L'aviation de chasse française prévoit actuellement 185 avions de combat Rafale et Mirage 2000 pour l'armée de l'Air et 41 Rafale pour la Marine.

L’armée française a conduit une opération logistique en Roumanie pour l’exercice de déploiement Dacian Fall, comme devront pouvoir le faire chacune des nations-cadres dans les huit pays du flanc oriental de l’Alliance atlantique

Le renforcement de la présence militaire des États-Unis au large du Venezuela passe en grande partie par la base navale de Roosevelt Roads, sur le territoire de Porto Rico, a révélé une enquête de Reuters…

Catherine Vautrin a qualifié le projet d'"extrêmement important" pour la défense européenne, lors d'un point presse à Madrid avec son homologue espagnole Margarita Robles.

L’armée britannique a annoncé ce jeudi la première livraison de véhicules blindés Ajax sur le flanc est de l’OTAN. Un retard de 8 ans qui remet en question sa pertinence, notamment face aux drones de dernière génération.

En concurrence face à ThyssenKrupp Marine Systems, le Français Naval Group aurait obtenu les faveurs du président argentin Javier Milei, qui a choisi son sous-marin Scorpène. Les discussions ont commencé.

L'Institut de recherche sur l'océan, l’Ifremer, vient de confier à la société Alseamar la conception d’un planeur sous-marin capable d’explorer les eaux jusqu’à 3 500 mètres de profondeur.

Souverains. C’est le but affiché dans cet accord entre les ministres de la Défense allemand Boris Pistorius et française Catherine Vautrin dans le cadre du projet Odin’s Eye (multinatiOnal Development Initiative for a Space missilE earlY-warming architecturE). Avec l’œil d’Odin, l’Europe disposera de son propre système d’alerte avancée et ne dépendra plus de la versatile alliance avec les Etats-Unis.
Lancement de la première pierre

Le 24 octobre, Pistorius et Vautrin se sont retrouvé pour lancer le projet Jewel , à savoir le segment spatial de l’œil d’Odin. Il consiste à la mise en orbite géostationnaire de quatre satellites équipés de capteurs infrarouge pour détecter la signature thermique de la propulsion d’un missile dès son décollage. Deux satellites seront fabriqués en France, les deux autre outre-Rhin. Objectif : opérationnel à partir de la prochaine décennie. Quatre satellites, cela reste en dessous des capacités du programme SBIRS américain, mais c’est suffisant pour être indépendant.

Bien entendu, l’œil d’Odin sera aussi terrestre et reposera sur une série de radars pour tracer et suivre la trajectoire du missile. Enfin, il reste à développer une solution d’interopérabilité afin d’être prompt dans la réponse une fois la menace détectée.

L’UAC a livré un lot d’avions de combat d'attaque Su-34 (NVO) de nouvelle production au ministère russe de la Défense (plus précisément, aux Forces aériennes russes). Il s'agit du sixième lot de Su-34 (NVO) livré en 2025. Le nombre d'appareils dans ce lot n'est pas précisé, comme d’habitude les photos diffusées par l’UAC semblent en montrer deux.

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L'un des appareils livrés @ UAC

Les livraisons s’accélèrent

La United Aircraft Corporation (UAC) a livré un autre lot de Su-34 « Fullback » aux Forces aérospatiales russes (VKS). Les appareils ont terminé avec succès un cycle complet d'essais d'acceptation au sol et en vol et ont été transférés au client dans le cadre du programme State Defense Order (SDO). Il s'agit du sixième lot de Su-34 livré au VKS en 2025. Le premier envoi est arrivé le 19 avril, suivi des livraisons ultérieures le 10 juillet, le 12 août, le 15 septembre et le 6 octobre. Depuis 2022, le nombre exact d'avions dans chaque lot et leurs numéros de queue respectifs ne sont pas divulgués. Selon le renseignement open source, le VKS russe exploitait environ 150 à 180 Su-34 au début de 2025. Cette accélération des livraisons de l’ensemble des aéronefs permet non seulement de combler les pertes de la guerre en Ukraine, mais contribue également à augmenter la dotation.

