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Today, 1:18 AM
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En visite en France puis à Bruxelles, le ministre grec de la défense Nikos Dendias a habilement manœuvré pour obtenir des concessions de Paris pour ses futures acquisitions de navires. En jeu
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Today, 1:15 AM
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Conçu par le groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), le sous-marin du type 214 est construit sous licence en Turquie. Il a été sorti de son hall de construction en juin 2024. C’est le troisième d’une classe de six bâtiments, dont le premier, le Piri Reis, est en service depuis août 2024. Le second, nommé Hizir Reis, a été mis à l’eau en mai 2023 et est maintenant en essais avant sa mise en service qui ne devrait pas tarder.
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Today, 1:15 AM
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Renommer un navire en service est extrêmement rare et est toujours le fruit d’une décision politique. C’est donc une nouvelle initiative du gouvernement Trump, qui risque bien de continuer à diviser encore un peu plus la société américaine.
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Today, 1:12 AM
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On June 3, the Latvian Ministry of Defence signed a contract worth €81 million with the German company EuroSpike for the procurement of Spike anti-tank missile systems.
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Today, 1:11 AM
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On 5 June 2025, Finland, Sweden, Norway, Lithuania, Estonia and the Netherlands signed a statement of intent to explore a potential joint procurement of CV90 armoured infantry fighting vehicles.
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Today, 1:10 AM
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The U.S. Marine Corps received its final MQ-9A Reaper Block 5 Extended Range (ER) Uncrewed Aircraft System (UAS) from General Atomics Aeronautical Systems, Inc. (GA-ASI).
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Today, 1:10 AM
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Israel and Germany have officially begun preparations for the delivery of the Arrow 3 missile defence system to the German Armed Forces.
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Today, 1:08 AM
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Pour FN Browning, recalé dans le dossier de reprise de l’armurier stéphanois Verney-Carron, la décision du Tribunal de commerce de Saint-Etienne n’est pas compréhensible.
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Today, 1:06 AM
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Les Ukrainiens multiplient les coups d’éclat.
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Today, 1:05 AM
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L'armée du Liban a démantelé "plus de 500 positions militaires et dépôts d'armes" du Hezbollah dans le sud du pays, a annoncé jeudi le Premier ministre. "L'État poursuit son action (...) pour rétablir…
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Romain
June 5, 6:12 AM
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Ces dernières semaines, la communication de la Direction générale de l’armement [DGA] est plutôt atone… et les rares commandes qu’elle a annoncées ont pour la plupart été notifiées à la fin de l’année 2024, comme celle portant sur l’acquisition de 530 véhicules blindés Serval « Appui SCORPION » au profit de l’armée de Terre. Pourtant, avec un budget porté à 50,5 milliards d’euros [+ 3,3 milliards par rapport à l’exercice précédent], dont 20,2 milliards « d’engagements juridiques » et 10,6 milliards de crédits de paiement [+ 16 %] pour les programmes à effet majeur [PEM], hors dissuasion, on aurait pu s’attendre à une succession d’annonces sur des commandes et des livraisons de nouveaux équipements. Cela étant, les négociations avec les industriels étant souvent longues [quand elles ne sont pas âpres], la DGA a pour pratique de notifier les commandes importantes en fin d’exercice, ce qui, par ailleurs, coïncide généralement avec le déblocage des crédits gelés en début d’année au titre de la réserve de précaution. Une autre raison pouvant expliquer l’attentisme