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Today, 3:27 PM
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The F-15E Strike Eagle aircraft demonstrated a new weapon configuration for the first time - with APKWS II laser-guided missiles. These munitions were not previously included in the official list of compatible platforms, so the appearance of the corresponding image from the US Central Command was a strong signal of a change in approaches to the combat use of the fighter jet.
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Romain
Today, 3:27 PM
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Moins connue que Baltic Air Policing l’opération Icelandic Air Policing n’en est pas pour autant moins importante pour l’alliance Atlantique. Depuis cette semaine cinq chasseurs monoréacteurs Saab JAS 39C Gripen de la Vzdušné Síly assurent l’alerte aérienne aux profits de l’Islande. C’est un énorme chiffre pour cette petite force aérienne d’Europe centrale puisque cela représente plus du tiers de sa flotte. La République Tchèque aligne en effet douze monoplaces et deux biplaces. C’est la quatrième fois de son histoire que la force aérienne tchèque participe à Icelandic Air Policing. La première fois c’était entre octobre et décembre 2014, la deuxième en juillet-août 2015, et la troisième durant tout le mois d’octobre 2016. Et depuis plus rien, elle était aux abonnés absents. Son retour en Atlantique nord est donc un mini évènement. Afin de soutenir les cinq Saab JAS 39C Gripen déployés à NAS Keyflavik dans le sud-ouest de l’Islande la Vzdušné Síly a envoyé un contingent de 95 femmes et hommes. La République Tchèque ne possédant pas encore d’avion militaire permettant un tel envoi de troupe c’est l’OTAN qui a prêté main forte en offrant les services d’un Airbus DS A330 MRTT néerlandais. L’avion-citerne assurait aussi bien l’accueil et le transport des personnels que le ravitaillement en vol des cinq chasseurs. Présents depuis une semaine en Islande les avions et personnels tchèques vont y demeurer jusque fin juin. Rappelons que même si elle n’est pas permanente Icelandic Air Policing est bien une mission de réassurance, ce n’est pas un simple exercice de déploiement ! Les avions de chasse tchèques prennent l’alerte aérienne avec des missiles air-air bons de guerre, ils peuvent décoller en alpha scramble si une menace est détectée ou bien si un aéronef est annoncé en difficulté dans la zone. Et les menaces sont bien réelles. L’Islande est une île hyper stratégique située dans l’Atlantique nord, au passage de nombreux navires de guerre russes. Les avions de reconnaissance stratégiques Tupolev Tu-142 Bear-F et les bombardiers Tu-160 Blackjack frappés des marquages de nationalité de la fédération de Russie n’y sont pas rares. Et comme à l’accoutumé ils évoluent hors de tout plan de vol connu et avec les transpondeurs éteints. En gros ils jouent avec les nerfs des Alliés. Icelandic Air Policing est là pour leur rappeler qu’il y a des règles à respecter. Les pilotes tchèques vont donc avoir l’occasion de se frotter à ces cowboys. Affaire à suivre
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Romain
Today, 3:25 PM
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Jusqu’où ira l’avion de transport tactique brésilien ? On est en droit de se poser la question quand on sait qu’après sa victoire en Corée du Sud l’Embraer C-390 Millennium compte bien s’implanter durablement en Asie. Six pays se trouvent désormais dans son viseur, dont trois sont normalement des «chasses gardées» des États-Unis. Par contre le Pakistan ne devrait pas, sauf accident de parcours, voir ses ambitions de modernisation de ses moyens de projection passer par ce biréacteur. Pourquoi d’ailleurs ce pays asiatique ne pourrait-il pas commander quelques exemplaires de l’Embraer C-390 Millennium ? C’est surtout pour des raisons diplomatiques. Le Pakistan est l’ennemi juré de l’Inde, le récent conflit au Cachemire l’a prouvé une fois encore. Or dans ce second pays l’avion brésilien participe, face à l’Airbus Defence A400M Atlas et au Lockheed-Martin C-130J/J-30 Super Hercules, au programme MTA. Ce Medium Transport Aircraft représente tout de même un juteux contrat qui pourrait atteindre, voire même dépasser, les 80 avions commandés. Il s’agit, rappelons-le, pour l’Indian Air Force de remplacer les Antonov An-32 Cline et Ilyushin Il-76 Candid de transport tactique acquis à l’époque auprès de l’Union Soviétique. Entre d’un côté une Inde avec un tel chiffre et de l’autre un Pakistan qui cherche à remplacer une dizaine de vieux Lockheed C-130B/E Hercules il est évident qu’Islamabad n’a aucune chance. Il lui reste toujours la Chine. Vous l’aurez compris l’Inde c’est le (très) gros morceau des ambitions asiatiques de l’Embraer C-390 Millennium. Il y a trois autres pays asiatiques, dont un du Proche Orient, qui semble clairement désormais figurer sur ses tablettes. Sauf que là l’avionneur brésilien vient titiller Lockheed-Martin sur ses propres terres. La force aérienne la moins rattachée des trois aux industriels américains est la Republic Of China Air Force, l’aviation militaire de Taïwan. On sait depuis maintenant quelques mois que celle-ci souhaite remplacer deux de ses trois Fokker 50 d’origine néerlandaises et la moitié de ses vingt Lockheed C-130H Hercules. La logique voudrait qu’une commande soit passée auprès de Lockheed-Martin seulement voilà celle-ci traine en longueur d’autant plus que désormais les généraux taïwanais ne cachent plus s’intéresser de très près à l’avion sud-américain. Et les deux autres forces aériennes asiatiques «chasses gardées» des USA ? Il s’agit de rien moins que Heyl Ha’Avir et la Kōkū Jieitai : Israël et le Japon ! Auprès de la première l’avionneur brésilien ambitionne de remplacer les avions tactiques de ravitaillement en vol Lockheed KC-130H Hercules en service depuis les années 1980. On parle ici d’un marché estimé à six ou huit avions. Au Japon la donne est sensiblement différente et le marché légèrement plus important, on parle ici de dix à douze avions pour du transport tactique et du ravitaillement en vol afin là encore de remplacer Lockheed C-130H / KC-130H Hercules en service depuis les années 1970 et désormais à bout de souffle malgré des mises à jours fréquentes. S’implanter à Taïwan serait déjà beau mais alors quelle déculotté il s’agirait pour l’administration Trump si le C-390 Millennium l’emportait en Israël et au Japon ! Ce serait un véritable tsunami. Nous en sommes avec ces trois là et l’Inde à quatre pays. Qui sont les deux derniers ? Il s’agit de deux pays dont les forces aériennes sont en pleine mutation depuis une petite dizaine d’années. La première c’est les Philippines qui cherche à diversifier ses sources d’équipements, après avoir commandé des Airbus Defence C-295M/W et des Lockheed-Martin C-130J-30 Super Hercules afin de moderniser sa flotte de transport. Le marché potentiel serait ici de quatre à six machines, dont au moins deux seraient employées comme avions-citernes. La seconde est potentiellement plus intéressante. Il s’agit de l’Indonésie. Ce pays flirte avec l’Embraer C-390 Millennium depuis 2022. Il s’agirait là encore de diversification après l’acquisition de C-130J-30. Le remplacement concerne ici quatre L-100-30 Hercules livrés aux standards civils dans les années 1980. On parle d’un nombre équivalent de biréacteurs. Jusque là rien de transcendant sauf que depuis quelques mois maintenant Embraer annonce travailler, pour les besoins avant tout du Brésil et du Portugal, d’un C-390 MPA de patrouille maritime. Et l’Indonésie y voit l’occasion de ses séparer de ses trois vieux Boeing 737-2X9 Surveiller, les seuls existant au monde. Le pays serait alors le client asiatique de lancement de cette version, encore en phase de développement. Vous l’aurez compris Embraer voit dans l’Asie une sorte d’El Dorado. Espérons cependant que face à Lockheed-Martin et à son C-130J Super Hercules l’avionneur brésilien ne soit pas «la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf». Affaire à suivre.
