors que se met en place une coalition internationale contre EI (l'acronyme d'"Etat islamique", auquel les occidentaux préfèrent désormais le correspondant arabe "Daech").
La Belgique pourrait déployer six F-16 avec le personnel de soutien au sol (120 personnes), pour une durée indéterminée, ainsi que deux C-130, opérés quant à eux par une trentaine de militaires. M. De Crem a également évoque trois équipes des forces spéciales, composées de 35 soldats, qui pourraient former et assister les forces irakiennes ou les peshmergas kurdes.
Il n'est toutefois pas question d'envoyer des troupes au combat, a insisté M. Reynders.
Le coût d'une telle mission, dont le déploiement devra être approuvé par le parlement, s'élèverait au total à 14,35 millions d'euros bruts (ou 5,68 millions d'euros nets) par mois.
Le ministre des Affaires étrangères a souligné la légalité internationale dont pourra se prévaloir la large coalition de volontaires engagée contre Daech. "Nous sommes dans un cadre de droit international, car il y a une demande du gouvernement de Bagdad", a-t-il dit. "Nous ferons tout" pour obtenir en outre un mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais les négociations diplomatiques s'avèrent complexes. La présence de Daech en Syrie, où la guerre civile en cours continue de diviser la communauté internationale, soulève de nombreuses questions.
Pour Didier Reynders, l'approbation parlementaire ne sera nécessaire que si une décision est prise durant la période d'affaires courantes. "Si un nouveau gouvernement est formé, ce sera à lui de prendre la décision et d'en informer le parlement le plus rapidement possible", a-t-il dit.
Il a été contredit sur ce point par Benoît Hellings (Ecolo), selon qui un aval parlementaire devra être sollicité en tout état de cause.
Lors du long débat qui a suivi les interventions des ministres, un consensus assez large s'est dégagé en faveur des frappes aériennes contre EI. Seul Raoul Hedebouw (PTB) s'est opposé clairement à la participation de la Belgique. "Il est temps de faire un bilan de nos interventions militaires", notamment en Afghanistan et en Libye, a-t-il dit. Citant l'ancien chef de la diplomatie française Dominique De Villepin, "pas suspect de soutenir le PTB", il a noté que les foyers de conflits s'étaient multipliés dans le monde musulman après les actions militaires menées par l'occident.
De nombreux intervenant sont revenus sur le risque accru d'attentats en Belgique. Le député-bourgmestre de Vilvorde Hans Bonte (sp.a) a déploré l'apathie des pouvoirs publics sur ce point. "Au niveau belge, il n'y a pas de coordination, aucune directive sur les combattants étrangers", a-t-il dit. Il a critiqué aussi le gouvernement flamand, dont la déclaration de politique est muette sur le radicalisme. Or, selon lui, la problématique est brûlante. "La question n'est pas de savoir s'il y aura un attentat, mais quand".
Georges Dallemagne (cdH), de retour d'une mission personnelle dans la région du Kurdistan, a relayé les demandes de soutien et d'armement exprimées par les peshmergas kurdes. Il a appelé à la plus grande prudence dans les bombardements, en notant que plusieurs communautés soumises par les islamistes craignaient d'être utilisées comme boucliers humains.
M. Dallemagne a aussi appelé à "vérifier que les frontières sont véritablement imperméables" au passage de combattants. L'agence européenne Frontex pourrait jouer un rôle, selon lui.
Plusieurs élus ont insisté sur le nécessaire travail politique à accomplir après les opérations militaires, sans lequel le chaos perdurera en Irak. Certains ont aussi demandé que la Belgique accueille davantage de demandeurs d'asile. M. Reynders a répondu sur ce point que "la plupart (des nombreux réfugiés) ne demandent pas à venir en Europe". Mais "plus la situation se dégrade, et plus nous devrons répondre à travers un accueil organisé et coordonné dans un cadre européen", a-t-il dit.
|
Scooped by
Romain
September 18, 2014 12:14 PM
|
La Russie pourra déployé des avions de combat MiG-31 en arctique très prochainement. On apprend aujourd’hui que la Russie a aménagé sur l'archipel de Nouvelle-Zemble un aérodrome capable de recevoir des avions de combat.
Des spécialistes techniques de la région militaire de l'Ouest ont préparé l'aérodrome dans le cadre d'exercices tactiques spéciaux. A présent, les avions de combat peuvent se poser sur cet aérodrome, s'y ravitailler en combustible, en azote et en oxygène, y subir des travaux de maintenance, et les pilotes et les chasseurs peuvent se préparer pour y opérer des vols. Un premier essais a eu lieu de manière discrète, il y a quelques semaines avec des avions de type MiG-34BM. Plus de 150 spécialistes techniques et près de 20 véhicules spéciaux ont participé à cette exercice tactiques.
Il semble également que la Russie prévoit de déployé dans cette région d’ici 2015 des infrastructures de défense antiaérienne.
Ces dernières années, la Russie explore activement ses territoires septentrionaux. Elle a pris plusieurs mesures pour défendre ses intérêts politiques, militaires, financiers et économiques en Arctique, dans le but de faire face à l'intérêt grandissant porté à cette région par les pays de l'Otan.
|
Scooped by
Romain
September 18, 2014 11:17 AM
|
Entre la France et l'Allemagne, il existe actuellement et indéniablement une fenêtre de tir pour une consolidation industrielle dans le secteur de la défense. Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre, puis les ventes des groupes navals allemands Atlas Elektronic, voire ThyssenKrupp Marine Systems, accréditent cette tendance. D'autant plus que ce processus est encouragé officiellement par Berlin.
Mais ce processus ira-t-il à son terme en surmontant notamment les nationalismes des deux pays dans un domaine qui touche la souveraineté nationale ? Pas sûr même si le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a appelé mi-août le secteur à "faire ce qu'il aurait dû faire depuis 15 ans", à savoir se consolider et renforcer son intégration européenne. Danger sur le rapprochement Nexter et KMW ?
