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Today, 1:59 AM
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Les complexes militaro-industriel et aéronautique américains veulent tirer leur épingle du jeu au Maroc dans les domaines des avions de combat et des appareils de ligne. La diplomatie offensive de
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Today, 1:44 AM
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Space-based interceptors are a key part of the Golden Dome missile defense vision, but are also one of its most challenging.
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Today, 1:43 AM
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New Delhi juge la proposition de l’IAF incomplète. Objectif : fabriquer la majeure partie des avions en Inde et sécuriser les transferts.
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Today, 1:40 AM
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Istanbul (AFP) Oct 21, 2025 - Turkey's President Recep Tayyip Erdogan was due in Doha late Tuesday as Ankara sought to acquire some of Qatar's used Eurofighter Typhoon jets, a Turkish security source told AFP.
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Today, 1:38 AM
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Cela fait plusieurs années que les chefs d’état-major de la Marine nationale [CEMM] successifs font savoir qu’il faudrait au moins trois frégates de premier rang supplémentaires pour permettre à la force d’action navale de tenir ses contrats opérationnels, lesquels sont largement dépassés depuis que ceux-ci ont été définis, en 2013. Actuellement, sans compter la frégate de défense et d’intervention [FDI] Amiral Ronarc’h qui vient de lui être livrée [et qui n’a pas encore été admise en service], la Marine nationale aligne deux frégates de défense aérienne [FDA] de type Horizon et huit frégates multimissions [FREMM], dont deux disposent de capacités de défense aérienne renforcées [FREMM-DA]. Pour arriver au format de quinze navires dits de premiers rangs, la Marine triche un peu en tenant compte des cinq frégates de type La Fayette [ou frégates légères furtives], dont trois ont été équipées d’un sonar. Or, afin de pallier le déficit capacitaire engendré par le retrait des avisos de la classe d’Estienne d’Orves et dans l’attente de leurs successeurs, deux de ces frégates de type La Fayette devraient être converties en patrouilleur de haute mer. En février, alors qu’il était ministre des Armées, Sébastien Lecornu avait admis que la Marine nationale manquait de navires de premier rang. Et d’ajouter que l’actualisation de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, dotée de ressources supplémentaires, allait permettre de commander trois frégates de défense et d’intervention en plus des cinq déjà prévues. « Pour pouvoir faire face à des menaces dans la durée, il faut monter en puissance. La Marine nationale dispose de quinze frégates. Si nous devions tenir plusieurs espaces maritimes en même temps, il faut une cible autour de dix-huit frégates », avait en effet déclaré M. Lecornu, dans les pages du quotidien Le Parisien. Puis, quelques jours plus tard, le journal L’Opinion avança que la nécessité de doter la Marine nationale de trois FDI supplémentaires avait été confirmée lors d’une réunion ministérielle organisée autour du président Macron. « Si vous me demandez si je veux trois frégates de plus, la réponse est oui, évidemment », avait dit l’amiral Nicolas Vaujour, l’actuel CEMM, lors d’une conférence organisée par l’Institut français de la mer au cours de laquelle il avait détaillé les « artifices » de la Marine nationale pour tenir ses contrats opérationnels avec une flotte sous-dimensionnée. Depuis, la trajectoire financière de la LPM 2024-30 a été revue, avec l’accélération annoncée des dépenses militaires, le budget des armées devant atteindre 64 milliards d’euros en 2027 [ce montant aurait dû être atteint en 2029, ndlr]. En portant le budget des armées à 57,1 milliards d’euros [+ 13 %], le projet de loi de finances pour 2026 « est la première annuité du futur projet d’actualisation de la LPM 24-30 que le président de la République m’a chargée de présenter d’ici la fin de l’automne », a souligné Catherine Vautrin, la ministre des Armées, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, ce 21 octobre. Pour autant, ce « projet d’actualisation » de la LPM fera l’impasse sur les trois frégates supplémentaires réclamées par la Marine nationale. « Le format actuel, c’est quinze frégates et la LPM consolide cela. Mais il n’y a pas, à ma connaissance, de changement parce que, en fait, quand on parlait de dix-huit frégates, c’est quinze maintenant et trois dans une LPM postérieure à 2030 », a en effet affirmé Mme Vautrin. Certes, la livraison des cinq FDI prévues permettra à la Marine nationale d’effectuer un saut capacitaire. Mais il n’en reste pas moins que ces navires n’ont pas encore le don d’ubiquité. Un armement plus étoffé de ces navires serait sans doute un moindre mal. L’an prochain, la Marine nationale fêtera son 400e anniversaire… Grâce au cardinal de Richelieu. Et celui-ci disait : « Les larmes de nos souverains ont souvent le goût salé de la mer qu’ils ont ignorée ».
