Alors que Paris et Berlin ont récemment réaffirmé leur volonté de poursuivre le programme Scaf malgré les tensions persistantes entre industriels, le syndicat allemand IG Metall a fait savoir au gouvernement allemand qu’il refusait de coopérer avec Dassault Aviation.

BAE Systems has received an initial order for 11,000 laser-guidance kits worth $322 million, with a maximum contract value of $1.7 billion, to equip the U.S. military and partners.

While reports have identified the Jiutian as a “general-purpose drone,” concepts have shown it releasing drone swarms with a range of surface and maritime strike munitions.

U.S. based F-35A Lightning IIs and EA-18G Growlers are the latest combat jets to head to U.S. Southern Command, while HH-60W Pave Hawks have relocated from Japan to Puerto Rico.

Alors que l’avenir du Boeing E-7 Wedgetail s’assombrit, plusieurs se demandent sûrement ce qu’il en est pour le Boeing P-8A Poseidon. Va-t-il réussir à dominer le marché mondial des avions de patrouille maritime comme son prédécesseur, le Lockheed P-3 Orion ? Ou partir en vrille comme le Wedgetail ? Avec un nom comme Poseidon, dieu de la mer dans la mythologie grecque, les attentes de Boeing sont claires !

D’entrée de jeu, précisons qu’environ 180 appareils P-8A Poseidon sont actuellement en service dans le monde entier, totalisant à ce jour plus de 700 000 heures de vol. Depuis sa mise en service en 2013, on ne déplore qu’un seul incident opérationnel. Le 20 novembre 2023, un P-8A fit une sortie de piste à la base aéronavale de Kaneohe Bay sur l’île d’Oahu à Hawaï. Les neuf membres d’équipage sont heureusement sortis indemnes de l’avion et ont pu regagner la terre ferme, l’appareil ayant terminé sa course dans l’eau. Conçu à l’origine pour répondre aux besoins de l’US Navy et de la Royal Australian Air Force (RAAF), il n’est pas étonnant que ces deux forces aériennes furent les premières à en prendre livraison.

L’US Navy est évidemment les plus grand utilisateur du P-8A, avec 125 exemplaires livrés, sur une flotte visée de 135 appareils. En mars 2024, l’US Navy réceptionnait son premier Poseidon de génération Increment 3 Block 2 (I3B2) qui constitue désormais la norme de base pour toutes les nouvelles livraisons. L’I3B2 comprend des améliorations à la suite radar APY-10 permettant une meilleure détection des petits objets à la surface de la mer, notamment les périscopes et antennes. Une meilleure intégration des communications par satellite et de liaisons de données a renforcé la capacité du Poseidon à alimenter le système de situation maritime de l’OTAN. Les Américains, ainsi que les autres utilisateurs du P-8A, peuvent également compter sur le système High Altitude Anti-Submarine Warfare Weapon Capability (HAAWC). Le HAAWC permet au P-8A de lancer des torpilles anti-sous-marines Mk 54 à haute altitude, éliminant ainsi le besoin de manœuvres à basse altitude qui augmentent les contraintes sur la cellule et la consommation de carburant. En outre, ces torpilles planantes accroissent les capacités de frappe à longue portée du Poseidon.
HAAWC / Torpille Mk 54 (vue d’artiste)

De son côté, l’Australie réceptionnait son premier P-8A en 2016. Il est prévu que sa flotte soit portée à une quinzaine d’appareils, le dernier devant être livré en 2026. Dans une région du monde où la Chine tente d’imposer sa suprématie, un P-8A australien patrouillant en Mer de Chine méridionale a fait l’objet d’une interception agressive de la chasse chinoise en février dernier. Cette réaction démesurée et dangereuse des Chinois s’explique par le fait que le P-8A Poseidon est bien plus qu’un simple avion de patrouille maritime. Le Poseidon est un avion multi-missions (Multi-Mission Aircraft – MMA) conçu tant pour la lutte anti-sous-marine et anti-surface, que pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance. Les Chinois craignent donc la présence de cet « avion espion » au-dessus de ce qu’ils considèrent leur Mare nostrum.
RAAF / Boeing P-8A Poseidon

