 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Romain
Today, 1:11 AM
|
L’avionneur suédois Saab n’a pas rejoint l’un des deux projets européens d’avion de 6ᵉ génération et continue son exploration de manière indépendante en vue d’un remplaçant pour la famille « Gripen ». ree Reflexion sur un futur jet @ Saab Poursuite des recherches et développement Saab a annoncé en début de semaine la signature d’un nouvel accord avec l’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) pour poursuivre les travaux sur le Konceptprogram Framtida Stridsflyg System (KFS), le programme conceptuel des futurs systèmes de combat aérien. Le contrat, d’une valeur d’environ 2,6 milliards de couronnes suédoises (environ 235 millions de dollars), couvre la période 2025-2027 et comprend le développement technologique, des études de systèmes habités et sans pilote, et la construction d’un démonstrateur volant conçu pour valider les technologies clés avant 2027. L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’effort national connu sous le nom de Vägval Stridsflyg (Choix de la voie de combat aérien), dont l’objectif est d’établir les bases technologiques et doctrinales qui soutiendront la capacité de défense aérienne de la Suède au-delà de 2040, lorsque les flottes de Gripen C/D et E commenceront à approcher de la fin de leur vie opérationnelle. « Cette commande marque la prochaine étape de notre travail conjoint visant à fournir des solutions innovantes qui répondent aux besoins opérationnels futurs des forces armées suédoises et d’autres clients », a déclaré Lars Tossman, responsable du secteur d’activité aéronautique de Saab. Selon FMV, le nouveau contrat assure la continuité des travaux initiés en 2024, en élargissant son champ d’application à la fabrication et aux essais en vol d’un démonstrateur capable de valider des technologies critiques de nouvelle génération. Cette extension assure la continuité du processus de développement et constitue une étape essentielle vers la vérification des technologies qui sous-tendront les décisions futures sur la capacité de combat aérien de la Suède. Le projet est mené en étroite coopération entre Saab, GKN Aerospace, FMV, les forces armées suédoises et l’Agence suédoise de recherche pour la défense (FOI), reflétant une approche intégrée de système de systèmes qui cherche à combiner des plates-formes habitées avec des véhicules sans pilote et des capacités de combat en réseau. Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, a souligné sur les réseaux sociaux que l’investissement de 2,7 milliards de couronnes suédoises représentait « un message de force pour l’industrie aérospatiale suédoise », ajoutant qu'« être à l’avant-garde technologique est essentiel pour la sécurité de la Suède et pour notre rôle dans la future coopération aérienne européenne et alliée ». La future recherche sur le combat aérien de Saab est soutenue par une modernisation plus large au sein de l'armée de l'air suédoise et des plans d'investissement de FMV. La stratégie de défense 2025-2030 du gouvernement suédois fixe les dépenses à 2,6 % du PIB d'ici 2028, allouant 170 milliards de SEK (14,9 milliards d'euros) pour la défense militaire et 35,7 milliards de SEK (3,1 milliards d'euros) pour la défense civile. La Suède a également versé 4,2 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine, ce qui entraîne le besoin d'adaptabilité technologique et de résilience de l'approvisionnement. L'armée de l'air exploite six escadrons de chasse avec des avions Gripen E et Gripen C/D, mettant à niveau les anciens modèles vers la norme MS20 Block 3 et planifiant des améliorations du Block 4, y compris le radar PS-05/A Mk 4, les missiles de croisière Taurus KEPD 350 et les systèmes EW améliorés. ree Etude d'un futur drone collaboratif @ Saab La vision suédoise Le développement d'avions de chasse en Suède a suivi un modèle cohérent de conception nationale et de coopération industrielle depuis le Saab 21R en 1947, progressant à travers les familles Tunnan, Lansen, Draken, Viggen et Gripen. Chaque génération a ajouté des innovations techniques qui ont amélioré les performances, l'avionique et la flexibilité multirôles. Ces programmes ont créé une base de connaissances nationale que KFS cherche maintenant à étendre avec l'ingénierie numérique et l'intégration de l'IA. Des projets passés tels que le Viggen ont démontré les défis financiers du développement indépendant, tandis que des exemples internationaux comme le FCAS et le GCAP du Royaume-Uni illustrent comment les coûts peuvent atteindre des dizaines de milliards d'euros. Malgré cela, Saab soutient que son modèle hybride d'approvisionnement international en composants et d'intégration de systèmes nationaux reste viable. En effet, 85 % des composants