Les signaux restent contradictoires en Allemagne. Selon la presse allemande, Sigmar Gabriel préférerait voir le groupe d'armement terrestre Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se rapprocher de son rival et partenaire allemand Rheinmetall plutôt qu'avec le groupe français Nexter. Et le ministre exerce déjà une forte pression sur KMW en lui annulant des contrats signés vers des pays qu'il considère à risques. Il souhaiterait que l'Allemagne cesse d'exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier l'Arabie Saoudite, un gros client de l'industrie allemande, et le Qatar.
Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. La famille Bode-Wegmann, actionnaire privé de KMW et qui a voté à l'unanimité en faveur de cette opération, pourrait être contrainte de suspendre le rapprochement si Sigmar Gabriel, qui a entre ses mains un puissant levier pour faire capoter cette opération, s'obstinait à mettre des bâtons dans les roues de KMW à l'export. Car cela dégraderait la valeur du groupe. Pas sûr donc que la famille veuille brader in fine ses intérêts.
Cette politique restrictive en matière d'exportation touche également certains programmes franco-allemands, comme le missile Milan de MBDA, qui peine à livrer depuis le début de l'année un pays du Golfe en raison des hésitations allemandes. Le président exécutif d'Airbus Group, Thomas Enders, qui a réussi à limiter l'influence des Etats français et allemand dans le groupe, a jugé que les restrictions à l'exportation pèseraient sur l'emploi en Allemagne. Et a estimé que cette politique pourrait freiner le développement secteur en Europe. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande", a-t-il regretté. Atlas Elektronik et ThyssenKrupp Marine Systems en vente
Airbus Group envisage de vendre sa participation de 49 % dans le spécialiste allemand des systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime Atlas Elektronik dans le cadre de la réorganisation de ses activités. Faut-il rappeler qu'Airbus Group (alors EADS) et ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) avaient racheté Atlas Elektronik à BAE Systems en 2005, l'emportant alors sur Thales... qui n'avait à l'époque aucune chance de gagner. Toute la classe politique allemande était alors vent debout contre le projet "Sancerre" (nom de code de l'opération chez Thales)... qui est pourtant un excellent vin de la vallée de la Loire.
A priori, Thales n'ira pas batailler pour acquérir les 49 % d'Atlas Elektronik cédés par Airbus Group, explique-t-on en interne à La Tribune. Pas cette fois-ci en tout cas surtout pour ne pas avoir la majorité. Pourtant une opération globale ferait sens. Si Thales mettait la main sur Atlas Elektronik, qui produit des sonars, des capteurs, des armes marines ainsi que des systèmes de commandement et de contrôle des armes, le groupe d'électronique pourrait devenir un des leaders mondiaux de ce marché avec un chiffre d'affaires d'environ 1 milliards d'euros.
Contrairement à Thales, TKMS a bien plus de chance de s'offrir cette participation, le constructeur des sous-marins détenant un droit de préemption sur une cession d'Airbus. TKMS, qui vient de boucler la cession de sa filiale suédoise TKMS AB (ex-Kockhums) reprise par Saab sur fonds de divergence avec l'Etat suédois, pourrait ensuite revendre 100 % d'Atlas Elektronik. Rheinmetall semble également intéressé par Atlas Elektronik, selon la presse allemande. DCNS lorgne TKMS
Insatiable, Rheinmetall examinerait également un possible rachat des activités de construction de sous-marins (HDW) notamment de TKMS (1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Rheinmetall et ThyssenKrupp ont déjà conduit des "discussions exploratoires", selon le quotidien Handelsblatt. Le conglomérat de Düsseldorf a pourtant cédé ses derniers actifs maritimes il y a une dizaine d'années mais on lui prête l'ambition de vouloir constituer un nouveau géant national de l'armement. Outre Rheinmetall, ThyssenKrupp a contacté plusieurs acheteurs potentiels, dont le groupe naval français DCNS, selon Reuters.
DCNS, qui livre une compétition féroce face à TKMS, regarde effectivement avec beaucoup d'attention une éventuelle cession de la filiale navale du sidérurgiste. D'autant que son PDG Hervé Guillou (ex-Cassidian, ancienne filiale d'Airbus Group) connait bien l'Allemagne ainsi que le patron de TKMS, Hans Christoph Atzpodien, qu'il a côtoyé quand il était au conseil d'administration du groupe naval. C'est même lui qui a apporté la pépite française Sofrelog aux Allemands, qui ont créé Signalis, leader mondial des solutions de sécurité et de sûreté maritimes. Fera-t-il payer cette créance ? Les pressions politiques pour que le groupe naval reste allemand ne sont toutefois pas de nature à encourager les candidats. "DCNS ne fera une offre que dans la mesure où elle passe pour acceptable", a expliqué à Reuters une source française au fait de la situation. A suivre...
Depuis son arrivée aux manettes du fabricant des célèbres canons "Grosses Bertha", le patron du groupe sidérurgique ThyssenKrupp, Heinrich Hiesinger, a soumis l'entreprise à une cure drastique à coups de cessions et de remaniements. Une stratégie qui commence à porter ses fruits. Le conglomérat industriel allemand pourrait être rentable cette année pour la première fois depuis trois ans, après un bon troisième trimestre. Beaucoup de projets, peu de réussite
A l'exception d'EADS, devenu depuis Airbus Group, qui est un cas à part - en fait un cadeau en 1999 de la France à l'Allemagne, qui pouvait difficilement refusé - et qui reste aujourd'hui encore une "success story", la plupart des projets franco-allemands ont échoué dans le domaine de l'armement en raison des nationalismes des deux côtés du Rhin. C'est le cas de Thales avec Atlas, de MBDA avec le missilier BGT (groupe Diehl), des projets jusqu'ici d'un EADS naval... Sans oublier, les veto de Berlin concernant l'acquisition de Thales par EADS en 2004 puis 2006.