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Today, 1:36 AM
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Ces tirs, qui se sont déroulés avec le centre DGA Essais de missiles du Levant, au large de Toulon, avaient vocation à tester le comportement du système de combat et de défense aérienne des bâtiments, ainsi que leurs munitions, contre des cibles atypiques représentant, chacune, des spécificités particulières.
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Today, 1:35 AM
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Having built two working prototypes of its new Low Observable Unmanned Wingman System (LOWUS) collaborative combat aircraft (CCA), Korean Air Aerospac
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Today, 1:34 AM
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The Director of the Italian Defence Industries Agency (AID), Professor Fiammetta Salmoni, has signed a four-year agreement with MBDA France
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Today, 1:33 AM
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On 15 October, the French Navy conducted a live-fire exercise using an Aster 30 missile at the DGA missile test range in the Mediterranean Sea, near the Île du Levant off the Côte d’Azur.
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Today, 1:31 AM
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Kongsberg Defence & Aerospace and Andøya Space have signed a Memorandum of Understanding (MoU) to expand cooperation in areas of strategic importance to Norway and its allies.
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Today, 1:29 AM
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ASELSAN’s MURAD 100-A AESA Fire Control Radar has completed its first flight on the Bayraktar KIZILELMA, marking a significant milestone in Turkish defence technology.
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Today, 1:28 AM
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En juillet, lors de la signature du traité de Geelong, portant notamment sur la coopération entre le Royaume-Uni et l’Australie dans le cadre du programme de sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] SSN-AUKUS, les ministres britannique et australien de la Défense, à savoir John Healey et Richard Marles, ne montrèrent guère d’inquiétude au sujet de l’examen alors mené par le Pentagone sur les implications du pacte AUKUS sur les capacités opérationnelles de l’US Navy. Pour rappel, annoncé en septembre 2021, ce dernier vise à doter la Royal Australian Navy [RAN] de huit SNA, dont trois doivent être fournis par les États-Unis [classe Virginia] entre 2032 et 2038. Quant aux cinq autres, ils seront construits dans le cadre d’une coopération industrielle entre l’Australie et le Royaume-Uni, comme l’a confirmé le traité de Geelong. Seulement, à cause de capacités de production insuffisantes, d’une pénurie de main d’œuvre qualifiée et de difficultés d’approvisionnement, l’industrie navale américaine ne peut construire qu’un SNA de type Virginia par an, alors qu’il en faudrait au moins deux pour satisfaire les besoins exprimés par l’US Navy et tenir les engagements pris à l’égard de l’Australie. D’où la décision du Pentagone de réexaminer le pacte AUKUS afin de vérifier que ce dernier était bien aligné sur le programme « America First » du président Trump. Et cela alors que le sous-secrétaire américain à la Défense chargé de la politique, Elbridge Colby, avait prévenu qu’il serait très compliqué de livrer trois SNA à la marine australienne sans toucher aux capacités de l’US Navy dans le domaine des sous-marins. Ce que le service de recherche du Congrès avait d’ailleurs confirmé dans un rapport. Ainsi, même si les trois SNA promis à la RAN étaient construits dans les délais, il avait suggéré de les livrer à l’US Navy plutôt qu’à la RAN et de les baser en Australie, sous contrôle opérationnel américain. Quoi qu’il en soit, l’Australie n’a pas montré d’inquiétude particulière quant à cet examen du département américain de la Guerre. Mieux : en septembre, elle a annoncé un investissement de 6,8 milliards de dollars sur dix ans pour rénover et améliorer ses infrastructures navales afin de pouvoir assurer l’entretien des ses futurs sous-marins nucléaires. Visiblement, le gouvernement australien a eu raison de ne pas trop s’en faire. Fin septembre, le journal économique japonais Nikkei a ainsi avancé que le Pentagone s’apprêtait à valider la cession de trois SNA à la Royal Australian Navy… et qu’une annonce serait faite officiellement à l’occasion d’une visite d’Anthony Albanese, le Premier ministre australien, à Washington, le 20 octobre. « Nous savons qu’Aukus est dans l’intérêt de l’Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis. Il s’agit d’un partenariat qui sert les intérêts des trois nations et qui renforcera considérablement