The now planned purchase of F-35As, which will join the NATO nuclear mission, has led headlines, but the UK’s F-35Bs still lack any standoff strike weapons.

Est-ce une dégradation dans les relations diplomatiques entre Rabat et Paris ? Cette semaine une patrouille de combat de General Dynamics F-16C/D Fighting Falcon a décollé afin d’identifier un avion évoluant au-dessus du territoire marocain. Les chasseurs des Forces Royales Air se sont alors retrouvés nez à nez avec un Airbus DefenceA330 MRTT Phénix de l’Armée de l’Air et de l’Espace, escorté de deux Dassault Aviation Rafale B. Les trois appareils français ont été fermement prié de rejoindre au plus vite l’espace aérien international, sans quoi la force serait requise contre eux.

Le Rafale B ne ferait-il donc plus peur à ses adversaires ? L’histoire ne le dit pas. Par contre il faut savoir que cette interception n’avait rien d’agressive, bien au contraire. Les pilotes français et marocains se connaissent parfaitement bien, le royaume chérifien étant un de nos principaux alliés en Afrique. Vous l’aurez compris tout ceci résultait d’un scénario d’exercice de défense aérienne. La manœuvre Marathon 25 unit Armée de l’Air et de l’Espace et Forces Royales Air au travers de cinq Rafale B de la 4e Escadre de Chasse et d’un A330 MRTT Phénix de la 31e Escadre Aérienne de Ravitaillement et de Transport Stratégique. Côté marocains ce sont huit F-16C/D Fighting Falcon Block 52+ qui sont alignés.

Marathon 25 est notamment l’occasion pour les pilotes nord-africains de se frotter au ravitaillement sur avion-citerne A330 MRTT. Ça doit les changer des deux Lockheed KC-130H Hercules que les Forces Royales Air emploient à l’année ! Ils peuvent aussi opérer leurs F-16C/D de conserve avec les Rafale B. Pour les pilotes français une campagne de tir est prévue au Maroc, ce qui là aussi doit être des plus dépaysants.
Formation aérienne franco-marocaine dans le cadre de Marathon 25.

De par la douloureuse et tumultueuse histoire coloniale entre nos deux pays Français et Marocains ont bien des possibilités de s’enguirlander. Heureusement les liens amicaux et fraternels sont forts, à l’image des fréquents échanges et exercices entres les forces aériennes des deux pays. La preuve quand un A330 MRTT Phénix français est intercepté par des chasseurs marocains cela ne peut être que la signature d’un exercice bilatéral.

Du 25 au 27 juin 2025, les Forces aériennes suisses et l’U.S. Air Force in Europe s’entraîneront dans l’espace aérien helvétique, selon un module d’instruction commun consacré au ravitaillement en vol. L’instruction vise à optimiser les procédures en matière de défense aérienne et à favoriser l’échange d’expériences.

Ravitaillement en vol d'un Hornet suisse @ DDPS

L’exercice

Durant trois jours, l’espace aérien suisse sera le théâtre de plusieurs vols d’entraînement réunissant des F/A-18 helvétiques et un avion ravitailleur américain de type Boeing KC-46 Pegasus de l’U.S. Air Force. L’avion ravitailleur américain décollera de la base aérienne d’Aviano, en Italie, où il retournera après chaque séquence d’entraînement ; aucun atterrissage n’aura ainsi lieu en Suisse.

Précision et coordination aériennes maximales

Lors d’un ravitaillement en vol, un avion de combat est ravitaillé en carburant dans les airs. Pour cela, l’avion de combat vole en formation serrée derrière un avion équipé d’un système de ravitaillement rétractable. Cette procédure exige une précision, une concentration et une coordination maximales entre les deux équipages qui évoluent souvent à grande vitesse et à haute altitude. Le ravitaillement en vol permet aux avions de combat de rester plus longtemps dans les airs, que ce soit pour effectuer des missions de police aérienne ou des exercices de défense aérienne.

C’est souvent une condition préalable pour pouvoir effectuer des vols dans des conditions proches de la réalité, en particulier lors d’entraînements à l’étranger, par exemple au-dessus de la mer ou dans de grands espaces aériens d’entraînement. Sans ravitaillement en vol, les avions devraient atterrir plus souvent, ce qui entraînerait une augmentation des coûts en termes de temps et de ressources et réduirait considérablement la flexibilité stratégique à laquelle les avions de ravitaillement contribuent en plus de renforcer l’interopérabilité des forces aériennes modernes.