Récemment l'échec des négociations sur la fusion de BAE Systems et EADS a également mis en exergue les différences entre l'Allemagne et la France sur leur stratégie pour leur industrie de défense. Des relations compliquées qui ont finalement permis un rapprochement franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House.
|
Scooped by
Romain
September 18, 2014 11:11 AM
|
Le patriarche Cyrille 1er, chef de l'Eglise orthodoxe russe, qui visitait une usine de construction aéronautique en Russie, s'est vu offrir en cadeau... un véritable avion de chasse Su-35, de l'avionneur Sukhoï. L'Eglise orthodoxe russe précise, Mardi 16 Septembre sur son site internet, que le patriarche venait de bénir et de distribuer des icônes aux ouvriers russes lorsque les responsables de l'usine lui ont présenté ce cadeau plutôt inhabituel, et insolite. Il venait de tenir un discours très patriotique, insistant sur le devoir sacré de défendre la sainte Russie et en déclarant que, selon des propos rapportés par l'agence de presse RIA Novosti, "la Russie ne peut pas être un Etat vassal parce que la Russie ce n'est pas seulement un pays, c'est toute une civilisation, une histoire millénaire, un creuset culturel, une énorme puissance". Ce dernier, proche du pouvoir russe et du président Vladimir Poutine, a également précisé que "pour que nous soyons en mesure de vivre librement, nous devons le cas échéant être capables de défendre notre patrie"
|
|
Scooped by
Romain
September 24, 2014 5:32 AM
|
Bilan catastrophique pour la préparation des forces armées : les pilotes d'avions de combat, de transport et d'hélicoptères volent moins, les bâtiments de la Marine voguent moins et les militaires de l'armée de terre se préparent moins. sur le même sujet
Défense : l'armée française est-elle bien entraînée ? Défense : le surcoût des opérations extérieures va dépasser 1 milliard en 2014 La défense est le pilier de l'industrie française A quelles entreprises profitent les milliards de la défense ?
Newsletter Suivez toute l'actualité : Industrie & Services
Clairement, les chiffres font peur. Et ils sont d'ailleurs la plupart en baisse. Alors que la France s'est engagée dans de nombreuses opérations extérieures (OPEX), la préparation des forces armées s'éloigne de plus en plus des exigences des normes de l'OTAN. C'est d'ailleurs flagrant pour les pilotes d'avions de combat, qui ont pourtant commencé avec succès à bombarder des positions des Djihadistes en Irak.
Dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, la mise en oeuvre du nouveau modèle d'armée accompagnée des réformes engagées dans le domaine du soutien, doit permettre de "tendre vers les normes d'activité reconnues dans le cadre de l'OTAN et de l'Union européenne à partir de 2016 au fur et à mesure de la réalisation du nouveau modèle", espère-t-on au ministère de la Défense. La chasse en panne
Un pilote de chasse de l'armée de l'air ne volera en moyenne que 150 heures par an en 2014 (contre 190 en 2011, 169 en 2012 et 150 en 2013). Soit 30 heures au-dessous de ce que l'OTAN recommande pour le nombre d'heures de vol par pilote de chasse. C'est aussi le cas pour les pilotes de la Marine qui sont également au même tarif (150 heures de vol en moyenne en 2014). Ils volaient pourtant 196 heures en 2011, 167 heures en 2012 et 175 heures. C'est évidemment loin des recommandations de l'OTAN, qui recommande 180 heures de vol en moyenne par an.
"L'engagement au Mali a accru les tensions logistiques et la disponibilité en métropole pour la chasse et l'aviation de transport", explique-t-on au ministère de la Défense. En clair, les opérations au Mali, qui ont mobilisé l'essentiel des appareils de mission et des équipages expérimentés de l'armée de l'air, ont limité les possibilités d'entraînement en métropole. Pourtant le ministère avait décidé de porter son effort en 2014 sur l'activité de l'aviation de chasse, qui restera au niveau de 2013 (150 heures). "Le maintien de l'équilibre, déjà fragilisé, entre préservation des compétences et formation des jeunes équipages sera un enjeu majeur" pour cette année, estime-t-on. Dans la Marine, les jeunes pilotes ont pâti du faible nombre d'avions disponibles. Contrairement aux pilotes expérimentés qualifiés pour les appontages de nuit. Moins d'heures de vol pour les pilotes de transport
S'agissant des pilotes de transport, il est prévu qu'ils volent en moyenne 230 heures. C'est clairement en baisse constante depuis 2011 (310 heures en 2011, 265 heures en 2012, puis une remontée en 2013, soit 280 heures, dont 20 heures grâce à l'opération Serval). Soit toute de même 170 heures au-dessous de la norme OTAN (400 heures). "Le faible niveau d'activité prévu pour 2014 aura donc une incidence sur le fonctionnement des armées pour l'ensemble des activités faisant appel au transport aérien", note-t-on au ministère.
Les pilotes de patrouille maritime voleront 288 heures en moyenne cette année. Là aussi en baisse constante depuis 2011 (353 heures en 2011, 328 heures en 2012 et une remontée en 2013, soit 360 heures). L'emploi soutenue en 2013 des avions de patrouille maritime au Mali se traduira par une baisse sensible cette année, explique-t-on au ministère. Les pilotes d'hélicoptères sacrifiés
Les pilotes d'hélicoptères des trois armées vont beaucoup moins voler qu'en 2013. Les pilotes de l'armée de terre devraient tenir le manche de leur machine 156 heures en moyenne par an (contre 177 heures en 2011, 165 heures en 2012 et 160 heures en 2013). C'est aussi le cas pour les pilotes de l'armée de l'air : 160 heures de vol (190 heures de vol en 2011, 199 heures en 2012 et 190 heures en 2013). Enfin, les pilotes de la Marine devraient moins profiter de leurs machines : 180 heures de vol en moyenne (contre 199 heures en 2011, 220 heures en 2012 et 202 heures en 2013). Une préparation qui est très loin des standards requis de l'OTAN : 180 pour les terriens, 200 heures pour les pilotes de l'armée de l'air et 220 heures pour les marins.
