The Brazilian air force, Embraer and Saab have completed a certification flight-test campaign to clear the Gripen E for in-flight refuelling operations with the KC-390 tanker.

Washington valide une vente de 3,5 milliards de dollars pour équiper les futures frégates F127 allemandes en missiles Standard SM-6 et SM-2.

One of Türkiye’s leading defence industry companies, Makine ve Kimya Endüstrisi (MKE) has successfully carried out the first live-fire test

China’s Type 076 amphibious assault ship Sichuan (51) began its first sea trials on 14 November, according to the original report, marking a major step in the programme for the Chinese People’s Liberation Army Navy.

A B-1B took part in a four-day exercise with the Indian Air Force, marking the first return to the country since the participation to the Cope India 2023 exercise.

The certification, carried out with two Brazilian Air Force Gripen Es, will greatly expand the capabilities of the jet and give an added capability to air forces that operate both aircraft types.

The Arexis Electronic Warfare suite will replace the Eurofighter Typhoon’s wingtip pods, part of the fighter’s Defensive Aid Sub-System (DASS). Germany’s

La décision de Madrid de se détourner du F-35A Lightning II n’est pas sans créer des débats au sein de l’Ejercito del Aire y del Espacio. Et le premier est de choisir l’avion qui devra remplacer d’ici 2030 les actuels EF-18A+/B+ Hornet d’origine américaine, aujourd’hui à bout de souffle. Depuis environ un an le nom du Rafale F4 français revient périodiquement, un peu comme un épouvantail qui serait sensé effrayé les autres candidats. Pourtant un d’entre eux semble vouloir le disputer au chef d’œuvre clodoaldien : le TF Kaan turc.

Quel avion estampillé OTAN peut réellement remplacer le Lockheed-Martin F-35A Lightning II auprès des Espagnols ? En terme de furtivité seuls le KAI KF-21 Boramae sud-coréen et le TAI TF Kaan turc semblent pouvoir rivaliser, à condition bien sûr qu’ils soient réellement furtifs, au sens propre du terme. Et ça, ça reste à démontrer ! En terme de polyvalence on ne sait rien d’eux, ils n’en sont encore qu’à la phase avancée de leur développement. Le KF-21 Boramae entrera en service entre 2026 et 2027 et le TF Kaan pas avant 2030. Jusque là on n’en saura pas plus sur leur polyvalence, sur le fait qu’ils soient au moins aussi multi-rôle que l’avion américain.

Car malgré ses nombreux défauts le Lockheed-Martin F-35A Lightning II est bien ce pourquoi il a été conçu : un mètre étalon de la chasse contemporaine. Il sait à peu près tout faire, pas forcément toujours de la meilleure des manières mais là n’est pas l’essentiel. Un F-35A Lightning II au final c’est un bon intercepteur, un avion d’attaque au sol plus que respectable, et surtout un appareil capable de délivrer l’arme nucléaire américaine B61.

Alors voilà la Turquie après avoir réussi à placer son jet d’entraînement Hürjet auprès de l’Ejercito del Aire y del Espacio rêve désormais de faire coup double avec son TF Kaan. Sauf que face à lui il y a un hic. Un hic avec deux réacteurs M88, une optronique secteur frontale, et une panoplie d’armement air-air et air-sol des plus diversifiées. Mais surtout un hic qui est largement combat proven et qui a déjà été vendu dans le monde entier et notamment à trois clients en Europe en plus de la France où il a été conçu et où il est construit. Vous l’aurez compris ce hic c’est le Rafale.

