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En mars, après une réunion houleuse entre le président américain, Donald Trump, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, le ministre portugais de la Défense, Nuno Melo, a fait savoir que Lisbonne privilégierait une solution européenne pour remplacer les F-16 AM/BM de la Força Aérea Portuguesa [FAP], alors que le chasseur-bombardier F-35A de Lockheed Martin tenait jusqu’alors la corde. « Les F-16 sont en fin de cycle et il va falloir réfléchir à leur remplacement. Cependant, dans nos choix, nous ne pouvons pas rester insensibles à l’environnement géopolitique. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l’Otan, […] doit nous faire réfléchir aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un atout majeur à prendre en compte », avait en effet affirmé M. Melo, dans les pages du journal Público. « Plusieurs options doivent être envisagées, notamment européennes, tout en tenant compte également du retour que celles-ci peuvent avoir pour l’économie portugaise », avait-il ajouté. Peu après le PDG de Saab, Micael Johansson, fit savoir que des discussions étaient en cours avec les autorités portugaises sur une possible vente de JAS-39 Gripen E/F. « Nous sommes en discussion avec le Portugal et présentons ce que Saab peut offrir. Nous verrons ensuite s’ils considèrent le Gripen comme une alternative viable », avait-il confié au quotidien économique Dagens Industri. Interrogé par le Journal du Dimanche, Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, fit part de son « envie » de proposer le Rafale au Portugal. « C’est un pays de l’Union européenne et de l’Otan. Il disposerait des mêmes capacités d’interopérabilité que nous dans le cadre de l’Alliance, donc cela semble logique », avait-il dit. Finalement, lors d’une audition au Sénat, en juin, M. Trappier révéla que Dassault Aviation travaillait « beaucoup avec le Portugal pour essayer » de le convaincre de choisir le Rafale. Et cela d’autant plus qu’il « n’a pas encore signé [de commande] de F-35 même s’il était sur le point de le faire « , avait-il souligné. Reste que Lockheed Martin ne s’est pas encore avoué vaincu. Loin de là. Déjà, l’émotion suscitée par l’algarade entre MM. Trump et Zelensky est en grande partie retombée [par exemple, le Danemark a commandé d’autres F-35A]. Ensuite, son chasseur bombardier a les faveurs de la FAP. « Les avions européens, comme le Rafale et l’Eurofighter, sont moins avancés. On peut envisager un chasseur européen de pointe dans 20 ans, mais il n’y a pas d’alternative aujourd’hui », soutient d’ailleurs le général Cartaxo Alves, le chef de son état-major. En outre, le groupe américain a signé un protocole d’accord avec l’industrie aérospatiale portugaise, fédérée au sein de l’association AED Cluster Portugal, en vue d’établir un « cadre de collaboration » censé créer des « opportunités pour les entreprises » locales susceptibles de « participer à un éventuel programme F-35 ». Jusqu’à présent muet sur ses intentions au Portugal, le consortium Eurofighter, a adopté la même stratégie que Lockheed Martin. En effet, le 27 octobre, représenté par Airbus Defence & Space, il a également signé un protocole d’accord avec AED Cluster Portugal « afin d’identifier des opportunités de coopération en prévision du renouvellement de la flotte d’avions de combat » de la FAP. « Dans le cadre de cet accord, Airbus et AED Cluster Portugal ont posé les bases d’une série d’études visant à créer une proposition industrielle de valeur en vue du remplacement la flotte actuelle de F-16 par une solution véritablement européenne : le programme Eurofighter », a expliqué l’industriel. « À l’heure où la souveraineté et l’autonomie industrielle européennes sont au cœur de notre stratégie, Airbus est convaincu que l’Eurofighter est la meilleure option » pour remplacer les F-16 de la force aérienne portugaise, a fait valoir déclaré José Luis de Miguel, directeur de la région Europe d’Airbus Defence and Space. Et d’ajouter : « Notre relation avec le Portugal repose sur des