Les ingénieurs du bureau de conception de Sukhoi mettent en œuvre des modifications au Su-34 sur la base des commentaires opérationnels de son déploiement dans la zone de conflit. Ces améliorations ciblent la navigation, la communication, les systèmes de ciblage et les contre-mesures défensives. La modernisation en cours vise à améliorer la précision de la frappe et à étendre les capacités de l'avion, lui permettant d'exécuter des missions avec de plus grandes capacités de frappes à distance, évitant ainsi l'entrée dans les zones d'engagement de la défense aérienne ennemie.

Le Su-34 Fullback reste une pierre angulaire de l'armée de l'air tactique russe. Sa conception multi-rôles lui permet de mener des frappes de précision contre des cibles au sol et navales tout en s'engageant dans des combats air-air. La conception robuste et l'avionique avancée de l'avion lui permettent de fonctionner à des distances allant jusqu'à 1 100 kilomètres (environ 680 miles) de sa base d'attache et d'engager efficacement des cibles défendues par des systèmes de défense aérienne sophistiqués.



Augmentation des frappes

De son côté, le ministère ukrainien de la Défense fait état d'une augmentation significative des frappes de bombes planantes guidées VKS russes tirées depuis les Su-34 contre des cibles des forces armées ukrainiennes (AFU) en octobre 2025. Environ 5 330 bombes aériennes hautement explosives (FAB), équipées de modules universels de glissement et de correction (kits UMPC), auraient été larguées. Cela représente le total mensuel le plus élevé de FAB équipés d'UMPC employés depuis le début de l'année en cours. En supposant une moyenne de quatre bombes par sortie Su-34, ce tempo opérationnel équivaut à environ 40 missions de combat par jour. Kiev affirme que les avions Su-34 ont livré environ 40 000 bombes aériennes guidées sur des cibles de l'AFU au cours des dix premiers mois de 2025 – un chiffre correspondant au total des forces russes utilisées tout au long de 2024.
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Au moins deux appareils sont concernés @ UAC


Sukhoi Su-34 NVO/M « Fullback »

Le Sukhoi 34 NVO/M « Fullback » peut attaquer des cibles terrestres, maritimes et aériennes, de jour comme de nuit et par tous les temps, en utilisant l’ensemble des types de munitions en service en Russie. En termes de capacités opérationnelles, il s'agit d'un appareil de génération 4+. Son système de sécurité actif avec les nouveaux ordinateurs fournit des capacités supplémentaires pour le pilote et le navigateur pour effectuer des bombardements précis et manœuvrer sous le feu ennemi. L’excellente aérodynamique de l’avion, les grands réservoirs de carburant de capacité interne, la nouvelle génération de moteurs plus économes en carburant, dotée d’une commande numérique. Font que le Su-34 de bombardement tactique se trouve très proche de la catégorie de bombardier stratégique de classe moyenne. Le Su-34 dispose également d’un système de communication et du système d’échange d’informations de type liaison 16 (Link 16) lui permettant une interface avec des troupes terrestres et des navires de surface, ainsi qu’avec d’autres aéronefs. Les caractéristiques du Su-34 incluent un rayon d’action jusqu’à 4 000 km en convoyage, une vitesse maximale de 1 900 km/h, et une charge utile jusqu’à 8 tonnes. Le Su-34 NVO est doté d’un nouveau radar, d’une nouvelle avionique, d’une gamme étendue de missiles et de trois nouvelles nacelles ventrales de reconnaissance qui faisaient défaut, soit (UKR-RL) radar à détection latérale M402 Pika-M, nacelle électro-optique (UKR-OE) Antrakt-TV et scanner infrarouge M433 Raduga-VM, ainsi que la nacelle radar (UKR-RT) M400A dérivée du Fraktsiya-4 développé pour le Tupolev TU-214R.

L’avion dispose désormais du système de brouillage numérique Khibiny L175V / KS418 grâce auquel l'avion peut être utilisé comme un brouilleur de combat aérien. Les deux radars avant et arrière dont le nouveau Kopyo DL sont couplés aux nacelles et sont capables de capturer et de surveiller de façon continue plusieurs cibles simultanément. Pour sa défense, le Su-34 NVO est maintenant doté de missiles air-air R-77 ou R-73. L’avion emporte par exemple la nouvelle bombe PBK-500U planante à fragmentation inertielle et guidée par satellite pour détruire les véhicules blindés et les bâtiments ennemis et la nouvelle KAB-1500S-E (UBAP1500) équipée d'un système de guidage combiné basé sur la navigation inertielle et par satellite, le principe « tir et oublie ».