du Gripen proviennent de fournisseurs étrangers tout en conservant l'autorité de conception suédoise, un solde qui pourrait être appliqué à nouveau aux programmes futurs. La méthode Saab Le travail existant de Saab dans les domaines de l'intelligence artificielle, de l'ingénierie numérique et des systèmes définis par logiciel est testé dans le cadre de Project Beyond, une collaboration avec la société allemande d'IA Helsing. Entre le 28 mai et le 3 juin 2025, Saab a effectué trois vols d'essai Gripen E dans l'espace aérien civil suédois où le système d'IA Centaur contrôlait l'avion pendant les scénarios Beyond Visual Range contre un Gripen D piloté par l'homme. L'IA a exécuté des manœuvres de manière autonome et a conseillé sur le moment de l'engagement tout en respectant les limites opérationnelles. Helsing a formé Centaur en utilisant l'apprentissage par renforcement, ce qui équivaut à environ 50 ans d'expérience de vol en quelques heures de simulations et à plus de 500 000 heures de vol virtuel. Ces tests ont démontré la capacité de l'architecture avionique modulaire de Saab à intégrer l'IA directement dans le logiciel opérationnel de l'avion sans impacter la sécurité des vols. Peter Nilsson, responsable des programmes avancés chez Saab Aeronautics, a précédemment laissé entendre qu'une telle intégration valide les objectifs de KFS pour l'autonomie et la mise à jour continue des capacités. La phase actuelle comprend également les préparatifs pour les démonstrateurs de technologie du bâtiment afin de tester les conceptions de la cellule, l'intégration des capteurs et les capacités de fusion de données. Saab développe une famille de systèmes comprenant à la fois des avions habités et sans pilote, y compris des plates-formes sans équipage subsoniques à faible coût de moins d'une tonne, des plates-formes supersoniques sans équipage de plus de cinq tonnes et un nouveau chasseur habité. Selon les visuels disponibles, le futur chasseur conservera certains systèmes du Gripen, tels que les composants du moteur, l'architecture du véhicule et l'avionique, tout en adoptant une cellule d'avion plus furtive sans canards et avec des baies d'armes internes. Cette approche cherche à équilibrer l'innovation avec la gestion des risques en s'appuyant sur l'expérience existante tout en introduisant l'IA et les opérations centrées sur le réseau. Le programme KFS se poursuit jusqu'en 2027 sous la supervision du FMV et devrait fournir des données à l'appui d'une décision d'approvisionnement vers 2031 sur la question de savoir si la Suède poursuivra un combattant national, une voie de codéveloppement international ou une acquisition étrangère. Reste à savoir si à cette date il sera encore possible à Saab de rejoindre un programme européen et à quel niveau ? Les Gripen E et Gripen C/D resteront en service jusqu'en 2050-2060 pour combler la transition. Vers un premier vol en 2027 Le calendrier du programme prévoit que les activités de conception et de développement technologique se poursuivront jusqu’au troisième trimestre de 2026, tandis que le démonstrateur volant – intégrant une avionique de nouvelle génération, des capteurs, des matériaux composites et des technologies de contrôle de vol – devrait être prêt pour ses premiers vols d’essai en 2027. Bien que Saab n’ait pas divulgué de détails sur la configuration de l’avion, le démonstrateur devrait explorer des concepts tels que les plateformes modulaires, l’intégration de l’intelligence artificielle, la faible observabilité et le fonctionnement coopératif avec des drones, conformément aux tendances observées dans d’autres programmes internationaux de chasseurs de sixième génération.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:09 AM
|
The European Commission and the High Representative have presented a new ‘Defence Roadmap’ to enhance defence capabilities across Europe.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:09 AM
|
The massive 'cranked kite' planform flying-wing was first spotted on the runway at China's drone test base near Malan just a couple of months ago.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:07 AM
|
SOURCE: RAUNAK KUNDE / NEWS BEAT / IDRW.ORG In a promising development for Indo-Brazilian defense ties, Brazil’s Defence Minister has announced notable progress in negotiations for India to acquire six more Embraer EMB-145 aircraft, earmarked for conversion into advanced airborne early warning and control (AEW&C) platforms under the Netra program. This move aims to significantly […]
|
Scooped by
Romain
Today, 1:06 AM
|