Un an, à peu de choses près, que le nom du Dassault Aviation Rafale F4 tourne en Espagne auprès des pilotes. Les femmes et les hommes de l’Ejercito del Aire y del Espacio le connaissent bien. Ils approchent fréquemment ceux de l’Armée de l’Air et de l’Espace, l’affrontent lors d’exercices conjoints. Et puis entre l’avionneur de Saint-Cloud et Madrid c’est une vieille histoire. Se souvenir des Mirage IIIEE et des Mirage F1CE… serait un bon début.
Pour le gouvernement espagnol, qui a doit sans doute commencer à en avoir ras la casquette de faire le tampon entre ses homologues allemands et français, l’option du Rafale F4 serait aussi une bonne manière de s’allier Dassault Aviation dans le cadre du programme SCAF. D’ailleurs il est intéressant de voir que le nom du Rafale F4 refait surface alors même que l’on annonce une réunion très importante entre Allemands, Espagnols, et Français autour du futur chasseur de 6e génération dans les jours à venir. Les trois principaux pays doivent se retrouver lundi 24 novembre en un lieu non encore divulgué.

Rappelons que dans le cadre des projets Halcon I et Halcon II l’Ejercito del Aire y del Espacio a commandé un total de quarante-cinq Eurofighter EF-2000 Typhoon Tranche 4 construits par Airbus Defence. Le programme de remplacement des EF-18A/B Hornet doit s’articuler comme Halcon III.

Affaire à suivre

Dubai Airshow 2025 – Boeing is preparing to announce a new partnership to pursue international sales of its T-7 trainer aircraft, signaling growing global interest in modern, lightweight mil…

Les États-Unis se sont retirés du programme de remplacement des AWACS en juillet, privant ainsi le programme du Boeing E-7 « Wedgetail » de sa base stratégique et financière. Les pays membres de l’Otan doivent maintenant trouver une alternative, le GlobalEye de l’avionneur suédois Saab se trouve en pole position.
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GlobalEye @ Saab

Retournement de situation

Avec le retrait des États-Unis, six pays de l'OTAN explorent maintenant des alternatives au remplacement des vieux E-3 « Sentry ». L'OTAN exploite une flotte de 14 E-3A depuis la base de Geilenkirchen en Allemagne, qui représente la principale capacité AWACS de l'Europe. Les avions atteindront la fin de leur durée de vie d'ici 2035 et sont également une source de pollution sonore. Initialement il était prévu pour les pays européens de s’aligner sur le choix de Washington avec une commande initiale de 6 Boeing E-7 « Wedgetail ». À l’époque, les avantages stratégiques et financiers liés à l'exploitation d'un appareil commun avec l'US Air Force et, dans une moindre mesure, la Royal Air Force britannique étaient perçus comme un avantage certain. Cette dernière est maintenant abandonnée.

On mentionnera que la Royal Air Force prévoit actuellement de n'exploiter que trois appareils de type E-7 (Wedgetail AEW1) sur les 5 prévus initialement.
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Le E-7 en mauvaise posture @ Boeing

Les alternatives

Aux USA, le gouvernement Trump pousse à l’alternative du Northrop Grumman E-2D dans une version adaptée à l’USAF, moins coûteuse et capable d’opérer à partir de bases avancées austères. Un financement de 1,55 milliard de dollars a été alloué (150 millions de dollars pour cinq avions, plus 1,4 milliard de dollars pour des unités supplémentaires). Bien que plus petit, l’E-2D conserve le radar avancé AN/APY-9, la capacité de ravitaillement en vol et s’intègre à la doctrine agile ACE. Cette décision reflète la priorité du Pentagone pour des capacités AEW&C immédiates.

Pour autant, les États-Unis se procureront tout de même un petit nombre d'E-7, mais toute adoption généralisée de cet appareil semble aller à l'encontre de la volonté de l'actuelle administration du département de la Défense (DoD). Les responsables des budgets ont d'autres projets. Les élus du Congrès américain se sont battus à plusieurs reprises pour obtenir le rétablissement du financement du programme E-7 et ont récemment remporté une victoire importante avec l'inclusion de ce financement dans un projet de loi visant à mettre fin au blocage des services fédéraux. La bataille aux USA n’est pas terminée, mais quelle qu’en soit la finalité, le nombre de E-7 sera réduit.



