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October 11, 2:26 PM
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Qatar to permanently station F-15QA fighters at US Mountain Home Air Force Base in Idaho

Qatar to permanently station F-15QA fighters at US Mountain Home Air Force Base in Idaho | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Qatar and the USA have reached an agreement allowing the Gulf state to permanently station Boeing F-15QA fighters at Mountain Home AFB in Idaho, with Doha constructing its own facility at the base.
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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October 11, 2:30 PM
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PDW wins first USAF contract for C100 drone

PDW wins first USAF contract for C100 drone | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Drone technology company PDW has secured its first contract from the USAF to supply the C100 multi-mission uncrewed aircraft system (UAS).
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October 11, 2:29 PM
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L'Ukraine va recevoir des canons antiaériens Skyranger 35 sur châssis de chars Leopard 1

L'Ukraine va recevoir des canons antiaériens Skyranger 35 sur châssis de chars Leopard 1 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un pays européen resté anonyme a financé la production de canons antiaériens mobiles Skyranger 35 pour l’Ukraine. Produit par Rheinmetall, ce canon antiaérien est capable de détruire des cibles aériennes classiques mais aussi des drones grâce à l’obus anti-drone AHEAD ou encore être utilisé comme un système C-RAM. La tourelle sera fixée sur des châssis de chars de combat Leopard 1.
Une annonce

Ce 10 octobre, Rheinmetall a annoncé dans un communiqué de presse qu'il livrera à l'Ukraine des canons antiaériens mobiles Skyranger 35. Le contrat, d'une valeur de plus de 100 millions d'euros a été financé par un pays européen non cité par l'industriel allemand. L'annonce ne donne pas la quantité ou une date de livraison du premier système. En revanche, le châssis du véhicule est connu : il s'agira d'un châssis de char de combat Leopard 1 mais équipé de la fameuse tourelle antiaérienne de Rheinmetall.
Une question de mobilité

La famille Skyranger permet à Rheinmetall de proposer un canon antiaérien mobile et capable d'être placé sur de nombreux véhicules. Le Danemark a par exemple récemment acheté 16 blindés Piranha V équipés de la tourelle Skyranger 30. Il en va de même pour les Pays-Bas, avec 22 blindés ACSV équipés d'une tourelle Skyranger 30. L'intérêt de placer un canon antiaérien à tir rapide sur des châssis de chars de combat ou de blindés de combat offre la possibilité pour ces véhicule de couvrir l'ensemble de la manœuvre. Ainsi, les différents chars de combat ou véhicules blindés seront ainsi couverts par un canon antiaérien mobile aux capacités de franchissement équivalentes à celles des chars ou véhicules de combat. Cette capacité est d'autant plus intéressante que les Skyranger 30 et dans ce cas-ci, 35, ont dès le départ été pensés pour détruire de petits drones sur le champ de bataille. Il est donc fort probable que ces systèmes seront fortement demandés, les drones FPV étant fortement utilisés dans ce conflit.

S'il est pensé contre des cibles aériennes classiques (avions, hélicoptères, drones tactiques,...) et des mini-drones, le Skyranger 35 peut aussi être utilisé dans une optique C-RAM : il peut aussi détruire en vol des roquettes, obus d'artillerie et de mortiers (Counter-Rocket, Artillery and Mortar). À voir si cette capacité sera utilisée par les Forces armées ukrainiennes contre des roquettes tirées par les Russes ou encore des bombes planantes larguées par les avions de combat russes ?

À noter que ce futur système antiaérien ukrainien ne doit pas être confondu avec cette même tourelle Skyranger 35 mais placée sur un châssis de char Leopard 2. Cette solution avait été dévoilée à l'occasion du salon Eurosatory 2024 mais qui, dans le cadre de l'annonce d'aujourd'hui, n'est pas prévue pour être envoyée en Ukraine... ou du moins, pour l'instant !
Système antiaérien mobile très courte portée hybride combinant la tourelle antiaérienne très courte portée Skyranger 35 sur un châssis de char de combat Pz.87 (Leopard 2A4 produit en Suisse)(de côté).
Système antiaérien mobile très courte portée hybride combinant la tourelle antiaérienne très courte portée Skyranger 35 sur un châssis de char de combat Pz.87 (Leopard 2A4 produit en Suisse)(de côté). © Gaétan Powis
Skyranger 35

Au niveau des détails spécifiques au Skyranger 35, la tourelle en question se compose de plusieurs systèmes. Il y a tout d'abord le plus évident, à savoir le canon à tir rapide de 35 mm (35 x 228). Ce dernier peut tirer à plus de 4 kilomètres des obus avec une capacité de 1000 coups par minutes (252 coups prêts au tir). Ce canon peut notamment tirer des obus AHEAD : à la sortie du canon, chaque obus, en fonction de sa vélocité et de la distance de la cible, voit un compteur s'enclencher. Une fois arrivé à 0, ce décompte déclenche une charge et permet de projeter des petits projectiles de tungstène, formant un mur en forme de cône juste devant le drone (vidéo ci-dessous).

Il faut aussi ajouter deux systèmes de détection sur la tourelle : un radar de suivi de cible en bande Ku (portée de 35 kilomètres) et une suite optronique avec une vue jour (HD) et infrarouge (HD). Ces deux systèmes, indépendants du mouvement de la tourelle, permettent à l'équipage du véhicule de suivre et identifier la cible détectée. Mais en plus d'être équipé d'un radar pour guider le canon, la tourelle offre aussi une solution de recherche aérienne à 360°. En effet, 4 antennes radars (AESA, 3D, bande S ou X, -5° à +70° d'élévation) permettent à l'équipage du véhicule de connaitre la situation aérienne tout autour d'eux et sur une portée de 35 kilomètres. Par ailleurs, les deux radars (recherche et tracking) sont capables de détecter et suivre alors même que le véhicule est en mouvement. La suite de détection peut-être améliorée avec l'ajout en option d'un système IFF.