La cote d'alerte est plus que franchie. Dans l'armée de terre, "le seuil de 160 heures de vol pour un équipage d'hélicoptère constitue une limite basse que le recours aux moyens de simulation ne permet pas de compenser", explique le ministère de la Défense, qui estime la situation "préoccupante". Les effets s'en feront "ressentir sur plusieurs années". D'autant qu'un écart, constate-t-il, se creuse entre les pilotes projetés et les pilotes non ou peu projetés, notamment les jeunes pilotes. Dans la marine, la disponibilité des appareils, en particulier les Lynx et les Caïman, pourrait empêcher d'atteindre l'activité prévue. Enfin, dans l'armée de l'air, la régénération des Caracal sera privilégiée. Moins de bateaux à la mer
86 jours de mer par bâtiment. C'est un point bas depuis 2011 (92 jours en 2011, 89 en 2012 et 88 en 2013). C'est loin des 100 jours recommandés par l'OTAN. La remontée pourra être obtenue en tirant partie des gains effectués par la réforme du MCO (Maintien en condition opérationnelle), espère-t-on au ministère. "Les difficultés rencontrée sur les appareils propulsifs expliquent en partie la baisse de la disponibilité de certains équipements constatée pour les sous-marins SNA et les frégates", souligne-t-il.
Enfin, la préparation opérationnelle (JPO) des militaires de l'armée de terre, en partie déterminée par l'opération Serval au Mali, devrait être stable (83 jours) par rapport à 2013 (90 jours recommandés par l'OTAN). Le niveau de préparation opérationnelle doit pouvoir être maintenu grâce à l'effort financier consenti. Mais le défi, estime-t-on au ministère, consiste à concilier les nécessités liées à la préparation aux opérations extérieures en cours et le maintien d'un socle de compétences permettant de faire face à d'autres types d'engagements.
|
Scooped by
Romain
September 24, 2014 4:24 AM
|
Après la décision de François Hollande d'engager les premières frappes de l'aviation française, le 19 septembre, sur les positions de l'Etat islamique (EI) en Irak, l'Assemblée nationale ouvre le débat, sans vote, sur les modalités de cette opération, mercredi 24 septembre. Du PS à l'UMP, les députés se rassemblent sur le principe d'une implication militaire aux côtés des Etats-Unis afin de stopper la menace EI.
Mais quelques voix discordantes s'indignent de ces frappes en Irak. Le Front de gauche et le Front national dénoncent les conséquences de cette intervention, tout comme l'ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, lors d'une interview sur BFMTV : "Engager une troisième guerre d'Irak est une décision absurde et dangereuse." Pour tenter de comprendre les enjeux du débat, francetv info fait le point sur les risques de cette intervention française. Le risque d'importer le danger en France
"L'intervention va développer le terrorisme en France. J’ai bien peur que demain, des écoles explosent", tempête le député communiste Jean-Jacques Candelier, résolument opposé à l'opération. Il a fait savoir, sur sa page Facebook, qu'il ne participerait pas au débat. La place de la France en première ligne a renforcé la menace terroriste, confirme à francetv info Alain Rodier, directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). "C'est le défaut dans la cuirasse avec cette intervention : nous devenons une cible prioritaire pour les islamistes radicaux, détaille le chercheur. Certes, ce n'est pas nouveau, mais là, nous avons gagné une mention spéciale dans le dernier communiqué de Daesh [l'Etat islamique]." L'EI est à prendre au sérieux. Le jour où les jihadistes proféraient leurs menaces, le pays apprenait l'enlèvement, en Algérie, de l'un de ses ressortissants par un groupe lié à l'organisation ultra-radicale. Joint par francetv info, le député UMP Philippe Vitel, qui conseille aux Français de ne pas se rendre dans les pays présentant une menace, estime cependant qu'on "n'a pas le choix : si on ne répond pas, on se met en état de faiblesse". De son côté, le député socialiste Gwendal Rouillard, interrogé par francetv info, juge que c'est l'inaction qui représente la plus grande menace : "La France doit combattre Daesh, car c’est un danger pour l’Irak, le Moyen-Orient et la sécurité de notre pays." Alain Rodier reconnaît que la France a raison de tout faire pour lutter contre la menace jihadiste, mais il souligne que les frappes françaises restent symboliques en termes d'efficacité : "Sur le plan tactique, nos frappes ne servent à rien. Vu leur puissance, les Américains n'ont pas besoin de nous." Pour le chercheur, la décision de François Hollande est donc avant tout "un signe politique de soutien aux Etats-Unis". Le risque de valoriser l'image de l'Etat islamique
"Combien de terroristes allons-nous créer ?", s'interroge Dominique de Villepin, qui estime que les frappes risquent de renforcer l'EI en facilitant son recrutement, et en lui donnant un statut. Pour Alain Rodier, les frappes ne changent pas grand-chose : "La dynamique était déjà lancée, grâce notamment à l'expertise de l'EI sur la communication via internet." En revanche, le chercheur reconnaît que la situation donne un avantage à l'EI dans sa guerre à distance contre Al-Qaïda.
Les bombardements français peuvent-ils accélérer le départ de jihadistes vers l'Irak et la Syrie ? "Possible", pour Philippe Vitel, qui a observé le comportement "quasi-sectaire de ces jeunes endoctrinés, touchés par la misère sociale et les difficultés de l'intégration". Jean-Jacques Candelier s'affole de voir tous ces combattants radicaux revenir un jour en France et se transformer en menace pour la population.