L’attitude belliqueuse de la Chine, ainsi que de la Corée du Nord, ont incité d’autres pays de la zone indo-pacifique à se doter d’avions P-8A. Pourtant peu friande de dépenses militaires, la Nouvelle-Zélande aligne une petite flotte de quatre appareils Poseidon. Celle de la Corée du Sud est plus conséquente avec six P-8A déjà livrés et six autres à venir. Singapour annonçait en septembre dernier son intention d’acquérir quatre appareils Poseidon. Enfin, l’Inde dispose d’une douzaine appareils P-8I, une version du Poseidon adaptée à ses besoins spécifiques, notamment par l’ajout d’un détecteur d’anomalies magnétiques, absent sur les avions P-8A. Satisfaite de ses P-8I, l’Inde projette d’acquérir six exemplaires additionnels.
Marine indienne / Boeing P-8I Poseidon

On pourrait penser que le Japon serait un client naturel pour le Poseidon, mais il faut rappeler que ce pays a développé son propre avion de patrouille maritime, soit le Kawasaki P-1, également en service depuis 2013. Malgré les tentatives d’exporter son appareil, Kawasaki peine à affronter le P-8A Poseidon. L’Italie deviendra-t-il le premier pays à choisir le P-1 plutôt que le P-8A ? En filigrane, il serait question que l’Italie adopte le P-1 en échange de l’achat par le Japon d’avions d’entraînement Leonardo M-346 Master. Si cela se concrétise, l’Italie risque d’être le seul pays européen à adopter le Kawasaki P-1.
Kawasaki P-1

En Europe, le Royaume-Uni fut le premier à passer commande d’appareils P-8A Poseidon après l’abandon du programme Nimrod MRA4, une version évoluée du Nimrod MR2. Désignés Poseidon MRA Mk1 par les Britanniques, leur livraison a débutée 2019. Aujourd’hui la Royal Air Force (RAF) aligne neuf appareils Poseidon, mais face à l’agressivité de la Russie, il est question d’en commander d’autres. Il est à noter, qu’en 2023 l’intégration de la torpille légère Sting Ray Mod 1 dans l’arsenal du P-8A Poseidon fut confirmée. Les autres pays utilisateurs du P-8A peuvent dorénavant embarquer soit la torpille américaine Mk54, soit la Sting Ray britannique.
RAF / Boeing Poseidon MRA Mk1

Alors que le futur avion de patrouille maritime Airbus A321 MPA commence à peine à prendre forme, d’autres pays européens se sont entre-temps tournés vers le P-8A Poseidon, face à une Russie menaçante. La Norvège a réceptionné le premier de ses cinq appareils P-8A en 2022. Dès l’année suivante, un P-8A norvégien faisait l’objet d’une interception agressive par des chasseurs russes au dessus de la Mer de Barents. Comme quoi, les Russes craignent tout autant que les Chinois les capacités de surveillance du Poseidon. Faudra-t-il doter les P-8A de moyens de défense air-air pour décourager les dangereuses manoeuvres d’intimidation russes et chinoises ? De son côté, l’Allemagne optait pour le P-8A en 2021 et réceptionnait son premier appareil en octobre 2025, sur les huit exemplaires commandés. L’Allemagne. pourrait se prévaloir d’une option d’achat pour quatre appareils supplémentaires. Les Pays-Bas ont déjà manifesté leur intérêt pour le Boeing P-8A Poseidon, et des discussions ont eu lieu concernant un éventuel achat conjoint avec d’autres pays de l’OTAN comme le Danemark, la Pologne et la Belgique afin de renforcer la surveillance de la mer du Nord et la Mer Baltique. Plus récemment, le Danemark a réitéré son intérêt pour acquérir des avions P-8A Poseidon, notamment pour faire la traque des sous-marins russes patrouillant dans les eaux arctiques. De tels appareils serait notamment déployés au Groenland, dont la souveraineté est surtout menacée par… l’actuel locataire de la Maison Blanche ! Afin de remplacer ses vénérables avions de patrouille maritime Dassault-Breguet ATL-2 Atlantique, la France a quant à elle fait le choix du A321 MPA en février dernier. D’autres pays auront-ils le luxe d’attendre un avion qui est encore sur les planches à dessin ?
Airbus A321 MPA (vue d’artiste)