L'espace entre les sièges du cockpit permet de se coucher dans le couloir, le cas échéant. Un office et un WC sont situés derrière les sièges de l'équipage.

Au printemps dernier nous vous annoncions qu’Athènes s’intéressait au Dassault Aviation Rafale F4 afin de compenser une éventuelle annulation de sa commande de Lockheed-Martin F-35A Lightning II. Finalement la Grèce a choisi de maintenir l’avion furtif américain dans ses plans pour le futur tout en relançant de nouvelles négociations autour d’une vingtaine d’avions d’origine française. Pour la Polemikí Aeroporía il s’agirait d’ici 2030 de remplacer les actuels Dassault Aviation Mirage 2000-5G/-5BG à bout de souffle. Rappelons qu’actuellement elle aligne vingt-quatre Rafale F3-R commandés voici cinq ans.
Chasseurs grecs Rafale EG en vol de conserve.

Entre l’été dernier et cet automne les relations entre Athènes et Washington DC ne se sont pas plus améliorées que cela. La Grèce n’a que très peu goûté les surtaxations douanières décidées unilatéralement par Donald Trump à l’encontre de l’Union Européenne et donc des exportations agricoles grecques vers les USA. Pour autant le Lockheed-Martin F-35A Lightning II étant ce qui se fait de mieux aujourd’hui dans le monde la Polemikí Aeroporía a maintenu sa commande de vingt exemplaires. Mais alors pourquoi Athènes a t-elle engagé des négociations avec Paris autour d’une vingtaine de Rafale F4 ?

La réponse est à chercher de l’autre côté de la mer Égée. La volonté turque de renforcer son aviation de chasse autour de l’Eurofighter EF-2000 Typhoon n’est pas du tout du goût de la Grèce. En effet Ankara a récemment commandé fermement vingt exemplaires neufs auprès du Royaume-Uni et négocie le rachat de vingt-quatre à trente-six exemplaires de seconde main actuellement en possession d’Oman et du Qatar. Surtout l’Allemagne et l’Italie ont lâché du lest sur la vente à la Turquie du missile air-air Meteor qui permettrait aux futurs Typhoon turcs de menacer clairement les Rafale grecs.

En fait la vingtaine de Rafale F4 qu’Athènes négocie avec Paris représente deux aspects du problème. Il s’agit dans un premier temps de remplacer les vingt-quatre derniers Mirage 2000 encore en dotation, et tous au standard 2000-5. C’est aussi une manière de montrer sa désapprobation à l’administration Trump puisque ces mêmes Mirage 2000 devaient initialement avoir comme successeurs les vingt F-35A Lightning II pour lesquels la Grèce avait placé une option, qui devient désormais très hypothétique. En fait la France gagne ici sur les États-Unis et la Grèce démontre qu’elle est autant un maillon fort de l’OTAN que de l’Union Européenne.

Le Dassault Aviation Rafale F4 (forcément au standard F4.3) apporte comme plus-value d’être vendu sur le marché export avec le dit missile air-air Meteor à longue portée. Une arme qui rééquilibrera face à la Turquie et à ses volontés expansionnistes en Méditerranée centrale. Niveau armement toujours le Rafale F4 permet l’emport de l’A2SM 1000 d’une tonne. Mais surtout c’est son avionique qui fait la différence autour de son radar RBE2 aux capacités accrues et de son optronique secteur frontale revue et corrigée.
Vous ne rêvez pas, c’est bien un missile anti-navire AM-39 Exocet que vous voyez gréé sous ce Rafale grec.

On remarquera que pour Athènes la réponse à Ankara passe toujours par le Dassault Aviation Rafale. Les pilotes grecs ne tarissent en effet pas d’éloge envers l’avion de combat d’origine française.

Affaire (évidemment) à suivre.