actuel tient aux recommandations que contiendra la Revue stratégique actualisée, laquelle est susceptible de revoir les priorités de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Mais elle n’est apparemment pas la seule. Fin mai, la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées s’est penchée sur le rapport sur les « Perspectives de financement des objectifs fixés par la LPM 2024-30 », publié par le sénateur Dominique de Legge et dont les conclusions rejoignent peu ou prou celles de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2024. Ce rapport fait état de trois points d’attention majeurs. Le premier porte sur le report de charges qui, pour rappel, est une astuce comptable consistant à ne payer les factures que l’année suivante, des intérêts moratoires étant versés aux créanciers en contrepartie. Or, en 2024, le niveau de ce report de charges a atteint le niveau – inédit – de 8 milliards d’euros. « Cela relève purement et simplement de la cavalerie budgétaire », a dénoncé M. de Legge devant ses collègues de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées. En outre, le total des autorisations d’engagement [AE] non couvertes par des crédits de paiement [CP] s’élève à 99 milliards d’euros, soit l’équivalent « de deux années de crédits budgétaires », a relevé M. de Legge. Résultat : « 90 % des crédits 2025, hors personnels, vont servir à payer des dépenses décidées les années antérieures, ne laissant que 10 % de marges de manœuvre pour financer des orientations nouvelles », a-t-il ajouté. Le dernier point d’attention concerne les recettes exceptionnelles [REX], qui représentent 13 milliards sur les 413 prévus par la LPM 2024-30. Or, elles sont, par définition, incertaines. « Un tiers sont des remboursements aux services de santé et donc existent, un tiers sont des dividendes de participation de l’État dans des entreprises, dont en 2024 on n’a pas vu la couleur, même si on nous dit que cela sera mieux en 2025 et le dernier tiers, ce sont les fameux reports de charges qui constituent bien une dépense ! », a détaillé le rapporteur. En outre, faisant observer que « 3,2 milliards ont été gelés » par l’exécutif, M. de Legge s’est demandé si l’on pouvait « vraiment parler d’économie de guerre » quand, en plus, « le gouvernement n’exécute pas la LPM en fin de gestion comme votée ». Et d’insister : « Entre les crédits annulés, débloqués, dégelés et le financement des surcoûts, le budget des armées y est pour 1,2 milliard de sa poche ». C’est ce qui expliquerait, selon lui, la raison pour laquelle les « industriels se plaignent de ne pas avoir de visibilité sur les commandes annoncées mais non confirmées ». Ce constat a été partagé par la sénatrice Hélène Conway-Mouret. « Je confirme que les industriels sont très inquiets. On leur demande de faire plus et plus vite, mais un industriel me racontait récemment que c’était la première fois de sa carrière qu’il n’avait pas de commande depuis 5 mois », a-t-elle réagi. « On se retrouve avec des entreprises qui sont en difficulté car les commandes ne sont pas au rendez-vous », a abondé le sénateur Pascal Allizard, qui s’est notamment intéressé au financement des entreprises de la Base industrielle et technologique de défense [BITD] durant ces dernières années. Pour le président de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées, Cédric Perrin, il est nécessaire que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et que le Délégué général pour l’armement [DGA], Emmanuel Chiva, viennent donner quelques explications. « Nous avons, si l’on peut dire, laissé sa chance au produit en espérant que des bonnes nouvelles arrivent. […] Mais force est de constater que nous faisons face à un double mur : celui de la dette et celui de l’absence de commandes », a-t-il dit. « Les entreprises de la BITD ont pris sur leur trésorerie en attendant les commandes. Beaucoup d’entreprises qui ont répondu positivement à la demande du chef de l’État de produire davantage et plus vite et qui ont mis en place des dispositifs de production ne peuvent survivre qu’avec des commandes », a souligné M. Perrin. Aussi, a-t-il continué, « il faut organiser une audition du ministre et du DGA pour évoquer les suites » car « on ne peut pas dire aux PME et aux ETI, voire aux grands groupes, qu’il faut être plus agile, plus réactif et produire plus vite sans commandes ».