Au niveau équipage, ce dernier sera très probablement composé de deux militaires : un commandant de véhicule et un opérateur engagement. Enfin, il faut rappeler que le Skyranger 35 se distingue du Skyranger 30 en plusieurs points. Il dispose tout d'abord d'un plus gros calibre (30 mm pour le Skyranger 30) mais aussi et surtout, ne peut intégrer des missiles de types MANPADS par manque de place, visibles sur l'image ci-dessous.
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October 11, 2:26 PM
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Top Canadian defence officials back F-35 acquisition as prime minister weighs full procurement decision

Top Canadian defence officials back F-35 acquisition as prime minister weighs full procurement decision | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Senior Royal Canadian Air Force and defence ministry officials have voiced support for Canada’s planned F-35 acquisition, even as deteriorating Canada-US relations under Donald Trump cast doubt over the full 88-aircraft programme.
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October 11, 2:25 PM
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La capacité du KC-130J Hercules à ravitailler le Mirage 2000D en vol a été évaluée par la DGA

La capacité du KC-130J Hercules à ravitailler le Mirage 2000D en vol a été évaluée par la DGA | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis 2020, l’armée de l’Air & de l’Espace dispose de deux KC-130J Hercules, commandés – avec deux C-130J – quatre ans plus tôt auprès de Lockheed Martin, c’est-à-dire à un moment où Airbus peinait à trouver une solution pour permettre à son avion de transport A400M « Atlas » de ravitailler les hélicoptères en vol.

Pour rappel, ces quatre C-130J/KC-130J sont basés à Évreux, où ils sont mis en œuvre par l’escadron de transport franco-allemand « Rhin », l’Allemagne ayant acquis six appareils du même type.

En principe, cette unité, qui doit assurer jusqu’à 6 000 heures de vol par an, est placée sous l’autorité opérationnelle du Commandement européen du transport aérien [EATC – European Air Transport Command]. Ce dernier explique qu’il « mène des missions pour le compte des forces armées françaises et allemandes » et que, « selon le type des missions, les vols peuvent être effectués sans distinction de nationalité et avec des équipages mixtes ».

Quoi qu’il en soit, l’A400M « Atlas » est désormais certifié pour assurer le ravitaillement en vol des hélicoptères, en particulier celui des H225M Caracal de l’escadron 1/67 Pyrénées, lequel fait partie des forces spéciales. Aussi, les KC-130J peuvent théoriquement être sollicités pour une autre mission que celle pour laquelle ils ont été acquis.

D’où la campagne que vient de réaliser avec succès le centre d’expertise et d’essais DGA Essais en vol [DGA EV] de la Direction générale de l’armement [DGA] depuis la base aérienne d’Istres. Celle-ci a ainsi consisté à vérifier l’aptitude du KC-130J à ravitailler un Mirage 2000D en vol .

« Ces essais ont visé à évaluer la compatibilité entre ces deux aéronefs pour permettre à l’armée de l’Air et de l’Espace d’émettre une autorisation de ravitaillement », a expliqué la DGA, via le réseau social LinkedIn.

Le KC-130J peut emporter entre 26 et 37 tonnes de carburant, à condition de lui ajouter un réservoir de fuselage d’une capacité de 11 tonnes.

Grâce à la collaboration de l’escadron Rhin, « cette campagne a permis de vérifier la compatibilité des systèmes de carburant entre des aéronefs de pays amis au sein de l’Otan », a souligné la DGA.

Au total, quatre vols d’essais ont été effectués, notamment en fonction des différentes configuration d’emport du Mirage 2000D. Certains ont été réalisés de nuit, avec l’utilisation de jumelles de vision nocturne.

Après le Mirage 2000D, ce sera au tour de l’A400M de faire l’objet d’une campagne d’essais… mais dans le rôle de l’avion devant ravitailler en vol des C-130J allemands. Elle devrait avoir lieu en 2026.
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October 11, 2:24 PM
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L'armée de l'Air & de l'Espace s'entraîne à récupérer l'équipage d'un E-3F AWACS abattu en zone hostile

L'armée de l'Air & de l'Espace s'entraîne à récupérer l'équipage d'un E-3F AWACS abattu en zone hostile | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Grâce à leur puissant radar, les avions de détection et de commandement aéroportés, comme l’E-3 « AWACS », sont en mesure d’établir et de partager une situation aérienne et navale sur environ un million de km² tout en étant susceptibles de servir de relais de communication. Ce qui les rend indispensables aux opérations aériennes.

Aussi, de tels appareils ne peuvent que constituer une cible de « haute valeur » pour un adversaire potentiel, d’autant plus qu’ils sont vulnérables, comme en témoignent les deux A-50 « Mainstay » russes abattus par les forces ukrainiennes en 2024… ou encore la volonté de l’US Air Force d’annuler l’achat d’E-7A Wedgetail au profit de moyens spatiaux et d’avions E-2D Advanced Hawkeye, dont l’exploitation serait beaucoup plus flexible et conforme au concept ACE [Agile Combat Employment].

Quoi qu’il en soit, pour l’armée de l’Air de l’Espace [AAE], la possible perte de l’un de ses quatre avions de détection et de commandement aéroportés E-3F SDCA [ou AWACS] dans un engagement dit de haute intensité est bien prise en compte. Cette éventualité a fait en effet l’objet d’un entraînement « inédit » à l’occasion de l’édition 2025 de l’exercice VOLFA, organisé par le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA] entre le 29 septembre et le 10 octobre.

Ainsi, les 6 et 7 octobre, sur les plateaux corréziens, le Commando Parachutiste de l’Air n°30 [CPA 30] et l’Escadron d’hélicoptères [EH] 1/67 « Pyrénées », tous les deux spécialistes, entre autres, des missions de Recherche et de sauvetage au combat [RESCo], ont effectué un exercice visant à récupérer les vingt-trois membres d’équipage d’un E-3F SDCA [fictivement] abattu par un missile sol-air en territoire « contesté ».

« À l’initiative de la 36e Escadre de commandement et de conduite aéroportés [EC2A], le personnel navigant d’un E-3F a été intégré pour la première fois à un scénario de sauvetage au combat grandeur nature », a expliqué l’AAE.

Dans le détail, la mission a consisté à récupérer vingt aviateurs ayant survécu à la chute de l’E-3F, dont six blessés graves. « Inédit par son réalisme, cet exercice l’est aussi par l’ampleur du volume de personnels à récupérer. En général, les équipages Caracal sont entraînés pour exfiltrer un, voire deux personnels », a souligné un officier de la Brigade des forces spéciales air [BFSA].