En Europe, la principale alternative à l’E-7 vient de la Suède avec l’avionneur Saab qui propose son GlobalErieye déjà pleinement opérationnel. La France a de son côté déjà opté pour cette solution et l’avionneur suédois peut se targuer d’un bon positionnement sur le marché avec comme client les ÉAU et un intérêt grandissant pour sa solution. Le radar Erieye Extended Range (ER) du GlobalEye est un radar de surveillance aéroporté à longue portée de nouvelle génération, assurant une surveillance simultanée de l'air, de la mer et de la terre. C'est le résultat du développement continu par Saab du concept Erieye, augmentant la portée de détection de 70 % contre des cibles aériennes « furtives » peu observables. Détecter des cibles aériennes peu observables à longue distance n'est pas facile. Cela nécessite un gros radar, une grosse antenne à haute puissance. L’Erieye ER est basé sur la technologie GaN pour permettre la haute puissance nécessaire. Le radar Erieye ER est construit sur des capteurs AESA multicanaux où la direction de balayage est dirigée électroniquement et permet également une puissance de sortie plus élevée pour augmenter les performances de portée. La surveillance aérienne à longue portée possède de manière unique la vitesse, la portée et la flexibilité nécessaires pour fournir ces informations dans les airs, sur mer et sur terre.

L'énorme quantité de données gérées par le GlobalEye doit être traitée rapidement et efficacement pour permettre une identification instantanée des modèles et des déviations susceptibles d'affecter le cours des événements. La fonctionnalité d'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique permettent une analyse puissante des données en temps réel et constituent un complément solide à l'intelligence intégrée au système de commande et de contrôle.

L’avionneur suédois a une sérieuse carte à jouer dans ce dossier et de se positionner en leader de ce marché.

C’est une étape importante qui vient d’être franchie chez nos voisins : l’aéronavale française voit l’entrée en service du missile stratégique ASMPA-R entré en service en équipant les Rafale Marine.
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Rafale M aevc l'ASMPA-R sous le ventre @ Aéronavale française

Opération DIOMEDE

Cette semaine, un Rafale Marine a conduit avec succès un tir d’évaluation du missile stratégique Air-sol moyenne portée amélioré rénové (ASMPA-R), sans charge embarquée, au terme d’un vol représentatif d’un raid nucléaire. Il s’agit du second tir de l’ASMPA-R et du premier effectué par la Force aéronavale nucléaire (FANU). Ce tir intervient seulement quelques jours après la mise en service opérationnelle (MSO) du missile ASMPA-R au sein de la FANU. Ce missile était déjà en service dans les Forces aériennes stratégiques (FAS) depuis 2023. Prévue de longue date, cette opération réussie concrétise l’ambition de la force de dissuasion nucléaire.

Le tir s'est déroulé sur le site de DGA Essais de missiles qui assurait la sécurité de l'essai. Le centre de la DGA, grâce à ses moyens situés à Biscarrosse (40), Hourtin (33) et Quimper (29) a en outre suivi l’ensemble de la trajectoire du couple Rafale M puis du vol libre du missile après son tir.

L’ASMP rénové

La nouvelle génération du missile de croisière nucléaire ASMP (Air-sol moyenne portée) a été présentée pour la première fois après un tir d'essai à blanc marquant son entrée en service au sein de la Marine nationale.

L'ASMPA-R (R pour rénové) tel qu'observé sur les nouvelles photos, présente une apparence très similaire à celle de l'ASMPA-A, les ailerons du nouveau modèle diffèrent cependant légèrement de ceux de son prédécesseur. Le missile testé le 13 novembre aurait une portée estimée à 600 kilomètres, supérieure d'une centaine de kilomètres à celle de l'ASMPA-A, bien que les détails techniques n'aient pas été dévoilés par le ministère des Armées et restent bien entendu confidentiels.

