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Today, 1:22 AM
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Invité d'honneur du 14 juillet à Paris, le président indonésien Prabowo Subianto a séché la rencontre prévue avec les industriels français de la défense. Les récentes initiatives diplomatiques de
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Today, 12:57 AM
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Lors de son discours prononcé à l’Hôtel de Brienne, le 13 juillet, le président Macron a une nouvelle fois affirmé qu’il fallait une « Nation capable de tenir et d’être mobilisée » afin de faire face aux menaces qui pèsent sur la France. Pour cela, a-t-il dit, « nous devons accélérer les efforts sur notre réserve », dont les effectifs doivent doubler d’ici 2030/35, comme le prévoit la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. En outre, il s’agit également de « donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d’autres modalités, au sein de nos armées », a-t-il ajouté. Reste à voir sous quelle(s) forme(s). On devrait le savoir à l’automne, quand M. Macron donnera ses « orientations » et ses « décisions » sur la « base des travaux demandés […] au ministre et au CEMA [chef d’état-major des armées], revenant sur l’avenir du SNU, l’organisation, la mobilisation de notre jeunesse comme de nos réserves ». Cependant, publiée le 14 juillet, la Revue nationale stratégique actualisée [RNS 25] a livré une indication allant d’ailleurs dans le sens des propos récemment tenus par le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], dans les pages de l’hebdomadaire L’Express. Ainsi, parmi les onze objectifs stratégiques qu’elle a définis, la RNS 25 évoque une « France unie et résiliente », ce qui passe par un « réarmement moral de la Nation pour faire face aux crises ». « Tous les citoyens doivent pouvoir devenir acteurs de la cohésion nationale et de la résilience pour se protéger eux-mêmes, leurs proches et ainsi permettre une meilleure préparation de l’ensemble du pays. L’engagement, sous toutes ses formes au sein des armées ou d’un dispositif de mobilisation civile, doit être ancré dans le parcours citoyen de chacun et valorisé au quotidien », détaille le document. Pour cela, et comme le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, l’a déjà expliqué, il s’agira de faire évoluer la « Journée Défense et Citoyenneté » [JDC] en la « remilitarisant ». « Je souhaite la rendurcir militairement à des fins aussi théoriques : il faut qu’à la fin de cette journée, les jeunes Français […] aient les idées claires sur notre système de défense et les rudiments de compréhension sur le fonctionnement de l’armée française, sur les grandes opérations auxquelles l’armée française a pu participer ces dernières années », avait en effet expliqué M. Lecornu en avril 2024, à l’antenne de LCI. Ayant fixé l’objectif « d’acculturer près de dix millions de jeunes de 13 à 25 ans aux enjeux de défense et de sécurité nationale, notamment aux manœuvres hybrides et manipulations de l’information », la RNS 25 préconise d’adapter les dispositifs destinés à la jeunesse [escadrilles air jeunesse, cadets de la sécurité civile, service civique, etc.] afin de « répondre au besoin de structurer un continuum de l’engagement tout au long de la vie et de faire émerger une culture de la résilience dès le plus jeune âge ». Mais pour la RNS 25, il s’agit d’aller encore plus loin, estimant nécessaire que « la Nation tout entière se tourne à nouveau vers sa défense et sa sécurité », ce qui passe par le renforcement de la cohésion nationale et la création d’un « réservoir de personnes mobilisables en cas de crise ». Comme il n’est pas question de revenir sur la suspension de la conscription [ce qui, selon le Haut-commissariat au Plan, coûterait 14 milliards d’euros par an si cette mesure s’adressait aussi aux jeunes femmes], la RNS propose de créer un « service militaire rénové » afin de « proposer aux Français majeurs de recevoir une formation militaire socle pouvant déboucher sur un engagement ». Cette hypothèse a également été évoquée par le Haut-commissariat au Plan, qui a évalué son coût à 1,7 milliard d’euros par an dans le cas où un tel dispositif accueillerait jusqu’à 70 000 jeunes pendant six mois. En outre, a-t-il souligné, il pourrait être éligible à des financements européens s’il « intègre une dimension d’insertion et de formation professionnelle ». Récemment, le général Schill a expliqué, à L’Express, que l’on était sans doute « à l’orée de passer d’une armée professionnelle à une armée mixte, c’est-à-dire à une armée ayant des professionnels, des réservistes mais aussi, peut-être, des volontaires faisant leur service ». Photo : Réservistes du Bataillon de marche de la 6e BLB lors de l’exercice Victrix / 6e BLB
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Romain
Today, 12:56 AM
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If budget documents are accurate, employment of stealthy LRASMs in the Middle East would mark the type's first combat use.