Les H225M Caracal du 1/67 Pyrénées et les opérateurs du CPA 30 ont d’abord exfiltré les blessés vers un aérodrome sécurisé [en l’occurrence celui de Périgueux], pour qu’ils soient pris en charge par un CN-235 configuré en version « nurse ». Ce qui a nécessité un « nettoyage » du ciel pour sécuriser la zone d’intervention, et donc le concours d’avions de combat.

« Au premier plan, ce sont les CPA 30 qui s’exposent pour atteindre les survivants éjectés, les identifier et assurer leur sécurité. Leur action repose entièrement sur la composante héliportée, indispensable pour insérer les équipes sur la zone et exfiltrer le personnel isolé en toute sécurité », a expliqué l’officier de la BAFSA.

Les planificateurs de cet exercice ont ajouté des difficultés supplémentaires, avec notamment la prise à partie des Caracal qui étaient de nouveau en route pour récupérer les autres membres de l’équipage de l’AWACS qui n’avaient pas pu être exfiltrés lors de la première rotation ainsi que les commandos chargés de leur protection.

« Éloignés des lignes amies et dépourvus de tout moyen de communication vers les états-majors opératifs, ces derniers appliquent alors les procédures de survie en zone hostile. Pendant près de 24 heures, ils doivent s’adapter, se camoufler et progresser avant leur récupération héliportée, qui interviendra finalement de nuit avec le retour des Caracal », relate l’AAE.

L’appui fourni par un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9A Reaper aura été déterminant dans la mesure où, en coordination avec le CPA 30, il a permis d’identifier les menaces auxquels les « survivants » étaient exposés. Dans le même temps, dix opérateurs du CPA 10 ont été chargés d’identifier et de détruire les systèmes sol-air qui empêchaient les hélicoptères de venir récupérer le reste de l’équipage de l’AWACS.

« Ce genre d’exercice, assez éloigné de notre quotidien, est fondamental en cas de crash. Pouvoir réviser les procédures et interagir avec les différents effecteurs dans un contexte réaliste permet d’être prêts et efficaces si cela devait se produire un jour », a résumé un adjudant-chef de la 36e EC2A.
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October 11, 2:21 PM
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La Grèce veut acquérir trente hélicoptères d'attaque AH-64D Apache d'occasion auprès de l'US Army

La Grèce veut acquérir trente hélicoptères d'attaque AH-64D Apache d'occasion auprès de l'US Army | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Selon le plan « Army Transformation Initiative », dévoilé par le Pentagone en mai, l’US Army a l’intention d’accélérer le retrait de ses hélicoptères d’attaque AH-64D « Apache », alors qu’ils ont constamment été modernisés depuis leur mise en service, en 1997. Et cela afin de les remplacer par des drones aériens « abordables » et susceptibles de « submerger l’ennemi ».

Quelques semaines plus tard, le chef d’état-major adjoint de l’US Army pour les opérations, le général Joseph Ryan, avait justifié cette décision en expliquant que l’AH-64D n’était plus une « capacité avec laquelle nous pouvons combattre et gagner aujourd’hui »… en plus d’être excessivement coûteux à exploiter [plus de 10 000 dollars pour une heure de vol, ndlr].

En revanche, il n’est pas question, du moins pour le moment, de retirer du service l’AH-64E Apache/Guardian, même s’il est « sur le point de devenir une capacité dont nous ne pensons pas qu’elle contribuera autant au combat qu’elle ne l’a fait par le passé » car « combattre un adversaire qui déploie des capacités valant 1 000 dollars avec des capacités qui coûtent un million de dollars ne peut pas être une stratégie gagnante », avait expliqué le général Ryan.

Cela étant, cette estimation sur l’avenir de l’hélicoptère de combat n’est pas partagée par tout le monde. Et la Grèce a l’intention de renforcer sa flotte d’hélicoptères de combat à bon compte, en profitant du retrait des AH-64D de l’US Army. C’est en effet ce qu’a avancé le quotidien Ekathimerini, le 10 octobre.

Actuellement, l’armée grecque dispose de 28 hélicoptères AH-64 Apache, dont 19 AH-64A et 9 AH-64D, ainsi que de 60 OH-58 Kiowa, cédés par l’US Army en 2018.

Seulement, la disponibilité de ces appareils, en particulier celle des Apache, est faible. Cela est dû, explique le journal grec, à la faiblesse des stocks de pièces de rechange des AH-64A. Et cette situation s’est aggravée avec les inondations qui ont affecté la base de Stefanovikeio [Thessalie] en 2023, des dépôts techniques dédiés à ces hélicoptères ayant été détruits.

Or, avance Ekathimerini, l’état-major de l’armée grecque « apprécie les capacités que les hélicoptères Apache fournissent sur le champ de bataille », notamment avec l’intégration des missiles antichars Spike NLOS [Non Line of Sight] fournis par l’israélien Rafael.

D’où la volonté d’acquérir au moins trente AH-64D auprès de l’US Army, en deux lots de quinze appareils. « La décision a été prise au niveau de l’état-major, mais le document correspondant n’a pas encore été soumis au Bureau de la coopération en matière de défense [ODC] de l’ambassade des États-Unis à Athènes », précise le quotidien. Si cette demande est acceptée, alors l’acquisition de ces hélicoptères se fera via le programme EDA [Excess Defense Articles] du Pentagone. Ce dernier permet d’obtenir des équipements déclassés à un prix réduit [selon leur état] ou sous forme de subvention.

Photo : Alan Wilson from Stilton, Peterborough, Cambs, UK — Boeing AH-64DN Apache ‘Q-18’, CC BY-SA 2.0
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October 11, 2:19 PM
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Défense : derrière le pactole des commandes, les mauvaises surprises

Défense : derrière le pactole des commandes, les mauvaises surprises | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Selon une étude de Bpifrance, une entreprise sur deux qui n’est pas dans la défense souhaite se positionner dans ce secteur promis à une...-Aéro - Spatial
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October 11, 2:16 PM
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Défense : l’armée américaine teste un navire militaire autonome, sans équipage

Défense : l’armée américaine teste un navire militaire autonome, sans équipage | DEFENSE NEWS | Scoop.it
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October 11, 2:16 PM
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Boeing Receives Third Contract for Eight More MH-139A Grey Wolf Helicopters

Boeing Receives Third Contract for Eight More MH-139A Grey Wolf Helicopters | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The MH-139A, slated to replace the older UH-1N Hueys in the nuclear security mission, recently conducted its first search and rescue mission. Boeing
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October 11, 2:10 PM
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Le Dassault Aviation Rafale F4 a t-il ses chances en Jordanie ? 