la paix et la sécurité dans notre région », avait alors commenté M. Marles. Et d’ajouter : « J’ai répété à maintes reprises que le projet Aukus se déroule bien, il progresse à un rythme soutenu, il atteint tous les objectifs fixés et nous sommes convaincus que ce sera la voie à suivre pour que l’Australie acquière ses futures capacités sous-marines ». Cela étant, un autre facteur a sans doute été pris en compte dans l’examen du Pentagone : l’approvisionnement en matériaux critiques dont les propriétés électroniques, magnétiques, optiques ou encore catalytiques les rendent incontournables pour certaines industries, à commencer par celle de l’armement. Or, l’Australie fait partie des cinq premiers producteurs mondiaux de lithium, de cobalt et de manganèse. D’où l’accord d’une valeur de 8,5 milliards de dollars que M. Albanese a signé avec le président Trump, le 20 octobre, afin de permettre aux États-Unis de réduire leur dépendance à l’égard de la Chine en la matière. Quant au pacte AUKUS, le chef de la Maison Blanche a seulement suggéré que l’Australie obtiendrait bien les trois SNA de type Virginia promis par Joe Biden, son prédécesseur. « Les sous-marins que nous commençons à construire pour l’Australie avancent vraiment bien », a déclaré M. Trump à la presse, aux côtés de M. Albanese. « Nous avons travaillé longtemps et dur sur ce projet, et nous entamons ce processus dès maintenant. Et cela avance vraiment très rapidement, très bien », a-t-il insisté. Pour rappel, l’Australie a promis de verser un total de trois milliards de dollars à l’industrie navale américaine, afin d’aider cette dernière à surmonter ses difficultés. Une première tranche d’un milliard a déjà été payée tandis qu’une seconde, d’un montant équivalent, est sur le point de l’être. Selon les prévisions du gouvernement australien, le programme des sous-marins nucléaires de la RAN pourrait coûter jusqu’à 235 milliards de dollars au cours des trente prochaines années.
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Today, 1:23 AM
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AeroVironment, Inc. has announced an expanded partnership with GrandSKY to deploy its Golden Dome for America limited area defence system at Grand Forks Air Force Base (AFB) in North Dakota.
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Today, 1:44 AM
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Taïwan-Israël : les coulisses d'un discret partenariat (2/2) – Sous couvert d'accords technologiques anodins, une entente est scellée depuis 2019 entre les écosystèmes israélien et taïwanais de la
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Today, 1:43 AM
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Planned as hybrid frigates and drone motherships, the Multi-Role Combat Vessels will be able to project naval power further, and for longer, than previous Singaporean warships. Planned as hybrid frigates and drone motherships, the Multi-Role Combat Vessels will be able to project naval power further, and for longer, than previous Singaporean warships.
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Today, 1:40 AM
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Korea Aerospace Industries et Kratos unissent leurs forces : des avions qui coordonnent des drones grâce à l’IA.
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Today, 1:38 AM
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The Gripen E multirole fighter has now been delivered to the Swedish Air Force, as the service continues to strengthen itself to face off potential Russian aggression. The Gripen E multirole fighter has now been delivered to the Swedish Air Force, as the service continues to strengthen itself to face off potential Russian aggression.
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Today, 1:36 AM
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La cérémonie de mise à l’eau s’est déroulée au chantier ST Engineering Marine, en charge de la construction de ces bâtiments, les plus grands conçus et réalisés jusqu’ici par Singapour. Alors que six MRCV ont été commandés en 2023, la cérémonie de découpe de la première tôle de la tête de série, qui a été nommée Victory, est intervenue il y a moins de 20 mois, le 8 mars 2024. La livraison du bâtiment est prévue à partir de 2028.
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Today, 1:36 AM
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Le ministère espagnol de la Défense avait annoncé le 15 octobre le départ de l’Isaac Peral de la base navale de Carthagène pour participer à cette mission, à laquelle le bâtiment, avec 55 personnels à son bord, doit contribuer jusqu’à la fin du mois de novembre. Il s’agit de l’une des toutes premières missions opérationnelles de l’Isaac Peral et de la première dans un cadre international pour le nouveau sous-marin espagnol.