Le vendredi 17 octobre 2025, la frégate de défense et d’intervention Amiral Ronarc’h est officiellement livrée à la Marine nationale, marquant une étape majeure dans le renforcement de la flotte française.Première d’une série de cinq FDI, ce navire de 4 500 tonnes est équipé pour faire face à toutes les menaces, grâce à des technologies avancées et une grande polyvalence opérationnelle.Basée à Brest, la frégate destinée aux longues missions et en zones de cris
|
Scooped by
Romain
Today, 1:06 AM
|
Mercredi 15 octobre 2025, la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a réalisé avec succès un tir de missile antiaérien français Aster 30 contre une bombe A2SM (ou AASM pour armement air-sol modulaire) tirée depuis un Rafale Marine.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:05 AM
|
Le ministère chinois de la Défense a indiqué ce vendredi que des enquêtes pour corruption avaient été lancées contre le numéro trois des armées, le général He Weidong, jusqu’à présent vice-président de la Commission militaire centrale (CMC) et membre de la « clique du Fujian » : un groupe politique loyal à Xi Jinping. Le général He Weidong était absent de la grande parade militaire donnée le 3 septembre à Pékin pour célébrer la victoire contre le Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale il y a 80 ans. Le Financial Times avait alors rapporté en avril qu’il avait été arrêté et démis de ses fonctions de vice-président de la CMC. Le général He Weidong n’avait plus été vu en public depuis plusieurs mois et son absence avait suscité des spéculations. Selon un article du 24 avril d’Emma Belmonte, « l’absence du général He Weidong a été notée à deux reprises au cours des dernières semaines. En tant que l’un des deux vice-présidents de la Commission Militaire Centrale (CMC 中央军事委员会), présidée par Xi Jinping lui-même, il est considéré comme le « numéro deux » de l’APL. On s’attendait donc à le voir faire acte de présence aux côtés du principal vice-président Zhang Youxia durant l’annuelle cérémonie de plantation d’arbres du 2 avril. Cette tradition, à laquelle prenait part pour la 43e année consécutive l’élite militaire chinoise, symbolise la participation de l’armée à l’effort national de reboisement et plus largement en matière écologique. Elle est également l’occasion parfaite pour les observateurs de prendre note des présences pendant que les caméras filment les haut placés du CMC. Une semaine plus tard, He est à nouveau absent d’une réunion du politburo censée porter sur la politique régionale du pays. La dernière apparition publique du général de 68 ans date du 11 mars, lors de la cérémonie de fermeture des Deux Sessions qui réunit annuellement le Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et l’Assemblée nationale populaire. » Huit autres responsables militaires de haut rang ont aussi été expulsés de l’armée, a indiqué dans un communiqué un porte-parole du ministère de la Défense, Zhang Xiaogang. He Weidong et sept autres, membres par ailleurs du comité central du Parti communiste, en ont également été exclus. Le général He Weidong et les huit autres gradés sont les derniers en date à être rattrapés par la vaste campagne anticorruption lancée par le président Xi Jinping dans les milieux civils et militaires.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:03 AM
|
Sous l’effet de la paralysie budgétaire en cours aux Etats-Unis (le fameux shutdown), la plupart du personnel qui gère l’arsenal nucléaire américain et tous les sites de développement et de stockage (16 laboratoires dont 6 extrêmement sensibles. Voir la carte ci-dessous) est sur le point d’être mis au chômage technique sans solde, comme l’explique sur ouest-france.fr mon confrère Bruno Ripoche, spécialiste des Etats-Unis. Ces employés dépendent de la NNSA, l’administration pour la sécurité nucléaire nationale, qui fait partie du Département de l’Energie. La NNSA a pour mission de concevoir, fabriquer, entretenir et sécuriser les armes nucléaires. Elle emploie près de 2000 fonctionnaires fédéraux (dont 1400 pourraient être renvoyés dans le cadre du shutdown); elle emploie aussi quelque 70 000 personnels de sous-traitants qui ont été avertis des effets négatifs du shutdown dans un avis du 30 septembre intitulé: « Notice to DOE/NNSA Contractors » (sur ces contractors, dont de nombreux armed security contractors, lire le rapport de 2010 sur « Nuclear Security: DOE Needs to Address Protective Forces’ Personnel System Issues » et le rapport du 30 septembre dernier du GAO: « National Nuclear Security Administration: Information on Implementation of Contractor Commuting Authority« ). Dans son article, Bruno Ripoche explique que Mike Rogers, « le président de la commission des forces armées de la Chambre des représentants a sonné l’alarme vendredi » et il le cite : « L’Administration nationale pour la sécurité nucléaire (NNSA), qui gère notre stock d’armements nucléaires, est sur le point d’épuiser ses fonds de secours. Elle va devoir renvoyer 