Il y a quelques jours je me demandais où les grandes chaines d’information allaient chercher leurs experts aéronautiques. Aujourd’hui j’en suis à me dire que même les médias spécialisés sont défaillants quand on voit qu’ils ne font pas la différence entre un avion des Douanes et un de l’Armée de l’Air et de l’Espace ou de l’Armée de Terre. Il a suffit qu’un Beechcraft Super King Air 350ER, porteur de l’immatriculation F-ZBGO, aille se balader à proximité du Venezuela pour que des médias spécialisés défense y voient un avion militaire français. Une information ensuite reprise par des médias généralistes.

Sur les faits un Beechcraft Super King Air 350 appartenant aux Douanes Françaises a mené cette semaine une classique mission de surveillance dans la zone Antilles Caraïbes, supposément pas très loin des côtes vénézuéliennes. Rappelons qu’avec la Direction Générale de la Police Nationale la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects est l’une des deux administrations centrales françaises qui mène la guerre contre les narcos, notamment dans cette région du monde. Nos douaniers y sont chez eux. Ils peuvent opérer depuis la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin, ou encore Saint Barth’.

Le problème c’est le Beechcraft Super King Air est aussi l’avion favori de nombreuses forces aériennes dans le monde dont l’Armée de l’Air et de l’Espace. Sauf que pour confondre un Super King Air 350ER des Douanes (voir photo ci-dessus et ci-dessous) avec un ALSR Vador il faut soit ne rien connaître à l’aviation contemporaine soit faire son job de journaliste comme le dernier des manches ! Désolé pour la grossièreté mais là j’avoue que je suis un peu énervé devant un tel manque de professionnalisme.

Surtout que les médias en questions, anglophones et francophones, indiquent bien l’immatriculation de l’avion soit F-ZBGO. Une rapide googlisation de celle-ci avec recherche images les aurait immédiatement orienté vers les douaniers et non vers les militaires. Rappelons que les premiers sont des fonctionnaires d’état relevant du ministère des Comptes Publics et les seconds dépendent du ministère des Armées.
Je ne résiste pas à vous proposer une photo de l’avion, ou plutôt un lien vers celle-ci sur le site francophone de référence PictAéro : https://www.pictaero.com/fr/pictures/picture,332489.

Habituellement je n’aime pas critiquer les petits copains quand ils font des erreurs, nous en faisons tous, moi le premier. Mais quand l’erreur est tellement grosse et peut être lu par des centaines voire des milliers de passionnés ou simplement de curieux c’est grave une telle erreur. Vous les verrez donc sur liens suivants

En anglais : https://defence-blog.com/french-reconnaissance-aircraft-spotted-in-caribbean-airspace/
En français : https://www.forum-militaire.fr/un-avion-de-reconnaissance-francais-repere-dans-le-pre-carre-des-americains-alimente-les-speculations-sur-la-raison-de-sa-presence-si-proche-du-venezuela/
https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/politique/le-vol-du-king-air-pres-de-porto-rico-revele-la-double-surveillance-occidentale-1056935.php

Même sur YouTube on trouve la même erreur reproduite encore entre avion des douanes et avion militaire.
https://www.youtube.com/watch?v=ZYuAHw63v0w
Super King Air 350ER des Douanes ? Oui c’est même écrit dessus noir sur blanc.

Du coup moi le plus total amateur j’en viens à me demander si les journalistes en sont vraiment ? S’ils ont vraiment fréquenté les bancs des universités qui forment au journalisme ou même les écoles spécialisées ? Vérifient t-ils leurs sources ? Deux trois clics sur Google ou Yahoo et ils avaient leur réponse. Mais bien sûr un avion des douanes en mission antidrogue c’est forcément moins vendeur qu’un avion espion.

The Norwegian government and NHIndustries reached an agreement to settle the dispute related to Norway’s NH90 program, after its termination in 2022. The

The United States military has moved a step closer to fielding a new short-range counter-drone capability, conducting evaluations of Anduril Industries’ Anvil interceptor and its integrated Launch Box during a recent exercise at Minot Air Force Base. Officials and company

Suède, Finlande, Norvège, Danemark : en mer Baltique et vers le Cercle polaire, une armée unifiée du Grand Nord voit le jour. Avec la Russie, mieux vau

Alors que l'Indonésie annonce sa volonté d'augmenter sa flotte d'avion de transport tactique A400M, Airbus Defence & Space poursuit ses efforts à l'export, afin de sécuriser sa chaîne de production.

