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May 25, 6:32 AM
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BARKAN UGV Entering Mass-Production

BARKAN UGV Entering Mass-Production | DEFENSE NEWS | Scoop.it
BARKAN, the first mass-produced UGV (Unmanned Ground Vehicle) in its class, is now at the service of the Turkish Armed Forces.
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Pentagon report: China tests sixth-generation fighters, advances airpower capabilities

Pentagon report: China tests sixth-generation fighters, advances airpower capabilities | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The US Department of War’s latest annual assessment of Chinese military capabilities reveals significant progress in airpower development, including testing of two sixth-generation fighter aircraft and advances in airborne early warning systems.
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Boeing wins $2 billion US Air Force contract for B-52H bomber engine replacement and integration

Boeing wins $2 billion US Air Force contract for B-52H bomber engine replacement and integration | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The US Air Force funding will cover integration and testing of the Rolls-Royce F130 powerplant on two B-52H aircraft, marking significant milestone in the effort to modernise the Cold War-era bomber for service into the 2060s.
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Le Rafale dans tous ses états. — Dossier

Le Rafale dans tous ses états. — Dossier | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Voici le quatrième opus de notre série sur les «états» des avions de combat signés Dassault puis Dassault Aviation. Et forcément pour le Rafale nous avons un peu pris notre temps, puisque l’avion est récent et toujours commercialisé au moment où ces lignes sont écrites. Surtout le Rafale continue son développement, actuellement au standard F4 et dans quelques années à celui de F5. De ce fait ce mini-dossier historique est forcément incomplet, surtout si vous le lisez trois, quatre, cinq, ou même dix ans après sa publication.

Nous l’avions donc débuté avec le Mirage III, l’avion poursuivi avec le Mirage F1 puis avec le Mirage 2000, et nous voici arrivés au Rafale. Vous remarquerez qu’il est le premier d’entre eux à ne plus s’appeler Mirage. Pourtant des avions Dassault (ou Dassault-Breguet) qui n’ont pas porté le célèbre nom propre il y en a eu d’autres, y compris pendant la période Mirage. Simplement nous ne les avons pas (encore) traités dans cette série encyclopédique.
Il faut savoir qu’un terme, dans le jargon aéronautique, est propre au Rafale : omnirôle. Considéré par certains comme un simple argument commercial français il est pour d’autres une réalité qui permet de différencier cet avion de ses concurrents étrangers.
La Croatie :

La Hrvatsko Ratno Zrakoplovstvo a acquis douze Rafale, opérationnels depuis 2024.

Les Rafale B remplissent des missions de transformation opérationnelle et de supériorité aérienne.
Les Rafale C de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

Monoplace Rafale C croate en cours de ravitaillement en vol.

Acquis de seconde main auprès de la France les Rafale ont permis à la Croatie de s’adapter aux normes de l’OTAN tout en envoyant à la retraite leurs vieux Mikoyan-Gurevich MiG-21 Fishbed hérités de l’ère yougoslave.
L’Égypte :

L’Al Qūwāt Al Gawīyä Al Maṣrīya a acheté cinquante-quatre Rafale, en service depuis 2018.

Les Rafale DM sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne.
Les Rafale EM de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

Formation serrée de deux Rafale EM.

Première cliente étrangère du Rafale l’Égypte a acquis ses avions en plusieurs lots, notamment face au Sukhoi Su-35 Flanker-E russe.
Les Émirats Arabes Unis :

L’United Arab Emirats Air Force s’est portée acquéreuse de quatre-vingt Rafale, en service depuis 2025.

Les Rafale DAD sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne.
Les Rafale EAD de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

Premier Rafale remis aux Émirats par Dassault Aviation.

Première cliente étrangère du standard avancé Rafale F4 l’United Arab Emirats Air Force est aussi celle qui a passé la plus grosse commande (à ce jour) en une seule fois.
La France :

L’Armée de l’Air et de l’Espace a acheté cent quatre-vingt-cinq Rafale, en service depuis 2006.

Les Rafale B remplissent des missions de transformation opérationnelle, de supériorité aérienne, et de frappes nucléaires.
Les Rafale C de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

La Marine Nationale a acquis quarante-deux Rafale, en service depuis 2001.

Les Rafale M sont des avions de combat monoplaces multi-rôle optimisés pour les frappes nucléaires.

Rafale M catapulté depuis le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle.

Dans l’Armée de l’Air et de l’Espace les Rafale ont permis de remplacer définitivement les Mirage F1-CR /CT et les Jaguar A ainsi que des Mirage 2000N tandis que dans la Marine Nationale ils ont pris la relève des vieux Crusader puis des Super Étendard Modernisés.
La Grèce :

La Polemikí Aeroporía a acquis dix-huit Rafale, en service depuis 2021.

Les Rafale DG sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne.
Les Rafale EG de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

En 2025 les Rafale sont considérés comme les avions les plus en pointe en Grèce.

À l’instar de la Croatie la Grèce a acheté des Rafale de seconde main auprès de la France. Ces avions assurent notamment des missions de supériorité aérienne au-dessus de la mer Égée.
L’Inde :

L’Indian Air Force a choisi d’acquérir trente-six Rafale, en service depuis 2020.

Les Rafale DH sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne.
Les Rafale EH de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

L’Indian Navy a commandé vingt-six Rafale, qui entreront en service en 2030.

Les Rafale DH seront employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne.
Les Rafale MH de leur côté seront des avions de combat monoplaces multi-rôle.

En 2025 l’Inde a engagé ses Rafale contre le Pakistan et a perdu un exemplaire abattu par l’ennemi.