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Romain
Today, 3:24 PM
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Plusieurs pays européens comme la Suède et la Suisse utilisent cette possibilité depuis des décennies. La Finlande elle aussi a recours à son système autoroutier comme desserte secondaire pour ses avions militaires. Et cette semaine les pilotes des BAe Hawk Mk-51 et McDonnell-Douglas F/A-18C/D Hornet de l’Ilmavoimat ont accueilli des collègues de la Koninklijke Luchtmacht avec leurs Lockheed-Martin F-35A Lightning II. Un exercice Baana 2025 aussi utiles aux pilotes finlandais que néerlandais. Pas de péage en vue ! Ce jeudi 29 mai 2025 il y avait de l’activité sur les autoroutes finlandaises, de celle qui en France aurait refilé des insomnies à ce bon vieux Bison Futé. Pas de bouchon ou d’accident particulier, mais beaucoup beaucoup de monde sur les côtés. Il faut dire qu’en Finlande les manœuvres d’atterrissages et de décollages d’avions militaires sont traditionnellement ouverts au public. Et l’édition 2025 de l’exercice Baana offrait une vraie nouveauté avec ces Lockheed-Martin F-35A Lightning II appartenant à la Koninklijke Luchtmacht. Outre les chasseurs F/A-18C/D Hornet et les avions d’entraînement avancé Hawk Mk-51 déjà mentionné un rare Bombardier Learjet 35 représentait également l’Ilmavoimat. Sur l’autoroute, évidemment totalement fermée pour l’occasion, ce jet d’affaire transportait plusieurs généraux finlandais venus assistés à l’exercice. On remarquera que donc même un équipage d’avion de transport prioritaire est formé en Finlande à se poser et à repartir d’un tel axe routier. C’est tout de même assez énorme. Pas de porte-avions en Finlande mais des autoroutes… Car fondamentalement ce n’est pas ce que les pilotes néerlandais ont fait ! Avec leurs avions de chasse de 5e génération les pilotes de la Koninklijke Luchtmacht ont réalisé une série de touch-and-go particulièrement scrutés par les observateurs des deux forces aériennes, mais aussi de l’OTAN tous présents sur place. Il faut dire qu’avec la recrudescence de la menace russe sur l’Europe septentrionale, notamment les pays baltes, l’alliance Atlantique s’intéresse de plus en plus aux opérations autoroutières. En gros là où il n’y aurait pas assez de terrains d’aviation il faudra compter sur les grands axes. Et on sait que les F-35A Lightning II néerlandais figurent parmi les avions de combat de l’OTAN les plus fréquemment employés en missions de réassurance. Pour les Finlandais voir de tels chasseurs furtifs réussir leurs touch-and-go c’est plutôt prometteur quand on sait qu’eux aussi voleront bientôt sur F-35A. Formation européenne dans le ciel de Finlande. Opérant depuis la base aérienne de Pirkkala dans le sud de la Finlande les pilotes néerlandais ont pu voler au contact de leurs collègues locaux. Point positif ils ont pu bénéficier du beau printemps baltique sans la moindre pluie ni de vents difficiles. Et ça c’est un vrai plus lors des exercices internationaux.
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Today, 3:22 PM
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Quatre start-ups et scale-ups françaises intégreront un nouvel accélérateur mis en place au travers du Programme d’innovation de l’UE dans la défense (EUDIS), a annoncé ce mercredi la Commission européenne. Ils sont 20 à former la première cohorte de l’accélérateur EUDIS, 20 acteurs innovants d’Europe et de Norvège « choisis pour leur capacité d’innovation, leur pertinence stratégique et leur volonté de contribuer à l’écosystème de défense européen », déclarait la Commission européenne le 28 mai. Lancé en avril, cet accélérateur est l’un des nombreux mécanismes bénéficiaires des 336,6 M€ alloués cette année au dispositif EUDIS par le Fonds européen de la Défense (FEDef). Il vise essentiellement à faciliter l’accès au secteur de petites structures innovantes via un soutien sur-mesure. En leur ouvrant les portes d’infrastructures d’essai, en optimisant leur visibilité par leur participation à des événements majeurs, en offrant un éventail de formations, ou encore par un chèque d’amorçage de 65 000€ pour poursuivre le développement de leur technologie. Quatre entreprises française en bénéficieront : Elwave, Nanomade, Snowpack et U-Space. Ce n’est pas la première marque de reconnaissance du genre pour Elwave, seul lauréat français au lancement de l’accélérateur d’innovation de défense l’OTAN (DIANA). La jeune société nantaise se démarque en effet grâce à une solution biomimétique qui, une fois intégrée sur un robot sous-marin, facilite la détection d’explosifs en eaux troubles. Spécialisé dans les nanotechnologies, Nanomade travaille quant à lui sur des capteurs de déformation ultra sensibles. Des capteurs tactiles quantiques capables, notamment, de suivre en temps réel les signes vitaux ou de détecter des déformations et impacts structurels sur tous les types de matériaux. Spin-off du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Snowpack rend invisible les actifs numériques sensibles grâce à une solution multi-brevetée. Baptisée « Virtual & Invisible Private Network » (VIPN) et inspirée du Darknet, celle-ci consiste à fragmenter les paquets IP contenant les informations sur la source et la destination des données les transformer en autant de « bruits anonymes ». « Données et métadonnées deviennent ainsi invisibles », explique le CEA. L’équipe d’U-Space, enfin, s’est appuyée sur ses années d’expérience au sein du CNES pour se lancer dans la conception de nanosatellites de nouvelle génération. Fondée en 2018, elle dispose depuis l’an dernier d’une unité de production installée sur le campus Toulouse Aerospace. Avec cinq startups retenues, seule la filière allemande fait mieux que la France. L’accélérateur EUDIS décollera formellement mi-juin à Paris lors du salon du Bourget. Suivront huit mois d’accompagnement intensif pour cette cohorte initiale.