BFMTV a pu entrer au sein du tout dernier sous-marin nucléaire d'attaque de la France. Appelé le Tourville, il a récemment été mis en service à Brest.

Entre des modernisations d'abris de guerre et un système de "défense totale", qui associe étroitement les militaires et les civils, le gouvernement suédois mise sur la prévention alors qu'il s'inquiète d'offensives russes.

UN HOMME UNE VOIX - L’ancien colonel des troupes de marine décrit dans son nouveau livre l’évolution des techniques de combat du fantassin, redevenu, depuis l’Ukraine, le pivot des batailles.

La Force Océanique Stratégique compte désormais un vecteur nucléaire amélioré : le M51.3. Son entrée en service permet d’assurer la pérennité de la dissuasion nucléaire sous-marine française tout en garantissant l’expertise de la base industrielle française dans ce domaine hautement stratégique.

La Belgique va remplacer sa flotte d’avions école SF-260 avec le dernier né de Pilatus.
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PC-7MKX @ Pilatus Aircraft

La décision

Le Cabinet fédéral belge a approuvé l'acquisition de 18 nouveaux avions d'entraînement à turbopropulseurs Pilatus PC-7 MKX, afin de remplacer la flotte vieillissante de Marchetti SF-260 qui a servi pendant 55 ans.Le contrat de 40 millions d'euros par an comprend des simulateurs de vol, une nouvelle infrastructure à la base aérienne de Beauvechain et 20 ans de soutien opérationnel. Le dernier avion Marchetti prendra sa retraite en 2027, la formation des pilotes sur le nouveau PC-7 MKX devrait commencer en 2028.
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Les SF-260 belges vont pouvoir bénéficer d'une retraite @ FAB

Le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA) a déclaré que la décision garantit que l'aviation militaire belge reste à la pointe de la technologie :« Avec cette décision, nous investissons dans l’avenir de notre aviation militaire. Après les Pays-Bas et la France, la Belqique à également opté pour le PC-7MKX de l’avionneur suisse Pilatus, un avion qui offre des performances d’entraînement exceptionnelles ».



Pilatus PC-7MKX
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Cockpit @ Pilatus Aircraft

Les fans inconditionnels de Pilatus remarqueront immédiatement que le PC-7 MKX ressemble beaucoup au PC-7 MkII de l'extérieur, mais la ressemblance s’arrête là. Le PC-7 MKX est une version améliorée et modernisée de l'emblématique Pilatus PC-7 MkII. Sur la base du certificat de type de ce dernier, les ingénieurs de Pilatus ont apporté diverses améliorations à la conception et à certains systèmes pour assurer le succès de cet avion dans la formation de base des jeunes pilotes militaires pour les années à venir.

Un avion doit répondre à de nombreuses exigences pour rester compétitif sur ce segment du marché de la formation. Il doit d’abord être extrêmement robuste, car les pilotes militaires en formation en début de carrière peuvent tester sans le vouloir le taux de chute que le train d’atterrissage est capable de supporter ! La structure en aluminium est éprouvée et offre des avantages certains en termes de résistance, de réparation et d’exploitation dans des climats extrêmement chauds. Un bon avion d’entraînement de base doit également posséder un pilotage qui donne un retour d’information utile à l’élève pilote, lui permettant de développer les « compétences manche et gouvernail » si essentielles pour devenir plus tard un pilote militaire performant. Une fois ces compétences bien assimilées, le pilote peut alors se concentrer pleinement sur la richesse des informations disponibles sur les différents écrans, sur des situations tactiques compliquées, sur des situations extrêmes comme l’interception de nuit ou le ravitaillement en vol, où des performances maximales sont requises.

Le PC-7 MkII offrait déjà une excellente maniabilité, c'est pourquoi très peu de modifications externes ont été apportées au PC-7 MKX. Le cône de nez est un peu plus pointu et aérodynamique, et les extrémités des ailes ont également été équipées de petits « Winglets » aérodynamiques. Des modifications beaucoup plus importantes et substantielles ont été apportées sous le revêtement en aluminium et dans le cockpit.