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Romain
June 5, 6:07 AM
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Que la dernière revue stratégique de défense britannique [SDR] recommande à la Royal Navy de mettre en œuvre des groupes aériens « hybrides », c’est-à-dire comprenant des chasseurs-bombardiers F-35B et des drones, depuis ses deux porte-avions de type « Queen Elizabeth » n’est pas une surprise : des projets allant dans ce sens ont déjà été lancés, dans le cadre du projet « Vixen », lequel fait partie du plan stratégique « Future Maritime Aviation Force ». Ainsi, en 2023, le porte-avions HMS Prince of Wales a, pour le première fois, lancé et récupéré un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] de type Mojave, fourni par le constructeur américain General Atomics. Et la marine britannique envisage de se doter d’un aéronef de ce type afin de pouvoir disposer d’une nouvelle capacité de guet aérien pour remplacer ses hélicoptères Merlin qui, équipés d’un radar Crowsnest, assurent actuellement une telle fonction. Cela étant, l’une des limites à l’intégration de drones au sein d’un groupe aérien embarqué [GAé] est l’absence de catapultes et de brins d’arrêt à bord des deux porte-avions britanniques. D’où l’intérêt exprimé par la Royal Navy pour de tels dispositifs. Selon la SDR, associer les F-35B [à décollage court et à atterrissage vertical] à des « plateformes collaboratives autonomes et à des munitions téléopérées [ou « drones kamikazes] » permettrait à la marine britannique de se doter d’une capacité à la fois « plus puissante et plus économique ». Mais ce document envisage d’aller encore plus loin. Alors que les deux porte-avions de la classe Queen Elizabeth ne sont que très faiblement armés pour assurer leur autodéfense – celle-ci repose essentiellement sur trois système Phalanx CIWS [Close-in weapon system] et non sur des missiles surface-air comme leurs homologues français et américains – il est question de les doter de « missiles de précision à longue portée », pouvant « être tirés depuis leur pont d’envol ». Cette annonce a de quoi surprendre… dans la mesure où, normalement, la capacité à tirer des missiles conventionnels à longue portée revient aux sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] et aux frégates. D’ailleurs, celles de Type 26 qu’attend la Royal Navy seront dotées de missiles de type Tomahawk et /ou FMAN/FMC [missiles antinavire / Future missile de croisière], développé dans le cadre d’une coopération avec la France. Cela étant, un tel concept n’est pas nouveau : immobilisé depuis 2017, le porte-avions russe « Amiral Kouznetsov » a [ou avait] en effet la capacité de tirer des missiles P-700 « Granit » et 3K95 « Kinzhal » ainsi que des roquettes anti-sous-marines RBU-12000.
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June 5, 6:04 AM
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Depuis le début des années 2010, la marine portugaise dispose de deux sous-marins à propulsion diesel-électrique appartenant à la classe Tridente [dérivée du Type 209 allemand]. Dotés d’un système de propulsion anaérobie [AIP] et affichant un déplacement de 2000 tonnes en immersion, ils sont équipés du Système de gestion de combat ISUS 90, d’un radar de navigation KH-1007 et de 8 tubes lance-torpilles de 533 mm et, éventuellement, de missiles antinavires Harpoon. Cela étant, ces deux sous-marins – le NRP Tridente et le NRP Arpão * sont insuffisants pour permettre à la marine portugaise de faire face à l’évolution de la situation sécuritaire en Europe. D’autant plus que les navires militaires russes croisent régulièrement au large du Portugal quand ils se rendent en mer Méditerranée ou quand ils en reviennent. Ainsi, en mars 2025, la découverte d’impuretés dans le système hydraulique du sous-marin ‘Arpão’ a laissé la marine portugaise sans sous-marin, le NRP Tridente étant immobilisé pour une révision générale depuis 2022… D’où l’ambition du chef d’état-major de la marine portugaise, l’amiral Jorge Nobre de Sousa, d’acquérir une troisième unité, d’un tonnage équivalent aux deux précédentes, ou deux autres « petits sous-marins », de 800 à 1 300 tonnes. C’est en effet ce qu’il a expliqué dans un entretien accordé au journal Espresso, en avril dernier. A priori, la deuxième option tient la corde… En effet, la semaine passée, à Singapour, à l’occasion du salon naval MADEX 25, l’amiral Fernado Pires, chef du commandement logistique de la marine portugaise, et Ju Won-ho, le responsable de la division « navires spéciaux » du groupe sud-coréren HD Hyundai Heavy Industries, ont signé un protocole d’accord en vue d’établir une coopération portant sur le développement de deux nouveaux « petits sous-marins ». « Grâce à cet accord, HD Hyundai Heavy Industries et la marine portugaise établiront un partenariat stratégique, non seulement dans la construction de navires de guerre, mais également dans divers domaines tels que la maintenance, la réparation et la révision [MRO] », a expliqué l’industriel sud-coréen, via un communiqué publié le 30 mai. Et d’ajouter : « Forts de la confiance mutuelle instaurée dans le cadre de ce partenariat stratégique, HD Hyundai et la marine portugaise prévoient de développer conjointement un modèle de petit sous-marin à l’avenir ». Dans son communiqué HD Hyundai a rappelé que son offre à l’exportation reposait sur trois modèles de sous-marins, affichant respectivement un déplacement de 2 300, de 1 500 et de 800 tonnes. Il n’est pas impossible que la marine portugaise bénéficie des travaux menés par l’industriel sud-coréen pour mettre au point le sous-marin HDS-1500, récemment proposé au Pérou. Conçu selon une architecture ouverte, ce dernier affichera un déplacement de 1 500 tonnes en plongée pour 65 mètres de longueur et un diamètre de 6,5 mètres. Le HDS-1500 sera doté d’un système de propulsion basé sur des batteries lithium-ion, d’un mât optronique et de capteurs « avancés ». Un équipage de seulement vingt-cinq marins sera suffisant pour le mettre en œuvre.