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Today, 3:21 PM
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Identified as one of the U.S. Navy’s top five acquisition programs, Northrop Grumman’s E-2D Advanced Hawkeye continuously outpaces evolving threats through modernization.
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Today, 3:21 PM
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Poland’s defence procurement agency signed an agreement with domestic defence manufacturer Mesko for the supply of 120mm APFSDS-T rounds.
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Today, 3:20 PM
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Lockheed Martin is examining the potential to convert the F-35 Joint Strike Fighter into an optionally manned aircraft.
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Today, 3:20 PM
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Romain
Today, 3:17 PM
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En schématisant, le combat collaboratif consiste à établir une situation tactique en fonction des informations collectées par des capteurs mis en œuvre par plusieurs plateformes [navire, blindé ou aéronef] afin d’être ensuite en mesure de « traiter » une menace par l’unité la mieux placée pour le faire. La Marine nationale a démontré une telle capacité, dénommée « veille coopérative navale » [VCN], avec la destruction d’une cible représentative d’un missile antinavire par un missile surface-air Aster 30 tiré par une frégate multimissions grâce aux données transmises par le radar S1850M de l’une de ses deux frégates de défense aérienne [FDA]. Le combat collaboratif fait partie de ce que l’on appelle les opérations « M2MC » [multi milieux et multi champs]. Ainsi, lors de l’exercice Ramstein Flag 2025, organisé en avril, un chasseur-bombardier F-35A de la force aérienne royale néerlandaise [Koninklijke Luchtmacht, KLu] a transmis les coordonnées d’une cible qu’il venait de détecter et d’identifier à un lance-roquettes multiple PULS. Et cela grâce au système Keystone qui, développé par Lockheed Martin, permet des échanges rapides et sécurisés de données entre différentes plateformes. « De la recherche de la cible à sa destruction par le système PULS, ce processus n’a pris que quelques minutes », a précisé le ministère néerlandais de la Défense. « C’est la première fois qu’une telle opération est réalisée en Europe avec des avions F-35 », a-t-il souligné, après s’être félicité d’avoir « franchi une étape importante dans les opérations multi domaines ». Lors d’une récente expérimentation appelée « Jotun Strike » et menée avec le concours de l’US Air Force pour éprouver son concept « d’armes en réseau », les forces armées norvégiennes sont allées plus loin, au point qu’elles parlent d’une “avancée révolutionnaire”. Ainsi, selon un communiqué diffusé le 28 mai, deux F-15E américains ont largué deux bombes planantes GBU-53B StormBreaker alors qu’ils survolaient les approches de la Norvège. Puis, grâce à une liaison radio, des soldats norvégiens ont pris le contrôle de ces deux munitions afin de les diriger vers des cibles qu’ils avaient eux-mêmes désignées. La trajectoire des bombes a été ajustée en permanence grâce à des données fournies par un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de la Luftforsvaret [force aérienne royale norvégienne, ndlr]. Les munitions larguées par les F-15E « sont intégrées à un réseau numérique de capteurs, de systèmes de commandement et de plateformes. Grâce à un émetteur radio intégré, les militaires peuvent communiquer avec l’arme après son tir, modifier sa trajectoire, changer de cible ou interrompre une attaque. Le tout en fonction des mises à jour reçues en temps réel », explique l’état-major norvégien. Ce concept est développé depuis 2019 par NOBLE [Norwegian Battle Lab & Experimentation], une structure relevant du quartier général opérationnel des forces armées norvégiennes. » C’était le test ultime. J’étais impatient de voir si le logiciel que nous avons développé fonctionnerait comme prévu, même si nous avions effectué tous les préparatifs et tests possibles en amont », a commenté le colonel Roger Samuelsen, son directeur. L’expérimentation Jotun Strike est « un bon exemple de la manière dont nous développons les forces armées norvégiennes et maintenons notre avance technologique. Notre capacité à délivrer de la puissance à distance, avec précision, devient un élément de plus en plus important de notre concept de défense », a fait valoir l’amiral Rune Andersen, le commandant du quartier général opérationnel norvégien. Ce concept opérationnel fait appel uniquement à des technologies déjà disponibles et le logiciel mis au point par NOBLE pour les systèmes de commandement et de contrôle permet de prendre le contrôle d’une arme en réseau via la Liaison 16. Pour le capitaine Brett Stell, du 494th Fighter Squadron de l’US Air Force, Jotun Strike est une “démonstration de ce à quoi ressemblera le combat du futur ». Et d’ajouter : « Avec nos partenaires norvégiens, nous avons prouvé qu’une arme lancée depuis une plateforme américaine peut être guidée par un capteur norvégien sur tous les terrains et toutes les distances. Ce niveau d’intégration démontre notre capacité commune à mener des engagements complexes en réseau, même dans des environnements contestés. » Le F-15E a été certifié pour emporter des GBU-53/B StormBreaker en 2020. Le tour du F-35A ne devrait pas tarder… et une fois que cela sera fait, il pourra en emporter seize exemplaires au total, à savoir huit en soute et huit en externe. D’une masse de 90 kg, cette bombe est équipée d’un autodirecteur tri-mode utilisant un radar infrarouge à imagerie et à ondes millimétriques. Sa portée est d’environ 72 km.