Ces dernières années, la manière dont les informations sont présentées aux pilotes a fondamentalement changé. Alors qu'auparavant, une multitude d'instruments ronds dotés d'aiguilles mécaniques étaient utilisés pour afficher, par exemple, l'altitude, la température de l'air, la vitesse, la position et l'attitude de l'avion, les écrans de pointe sont désormais devenus la norme. N'importe quel type d'information peut être présenté sur ces « écrans multifonctions » avec une densité d'informations beaucoup plus élevée, pour que le pilote puisse l'interpréter.



En matière d’avionique, les pilotes de mission sont confrontés à de nouveaux défis cruciaux. Il est donc important que les élèves-pilotes puissent perfectionner leurs compétences lors de la formation de base. Pour une meilleure vue d’ensemble, chaque cockpit dispose désormais de trois grands écrans permettant d’afficher un large éventail d’informations en fonction du mode sélectionné. Certains écrans disposent même d’une fonction tactile, comme sur les téléphones portables. Le confort de l’équipage a également été amélioré : des sièges éjectables Martin-Baker ont par exemple été mis en place et le système de climatisation a été entièrement repensé pour offrir un aménagement plus ergonomique du « poste de travail » de l’élève-instructeur. Ainsi, l’équipage pourra à l’avenir se concentrer entièrement sur le contenu de la formation.
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PC-7MKX @ Pilatus

Bien entendu, les innovations mentionnées ci-dessus ont également été intégrées au système de formation au sol (Ground Based Training System, GBTS). Outre la technologie informatique et de simulation la plus vendue, le GBTS comprend également de nouvelles approches telles que la « réalité artificielle » (AR), la « réalité virtuelle » (VR) et la « réalité mixte » (MR). Ces avancées technologiques garantissent un succès maximal de la formation des élèves pilotes, leur permettant ainsi d'atteindre plus rapidement leur objectif d'apprentissage.

Est-ce le début de la fin de la énième grosse polémique entre les groupes Airbus Defence et Dassault Aviation ? Ce jeudi 6 novembre 2025 le général de brigade aérienne Philippe Suhr a donné une conférence de presse en marge de l’International Fighter Conference 2025 qui se tenait à Rome. Celui qui est le patron du programme SCAF pour l’Armée de l’Air et de l’Espace a donné des nouvelles apaisantes, notamment vis-à-vis de l’avionneur français. Il a aussi pointé du doigt les médias qui s’amuseraient à mettre de l’huile sur le feu.

C’est le 16 juillet 2025 que le colonel Philippe Suhr a été nommé général de brigade aérienne avec prise d’effet le 1er août suivant. Le décret précisait qu’il était nommé chargé de projet «système de combat aérien du futur» à la même date. Le patron du SCAF dans l’Armée de l’Air et de l’Espace c’est donc actuellement lui. Et c’est en cette qualité qu’il s’est rendu cette semaine à Rome à la très sérieuse International Fighter Conference 2025. Sa voix était forcément attendue puisque depuis plusieurs semaines les médias français, spécialisés ou non en aéronautique, nous bassinent sur une éventuelle sortie de Dassault Aviation poussée par Airbus.

Une chose est sûre les Français Guillaume Faury et Eric Trappier, respectivement numéros 1 des groupes Airbus et Dassault ne partiront prochainement pas en vacances ensemble. Pour autant les dissensions entre les deux groupes aéronautiques ne seraient pas aussi violents et francs que ce que les médias en question prétendent. J’avoue que nous aussi y sommes allés de nos informations peut-être un peu anxiogènes sur la question. Mea culpa. La parole du général Suhr était donc attendue. Et clairement sa déclaration à retenir, à mon sens, est : «Nous restons pleinement engagés dans ce programme avec nos partenaires et nous ferons de notre mieux pour trouver une solution afin d’aller de l’avant car nous n’avons pas le choix». Il a ensuite renchérit en insistant sur le fait de tenir ses promesses autour des années 2040.

Faut-il voir un lien de cause à effets avec les déclarations du général Suhr ? Ce vendredi 7 novembre 2025 au matin l’Ejercito del Aire y del Espacio a fait savoir qu’elle débloquait une enveloppe supplémentaire de 700 millions d’euros à partager entre les avionneurs Airbus Defence et Dassault Aviation mais aussi l’industriel Indra. Le ministère espagnol de la défense a indiqué que 540 millions iront au développement du NGF et les 160 millions restant seront strictement versés au SCAF.