décennies de coopération, non seulement dans le secteur civil, mais aussi dans le domaine militaire, à travers le programme d’avion de transport moyen C295, et nous entendons poursuivre sur la voie de cette confiance mutuelle ». Par ailleurs, Airbus n’a pas manqué de souligné le « rôle clé » qu’il tient depuis plusieurs années dans le « renforcement de la chaîne d’approvisionnement aérospatiale portugaise en offrant des opportunités d’innovation et de croissance grâce à des partenariats avec plus de 30 entreprises locales et en créant 1 500 emplois hautement qualifiés dans le pays à ce jour ». Rôle que lui reconnaît José Neves, le président d’AED Cluster Portugal. « Airbus est un partenaire international de premier plan. […] Ce protocole d’accord renforce la coopération internationale et positionne l’industrie portugaise dans les chaînes de valeur mondiales, favorisant ainsi un secteur plus collaboratif et innovant, préparé aux programmes à forte intensité technologique », a-t-il dit. Photo : Airbus
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Today, 2:57 AM
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Drone Français : une startup qui veut relocaliser la production de composants pour drones militaires par Stéphane GAUDIN 28 octobre 2025 0 24 Partager ACTUS - NEWSDÉFENSEArmes et armementIndustries de défenseSOUVERAINETÉTECHNODrones / Robots Face à la dépendance française aux fabricants asiatiques...
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Today, 2:57 AM
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Kyiv négocierait avec Paris l'achat de Rafale, tout en structurant une flotte de 250 avions autour des F-16 et Gripen.
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Today, 2:56 AM
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L’annonce d’essais avec un bateau sans pilote par l’agence suédoise d’acquisition met en lumière une accélération dans les drones navals en europe.
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Today, 2:54 AM
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Le 30 octobre, Alta Ares engagera dans l'Hexagone la fabrication à grande échelle de drones intercepteurs de longue portée. Conçus pour contrer les drones 'Shahed', y compris les modèles russes à
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Today, 2:51 AM
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El-Facher, capitale du Darfour-Nord au Soudan, a été le théâtre d'exécutions massives perpétrées par les Forces de soutien rapide (FSR), accusées d'avoir tué plus de 2.000 civils, essentiellement des femmes, enfants et personnes âgées. Ces violences interviennent après la prise de la ville à l'issue d'affrontements féroces entre paramilitaires et armée régulière. Le Haut-Commissariat des Nations unies et des sources indépendantes évoquent un risque élevé d'atrocités à caractère ethnique, rappelant les massacres du début des années 2000. Des analyses satellite et vidéos confirment l'ampleur des exactions et de nouveaux déplacements de populations. Les FSR, soutenues par les Émirats arabes unis, s'opposent à une armée épaulée par plusieurs puissances régionales. Face à cette crise humanitaire majeure, des voix appellent à une intensification de la pression internationale et à une solution politique excluant les parties belligérantes actuelles pour instaurer une transition civile.
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Today, 2:50 AM
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Russia had donated USD53 million in equipment to the Uganda People's Defence Force (UPDF), it was announced on 26 October.
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Today, 2:50 AM
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La présidente de la Commission et des dirigeants européens ont réitéré mardi 28 octobre leur soutien à un plan de prêt de 140 milliards d’euros pour l’Ukraine basé sur les actifs russes immobilisés, alors que la Belgique refuse catégoriquement de soutenir la proposition et évoque le recours à la dette commune de l’UE à la place.