Le Dassault Aviation Rafale F4 a t-il ses chances en Jordanie ?  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La question peut paraître saugrenue quand on sait que la Royal Jordanian Air Force a commandé il y a trois ans douze Lockheed-Martin F-16V Viper, et placé une option sur quatre exemplaires supplémentaires. Sauf que même en allant à seize avions de combat c’est encore très peu pour une aviation militaire formatée pour une flotte de 45 à 50 chasseurs. Les excellentes relations entre Amman et Paris ainsi que plusieurs petites phrases depuis deux ans laissent à supposer que le Dassault Aviation Rafale F4 pourrait bien avoir à tirer là-bas son épingle du jeu. Face aux dégradations des relations avec Israël la Jordanie se cherche de nouveaux moyens de défense.

Les Jordaniens n’ont jamais caché que les douze F-16V Viper commandés en 2022 n’étaient qu’une première salve dans la volonté de remplacer leurs 53 vieux General Dynamics F-16MLU Fighting Falcon. Beaucoup (moi y compris) pensaient qu’ils engageraient une nouvelle commande dans l’année 2024. Ce qu’ils n’ont pas fait. Pour autant l’option pour quatre exemplaires supplémentaires persiste en ce mois d’octobre 2025. En fait à Amman les militaires aimeraient revenir à une flotte double, comme ils ont longtemps eu. Deux modèles d’avions de combat, l’un pour la défense aérienne du pays et l’autre beaucoup plus polyvalent.

C’est là que le Dassault Aviation Rafale F4 entre en scène. Les Jordaniens le connaissent bien. Ils l’hébergent depuis huit ans au sein de la Base Aérienne Projetée de l’Armée de l’Air et de l’Espace qui participent (toujours) à l’opération Chammal au-dessus de l’Irak. Et quand ils parlent du Rafale les Jordaniens sont intarissables… en compliments. Ils voient visiblement en lui un avion parfaitement taillé pour leurs besoins. D’autant que les relations franco-jordaniennes sont globalement très bonnes, renforcée récemment par la reconnaissance de l’état palestinien par le Président de la République Emmanuel Macron.

Ce mercredi 8 octobre 2025 Hussein ben Abdallah et Rajwa Al Hussein, respectivement prince et princesse héritiers du trône de Jordanie, réalisaient leur première visite d’état à Paris. Ils ont été reçu par le président à l’Élysée. Et selon plusieurs indiscrétions la pérennité de la Base Aérienne Projetée a été discutée. Pour Hussein ben Abdallah il est essentiel que la France et la Jordanie puissent je cite «approfondir le partenariat bilatéral dans les domaines économique, technologique, sécuritaire et de défense». Sachant que le futur monarque, aujourd’hui âgé de 31 ans, s’est fait personnellement présenté le Rafale il y a quatre ans, cela joue en la faveur de Dassault Aviation et de son joyau.

Les mauvaises relations de la Jordanie avec les USA, depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, pourraient écarter Boeing et Lockheed-Martin. D’autant que le roi Abdallah II de Jordanie ne mâche plus ses mots face à la violence des frappes aériennes israéliennes contre Gaza. Sans soutenir le groupe terroriste Hamas il condamne le recours systématique d’Israël aux bombardements, s’attirant ainsi l’inimitié trumpiste.

Depuis le début de l’été plusieurs médias jordaniens, principalement en presse papier, ciblent le Dassault Aviation Rafale (F4) comme l’avion idéal pour la Royal Jordanian Air Force. Certains n’hésitent d’ailleurs même plus à dire que le F-16V ne serait finalement pas un si bon choix que cela pour eux. Pour autant actuellement il n’y a aucune démarche officiellement déclarée entre les différentes parties. Juste quelques faisceaux d’indices laissant à supposer que le Rafale pourrait un jour voler sous la même cocarde que le firent jadis les Mirage F1CJ/EJ et Mirage F1BJ. Ces derniers étaient très appréciés des pilotes jordaniens.

Affaire (forcément) à suivre.
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October 11, 2:07 PM
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Le Portugal a réceptionné son premier Sikorsky UH-60L Blackhawk

Le Portugal a réceptionné son premier Sikorsky UH-60L Blackhawk | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Et là en lisant le titre vous vous dites : «il est complètement cintré cet Arnaud, les Portugais ont déjà des Blackhawk !!!». Sauf que jusque là la Força Aérea Portuguesa employait des UH-60A de première génération et qu’elle vient de recevoir un UH-60L nettement plus récent. Pour autant la mission de cet hélico n’a pas changé : la lutte contre les feux d’espaces naturels. Rappelons d’ailleurs que ces appareils n’ont rien de S-70F Firehawk comme les pompiers américains en emploient.

Pour aller des États-Unis, où cet UH-60L servait jusque là, jusqu’à son nouveau nid portugais de la Base Aérea Nº8 d’Ovar dans le nord-ouest du pays la Força Aérea Portuguesa n’a pas eu besoin d’affréter d’avion civil ou de demander l’aide d’un allié européen ou de l’US Air Force. Depuis décembre dernier elle sait que le transport transatlantique d’un Blackhawk est une mission parfaitement adapté à ses Embraer C-390 Millennium. Le biréacteur d’origine brésilienne n’en finit pas d’épater son monde.
Arrivée sur le sol portugais.

On le croirait d’ailleurs conçu spécifiquement pour accueillir en lui un tel hélicoptère. Pales déposées il ne faut que quelques minutes pour charger un Sikorsky UH-60L Blackhawk à bord. Il n’en faut guère plus pour le débarquer une fois arrivé à bon port. Par rapport aux autres hélicoptères similaires en service au Portugal ce nouveau modèle offre une motorisation légèrement plus puissante, une avionique améliorée avec notamment un nouveau radar météo plus précis, ou encore un aménagement intérieur plus modulable.