80 % de ses employés (…). Ce ne sont pas des employés que l’on souhaite voir partir. Ils doivent être au travail et être payés ». La NNSA pourrait être rattrapée dès ce week-end par le shutdown, cette réduction des effectifs de nombreux services fédéraux, dont les caisses ne sont plus approvisionnées en l’absence de budget pour la nouvelle année fiscale – celle-ci débute le 1er octobre et s’achève le 30 septembre outre-Atlantique. Mais, pour autant, la sûreté nucléaire est-elle menacée ? Mon confrère de répondre: « À court terme, pas vraiment : 374 personnels essentiels devraient être réquisitionnés, possiblement sans percevoir de salaire, afin d’assurer les tâches critiques. Selon le site d’information Politico, les opérations de l’agence de sécurité nucléaire avaient été très peu affectées lors plus long shutdown de l’histoire, en décembre 2018 et janvier 2019, déjà sous la présidence de Donald Trump. La paralysie avait duré 35 jours. » Des inquiétudes Malgré tout, la perspective d’une fermeture de certains sites et du gel de certaines activités n’est pas inquiéter. Ainsi le sénateur Edward J. Markey a-t-il adressé un courrier au Secrétaire à l’Energie où il s’alarme de l’impact potentiel du shutdown sur la sécurité nucléaire. A la mi-février, au coeur de la période des suppressions de postes dans la fonction publique, 300 employés avaient été licenciés. Pour être immédiatement re-recrutés tant leur absence posait de risques sécuritaires.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:02 AM
|
La nouvelle ministre des Armées, Catherine Vautrin, était dans le Finistère, samedi 18 octobre 2025. Trois étapes l’ont conduite de Brest à la presqu’île de Crozon. L’occasion de se présenter à plusieurs forces de la Marine. Et de se faire rappeler les problématiques du territoire par les élus locaux.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:00 AM
|
Alors que la France avait pris l’engagement de commander cinquante avions de transport A400M « Atlas » auprès d’Airbus, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 ramena à « au moins » trente-cinq le nombre d’avions de ce type devant être mis en œuvre par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. Et cela au risque de compromettre l’avenir de la production de cet appareil, faute d’un plan de charge suffisant. « A400M : socle à trente-cinq. Ça veut dire que pour nos besoins militaires, l’armée de l’Air & de l’Espace estime, au moment où nous nous parlons, qu’avec trente-cinq appareils, nous sommes capables de remplir la plupart des missions », avait soutenu Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, en mai 2023, devant les sénateurs. Cependant, cette nouvelle « cible » n’était pas gravée dans le marbre. « Quand je dis ‘socle’, ça veut dire que dans les revoyures que je vous ai proposées, il faudra évidemment se poser la question si on augmente ou pas », avait-il précisé, avant d’inviter à Airbus à « regarder de très près les perspectives à l’export ». Plus tôt, le général Stéphane Mille, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], avait expliqué que l’aviation de transport tactique serait en mesure de « transporter cinq fois plus de fret avec deux fois moins d’avions qu’en 2012 » avec ces trente-cinq A400M. « L’A400M est dimensionné pour un contrat. Le format se situe entre le besoin en temps de paix et le besoin en pic de la projection de l’échelon national d’urgence [ENU]. Soit on pousse plus loin pour être autonomes à 100 %, ce qui fait probablement trop au quotidien, soit on dimensionne trop bas, ce qui empêche de faire face aux ‘coups de bourre’ : tout l’enjeu est là », avait-il précisé. Cela étant, pour certains, cette réduction de la commande d’A400M était incohérente avec les besoins accrus de projection en outre-mer et l’évolution des contrats opérationnels de l’AAE. « Il est en effet vraisemblable que ceux-ci aboutiront à augmenter le dimensionnement de la force de l’échelon national d’urgence renforcé [ENU-R], ainsi que sa distance de déploiement. Or, seul l’A400M peut répondre à ce besoin d’allonge stratégique, grâce à ses capacités d’emport », avait ainsi plaidé le député Frank Giletti [RN], rapporteur du programme 178 « Préparation des forces – Air ». Quoi qu’il en soit, les faits lui ont donné raison. Et cela d’autant plus que de nouvelles missions sont envisagées pour l’A400M « Atlas ». Ainsi, l’an passé, l’actuel CEMAAE, le général Jérôme Bellanger, avait expliqué que les « récents événements en Nouvelle-Calédonie ont conduit à une réflexion sur les moyens permanents dont nous aurions besoin pour répondre à ce type de situations » car « nous ne sommes pas passés loin de la catastrophe ». Aussi, avait-il continué, « nous souhaiterions parvenir à trente-sept ou trente-huit appareils d’ici