Vous l’aurez compris le général Suhr a voulu remettre les points sur les i et les barres aux t. Et visiblement ça pourrait avoir fonctionné. En tous cas il est toujours intéressant d’avoir des déclarations positives autour du concert habituel de chouineurs et autres pleurnichards. Que ce soit Airbus Defence avec le Typhoon autant que Dassault Aviation avec le Rafale nous avons deux des meilleurs spécialistes en avions de combat engagés dans le programme SCAF, il serait peut-être temps de se réveiller et de s’en rendre compte. Car en face tous les concurrents progressent, et beaucoup plus vite !

Habituellement quand les Polonais retirent du service des aéronefs militaires ce sont plutôt des machines d’origine soviétique et/ou russe comme récemment les Su-22M Fitter-K. Pourtant ce vendredi 7 novembre 2025 ce sont bien quatre hélicoptères Kaman SH-2G Super Seasprite de facture américaine qui ont quitté le service actif au sein de la Marynarka Wojenna. L’aéronavale polonaise les utilisait depuis les années 1990 pour des missions de lutte anti-sous-marine et de contre-terrorisme maritime. À ce stade aucun remplaçant n’est connu, les Polonais hésitant encore entre une solution américaine et européenne.

En fait ces quatre hélicoptères furent acquis cinq ans seulement après que la Pologne soit sortie du giron soviétique. En 1995 ils furent commandés afin d’équiper les deux frégates lance-missiles de classe Perry rachetées de seconde main auprès de l’US Navy et qui entrèrent en service en 2000. Ils permirent aux forces navales polonaises de disposer d’un premier hélicoptère de lutte anti-sous-marine dit léger. Jusque là elles n’employaient que de gros Mil Mi-14 Haze fournis par l’URSS. Les Kaman SH-2G Super Seasprite représentèrent un véritable bond qualitatif en avant pour la Marynarka Wojenna.
Un hélicoptère à l’esthétique assez unique.

En près de trois décennies de carrière ces quatre appareils ont œuvré aussi bien à partir des deux frégates classe Perry que depuis la côte. Ils ont notamment été employé afin de contrôler le trafic maritime en Baltique, principalement aux approches de l’enclave russe de Kaliningrad. En 2007 ils ont été rétrofité afin de permettre de mener des missions de contre-terrorisme maritime et de contre-piraterie via l’installation d’une mitrailleuse de calibre 7.62 millimètres montée en gundoor. À la même époque ils ont troqué leurs torpilles Mk-46 d’origine américaine pour des MU90 de conception franco-italienne. Dès 2014 et l’annexion russe de la presqu’île ukrainienne de Crimée les SH-2G Super Seasprite ont été parmi les hélicos polonais les plus actifs.

Cet emploi massif a conduit la micro flotte de quatre exemplaires à un vieillissement prématuré. Initialement le ministère polonais de la défense n’envisageait leur retrait du service qu’à l’horizon 2029-2030, soit l’entrée en service des deux premières frégates de nouvelle génération Arrowhead 140 de conception anglo-polonaise. Les marins ont donc réussi à les convaincre de le faire cet automne, les quatre Kaman SH-2G Super Seasprite étant désormais totalement obsolètes.
Une sobre cérémonie de retrait du service pour un hélico discret.

En attendant de leur trouver un successeur la charge de lutte anti-sous-marine embarquée sera dévolue aux Agusta-Westland AW.101 Merlin Mk-614. Cependant ces appareils sont notoirement réputés trop gros pour les futures frégates Arrowhead 140. C’est pourquoi une compétition doit bientôt être lancée, et beaucoup d’observateurs avancent qu’elle se jouera entre l’Agusta-Westland AW.159 Wildcat et le Sikorsky MH-60R Seahawk. L’hélicoptère italien tiendrait largement la corde.

La Pologne était le seul pays européen utilisateur de cet hélicoptère américain finalement méconnu et conçu au départ pour l’US Navy. Il vole encore en Égypte, en Nouvelle-Zélande (qui lui cherche néanmoins un successeur), et au Pérou.

Photos © ministère polonais de la défense.

Leonardo identified three locations in Italy to build the Baykar aircraft, supported by R&D, innovation, engineering and certification centers.