Porteur du code tactique 29807 cet UH-60L Blackhawk pourra embarquer douze soldats du feu équipés ou bien soulever un Bambi bucket d’une capacité de 2950 litres d’eau. Les UH-60A déjà en dotation sont eux limités à 2600 litres. Une différence de 350 litres d’eau c’est environ deux baignoires de 180 centimètres par 75 ou bien une douche de trois quart d’heures. C’est pas mal finalement, dixit un type qui prend des douches qui dépassent rarement les cinq minutes.
Pas encore tout à fait paré au vol.

Quatre UH-60L supplémentaires doivent arrivés au Portugal d’ici un an. Ce pays possèdera alors sa pleine dotation en hélicoptères de transport d’assaut pour soldats du feu et de lutte contre l’incendie. Lors de la terrible saison des feux que les Portugais viennent de connaître l’été dernier les premiers Blackhawk ont largement démontré leur efficacité. Ils ont donc prouvé l’utilité de tels appareils face au réchauffement climatique.

Photos © Força Aérea Portuguesa
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October 11, 2:06 PM
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Belgian Air Force Welcomes First F-35A Fighters Monday at Florennes Air Base, Marking New Era in National Defense (video) 

Belgian Air Force Welcomes First F-35A Fighters Monday at Florennes Air Base, Marking New Era in National Defense (video)  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Aviation News – Belgium Takes Delivery of First F-35A Jets The Belgian Air Force officially welcomed its first F-35A Lightning II aircraft at Florennes Air Base on Monday, October 13 (landing 15:1…
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October 11, 2:02 PM
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NATO Launches Annual “Steadfast Noon” Nuclear Exercise Next Week

NATO Launches Annual “Steadfast Noon” Nuclear Exercise Next Week | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Aviation News (updated 11-10-2025) – NATO will kick off its yearly nuclear deterrence exercise, Steadfast Noon, from Monday, involving 71 aircraft across 14 nations in a show of alliance readiness…
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October 11, 2:30 PM
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F-15EX en Pologne : des officiers polonais ont effectué un vol à bord d'un Eagle II

F-15EX en Pologne : des officiers polonais ont effectué un vol à bord d'un Eagle II | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Trois officiers de la Force aérienne polonaise ont pu se rendre sur les installations de Boeing Defense and Space de Saint-Louis (Missouri). Sur place, ils ont pu apprendre les capacités du F-15EX Eagle II et même effectuer des vols en place arrière. Après une précédente présentation, il semblerait que la Pologne reste très intéressée pour l’acquisition du dernier né des Eagle de Boeing.
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October 11, 2:26 PM
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Qatar to permanently station F-15QA fighters at US Mountain Home Air Force Base in Idaho

Qatar to permanently station F-15QA fighters at US Mountain Home Air Force Base in Idaho | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Qatar and the USA have reached an agreement allowing the Gulf state to permanently station Boeing F-15QA fighters at Mountain Home AFB in Idaho, with Doha constructing its own facility at the base.
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October 11, 2:26 PM
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La Direction générale de l'armement a lancé le "pacte Espace" avec le secteur spatial français

C’est une donnée dont on n’a pas forcément conscience, tant les grands acteurs du secteur, comme Ariane Group, Thales Alenia Space, Airbus Space ou encore Eutelsat, prennent la lumière. Toujours est-il que, en 2020, selon des chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques [INSEE], la filière spatiale française comptait, au sens large, 1 704 entreprises et avait généré un chiffre d’affaires estimé à 10,8 milliards d’euros.

Certaines de ces entreprises, liées à l’émergence du « New Space », se sont fait rapidement un nom, grâce notamment au soutien du ministère des Armées. Tel est par exemple le cas d’Unseenlabs, d’U-Space, de Cailabs, de HyPrSpace et, plus récemment, d’Infinite Orbits, à laquelle il a notifié l’accord-cadre PALADIN, lequel vise à fournir un service d’inspection et de surveillance de l’orbite géostationnaire au Commandement de l’Espace [CdE].

Et pour cause : comme la précédente [2019-25] la Loi de programmation militaire [LPM] actuellement en vigueur fait de l’espace une priorité. À ce titre, le ministère des Armées, via la Direction générale de l’armement [DGA], a lancé l’opération d’ensemble ARES [Action et résilience spatiale] afin de développer des capacités de surveillance, d’inspection et d’action en orbite.

Aussi, le 7 octobre, et comme elle l’avait fait pour les drones l’an passé, la DGA vient de lancer le « Pacte Espace » afin de « structurer le dialogue » avec les entreprises du secteur spatial afin que ces dernières puissent développer des solutions « adaptées et souveraines » aux besoins opérationnels exprimés par les forces françaises en général et l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] en particulier.

Ce « Pacte Espace » est « piloté par la DGA avec le soutien conjoint du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales [GIFAS] et de l’Alliance New Space France [ANF]. Il associera les forces ainsi que d’autres ministères et acteurs étatiques concernés par le domaine, comme le Centre national d’études spatiales [CNES] ou l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] », a précisé le ministère des Armées, via un communiqué.

Et de rappeler que, depuis plus de soixante ans, la DGA est au « cœur » de l’écosystème spatial français car elle a « pour mission d’équiper les forces pour agir dans, vers et depuis l’espace tout en garantissant la cohérence d’ensemble et la soutenabilité à long terme des programmes spatiaux ».

Pour le moment, ce Pacte Espace réunit plus d’une cinquantaine d’entreprises. Il permettra ainsi au ministère des Armées de mieux les connaître [et réciproquement] et de leur communiquer ses « feuilles de route stratégiques, capacitaires et technologiques ». L’objectif est d’anticiper les évolutions à venir, d’accélérer l’innovation, et de réaliser des acquisitions « agiles et réactives ».