Le ravitaillement en vol fait partie depuis des années du programme d’entraînement des Forces aériennes suisses. Ainsi, en mars 2022, un exercice similaire a été organisé en collaboration avec l’Armée de l’Air française. Ces entraînements se basent sur l’accord bilatéral relatif à la coopération en matière d’instruction militaire signé entre les deux États, et sur la convention de mise en œuvre relative au soutien logistique mutuel lors de tels exercices.

Renforcer la capacité de défense par la coopération internationale

Cet entraînement conjoint s’inscrit dans la collaboration éprouvée entre les deux forces aériennes en matière d’instruction militaire, et dans l’intention du Conseil fédéral de renforcer durablement notre capacité de défense par la coopération internationale tout en préservant la neutralité de la Suisse. (Sources: DDPS)

Les Skunk Works de Lockheed Martin deviennent partenaires du développement de l'EL-9 d'Electra Aero. Lockheed Martin collaborera avec Electra afin d'étudier les moyens d'accélérer le développement de l'EL9 dans des domaines tels que l'ingénierie numérique, la fabrication, la chaîne d'approvisionnement, la maintenance et le développement commercial mondial.
Les Skunk Works partenaires d'Electra

La division Skunk Works de Lockheed Martin -qui fut entre autres à l'origine de l'U-2 et des A-12 et autres SR-71 pour ne citer qu'eux- s'est rapprochée d'Electra Aero. Les eux constructeurs aéronautiques ont signé un protocole d'accord afin d'étudier les possibilités offertes par l'avion EL9 à décollage et atterrissage ultra-courts (Ultra-STOL) d'Electra.
Viser les domaines militaire et civil

Lockheed Martin collaborera avec Electra afin d'étudier les moyens d'accélérer le développement de l'EL9 dans des domaines tels que l'ingénierie numérique, la fabrication, la chaîne d'approvisionnement, la maintenance et le développement commercial mondial. Les visées dans le domaine militaire d'Electra seront renforcées par les Skunk Works, puisque les deux partenaires évalueront les opportunités de programmes potentiels avec le département américain de la Défense et des clients internationaux.
Décoller en 45 m

L'Electra EL9 a l'ambition de transformer l'aviation commerciale et militaire pour des applications telles que la logistique du dernier kilomètre, la production d'électricité mobile et les interventions d'urgence. L'Ultra-STOL EL9 peut décoller et atterrir silencieusement sur 150 pieds (soit 45 m) et à partir de surfaces non aménagées, ce qui lui permet d'opérer dans des zones difficiles tout en conservant les avantages d'un avion à voilure fixe en termes de sécurité, de coût et d'autonomie. La capacité de l'EL9 à transporter 1 000 livres sur 1 000 miles (soit 453 kg sur 1 852 km) ouvre la voie à toute une série de nouvelles applications pour les utilisateurs commerciaux et militaires.
Un partenariat renforcé

« L'expertise de Lockheed Martin en matière de fabrication, de chaîne d'approvisionnement et de clientèle militaire complète parfaitement la stratégie de commercialisation de l'EL9 d'Electra », a déclaré Marc Allen, PDG d'Electra. « Cette relation accélérera notre mise sur le marché afin d'offrir les capacités transformatrices de l'EL9 à nos clients militaires », ajoute Marc Allen. Cet accord renforce la relation stratégique entre Lockheed Martin et Electra. En 2022, Lockheed Martin Ventures a signé un accord de coopération stratégique pour investir dans le tour de financement de série A d'Electra.

Congress must provide final approval to plan, which would see the US Air Force forego the development of a new Boeing E-7A airborne early warning and control fleet, instead investing in new space-based capabilities and the existing Northrop Grumman E-2D platform.

Congress must approve the plan, which would see the US Air Force accelerate retirement of its entire A-10 fleet by two years.

Korea Aerospace Industries (KAI) successfully conducted the first test flight of its Mine Countermeasure Helicopter (MCH)

The USS Jason Dunham (DDG 107) tested BAE Systems' Hypervelocity Projectiles (HVP) as part of a fleet trial of Counter-UAS systems.

One of the B-2s that captured the public's attention as the real strike force made its way to Iran had to divert with an emergency into Honolulu.

Lancé par l’Allemagne en octobre 2022, dans le cadre de l’Otan, l’European Sky Shield Initiative [ESSI] vise à développer une défense aérienne multicouche au niveau européen, grâce à l’acquisition mutualisée de systèmes IRIS-T SLM [Diehl Defence], Arrow 3 [conçu par Israël avec l’appui des États-Unis] et Patriot PAC-3 [de l’américain Raytheon].