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Today, 12:55 AM
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La Revue nationale stratégique 2025 veut mobiliser les citoyens pour la défense. Une ambition réaliste face aux divisions politiques ?
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Today, 12:51 AM
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North Korea focuses on improving quality of new solid-fuel missiles and hypersonic weapons, Japan defense white paper says
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Today, 12:51 AM
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Rompant avec la trajectoire linéaire définie par la LPM 2024-2030, afin de répondre à l’accélération des tensions internationales et aux besoins capacitaires
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Today, 12:48 AM
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Comme l’écrit à mon sens avec beaucoup de justesse Olivier Kempf dans la récente livraison de La Vigie (n° 115 du 13 juillet), sur le front russo-ukrainien, « la durée devient à cette aune un objectif en soi. Le temps remplace l’espace dans la priorisation des facteurs ». La remarque vaut pour la situation sur le champ de bataille mais aussi pour celle qui se développe dans les coulisses diplomatiques. En témoignent les déclarations du 14 juillet du président Trump et la réponse russe. Un répit de 50 jours Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères. Il s’est dit « déçu » par Vladimir Poutine, à l’origine de l’invasion de l’Ukraine en février 2022. « Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a reconnu Trump à la Maison Blanche, au côté du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. « Par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c’est-à-dire contre les alliés de Moscou. « Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100% et c’est comme ça », a-t-il ajouté. Moscou a besoin de temps Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, « les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si (et quand) le président Poutine jugera nécessaire de commenter ». Pour l’heure, la Russie a rejeté toute trêve prolongée, qui permettrait selon elle aux forces ukrainiennes de se réarmer. Moscou exige, entre autres, que l’Ukraine lui cède quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce à rejoindre l’Alliance atlantique. Des exigences inacceptable pour Kiev qui réclame, avec ses alliés européens, un cessez-le-feu sans conditions de 30 jours avant des négociations de paix et veut que l’armée russe se retire entièrement du territoire ukrainien.
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Today, 12:46 AM
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Choisi en 2011 par l’US Air Force, aux dépens de l’A330 MRTT d’Airbus [EADS à l’époque], alors qu’il n’existait qu’à l’état de concept, l’avion ravitailleur KC-46A « Pegasus » a déjà donné beaucoup de soucis à Boeing, au point que ce dernier a dû prendre à sa charge la totalité des surcoûts engendrés par les difficultés rencontrées lors de son développement. Câblage déficient, problèmes mécaniques avec la perche de ravitaillement, vibrations excessives au niveau d’une pompe à carburant, défauts de qualité sur les premiers avions livrés, découverte de fissures sur deux exemplaires fraîchement sortis des lignes d’assemblage, difficultés pour mettre au point le système de caméras permettant de contrôler les ravitaillements en vol [RVS – Remote Vision System], etc. En mai dernier, le chef d’état-major de l’US Air Force, le général David Allvin, a indiqué que le KC-46A présentait encore cinq déficiences de niveau 1, c’est-à-dire susceptibles de provoquer sa perte. Pour autant, cela n’empêche pas cet appareil d’être sollicité, comme en a témoigné l’opération « Marteau de minuit », menée contre le programme nucléaire iranien, dans la nuit du 21 au 22 juin. Cela étant, quand un problème est en voie d’être résolu, un autre apparaît… Cette fois, c’est le groupe auxiliaire de puissance [GAP ou APU, pour « Auxiliary Power Unit »] du KC-46A qui cause des soucis à l’US Air Force, et plus précisément à l’Air Mobility Command [AMC]. Pour rappel, le GAP est un turbogénérateur utilisé pour alimenter les différents systèmes de bord et démarrer les moteurs principaux d’un avion quand celui-ci est au sol. Déjà qu’il passe pour être moins performant que celui du KC-135 Stratotanker, le groupe auxiliaire de puissance du KC-46A est sujet à des « pannes prématurées », a révélé le site spécialisé The War Zone, qui a pu