La capacité de déployer rapidement une charge nucléaire à bord d'un avion porteur est désormais unique en France au sein de l'OTAN et de ses alliés. Les missiles de croisière à capacité nucléaire français sont conçus pour offrir une option substratégique plus flexible, complémentaire aux quatre sous-marins lanceurs d'engins balistiques de classe Triomphant. Comme la plupart des puissances nucléaires, la France refuse de s'engager dans une politique de « non-recours en premier » et se réserve la possibilité de mener une frappe nucléaire préventive si elle le juge nécessaire. Le missile ASMPA-R peut être employé dans un tel scénario comme ultime tir de semonce avant le déploiement de missiles balistiques.

Face à son problème de masse, l'armée de l'air et de l'espace mobilise ses A400M. L'occasion d'en gagner encore plus.

L'Armée de l'Air et de l'Espace a présenté aujourd'hui son exercice Tarans, visant à préparer à la haute intensité la BAAP, qui détient essentiellement les avions de transport (tactique et d'assaut) et les hélicoptères.
Ramener l'avantage dans le camp des alliés

L'occasion de rappeler le volume des soutes des avions de transport et d'assaut, qui vont, prochainement, avoir la possibilité d'emporter des disperseurs de drones -près d'une quarantaine de 20 kg- et de munitions télé-opérées. Une augmentation qui va contribuer à ramener l'avantage dans le camp des alliés. Car ainsi gréé, un Atlas pourra contribuer encore plus à la manoeuvre aéroterrestre, qu'il pourra filmer grâce au concept C3ISTAR développé par l'Escadron de transport d'opérations spéciales 3/61 Poitou. L'unité avions du commandement des opérations spéciales sort d'une période complexe, faite de faible disponibilité de son ATA majeur, le C130H Hercules. Face à tant d'immobilisme, le major général de l'Armée de l'Air, le général Dominique Tardif, a sorti la tronçonneuse : exit les C130H d'ici 2029 (idem pour les Awacs qui coûtent trop cher à entretenir). A la place, plus d'A400M, mais aussi des A400M augmentés, hyper-connectés grâce notamment aux différents modules du SCAF, mais pas seulement. Il est sera possible de voler très longtemps, grâce au ravitaillement en vol réalisable par... un autre A400M !

Airbus boit du petit lait, en visualisant les projets de l'Armée de l'Air, qu'il a évidemment aussi un peu stimulée. Car les drones pourront être des dérivés des DT-46 qui ont déjà fait des essais avec un A400M de la Luftwaffe en 2022, mais aussi des Loyal Wingmen par MBDA. Et une vidéo montre même un missile de croisière éjecté depuis la soute d'un appareil. Un concept facile à mettre en oevure, qui avait en fait été imaginé par un très imaginatif commandant des forces spéciales-air.

Boeing has achieved a milestone with the first flight of a KC-46 Pegasus tanker equipped with its upgraded Remote Vision System 2.0, as the manufacturer continues pursuing Middle East sales opportunities.

Leidos Australia and Kongsberg Defence Australia have signed a Memorandum of Understanding to assess the integration of Kongsberg’s Naval Strike Missile with Leidos’ Sea Archer and Longbow uncrewed surface vessels.

For two weeks, Italy hosted 4th and 5th gen assets, joint capabilities, and naval components in a training scenario that reflects today’s operational challenges.

Colombia will get 15 Gripen E single-seater and two Gripen F twin-seater fighters, to be delivered between 2026 and 2032. Saab announced it has signed the

L’information a été officialisée ce jeudi 13 novembre 2025. La NATO Airborne Early Warning and Control Force a annoncé qu’elle renonçait à commander les six Boeing E-7A Wedgetail prévus. Ces avions devaient permettre de remplacer à l’horizon 2031 les derniers de ses vieux Boeing E-3A Sentry. Désormais l’objectif de remplacement est fixé à 2035.