à 2028. L’objectif est de nous doter d’une capacité projetée de manière quasi permanente en outre-mer ». Ce souhait a en partie été exaucé puisque le nombre d’A400M prévu pour l’AAE a depuis été discrètement porté à « au moins trente-sept appareils », selon un document du projet de loi relatif aux résultats de la gestion 2024 [PLRG] publié en avril dernier. Puis, afin de garantir la pérennité des chaînes d’assemblage d’Airbus, la France et l’Espagne ont signé une lettre d’intention avec Airbus et l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr] afin d’anticiper la livraison respectivement de quatre et de trois A400M Atlas d’ici 2028-29. Dans les pages du 500e numéro du magazine Air Fan, le général Bellanger s’est réjoui « de la hausse du format de la flotte d’Atlas, initialement prévu par la Loi de programmation militaire à trente-cinq appareils et depuis porté à trente-sept, avec des livraisons s’étalant jusqu’en 2028 ». Et d’ajouter : « L’A400M est remarquable en matière de polyvalence, qui n’est cependant pas synonyme d’ubiquité : la question du format reste donc un de nos grands points d’attention ». Reste qu’un format à trente-sept avions n’est pas encore suffisant, surtout si l’A400M se voit confier d’autres tâches « dans les domaines de la guerre électronique, du renseignement, des armes saturantes et de la frappe à longue distance », comme l’a expliqué le CEMAAE. D’où la décision d’en commander quatre de plus. C’est en effet ce que confirme le Plan annuel de performances [PAP] du programme 146 « Équipement des forces » que vient de publier le ministère des Comptes publics. « La LPM 2024-2030 prévoit un parc d’au moins 35 aéronefs en 2030. Le Global Deal A400M a monté la cible à au moins 37 avions à livrer d’ici fin 2028. Suite à la signature de la lettre d’intention 2025 lors du salon du Bourget, la cible a été fixée à 41 avions d’ici 2029 », lit-on dans ce document. Cette nouvelle révision à la hausse de la cible « A400M » devrait permettre au Groupe aérien mixte 56 Vaucluse, du Service action de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] de remplacer ses C-130H Hercules. « La version [de l’A400M] qui sera mise en service au GAM-56 inclura une boule optronique L3Harris MX-20 EO/IR, capable de fournir en vol des images haute définition jour/nuit, ainsi qu’un désignateur laser. Ce système peut combiner jusqu’à sept capteurs EO/IR, un télémètre laser, un auto-track et transmettre en direct à une station au sol via une liaison satellite [Satcom] », avait précisé le site spécialisé Intelligence Online, en juillet dernier. Par ailleurs, si l’AAE aura quatre A400M de plus, elle devra faire avec moins de C-130H Hercules modernisés, seulement six [sur les quatorze en dotation] devant être finalement livrés. Et pour cause : l’État-major des armées a décidé d’anticiper le retrait de ce type d’appareil. En effet, selon le PAP du programme 146, « l’échéancier commandes-livraisons de l’opération C130 Modernisation prend en compte la fin des C130H sur le projet modernisation [uniquement six avions rénovés OACI et pas de rénovation COS au-delà du premier appareil commandé] ».
|
Scooped by
Romain
Today, 12:57 AM
|
Anduril has delivered a rapidly deployable kit of field-proven counter-UAS systems to USNORTHCOM to respond to threat of unauthorised drones.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:56 AM
|
The budget committee of the Bundestag, Germany's parliament, approved funding for two types of armoured fighting vehicles (AFVs) and more Evolved SeaSparro
|
Scooped by
Romain
Today, 12:56 AM
|
Ukraine led the opposition ‘red forces' as part of NATO's Exercise ‘Dynamic Messenger/REPMUS 25' (Robotic Experimentation and Prototyping with Maritime Unmanne
|
|
Scooped by
Romain
Today, 1:11 AM
|
Dans le cadre d'un accord conclu en 2024 avec le motoriste Pratt & Whitney, le groupe Patria assemblera des moteurs et composants du F-135 ainsi que des pièces spécifiques. À partir de 2030, l'entreprise exécutera également des activités complètes de maintenance, réparation, révision et modernisation (MRO&U). Des composants seront fabriqués aussi en Belgique. ree Le F-135 et sa tuyière à faible signature @ LM Le site est prêt La nouvelle usine d'assemblage et de maintenance des moteurs d'avions de combat F-35 de Linnavuori, Nokia (Finlande), a été achevée dans les délais et officiellement remise à Patria. Construit par Defence Properties Finland, le site assurera l'assemblage, la maintenance et l'entretien des moteurs Pratt & Whitney F-135 dans le cadre de la préparation militaire de la Finlande et de pays européens. Ces projets de production permettent à Patria d'accéder à la chaîne d'approvisionnement mondiale du F-35. La capacité de production de composants structurels pourra être augmentée