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La défense des bases aériennes contre les essaims de drones est "perfectible, selon le général Bellanger

La défense des bases aériennes contre les essaims de drones est "perfectible, selon le général Bellanger | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le 1er juin dernier, le service de renseignement ukrainien [SBU] a mené une opération audacieuse en lançant des drones drones dits FPV [First Person View, pilotage immersif] contre cinq bases aériennes russes abritant des bombardiers stratégiques. Quatre des objectifs visés furent effectivement atteints, l’attaque planifiée contre celui d’Oukraïnka [Extrême-Orient russe] ayant échoué.

Au total, cette opération, appelée « Toile d’araignée », s’est soldée par la destruction d’un douzaine de bombardiers Tu-22M3/Tu-95 et celle d’un avion de transport An-22. En outre, une vingtaine d’appareils auraient été endommagés. Mais au-delà de ce bilan, c’est surtout la capacité du SBU à utiliser des drones FPV pour viser des cibles stratégiques qui aura été le fait saillant de cet épisode de la guerre russo-ukrainienne.

Aussi, d’autres pourraient être tentés de reproduire un tel mode opératoire. D’où la nécessité pour l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] de s’y préparer.

« Les menaces sur nos espaces aériens sont multiples et se situent dans toutes les couches de l’atmosphère : des plus basses avec les mini-drones jusqu’aux objets en très haute altitude. Celles-ci sont de nature variée entre menaces militaires, menaces civiles, menaces terroristes », a récemment relevé le général Olivier Poncet, chef d’état-major du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA], lors d’un point presse du ministère des Armées.

S’agissant de la menace des mini et micro drones, la « protection des sites sensibles relève en premier lieu de chaque ministère de tutelle », a-t-il ensuite rappelé. Et d’ajouter : « Ces sites sont de nature très diverse : aéroports civils, prisons, centrales de production d’énergie, sites industriels stratégiques ou encore zones urbaines. Dans ces cas, l’armée de l’air & de l’Espace n’assure pas la primo-intervention, qui incombe aux autorités compétentes. En revanche, elle reste au cœur du dispositif : informée immédiatement de tout incident, elle peut intervenir en relais et prendre la main si la situation l’exige, afin de protéger et de mettre fin à la menace ».

Quoi qu’il en soit, pour déployer des dispositifs particuliers de sûreté aérienne [DPSA] et assurer la protection de ses bases aériennes, l’armée de l’Air & de l’Espace dispose des systèmes MILAD [Moyens mobiles de Lutte Anti-Drones], BASSALT et PARADE [Programme de protection déployAble modulaiRe Anti-DronEs], lesquels permettent de détecter et de suivre des drones, ainsi que des moyens de brouillage, mis en œuvre par ses hélicoptères Fennec.

En outre, les données collectées tous les capteurs dédiés à la lutte antidrone alimentent un logiciel qui, appelé SAP [pour Situation aérienne partagée], est « essentiel pour le commandement et la conduite des opérations complexes [déconfliction des pistes, aide à la prise de décision en temps réel, etc.] », selon le ministère des Armées.

D’autres moyens sont en cours de développement, comme les armes à énergie dirigée [laser et micro-ondes] ou encore comme le système Épervier, lequel vient récemment de faire l’objet d’un appel à projets, émis par l’Agence de l’innovation de défense [AID].

Pour autant, selon le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, il « reste encore beaucoup à faire en matière de lutte antidrone ».

Certes, a-t-il dit, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, la semaine dernière, « l’effort est en cours mais nous devons clairement accélérer sur tout le spectre » c’est-à-dire « sur la détection, l’identification et la neutralisation, aussi bien cinétique qu’électromagnétique ».

« Nous allons donc passer à l’échelle sur les systèmes de surveillance aérienne partagée, les fusils brouilleurs et les canons antiaériens pour atteindre une cible de sept systèmes en 2035 », a détaillé le CEMAAE. A-t-il fait un lapsus ? Toujours est-il qu’attendre dix ans pour déployer de telles capacités semble très long. Trop long même car il y a urgence.

« De notre côté, on a stressé le système, il y a un mois [lors de Volfa 25 ?], avec un scénario d’attaque saturante contre l’une de nos bases aériennes. J’ai envie de vous dire que le résultat est… perfectible », a confié le général Bellanger aux députés de la commission de la Défense.