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Today, 1:18 AM
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Les combattants ouïghours ayant participé à la rébellion syrienne aux côtés d'Ahmed al-Charaa viennent grossir les rangs du dispositif de sécurité entourant l'ex-rebelle et nouveau leader du régime
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Today, 1:15 AM
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Une semaine après sa sortie de la forme de construction du chantier Naval Group de Lorient, le 28 mai, le Formion a eu le droit à sa cérémonie officielle de mise à l’eau. Le bâtiment, dont la structure est désormais complète puisque sa mâture intégrée (PSIM) a été installée sur la coque dès le 29 mai, suit les Kimon et Nearchos.
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Today, 1:14 AM
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Au début des années 2000, observer les quais des bases navales françaises de plus en plus vides était le symbole d’une réduction du format de la flotte liée aux coupes budgétaires. Aujourd’hui, alors que la Marine nationale s’est remplumée, voir de nombreux appontements déserts, ce qui est courant depuis un bon moment, est un signe on ne peut plus positif. Cela montre que les unités sont opérationnelles et à la mer pour y remplir leurs missions.
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Today, 1:12 AM
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Nokia has been chosen to lead PROACTIF, a major European initiative funded by the EU’s Chips Joint Undertaking.
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Today, 1:11 AM
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BAE Systems has been awarded a $1.2 billion contract by U.S. Space Systems Command to deliver missile tracking satellite capabilities for the U.S. Space Force.
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Today, 1:10 AM
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The Trump administration has indicated a desire to rapidly expand and strengthen continental U.S. missile defence by building what it is calling the Golden Dome.
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Today, 1:09 AM
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Le gouvernement veut mettre l’industrie militaire française au service du conflit en Ukraine et de la souveraineté. Ce jeudi, une rencontre entre grands donneurs et sous-traitants était organisée au premier régiment d’artillerie de Bourgogne.
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Today, 1:06 AM
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Selon un rapport intitulé « Préparation opérationnelle et soutien aux forces armées » et évoqué par l’hebdomadaire Der Spiegel en juin 2024, le ministère allemand de la Défense s’attendait à devoir recruter au moins 75 000 soldats de plus afin de répondre aux sollicitations de l’Otan. Une autre estimation figurant dans ce document évoquait l’éventualité de porter l’effectif total de la Bundeswehr à plus de 272 000 militaires, l’Allemagne étant appelée à devenir une « zone de transit et un centre logistique majeur » en cas de conflit. Finalement, les exigences de l’Otan seront moindres qu’annoncé. En effet, ce 5 juin, avant de prendre part à une réunion avec ses homologues de l’Alliance, à Bruxelles, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a annoncé que la Bundeswehr aurait besoin de 50 000 à 60 000 soldats supplémentaires dans les années à venir. « Nous supposons, mais ce n’est qu’une estimation approximative, que nous avons besoin d’environ 50 000 à 60 000 soldats de plus dans les forces armées » pour répondre aux nouvelles capacités exigées par l’Otan, a en effet déclaré M. Pistorius. « Nous assumons nos responsabilités en tant que première économie européenne », a-t-il également assuré. Sur ces 50 000 à 60 000 militaires supplémentaires, 40 000 pourraient être affectés aux sept nouvelles brigades que la composante terrestre de la Bundeswehr devra créer pour répondre aux demandes de l’Otan. En effet, selon une information de l’agence Reuters, l’Alliance voudrait que ses membres soient en mesure de fournir entre 120 et 130 brigades, contre 80 actuellement. D’où l’effort demandé à Berlin. Quoi qu’il en soit, même si l’effort qu’elle aura à faire sera moindre que prévu, la Bundeswehr reste confrontée à un immense défi. En 2018, elle s’était donné l’objectif de porter son effectif de 180 000 à 203 000 militaires à l’horizon 2031. Or, six ans avant cette échéance, elle reste confrontée à des problèmes de recrutement et de fidélisation. Et son format n’a guère augmenté. D’où le projet de M. Pistorius d’instaurer un service militaire sur la base du volontariat. Ce dernier aurait pu être adopté par le Bundestag au début de cette année… mais les circonstances politiques en ont décidé autrement. Reste à voir si ce service militaire sera suffisamment attractif… En attendant, même s’il n’a pas été exclu par M. Pistorius, un éventuel retour de la conscription, suspendue en 2011, n’est pour le moment pas possible, les capacités d’accueil de la Bundeswehr étant désormais insuffisantes… « En attendant d’avoir de telles capacités, nous aurons un service volontaire », a dit M. Pistorius. Et peut-être qu’il ne sera pas nécessaire d’aller plus loin si « nous sommes un employeur attractif et si nous attirons suffisamment de jeunes hommes et femmes pour l’armée qui acceptent de servir plus longtemps », a-t-il ajouté.