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Today, 1:34 AM
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Chaque contractant a la responsabilité de veiller à la réussite du projet européen de chasseur de nouvelle génération SCAF, a confié le PDG du principal contractant espagnol, Indra, à Euractiv lors d’un entretien.
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Today, 1:33 AM
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EXCLUSIF. Le Fonds d’accélération de Place Emergence (SICAV) a sélectionné Latour Capital, à l'issue d'un appel d'offres, pour gérer un fonds de 400 millions d'euros consacré à la Base industrielle et technologique de défense (BITD).
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Today, 1:32 AM
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A record 410 project proposals have been submitted under the European Defence Fund’s 2025 call for collaborative defence research and development, marking the highest level of interest since the Fund's launch in 2021.
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Today, 1:29 AM
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President Donald Trump has expressed firm support for the AUKUS agreement, confirming plans to sell Virginia-class submarines to Australia.
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Today, 1:29 AM
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En février, Airbus a confirmé que son avion A321XLR venait d’être retenu par la Direction générale de l’armement [DGA] pour préparer la succession de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2, mis en œuvre par la Marine nationale. Et de préciser que, à cette fin, un contrat de levée de risque, d’une durée de vingt-quatre mois, lui avait été notifié, ainsi qu’à Thales. « Le projet d’A321 MPA [Maritime Patrol Aircraft] dispose de tous les atouts pour devenir une véritable frégate volante capable de répondre à la grande diversité des missions confiées à la patrouille maritime. Airbus propose une solution souveraine qui offre l’autonomie, la disponibilité et la fiabilité requises notamment pour contribuer à la composante océanique de la dissuasion nucléaire », avait commenté Jean-Brice Dumont, le responsable des programmes d’avions militaires et de drones chez l’industriel. Le choix de l’A321 MPA avait été fait aux dépens d’une version PATMAR du Falcon 10X, proposée par Dassault Aviation. Selon les explications avancées lors de l’édition 2024 du salon Euronaval, la Marine nationale souhaitait exploiter un avion de patrouille maritime ayant une grande capacité d’emport de munitions, comme le futur missile antinavire FMAN de MBDA, et pouvant embarquer un second équipage pour les missions de longue durée. Pour rappel, ce projet « PATMAR futur » a été lancé après la fin du projet franco-allemand MAWS [Maritime Airborne Warfare System], Berlin ayant finalement décidé de se procurer des avions de patrouille maritime P-8A Poseidon auprès de Boeing. Ce dernier devait permettre de remplacer les dix-huit Atlantique 2 Standard 6 de la Marine nationale et les huit P-3C Orion de la Deutsche Marine. Quoi qu’il en soit, le ministère des Armées entend visiblement hâter le remplacement des Atlantique 2. En effet, et c’est une suprise du projet de loi de finances 2026, le Plan annuel de performances [PAP] du programme 146 « Équipement des forces » indique que la réalisation du « PATMAR futur » sera lancée l’an prochain, avec près de 3 milliards d’euros en autorisation d’engagement. Cette somme ne tient pas compte des investissements pour les infrastructures nécessaires à la mise en œuvre de ces appareils. Et le PAP du programme 146 de préciser que « l’échéancier de commandes/livraisons de l’opération PATMAR futur sera affiné lors de son lancement en réalisation ». Le prix d’un A321XLR, sans aménagement particulier, est d’environ 80 millions d’euros. Évidemment, la variante PATMAR sera nettement plus coûteuse. Si l’on prend l’exemple du P-8A Poseidon [qui coûte un peu plus de 300 millions de dollars], développé à partir du B-737 [dont le prix est compris entre 100 et 120 millions de dollars], il est possible qu’un A321XLR PATMAR soit trois fois plus cher que la version civile [soit 240 millions d’euros]. Aussi, le ministère des Armées pourrait commander entre dix et douze appareils.