et augmentée en fonction des commandes. L'usine servira d'abord à l'assemblage des moteurs, puis évoluera progressivement vers des opérations complètes de maintenance et de révision. Patria assurera ces activités tout au long du cycle de vie de la flotte de F-35, le premier F-35A finlandais devant arriver à l'escadre aérienne de Laponie à Rovaniemi d'ici fin 2026. Construite dans le respect des exigences de sécurité élevées du programme F-35 et du motoriste Pratt & Whitney, l'usine s'inscrit dans le cadre de la coopération industrielle plus large de la Finlande au projet. « L'objectif de la participation industrielle, menée par le ministère finlandais de la Défense, est de garantir la sécurité d'approvisionnement du pays tout en créant des emplois », a déclaré le ministre de la Défense, Antti Häkkänen. Häkkänen a ajouté : « La production de composants du F-35 à Linnavuori constitue une avancée significative et concrète dans la coopération en matière de défense et de sécurité entre la Finlande et les États-Unis. C'est également une reconnaissance de l'expertise finlandaise, reconnue même pour les projets les plus exigeants. Le F-35 deviendra l'épine dorsale de la défense aérienne du monde démocratique tout entier, et avec Linnavuori, un important centre d'expertise sera établi en Finlande. » Le projet de construction a satisfait à toutes les exigences de sécurité imposées par les États-Unis, avec des contrôles stricts tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Des règles de sécurité strictes doivent être respectées tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Soutien international La production débutera début 2026. Patria fabriquera en plus près de 400 cadres de nez et trappes de train d'atterrissage pour F-35 entre 2026 et 2040 pour les clients européens et américains du F-35. Il s’agit là d’une grande première hors des États-Unis. Les composants structurels seront livrés de Finlande vers les chaînes d'assemblages finales de Lockheed Martin. Garantir la sécurité de l'approvisionnement La coopération industrielle et les services fournis par Patria garantiront la gestion de l’expertise et de la technologie essentielles à la sécurité d’approvisionnement du système F-35 en Finlande, et chez les clients étrangers aussi bien dans des conditions normales que dans des conditions d’urgence. La Belgique fabriquera des composants Dans le cadre de l’acquisition des avions de 5ᵉ génération F-35 par la Belgique, un accord a été signé en début de semaine entre la Belgique et Pratt & Whitney (Groupe RTX). La signature a eu lieu sur la base aérienne de Florennes, à l’occasion de la cérémonie marquant l’arrivée des premiers F-35 belges. Avec cet accord, la Belgique s’engage à renforcer la participation industrielle au programme F-35, contribuant ainsi à un retour économique significatif pour le pays. Cet accord prévoit des retombées industrielles importantes pour la Belgique : d’une part, il permet à Safran Aero Boosters de mettre en place une capacité de production de composants clés du F135 et d’autre part, il conforte le partenariat entre Safran Aero Boosters et BMT Aerospace qui mettront en œuvre ensemble un concept innovant de fabrication pour des composants majeurs du moteur. Ces initiatives industrielles renforcent la position de la Belgique dans la chaîne de valeur du programme F-35. Depuis plusieurs années, Safran Aero Boosters, implantée en Wallonie, et BMT Aerospace, basée en Flandre, collaborent sur un projet de recherche et technologie visant à développer des capacités de production avancées pour des composants du F135. Ce partenariat se concrétisera par la mise en œuvre d’un projet industriel stratégique avec Pratt & Whitney, illustrant une coopération équilibrée entre les deux régions du pays. ree Assemblage F-135 @ Pratt & Whitney Pratt & Whitney F135 Le F135 de Pratt & Whitney équipe exclusivement la famille d'avions F-35, notamment les F-35A, F-35B et F-35C. Le système de sustentation pour les opérations STOVL du F-35B est fourni par Rolls-Royce. Ce moteur a surpassé le turboréacteur F136 de General Electric/Rolls-Royce et a été sélectionné pour propulser le F-35. Les premiers moteurs de série, livrés en 2009, étaient basés sur le moteur Pratt & Whitney F119, développé pour le F-22 Raptor. Le Raptor bimoteur est propulsé par deux moteurs F119. Le moteur F136 du F-35 a été conçu pour fournir un couple de 43 000 lbf avec sa postcombustion et d'environ 28 000 lbf sans postcombustion, soit le moteur de combat le plus puissant et le plus avancé jamais produit. Un fait intéressant est que la plupart des composants externes sont entièrement broyés chimiquement, réduisant 75 % de la structure du matériau à une forme en nid d'abeille. Mise à jour Engine Corp Update (ECU) Avec le choix