De retour vers les Amériques, le Canada annonçait en 2023 l’acquisition de quatorze exemplaires du P-8A Poseidon, avec option d’achat pour deux appareils supplémentaires. Contrairement à la commande des F-35A Lightning, dont l’ampleur est remise en question suite à la guerre tarifaire tous azimuts lancée par Trump contre ses alliés traditionnels, la commande des P-8A n’est pas menacée. La livraison de ces appareils est censée respecter un échéancier serré en 2026/2027 et les futurs équipages canadiens sont déjà en formation. Après leur séjour au sein de l’escadron de formation VP-30 de l’US Navy basé au NAS Jacksonville en Floride, les aviateurs canadiens poursuivent leur transformation opérationnelle en Écosse. Imbriqués dans les équipages de la RAF, les Canadiens effectuent des missions à bord d’appareils Poseidon MRA Mk1. Le seul flou qui persiste est la future identité des P-8A canadiens. Pour être fidèle au système de désignation de l’Aviation royale canadienne (ARC), sera-t-il désigné CP-108A ? Va-t-il conserver le nom Poseidon ou en adopter un autre, comme ce fut le cas avec le CP-140 Aurora, ou plus récemment avec le CC-330 Husky ? Certains voudraient qu’il soit baptisé Argus II en mémoire du Canadair CP-107 Argus. Nous serons fixés dans les prochains mois.
ARC / Boeing P-8A Poseidon (vue d’artiste)

Sans vouloir faire l’apologie du P-8A Poseidon, il faut bien avouer que c’est un avion multi-missions qui a fait ses preuves, contrairement au E-7 Wedgetail pourtant développée sur la même plate-forme, soit l’avion de ligne Boeing 737NG. La compétition viendra éventuellement du Airbus 321 MPA, mais entre-temps le Poseidon aura sans doute accaparé la majeure partie du marché. Il faut tout de même dire que P-8A est un avion coûteux à l’achat et à opérer, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pour les pays aux moyens plus modestes, ou ne désirant pas dépendre des États-Unis, Bombardier Défense propose son avion Global 6500 MPA et serait en discussion avec quelques pays intéressés. Aussi, en juin dernier, Leonardo et Bombardier Défense ont signé une entente de collaboration non-exclusive pour explorer de nouvelles opportunités sur le marché des aéronefs multi-missions maritimes. Bombardier, Airbus et Kawasaki sauront-ils trouver leur créneau dans un marché actuellement dominé par le Poseidon ? Seul l’avenir le dira.

Aviation News – Germany, France and Spain will seek to end a long-running stalemate this week over Europe’s next-generation fighter jet program, a project considered crucial amid heightened securi…

India will receive the Royal Air Force of Oman’s retired SEPECAT Jaguar aircraft, which will be dismantled to bolster the Indian Air Force’s spare-parts inventory, a move expected to extend the li…

Pour la dernière fois cette année, les Forces Aériennes Stratégiques (FAS) se sont entrainées à former et effectuer un raid aérien nucléaire. Baptisée Poker 2025-04, cette opération permet aux équipages de s’entrainer au plus près de la réalité, face à une force aérienne ennemie réelle,… mais en n’emportant que des munitions inactives. Chaque opération Poker présente une configuration différente, permettant aux FAS de s’entrainer à de nombreux scénarios.

On ne compte plus les mises à jour du vénérable B-52, ce dernier teste actuellement son nouveau radar AESA produit par Raytheon.
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B-52 doté du nouveau radar @ Boeing

B-52 d’essai

Boeing a livré à l’US Air Force le premier avion d’essai du programme de modernisation radar du B-52 (RMP), destiné aux essais menés par la 412ᵉ escadre d’essais sur la base aérienne d’Edwards, en Californie. Cet avion d’essai est équipé d’un système radar à balayage électronique actif (AESA) Raytheon APQ-188, similaire à ceux équipant les avions de combat.