Par ailleurs, s’agissant de la lutte antidrone « depuis les airs », le CEMAAE a fait valoir qu’il n’était « pas soutenable de traiter au missile [air-air] MICA », qui coûte plusieurs centaines de milliers d’euros, « des drones qui en valent quelques milliers ». Aussi, a-t-il estimé, « nous devons donc impérativement développer des armements à bas coût ou, tout simplement, adapter nos conduites de tir canon pour traiter de telles cibles ».

D’après ce que le général Bellanger a expliqué dans le 500e numéro d’Air Fan, le Mirage 2000D pourrait donc ainsi se voir confier la tâche d’abattre des drones.

Photo : Julie Khlifi-Sebileau – armée de l’Air & de l’Espace
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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X-59 : premier vol pour le démonstrateur de Lockheed Martin

X-59 : premier vol pour le démonstrateur de Lockheed Martin | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Lockheed Martin X-59 QueSST ouvre sa campagne d’essais pour une capacité supersonique compatible avec les zones habitées.
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Mysterious Fuselage Section Appears In Northrop Grumman Video

Mysterious Fuselage Section Appears In Northrop Grumman Video | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A fuselage section seen in a recently released video is not readily identifiable as part of any known Northrop Grumman design.
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Powered Test Of Poseidon Nuclear Torpedo, Putin Claims

Powered Test Of Poseidon Nuclear Torpedo, Putin Claims | DEFENSE NEWS | Scoop.it
According to the Russian leader, the test saw the mysterious weapon launched from a submarine and traveling under nuclear propulsion. According to the Russian leader, the test saw the mysterious weapon launched from a submarine and traveling under nuclear propulsion.
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Renforcement des capacités de surveillance de l’espace : la DGA commande à Thales le radar AURORE

Renforcement des capacités de surveillance de l’espace : la DGA commande à Thales le radar AURORE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La direction générale de l’Armement (DGA) a commandé à Thales, le 24 octobre 2025 le radar de surveillance de l’espace en orbite basse AURORE dans le cadre du programme ARES (Action et REsilience Spatiale).Prévu par la loi de programmation militaire 2024-2030, ce radar de nouvelle génération succèdera, à l’horizon 2030, au radar GRAVES (Grand Réseau Adapté à la VEille Spatiale), opérationnel depuis 2004.La commande du radar AURORE marque une étape clé dans
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Les Etats-Unis vont réduire leur présence militaire en Europe, selon la Roumanie

Est-ce la même (vieille) rumeur qui revient? Ou bien une décision mûrie et arrêtée de la part de la Maison Blanche? En attendant une déclaration officielle et détaillée, la prudence s’impose.

En tout cas, les Etats-Unis auraient informé la Roumanie et ses alliés qu’ils allaient réduire une partie de leurs contingents déployées sur le front oriental de l’Europe. C’est ce qu’a annoncé, ce mercredi, le ministère roumain de la Défense dans un communiqué. « La décision des Etats-Unis est de suspendre la rotation en Europe d’une brigade qui avait des éléments dans plusieurs pays de l’Otan », a précisé le ministère, soulignant que quelque 1000 soldats américains resteraient déployés sur son territoire après cette réévaluation (ils sont actuellement 1800 appartenant à la 3e division d’infanterie).

La Roumanie n’est pas le seul pays concerné par le déploiement de troupes US en Europe. La Pologne, l’Allemagne, les pays Baltes, la Slovaquie…, sont aussi concernés.

Si l’on en croit le communiqué roumain, les unités américaines concernées sont celles d’une des deux brigades (l’une blindée, l’autre aéromobile) qui se déploient en Europe dans le cadre des rotations de l’opération « Atlantic Resolve » lancée en 2014 pour renforcer les moyens otaniens à l’est de l’Europe. La première rotation date de 2017 (voir mon post d’alors).

Ces rotations avaient été l’occasion pour le Pentagone de tester les voies d’accès portuaires au théâtre européen. Les ports français de Dunkerque et La Rochelle avaient ainsi été le théâtre du débarquement de brigades US.