du F135 ECU, on ne remplace qu'environ un tiers du noyau des pièces du moteur et peut être incorporé en production ou en dépose. Cela comprend une mise à niveau du système de gestion de l'énergie et de la chaleur (PTMS) actuel de l'avion afin de réduire l'air de prélèvement et d'améliorer l'efficacité et l'utilisation du moteur. Cette solution s'appelle Enhanced Power and Cooling System ou EPACS. Le système EPACS va fournir plus du double de la capacité de refroidissement actuelle du F-35, permettant une croissance supplémentaire au-delà des exigences du Block 4. L’EPACS est compatible avec les trois variantes du F-35 et s'intègre dans l'enveloppe existante de l'avion. Il comprend divers composants, notamment un système de cycle à air, un générateur d'énergie électrique et un contrôleur développé par Collins Aerospace, ainsi qu'une unité d'alimentation auxiliaire fournie par Pratt & Whitney.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:09 AM
|
La PME héraultaise va construire un bâtiment de 1000 mètres carrés à proximité de son siège historique, à Sauteyrargues, pour doper sa capacité de production de cartes électroniques et de systèmes embarqués pour le médical, l’aéronautique et la défense. Basée à Sauteyrargues, à une trentaine de kilomètres au nord de Montpellier, la PME de sous-traitance […]
|
Scooped by
Romain
Today, 1:08 AM
|
Avec Bpifrance, placez dès 500 euros et contribuez au développement d’entreprises de la BITD. Simple, transparent et accessible.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:06 AM
|
SOURCE: RAUNAK KUNDE / NEWS BEAT / IDRW.ORG Buoyed by the pinpoint devastation wrought by BrahMos missiles during Operation Sindoor, the Indian Air Force (IAF) is ramping up its supersonic strike fleet. Following the successful neutralization of a key Pakistani airbase in the audacious May 2025 operation, the IAF is now gearing up to integrate […]
|
Scooped by
Romain
Today, 1:06 AM
|
Mi-octobre, au large de la Bretagne, les marins du ciel des différentes composantes de l’Aéronautique navale ont participé à un entraînement de haut niveau mobilisant d'importants moyens aériens de la Marine nationale, de l’armée de l’Air et de l’Espace, ainsi que des acteurs civils. Cet exercice visait à renforcer la capacité de défense d’une task force confrontée à des menaces combinées (sous-marines et aériennes), complexes et saturantes sur une durée de 3 heures.Une coopération au service de deux objectifs majeurs :
|
Scooped by
Romain
Today, 1:06 AM
|
On est revenu dans l’édition d’Ouest-France de ce vendredi sur la question du service militaire en Allemagne. J’en parlais déjà dans un post du 9 novembre 2024. Le projet alors adopté par le gouvernement visait à recruter chaque année des dizaines de milliers de volontaires pour servir dans la Bundeswehr. Un service obligatoire n’était prévu que si les objectifs de recrutement n’étaient pas atteints ou si la situation sécuritaire l’exigeait, sans calendrier ni autres détails. Depuis, le dossier suit son cours avec des soubresauts: « Allemagne : le projet de loi sur le service militaire s’embourbe pendant que la Russie provoque l’Otan », titrait ainsi l’AFP le 4 octobre dernier. Voici le sujet publié ce matin:
|
Scooped by
Romain
Today, 1:03 AM
|
Mercredi 15 octobre 2025, la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a réalisé avec succès un tir de missile antiaérien français Aster 30 contre une bombe A2SM (armement air-sol modulaire) tirée depuis un Rafale Marine. Selon le communiqué du ministère des Armées, « ce type de tir entraîne les équipages à faire face à des situations de haute intensité susceptibles d’être rencontrées par les bâtiments de combat de la Marine nationale en opération. En l’occurrence, le Forbin a neutralisé de manière très largement automatisée une menace aérienne véloce et présentant une faible signature radar, en l’espèce une bombe A2SM. Ce type d’interception est rendu possible par le système PAAMS (Principal Anti Air Missile System). Mené avec le concours de la Direction générale de l’armement, cet entraînement souligne l’exigence de réalisme apportée à la préparation des forces de la Marine nationale afin de répondre efficacement à tout type de menace, actuelle ou future. Il témoigne de la constante adaptation de la Marine nationale aux nouvelles formes de conflictualité. Les enseignements tactiques et techniques de ce tir contribueront à développer les capacités de combat de la Marine nationale. Cette interception démontre en outre les capacités techniques et opérationnelles des FDA en s’appuyant sur des marins entraînés et efficaces grâce à une excellente maîtrise de leurs outils et des exigences de la défense aérienne. » Pour rappel, les missiles Aster équipent les frégates multimissions, les frégates de défense aérienne, les frégates de défense et d’intervention ainsi que le porte-avions Charles de Gaulle. Ils sont spécialement conçus pour détruire des aéronefs et missiles assaillants. Ces missiles existent en deux versions : Aster 15, pour l’autodéfense, avec une portée d’une trentaine de kilomètres ; et l’Aster 30 pour la défense élargie, avec une portée d’une centaine de kilomètres.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:02 AM