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Today, 2:44 AM
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Selon la dernière édition des Chiffres clés de la Défense, au 31 décembre 2024, l’armée de l’Air & de l’Espace comptait cinq Mirage 2000-5F de moins par rapport à l’année précédente. Et l’on sait que trois appareils ont été cédés à l’Ukraine, suite à l’annonce faite par le président Macron en marge du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. L’un d’eux a été perdu en juillet dernier. D’autres pourraient suivre prochainement. « Nous livrerons dans les prochains jours des missiles [de défense aérienne] Aster [30] additionnels, de nouveaux programmes de formation et de nouveaux Mirage », a en effet annoncé, en visioconférence, M. Macron, lors de la réunion de la « Coalition des volontaires » organisée le 24 octobre. Mais il n’a pas donné plus de détails. Cela étant, l’an passé, dans un portrait consacré à Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, le quotidien Le Monde avança que la cellule diplomatique de l’Élysée avait émis « un jour l’idée de déposséder l’armée de l’Air de ses précieux Rafale pour les envoyer à Kiev »… Idée qui fut écartée par l’État-major des armées [EMA]. D’où la cession de Mirage 2000-5F à Kiev. Pour autant, il n’est pas exclu que le Rafale vole un jour sous les couleurs ukrainiennes. En 2020, l’Ukraine adopta le plan « Air Force Vision 2035 » afin de moderniser son aviation de combat en la portant aux standards occidentaux, dans le cadre d’un investissement de 7,5 milliards d’euros. À l’époque, la presse ukrainienne avait affirmé que quatre modèles d’avions de chasse étaient considérés : le F-16 Viper, le F/A-18 Super Hornet, le JAS-39 Gripen et le Rafale. Seulement, ce plan vola en éclats avec la guerre lancée par la Russie. Depuis, et outre les Mirage 2000-5, qui ne figuraient pourtant pas parmi ses priorités, Kiev a reçu des F-16 d’occasion. Au total, selon les promesses faites par les Pays-Bas, le Danemark, la Belgique et la Norvège, les forces aériennes ukrainiennes devraient recevoir un total de 85 appareils de ce type. Mais il est question d’aller plus loin. En effet, la semaine passée, et sous réserve que les financements suivent, l’Ukraine a trouvé un accord avec la Suède pour se procurer entre 100 et 150 JAS-39 Gripen E/F [soit la dernière version de l’avion de combat développé par Saab]. Le 27 octobre, devant la presse, rapporte l’agence Ukrinform, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a justifié le choix du Gripen E/F. « Sa maintenance est la moins coûteuse car elle nécessite un nombre réduit de techniciens. Pour un pilote expérimenté, la formation ne dure pas un an et demi, comme avec le F-16, par exemple, mais six mois. Il peut aussi décoller et atterrir sur des pistes » sommairement aménagées », a-t-il détaillé. En outre, cet appareil « peut probablement » emporter « presque toutes les armes que nous avons », a-t-il ajouté. Qui plus est, selon le PDG de Saab, Micael Johansson, a confié au Financial Times qu’une usine pour l’assemblage final des Gripen pourrait être implantée en Ukraine. « Ce n’est pas si facile en temps de guerre, mais ce serait formidable de mettre en place en Ukraine une capacité pour au moins l’assemblage final et les tests, voire peut-être la production de pièces », a-t-il en effet affirmé. Cependant, l’Ukraine ne tient pas à en rester là étant donné qu’elle estime avoir besoin de 250 nouveaux avions de combat au total. « Je mène trois discussions parallèles concernant les avions : avec les Suédois, les Français et les Américains », a en effet déclaré M. Zelensky. Et de préciser que trois modèles ont été sélectionnés pour moderniser les capacités des forces aériennes ukrainiennes, à savoir le Gripen, le F-16 et… le Rafale. Reste à voir le nombre d’appareils que Kiev est susceptible de commander auprès de Dassault Aviation, un prélèvement dans la dotation de l’armée de l’Air & de l’Espace étant a priori exclu, étant donné qu’elle est quête d’une solution pour pallier la cession des Mirage 2000-5F, comme l’avait a indiqué le général Jérôme Bellanger, son chef d’état-major, dans un entretien publié par Les Échos en novembre 2024. Si une commande pour 150 Gripen E/F est effectivement passée, et si l’on tient compte des 85 F-16 qui lui ont été promis, Kiev pourrait acquérir une quinzaine de Rafale pour arriver au format de 250 avions de combat
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Today, 2:42 AM
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As space operations are challenged by a substantial increase in threats, from military to space debris, the ability to identify
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Today, 2:40 AM
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Le ministère des Armées a annoncé le début de la mise en service opérationnel de la troisième version (M51.3) du missile mer-sol balistique stratégique M51 développé par ArianeGroup et déployé par la marine nationale.