Les améliorations apportées au programme RMP constituent un élément essentiel du vaste programme de modernisation du B-52, qui permettra aux États-Unis de conserver leur avantage en matière de frappes mondiales face aux menaces jusqu'en 2050 et au-delà. Les essais menés sur la base aérienne d'Edwards font suite à l'intégration au sol et aux premiers contrôles fonctionnels du système effectués dans les installations de Boeing à San Antonio.
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Radar AN/APQ-188 @ Raytheon

« Le nouveau radar améliorera considérablement l'efficacité des missions du B-52 en optimisant la connaissance de la situation, en accélérant le recrutement des cibles et en renforçant la capacité de survie des équipages en environnement contesté », a déclaré Troy Dawson, vice-président de Boeing Bombers. « Cette phase du programme vise à garantir un démarrage optimal afin de pouvoir mener à bien l'ensemble du programme de modernisation du radar. »



Les données recueillies lors des essais permettront d’éclairer les phases d’essais de développement ultérieures et la modernisation prévue des 76 avions B-52 opérationnels.

Le système RMP comprend également deux processeurs d'affichage et de capteurs système servant d'ordinateurs de mission pour l'intégration du radar aux systèmes du B-52, ainsi que deux grands écrans tactiles haute définition de 8 × 20 pouces aux postes de navigation et de navigation radar pour l'affichage des images radar, les commandes et les anciens affichages, et deux commandes manuelles similaires à celles utilisées sur les avions de chasse pour le fonctionnement du radar. Le système bénéficie d'un refroidissement amélioré, avec refroidissement liquide pour le radar et chauffage par prélèvement d'air moteur pour les conditions de grand froid.



Les détails

Afin d’intégrer le nouveau radar, le développement du logiciel de vol du système a débuté au cours de l'exercice 2023. Les essais avec le nouveau radar vont pouvoir débuter à compter de l'exercice 2026. Le DOT&E évaluera les données d'essais intégrés afin de déterminer s'il est possible de réduire les coûts d'essais intégrés pour l'exercice 2028. La production à plein régime (PRR) suivra l'achèvement du développement du système.

Le B-52 RMP remplacera le radar actuel APQ-166. Le nouveau radar Raytheon AN/APQ-188 est une variante dérivée du radar actuellement utilisé sur les F/A-18 et F-15E/EX. Le radar est destiné à augmenter la fiabilité du système et à permettre une réduction des coûts de maintien en condition opérationnelle.

Le système radar modernisé fournira également de nouvelles images haute résolution, des capacités de cartographie du terrain et améliorera la précision du positionnement de la cible.



Selon l’USAF, il est possible que la conception actuelle du radôme puisse affecter les performances du nouveau radar. Dans ce cas, le bureau devrait pleinement caractériser des modifications du radôme. Ces éventuelles modifications devront être définies en fonction des prochains essais. De plus, les essais comprendront des tests au niveau des communications de liaison de données. Une mise à niveau du système a été nécessaire pour achever les opérations d’intégration du nouveau radar. Depuis, le bureau a consacré du temps afin de modéliser les kits de modification pour garantir une mise en œuvre rapide sur les prochains B-52. Par ailleurs, l’USAF a annoncé que les tests effectués en amont ont montré une amélioration de la qualité du traitement des données en profondeur et de la rapidité de la mission.
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Lors des tests

Les essais en vol devraient comprendre :



L’évaluation et la mise en œuvre des modifications de la conception du système nécessaires pour gérer le système et sa parfaite intégration.

Évaluer les changements apportés au système et caractériser les opérations radar d'après le radôme et éventuelle modification.

Élaborer et soumettre, pour le DOT&E à l'approbation, spécifique au RMP en ce qui concerne les tests de cybersécurité.

The UK has signed the Agreement on Defence Export Controls which will make it easier to grant export licences with France, Germany and Spain.

The US Air Force has begun evaluating a new active electronically scanned array radar system for its B-52H bomber fleet, with testing now underway at Edwards AFB following delivery of the first modified aircraft from Boeing’s San Antonio facility.