confirmer cette information auprès de l’AMC. En clair, il s’use plus vite que prévu. « Nous travaillons avec le fabricant pour résoudre » ce problème, a indiqué un porte-parole de l’AMC auprès de The War Zone. Pour le moment, la solution pour économiser le potentiel des GAP du KC-46A est d’utiliser un groupe de parc [pour la tension électrique et la pression hydraulique] et un groupe de démarrage à air [ASU – Air Start Unit]. Seulement, cette solution n’est pas idéale… dans la mesure où, dans le cadre du concept ACE [Agile Combat Employment], qui vise à concentrer des unités pour disposer d’une supériorité aérienne à un moment donné ou à les disperser afin de les soustraire à une menace ennemie, elle suppose une logistique importante et de déployer davantage de mécaniciens de piste. Cependant, la cellule « innovation » de la 22e Escadre de ravitaillement en vol a développé une autre solution afin de faire en sorte que le KC-46A ait un GAP aussi performant, si ce n’est plus, que celui du KC-135. En effet, en novembre dernier, elle a fait savoir que deux de ses sous-officiers venaient de mettre au point l’APURSS [APU Remote Start System] dont la particularité est de pouvoir être mis en route à distance, c’est-à-dire avant même que l’équipage ne monte à bord de l’avion ravitailleur. Pour le moment, ce dispositif est encore à l’état de prototype. Mais il doit faire l’objet d’un financement de 250 000 dollars, via la Defense Innovation Unit [DIU] du Pentagone, et d’un partenariat avec l’entreprise PWI, qui doit assurer son développement et sa commercialisation.
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Today, 12:44 AM
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SOURCE: IDRW.ORG In response to escalating regional tensions and recent clashes with Pakistan, the Indian Army is actively seeking to modernize its air defense capabilities, particularly to counter the growing threat of drones and other aerial incursions. As part of this effort, Germany’s Rheinmetall has offered its advanced Skynex anti-aircraft artillery system to replace the […]
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Today, 12:42 AM
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SOURCE: AFI India is poised to further expand its defense export portfolio with the likely sale of the indigenously developed Swathi Weapon Locating Radar (WLR) to an undisclosed country, following its successful export to Armenia. According to sources close to idrw.org, this unnamed nation is planning to procure six units of the Swathi WLR in […]
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Today, 12:39 AM
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Trump on Tuesday offered a more cautious tone on what to expect after he threatened Russia a day earlier with steep tariffs.
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Today, 12:38 AM
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British defence firm BAE Systems has expressed strong confidence in winning new export orders for its Typhoon fighter jets from countries including Qatar, Saudi Arabia, and Turkey.
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Today, 12:37 AM
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Designed as the Navy’s next-generation air and missile defense radar, the AN/SPY-6(V)1 is a marvel of modern engineering.
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Today, 12:58 AM
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De nos jours, rien – ou presque – n’échappe aux caméras de télévision. En témoigne la mésaventure d’un élève officier de l’École militaire interarmes [EMIA] lors du dernier défilé du 14 juillet, sur les Champs-Élysées : s’étant blessé à l’oreille avec son sabre, il a continué à marcher au pas avec ses camarades sans faillir. Naguère, cet incident serait sans doute passé inaperçu. Mais il aura suffi d’un plan resserré pour que cet incident fasse le tour des rédactions. Pour autant, à l’exception de membres de certaines unités sensibles, comme celles relevant des forces spéciales, le ministère des Armées n’envisage pas de faire défiler les militaires à visage couvert au nom de la sécurité opérationnelle [OPSEC]…. contrairement à son homologue belge. En effet, les militaires d’outre-Quiévrain qui défileront à Bruxelles, à l’occasion de la fête nationale belge, devront porter un foulard tactique pour couvrir leur visage. Seuls les élèves des écoles militaires en seront dispensés. C’est en effet la décision prise par Theo Francken, le ministre belge de la Défense, par souci de sécurité. Cette