Précision US
Le retrait d’une brigade américaine de Roumanie ne signifie pas « un retrait » du continent européen, a affirmé mercredi le commandement des forces américaines basées en Europe. « Ce n’est pas un retrait américain d’Europe ni un signe d’un engagement réduit envers l’Otan et l’article 5 » de son traité, qui prévoit que chacun des 32 pays de l’Alliance vienne en aide à un pays membre en cas d’attaque, a indiqué l’armée américaine dans un communiqué du 29 octobre.

Dans ce communiqué publié ce mercredi après-midi, l’armée américaine en Europe et en Afrique a déclaré que le groupement tactique de la 2e brigade de combat d’infanterie (soit 3400 hommes) de la 101e division aéroportée retournerait à sa base du Kentucky comme prévu, mais qu’aucune autre troupe américaine ne serait déployée en Europe pour la remplacer.
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Externalisation: quelles entreprises vont gérer l'Australian Defence Contracted Health System?

Externalisation: quelles entreprises vont gérer l'Australian Defence Contracted Health System? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Qui va décrocher le prochain marché pour gérer l’Australian Defence Contracted Health System? Depuis plus d’une douzaine d’années, l’armée australienne externalise une grande partie de son soutien médical et sanitaire. C’est en particulier le cas pour les prestations à fournir aux troupes d’active et aux réservistes lorsqu’ils sont employés sur le territoire métropolitain où se trouvent 51 sites des forces armées.

Le contrat de plusieurs milliards de dollars portant sur la fourniture de services de santé aux ADF (les forces de défense australiennes, avec 60000 soldats d’active et 25000 réservistes) est en effet à renouveler.

Bupa Health Services, le prestataire actuel, s’est vu attribuer ce contrat de 3,4 milliards de dollars le 14 janvier 2019 pour une durée initiale de six ans, avec des options de prolongation jusqu’à dix ans, pour un coût estimé à 6 milliards de dollars. Bupa avait remplacé Medibank qui avait décroché le marché Garrison Health Services en 2012 et l’avait détenu jusqu’en 2018).

Cependant, la Défense semble avoir souhaité anticiper le processus, le futur contrat devant débuter le 1er juillet 2027 pour une durée de cinq ans (jusqu’au 30 juin 2032), avec une possibilité de prolongation de cinq ans. Cette décision est peut-être l’effet d’un audit réalisé en mai 2023 par le Bureau national d’audit australien sur la gestion par le ministère de la Défense de la prestation de services de santé aux Forces de défense australiennes. L’audit avait révélé que le ministère n’avait que « partiellement réussi» à offrir des services externalisés efficaces; il regrettait aussi des surcoûts de 11%.

La présente RFP (Request for Proposal) est close depuis le 10 octobre. Les résultats de la RFT (Request for Tender) devraient être connus au cours du premier trimestre de 2026. Ce sera peut-être une occasion de repenser la manière dont les soins de santé contribuent à la disponibilité opérationnelle des Forces de défense australiennes (ADF).
By Corporal Melina Young (ADF)

Bupa Health Services entend bien reconquérir ce marché mais elle devra compter avec l’alliance de Leidos Australia et d’Aspen Medical qui ont conclu un accord de partenariat pour soumettre une offre dans le cadre de ce programme ADCHS. Voir le communiqué conjoint de ce 29 octobre.

Ensemble, Leidos et Aspen Medical (déjà prestataire des ADF) s’engagent à mettre en œuvre un modèle de soins intégré et axé sur la mission, comprenant des services de médecine générale et spécialisée, un soutien en santé mentale et une réadaptation professionnelle pour le personnel des Forces de défense australiennes (ADF). Selon les termes de cet accord, Aspen Medical apportera son soutien en tant que partenaire de prestation de services de santé, complétant et enrichissant l’expertise et l’expérience de Leidos dans le domaine de la défense, notamment pour la mise en œuvre de programmes destinés aux ADF et au gouvernement australien à l’international.
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Le Chili et la France signent un nouvel accord de coopération militaire 

Le Chili et la France signent un nouvel accord de coopération militaire  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Chili et la France ont signé l'Accord-cadre technique de coopération militaire, qui remplace le précédent accord bilatéral arrivé à expiration en 2016 et permettra des entraînements et des opérations conjoints, consolidant ainsi la large relation en matière de défense entre les deux pays.
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Les États-Unis vont retirer une brigade de l'US Army du flanc oriental de l'Otan

Les États-Unis vont retirer une brigade de l'US Army du flanc oriental de l'Otan | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le débat sur le format des forces militaires américaines en Europe ne date pas d’aujourd’hui. En 2004, l’administration du président George W. Bush avait envisagé de revoir en profondeur leurs implantations sur le Vieux Continent et de faire revenir 70 000 soldats aux États-Unis.