D’après le dernier rapport sur les exportations d’équipements militaires remis au Parlement par le ministère des Armées, le montant total des commandes passées par les États membres de l’Union européenne [UE] auprès de la Base industrielle et technologique de défense française [BITD] s’est élevé à environ 27 milliards d’euros au cours de la période 2015-24.

Ce résultat est largement dû aux achats de Rafale par la Grèce et la Croatie ainsi que par la décision des Pays-Bas d’acquérir quatre sous-marins français de type BlackSword Barracuda auprès de Naval Group. Quant au « couple franco-allemand », il ne se voit pas dans les commandes d’armement, celles passées par l’Allemagne n’ayant représenté que 1,375 milliard d’euros sur cette période [avec un pic de 320,4 millions en 2015]. Soit 5 % du total au niveau de l’UE.

Aussi, le français Exosens [ex-Photonis], le spécialiste des systèmes de vision nocturne qui faillit passer sous pavillon américain en 2020, peut se vanter d’avoir réalisé un joli coup.

En effet, le 10 décembre, l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr] a signé la révision n° 1 d’un contrat portant sur la livraison de jumelles de vision nocturne [JVN] à l’Allemagne et à la Belgique et notifié une nouvelle commande d’un milliard d’euros au consortium formé par Hensoldt Optronics GmbH et Theon Sensors SA.

« Cette dernière révision porte sur l’acquisition de 100 000 paires de lunettes de vision nocturne MIKRON supplémentaires pour l’Allemagne et de 4 000 paires pour la Belgique ainsi que sur l’extension des activités de soutien en service », a précisé l’OCCAr.

Or, il se trouve que cette commande va indirectement profiter à Exosens puisqu’il fournira à Theon/Hensoldt pas moins de 200 000 tubes intensificateurs de lumière de 16 mm pour 100 000 JVN destinées aux forces allemandes. Et cela pour une valeur de 500 millions d’euros. Même chose pour les JVN commandées par la Belgique, mais évidemment dans des proportions nettement moindres.

« Cet accord renforce la position d’Exosens en tant que fournisseur clé de tubes intensificateurs de lumière pour les forces armées européennes, permettant à chaque soldat d’être équipé de produits de haute performance qui offrent un avantage opérationnel décisif lors des opérations nocturnes », s’est félicité le groupe français, pour qui il s’agit « probablement » du plus important contrat « jamais conclu dans le domaine de la vision nocturne à l’échelle mondiale.

Et d’y voir un « tournant décisif pour l’Europe, qui s’impose désormais comme un leader technologique aux côtés des États-Unis dans ce domaine ». De quoi donner rétrospectivement tort à ceux qui ne voyaient pas l’intérêt qu’il y avait à s’opposer au rachat de l’ex-Photonis par l’américain Teledyne…

« Je suis extrêmement fier d’annoncer ce contrat, qui constitue une reconnaissance importante de la technologie de vision nocturne d’Exosens et de la qualité de nos tubes intensificateurs de lumière
16 mm. Alliant un design très compact et léger à des performances exceptionnelles, nos tubes, qui sont au cœur des jumelles Mikron de Theon, offriront à chaque soldat une meilleure perception de
la situation nocturne et une sécurité accrue », a commenté Frédéric Guilhem, Directeur commercial Vision Nocturne d’Exosens.

« Je tiens à remercier Philippe Mennicken, directeur général adjoint de Theon, et bien sûr le ministère allemand de la Défense, le BAAINBw, l’OCCAr et l’équipe de Theon pour leur confiance renouvelée », a-t-il conclu.

L’ETI girondine Exosens a annoncé participer mercredi 10 décembre à une commande de 100000 jumelles de vision nocturne. Elle fournira donc 200000 de ses tubes intensificateurs de lumière pour environ 500 millions d’euros. Le groupe est le seul européen à maîtriser cette technologie.

The B-52H received the AN/APQ-188 AESA radar at Boeing’s San Antonio facility and has now arrived at Edwards AFB for the ground and flight testing planned throughout 2026.

The 40th Flight Test Squadron’s Detachment 1, which executed A-10 developmental test operations, was officially inactivated as result of the jet’s ongoing divestment.