Après l’annulation par l’US Air Force il y a quelques mois la décision de l’OTAN hier pourrait bien plomber l’avionneur américain et son AWACS de nouvelle génération basé sur l’avion de ligne 737. Heureusement il lui reste encore des exemplaires à livrer pour le compte de la Royal Air Force. Sans compter que le Boeing E-7 Wedgetail a toutes les chances d’être acquis par l’Aviation Royale Canadienne, à moins que Saab n’y remporte là aussi le contrat.

Là aussi parce que le renoncement otanien est en fait une décision purement européenne. La composante E-3 Sentry de la NATO Airborne Early Warning and Control Force s’articule autour de six pays du Vieux Continent : l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, et la Roumanie. Et c’est justement les Pays-Bas qui ici sont les leaders de la contestation du Boeing E-7A Wedgetail. Des Néerlandais qui ne refusent pas que l’OTAN remplacent ses actuels AWACS mais qui préfèrent le recours à une solution européenne. Donc à Saab et à son GlobalEye.

Remplacer de gros quadriréacteurs comme les Boeing E-3 Sentry par des biréacteurs beaucoup plus compacts tels le Saab GlobalEye peut paraître surprenant. Sauf qu’avant les Pays-Bas, pour le compte de l’OTAN, ça a été le choix de la France et donc de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Et ça c’est un précédent important pour les six pays européens de la NATO Airborne Early Warning and Control Force.
Des avions qui accusent leur âge, et cela se voit !

Désormais donc l’OTAN se donne dix ans pour que les avions qu’elle sélectionnera puissent entrer en service. Sauf que cela implique que les actuels Boeing E-3A Sentry soient encore prolongés une décennie. Et ce sont des AWACS hors d’âge, avec de vieux turboréacteurs Pratt & Whitney JT3D totalement dépassés, bruyant, et très polluants. D’autant que les avions otaniens de veille radar sont actuellement largement employés aux confins orientaux de l’Europe, afin de surveiller les agissements de l’aviation russe.

Affaire à suivre.

C’est un rendez-vous que ni l’Armée de l’Air et de l’Espace ni l’Indian Air Force ne voudrait manquer. Ce vendredi 14 novembre 2025 un groupe d’avions de combat Sukhoi Su-30MKI Flanker-H indiens s’est posé sur le tarmac de la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan dans le département des Landes. Ils étaient accompagné d’un Ilyushin Il-78 Midas de ravitaillement en vol. À partir de ce lundi ils participeront à l’édition 2025 de l’exercice Garuda.

Militaires français et indiens vont donc s’affronter mais aussi travailler mutuellement durant onze jours, de ce dimanche 16 à ce jeudi 27 novembre 2025. La Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan est donc leur nid pour les (presque) deux semaines à venir. Plusieurs scénarii ont d’ores et déjà été élaborés par l’Armée de l’Air et de l’Espace afin de maximiser les journées de l’exercice Garuda 25. Les pilotes indiens s’opposeront à un avion de combat qu’ils connaissent bien : le Dassault Aviation Rafale B/C.
Malgré son aérofrein sorti le Su-30MKI Flanker-H demeure un avion de chasse très élégant. Il est ii vu sur le tarmac landais.

En effet rappelons que l’Inde est le principal utilisateur de l’avion après la France, le seul à l’avoir engagé au combat en dehors de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine Nationale. L’Indian Air Force est aussi la seule force aérienne au monde à avoir perdu un Rafale en action de guerre contre l’ennemi. S’opposer à lui en exercice ne devrait donc pas être source d’inquiétude ou de difficultés pour les pilotes indiens. Sauf que dans les postes de pilotages ce ne sont pas leurs collègues mais les aviateurs français.