« Pendant des décennies, les forces armées américaines sont restées pour l’essentiel là où les guerre du siècle dernier ont pris fin, en Europe et en Asie. La structure des forces américaines était conçue pour nous protéger, ainsi que nos alliés, d’une agression soviétique. Cette menace n’existe plus », avait en effet justifié le président Bush, lors d’une convention à Cincinnati, en 2004. Mais cette annonce ne fut pas suivie d’effet.

Son successeur, Barack Obama, s’engagea sur une voie similaire, estimant que les Européens devaient assumer leur part du fardeau alors que les États-Unis amorçaient leur « pivot » vers la région indopacifique. Ainsi, le Pentagone décida de remplacer deux brigades de combat stationnées en permanence en Europe par des unités « tournantes ».

Cela permettra de « maintenir une forte présence militaire sur le continent et de réduire les coûts puisque les soldats ne seront plus accompagnés par leur famille », avait expliqué Leon Panetta, alors secrétaire à la Défense. Cependant, certaines unités furent mises en sommeil, comme le 81st Fighter Squadron, qui était le dernier à utiliser des avions d’attaque A-10 Thunderbolt II en Europe.

L’évolution du contexte sécuritaire avec l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, a remis en question de tels plans, les États-Unis ayant lancé l’opération Atlantic Resolve afin de renforcer leur posture militaire en Europe. Cette inflexion ne fut pas remise en cause par la président Trump durant son premier mandat [2017-21]. Mieux : il l’encouragea avec le retour des manœuvres à grande échelle « Defender Europe ». Mais, devant être organisées en 2020, leur ampleur fut amoindrie à cause de la pandémie de covid-19.

Le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, motiva un nouveau renforcement des troupes américaines en Europe, avec l’objectif de mettre en place un « dispositif plus robuste, plus efficac et plus crédible » pour « pour tenir compte d’une menace russe plus aiguë et plus grave, pas seulement à cause de ce qu’elle a fait en Ukraine mais aussi en raison de la manière dont elle a changé son positionnement vis-à-vis de la Biélorussie », avait expliqué Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président Biden.

Dans le cadre de ce renforcement, l’US Army déploya plusieurs éléments de l’une de ses brigades dans l’est de l’Europe, notamment en Roumanie, où la France venait d’être désignée « nation cadre » d’un bataillon multinational de l’Otan.

Cela étant, l’administration Trump a l’intention de revenir sur cette posture militaire. En février, le chef du Pentagone, Pete Hegseth, avait, comme ses prédécesseurs, plaidé pour un « partage du fardeau » avec les Européens. « Les États-Unis restent engagés dans l’Alliance et en faveur du partenariat de défense avec l’Europe. Mais les États-Unis ne toléreront plus une relation déséquilibrée qui encourage la dépendance », avait-il dit.

Alors que l’important exercice Dacian Fall bat son plein en Roumanie, à l’issue d’une manœuvre logistique complexe pour déployer les troupes appelées à y prendre part, Washington a informé Bucarest de son intention de retirer la brigade de l’US Army qui avait été envoyée sur le flanc oriental de l’Otan peu après le début de la guerre en Ukraine. C’est ce qu’a en effet annoncé Ionut Mosteanu, le ministre roumain de la Défense, ce 29 octobre.

« Le ministère de la Défense nationale a été informé du retrait d’une partie des troupes américaines déployées sur le flanc est de l’Otan, dans le cadre du réexamen du dispositif militaire des États-Unis à l’échelle mondiale. Parmi les éléments de la brigade qui s’apprêtent à quitter l’Europe figurent également les forces stationnées à Mihail Kogălniceanu », a-t-il fait savoir. Soit environ 700 soldats.

Et de préciser : « Nous ne parlons pas d’un retrait des forces américaines, mais de l’arrêt de la rotation d’une brigade qui avait des éléments dans plusieurs pays de l’Otan, y compris la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie ».

Effectivement, le site de défense antimissile AEGIS Ashore de Deveselu n’est pas concerné par cette mesure, de même que la base aérienne de Campia Turzii qui, selon Mosteanu, « continuera d’être un point essentiel pour les opérations aériennes et la coopération alliée ».