mesure vise « à répondre à une cybermenace accrue », a justifié le cabinet de M. Francken. « Le ministre souhaite protéger le personnel militaire de la reconnaissance faciale et de l’intelligence artificielle. Le défilé sera filmé et les images pourront être utilisées ultérieurement pour identifier notre personnel militaire », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas une mesure esthétique, mais une mesure de sécurité bien réfléchie. À l’ère de l’intelligence artificielle et des technologies vidéos avancées, la discrétion est devenue littéralement une question de vie ou de mort », a insisté M. Francken, selon des propos rapportés par le portail DHnet. Président du syndicat militaire ACPM/CGPM, Yves Huwart estime que cette mesure est excessive. « Je soupçonne qu’il y a eu une recommandation des services de renseignements militaires. Comme si le président russe Poutine s’intéressait à l’armée belge. Il ne faut pas céder à la paranoïa », a-t-il dit, avant de relever que les militaires français ne portaient pas de cagoule ou de foulard lors de leur défilé sur les Champs-Élysées. « Je ne comprends donc pas vraiment pourquoi ils font ça », a-t-il confié au quotidien Het Nieuwsblad. D’autant plus que, après le défilé, les « soldats pourront choisir de rester méconnaissables ou non » lors de la fête qui sera donnée au parc Warande de Bruxelles, traditionnellement très courue. Cela étant, note le journal, ce ne sera pas une première. Lors de la « Belgian Cenotaph Parade », organisée tous les ans à Londres pour rendre hommage aux soldats tombés lors des deux guerres mondiales, les militaires belges qui ont défilé aux côtés de leurs homologues britanniques étaient aussi masqués pour la plupart.
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Today, 12:57 AM
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Ukraine Situation Report: The U.S. will not give Kyiv new advanced long-range weapons to attack Russia as hopes of a peace deal disintegrate.
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Today, 12:55 AM
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VIDÉO - Kaja Kallas, vice-présidente de la Commission européenne, indique l'utilisation "d'armes chimiques" par la Russie contre les soldats ukrainiens" à Bruxelles, le 15 juillet. Une information confirmée par les services de renseignements néerlandais et allemands.
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Today, 12:51 AM
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On attendait un basculement stratégique. La RNS 2025 apporte clarté et cohérence, mais toujours pas le choc politique attendu.
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Today, 12:51 AM
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The French ministry of the armed forces last week released France's first ever "defense strategy for the Arctic". The move comes as the Arctic is rapidly emerging as a global critical geopolitical flashpoint.
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Today, 12:48 AM
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Voici une décision qui n’a rien d’une surprise puisque c’est la dernière étape d’un processus lancé le 29 juin dernier… Selon le Kyiv Independent, citant le député Yaroslav Zhelezniak, ce mardi, le parlement ukrainien a adopté un projet de loi suspendant la participation de l’Ukraine à la Convention d’Ottawa interdisant les mines antipersonnel. La décision a été adoptée par la Verkhovna Rada dans le cadre du projet de loi n° 0329, mettant fin aux obligations de l’Ukraine au titre de la convention. Le projet de loi a été adopté par 305 députés, 40 abstentions et aucun vote contre. Le 29 juin, le président Volodymyr Zelensky avait signé un décret annonçant le futur retrait ukrainien de la Convention d’Ottawa interdisant les mines antipersonnel. Voir mon post du 2 juillet. Cette mesure faisait suite aux décisions des pays baltes, de la Finlande et de la Pologne de se retirer de la Convention pour renforcer leur défense face à l’invasion russe de l’Ukraine. Le traité de 1997, auquel ont adhéré plus de 160 pays, interdit l’utilisation, la production, le stockage et le transfert de mines terrestres antipersonnel, dans le but de protéger les civils contre les effets immédiats et futurs des explosifs dispersés pendant l’actuel conflit. Selon l’article 20 du Traité d’Ottawa, il faut six mois après une notification aux Nations Unies pour qu’un retrait entre en vigueur, et il n’est pas permis de sortir du traité si l’État est toujours en conflit armé à la fin de cette période.