Gwendal Rouillard tente de rassurer ses compatriotes en mettant en avant l'arsenal législatif voté par les députés pour lutter contre les filières jihadistes. Il ajoute qu'il faut aussi "traiter le problème sur le terrain social, économique et culturel". Mais le député socialiste reconnaît que l'une des difficultés de la France reste "l'incapacité à reconquérir les imaginaires de ces jeunes, qui sont séduits par une forme de reconquête et d’aventure." Le risque d'être inefficace
"A chaque fois qu'on fait une guerre, on doit en faire une autre pour réparer notre incompétence à répondre à la menace terroriste. (...) Nous avons renoncé à faire de la politique, de la diplomatie", juge encore une fois, sévère, Dominique de Villepin. Alain Rodier reconnaît que la guerre au Mali est en partie la conséquence de la déstabilisation de la Libye après l'intervention française de 2011. De même, la crise irakienne actuelle trouve ses racines dans l'intervention américaine en 2003. "Je me pose des questions sur les visions à long terme des conseillers de nos présidents", lâche le chercheur.
Philippe Vitel le confirme : "Rien ne peut perdurer dans le temps si on n'a pas une réflexion et un engagement à long terme." Pour cela, il préconise notamment une politique européenne "cohérente, avec des positions plus fermes." Gwendal Rouillard renchérit : "Une fois que les pays de la coalition auront été militairement efficaces, la solution sera bien évidemment politique."
Mais pour l'instant, malgré les frappes, la situation militaire est bloquée, explique Alain Rodier : "Après la guerre de mouvement, on est passé à une guerre de positions, où les Kurdes, les chiites et l'EI ne veulent ou ne peuvent plus avancer." Pour être efficace, Philippe Vitel a son idée : "En plus des forces aériennes, il nous faut nécessairement des forces spéciales au sol, ainsi que des instructeurs pour former l'armée irakienne." Le risque d'accréditer la thèse du combat Occident-Orient
"Les populations d'Orient en ont marre de subir nos invasions. On a joué aux colons pendant des siècles, et aujourd'hui, on en récolte les fruits", lâche Jean-Jacques Candelier. Avec son leadership américain, l'intervention en Irak prend le risque d'être désignée comme une nouvelle scène du conflit entre Orient et Occident, sur fond de choc des civilisations. "Il s'agit surtout d'un combat universel pour le respect des droits humains, mais c’est la volonté des jihadistes de faire croire à un combat Orient-Occident", soulève Gwendal Rouillard.
Pour lutter contre cette représentation, "la participation de pays du Moyen-Orient dans la coalition est essentielle, remarque Philippe Vitel. Il faut vraiment que certains pays, après avoir joué aux apprentis sorciers en finançant des groupes terroristes, prennent conscience du danger". Cinq nations du Moyen-Orient (Jordanie, Bahreïn, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis) ont participé aux premières frappes américaines en Syrie, mardi. "C'est très positif. Cela démontre la capacité de ces pays à dépasser leurs vieilles rancœurs pour aider à la stabilisation de la région", se félicite Gwendal Rouillard.
|
Scooped by
Romain
September 24, 2014 4:18 AM
|
Décollage imminent. Selon nos informations, une "demande de clearance en 48 heures" aurait été introduite mercredi pour les F-16 belges - plus précisément pour six F-16, la Belgique ayant reçu une demande officielle des États-Unis a détaillé Elio Di Rupo mardi soir à New York - en vue d’une participation à la coalition internationale en Irak. Comprenez que les avions de chasse pourraient décoller dans les deux jours, soit dès ce jeudi.
Une "demande de clearance" est un acte diplomatique visant à recevoir l’autorisation de survoler un espace aérien étranger. Théoriquement, cela signifie que nos appareils pourraient mettre le cap vers le Moyen-Orient avant même le vote d’une résolution en ce sens au Parlement belge.
Les députés pourraient approuver ce mercredi la participation de la Belgique à la coalition contre l’Etat islamique (Daech, en arabe). Plusieurs sources nous confirment qu’une commission mixte des Relations extérieures et de la Défense se réunira à 15h. Une conférence des présidents (qui regroupent les chefs des groupes politiques) est prévue dans la matinée, à 11h30, pour planifier cela.
L’objectif de la commission sera d’obtenir le soutien le plus large possible sur une proposition de résolution enjoignant à l’actuel gouvernement belge en affaires courantes d’envoyer des forces armées en Irak. La semaine dernière, le ministre de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), avait annoncé que notre pays était en mesure de déployer six F-16, deux C130 et 35 forces spéciales (des troupes au sol qui seraient chargées de l’encadrement des forces locales).
À quand le passage en plénière ?
Si un vote intervient ce mercredi sur le texte, il passera ensuite en séance plénière de la Chambre. Il faut en théorie un délai de 48 heures entre les deux votes, mais les députés peuvent en décider autrement. Certains parient dès lors sur un passage en plénière dès ce jeudi.
"Les Etats-Unis ont adressé une demande en huit points à tous les pays disposés à participer à la coalition", explique George Dallemagne (CDH), qui revient d’un séjour en Irak. "Il est question d’une contribution militaire, de logistique, d’aide humanitaire, de livraison d’armes à certains groupes de résistants ou encore de la lutte contre les combattants étrangers. Selon moi, la résolution pourrait être relativement vague. Le gouvernement belge voudra sans doute avoir un accord de principe sur une intervention militaire la plus large possible, y compris, peut-être, pour des frappes aériennes en Syrie…" Ce qui lui fait dire qu’Ecolo ou le SP.A ne voteront pas nécessairement en faveur du texte, malgré leur soutien affiché précédemment.