Au total, 1 000 militaires américains resteront en Roumanie, y compris sur la base Mihail Kogălniceanu. Il continueront de « contribuer à la dissuasion de toute menace et à témoigner de l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité régionale », a précisé le ministère roumain de la Défense, selon qui la décision de Washington « tient également compte du renforcement de la présence et de l’activité de l’Otan sur le flanc Est, permettant aux États-Unis d’adapter leur posture militaire dans la région ».

À noter que, dans le même temps, l’US Army a réactivé le 2e bataillon du 159e régiment d’aviation à Katterbach [Allemagne]. En réalité, il s’agit d’un changement d’appellation puisque cette unité, équipée d’hélicoptères d’attaque AH-64E, a été formée à partir du 1er bataillon du 3e régiment d’aviation.

« Katterbach a toujours été bien plus qu’une simple base : c’est un foyer pour des générations de soldats, leurs familles et nos voisins allemands qui nous ont accueillis et soutenus », a commenté le colonel Adam R. Bock, le commandant de la 12e brigade d’aviation de l’US Army. « Avec la réactivation du 2/159e bataillon d’attaque, nous réaffirmons notre engagement envers notre mission, les uns envers les autres et envers la confiance que notre nation place en nous », a-t-il ajouté.
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USMC reveals new details on UGV rocket launcher, air-launched munition

USMC reveals new details on UGV rocket launcher, air-launched munition | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The US Marine Corps (USMC) formalised new rocket launchers and air-launched missile capabilities in its latest Force Design Update published on 23 October.
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Iraqi Army inaugurates second batch of Bell 505 helicopters

Iraqi Army inaugurates second batch of Bell 505 helicopters | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Iraqi Army Aviation Command (IAAC) has received a second batch of Bell 505 helicopters, the Iraqi Ministry of Defence (MoD) announced on 27 October.
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L’Agence spatiale européenne se lance dans la défense avec un projet de satellite militaire

L’Agence spatiale européenne se lance dans la défense avec un projet de satellite militaire | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Agence spatiale européenne (ESA) demandera en novembre à ses membres de contribuer à hauteur d’« environ 1 milliard d’euros » au développement d’un réseau de satellites de reconnaissance à usage militaire, a annoncé le directeur général de l’organisation, Josef Aschbacher, lors d’un entretien accordé à Euractiv.
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Les armées prêtes à lâcher des budgets autonomes à leurs régiments 

Les armées prêtes à lâcher des budgets autonomes à leurs régiments  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Trois élus de la commission défense de l'Assemblée nationale poussent pour doter les régiments d'une enveloppe particulière leur permettant de réaliser directement leurs achats. Destinée à assouplir
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Ukraine showcases unmanned jet concept at Philippine summit

Ukraine showcases unmanned jet concept at Philippine summit | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Philippines hosted its first-ever Drone Warfare Summit this week at Subic Bay, bringing together defense officials, manufacturers, and military representatives to discuss the evolving role of unmanned systems in modern warfare. The three-day event, running from October 27 to
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Après les essais en mer, le laser Rheinmetall-MBDA à terre

Après les essais en mer, le laser Rheinmetall-MBDA à terre | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Bundeswehr accélère sur l’armement à énergie dirigée. Après un an d’essais en mer sur la frégate FGS Sachsen, Rheinmetall et MBDA Germany ont transféré leur démonstrateur laser haute énergie au centre WTD 91 de Meppen. Objectif : qualifier à terre un système destiné à entrer en service dans la Marine allemande à l’horizon 2029, […]
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China Building SAM Sites That Allow Missiles To Be Fired From Within Bunkers

China Building SAM Sites That Allow Missiles To Be Fired From Within Bunkers | DEFENSE NEWS | Scoop.it
An all-new pattern of air defense site has emerged in China near the border with India.
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Airlander 10 : HAV décroche 3 réservations militaires

Airlander 10 : HAV décroche 3 réservations militaires | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Hybrid Air Vehicles annonce la réservation de trois ballon dirigeable hybride Airlander 10 destinés à des usages militaires.
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Mise en service du missile balistique nucléaire M51.3 équipant les SNLE français