Visiblement, l’ESSI fait le bonheur de Diehl Defence étant donné que six pays [Autriche, Bulgarie, Estonie, Lettonie, Slovénie, Suisse] ont fait part de leur intention de se procurer des systèmes IRIS-T SLM. Ils viennent d’être rejoints par un septième : la Suède.

En effet, le 23 juin, le gouvernement suédois a fait savoir qu’il allait acquérir sept « systèmes de défense aérienne de moyenne portée » de type IRIS-T SLM pour environ 9 milliards de couronnes suédoises [soit 813 millions d’euros].

Cette annonce n’est pas très surprenante dans la mesure où l’armée suédoise utilise déjà le système IRIS-T SLS [Surface Launched Standard qui, appelé localement « Luftvärnsrobotsystem 98 » est monté sur des véhicules chenillés Bandvagn 410 [ou BvS10]. Et cela en association avec le camion radar Underrättelseenhet 23.

« Le système que nous achetons à l’Allemagne a prouvé son efficacité en Ukraine. Il renforcera la défense aérienne suédoise, tant en quantité qu’en qualité. Forts de notre expérience avec l’IRIS-T, nos soldats pourront également se l’approprier plus rapidement », a commenté Pål Jonson, le ministre suédois de la Défense.

Ces systèmes IRIS-T SLM, dont les premiers exemplaires seront livrés à partir de 2028, seront prioritairement affectés à la défense de l’île de Gotland, surnommée le « porte-avions de la Baltique » en raison de son caractère stratégique.

Basé sur sur le missile air-air IRIS, l’IRIS-T SLM a « une portée de 40 km et peut atteindre des cibles situées à environ 20 km d’altitude. Cela double la portée de la défense aérienne actuelle de Gotland. Il permettra de contrer des menaces telles que les hélicoptères, les drones et les avions de chasse, ce qui renforcera la protection de nos soldats », a en effet précisé le ministre suédois qui, a priori, n’entend pas s’arrêter là.

« Les leçons tirées de l’Ukraine, de l’Iran et d’Israël montrent qu’une défense aérienne solide devient de plus en plus importante. Le réapprovisionnement des stocks en la matière est déjà une priorité, mais il faudra aller plus loin », a fait valoir M. Jonson. Aussi, a-t-il continué, « des investissements encore plus importants seront réalisés à mesure que le budget de la défense atteindra 3,5 % du PIB »

French officials expressed concern over high-altitude objects beyond 20 km, an area which is becoming increasingly contested. France announced on Jun. 24,

Soyons très honnêtes ce ne sont pas les avions d’entraînement avancé les plus connus en Europe, et pourtant pas forcément les moins intéressants. Modernisés voici quatre ans par Israël les vingt I.A.R. IAR-99 Soim sont désormais en voie d’obsolescence selon la Fortele Aeriene Romane qui aimerait leur trouver un successeur. Il faut dire que ces jets hérités de l’ère Ceaucescu ne sont en effet plus en normes, surtout en vue de l’arrivée du Lockheed-Martin F-35A Lightning II. Pour d’évidentes raisons autant liées à la diplomatie qu’à la qualité des machines les constructeurs chinois et russes sont exclus de la compétition.

Ce ne sera pas le contrat du siècle. Il tournerait actuellement aux alentours de vingt à vingt-quatre nouveaux jets d’entraînement. La fourchette basse assurera le remplacement avion pour avion et la fourchette haute permettrait de revenir à un nombre d’exemplaire cohérent. C’était celui d’avant 2015. Il faut dire que certaines pièces détachées sont devenues hors de prix pour les Roumains qui de ce fait peinent à maintenir en état de vol leurs IAR-99 Soim. Le turboréacteur Rolls-Royce Viper Mk632 d’origine britannique qui les propulse n’est plus produit depuis une vingtaine d’années maintenant. Son avionique est également dépassée, adaptée certes aux actuels General Dynamics F-16AM/BM Fighting Falcon mais absolument pas aux Lockheed-Martin F-35A Lightning II commandés qui arriveront en Roumanie à l’horizon 2030.

La Fortele Aeriene Romane doit donc trouver un nouvel avion d’entraînement intermédiaire et avancé d’ici là. Même si tout porte à croire que le futur remplaçant de l’IAR-99 Soim sera un jet les militaires roumains ne ferment pas la porte à un avion turbopropulsé. C’est donc une aubaine pour le Beechcraft T-6A Texan II américain et pour le Pilatus PC-21 suisse. Niveau avions à réaction on parle évidemment des Aero L-39NG Skyfox tchèques et Leonardo M-345 italiens. Rien ne semble actuellement indiqué que le Boeing-Saab T-7A Red Hawk américano-suédois soit envisagé pour la compétition, pas plus que le TAI Hürjet turc.