First sustained operational sorties combine RC-135 Rivet Joint intelligence gathering with EA-37B Compass Call electronic attack to refine real world spectrum dominance tactics

C’est l’industriel italien Leonardo qui assurera la maîtrise d’œuvre du chantier. Ce mardi 9 décembre 2025 la Koninklijke Marine, la force navale néerlandaise, a officialisé la commande trois hélicoptères de combat maritime NHIndustries NH-90 NFH supplémentaires. L’un d’entre eux doit remplacer l’exemplaire perdu à l’été 2020 dans l’arc caribéen tandis que les deux autres sont acquis afin de renforcer les moyens existant actuellement. Les livraisons vont s’échelonner entre 2026 et 2027.

À l’instar de l’Allemagne, de la France, et de l’Italie les Pays-Bas sont un des pays fondateurs du programme européen NHIndustries. Sauf que dès le départ la Koninklijke Luchtmacht puis aujourd’hui la Koninklijke Marine ne devaient posséder que vingt exemplaires de la version NFH de combat maritime sur et sous la surface des eaux. L’évolution stratégique en Mer du Nord / Mer Baltique avec la fédération de Russie et dans l’arc caribéen avec les narcos a profondément changé les choses. Désormais les marins néerlandais veulent un format à vingt-deux hélicoptères.

Le premier des trois hélicoptères commandés, celui livré dès l’année prochaine, devra remplacer la machine perdue en juillet 2020 au large de l’île caribéenne d’Aruba. Rappelons que deux des quatre membres d’équipage avaient péri dans l’accident. Les deux autres donc auront la charge d’assurer le renforcement stratégique à bord des frégates lance-missiles de classe De Zeven Provinciën et des patrouilleurs hauturiers de classe Holland. Ils pourront aussi assurer la protection des deux bâtiments de guerre amphibie de classe Rotterdam. La Koninklijke Marine n’emploie pas d’autres modèle d’hélicoptère.
NH-90 NFH néerlandais légèrement en dehors de sa zone habituelle de patrouilles.

Afin de ne pas créer de gap technologique avec les dix-neuf autres NH-90 NFH ces trois nouveaux exemplaires seront livrés par Leonardo au standard Block-1. Cependant ils disposeront d’une nouvelle version de la Liaison 22 ainsi que d’un équipement électro-optique tous temps absent sur les sept plus anciens exemplaires néerlandais. Les hélicoptères en question seront par ailleurs pleinement interopérables avec les exemplaires de la Bundesmarine et de la Marine Nationale, les deux forces navales avec lesquelles la Koninklijke Marine agit le plus fréquemment en haute mer. En outre ces trois nouveaux appareils seront optimisés pour les missions de recherches et de sauvetages selon un nouveau standard incluant des vols tous temps.

Aviation News – The U.S. Navy has selected BAE Systems for a five-year contract to supply tens of thousands of APKWS laser-guidance kits, reinforcing the U.S. military’s access to low-cost precisi…

AviationNews – The United States Air Force and the Japan Air Self-Defense Force (JASDF) completed significant joint tactical exercises over the Sea of Japan today, involving strategic bombers and …

Aviation News – Greece has signed a €50 million follow-on support contract with NH Industries to strengthen the operational availability of its NH90 military helicopter fleet. The Greek Ministry o…

Fin novembre, l'usine d'aviation civile de l'Oural (UZGA) a effectué le vol inaugural du nouvel avion d'entraînement initial UTS-800 sur son aérodrome d'Aramil, dans la région de Sverdlovsk, en Russie.
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UTS-800 @ Marina Lytseva

Le vol

Le pilote d'essai, Alexey Yazynin, a indiqué que le vol avait atteint tous les objectifs de la mission. « Le vol s'est déroulé avec succès et toutes les caractéristiques de stabilité et de maniabilité de l'appareil ont été confirmées. L'UTS-800 s'est comporté de manière prévisible et aucun problème n'a été constaté », a-t-il déclaré.



M. Yazynin a souligné plusieurs avantages opérationnels de l'UTS-800, notamment de faibles coûts horaires d'exploitation, des vitesses de décollage et d'atterrissage optimisées pour l'entraînement au pilotage et un comportement stable à des angles d'attaque proches des limites critiques, idéal pour la formation des cadets. « La conception de l'appareil est simple et tolère les petites erreurs de pilotage », a-t-il ajouté.