Une autre source indique même qu’un vote à proprement parler n’est pas garanti… "Les Etats-Unis, qui ont le ‘lead’ sur la coalition, n’ont pas encore envoyé de demande concrète à la Belgique. Il serait du coup assez curieux d’avoir déjà un vote." La réunion de cette après-midi s’annonce en tout cas longue et animée.
|
Scooped by
Romain
September 23, 2014 11:56 AM
|
La France va prochainement s'installer dans le nord du Niger, pour être présente sur une ligne allant de Tessalit au Mali à Faya Largeau au Tchad, en passant par les plateaux de l'extrême nord du Niger, au plus près de la Libye.
Les deux hélicoptères Caracal de l’armée de l’air se posent à Ndjamena. Des militaires lourdement armés sortent de l’appareil. Ils viennent de boucler dix jours de mission de reconnaissance dans le nord du Niger. Objectif : trouver des terrains d’aviation utilisables, des zones de poser pour les hélicoptères, de l’eau potable, pour construire un réseau de points d’appui.
La localité de Madama a notamment été évaluée. « Le nord du Niger est une zone d’intérêts parce que c’est une zone de flux. Et en totale coopération avec les forces armées nigériennes, nous souhaitons nous y installer de manière temporaire », explique le général Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane.
Le but est d’entraver ces flux de ravitaillement qui alimentent aujourd’hui encore les mouvements jihadistes dans la région du Tigharghar, dans le nord du Mali, voire peut-être un jour remonter jusqu’à la source, en Libye. « Actuellement, la Libye n’est pas dans ma zone d’action. Mais la Libye, et particulièrement le sud de la Libye, est une zone d’intérêts puisqu’on sait très bien que c’est un lieu de stationnement, d’entraînement, et que c’est de là que vient l’armement. Les mines qui nous frappent viennent de cette zone-là », rapporte encore le général Palasset.
Fin octobre, l’armée française devrait avoir achevé sa réorganisation dans ce qu’elle appelle le « fuseau est de la bande Sahel-Sahara ». Une zone qui englobe une grande partie du Niger et du Tchad.
|
Rescooped by
Romain
from Newsletter navale
September 23, 2014 4:33 AM
|
Restricted use: Because of cracks at the rear can not currently fly a large part of the helicopter fleet of the German Navy. Also an EU mission is concerned. The operational readiness of the German Navy is limited by the failure of many helicopter. Of all 22 aboard helicopters of the type Sea Lynx Mk88A the Navy is currently no single "flight clear". This is clear from a document from the Department of Defense, is available to the Süddeutsche Zeitung. The failure also affects the participation in the EU mission "Atalanta" in the Horn of Africa. A "clarification of the facts and a return to normal flight operations" were "this year is not to be expected," it says in the submission from the Department equipment, information technology and use. The Sea Lynx has been used since 1981 and is primarily intended for hunting submarines, as well as for transport and rescue missions. It accounts for about half of the Navy's helicopter fleet. The other half consists of 21 helicopters of type Sea King. In the Ministry template it is, June 16, was "the planking through crack was found in the tail cone" on board the frigate Lübeck on a Sea Lynx one about 20 inches long. Then you've decided to "discontinue flight operations with this type of helicopter until further notice" and had initiated for all Sea Lynx "special controls". This would have resulted in three other helicopters "a similar damage pattern through cracks in the tail cone" and "extensive complaints" for additional helicopters. Failure would mean "significant capacity loss for task force" On August 7, was then been released under conditions of flight operations. So the "Chief Engineer for Marine air vehicles" have reduced the maximum take-off weight and placed additional controls. "The necessary repair measures, however, are continuing," it says in the document continues, "so that none of these aircraft is currently flying clear". The "average rate Clear Stand" lies so far in 2014 at 35 percent, which roughly corresponds to the value of the year before. The requirements are met lead "in a boarding to a reduction of the usable flight hours" by about 75 percent. The submission from last week is intended for the new armor Secretary Katrin Suder, the (CDU) to rearrange the armor being on behalf of Minister Ursula von der Leyen. The document states that the Naval Air Command have "on September 3, 2014, the Naval Air Wing 5 instructed to prepare for the planned from September 18, 2014 Embarkation of two helicopters Mk88A on the frigate Lübeck for use 'Atalanta' set '. This failure means "a significant incapacitating for the task force and mission accomplishment." The matter was being investigated. The "additional maintenance and inspection costs due to the crack problem" bears the Bundeswehr . A ministry spokesman stressed in flight operations go before safety. At operation "Atalanta" in place of the Sea Lynx now an aircraft will used, the maritime patrol aircraft P-3C Orion.
Via Patrick H.
|
Scooped by
Romain
September 22, 2014 8:40 AM
|
L'opération militaire française qui a débuté vendredi avec de premières frappes aériennes sur les positions du groupe Etat islamique en Irak, a été baptisée Chammal, du nom d'un vent du nord-ouest de l'Irak. Deux avions Rafale ont conduit vendredi de premières frappes contre un dépôt logistique des djihadistes qui, selon l'Elysée, a été "entièrement détruit". Les armées françaises donnent traditionnellement des noms de vents, de minéraux, de végétaux ou encore d'animaux à leurs opérations extérieures, évitant les termes guerriers ou menaçants. Au Sahel, l'opération Barkhane, du nom d'une dune en forme de croissant, a succédé en août à Serval, un félin africain. En Centrafrique, Sangaris doit son nom à un papillon africain.