« Le pacte Espace a pour mission d’établir des passerelles et de développer l’émulation au sein de la communauté des acteurs français du spatial en vue de croiser le besoin opérationnel et l’offre industrielle », résume le ministère des Armées.
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October 11, 2:24 PM
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Ayant écarté le Rafale et l'Eurofighter, le Bangladesh va négocier l'achat d'avions de combat chinois J-10CE

Ayant écarté le Rafale et l'Eurofighter, le Bangladesh va négocier l'achat d'avions de combat chinois J-10CE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ces derniers mois, il a été avancé que le Bangladesh hésitait entre le Rafale de Dassault Aviation et l’EF-2000/Typhoon du consortium Eurofighter pour moderniser son aviation de combat, laquelle repose sur une trentaine de Chengdu F-7 [la variante chinoise du MiG-21 soviétique, ndlr] ainsi que sur une poignée de MiG-29 de conception russe.

Pendant un temps, le Rafale a même été donné vainqueur, Dacca ayant envisagé, selon la presse locale, d’acquérir d’abord quatre appareils d’occasion, prélevés dans l’inventaire de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], puis huit autres, portés au standard F4. Le changement de régime, survenu en août 2024 avec la fuite du Premier ministre bangladais en Inde, a apparemment mis un terme aux négociations avec Paris.

Puis, la candidature du Typhoon, défendue par Leonardo, a semblé tenir la corde. Ainsi, en mai, le chef d’état-major de la force aérienne bangladaise, le général Hasan Mahmood Khan, s’est rendu en Italie pour visiter les installations de l’industriel et assister à des vols de démonstration de l’avion de combat européen.

En septembre, le général Khan a rencontré l’ambassadeur d’Italie au Bangladesh, Antonio Alessandro, pour évoquer le renforcement des relations militaires entre Dacca et Rome. Et cela alors qu’il venait d’annoncer que le gouvernement intérimaire bangladais, dirigé par Muhammad Yunus [le « père » du microcrédit] avait donné son accord de principe pour acquérir des « avions de combat multirôles » ainsi que des capacités de défense aérienne.

Cela étant, un troisième candidat est en passe de coiffer sur le poteau les deux avions de combat européen. En effet, déjà exploité par le Pakistan et la Chine, le Chengdu J-10CE aurait finalement été choisi par la force aérienne bangladaise. Cette issue avait d’ailleurs été évoquée après la rencontre entre M. Yunus et le président chinois, Xi Jinping, en mars dernier. Et probablement que les attaques informationnelles lancées par Pékin contre le Rafale après le bref conflit qui a opposé le Pakistan à l’Inde, en mai, n’ont pu que renforcer cette décision.

En attendant que cette dernière soit officiellement confirmée, le gouvernement intérimaire bangladais prévoit de débloquer une enveloppe de 2,2 milliards de dollars pour financer, sur dix ans, l’achat de nouveaux avions de combat. Achat qui s’avère urgent au regard de l’attrition des Chengdu J-7, par ailleurs hors d’âge.

Un comité interministériel de 11 membres, dirigé par le général Khan, a été mis en place pour négocier et finaliser un éventuel accord avec la Chine.

Cette structure « examinera le projet d’accord, évaluera la faisabilité de l’achat des avions directement auprès du gouvernement chinois ou de l’agence qu’il aura désignée, et négociera les conditions clés couvrant la maintenance, la formation, les pièces de rechange et les conditions de paiement », a ainsi avancé le quotidien Dhaka Tribune.

« Les tensions entre les États-Unis et la Chine doivent être soigneusement prises en compte avant de finaliser l’achat », a toutefois averti le général [en retraite] ANM Muniruzzaman, qui dirige désormais l’Institut bangladais d’études sur la paix et la sécurité. « Cependant, le besoin d’avions de combat modernes au Bangladesh est indéniable », a-t-il confié au journal.

De conception récente, même s’il est issu d’un appareil développé à la fin des années 1990, le Chengdu J-10CE est équipé d’un radar à antenne active, d’une suite de guerre électronique et d’un moyeur Shenyang WS-10B de 135 kN de poussée avec post combustion et poussée vectorielle. Il peut être armé de missiles air-air PL-15 et PL-10.
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October 11, 2:22 PM
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Le Danemark va acquérir seize avions F-35A de plus et des drones de combat pour 4 milliards d'euros

Le Danemark va acquérir seize avions F-35A de plus et des drones de combat pour 4 milliards d'euros | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En mars, des élus danois de premier plan, comme Ramus Jarlov, le président de la commission de la Défense du Folketing [Parlement], avaient dit regretter l’achat de vingt-sept chasseurs-bombardiers F-35A auprès du constructeur américain Lockheed Martin en raison des tensions avec Washington au sujet du Groenland et du soutien à l’Ukraine.

« J’imagine aisément une situation où les États-Unis exigeraient du Danemark de leur laisser le Groenland en menaçant de désactiver nos armes, laissant la Russie nous attaquer si nous refusions. Par conséquent, acheter des armes américaines représente un risque pour notre sécurité que nous ne pouvons pas prendre. […] J’encourage nos alliés et amis à faire de même », avait ainsi affirmé M. Jarlov, via le réseau social X. Et cela alors que, en 2016, il avait plaidé en faveur de l’achat de quarante-trois F-35A au lieu des vingt-sept exemplaires que le gouvernement envisageait alors de commander.

Quoi qu’il en soit, la force royale aérienne danoise [Flyvevåbnet] dispose actuellement de quinze F-35A [le premier appareil lui a été livré en 2023, ndlr], dont six sont affectés aux États-Unis pour la formation de ses pilotes. Et les derniers exemplaires lui seront en principe remis l’année prochaine, ce qui lui permettra de prononcer la pleine capacité opérationnelle de sa flotte en 2027.

Cela étant, au regard de l’évolution du contexte en Europe et des enjeux sécuritaires propres au Groenland, il est apparu que la commande initiale de vingt-sept F-35A était insuffisante pour permettre à la Flyvevåbnet de tenir ses contrats opérationnels ainsi que ses engagements à l’égard de l’Otan.

« Nous devons renforcer notre flotte d’avions de combat. Et il est tout à fait logique d’acquérir des F-35 supplémentaires » car « le Danemark n’est pas assez grand pour se permettre d’avoir plusieurs types d’avions de combat », avait expliqué Troels Lund Poulsen, le ministre danois de la Défense, dans un entretien publié par le journal Børsen, le 26 mars dernier.