Il s'agit du troisième UTS-800 participant aux essais en vol. Les deux premiers appareils de série, immatriculés 06 et 07 (rouges), ont été livrés au ministère russe de la Défense pour des essais en décembre 2024. Le premier prototype a effectué son vol inaugural le 28 octobre 2023, également sur l'aérodrome d'Aramil, piloté par Yazynin.



Pour la formation de base

L'UTS-800 est conçu pour la formation initiale au pilotage, la sélection professionnelle et le perfectionnement des pilotes. Les élèves pilotes l'utiliseront pour apprendre les techniques de vol fondamentales, l'entrée et la sortie de vrille, la navigation de base, les procédures d'urgence, le vol aux instruments et les opérations en formation. L'appareil offre une grande maniabilité, une vitesse de croisière élevée et d'excellentes performances en montée, tout en maintenant de faibles coûts d'exploitation.



Le poste de pilotage accueille deux membres d'équipage en tandem : l'élève pilote à l'avant et l'instructeur à l'arrière. L'appareil peut également voler seul, sans lest, si nécessaire. Une combinaison anti-G est fournie pour améliorer la tolérance du pilote aux manœuvres à forte accélération.
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En vol @ UZGA

L’UTS-800

L'UTS-800 est une adaptation localisée du DART (Diamond Aircraft Reconnaissance Trainer) développé par le constructeur aéronautique autrichien Diamond Aircraft Industries GmbH. Depuis 2017, Diamond Aircraft appartient à la société chinoise Wanfeng Aviation Industry Co., Ltd., une filiale du groupe Wanfeng AutoHolding. L'UTS-800 intègre une technologie aéronautique moderne et est spécifiquement conçu pour répondre aux exigences du ministère russe de la Défense.

L'avion est alimenté avec deux types de carburant : pour les vols longs ou pour l'entraînement aux manœuvres acrobatiques. Actuellement, l'UTS-800 est équipé d'un moteur américain GE H80 ; cependant, la motorisation standard sera le turbopropulseur russe Klimov VK-800SM, dont les essais en vol ont débuté le 14 juillet 2025 à Novossibirsk, à bord d'un Yak-40LL, avion-laboratoire volant. La certification du VK-800 SM est prévue pour fin 2027. Ces essais visent à préparer le moteur à sa certification et à sa production en série, destinée aux futures versions de l'UTS-800 et à l'avion multirôle léger LMS-901 « Baïkal ». L’avion utilise une hélice à cinq pales de fabrication russe AV-410P.



La disposition de l'avion en termes d'aérodynamique est réalisée en tenant compte de la prévisibilité de la réaction de l'avion aux éventuelles erreurs du pilote expérimenté. La cellule de l'avion est constituée de composites russes, ce qui garantit un fonctionnement efficace en termes de poids et d'économie de carburant, ainsi qu'une longue durée de vie de la structure.

Divers systèmes sécurisent l’avion. Par exemple, si l'appareil atteint un angle d'attaque critique, un tremblement d'avertissement se produit. Il permet également l'entrée et la sortie de la vrille sans conséquences fatales. Pour des manœuvres pratiques et faciles sur l'aérodrome, le système de freinage de chaque roue est séparé et le train d'atterrissage avant est contrôlé. L'appareil est également équipé d'un bouclier de limitation, qui entre automatiquement en action si la vitesse critique est dépassée. Le système d'extinction d'incendie disponible à bord garantit la réception rapide d'informations sur un incendie dans le moteur et dans d'autres compartiments de l'UTS-800.

Le confort maximal possible est assuré à l'équipage avec la climatisation, un système de ventilation, un équipement d'oxygène et des combinaisons spéciales pour les pilotes lors de vols à haute altitude. Pour une meilleure sécurité, la cabine est équipée d'un auvent qui réduit les conséquences en cas de collision avec un oiseau. Il existe également des moyens d'urgence qui permettent de quitter la voiture dans une situation extrêmement dangereuse à n'importe quelle hauteur grâce au système de siège éjectable K-93.