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Today, 1:26 AM
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Prévue en décembre 2024, la réunion entre les ministres français, allemand et espagnol pour évoquer l’avenir du projet de Système de combat aérien du futur [SCAF] n’a toujours pas eu lieu. Alors qu’elle aurait dû se tenir en octobre, à Berlin, elle a été une nouvelle fois reportée, en raison de la situation politique en France et, probablement, des désaccords persistants entre Dassault Aviation et Airbus Defence & Space au sujet de l’avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], le premier voulant avoir les coudées franches pour tenir son rôle de maître d’œuvre, ce que lui conteste le second. Pour rappel, le SCAF repose sur un chasseur-bombardier de 6e génération, connecté à des drones de combat collaboratif [CCA] au sein d’un système d’armes appelé NGWS [pour Next Generation Weapon System] via un « cloud de combat ». En marge du « NATO Air Chief Symposium », la semaine passée, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, a réaffirmé avec ses homologues espagnol et allemand la nécessité d’avancer « vers un système intégré, basé sur un cloud de combat, véritable colonne vertébrale numérique permettant de connecter un ensemble de plateformes de combat ». Et d’ajouter : « C’est tout l’enjeu d’un système d’armes de nouvelle génération, un système de systèmes, qui doit nous permettre de gagner et maintenir la liberté d’action dans les airs, et qui sera la pierre angulaire d’un SCAF plus large ». Au passage, il s’est gardé de parler du NGF. Quoi qu’il en soit, même si on ne peut exclure que la phase 2 du SCAF soit finalement lancée, la question d’un plan B est de plus en plus ouvertement avancée en Allemagne, que ce soit par des responsables politiques, les industriels et la presse spécialisée. Deux options sont possibles pour Berlin : soit rejoindre le Global Combat Air Programme, dont l’architecture industrielle a déjà été définie par le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon, soit nouer une coopération avec la Suède. Même si aucune discussion n’a été entamée à ce jour, la seconde tiendrait la corde, comme l’a récemment expliqué le site spécialisé Hartpunkt. « Il n’est pas surprenant que des rumeurs circulent à Berlin selon lesquelles, en cas d’annulation du SCAF et après une période de deuil appropriée, Saab et Airbus Defence and Space pourraient créer une coentreprise pour construire un nouvel avion de combat appelé à succéder à l’Eurofighter et au Gripen », a-t-il avancé, le 11 octobre. « Pour l’Allemagne, la coopération avec la Suède dans le domaine des avions de combat offrirait une opportunité majeure de développer ses propres capacités technologiques […] et d’accroître considérablement la création de valeur », a encore faire valoir Hartpunkt. En outre, a-t-il rappelé, des discussions seraient en cours depuis un « certain temps » entre Saab et Airbus Defence & Space pour le développement conjoint d’un drone de combat collaboratif. Pour rappel, sur ce point, l’industriel suédois a participé au programme de drone de combat nEUROn, conduit par Dassault Aviation. En attendant, après s’être retirée du GCAP, la Suède mène seule son propre projet de « système de systèmes » en matière d’aviation de combat. En effet, en mars 2024, le ministère suédois de la Défense a attribué des contrats à Saab et à l’équipementier britannique GKN Aerospace pour réaliser des études « conceptuelles » en vue de développer un avion de chasse de nouvelle génération. « L’objectif est de fournir une base pour une décision sur l’avenir de l’aviation de combat après 2040 », avait-il alors expliqué. Dix-huit mois plus tard, l’Administration suédoise du matériel de défense [FMV] a notifié un nouveau contrat à Saab, d’un montant d’environ 237 millions d’euros, pour poursuivre ces études menées dans le cadre du « Konceptprogram Framtida Stridsflygsystem » [KFS]. L’objectif est de faire voler un démonstrateur « permettant de tester et de valider les capacités » que le futur avion de combat suédois devra mettre en œuvre. « Les études de concept et de développement technologique se poursuivront jusqu’au troisième trimestre 2026, tandis que les travaux sur le démonstrateur se poursuivront jusqu’en 2027 et se concrétiseront par les premiers vols », a précisé la FMV. « Compte tenu des longs cycles de développement dans le domaine de l’aviation de combat, il est important que nous obtenions déjà des connaissances et que nous testions la technologie afin de préparer l’avenir », a commenté Carl-Fredrik Edström, le responsable de ce projet au sein de la FMV. De son côté, Saab a expliqué que ce nouveau contrat comprenait des « études conceptuelles de solutions habitées et non habitées, dans une perspective de système de systèmes, ainsi que le développement technologique et la réalisation de démonstrateurs ». Et d’assurer qu’il poursuivra une « collaboration étroite » avec la FMV, les forces armées suédoises, l’Agence suédoise de recherche pour la défense, GKN Aerospace et d’autres partenaires industriels ».
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