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Today, 3:17 PM
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Après les frappes effectuées par l’Inde contre des positions tenues par des organisations terroristes au Pakistan [opération Sindoor], le 7 mai dernier, Islamabad a assuré avoir abattu au moins six avions de combat de l’Indian Air Force [IAF], dont trois Rafale, grâce à ses Chengdu J-10 armés de missiles air-air à longue portée PL-15, fournis par la Chine. À ce jour, aucun élément ne permet de confirmer les allégations pakistanaises, par ailleurs exploitées par Pékin pour faire la promotion du J-10 et du PL-15 à l’exportation. D’autant plus que le bilan avancé par Islamabad est fluctuant. Ainsi, le 28 mai, le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a revendiqué la destruction non pas de trois mais de quatre Rafale indiens. Cela étant, et c’est passé relativement inaperçu, le porte-parole de la force aérienne pakistanaise, le général Aurangzeb Ahmed, a vanté les qualités du Rafale, lors d’une conférence de presse donnée il y a deux semaines. « C’est un avion très puissant, à condition qu’il soit bien utilisé », a-t-il dit. En clair, il a remis en cause les compétences des pilotes indiens ainsi que la doctrine de l’IAF. Le propos du général Ahmed peut se comprendre quand l’on sait que le Pakistan entretient de bonnes relations avec l’Égypte, les Émirats arabes unis, le Qatar et l’Indonésie, lesquels ont acquis des Rafale. D’où, sans doute, ce bémol dans la propagande pakistanaise… Pour le moment, la seule chose que l’on peut dire est que l’Inde a admis la perte de trois avions de combat lors de l’opération Sindoor et que, à en juger par des images de débris diffusées via les réseaux sociaux, un Rafale pourrait en faire partie. Lors du dernier point presse du ministère des Armées, le 28 mai, le porte-parole de l’État-major des armées [EMA], le colonel Guillaume Vernet, s’est montré très prudent sur le bilan du dernier affrontement armé entre l’Inde et le Pakistan. « S’agissant du conflit qui a eu lieu entre l’Inde et le Pakistan, je remarque surtout que l’on est dans le brouillard de la guerre et qu’il y a une forte guerre informationnelle. C’est-à-dire que, aujourd’hui, ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait pas ce qui s’est passé. Il y a un certain nombre d’allégations que je ne reprendrai pas parce qu’il n’y a pas d’informations confirmées », a d’abord dit le colonel Vernet, en répondant à une question portant sur l’emploi du Rafale en Inde. « Effectivement, le sujet du Rafale est de première importance pour nous. On est intéressé par ce qu’il s’est passé. Donc, on essaie d’être au plus près de notre partenaire indien pour mieux comprendre » les événements, a poursuivi le porte-parole de l’EMA. L’enjeu, a-t-il continué, est de tirer les enseignements du retour d’expérience [RETEX] de l’emploi du Rafale « au combat de haute intensité ». « Manifestement, selon certains rapports, plusieurs centaines d’aéronefs ont été engagés » durant cet affrontement, a-t-il observé. Mais, a-t-il conclu, « on peut surtout constater qu’il y a eu vingt années d’emploi du Rafale et que s’il était avéré qu’il y avait eu une perte, ce serait la première au combat »
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Today, 3:15 PM
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Jusqu’au 12 mai, la frégate « Bayern », appartenant à la classe F123 « Brandenburg » et le sous-marin de type 212A U33 de la Deutsche Marine ont participé à l’exercice de lutte anti-sous-marine Dynamic Mangoose, organisé par l’Otan dans le passage dit GIUK [Groenland – Islande – Royaume-Uni], lequel est stratégique car de son contrôle dépend la sécurité des liaisons maritimes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Puis, devant enchaîner avec un autre exercice de l’Otan prévu le 3 juin en mer Baltique [BALTOPS 25], la frégate « Bayern » est rentrée à la base navale de Rostock, le 25 mai. Il n’y aurait eu rien d’extraordinaire si le destroyer russe « Vice-amiral Koulakov », de la classe Oudaloï, n’avait pas été repéré au large du port allemand. Selon les journaux Bild et Kieler Nachrichten, la frégate de la Deutsche Marine a en effet été poursuivie par le navire russe depuis la mer de Norvège jusqu’à Rostock. Les circonstances de cette « course-poursuite » ne sont pas claires. D’après la presse d’outre-Rhin, celle-ci aurait commencé à l’issue d’un exercice de lutte anti-sous-marine auquel participaient le « Vice-amiral Koulakov » et un autre destroyer de type Oudaloï, en l’occurrence le « Severomorsk », dans le secteur de la péninsule de Kola. Le destroyer russe aurait soudainement changé de cap pour prendre en chasse la frégate Bayern. Les deux navires ont ensuite longé la côte septentrionale de la Norvège. Puis, au moment d’arriver au niveau de la ville de Skagen [Danemark], située à la pointe nord du Jutland, la marine danoise est entrée en scène avec la frégate Iver Huitfeldt. Celle-ci a, à son tour, suivi le « Vice-amiral Koulakov » jusqu’au Grand Belt, qui est l’un des détroits menant à la mer Baltique. « Selon certaines informations, des navires de la police fédérale auraient observé le destroyer russe », écrit le Frankfurter Rundschau, sans livrer plus de détails. Un tel incident n’est pas commun : en général, un navire qui s’est montré trop curieux est « chassé » sur plusieurs nautiques, l’objectif étant de l’éloigner suffisamment de la zone où se tiennent des manœuvres. C’est par exemple ce qu’a récemment fait le destroyer britannique HMS Dragon avec le navire de renseignement russe Youri Ivanov au large des Hébrides extérieures. Aussi, on peut se demander si l’intérêt du « Vice-amiral Koulakov » ne portait pas plutôt sur le sous-marin U33, basé à Eckernförde, qui se trouve sur le chemin de Rostock. Quoi qu’il en soit, Christoph Ploß, le coordinateur maritime du gouvernement allemand, a confié à Bild que cet « incident soulignait également la nécessité de protéger les ports le plus rapidement possible contre les menaces russes croissantes ». Cette poursuite d’une frégate allemande par un destroyer russe a eu lieu au moment où Moscou a visiblement l’intention de durcir le ton en mer Baltique, en assurant la protection des pétroliers de sa « flotte fantôme », exploitée pour contourner les sanctions visant ses exportations d’hydrocarbures, en définissant des zones d’interdiction maritime et en lançant des manœuvres navales sans préavis.