Tous les contrôles sont dupliqués pour la commodité de la formation : l'instructeur contrôle les actions du cadet. Pendant les vols d'entraînement, il est possible de simuler une panne de moteur, de l'avionique et d'autres systèmes de l'avion. L'équipement de navigation de la machine permet d'entraîner les cadets à voler dans des conditions météorologiques difficiles.

Air France KLM Engineering & Maintenance va continuer à assurer la maintenance des quatre AWACS de l’Armée de l’Air et de l’Espace, jusqu’à leur mise à la retraite, en 2035.

Netherlands air force maintainers have successfully demonstrated weapons loading procedures on a US Air Force F-35A, highlighting growing interoperability capabilities among European F-35 operators during a demonstration at Germany’s Ramstein air base.

Assurément, la semaine qui s’achève aura été excellente pour KNDS France. Ainsi, le 8 décembre, la Croatie lui a confirmé la commande de dix-huit CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie de 155 mm] et de quinze véhicules blindés multirôles légers [VBMR-L] Serval, via un contrat d’une valeur de 320 millions d’euros.

Puis, deux jours plus tard, l’Institut militaire tchèque [VTÚ] a fait savoir que les problèmes de conduite de tir liés à l’intégration du système allemand ADLER III CZ ASŘP aux soixante-deux CAESAr 8×8 commandés par Prague étaient sur le point d’être réglés. Un soulagement pour KNDS France étant donné que le ministère tchèque de la Défense avait laissé entendre qu’il annulerait sa commande si une solution n’était pas rapidement trouvée.

Enfin, le 10 décembre, la Lituanie a signé une commande de trente CAESAr 6×6 MkII supplémentaires, dans le cadre d’un contrat plus vaste de 250 millions d’euros. Ce dernier sera financé grâce au dispositif SAFE [Security for action for Europe] qui, mis en place par la Commission européenne, consiste à encourager la mutualisation des achats militaires entre les États membres, via des prêts accordés à des taux avantageux.

Pour rappel, le ministère lituanien de la Défense avait déjà commandé dix-huit CAESAr MkII en décembre 2022, grâce à une enveloppe d’un montant maximum de 150 millions d’euros. Ces « fonds couvriront à la fois le développement et l’acquisition de l’équipement ainsi que son intégration dans les forces armées lituaniennes », avait-il alors précisé.

En outre, il avait justifié ce choix du CAESAr MkII en expliquant que ce canon automoteur était le « plus proche » des besoins exprimés par ses forces terrestres, qu’il avait fait ses preuves au combat et que ses munitions étaient compatibles avec l’obusier allemand PzH2000, précédemment acquis à une vingtaine d’exemplaires.

Quoi qu’il en soit, la décision d’acquérir trente CAESAr MkII de plus, vise à donner la capacité à l’armée lituanienne d’appuyer une division.

« Le choix du CAESAR Mk II constitue une étape importante dans le renforcement de la défense lituanienne et un signal clair du renforcement de la coopération avec la France. Ces systèmes modernes offriront à nos forces armées une mobilité et une puissance de feu accrues. Un partenariat plus étroit avec le secteur de la défense français renforcera nos liens avec un allié de premier plan », a fait valoir Robertas Kaunas, le ministre lituanien de la Défense.

Le contrat notifié à KNDS France comprend également la formation ainsi que la livraison de simulateurs et de pièces détachées. En outre, l’industriel français s’est engagé à investir 12 millions d’euros en Lituanie pour construire et équiper des ateliers de réparation.

« Après l’achat de ce deuxième lot de CAESAr Mk II, la Lituanie deviendra le deuxième pays, après la France, à posséder le plus grand nombre de ces systèmes », a souligné le ministère lituanien de la Défense.

Enfin, entre deux commandes de CAESAr, KNDS France – ou plus précisément le groupe KNDS – a reçu une autre bonne nouvelle. Le 9 décembre, l’Autorité de la concurrence l’a autorisé, sans condition, à prendre le contrôle de Texelis, l’entreprise spécialiste de la mobilité terrestre avec laquelle il a développé le VMBR-L Serval.