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Today, 1:05 AM
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Le service de sécurité ukrainien a mis au jour les détails de frappes humiliantes sur 41 bombardiers militaires lourds russes. Selon le président Zelensky, l'Ukraine n'aurait pas lancé son impressionnante attaque de drones si Moscou avait accepté les appels au cessez-le-feu lancés par Kyiv.
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June 5, 6:14 AM
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Avec seulement trente-quatre chasseurs-bombardiers F-35A commandés auprès du constructeur américain Lockheed Martin en 2018 pour un montant de 3,8 milliards d’euros, on pouvait se douter que la force aérienne belge ne disposerait pas de suffisamment d’appareils pour tenir son contrat opérationnel et répondre aux sollicitations de l’Otan. D’où la volonté affichée de Theo Francken, le ministre belge de la Défense, d’acquérir des exemplaires supplémentaires , malgré les débats sur la dépendance européenne à l’égard des États-Unis en matière de défense. Cependant, encore faut-il que le budget militaire de la Belgique le permette. Sur ce point, le gouvernement belge a déjà fait connaître son intention de porter les dépenses militaires de 1,3 % à 2 % du PIB dès cette année, grâce en partie à la création d’un fonds alimenté par les dividendes des participations que détient l’État belge au capital de certaines entreprises ainsi que la cession d’actifs non stratégiques. La taxation des avoirs russes gelés fait partie des options envisagées. Mais il est question d’aller plus loin. Selon le quotidien De Morgen, Bruxelles est en train de planifier des investissements d’un montant total de 36 milliards d’euros à l’horizon 2035, ce qui permettra, entre autres, l’acquisition de dix batteries de défense aérienne [le système NASAMS tiendrait la corde], de drones MQ-9B Skyguardian supplémentaires et d’une troisième frégate. La création d’une deuxième brigade motorisée serait envisagée, de même qu’un renforcement significatif des capacités en matière de cyberdéfense. Mais le projet susceptible de susciter le plus de commentaires, voire de critiques, est celui concernant le F-35A. Non pas en tant que tel… mais en raison de son ampleur. Jusqu’alors, il était dit que, pour répondre aux engagements pris au sein de l’Otan, la Belgique devrait acquérir entre 11 et 14 F-35A supplémentaires. Le plan évoqué par De Morgen va bien plus loin étant donné qu’il évoque l’achat de 21 avions de plus. Ce qui porterait le format de l’aviation de chasse belge à 55 chasseurs-bombardiers. Probablement qu’il s’agit d’anticiper de futurs objectifs capacitaires au sein de l’Alliance. A priori, ces 21 F-35A seraient produits à Cameri [Italie] où Leonardo et Lockheed Martin disposent d’une usine d’assemblage dédiée au F-35 [la FACO – Final Assembly and Check Out], inaugurée en 2013. Il ne manquerait plus que les F-35 devant en sortir soient considérés comme un achat européen… En attendant, une enveloppe de 5 milliards d’euros devrait être dédiée à l’achat de ces 21 F-35A, cette somme devant aussi couvrir les coûts des mises à niveau logicielles [dont le passage au Block 4, qui concerne aussi les avions précédemment commandés], le maintien en condition opérationnelle et, selon De Morgen, la participation à un projet européen de gestion des données du F-35.