En fait selon les médias roumains les jeux seraient déjà faits depuis la semaine dernière et un accord industriel italo-roumain révélé au Salon du Bourget. Le groupe Leonardo aurait signé un protocole avec l’avionneur roumain Avioane Craiova pour que celui-ci puisse assembler localement le M-345 en cas de victoire du jet italien. Cette entreprise roumaine assurera également les remises à niveau des avions de transport tactique Alenia C-27J Spartan II, selon les négociations révélées en France il y a quelques jours. Selon certaines sources locales Leonardo aurait aussi proposer de fournir un hélicoptère léger monoturbine afin de remplacer les sept derniers IAR-316, les Alouette III construites localement durant la Guerre Froide et actuellement employées pour l’entraînement et les liaisons. Il serait question notamment de l’AW.09, anciennement connu comme Kopter SH09.

Sans doute aurez vous compris que la démarche du géant italien est commercialement agressive mais plutôt intelligente et rationnelle. Pas sûr cependant qu’Airbus se laisse faire sans broncher sur le marché des hélicos d’entraînement.

Affaire (donc) à suivre.

Airbus Defence and Space a annoncé aujourd'hui la réussite d'une série d'essais de largage de produit retardant d’un avion A400M équipé de son kit de lutte contre les incendies, réalisée sur l’aéroport de Nîmes-Garons, en France.

L'A400M larguant du retardant @ Airbus

Tests de validité

L'objectif de cette campagne d'essais était de réaliser une évaluation indépendante de l'efficacité du kit de lutte contre les incendies de l'A400M. Les essais ont ainsi été menés par le Centre d'essais et de recherche (CEREN) de l’Entente-Valabre, établissement public local français habilité et agréé par le ministère de l’Intérieur notamment pour évaluer les matériels et équipements de lutte contre les incendies de forêt, assurer la formation des personnels en France et à l’étranger, et faisant autorité dans ce domaine au niveau international.La campagne d'essais, qui s'est déroulée fin avril 2025, a consisté en plusieurs largages de l'A400M au-dessus d'une zone cible de l'aéroport de Nîmes-Garon. Le CEREN a réalisé des tests de type « grille de coupelles » afin d’évaluer avec précision l’efficacité de la répartition et de la concentration du retardant au sol. Au cours des largages, l’avion a fait des passages à des altitudes inférieures à moins de 30 mètres (98 pieds) et à des vitesses d’environ 230 km/h (125 nœuds).

Kit de lutte incendie

Le kit de lutte contre les incendies Roll-on/Roll-off (Ro-Ro) d’Airbus Defence and Space offre des avantages opérationnels uniques au monde. Son intégration dans l’A400M ne nécessite aucune modification permanente de l'avion, ce qui permet à n'importe quel A400M d'être rapidement converti pour des missions de lutte contre les incendies dans des délais très courts. Le kit, installé dans la soute et équipé de réservoirs pouvant être remplis en moins de 10 minutes à l'aide de pompes standards, peut déverser par gravité jusqu'à 20 tonnes d'eau ou de retardant par la rampe arrière de l’avion. De plus, la capacité de l'A400M à décoller et à atterrir sur des pistes courtes et non goudronnées lui permet d'opérer à partir de divers types de pistes, que ce soit dans des bases aériennes ou des aérodromes situés au plus proche des zones d'incendie. L’appareil est également doté d’une grande maniabilité et de la possibilité de voler de jour comme de nuit, dans le respect des normes de sécurité.Airbus Defence and Space continue de promouvoir une gamme complète de solutions de lutte aérienne contre les incendies, couvrant à la fois les missions de lutte indirecte et directe, conformément à son engagement en faveur de la décarbonation et de la lutte contre le défi croissant que représentent les incendies de forêt à l’échelle mondiale.