Mise en service du missile balistique nucléaire M51.3 équipant les SNLE français | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le vendredi 24 octobre, la troisième version du missile mer-sol balistique stratégique M51 (M51.3) est entrée en service opérationnel, marquant une étape majeure dans la modernisation de la composante océanique de la dissuasion nucléaire française.Équipé de nouvelles têtes nucléaires océaniques (TNO-2) et plus performant en termes de portée, de précision et de capacité de pénétration, le M51.3 pérennise la crédibilité de la composante océanique face à l’évolution des défenses antimissiles adverses.Le&n
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La composante océanique de la dissuasion nucléaire française bientôt équipée du missile M51.3

Vendredi 24 octobre, la troisième version du missile mer-sol balistique stratégique M51 (M51.3) est entrée en service opérationnel, « marquant une étape majeure dans la modernisation de la composante océanique de la dissuasion nucléaire française », selon le ministère des Armées.

« Équipé de nouvelles têtes nucléaires océaniques (TNO-2) et plus performant en termes de portée, de précision et de capacité de pénétration, le M51.3 pérennise la crédibilité de la composante océanique face à l’évolution des défenses antimissiles adverses », a précisé le ministère dans un communiqué diffusé mardi. Communiqué prolongé par des déclarations sur les RS de la ministre et du CEMA:

Le M51.3 sera déployé à bord des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de type Le Triomphant. Ce missile emporte la nouvelle tête nucléaire océanique (TNO-2), « conçue et garantie » grâce au programme Simulation de la Direction des applications militaires du CEA.

Afin de continuer à préparer le futur de la composante océanique, la DGA a notifié à ArianeGroup en août 2025 le marché de développement et de production d’une quatrième version M51.4.

Caveat
Certes, avec ces récents satisfecits tricolores, on est loin du missile russe Burevestnik et du sensationnalisme ambiant le concernant. Mais je m’interroge doublement: quel est le coût financier réel de ce que certains présentent comme une « avancée essentielle dans le maintien de la crédibilité des capacités militaires de la France »?

D’autres que moi ont des avis encore plus marqués.

C’est le cas de l’ICAN qui a publié ce mercredi un communiqué:
» La dissuasion nucléaire est faillible et représente une gabegie financière. Les conflits récents montrent que la possession d’armes nucléaires, non seulement n’empêche pas les guerres, mais permet aux puissances nucléaires d’intervenir militairement et de contribuer largement à l’insécurité mondiale ».

Et l’ICAN de poursuivre:
« Cette annonce confirme que la France, comme les autres puissances nucléaires, n’a donc jamais voulu s’engager réellement pour réduire le risque d’anéantissement de nos sociétés. Le programme de modernisation du M51 lancé en 2014, précède largement la guerre entre la Russie et l’Ukraine et montre que l’État ne cherche qu’une seule chose à travers la modernisation et le renouvellement de ses systèmes nucléaires : garantir pour toujours son arsenal.
De fait, le président Macron porte une responsabilité forte sur la crise du régime de non-prolifération nucléaire ne respectant pas les obligations de désarmement que la France s’est pourtant engagée à réaliser au titre du Traité de non-prolifération nucléaire ».

Pour lire l’intégralité du communiqué, c’est ici.
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Today, 2:43 AM
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Double accident du Nimitz : « Il pourrait s’agir d’un carburant défectueux »

Double accident du Nimitz : « Il pourrait s’agir d’un carburant défectueux » | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le double accident du groupe aérien du Nimitz, survenu le 26 octobre en mer de Chine, suscite des interrogations. La nature du carburant serait en cause.
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La Russie affirme avoir testé avec succès la torpille nucléaire "dronisée" Poseidon

La Russie affirme avoir testé avec succès la torpille nucléaire "dronisée" Poseidon | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ce 29 octobre, soit trois jours après s’être félicité de la réussite du dernier essai du missile de croisière à propulsion nucléaire 9M730 Bouresvestnik [code Otan : SSC-X-9 Skyfall] et ordonné le lancement des préparatifs en vue de sa mise en service opérationnel [ce qui devrait prendre du temps], le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a déclaré que la marine russe venait de tester avec succès la torpille nucléaire « dronisée » Status-6 Poseidon [code Otan : Kanyon].