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June 5, 6:10 AM
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Le bilan des attaques menées par le renseignement ukrainien [SBU] contre plusieurs bases abritant des bombardiers stratégiques russes dans le cadre de l’opération « Toile d’araignée« , lancée le 1er juin, ne peut pas encore être établi avec certitude. Cependant, grâce à l’imagerie satellitaire, on peut dire qu’au moins treize appareils ont été détruits sur les bases d’Olenia [oblast de Mourmansk] et de Belaïa [oblast d’Irkoutsk], notamment des bombardiers Tu-95 « Bear » et Tu-22M « Backfire » que la Russie ne pourra pas remplacer étant donné que ces appareils ne sont plus produits. Pour le moment, on ne peut pas affirmer qu’un avion d’alerte avancée A-50 Mainstay a été endommagé sur celle d’Ivanovo, comme cela a pu être dit. Et, a priori, celle de Diaguilevo aurait subi des dommages mineurs. Quoi qu’il en soit, le 2 juin, sous l’égide de la Turquie, les délégations diplomatiques russe et ukrainienne ont pris part à une nouvelle session de pourparlers sans parvenir à un accord de cessez-le-feu. Et pour cause : la Russie a affiché une position « maximaliste », en exigeant la reconnaissance de sa mainmise sur les territoires qu’elle a annexés, la neutralité de l’Ukraine et l’arrêt des livraisons d’armes occidentales à cette dernière. Évidemment, de telles demandes sont inacceptables pour Kiev. En attendant, quarante-huit heures après les attaques des bases aériennes russes, le SBU a lancé une nouvelle opération, cette fois contre le pont de Crimée [ou de Kertch], symbole de l’annexion de la péninsule par la Russie depuis son inauguration en 2018. Ce n’est pas la première fois que ce pont, qui traverse le détroit de Kertch pour relier la Crimée au reste du territoire russe [ce qui en fait le plus long d’Europe] est visé par une attaque ukrainienne. Ainsi, en octobre 2022, un camion piégé avait explosé près de wagons-citernes, entraînant l’effondrement de l’une de ses voies dédiées à la circulation automobile. Puis, en juillet 2023, deux travées furent endommagées par des drones navals de surface « Sea Baby », lors d’une opération menée conjointement par le SBU et la marine ukrainienne. Pour Kiev, le pont de Crimée est une cible « légitime » car il passe pour être essentiel à la logistique des forces russes déployées en Crimée. D’où l’insistance du SBU qui, ce 3 juin, a expliqué avoir « miné les fondations de cette installation illégale » avec « environ 1 100 kg d’explosifs, équivalent TNT ». Selon la même source, cette charge a explosé « ce mardi, à 4 h 44 » sous l’un des piliers du pont. Et d’assurer que l’usage de ce dernier serait désormais « dangereux ». « Dieu aime la Trinité, et le SBU finit toujours ce qu’il a commencé », a fait valoir le général Vasyl Malyouk, le directeur du service de renseignement ukrainien, qui a personnellement supervisé cette opération, planifiée « depuis plusieurs mois ». « Nous avons frappé le pont de Crimée en 2022 et 2023. Aujourd’hui, nous avons perpétué cette tradition, cette fois sous l’eau. Le pont est une cible légale, car la Russie l’utilise comme artère logistique pour ravitailler ses troupes », a-t-il ajouté. Seulement, les images produites par le SBU ne permettent pas de constater si des dommages importants ont été infligés à cet ouvrage d’art. Et l’agence russe Izvetsia a indiqué que la circulation y a repris « normalement », après avoir été brièvement interrompue. Cela étant, après la première attaque, un ancien général de l’armée australienne, Mick Ryan, avait expliqué que « les ponts les plus difficiles à faire tomber étaient ceux construits en béton armé, comme le Pont de Crimée » et que la « quantité d’explosifs nécessaire était supérieure à celle que pourraient transporter des commandos de forces spéciales ». Et d’ajouter : « Quelques camions ou missiles/bombes feraient l’affaire s’ils étaient dirigés vers les points névralgiques ». Cette nouvelle opération du SBU a surtout visé à faire passer un message. « La Crimée fait partie de l’Ukraine, et toute manifestation d’occupation entraînera notre ferme riposte », a lancé le général Malyouk… Et cela alors que, fin avril, l’administration américaine a suggéré au président ukrainien, Volodymyr Zelenski, de renoncer à récupérer la péninsule annexée par la Russie en 2014.