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Today, 3:13 PM
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Les cervicalgies, c’est-à-dire les douleurs au niveau du cou qui, généralement, disparaissent au bout de quelques jours ou semaines, affectent particulièrement les pilotes de chasse. Le vol sous facteur de charge, lors d’un combat aérien ou de manœuvres dites « check-six », et le port d’équipements supplémentaires, comme celui de jumelles de vision nocturne, en sont les principales raisons. Selon une étude réalisée en 2016 pour les besoins d’une thèse de médecine [.pdf], environ 50 % des 311 pilotes de chasse et navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA] de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] interrogés confièrent avoir souffert de cervicalgies durant leur carrière. À peine un tiers d’entre eux ont dirent avoir « consulté leur médecin PN [personnel navigant] référent », la majorité se dirigeant « vers des thérapies manuelles [ostéopathes ou kinésithérapeutes] » et 40,8 % déclarèrent « ne pas pratiquer de renforcement musculaire spécifique du cou ». Cela étant, une récente étude réalisée par le Centre pour l’homme et l’aviation [CML – Centrum voor Mens en Luchtvaart] de la force aérienne royale néerlandaise [KLu – Koninklijke Luchtmacht] a déterminé que neuf pilotes de F-35A sur dix se plaignent régulièrement de douleurs au cou et au dos. Ce qui n’est évidemment pas normal. Pour son enquête, le CML a interrogé 61 pilotes de la KLu, âgés en moyenne de 36 ans et totalisant environ 1 900 heures de vol. Dans le détail, 83 % d’entre eux estiment que ces douleurs pouvaient avoir un « impact négatif sur les performances en vol » et 38 % disent que la sécurité des vols peut en être affectée. En outre, ceux qui souffrent de ces maux n’osent pas s’en plaindre ouvertement, par crainte de perdre leur aptitude. De tels taux n’avaient pas été observés quand le F-16 était encore en service au sein de la KLu. Et l’origine de ce phénomène est à chercher du côté du F-35A. Outre la force centrifuge, « une mauvaise position constitue également un problème. Cela est principalement dû à l’angle du siège éjectable du F-35, moins incliné que celui du F-16. Le poids des équipements, notamment celui du casque [le Gen III F-35 Helmet Mounted Display System, qui coûte 300 000 dollars pièce, ndlr], y contribue également », avance le CML. Qui plus est, le fait que les pilotes néerlandais « soient plus grands que la moyenne n’aide pas non plus », poursuit-il. Aussi, au regard du prix d’un F-35 [environ 85 millions d’euros], le CML fait valoir qu’ « investir dans la santé des pilotes est essentiel » pour éviter les drames et garantir la préparation opérationnelle de la KLu. Ce n’est pas la première fois que l’ergonomie du F-35 est mise en cause. En 2015, lors de tests d’éjection à basse vitesse réalisés avec le siège éjectable US16E fourni par Martin Baker, il était apparu que le cou des mannequins portant le casque Gen III F-35 Helmet Mounted Display System s’était brisé. Par la suite, il avait été décidé de ne pas faire voler des pilotes pesant moins de 61,5 kg à bord du F-35 tant que ce problème ne serait pas réglé.
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Today, 3:27 PM
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The government and the military presented 7 Ukrainian UAVs that are already being used at the frontline. Find out more about their capabilities and an alternative to Chinese drones!
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Today, 3:26 PM
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L’année 2025 marque le 65ème anniversaire de la naissance du Service aérien gouvernemental du Québec (SAGQ). Cet organisme est officiellement né le 4 février 1960 lors de l’adoption d’une loi visant le regroupement de tous les aéronefs détenus par les ministères du Québec au sein d’une flotte unique. Au fil des décennies, le SAGQ est devenu un acteur clé dans la lutte contre les feux de forêt, les évacuations aéromédicales et les services aériens policiers. À cette fin, le SAGQ exploite actuellement une vingtaine d’aéronefs. Malgré son âge respectable, les prochaines années du SAGQ s’annoncent bien occupées. En plus de remplir les missions qui lui sont dévolues, cet organisme modernise sa flotte d’aéronefs. L’achat de nouveaux appareils est déjà annoncé, alors que d’autres reste à venir. L’annonce la plus récente est l’acquisition de deux hélicoptères Bell 412EPX qui seront assemblés à Mirabel au Québec. Également opérés pour le compte de la Sûreté du Québec (SQ), le SAGQ aligne déjà un Bell 412EP, ainsi qu’un Airbus H145. SAGQ / Bell 412EP (ancienne livrée de la SQ) SAGQ / Airbus H145 (nouvelle livrée de la SQ) Les évacuations aéromédicales, au profit des communautés éloignées des grands centres de soins médicaux spécialisés, est un autre service essentiel assumé par le SAGQ. Avec une population de 9 millions d’habitants dispersée sur un vaste territoire qui fait trois fois celui de la France métropolitaine, cela représente tout un défi, particulièrement en hiver. Pour ce faire, le SAGQ dispose actuellement de quatre avions. Deux appareils Bombardier Challenger 601, aménagés en avions ambulance, effectuent les évacuations urgentes. Ces vénérables Challenger 601 seront prochainement remplacés par des appareils Challenger 650. À l’été 2024, le SAGQ fit l’acquisition d’un Challenger 650 d’occasion qui doit faire l’objet d’une conversion. Puis en décembre 2024, le SAGQ annonça l’achat de deux autres appareils Challenger 650. Il faudra toutefois patienter jusqu’en 2027 pour recevoir ces deux derniers appareils qui seront assemblés à Montréal par Bombardier. SAGQ / Bombardier Challenger 601 Deux avions Bombardier Dash 8 sont également utilisés par le SAGQ pour le transport sanitaire programmé. Les Dash 8 du SAGQ commencent aussi à prendre de l’âge et le choix de leur successeur sera moins évident. Repreneur du programme Dash 8, De Havilland Canada offre bien des services de remise à neuf de ces appareils, mais tarde à annoncer la relance ou non de son assemblage. Qui plus est, si la remise en production vise uniquement le modèle Dash 8-400, il s’agirait d’un appareil vraisemblablement trop gros pour les besoins du SAGQ qui dispose actuellement des modèles Dash 8-200 et Dash 8-300 plus petits. Tout comme Hydo-Québec l’annonçait récemment, le SAGQ devra vraisemblablement se tourner vers l’Europe, s’il désire acheter des avions neufs. Notons que les interventions du SAGQ sont complémentaires à celles d’Airmedic, racheté en 2023 par l’organisme à but non lucratif Dessercom. Une autre option pour le SAGQ serait de délaisser le transport sanitaire programmé au profit d’un contrat avec Dessercom. Toutefois, les avions Dash 8 du SAGQ sont également utilisés pour le transport d’élus et d’employés du gouvernement vers des destinations mal desservies par des transporteurs privés. SAGQ / Bombardier Dash 8-200 SAGQ / Bombardier Dash 8-300 Autre domaine où les aéronefs du SAGQ sont fortement sollicités, que ce soit au Québec, ailleurs au Canada ou à l’étranger, c’est celui de la lutte aux feux de forêt. Actuellement, la flotte de bombardiers d’eau du SAGQ compte quatorze appareils, soit huit Bombardier CL-415, deux Canadair CL-215 Turbo et quatre Canadair CL-215. Malgré les prouesses des mécanos du SAGQ, les vénérables CL-215 ne seront pas éternels et la question de leur remplacement se pose. Aussi, bien qu’une modernisation de l’avionique des CL-415 québécois fut complétée en 2024, il faudra aussi songer à les remplacer éventuellement. Tout comme le Manitoba qui annonçait