|
Le Mariner du norvégien Maritime robotics subit des tests dans la petite rade de Toulon. Il pourrait compléter, voire remplacer les patrouilles humaines effectuées en semi-rigides.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:01 AM
|
Depuis son arrivée à la tête de la Royal navy au printemps, le général Gwyn Jenkins a affiché sa détermination à remédier aux lacunes croissantes de la marine britannique. Et vite. Selon le site spécialisé « Defence eye », il a donné 100 jours pour en changer le fonctionnement global, notamment sur la maintenance des sous-marins nucléaires d’attaque.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:58 AM
|
Les retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine ont mis en avant la nécessité pour les forces terrestres de se réapproprier des savoir-faire qui avaient été jusqu’ici perdus de vue, comme, par exemple, le combat et la survie en tranchées. D’ailleurs, dans le dernier numéro de la revue Fantassins, publiée par l’École de l’Infanterie, le colonel Antoine Naulet, chef de corps du 126e Régiment d’Infanterie [RI], insiste pour que ces compétences oubliées fassent l’objet de préparations opérationnelles spécifiques. « Le retour brutal d’affrontements symétriques, la densité des feux, la numérisation des espaces de combat et la mise en œuvre massive des drones redéfinissent les schémas d’action hérités des engagements contre-insurrectionnels. Dans ce contexte, la finalité de l’instruction n’est pas simplement de former à exécuter des procédures. Elle consiste à préparer des soldats capables de survivre et de s’adapter aux conditions changeantes du champ de bataille. Surtout, elle doit permettre de durer dans un environnement marqué par la létalité accrue, la transparence du champ de bataille et la saturation technologique », fait d’abord valoir l’officier. Évidemment, le colonel Naulet ne manque pas de citer le combat de tranchées, qui « semblait appartenir au passé » mais que « l’absence d’avancée majeure sur le front ukrainien a remis au goût du jour ». Et cela nécessite une préparation spécifique, tant les « contraintes physiques et psychologiques sont élevées », avance-t-il. Aussi, selon lui, « l’instruction doit être centrée sur la résilience physique, la maîtrise des espaces confinés, le tir rapproché et l’organisation du feu collectif ». Mais le combat de tranchées n’est pas le seul savoir-faire sur lequel l’infanterie française doit mettre l’accent : le combat de nuit est tout aussi important. « Trop souvent considéré comme un domaine annexe, le combat de nuit retrouve une pertinence majeure. La nuit était historiquement un multiplicateur d’avantage, mais l’omniprésence des moyens optroniques et thermiques impose de maîtriser la manœuvre nocturne pour éviter l’observation probable », rappelle le chef de corps du 126e RI. Or, poursuit-il, les « forces ukrainiennes ont montré que la nuit est à la fois une protection contre la menace des drones et une opportunité d’action ». Seulement, cela exige une préparation spécifique pour « progresser en silence et mettre en œuvre les moyens optroniques », explique le colonel Naulet, qui estime par conséquent nécessaire de « réintroduire l’entraînement nocturne intensif, avec un réalisme poussé » afin de « restaurer cet avantage décisif ». Autre savoir-faire qu’il faut cultiver : la « déception tactique ». Pour le colonel Naulet, avec la numérisation du champ de bataille et l’omniprésence des drones, le camouflage n’est plus suffisant. Cependant, poursuit-il, il « passe par des leurres thermiques, de fausses positions et des mouvements de diversion ». Sur ce point, les Ukrainiens ont rappelé l’efficacité de procédés simples, mais ingénieux. Ces savoir-faire, bien connus, mais délaissés, doivent redevenir des priorités de formation. La formation doit réapprendre à penser en termes de ruse et de créativité et non plus seulement en termes de puissance de feu », conclut le colonel Naulet.
|
Scooped by
Romain
Today, 12:57 AM
|
GM Defense will deliver its newest Infantry Squad Vehicle (ISV) models to the US Army by the end of 2026, announced Major General Pete Johnson (retd), th
|
Scooped by
Romain
Today, 12:56 AM
|
The UK has delivered more than 85,000 unmanned aircraft systems (UASs) to Ukraine over the past six months, UK Secretary of State for Defence John Heale
|