Garuda est aussi l’occasion pour les pilotes indiens de se frotter à un modèle d’avion-citerne assez inédit pour eux : l’Airbus Military A330 MRTT Phénix. Et par effet de réciprocité les pilotes français peuvent eux récupérer du carburéacteur en plein vol derrière l’Il-78 Midas. Rappelons que ce dérivé du célèbre Il-76 Candid de transport stratégique est inexistant dans les forces de l’OTAN ; pouvoir se ravitailler dessus est donc une chance pour nos aviateurs et aviatrices.
On remarquera que la féminisation progresse timidement dans l’Indian Air Force.

Sur le plan humain Garuda permet aussi aux pilotes des deux forces aériennes de confronter leurs différences culturelles tout en se nourrissant les uns les autres de celles ci mais aussi de leurs proximités. À n’en pas douter le foyer et le mess de la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan seront riches de discussions et sans doute de fous rires dans les onze jours à venir. La camaraderie est un élément essentiel de ce genre d’exercices réguliers.

Affaire à suivre.

Dubai Airshow 2025 – The United Arab Emirates Air Force’s Fursan Al-Emarat aerobatic display team is performing with newly acquired Hongdu L-15 advanced jet trainers at the Dubai Airshow, ma…

La Colombie a signé le 14 novembre le contrat pour l'acquisition de 17 avions de combat JAS 39 Gripen E/F destinés (15 Gripen E et 2 Gripen F) à la Force aérospatiale colombienne (FAC).
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Gripen E brésilien @ FAB

La signature

L’accord met fin à un processus qui était en cours d’analyse depuis plus d’un an. En octobre dernier, le gouvernement avait obtenu l’approbation des futures modalités nécessaires au financement de l’acquisition, mais le président Gustavo Petro avait déjà évoqué, depuis avril 2023, son intention d’opter pour l’avion suédois, suivant ainsi les résultats de l’évaluation du groupe d’essais de la FAC. L’avion suédois ayant reçu les meilleures notes ainsi que le meilleur rapport prix/qualité. Les alternatives telles que les F-16 de Lockheed Martin et le Rafale de Dassault Aviation n’ont pas été retenues et ceci malgré une contre-offre de Lockheed Martin. Avec la signature du contrat, l’achat est ferme et il n’y aura pas de retour en arrière. Selon le calendrier établi, les premiers avions arriveront en Colombie au cours du premier semestre 2027 et seront progressivement intégrés dans la Force aérospatiale colombienne (FAC), qui dépend actuellement du Kfir pour les opérations de défense aérienne.

Le contrat est évalué à 4,25 milliards de dollars et est l'acquisition militaire la plus coûteuse de l'histoire récente de la Colombie, il comprend également l'adaptation de l'infrastructure (pistes, hangars, systèmes logistiques) et d'autres éléments liés à l'exploitation de la flotte. Sur ce total, près de 98,2 % correspondent à la valeur des avions et le reste à l'infrastructure complémentaire.

À noter que l’officialisation de la signature ce jour est effectuée dans le cadre de l'anniversaire de la FAC.
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Cérémonie de signatures @ Gouv Colombien

Le général à la retraite Francisco Forero, ancien commandant du Commandement de soutien des FAC, a expliqué que ces avions offraient des avantages significatifs par rapport à la flotte actuelle.

« Cet avion présente de très bons avantages en matière d’électronique et de radar. Il est polyvalent, il peut opérer sur toutes les pistes que nous avons dans la FAC et dans de nombreux aéroports du pays. Sa conception évite l’ingestion de corps étrangers dans le moteur et facilite les opérations sur des pistes non préparées », a-t-il déclaré.



Un choix qui satisfait également le point de vue politique. Avec un avion suédois, la ligne politique peu encline à satisfaire le voisin du nord trouve ainsi un élément de sagesse. De l’autre côté, des éléments comme les moteurs proviennent des États-Unis et permettent de garder des relations. Mais le point le plus important concerne le fait que l’avion pourra être assemblé en partie au Brésil et que l’expertise de ce dernier facilitera les échanges et la maintenance sur le continent.