« Pour la première fois, nous avons réussi non seulement à le lancer à l’aide d’un moteur de lancement depuis un sous-marin porteur, mais aussi à activer l’unité de propulsion nucléaire sur laquelle cet appareil a fonctionné pendant un certain temps », a affirmé M. Poutine, lors d’une rencontre avec des soldats russes blessés lors des combats en Ukraine et hospitalisés à Moscou.

Cet essai de la torpille Poseidon aurait été effectué le 27 octobre.

« Il n’existe rien de comparable » et « rien ne peut l’intercepter », a assuré le président russe. A priori, faisant partie des armes « invincibles » évoquées par ce dernier en mars 2018, cette torpille nucléaire aurait une portée de 10 000 km et la capacité de naviguer à la vitesse de 70 nœuds, à 1 000 m de profondeur. Difficilement détectable, elle serait dotée d’une ogive thermonucléaire de 2 mégatonnes. De quoi ravager une ville portuaire [et une base navale stratégique] sans risquer une interception par des systèmes de défense aérienne, comme le Golden Dome que les États-Unis ont l’intention de développer.

« Des interrogations sur les conséquences stratégiques du programme Poseidon demeurent, mais son exploitation politique et psychologique par les autorités russes est claire, avec une volonté de démontrer la capacité de destruction des forces nucléaires russes et leur invulnérabilité face aux systèmes de défense adverses », avait toutefois relevé la Fondation pour la recherche stratégique [FRS], dans une note publiée en 2023.

« D’un point de vue stratégique, le terme d’arme de ‘troisième frappe’ a été employé pour décrire le Poseidon, avec comme cibles potentielles des villes côtières dans une optique de représailles. L’hypothèse d’une détonation en mer visant à provoquer des tsunamis radioactifs a également été avancée, ajoutant à l’émotion médiatique qui entoure ce système », avait-elle résumé.

L’existence de cette nouvelle arme avait fait l’objet d’une « fuite » organisée en novembre 2015, quand une réunion entre M. Poutine et ses généraux fut diffusée par la chaîne de télévision NTV. L’une des séquences montra subrepticement les plans d’un système ayant la forme d’une torpille et appelé « Status-6 Oceanic Multpurpose System » [voir photo ci-dessus].

Reste cependant à vérifier sur la torpille Poseidon a bel et bien fait l’objet d’un test. Des doutes ont en effet été exprimés après celui du Bouresvestnik car aucune particule radioactive n’avait été détectée par l’Autorité norvégienne de sûreté nucléaire [DSA], censée être aux premières loges puisque l’essai en question devait avoir lieu depuis le site de Pankovo [archipel de Nouvelle-Zemble]. Finalement, il a depuis été confirmé par les services de renseignement norvégiens [NIS] auprès de l’agence Reuters.

Cela étant, en 2023, l’agence officielle TASS avait annoncé le début de la production de torpilles Poseidon et leur intégration à bord du sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière K-329 Belgorod [classe Oscar II], modifié pour le compte de la Direction principale de la recherche en haute mer du ministère de la Défense de la Fédération de Russie [GUGI].

Ce sous-marin « à usage spécial » [selon la terminologie russe], qui serait aussi en mesure de mettre en œuvre des sous-marins à propulsion nucléaire de type Losharik [2000 tonnes de déplacement pour 78 mètres de long] ou Kashalot, a été probablement impliqué dans l’essai évoqué par M. Poutine.

À l’avenir, les torpilles Poseidon armeront les quatre sous-marins nucléaires d’attaque [|SNA] de type Khabarovsk. Les deux premières unités – le Khabarovsk et l’Oulianovsk – auraient été admises au service actif respectivement en 2024 et en 2025.
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La défense des bases aériennes contre les essaims de drones est "perfectible, selon le général Bellanger

La défense des bases aériennes contre les essaims de drones est "perfectible, selon le général Bellanger | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le 1er juin dernier, le service de renseignement ukrainien [SBU] a mené une opération audacieuse en lançant des drones drones dits FPV [First Person View, pilotage immersif] contre cinq bases aériennes russes abritant des bombardiers stratégiques. Quatre des objectifs visés furent effectivement atteints, l’attaque planifiée contre celui d’Oukraïnka [Extrême-Orient russe] ayant échoué.