|
Scooped by
Romain
September 19, 2014 10:44 AM
|
Petit à petit le drone RQ-4 Global Hawk de Northrop Grumman, dans sa version Block 30, sort de la mauvaise passe dans laquelle il se trouve depuis 2011, date à laquelle l’USAF a commencé à signaler sa préference pour le vénérable U-2 pour ses missions de reconnaissance à haute altitude. En cause, les coûts de mise en oeuvre de cette version Block 30, censée remplacer la trentaine d'U-2S pilotés dans la mission de renseignement d'origine électromagnétique (SIGINT) mais aussi de reconnaissance à très haute altitude. En effet, selon le Pentagone, l’exploitation du vecteur non-piloté s’était montrée plus onéreuse que celle des U-2. Dans son projet de budget pour l’année fiscale 2013, le Pentagone voulait tout simplement supprimer le Global Hawk Block 30. Mais le Congrès ne l’a pas entendu de cette oreille, imposant non seulement la maintien du drone mais également l’acquisition de trois appareils supplémentaires pour renforcer les 18 RQ-4 Block 30 déjà en service. D’où le contrat de 354 M$ notifié à Northrop Grumman cette semaine pour trois appareils équipés de la charge utile de renseignement électronique Asip, ou Airborne Signals Intelligence Payload. Donc la version Block 30, même si le constructeur ne le dit pas explicitement. La commande comprend également deux kits de retrofit Asip pour deux RQ-4 supplémentaires. Dans leurs déclarations récentes, les aviateurs américains ont radicalement changé de ton à propos du RQ-4. Les coûts d’exploitation de celui-ci seraient en amélioration constante, à tel point que l’USAF envisage dorénavant de garder les drones et de mettre l’U-2 à la retraite. Quitte à investir pour améliorer le drone, dont les capacités en matière de renseignement ne sont toujours pas en mesure d'égaler celles du U-2S. Le principal avantage du Global Hawk par rapport au U-2S est sa grande endurance : environ 24 heures de travail sur une zone donnée, soit bien plus que ce qu'un pilote de "Dragon Lady" ne pourra jamais supporter. En revanche, le U-2S a l’avantage dans d’autres domaines : sa charge utile (2,2 tonnes contre 1,4 tonnes pour le RQ-4), son taux de montée ou la maturité de ses capteurs, dont certains (notamment les cameras) n'ont pas encore été intégrés sur le Global Hawk.
|
Scooped by
Romain
September 19, 2014 9:25 AM
|
On en apprend chaque jour un peu plus sur les moyens aériens mobilisés en Irak par les différents belligérants.
Un ATL 2 en complément des Rafale
La Marine Nationale a annoncé hier l'implication d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) dans les missions de reconnaissance conduites par les forces françaises. L'ATL 2 a réalisé une mission de 10 heures dans le ciel irakien, complétant ainsi les vols réalisés par les Rafale de l'armée de l'Air, équipés du pod Reco NG. Comme les chasseurs de l'escadron de chasse 3/30 "Lorraine", l'ATL 2 de la Flotille 23F opère depuis la base aérienne 104 d’Al Dhafra aux Émirats Arabes Unis. Bien que l'ATL 2 ait été conçu à l'origine pour la patrouille maritime et notamment la lutte anti sous-marine, son rôle a évolué depuis plusieurs années. L'avion est utilisé comme appareil de reconnaissance, de renseignement mais aussi de bombardement. Les équipages des ATL 2 sont donc habitués aux vols au dessus des théâtres d'opération terrestres. L'ATL 2 est employé pour ces missions en raison de son long rayon d'action, de ses capacités de prises d'image et de ses moyens de renseignement. Ces appareils sont aujourd'hui à l'aube d'un chantier de modernisation majeur qui doit renforcer leurs capacités dans tous les domaines et permettre de les garder en service jusqu'en 2032.
B-1, Gunship et drones pour l'US Air Force
Côté américain l'US Air Force insiste sur le rôle central joué par ses aéronefs dans le ciel irakien. Le directeur des achats du Pentagone a annoncé que les plateformes engagées comprennent des bombardiers B-1, des AC-130 Gunship (version armée de l'avion de transport Hercule) et des drones. Pour le parachutage de vivres et de fret humanitaire, des C-130 et des C-17 sont utilisés. 121 000 repas ont été parachutés jusqu'à présent.
|
Scooped by
Romain
September 19, 2014 6:28 AM
|
Le 19 septembre, sur ordre du Président de la République, une opération militaire aérienne a été menée contre le groupe terroriste Daesch. Cette opération avait pour objectif de détruire, par frappes aériennes, un dépôt logistique de Daesch repéré dans la région de Mossoul par les missions de reconnaissance et de renseignement effectuées cette semaine. Irak : Premières frappes françaises
Le dispositif était constitué :
de deux avions de chasse Rafale de l’armée de l’air équipés de bombes air-sol guidées laser GBU 12 ;
d’un avion de ravitaillement C-135 FR de l’armée de l’air ;
d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale, chargé d’assurer le volet renseignement de cette mission et la première évaluation des frappes.
Commandé par le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, et réalisé sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), ce raid aérien a été conduit en coordination avec les autorités irakiennes et avec nos alliés présents dans la région.
|
Scooped by
Romain
September 19, 2014 4:42 AM
|
Les industriels et le ministère de la Défense ont bouclé les négociations. Le contrat sera notifié en décembre.
Dernière ligne droite pour Scorpion. Selon des sources concordantes, les industriels de la filière terrestre (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales...) et la direction générale de l'armement (DGA) ont bouclé à 99 % les négociations de ce programme très important pour l'armée de terre, qui doit absolument renouveler ses équipements. Le contrat pourrait être signé en octobre, puis notifié en décembre par le ministère de la Défense.