Quatre exemplaires ont été déployé au profit de l'OTAN durant trois semaines en juin pour contribuer à la sécurisation des infrastructures critiques. Une initiative du commandement de la transformation (SACT) de l'amiral français Pierre Vandier.
Trois semaines en Baltique

C'est le plus petit drone engagé par l'OTAN pour sa task force X en Baltique, et il aura néanmoins fourni une activité quotidienne durant trois semaines, soutenu par cinq personnels de Diodon venus de Toulouse. Plus que jamais, « small is beautiful », et le HP30 aura confirmé sa capacité à créer le buzz dans les forces armées, qui, en Baltique, auront besoin de plus en plus de capacités de surveillance face aux activités des compétiteurs.
Quatre drones

Le HP30 présente « l'avantage de flotter, de pouvoir décoller sur l'eau, d'être mis en œuvre en moins d'une minute et d'être facilement réparable au besoin » résume un de ses télépilotes, Pierre-Louis, le 25 juin. Il est 7h du matin et le Français est déjà prêt à envoyer un de ses engins pour une vérification en mer, depuis la base danoise Center for Vaben, à Sjaellands Odde, à une heure de voiture à l'ouest de Copenhague. Chaque vol fait l'objet d'une transmission vidéo en temps réel, diffusée au PC de la TF X ici, et à l'OTAN, via une connexion Starlink. « Tous les jours et nuits, nos drones ont volé, et, partis de Toulouse avec quatre drones, nous y revenons avec quatre drones » assure Antoine Tournet, le PDG de la société qu'il a co-créée.
Un appel d'offres de l'OTAN

Le dirigeant est ravi d'avoir été sélectionné directement par l'OTAN : il n'y a qu'un seul autre modèle de drone aérien, filaire, fourni par l'Americain Hoverfly, à avoir été retenu, parmi la dizaine de modèles drones, essentiellement de surface (USV) engagés par l'OTAN. «La sélection a été faite il y a deux mois, après un appel d'offres de l'OTAN en mars, précise-t-il, et nous avons pu être intégrés sur trois types d'USV anglo-saxons ici au Danemark ». De quoi renforcer la visibilité du HP30, tout en renforçant aussi les liens avec les trois fabricants français d'USV présents sur place.
Une société créée en 2018

La société créé en 2018 par deux étudiants ingénieurs de l'ISAE en troisième année, a accumulé les références au fil de l'eau, vendant notamment ses engins aux Pays-Bas, à la France et au Danmark, pour les garde-côtes. En France, elle a aussi collaboré avec Naval group pour une drone largable depuis un sous-marin en plongée.

Airbus Defence & Space has successfully validated the firefighting performance of its A400M airlifter during a series of test flights in southern France earlier this year.

A senior Pentagon official tells FlightGlobal the Trump Administration will focus resources on developing a sixth-generation fighter on the US Air Force’s F-47 programme, with the US Navy’s new carrier-based equivalent in a holding pattern.

India Commissions Its First Anti-Submarine Warfare Shallow Water Craft (ASW-SWC), essentially a corvette on June 18, 2025.

A French Navy (Marine Nationale) Rafale Marine fired a Meteor long range air-to-air missile. The firing, which took place on 18 June

Après le sommet de l'OTAN de La Haye, l'effort de défense européen va croitre jusqu'à 3,5%. Mais est-ce suffisant pour faire de l'Europe une véritable puissance militaire crédible et autonome.

Le ministère des Armées envisage de passer un « accord-cadre à bons de commande relatif à la création d’une BOAT (Base Opérationnelle Avancée Temporaire) », comme on en a connu au Niger et au Mali pendant l’opération Barkhane.

L’avis n° 25-69798 est à consulter ici.

Le projet consiste à créer une base opérationnelle avancée temporaire (BOAT) sur le site de la Base Fusco, à Lanester (56), près de Lorient. Le futur ouvrage d’entrainement sera implanté sur un terrain naturel dit vasière.
Illustration MINARM

La création de cette BOAT sera réalisée par la main d’œuvre militaire. Le marché consiste à fournir les matériaux nécessaires à la création de cet ouvrage protégé par des « bastion walls » ou « gabion », un système multicellulaire préfabriqué, composé d’un treillis soudé en acier zingué et doublé d’un géotextile non tissé. Les unités sont étendues et jointes à l’aide des goupilles de jonction fournies. Après avoir été étendu, il est rempli de sable, de pierre…

La base Forfusco (Force maritime des fusiliers marins et commandos) sur la rive gauche du Scorff, couvre une centaine d’hectares et abrite autant de bâtiments. Près de 1 500 personnels civils et militaires y travaillent.

Le site lorientais abrite des infrastructures pour la préparation physique du personnel de la Forfusco (parcours d’entraînement, salle de préparation physique, centre de préparation nautique), les bâtiments d’hébergement du personnel et des élèves mais aussi un port. La future BOAT va s’inscrire dans les infrastructures dédiées à la formation, en particulier des élèves de l’Ecole des fusiliers marins également implantée sur cette emprise.