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Today, 2:38 AM
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France and Germany have launched the JEWEL initiative (Joint Early Warning for a European Lookout) to lay the foundation for a European early warning capability, aimed at detecting and tracking missile threats.
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Today, 2:37 AM
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Today, 2:58 AM
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Thales va déployer pour la DGA un nouveau radar de surveillance de l’espace capable de surveiller en temps réel les satellites et les débris en orbite basse, depuis la terre. A termes, il s’agira de créer une nouvelle famille de radars UHF permettant de détecter les nouvelles menaces balistiques et hypersoniques. Dans le cadre du […]
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Today, 2:57 AM
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The MoU with AED Cluster Portugal will see the two organisations work together on studies to create a pitch to replace the country’s current F-16 fleet.
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Today, 2:57 AM
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Sofia, Bulgaria (AFP) Oct 28, 2025 - The Bulgarian government and German arms maker Rheinmetall said on Tuesday they have signed an agreement to establish a joint venture to build a gunpowder and artillery shells plant in central Bulgaria.
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Today, 2:56 AM
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Comme le rapporte le Ministère des Armées, l’exercice Vulcain 2025 a réuni 800 réservistes en Haute-Loire, avec un objectif clair de montée en compétence
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Today, 2:52 AM
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Bpifrance, Mon petit placement, Tikehau Capital... Face à l’urgence de financer la défense européenne, l’Etat et des entreprises privées entendent mobiliser l’épargne des citoyens.
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Today, 2:50 AM
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Germany is to equip a portion of its Project Quadriga jets with an emitter locator system (ELS) and anti-radiation missile as part of the Luftwaffe's wide
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Today, 2:50 AM
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Les grands travaux sont lancés concernant SYDERAL, ce démonstrateur d’arme laser de forte puissance destiné aux armées françaises et en partie alimenté par d’autres projets engagés de longue date à l’échelon européen. Notifié en août dernier, SYDERAL rassemble depuis lors Thales, CILAS, Safran Electronics & Defense et MBDA autour d’une mission : la conception d’un démonstrateur de laser de forte puissance d’ici à fin 2030. Un système destiné en priorité à lutter contre les roquettes et obus d’artillerie et de mortier (C-RAM), mais qui devra également participer à la protection contre les drones tactiques et autres munitions téléopérées. Structurés en groupement momentané d’entreprise, les membres de SYDERAL amènent chacun leur lot d’expertise. Pilote attitré du programme, MBDA n’a plus grand chose à prouver en matière de défense sol-air. Le groupe européen est d’ailleurs déjà mobilisé sur des efforts similaires en Allemagne avec Rheinmetall et au Royaume-Uni au travers du projet DragonFire. Au coeur de l’effort, CILAS évoluera dans son couloir de nage en assurant la maîtrise de tout ce qui touche au laser et à une partie de l’optique. Deux segments pour lesquels CILAS a démontré sa maîtrise grâce au laser HELMA-P, première solution de faible puissance mature d’emblée orientée vers la lutte anti-drones (LAD). Les défis ne manqueront pas pour basculer des 2 kW du HELMA-P à un démonstrateur SYDERAL de la classe des 50 kW. Quand le premier reposait sur une unique fibre optique, le second demandera d’en combiner plusieurs pour concentrer et maintenir la puissance nécessaire sur un point précis. SYDERAL permettra de vérifier un concept de combinaison parmi d’autres. Plusieurs points de passage sont identifiés dans la feuille de route pour attester de la montée en maturité des différentes sous-composants. « Ce démonstrateur est conçu pour être relativement compact au regard de la puissance visée », annonçait la Direction générale de l’armement (DGA) dans la foulée de la notification du contrat. SYDERAL serait plutôt fléché vers la Marine nationale dans un premier temps. Des applications terrestres sont néanmoins à l’étude, celles-ci supposant de plancher sur un porteur dédié. Le programme SYDERAL s’inscrit dans une dynamique globale dépassant les seules frontières françaises. Il bénéficie non seulement des résultats de plusieurs projets technologiques de défense (PTD), mais partage aussi un enjeu et un calendrier proches de ceux du programme européen TALOS (Tactical Advanced Laser Optical Systems). Tant MBDA et que CILAS s’y sont investis dès 2019 lors d’une phase préparatoire. Thales montait à bord quatre ans plus tard. Engagé en décembre 2024 et crédité de 25 M€ par l’Union européenne, TALOS vise essentiellement à développer deux démonstrateurs de laser de très forte puissance dotés d’une longueur d’onde de 1µm et de conceptualiser de futurs systèmes adoptant une longueur d’onde de 2µm moins bien maîtrisée par l’industrie. D’ici à fin 2027, les 21 partenaires de TALOS 2 plancheront également sur une trajectoire de développement à suivre pour parvenir, à horizon 2030, à la qualification de deux effecteurs : l’un de 100 kW pour la longueur d’onde de 1µm et l’autre de 10 kW pour celle de 2µm. Au vu de l’horizon fixé, une troisième phase – TALOS 3 – est d’ores et déjà pressentie pour intégrer la prochaine vague de projets financés par le FED, en 2027. Le tout sans exclure d’alimenter les réflexions menées au travers de SYDERAL. Les avancées obtenues par quelques armées pionnières en amènent d’autres à revoir une position jusqu’alors frileuse vis-à-vis d’une technologie émergente. Après un temps de latence, plusieurs appels d’offres lancés dernièrement comprennent cette fois des systèmes laser en tranche ferme, observe CILAS. La France n’est sans doute pas étrangère à ce regain d’intérêt. Les investissements successifs auront participé à consolider un sujet aidé en cela par par le déploiement du système HELMA-P sur l’un des sites les plus sensibles des Jeux olympiques et paralympiques de Paris de 2024. Bien que non utilisé car uniquement mobilisé « en cas d’ultime recours », l’effecteur aura réalisé, en amont des olympiades, un tir de vérification en conditions réelles contre un micro-drone quadcoptère. Une première mondiale en environnement urbain. Pour les armées françaises, il s’agit désormais de transformer l’essai. Trois systèmes HELMA-P leur seront livrés courant 2026 après réception par la DGA, résultat d’une commande passée l’an dernier dans le cadre du programme à effet majeur « LAD ». À chacun d’ensuite l’intégrer sur la plateforme idoine puis dans les systèmes de commandement et de contrôle (C2). HELMA-P pourrait par exemple tenir sur un porteur tactique de l’armée de Terre, le système pouvant être répartis dans trois boîtiers pour une mise en oeuvre plus facile et plus rapide. S’approprier une solution opérationnelle contribuera enfin à une doctrine d’emploi dont l’écriture semble déjà engagée.
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Today, 2:47 AM
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Capacité unique en Europe, le radar GRAVES [Grand réseau adapte à la veille spatiale] est utilisé par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] pour surveiller et suivre les objets évoluant en orbite basse [soit à une altitude comprise entre 200 et 2 000 km] depuis les années 1990. « C’est le seul système européen capable d’assurer de façon autonome la détection et le catalogage des objets spatiaux en orbite basse. Les données générées permettent de connaître à tout instant la position de l’ensemble des satellites suivis », fait valoir l’Office national d’études et de recherches aérospatiales, qui l’a mis au point. Le système GRAVES repose sur un centre « émission » situé près de Dijon, une centre de réception, installé sur le Plateau d’Albion, et un serveur d’exploitation relevant du Centre opérationnel de surveillance des objets spatiaux [COSMOS], implanté depuis peu sur la base aérienne à vocation spatiale [BAVS] 101 de Toulouse. En 2016, la Direction générale de l’armement [DGA] confia à l’ONERA ainsi qu’à la société Degreane Horizon le soin de réaliser une « opération de maintien de performances » du système GRAVES jusqu’à l’horizon 2025-30. Seulement, cette modernisation s’est faite a minima. Elle « ne permettra pas de détecter les objets militaires dont la