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June 5, 6:06 AM
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Ces derniers jours, le Parlement examine l’accord signé en juillet 2024 afin de prolonger et de « rénover » le Traité de coopération en matière de défense [TCMD] liant la France à Djibouti. Valable pendant vingt ans, ce texte maintient la clause de sécurité, non automatique, et détaille, dans son article 4, les engagements de Paris sur la plan militaire à l’égard de ce pays stratégique au regard de sa situation géographique. « La Partie française participe avec la Partie djiboutienne à la police de l’espace aérien djiboutien et à la coordination du trafic aérien militaire selon des modalités précisées par voie d’accords ou d’arrangements particuliers », stipule cet accord, dont l’article 9 prévoit la mise en place d’un nouveau dispositif d’alerte permanent afin de contrer les éventuelles menaces contre Djibouti. Le TCMD vise aussi à faire en sorte que Djibouti puisse servir de point d’appui pour les forces françaises susceptibles d’être « projetées » vers la région de l’Indopacifique ainsi que pour les opérations menées en mer Rouge, voire dans l’océan Indien, notamment pour protéger le trafic maritime. Le caractère stratégique de Djibouti fait que d’autres pays, comme la Chine, les États-Unis et le Japon, y sont présents militairement. Cette « concurrence » a conduit à revoir à la hausse la contribution financière de la France pour y maintenir ses forces, celle-ci devant passer de 30 millions à 85 millions d’euros par an. Ces dispositions supposent que la France maintienne des capacités militaires relativement importantes à Djibouti. Ayant été fortement réduites en 2011, celles-ci reposent actuellement sur le 5e Régiment interarmes d’outre-mer [5e RIAOM], un détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre [DETALAT], la base aérienne 188 « colonel Massart », laquelle abrite notamment 4 Mirage 2000-5, une base navale et le Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti [CECAD]. Plus encore, les moyens mis en œuvre par les Forces françaises stationnées à Djibouti [FFDj] doivent progressivement être modernisés. Ainsi, les AMX-10RC et autres VAB céderont la place aux engins blindés de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar et aux véhicules blindés multirôles [VBMR]. L’arrivée du Rafale n’est qu’une question de temps, le Mirage 2000-5 devant être bientôt retiré du service. Ce renouvellement capacitaire vient d’être amorcé avec l’arrivée à Djibouti de deux premiers hélicoptères NH-90 Caïman TTH de l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT], afin de remplacer les quatre vénérables Puma du DETALAT. « Le 1er juin 2025 marque un tournant historique dans le ciel djiboutien : après plus de trois décennies de service fidèle, les hélicoptères Puma du détachement ALAT des forces françaises à Djibouti [5e RIAOM/DETALAT] cèdent la place à une nouvelle génération : les Caïman », a en effet annoncé l’ALAT, via les réseaux sociaux, le 3 juin. « Ces appareils de dernière génération ont été acheminés depuis la métropole à bord d’avions-cargo ukrainiens Antonov AN-124 », a-t-elle précisé. Au total, quatre NH-90 Caïman TTH seront affectés au DETALAT de Djibouti, deux autres devant arriver en août prochain. Ces appareils proviennent des 1er et 3e Régiments d’hélicoptères de combat [RHC] de Phalsbourg et d’Étain. « Désormais basés à Djibouti, les nouveaux hélicoptères assureront le soutien des forces françaises prépositionnées en Afrique, avec plus de puissance, de mobilité et de modernité », a souligné l’ALAT. « Le Puma rentre à la base, pour qu’aujourd’hui le Caïman prenne son envol dans le ciel de Djibouti », a-t-elle conclu. Par ailleurs, les trois autres SA330 Puma mis en œuvre par l’Escadron de transport d’outre-mer 88 « Larzac » depuis la BA 188 seront aussi prochainement remplacés, mais par deux Caracal EC725 AP « OLA » de l’armée de l’Air & de l’Espace.
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