récemment l’achat de trois appareils DHC-515 Canadair, le choix est évident pour le Québec. Nul doute que les CL-215, soigneusement entretenus par le SAGQ, trouveront preneur auprès de l’entreprise De Havilland Canada qui offre également un programme de remise à neuf et de conversion des CL-215 et CL-415 au standard CL-415 EAF (Enhanced Aerial Firefighter). Moins onéreux que les plus modernes DHC-515, le CL-415 EAF répond aux besoins de certains clients, comme le Maroc qui a fait l’acquisition de trois exemplaires. Quelle sera l’option retenue par le Québec: une combinaison des deux, ou une transition vers une flotte tout DHC-515 ? Seul l’avenir le dira. Chose certaine, les jours glorieux des vieux CL-215 du SAGQ sont comptés. Personnellement, je crois qu’un de ces iconiques CL-215 mérite une place au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada. Sinon, un exemplaire devrait être conservé et exposé au repaire des pélicans québécois. SAGQ / Canadair CL-215 SAGQ / Bombardier CL-415 Alors que 65 ans sonne habituellement l’âge de la retraite pour la plupart des Canadiens et Canadiennes, le SAGQ s’offre une cure de jouvence pour repartir de plus belle ! Je profite de l’occasion pour rendre hommage aux hommes et aux femmes, pilotes, mécaniciens et techniciens du SAGQ. Merci à ceux et celles qui se dévouent, parfois au péril de leur vie, à offrir des services aériens essentiels à la population du Québec, et ce 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ! SAGQ / Bombardier Challenger 601
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Today, 3:24 PM
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Nous vous avions annoncé cette triste fin dès février, elle est depuis avant-hier une réalité palpable. Ce 29 mai 2025 aura donc été le dernier jour du McDonnell-Douglas AV-8B Harrier II au sein de la VMA-231 Ace of Spades, un comble pour un jeudi de l’Ascension. D’ici un an l’unité renaîtra sur chasseurs furtifs Lockheed-Martin F-35B Lightning II. Le plus britannique des avions d’attaque américain se fait de plus en plus rare dans les rangs de l’US Marines Corps. C’est une évolution logique. L’US Marines Corps a voulu le F-35B Lightning II comme successeur de l’AV-8B Harrier II dès le prototype X-35B. Et de plus en plus souvent l’avion de chasse de 5e génération vient remplacer le vénérable avion d’attaque hérité de l’AV-8A Harrier britannique. Le changement initié cette semaine à MCAS Cherry Point en Caroline du Nord est donc dans l’air du temps. Pour l’occasion deux AV-8B Harrier II ont réalisé l’ultime mission d’un tel modèle sous les couleurs de la VMA-231 Ace of Spades. Il s’agit des avions porteurs des serials 04 et 08. Aucun n’emportait d’armement externe, il s’agissait bien plus d’un vol symbolique qu’autre chose. L’unité va donc désormais être mise en sommeil tandis que ses machines vont rejoindre le cimetière des éléphants de Davis-Monthan AFB. Triste jour pour nombre de passionnés d’aviation militaire tant ce petit monoréacteur à décollages et atterrissages verticaux avait quelque chose de profondément attachant. L’un des deux avions du dernier vol ce jeudi 29 mai 2025. Dès l’été 2026 la VMA-231 renaîtra donc de ses cendres comme VMFA-231 Ace of Spades. L’ajout du F (pour Fighter) provient du fait que désormais l’unité ne sera plus uniquement dédiée à l’attaque au sol et à l’appui aérien rapproché mais aussi à la chasse. Car malgré ce que ces détracteurs hurlent le F-35B Lightning II est bel et bien un chasseur embarqué. L’US Marines Corps donne d’ailleurs à la future VMFA-231 Ace of Spades un délai de deux ans pour obtenir ses seize avions neufs livrés par Lockheed-Martin et surtout pour décrocher le précieux sésame de l’IOC, pour Initial Operational Capability. Dès lors elle pourra entamer ses croisières opérationnelles à bord des porte-aéronefs de l’US Navy.
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Romain
Today, 3:24 PM
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À la différence des forces russes qui mènent une guerre de terreur contre les populations civiles les unités ukrainiennes se sont toujours limitées à frapper des cibles militaires. Le raid de ce dimanche 1er juin 2025 au matin en est une démonstration supplémentaire avec à la clef un résultat assez impressionnant, et des dégâts considérables pour l’appareil de guerre de Moscou. Une quarantaine de bombardiers stratégiques russes a été détruite par des drones lancés depuis les abords de leurs propres bases, selon une méthode pensée par les services spéciaux ukrainiens. Le bilan humain n’est pas encore connu. Connue comme opération Pavutyna, ou toile d’araignée en français, elle a permis de viser plusieurs bases aériennes de la fédération de Russie. Toutes se trouvent dans la profondeur, c’est à dire hors de portée théorique des armes ukrainiennes. Les deux principales cibles étaient les bases d’Olenia dans l’oblast de Mourmansk en zone Arctique et de Belaïa dans l’oblast d’Irkoutsk en Sibérie. Si la première relève de l’aéronavale russe et la seconde de la force aériennes toutes deux sont connues pour accueillir des bombardiers stratégiques. On trouve des Tupolev Tu-22M3 Backfire dans les deux mais également des Tu-95 Bear dans la seconde. Selon le renseignement ukrainien les avions de ces deux bases principales sont fréquemment utilisés pour bombarder les villes ukrainiennes. Olenia est distante de 1900 kilomètres et Belaïa de 4200 kilomètres de Kyïv. Plus proches de l’Ukraine les bases aériennes de Diaguilevo dans l’oblast de Riazan et d’Ivanovo dans l’oblast éponyme ont également été touchées. La première accueille également des bombardiers stratégiques Tu-22M3 Backfire tandis que la seconde est celle sur laquelle sont basés les AWACS Beriev A-50 Mainstay ainsi que des avions de transport militaire Antonov An-12 Cub et Ilyushin Il-76 Candid. La méthode employée par les services spéciaux ukrainiens démontre toute leur adaptabilité. Des camions poids-lourds ont été stationnés à proximité immédiates des quatre bases aériennes russes, de manière tout à fait correcte afin de ne pas éveiller les soupçons. De là en ont jailli des essaims de drones quadricoptères légers porteurs chacun de têtes explosives et/ou incendiaires. Chaque engin s’est abattu, à la manière d’une munition rodeuse, sur les avions ennemis stationnés en extérieur. Des bâtiments et des véhicules terrestres ont également été détruits. Si le bilan humain n’est pas connu à l’heure actuelle, on parle cependant d’au moins une quinzaine de combattants russes tués. Plus qu’eux la cible prioritaire des drones légers ukrainiens étaient les AWACS et bombardiers russes. Et là selon les sources le nombre d’avions détruits varie. On parle d’au moins un avion radar détruit, peut-être deux. Le second avion pourrait aussi bien être un A-50 Mainstay qu’un Il-76 Candid. Cibles prioritaires les bombardiers figurent à un nombre hallucinant de destructions. On parle, là encore selon les sources, de 38 à 44 avions détruits, majoritairement des Tu-22M Backfire. Dans tous les cas de figure moins d’une dizaine de Tu-95 Bear / Tu-142 Bear-F aurait fait les frais des frappes de drones des services spéciaux ukrainiens. Bien sûr la propagande d’état de la fédération de Russie minimise l’information quand dans le même temps son homologue ukrainienne la glorifie. La guerre est aussi un énorme objet de communication. Il n’en reste pas moins que stationner des AWACS et des bombardiers stratégiques en extérieur en temps de conflit c’est une très grosse prise de risque. Pas sûr que l’état-major russe soit le même dans les prochains jours qu’il ne l’était hier.