Quant au risque de dépendance à l’égard de Washington, le chef d’état-major par intérim des forces danoises, le général Michael Hyldgaard, l’avait relativisé. « Lorsque vous êtes partenaire du programme F-35, tout le monde est mutuellement dépendant de l’autre. Les États-Unis aussi », avait-il fait valoir.

Puis, en juillet, à l’issue d’une visite officielle aux États-Unis, M. Poulsen confirma qu’au moins dix F-35A supplémentaires allaient être commandés. Finalement, ce seront seize appareils de plus qui seront acquis par Copenhague pour près de 3,9 milliards d’euros. C’est en effet ce qu’a annoncé le ministère danois de la Défense, le 10 octobre.

« Le Danemark renforce considérablement la puissance de combat de ses forces armées en allouant des fonds à l’acquisition de 16 chasseurs F-35 supplémentaires. […] Cela leur permettra de mener de nouvelles missions », a-t-il indiqué.

En outre, le Danemark a également l’intention de se procurer des drones de combat collaboratifs [CCA] pouvant accompagner ses chasseurs-bombardiers. Ils « peuvent, par exemple, être utilisés comme plateforme d’armement avancée ou pour la reconnaissance sous le contrôle tactique du pilote du F-35 », a précisé le ministère danois de la Défense.

A priori, ces CCA devraient aussi être de conception américaine puisqu’il est question de les acquérir dans le cadre de la commande des seize F-35 supplémentaires.

Le ministère « va maintenant entamer un dialogue avec le bureau international du programme F-35 afin de pouvoir obtenir rapidement les avions » qu’il entend acquérir. « La capacité des forces armées danoises à déployer un nombre suffisant de chasseurs F-35 est un élément important de la contribution du Danemark à la dissuasion et à la défense collectives de l’Otan », a-t-il souligné.

« En allouant des fonds pour étendre la flotte danoise de F-35 à un total de 43 avions de combat, nous renforçons considérablement la défense du Royaume. Les F-35 sont déjà opérationnels au sein de la Flyvevåbnet, où ils jouent un rôle central dans les opérations et le défense de notre souveraineté », s’est félicité le général Hyldgaard.

Par ailleurs, le gouvernement danois a également annoncé un investissement de 3,6 milliards d’euros pour renforcer la défense du Groenland. « Ce que nous faisons maintenant, c’est pour garantir que l’Arctique reste une zone de basse tension, mais c’est clair qu’il y a des tensions accrues concernant la manière dont, entre autres, la Russie perçoit l’Arctique », a expliqué Troels Lund Poulsen.

Cette enveloppe permettra d’acquérir des avions de patrouille maritime [le P-8A Poseidon de Boeing tient la corde], deux navires arctiques supplémentaires, un radar de surveillance aérienne ainsi que des drones [le MQ-9B SkyGuardian américain a déjà fait l’objet d’une commande, ndlr].
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October 11, 2:21 PM
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Le Qatar va disposer d'un détachement permanent d'avions F-15QA aux États-Unis

Le Qatar va disposer d'un détachement permanent d'avions F-15QA aux États-Unis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis la fin des années 1990, la base d’al-Udeid, au Qatar, est la plus importante emprise militaire américaine au Moyen-Orient. Emprise qui a tenu un rôle essentiel lors des opérations menées par les États-Unis en Afghanistan et en Irak. En 2024, Doha a autorisé Washington à y maintenir ses forces pendant au moins dix ans de plus.

Alors chef du Pentagone, Lloyd Austin avait salué « l’engagement » de l’émirat « à fournir des ressources significatives pour accroître les capacités de la base aérienne d’al-Udeid ». Et d’ajouter : « Notre forte présence, ici, rend notre partenariat de défense encore plus fort ». Ce qui avait fait dire à CNN que cet accord soulignait la dépendance des États-Unis à l’égard du Qatar, ce pays ayant su se rendre indispensable tant au niveau militaire que diplomatique, malgré son ambiguïté à l’égard des organisations extrémistes.

D’ailleurs, peu importe la couleur politique de l’administration américaine… Ainsi, en mai, lors d’une tournée au Moyen-Orient, le président Trump a fait savoir que le Qatar allait signer des contrats d’armement pour un montant total de 42 milliards de dollars avec les États-Unis.

Et de préciser que ces derniers portaient sur l’achat de systèmes de défense aérienne THAAD [Terminal High Altitude Area Defense], d’ avions ravitailleurs KC-46A Pegasus, de véhicules blindés et de drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9B SkyGuardian. En outre, Doha lui a offert un Boeing B-747 pour en faire le futur « Air Force One », ce qui a évidemment donné matière à des polémiques.

Dernièrement, après qu’Israël a frappé les responsables du Hamas réfugiés à Doha, le chef de la Maison Blanche a contraint le Premier ministre de l’État hébreu, Benjamin Netanyahou, à s’excuser auprès des autorités qatariennes et signé un décret promettant à ces dernières le soutien des États-Unis en cas d’attaque.

Cela étant, les relations militaires entre Washington et Doha viennent de franchir un nouveau palier, avec la signature d’un nouvel accord autorisant la présence permanente d’un détachement qatarien de F-15QA sur la base aérienne de Mountain Home [Idaho], laquelle accueille déjà le 428th Fighter Squadron, qui est une unité commune à l’US Air Force et à la force aérienne singapourienne.

« Nous avons signé un accord portant sur la construction d’une installation de la force aérienne de l’émirat du Qatar sur la base aérienne de Mountain Home, dans l’Idaho », a en effet déclaré Pete Hegseth, l’actuel chef du Pentagone, aux côtés de cheikh Saoud Ben Adberrahmane Ben Hassan Al Thani, son homologue qatarien.

Cette installation « accueillera un contingent de F-15 et de pilotes qatariens afin de renforcer notre entraînement conjoint », a-t-il ajouté, avant de remercier le Qatar pour le « rôle considérable » de médiateur qu’il a tenu dans les négociations ayant permis à aboutir à un accord entre Israël et le Hamas ainsi que pour son aide dans la libération d’un ressortissant américain alors détenu en Afghanistan.