Rappel

La Colombie cherchait à remplacer ses 20 avions de combat israéliens IAI Kfir C2, achetés il y a 30 ans. L’ancien gouvernement avait à l’époque signifié sa préférence pour le Gripen E suédois, mais par manque de liquidités, le projet d’acquisition avait fait long feu une première fois. L'exploitation et l'entretien des Kfir sont coûteux et peuvent être risqués. La Colombie est pratiquement le seul opérateur du Kfir, un avion pour lequel aucune pièce de rechange n'est produite. Avec un nouvel avion de combat moderne au standard récent, la Colombie pourrait ainsi faire face en termes de dissuasion aux menaces du Venezuela et donner au pays une plus grande capacité de lutte contre les groupes rebelles et les narcotrafiquants, qui utilisent des avions d’affaires pour faire passer de la drogue en contrebande.



Une décision très attendue

L'avion de remplacement choisi, le Saab Gripen JAS 39 E/F, représente une amélioration significative pour l’Armée de l’air colombienne. Le Gripen est un chasseur léger et polyvalent de quatrième génération, connu pour sa grande maniabilité, ses systèmes électroniques et radar avancés et sa capacité à opérer à partir de pistes courtes et improvisées, un avantage crucial dans le paysage géographique complexe de la Colombie.

Le Gripen JAS 39 E/F offre également des coûts d'exploitation inférieurs à ceux d'autres chasseurs modernes tels que le F-16 ou le Rafale, ce qui en fait une option intéressante pour un pays comme la Colombie, qui doit équilibrer efficacité militaire et limites budgétaires.

En outre, Saab propose une compensation et une coopération industrielle, qui peuvent stimuler l'économie locale et fournir aux techniciens et ingénieurs colombiens une expérience précieuse dans la maintenance des avions de combat modernes.

En fin de compte, le remplacement du Kfir par le Gripen est une décision stratégique qui améliorera la défense aérienne et les capacités offensives de la Colombie, réduira les coûts opérationnels et renforcera sa position en matière de sécurité régionale.

Saab JAS 39 Gripen E/F MS21
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Cockpit @ Saab

Le Gripen E est un développement des appareils monoplaces Gripen A et Gripen C, qui ont fait leurs preuves. Il est conforme à l’état le plus récent de la technique et présente notamment des améliorations comparativement au Gripen C/D. Un nouveau radar, ES-05 RAVEN, disposant de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array) qui permet un balayage avec un débattement total de ± 100 ° (plage de détection sur 200 degrés contre 140 vis-à-vis de la concurrence), qui offre la possibilité de voir vers l’arrière et d’engager directement les adversaires, et ceci grâce au système SWASHPLATE, couplé à un capteur passif fonctionnant sur une base infrarouge, soit l’IRST synchronisé (Infra-Red Search and Track) de type Skyward-G produit par SelexGalileo. Un nouvel équipement de guerre électronique (EW System MAW300) de type électro-optique qui fonctionne avec les lances-leurres Saab BOH/BOL de dernière génération (ADIS). Une nouvelle architecture électronique et une avionique nouvelle génération dotée d’un cockpit avec grand écran qui offre la possibilité de personnalisation pour chaque pilote et l’adaptation immédiate en fonction de l’évolution de la mission (air-air, reco, air-sol). Le Gripen E dispose d’une liaison électronique Link 16 à large bande, d’un système de communication satellitaire SATCOM et de la fusion des données (Net Centric Warfare – NCW). La fusion de données complètement intégrée au système d'armes permet la fusion des informations de la liaison 16 (pistes des équipiers, messages PPLI [Precise Participant Location and Identification]) et relie l’ensemble aux pistes des capteurs internes et externes (RAVEN, IRST, EW300, Litening ATP, RecceLite).



Le Gripen NG (E/F) a été sélectionné jusqu'à présent par le Brésil, la Suède et la Thaïlande.