Au total, cette opération, appelée « Toile d’araignée », s’est soldée par la destruction d’un douzaine de bombardiers Tu-22M3/Tu-95 et celle d’un avion de transport An-22. En outre, une vingtaine d’appareils auraient été endommagés. Mais au-delà de ce bilan, c’est surtout la capacité du SBU à utiliser des drones FPV pour viser des cibles stratégiques qui aura été le fait saillant de cet épisode de la guerre russo-ukrainienne.

Aussi, d’autres pourraient être tentés de reproduire un tel mode opératoire. D’où la nécessité pour l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] de s’y préparer.

« Les menaces sur nos espaces aériens sont multiples et se situent dans toutes les couches de l’atmosphère : des plus basses avec les mini-drones jusqu’aux objets en très haute altitude. Celles-ci sont de nature variée entre menaces militaires, menaces civiles, menaces terroristes », a récemment relevé le général Olivier Poncet, chef d’état-major du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA], lors d’un point presse du ministère des Armées.

S’agissant de la menace des mini et micro drones, la « protection des sites sensibles relève en premier lieu de chaque ministère de tutelle », a-t-il ensuite rappelé. Et d’ajouter : « Ces sites sont de nature très diverse : aéroports civils, prisons, centrales de production d’énergie, sites industriels stratégiques ou encore zones urbaines. Dans ces cas, l’armée de l’air & de l’Espace n’assure pas la primo-intervention, qui incombe aux autorités compétentes. En revanche, elle reste au cœur du dispositif : informée immédiatement de tout incident, elle peut intervenir en relais et prendre la main si la situation l’exige, afin de protéger et de mettre fin à la menace ».

Quoi qu’il en soit, pour déployer des dispositifs particuliers de sûreté aérienne [DPSA] et assurer la protection de ses bases aériennes, l’armée de l’Air & de l’Espace dispose des systèmes MILAD [Moyens mobiles de Lutte Anti-Drones], BASSALT et PARADE [Programme de protection déployAble modulaiRe Anti-DronEs], lesquels permettent de détecter et de suivre des drones, ainsi que des moyens de brouillage, mis en œuvre par ses hélicoptères Fennec.

En outre, les données collectées tous les capteurs dédiés à la lutte antidrone alimentent un logiciel qui, appelé SAP [pour Situation aérienne partagée], est « essentiel pour le commandement et la conduite des opérations complexes [déconfliction des pistes, aide à la prise de décision en temps réel, etc.] », selon le ministère des Armées.

D’autres moyens sont en cours de développement, comme les armes à énergie dirigée [laser et micro-ondes] ou encore comme le système Épervier, lequel vient récemment de faire l’objet d’un appel à projets, émis par l’Agence de l’innovation de défense [AID].

Pour autant, selon le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, il « reste encore beaucoup à faire en matière de lutte antidrone ».

Certes, a-t-il dit, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, la semaine dernière, « l’effort est en cours mais nous devons clairement accélérer sur tout le spectre » c’est-à-dire « sur la détection, l’identification et la neutralisation, aussi bien cinétique qu’électromagnétique ».

« Nous allons donc passer à l’échelle sur les systèmes de surveillance aérienne partagée, les fusils brouilleurs et les canons antiaériens pour atteindre une cible de sept systèmes en 2035 », a détaillé le CEMAAE. A-t-il fait un lapsus ? Toujours est-il qu’attendre dix ans pour déployer de telles capacités semble très long. Trop long même car il y a urgence.

« De notre côté, on a stressé le système, il y a un mois [lors de Volfa 25 ?], avec un scénario d’attaque saturante contre l’une de nos bases aériennes. J’ai envie de vous dire que le résultat est… perfectible », a confié le général Bellanger aux députés de la commission de la Défense.

Par ailleurs, s’agissant de la lutte antidrone « depuis les airs », le CEMAAE a fait valoir qu’il n’était « pas soutenable de traiter au missile [air-air] MICA », qui coûte plusieurs centaines de milliers d’euros, « des drones qui en valent quelques milliers ». Aussi, a-t-il estimé, « nous devons donc impérativement développer des armements à bas coût ou, tout simplement, adapter nos conduites de tir canon pour traiter de telles cibles ».

D’après ce que le général Bellanger a expliqué dans le 500e numéro d’Air Fan, le Mirage 2000D pourrait donc ainsi se voir confier la tâche d’abattre des drones.

Photo : Julie Khlifi-Sebileau – armée de l’Air & de l’Espace
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