taille se réduit sans cette, à l’images des nanosatellites et des CubeSat, ni de suivre un nombre croissant d’objets », avait déploré le général Jean-Daniel Testé, alors commandant interarmées de l’espace. Quoi qu’il en soit, le succession du système GRAVES est prévue par la Loi de la programmation militaire [LPM] 2024-30, dans le cadre du projet AURORE. Il va nous « permettre de voir certaines choses que nos partenaires européens ne voient pas », avait confié le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace, lors d’une audition parlementaire, en 2024. Ce projet vient de franchir une nouvelle étape. En effet, ce 28 octobre, la DGA a annoncé la commande du « radar de surveillance de l’espace en orbite basse AURORE » auprès de Thales, au titre du programme ARES [Action et REsilience Spatiale]. « La commande du radar AURORE marque une étape clé dans le renforcement des capacités de surveillance de l’espace de la France en permettant à l’armée de l’Air & de l’Espace une appréciation souveraine plus précise de la situation spatiale en orbite basse », fait valoir la DGA. Comme GRAVES, le radar AURORE s’appuiera sur une station d’émission, d’une station de réception et d’un centre de calcul. « Grâce à ce radar unique en Europe, le Commandement de l’Espace [CDE] détectera et suivra les objets spatiaux depuis le sol à des altitudes plus élevées qu’auparavant, évoluant jusqu’à 2 000 km au-dessus de la terre », a souligné la DGA. De son côté, Thales a expliqué que AURORE sera un « radar logiciel en bande ultra haute fréquence [UHF], qui assurera une surveillance permanente grâce à des capacités de poursuite simultanée de nombreux objets spatiaux, à un temps de réactivité très court en orbite basse et à une image haute résolution en temps réel de la situation spatiale ». Et d’ajouter : « La modularité de son architecture constituera l’épine dorsale d’une feuille de route complète qui permettra d’élargir la gamme avec une nouvelle famille de radars UHF capables de répondre aux besoins de multiples missions critiques permettant de se protéger des nouvelles menaces balistiques et hypersoniques ». En clair, les briques technologiques d’AURORE serviront à mettre au point des radars UHF qui compléteront la capacité spatiale d’alerte avancée Odin’s Eye, dans le cadre du projet JEWEL [Joint Early Warning for a European Lookout], mené en coopération avec l’Allemagne. S’agissant de l’alerte avancée, qui vise à détecter les missiles hostiles, « la lettre d’intention signée [le 16 octobre par la France et l’Allemagne, ndlr] vise à disposer de capacités complémentaires […]. Le segment spatial est sous leadership allemand et le segment terrestre est sous leadership français », a expliqué Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, la semaine dernière. Ce segment terrestre repose aussi sur trois capacités complémentaires : des radars UHF de très grande portée, des radars UHF mobiles et le radar trans-horizon NOSTRADAMUS qui, selon M. Chiva, « ne peut pas tout détecter parce qu’il est dépendant des conditions atmosphériques ». Reste que si le radar AURORE permettra de suivre de petits objets en orbite basse, y compris les débris spatiaux, la question de savoir ce que l’on pourra en faire est posée. « Je sais qu’il y a un certain nombre de sociétés qui ont approché l’Agence de l’innovation de défense sur ce sujet-là », a confié le Délégué général pour l’armement. En attenant, précise le ministère des Armées, « AURORE contribuera à la souveraineté spatiale en participant au projet européen EU-SST [European Space Surveillance and Tracking] qui regroupe 15 États membres de l’Union européenne et découle de la composante Surveillance et Sécurité Spatiale du programme Spatial de l’UE ». D’ailleurs, son développement bénéficiera de crédits de l’UE. Photo : Thales
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Today, 2:43 AM