Saab et Embraer, en partenariat avec la Force aérienne brésilienne (FAB), ont achevé la campagne d'essais en vol de certification pour le ravitaillement en vol du KC-390 « Millenium ». L’occasion de renforcer les liens entre les deux avionneurs.
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Campagne de ravitaillement @ Embraer/Saab

Opération Samaúma

La campagne, baptisée Opération Samaúma, s'est déroulée sur le site d'Embraer à Gavião Peixoto, qui abrite également le Centre d'essais en vol du Gripen E/F au Brésil. Coordonnés par le département des sciences et technologies aérospatiales (DCTA) de la FAB, les essais ont réuni une quarantaine d'ingénieurs et de pilotes d'essai de Saab, d'Embraer et de la FAB.



Cette dernière phase de certification a permis de valider le ravitaillement en vol entre le F-39 Gripen E et le KC-390 Millennium. Cette étape cruciale renforce le lien entre l’avion de combat de nouvelle génération brésilien et son avion de transport multimission de conception nationale. La FAB avait comme objectif de vérifier la parfaite combinaison entre les deux appareils.



Les partenaires ont évalué différentes vitesses, altitudes et configurations de vol. Les deux appareils sont équipés de commandes de vol électriques, qui, selon les constructeurs, ont contribué à la stabilité de vol lors du transfert de carburant. Le KC-390 a généré un sillage favorable et le Gripen E a conservé une maniabilité remarquable en formation serrée.



Comme l'explique le lieutenant-colonel David Escosteguy, pilote à l'Institut de recherche et d'essais en vol (IPEV) de l'armée de l'air brésilienne, l'opération Samaúma poursuivait deux objectifs principaux. Le premier était de qualifier le Gripen comme avion ravitailleur, permettant ainsi au chasseur d'effectuer des ravitaillements en vol précis et sûrs, dans une large variété de profils de vol. Le second était la certification de vol en paire, garantissant que les deux appareils puissent effectuer en toute sécurité l'intégralité du ravitaillement en vol.



Au total, trois avions de combat F-39 ont été utilisés, deux unités opérationnelles de l’escadron Jaguar et le FAB 4100, engagé dans des vols d’essai depuis son arrivée au Brésil en 2020. Un Embraer KC-390 PT-ZNG a également été utilisé pour les démonstrations. Les avions ont été testés avec différentes configurations d’armement, emportant des réservoirs de carburant, des missiles air-air, et des bombes inertielles Mk.83 et Mk.84.



Finalisation des procédures

Les essais maintenant terminés, l’Autorité suédoise de l’aviation militaire (SE-MAA) va examiner les données de ravitaillement en vol dans le cadre de la certification du Gripen E. L’Institut brésilien de promotion et de coordination industrielles (IFI), qui fait partie de la DCTA, rédigera ses propres travaux de navigabilité pour le compte de la FAB. Cette nouvelle capacité renforce le partenariat industriel établi entre Embraer et Saab. Le Brésil assemble et intègre localement le Gripen E/F, tandis que la Suède a manifesté son intention d’acquérir le KC-390 pour moderniser sa flotte de transport aérien. Le Brésil a également indiqué vouloir augmenter sa commande de Gripen. La certification des deux appareils comme couple ravitailleur-avion ravitailleur entièrement compatible renforce l’attractivité de leur offre conjointe à l’exportation.



Capacité opérationnelle étendue

Un porte-parole de la Force aérienne brésilienne (FAB) a confirmé que ces essais mettaient en avant la nouvelle capacité opérationnelle permettant dorénavant, avec l’aide d’un seul ravitaillement en vol du KC-390, au F-39 Gripen d'atteindre n'importe quel point du territoire brésilien en quelques heures, y compris les régions frontalières éloignées, à environ 3 000 kilomètres de la base aérienne d'Anápolis (BAAN), où ils sont basés.