A priori, les discussions relatives à ce projet d’installer un détachement de F-15 qatariens à Mountain Home avaient débuté sous l’ère de l’administration de Joe Biden. En tout cas, plus tard, et afin de déminer toute polémique, M. Hegseth a précisé que le « Qatar n’aura pas sa propre base aux Etats-Unis, ni rien qui s’apparente à une base ». Et d’insister : « Nous contrôlons la base existante, comme nous le faisons avec tous nos partenaires ».

Le nombre de F-15QA devant être envoyés aux États-Unis n’a pas été précisé. Pour rappel, le Qatar en a acquis quarante-huit exemplaires auprès de Boeing, en plus des trente-six Rafale et des trente-six Eurofighter Typhoon qu’il a également commandés.

Une telle flotte d’avions de combat paraît disproportionnée au regard de la surface [11 581 km²] et de la population [2,7 millions d’habitants, en tenant compte des ressortissants étrangers] de l’émirat. D’où l’éventualité d’une cession d’une partie de ses Typhoon à la Turquie et de l’envoi de F-15QA à Mountain Home.
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October 11, 2:17 PM
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Dans la galaxie du groupe ACI, une myriade de «joyaux» à l'avenir suspendu

Dans la galaxie du groupe ACI, une myriade de «joyaux» à l'avenir suspendu | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Après la mise en redressement judiciaire de leur maison mère, les filiales du groupe ACI s’interrogent sur leur avenir. Grâce à des...-Métallurgie - Sidérurgie
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October 11, 2:16 PM
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Italy to Acquire Maritime Multi Mission Aircraft and Drones in New Defense Plan

Italy to Acquire Maritime Multi Mission Aircraft and Drones in New Defense Plan | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The 2025–2027 Defense Planning Document confirms Italy’s ambitious modernization, introducing new acquisitions while consolidating major programs. The
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October 11, 2:10 PM
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3200 employés de la branche “avion de combat” de Boeing en grève

Nouvelle crise chez Boeing, 3200 employés travaillant sur l’assemblage des avions de combat F-15 et F-18 se mettent en grève ce lundi, après le refus d'une proposition de 40% d’augmentation et plus de congés.
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October 11, 2:08 PM
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Les Suisses rejettent le F-35A Lightning II 

Les Suisses rejettent le F-35A Lightning II  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À Berne le DDPS va t-il entendre la population ou fera t-il (encore) la sourde oreille ? TX Group, un des principaux groupes de presse en Suisse, a publié un sondage montrant qu’une (petite) majorité de la population est opposée au chasseur furtif Lockheed-Martin F-35A Lightning II. Le scandale de la surfacturation des exemplaires achetés de retombe donc pas et fragilise même le conseil fédéral. Reste désormais à savoir si l’avion de 5e génération volera ou non sous marquages de nos voisins alpins.

La Suisse c’est un pays au système politique très différent du nôtre et de notre vieille Ve République. C’est un état fédéral qui a fait de la démocratie participative un art de vivre. J’avoue, ça peut choquer de ce côté ci du Lac Léman. Aussi quand les journaux de TX Group ont publié ce matin le sondage autour du F-35A Lightning II il était clair que cela ressemblait à un forcing sur le conseil fédéral, l’équivalent local du gouvernement.

Les sondés rejettent à 52% d’entre eux l’acquisition du chasseur furtif américain. Dans le détail l’annulation totale et entière du programme d’achat d’un nouvel avion de combat afin de remplacer les actuels McDonnell-Dougas F/A-18C/D Hornet séduit 25% des sondés. Sur 52% il en reste 27. Que demandent t-ils ? Eux se prononcent en faveur de l’examen d’un nouvel avion de combat. Nous avons donc chez nos voisins suisses une majorité des citoyens sondés par l’institut LeeWas pour le compte de TX Group qui rejettent clairement le F-35. Et les 48% restant alors ? Sont-ils favorables à lui ?

Un total de 23% veulent conserver le F-35A Lightning II mais en achetant moins d’exemplaires afin de rester dans les clous des six milliards de francs suisses du contrat d’origine. Ils dépenseront moins mais voleront tout de même sur l’avion furtif. Une toute petite minorité, de l’ordre de 5% des sondés, est favorable à ce qu’une votation citoyenne (un genre de référendum façon suisse) autour des surcoûts et de la décision à prendre sur l’avenir du F-35 entre annulation, baisse de commande, ou statu quo. Ce dernier est en fait défendu par les 18% qui veulent que la Suisse achètent bien les trente-six exemplaires prévus à l’origine mais en ne faisant peser les surcoûts que sur les budgets des militaires. Quant aux 2% restants ce sont les sondés qui ne se prononcent pas.

Clairement on sent bien que les Suisses, qu’ils soient favorables à la poursuite ou non du processus d’achat du F-35A Lightning II, ont conscience de s’être faits avoir par Lockheed-Martin et/ou par le gouvernement fédéral américain. Reste donc désormais à savoir si le conseiller fédéral Martin Pfister et le DDPS (le puissant Département fédéral de la Défense, de la Protection de la population et des Sports) placé sous son autorité vont entendre les résultats de ce sondage. Il est évident que chez Boeing, chez Dassault Aviation, ou encore auprès des acteurs du consortium Eurofighter les résultats du sondage seront décortiqués. Est-ce le début de la fin de l’hégémonie européenne du Lockheed-Martin F-35A Lightning II après sa débâcle portugaise ?

Affaire (évidemment) à suivre.
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October 11, 2:06 PM
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New U.S. Air Base Facility to Support Qatari F-15Q Fighter Program 

New U.S. Air Base Facility to Support Qatari F-15Q Fighter Program  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Aviation News – The U.S. Department of Defense will construct a new facility for the Qatari Air Force at an Idaho air base, the U.S. defense secretary announced Friday. The move underscores deepen…
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October 11, 2:02 PM
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U.S. Congress Warns Air Force: F-35A Readiness Crisis Threatens Combat Power 

U.S. Congress Warns Air Force: F-35A Readiness Crisis Threatens Combat Power  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Aviation News – U.S. Lawmakers urge U.S. Air Force to restore F-35A mission capability amid readiness concerns U.S. senators pressed the Air Force to urgently address alarming mission-capability r…
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