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Today, 12:46 AM
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Helsing is offering its SG-1 Fathom underwater glider to increase NATOʼs maritime situational awareness, Amelia Gould, director of the artificial intelligenc
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Today, 12:45 AM
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En juillet 2024, alors qu’elle s’y était longtemps opposée, l’Allemagne autorisa les États-Unis à déployer des systèmes Typhon, capables de lancer des missiles SM-6 [SM-6 ou RIM-174 Standard ERAM, d’une portée comprise entre 400 et 500 km] et Tomahawk [d’une portée maximale d’environ 2 700 km selon les modèles] ainsi que des armes hypersoniques « Dark Eagle » [ou L-RHW pour Long-Range Hypersonic Weapon]. « Ces systèmes ont une portée nettement plus grande que ceux actuellement déployés en Europe », firent valoir Berlin et Washington, via un communiqué publié conjointement. Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, avait salué cette annonce. « Cela comblera une grave lacune en matière de défense du territoire des alliés de l’Otan », avait-il dit. Depuis, la nécessité de disposer de frappes dans la profondeur, à des fins de dissuasion, est devenue une priorité en Europe, et en particulier pour les pays ayant scellé une coopération dans le cadre du projet ELSA [European Long Strike Approach], lequel vise à développer un missile d’une portée supérieure à 2 000 km. Lancé par la France, l’Italie, la Pologne et l’Allemagne en juillet 2024, il a été rejoint ultérieurement par le Royaume-Uni et la Suède. En outre, la Deutsche Marine a récemment fait part de son intention de doter certaines de ses frégates de missiles de croisière « Tomahawk Block IV », toujours avec l’idée d’accroître les moyens de frappe à longue portée. Les forces terrestres allemandes disposeront-elles bientôt de missiles du même type ? En tout cas, elles devraient recevoir des systèmes pour les tirer. Du moins c’est ce que suggère l’annonce que vient de faire M. Pistorius. En effet, le 14 juillet, lors d’une rencontre avec Pete Hegseth, le chef du Pentagone, à Washington, le ministre allemand a fait savoir qu’il avait demandé au gouvernement américain l’autorisation d’acquérir le système de lancement Typhon [ou MRC, pour Mid-Range Capability] auprès de Lockheed Martin. La requête allemande est actuellement en train d’être examinée par la Defense Security Cooperation Agency [DSCA]. Mis en service au sein de l’US Army en 2023, le Typhon est, en quelque sorte, une version terrestre du système de lancement vertical Mk41 installé à bord des navires. Il comprend quatre lanceurs équipés chacun de quatre missiles [Tomahawk ou SM-6], un véhicule de commandement [BOC pour Battery Operation Center] et des véhicules de soutien. Selon M. Pistorius, le Typhon doit être vu comme une solution « transitoire » dans la mesure où il doit permettre de patienter jusqu’à la mise en service des missiles issus du projet ELSA. Soit d’ici sept ans, au mieux. Et d’insister sur le fait que ce système sera utilisé « strictement à des fins de dissuasion » et qu’il renforcera les « capacités défensives de l’Allemagne ». Cependant, M. Pistorius n’a pas évoqué l’achat de missiles Tomahawk… Mais quand on a un revolver, il faut des munitions. Or, en janvier dernier, le site spécialisé Hartpunkt avait avancé qu’une telle acquisition était envisagée par le ministère allemand de la Défense. « L’état d’avancement de ces discussions est toutefois inconnu », avait-il alors écrit.
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Today, 12:43 AM
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SOURCE: AFI The Indian Air Force’s (IAF) Rafale fighter jets, acquired from France’s Dassault Aviation under a ?59,000 crore deal for 36 aircraft, have proven to be a game-changer in India’s air combat capabilities. With advanced avionics, a 4.5-generation design, and a formidable weapons suite, the Rafale has strengthened India’s deterrence against regional adversaries like […]
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Today, 12:39 AM
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La cheffe de la diplomatie européenne a reconnu mardi 15 juillet qu’aucun accord n’avait pu être obtenu mardi sur un 18e « paquet » de sanctions contre la Russie en guerre comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe.
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Today, 12:38 AM
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The Royal Air Force has successfully launched First Person View (FPV) drones from a CH-47 Chinook helicopter, marking a significant step forward in the UK’s airborne capabilities.
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Today, 12:37 AM
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L3Harris has presented its advanced counter-drone system, CORVUS-RAVEN, to British soldiers during the VANAHEIM exercise held at the Hohenfels Training Area in Germany.
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