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Deux ans après le succès d’un tir de qualification effectué depuis le le site des Landes de DGA Essais de missiles [Biscarrosse], le missile balistique mer-sol à capacité nucléaire M51.3 peut désormais être mis en œuvre par les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la Force océanique stratégique [Fost] de la Marine nationale. C’est en effet ce que vient d’annoncer Catherine Vautrin, la ministre des Armées, via le réseau social X. « Ce vendredi 24 octobre, j’ai signé la mise en service opérationnel du missile M51.3, troisième version du missile stratégique M51 », a indiqué la ministre. « Fruit d’un travail mené par la Direction générale de l’armement [DGA] avec l’État-major des armées, la Marine nationale, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives [CEA] et ArianeGroup, le M51.3 illustre l’excellence de la haute technologie développée par les acteurs étatiques et industriels français dans le domaine du nucléaire de défense », a-t-elle souligné. Et d’ajouter : « Cet aboutissement incarne une ambition majeure de la Loi de programmation militaire 2024-2030 : accélérer la modernisation de nos capacités et pérenniser la crédibilité de notre dissuasion, pilier souverain de notre sécurité. » Pour le ministère des Armées, l’entrée en service opérationnel du M51.3 marque « une étape majeure dans la modernisation de la composante océanique de la dissuasion nucléaire française ». Fruit de travaux lancés en 2014, le M51.3 affiche une portée supérieure de plusieurs centaines de kilomètres par rapport à ses prédécesseurs, les M51.1 et M51.2. En outre, sa capacité à déjouer les défenses antimissiles adverses a été améliorée. « Développé par ArianeGroup [maître d’œuvre] sous la maîtrise d’ouvrage de la DGA, le M51.3 est plus performant en termes de portée, de précision et de capacité de pénétration et pérennise la crédibilité de la composante océanique face à l’évolution des défenses antimissiles adverses », a ainsi fait valoir le ministère des Armées. Par ailleurs, le M51.3 emporte la nouvelle tête nucléaire océanique TNO-2, développée depuis 2013 et dont le fonctionnement est garanti grâce au programme Simulation de la Direction des applications militaires [DAM] du CEA. Les différentes versions du M51 sont développées selon une approche incrémentale, ce qui permet de leur intégrer les dernières innovations technologiques et d’anticiper l’évolution des défenses aériennes « à l’horizon de vingt ou trente ans ». C’est pour cela que, en septembre, le ministère des Armées a annoncé le lancement en réalisation du M51.4, lequel aura des performances encore accrues, « notamment en termes de portée, de précision et de capacités de pénétration des défenses adverses », a précisé ArianeGroup. Il devrait être mis en service en 2035, soit au moment où le premier des quatre sous-marin nucléaires lanceurs d’engins de 3e génération [SNLE 3G] effectuera sa première patrouille sa première patrouille. « Cette mise en service opérationnel est le résultat de dix années de développement mené dans le respect du calendrier, des coûts établis et de la qualité exigée. Elle intervient quelques semaines après la notification de développement du M51.4 et illustre par son exemplarité toute l’étendue du savoir-faire industriel d’ArianeGroup et de ses partenaires industriels en matière de systèmes balistiques et spatiaux », a commenté Vincent Pery, Directeur des programmes Défense chez ArianeGroup. « Je tiens à remercier la DGA et les autorités françaises pour leur confiance en l’expertise et la maîtrise d’œuvre d’ArianeGroup. Dans un contexte géopolitique en pleine évolution, le déploiement du M51.3 contribue à garantir la crédibilité de la dissuasion océanique française pour la décennie à venir », a-t-il conclu. Photo : Tir de qualification du M51.3 en novembre 2023 – DGA
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Today, 2:41 AM
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Les supercalculateurs Lux et Discovery sont destinés à accélérer la recherche dans trois domaines stratégiques : la maîtrise de l’énergie de fusion nucléaire, la gestion de l’arsenal nucléaire américain et la simulation de traitements du cancer au niveau moléculaire. Le secrétaire à l’Énergie espère une concrétisation de la fusion d’ici « deux ou trois ans ».
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Today, 2:38 AM
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Thales has secured a contract from France’s Defence Procurement Agency (DGA) to develop and deploy AURORE, a new ground-based radar system designed to monitor satellites and debris in low Earth orbit.
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Today, 2:37 AM
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Germany is preparing a €377 billion overhaul of its armed forces, according to internal defence planning documents seen by Politico.
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