En juin dernier, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait prononcé à l'occasion de l'ouverture du salon de l'armement terrestre Eurosatory ces mots magiques, qui avait rassuré les industriels de l'armement terrestre, très inquiets : "Fort des engagements du président de la République en faveur du budget de la Défense, je m'apprête à lancer le programme Scorpion", qui avait été menacé au printemps par les nouvelles restrictions budgétaires exigées par Bercy. Un programme crucial pour la filière industrielle
Le programme Scorpion, qui a pour objectif de renouveler et moderniser les moyens des Groupements tactiques interarmes (GTIA) de l'armée de terre, est crucial pour Nexter ainsi que la filière de l'armement terrestre (5 milliards sur une dizaine d'année, dont 1 milliard dans l'actuelle loi de programmation militaire). Avec ce programme, Nexter devrait empocher environ la moitié des 5 milliards d'euros, selon le ministère, pour le développement et la fabrication de 2.080 véhicules blindés multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, et de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC).
Cette commande permettra de rééquilibrer le carnet de commandes de Nexter (aujourd'hui de 2 milliards d'euros) par rapport à celui de Krauss-Maffei Wegmann (4 milliards) dans le cadre de leur rapprochement. Scorpion, un programme dédié à l'armée de terre
Le cœur du programme Scorpion permettra l'intégration de tous les systèmes d'information existant actuellement en un seul. Il deviendra à terme le système des systèmes d'information permettant à tous les éléments du GTIA de dialoguer selon un même langage et une même procédure. Mais c'est aussi une nouvelle génération de systèmes d'armements comme le successeur des antiques VAB (Véhicule de l'avant blindé), "le chameau" de l'armée de Terre vieux de 40 ans en 2016.
Ainsi, le Véhicule blindé multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, vaudra grand maximum 1 million d'euros l'unité. L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) pour un objectif de 2.080. Ils seront livrés à compter de 2018. En novembre 2011, Nexter Systems et Renault Trucks Defense avaient conclu un accord de coopération en vue d'apporter une solution unique lors de la consultation pour le programme VBMR, destiné à assurer le rééquipement des forces françaises en véhicules blindés multi-rôles de classe moyenne.
Elle doit également disposer des EBRC, qui sera équipé, avait précisé en juin dernier le ministre de la Défense, "du nouveau missile moyenne portée (...), le MMP et du canon de 40 mm télescopé", pour renouveler l'actuel parc de véhicules blindés AMX 10RC, ERC 90 et VAB Hot. L'objectif à terme est fixé à 248 pièces. Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025. Car, selon Jean-Yves Le Drian, Scorpion "permettra de maintenir la capacité du char Leclerc jusqu'en 2040, en l'intégrant à la manœuvre des GTIA". Enfin, les premiers missiles MMP, fabriqués par MBDA, devraient être livrés en 2017 de façon à éviter une rupture capacitaire dans le domaine des missiles tactiques du combat débarqué.
|
Scooped by
Romain
September 18, 2014 11:19 AM
|
Le pilote d’essai de Saab, Hans Einerth, a accompagné une journaliste du Financial Times pour lui montrer le fonctionnement du Gripen.
Le Gripen est le fer de lance d’un petit pays neutre qui vivait autrefois dans la crainte de l’invasion soviétique et qui garde toujours un oeil sur son voisin. Saab a dû faire preuve de créativité et d’économie pour cet avion qui s’exporte mieux que le Rafale. L’avion est capable d’atterrir dans de petits endroits.
« Les militaires ont pensé que les principales pistes pourraient être bombardés, et que nous auurions besoin de pouvoir décoller et atterrir sur des pistes de fortune ou des routes endommagées. », explique Hans Einerth.
« Si vous êtes une nation avec des ambitions offensives et que vous souhaitez prendre l’avantage le premier jour d’un conflit majeur, vous ne choisirez peut-être pas un Gripen, » ajoute t-il. Le jet est petit et plus visible au radar que les avions de combat furtifs américains. Mais le Gripen a été retenu par le Brésil et la Suisse qui ne veulent pas être perçus comme des agresseurs.
|
Scooped by
Romain
September 18, 2014 11:13 AM
|
Après les Rafale de l'Escadron de Chasse 3/30 "Lorraine" de l'Armée de l'Air, c'est au tour des pilotes et du personnel naviguant de la Marine Nationale d'effectuer des missions de reconnaissance au-dessus de l'Irak, avec un patrouilleur maritime Atlantique II.
En effet, et selon l'Etat Major des Armées, l'appareil, déployé sur la base aérienne 104 d'Al Dhafra aux Emirats Arabes Unis depuis "le début du mois", a conduit une mission d'environ dix heures au-dessus de l'Irak. Cet Atlantique II, appartenant à la Flottille 23F, et habituellement stationné sur la base aéronavale de Lann-Bihoué, avant de voler en Irak, effectuait des vols ISR (Intelligence - Surveillance - Reconnaissance) dans le "Golfe arabo-persique et le Nord de l’Océan Indien, au titre des missions de connaissance et d’anticipation".
Afin de recueillir du renseignement sur "les positions tenues par les combattants de Daesch", ou Etat Islamique, les pilotes réalisent un parcours semblable à celui qui est réalisé à l'occasion des missions au-dessus des océans. En effet, que ce soit dans la bande sahélo-saharienne, au-dessus d'une mer, ou en Irak, grâce aux grande étendues de ces zones géographiques, les pilotes vont établir un quadrillage du territoire en question.
Quant aux pilotes de chasse de l'Armée de l'Air, ces derniers continuent de mener des missions de reconnaissance avec leur nacelle de reconnaissance RECO-NG. La dernière mission effectuée par ces appareils remonte au 16 Septembre. Accompagnés par un ravitailleur C-135FR, les Rafale sont restés en vol pendant environ cinq heures afin "d'absorber" le maximum de données nécessaires à des frappes prochaines.
L'EMA indique que ces missions sont exécutées "en coordination avec les Irakiens, les Emiriens et nos alliés dans la région", mais précise également que "cette action conjuguée des moyens permet à la France de renforcer sa capacité d’appréciation autonome de la situation". D'autres missions, du même type, s'envoleront "dans les jours à venir", toujours depuis la BA104.
|