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Romain
Today, 3:21 PM
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South Korean defence company Hanwha has held its first Industry Day event in Germany, aiming to strengthen strategic partnerships and explore industrial collaboration with German stakeholders.
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Today, 3:21 PM
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Sodern, a subsidiary of ArianeGroup, has officially announced the commercial launch of Astradia, an advanced star tracker that enhances aircraft navigation in environments without GNSS signals.
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Today, 3:20 PM
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AERO Vodochody AEROSPACE has officially delivered the first three L-39 Skyfox advanced trainer aircraft to the Hungarian Air Force.
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Today, 3:20 PM
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Finnish defence company Patria and GDELS-Santa Bárbara Sistemas (GDELS) have announced the start of ASCOD Infantry Fighting Vehicle (IFV) assembly in Latvia.
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Today, 3:20 PM
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Romain
Today, 3:17 PM
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Le 15 mai, un mois après avoir confirmé que le F-47, c’est-à-dire l’avion de combat de 6e génération issu du programme NGAD [Next Generation Air Dominance] de l’US Air Force, allait être conçu par Boeing, le président américain, Donald Trump, a annoncé que le développement d’un autre chasseur-bombardier, appelé F-55, était envisagé. « Nous allons lancer le F-55 et – je pense que, si nous obtenons le bon prix, il faut obtenir le bon prix – ce sera un bimoteur et une super mise à niveau du F-35 [qui est monomoteur, ndlr] », a en effet affirmé le chef de la Maison Blanche, lors d’une visite officielle au Qatar. Cette annonce a surpris beaucoup de monde, à commencer par Frank Kendall, secrétaire de l’US Air Force durant le mandat du président Joe Biden [2021-25]. « Une version bimoteur du F-35 nécessiterait une refonte quasi complète. C’est une option qui n’a jamais été présentée et que nous n’avons jamais envisagée, à ma connaissance », a-t-il confié au site spécialisé Breaking Defense. Pour le moment, Lockheed Martin développe la version Block 4 du F-35. Et comme cette dernière vise à ajouter une soixantaine de fonctionnalités supplémentaires, elle suppose une motorisation plus puissante. D’où le programme « Engine Core Upgrade », confié à Pratt & Whitney pour mettre à niveau le moteur F-135. Reste à voir si cette modernisation du F-135 sera suffisante pour le « F-35+ », que James Taiclet, le PDG de Lockheed Martin, a évoqué lors d’une conférence téléphonique avec la presse, le 22 avril dernier. « Nous allons prendre le châssis du F-35 et le transformer en Ferrari », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Le défi est d’atteindre 80 % des capacités de la sixième génération à moitié prix. Et c’est quelque chose que les ingénieurs […] n’auraient pas accepté s’ils n’avaient pas pensé qu’il y avait une voie pour y parvenir. » L’idée consiste à intégrer au F-35 des technologies développées par Lockheed Martin dans le cadre du programme NGAD. Lors de sa conférence téléphonique, M. Taiclet avait refusé d’en dire davantage. Cependant, l’une d’elles pourrait être la capacité du F-35 à contrôler les futurs drones de combat de type CCA [Collaborative Combat Aircraft], le groupe américain ayant communiqué à ce sujet en octobre 2024. Ce « F-35+ » correspond-il au F-55 annoncé par M. Trump ? Le PDG de Lockheed Martin s’est gardé de le dire, alors qu’il s’exprimait à l’occasion de l’édition 2025 de la Conférence annuelle des décisions stratégiques de Bernstein, le 29 mai. En revanche, il a donné plus de détails sur les capacités envisagées pour une éventuelle future version du F-35. Ainsi, a détaillé M. Taiclet, ce « F-35+ » pourrait recevoir de nouveaux revêtements pour accroître sa furtivité face aux capteurs infrarouges et aux radars et il est question de redessiner sa cellule, notamment au niveau des entrées d’air et des tuyères de son moteur. En outre, le PDG de Lockheed Martin a précisé que ce F-35+ pourrait avoir de « meilleures capacités de guerre électronique » ainsi que des fonctionnalités de combat en réseau accrues. Mais il a également évoqué la possibilité de « droniser » ce chasseur-bombardier, c’est-à-dire de faire en sorte qu’il soit télépiloté ou autonome. « Nous pourrions rendre le pilote du F-35 optionnel dans un délai relativement court, grâce à une grande partie du développement que nous avons réalisé » pour les appels d’offres sur les chasseurs de sixième génération, a fait valoir M. Taiclet. En effet, selon lui, certaines de ces nouvelles fonctionnalités pourraient être prêtes « pour un premier vol et une intégration dans le F-35 d’ici deux ou trois ans ». Mais l’ajout de l’ensemble de ces nouvelles capacités ne pourra se faire que par étapes », a-t-il dit « On ne peut pas introduire trop de nouveaux équipements ou trop de nouveaux logiciels à la fois sans interrompre le flux de production », a-t-il expliqué.
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Today, 3:15 PM
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Pour le moment, l’État-major des armées [EMA] n’en a pas dit un mot. Mais selon des photographies diffusées via les réseaux sociaux, le Bâtiment d’expérimentations « Dupuy de Lôme », mis en œuvre pour le compte de la Direction du renseignement militaire [DRM], se trouvait à Helsinki durant ces derniers jours. A priori, il doit être engagé dans l’opération Baltic Sentry, conduite en mer Baltique sous l’égide de l’Otan afin de prévenir les actes de sabotage contre les infrastructures sous-marines. Selon le compte rendu des opérations publié par l’EMA le 22 mai, Baltic Sentry mobilise une frégate, le chasseur de mines tripartite [CMT] Andromède et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale. Sans doute évoquera-t-il la présence du « Dupuy de Lôme » dans son prochain point de situation…. Pour rappel, ce navire de 3 600 tonnes accueille à son bord quatre-vingts spécialistes et analystes chargés d’exploiter les renseignements obtenus par ses puissants moyens d’interception et d’écoute. Sa mission sera probablement de tenir à l’œil la « flotte fantôme » de pétroliers exploités par la Russie pour contourner les sanctions visant ses exportations d’hydrocarbures ainsi que les navires de la flotte russe de la Baltique. De son côté, la Russie en fait autant. Alors que l’exercice naval « Formidable Shield 25 », organisé au large de l’Écosse par l’Otan, s’est récemmment terminé, la Royal Navy a fait savoir qu’elle avait chargé le « destroyer » de type 45 HMS Dragon de surveiller de près le navire de renseignement russe Youri Ivanov, alors en « maraude » près des Hébrides extérieures [nord-ouest du Royaume-Uni], lesquelles sont relativement proches de la base navale de Faslane, qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de type Vanguard de la dissuasion britannique. « Le HMS Dragon a surveillé le navire de renseignement russe Youri Ivanov alors qu’il naviguait au large des Hébrides extérieures après la fin de l’important exercice Formidable Shield de l’Otan, qui s’est déroulé à proximité », a fait savoir la Royal Navy, le 29 mai. Et d’ajouter que le destroyer a fait décoller son hélicoptère Merlin « pour recueillir des informations » jusqu’à ce que le navire russe « fasse route vers le nord, en direction de son port d’attache, dans l’Arctique ». Le « Youri Ivanov » a-t-il espionné l’exercice Formidable Shield ? La Royal Navy ne le dit pas. Pas plus qu’elle n’a expliqué le changement de cap du navire russe, la surveillance exercée par un hélicoptère Merlin n’étant pas de nature à interrompre sa mission aussi soudainement. En outre, il n’a apparemment pas été jugé utile de solliciter un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de la Royal Air Force, aux capacités nettement plus importantes qu’un hélicoptère Merlin, pour surveiller, voire chasser, le navire espion russe. À moins qu’aucun appareil de ce type n’ait été disponible au moment des faits. Pour rappel, le Youri Ivanov est l’un des deux navires de renseignement issus du projet 18280 [l’autre étant le Ivan Khurs]. Affichant un déplacement de 4 000 tonnes pour une longueur de 95 mètres, il est équipé de capteurs lui permettant de recueillir du renseignement électromagnétique. Admis au service actif en 2015, il est connu par la Royal Navy pour avoir surveillé de près le porte-avions HMS Queen Elizabeth, lors de l’exercice Strike Warrior, organisé en 2021 au large de l’Écosse.
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Romain
Today, 3:14 PM
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Le Premier ministre canadien, Mark Carney, doit sans doute sa victoire aux dernières élections législatives à l’effet « drapeau », suscité par les propos du président Donald Trump sur l’éventualité que le Canada devienne le 51e État américain et surtout par la guerre commerciale qu’il venait de déclencher. Durant la campagne électorale, ayant pris les rênes du gouvernement canadien après la démission de Justin Trudeau, M. Carney avait décidé de « reconsidérer » l’achat de 88 chasseurs-bombardiers F-35A auprès du constructeur américain Lockheed Martin. Achat qui avait été décidé aux dépens du JAS-39 Gripen E/F de Saab, finaliste d’un appel d’offres lancé en 2020. Cependant, cette fermeté affichée à l’égard des États-Unis pourrait ne durer qu’un temps. Déjà, même s’il se dit favorable à l’idée d’un rapprochement avec l’Union européenne [UE] en matière de défense, M. Carney a fait savoir que le Canada discutait « à haut niveau » d’une éventuelle participation au « Golden Dome », le projet de bouclier antimissile américain dont le lancement a été annoncé par M. Trump, la semaine passée. En outre, dans un entretien accordé à l’agence Bloomberg, en marge du forum « Shangri-la Dialogue », Mme le général Jennie Carignan, cheffe d’état-major de la défense canadienne, a réaffirmé l’importance des relations militaires entre Ottawa et Washington. « Du point de vue de la défense et sur le plan militaire, je collabore très étroitement avec mes homologues américains », a-t-elle dit. « Nous sommes absolument déterminés à défendre notre pays et la région arctique aux côtés de nos voisins » car « nous ne pouvons pas changer notre géographie », a-t-elle insisté. Cela étant, les chances de voir l’Aviation royale canadienne renoncer au F-35A au profit du JAS-39 Gripen E/F sont minimes car les 16 premiers exemplaires ont déjà été payés et il n’est pas dans ses habitudes d’entretenir deux flottes différentes d’avions de combat. Même chose pour les drones MQ-9B SkyGuardian de General Atomics et les 16 avions de patrouille maritime P-8A Poseidon commandés à Boeing. En revanche, la défiance exprimée par M. Carney avant sa victoire aux élections législatives pourrait favoriser Saab pour le choix du futur avion d’alerte avancée destiné à l’Aviation royale canadienne, laquelle n’a jamais disposé d’une telle capacité. La décision d’acquérir des avions pour assurer l’alerte avancée et le commandement aéroporté [AEW&C], pour 5,5 milliards de dollars canadiens [CAN], a été annoncée lors de la publication du document d’orientation stratégique « Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada », en avril 2024. Compte tenu de la participation du Canada au Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord [NORAD], le choix de l’avion E-7A Wedgetail de Boeing, également fait par l’US Air Force, la Royal Air Force et l’Otan paraissait évident… Sauf que Saab est bien décidé à jouer le trouble-fête. En effet, associé au constructeur local Bombardier, qui fournit l’avion d’affaires Global 6000/6500, Saab a fait savoir qu’il avait l’intention de soumettre la candidature de son système S106 GlobalEye à l’appel d’offres que devrait lancer le gouvernement canadien. « Au cœur du système GlobalEye se trouve l’avion Bombardier Global 6000/6500, une plateforme canadienne offrant une grande autonomie, une grande endurance et des performances supérieures à toutes les altitudes. La proposition de Saab s’appuie sur cette plateforme éprouvée et sur une suite de capteurs et de systèmes de mission de pointe, offrant ainsi aux Forces armées canadiennes une solution hautement performante, rentable et souveraine », a fait valoir le groupe suédois, via un communiqué diffusé le 28 mai. Le système « GlobalEye est un atout véritablement stratégique : c’est une solution qui offre une connaissance de la situation accrue et une capacité d’intervention rapide dans les domaines aérien, maritime et terrestre », a insisté Anders Carp, le directeur général adjoint de Saab. Le GlobalEye repose sur des capteurs résilients au brouillage électronique, le radar à longue portée Erieye ER, le radar à antenne active [AESA] SeaSpray [fourni par l’italien Leonardo] ainsi que sur une boule optronique. Il permet de collecter des données dans un rayon de 400 km et de fusionner ces dernières au sein d’un système de commandement et de contrôle [C2] multi-domaines. Reste à voir si la proposition de Saab saura convaindre la Défense canadienne… Ce qui n’a pas été le cas de l’Otan, qui lui a préféré l’E-7A Wedgetail pour remplacer les E-3A Sentry de sa Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle de l’Otan [NAEW&C]. En outre, le choix du Global 6500 de Bombardier pourrait ne rien changer à l’affaire : le P-8A Poseidon avait en effet été choisi aux dépens dun avion de patrouille basé sur cet appareil et proposé par General Dynamics Mission Systems Canada.
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