L’Inde est le premier (le seul ?) pays en dehors de la France à avoir choisi des Rafale terrestres et des Rafale embarqués. Ces derniers doivent remplacer des MiG-29K Fulcrum-D d’origine russe.
L’Indonésie :

La Tentara Nasional Indonesia Angkatan Udara a acheté Rafale, entrés en service en 2025.

Les Rafale DI sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne.
Les Rafale EI de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

En 2025 les Rafale indonésiens volaient encore en France pour la formation avancée des instructeurs.

Tout comme les Émiratis les Indonésiens ont fait le choix du Rafale F4. Et tout comme les Croates ils n’avaient jusque là jamais acheté d’avions de combat d’origine française, le Rafale est une grande première pour eux.
Le Qatar :

La Qatar Emiri Air Force a choisi de commander trente-six Rafale, en service depuis 2019.

Les Rafale DQ sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de supériorité aérienne.
Les Rafale EQ de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.

Au Qatar les Rafale assurent principalement des missions de supériorité aérienne et d’interception.

Après le Mirage F1 et le Mirage 2000 le Rafale confirme l’attachement qatari aux productions du groupe Dassault Aviation.
La Serbie :

La Ratno Vazduhoplovstvo i Protivvazduhoplovna Odbrana Vojske Srbije a acheté douze Rafale qui entreront en service en 2029.

Aucune information concernant ces avions n’existe au moment où ce mini-dossier est rédigé. La Serbie a choisi le Rafale F4 afin de remplacer ses Mikoyan MiG-29 Fulcrum hérités de l’ère yougoslave.

Chasseur de génération 4.5 le Dassault Aviation Rafale a connu le feu sous la cocarde française notamment durant les opérations Barkhane et Chammal et sous celle de l’Inde avec l’opération Sindoor. Fin 2025 plusieurs pays étaient sur la piste du chasseur français, dont l’Inde autour d’un méga contrat avec transfert de technologie ou encore l’Irak.
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La succession du T-45C Goshawk prend forme

La succession du T-45C Goshawk prend forme | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On en sait désormais un peu plus sur les challengers en compétition afin de fournir un nouveau jet d’entraînement à l’US Navy. Remplacer le McDonnell-Douglas T-45C Goshawk ne sera pas chose évidente, malgré ses récents déboires techniques. Les quatre société en lice sont Beechcraft, Boeing, Lockheed-Martin, et Sierra Nevada Corporation. Certains de ces avions relèvent de joints ventures créées avec des avionneurs étrangers.

Officiellement connu comme UJTS, pour Undergraduate Jet Training System, ce programme vise à remplacer les 193 actuels McDonnell-Douglas T-45C Goshawk par 216 exemplaires d’un avion qui n’est pas encore clairement défini. La compétition doit officiellement débuté en février prochain, ayant pris du retard suite aux difficultés de l’administration Trump a trouvé un compromis avec les élus démocrates. C’est le shutdown qui a bloqué l’Amérique cet automne. Sauf grosse surprise le vainqueur sera connu quinze mois plus tard, en juillet 2027. Les quatre compétiteurs, de leur côté, sont d’ores et déjà annoncés.

Ils se nomment Beechcraft T-346N (version américanisée de l’Alenia-Aermacchi M-346 Master italien), Boeing T-7A Red Hawk, Lockheed-Martin T-50N (version américanisée du KAI T-50 Golden Eagle sud-coréen), et enfin Sierra Nevada Corporation Freedom. Ce dernier est le seul véritable inconnu de la compétition, peut-être le challenger absolu.
Si les trois autres sont largement connus ce SNC Freedom n’est pourtant pas vraiment un inconnu. Il s’agit d’une reprise du Textron AirLand Scorpion développé il y a une quinzaine d’années pour des missions d’attaque au sol et de reconnaissance, et finalement réadapté par les ingénieurs de Sierra Nevada Corporation pour les besoins du programme UJTS. Son constructeur insiste sur le fait qu’il s’agit du seul et unique compétiteur réellement pensé pour l’US Navy. Une déclaration qui n’engage que lui.

Ce qui est désormais assuré c’est qu’à la différence du T-45C Goshawk son successeur n’aura pas besoin d’apponter. Il ne sera donc pas navalisé. L’entièreté des vols d’entraînement se fera à partir et à destination du plancher des vaches. Et pour le reste il y aura les simulateurs de vols. Jusque là un doute subsistait, il a été balayé par le Navy Yard. Une décision qui fait déjà polémique auprès des instructeurs de l’aéronavale américaine pour qui cela risque de créer des difficultés lors des premiers appontages et catapultages sur avions d’armes.

L’US Navy entend envoyer à la retraite les premiers de ses T-45C d’ici 2029 et l’intégralité de la flotte en 2033. Reste désormais à savoir sur quel avion voleront les futurs pilotes embarqués américains.
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VIDEO - BIG RED ONE: A Christmas Mission from the UK Armed Forces

Discover the UK military operation underway on Christmas eve to escort a very high profile individual 🎅

🛰️ Space Command tracks the inbound target from RAF Fylingdales using satellite and radar systems

🚢 Royal Navy provides maritime escort across UK waters

🪖 British Army establishes observation posts with thermal optics and night vision equipment

✈️ RAF Typhoons scramble to provide ceremonial air escort over the North Sea

This is One Defence, every service, every capability, working together for one mission.

While families across the UK celebrate Christmas, over 19,000 military personnel remain on duty. 7,380 are deployed on 58 operations across 49 countries. For them, Christmas Eve is just another night protecting the nation.

#OperationSilentNight #BritishArmedForces #OneDefence #ChristmasEve

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Today, 1:55 PM
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L'Espagne commande quatre systèmes de défense aérienne Patriot pour près de 1,5 milliard d'euros

L'Espagne commande quatre systèmes de défense aérienne Patriot pour près de 1,5 milliard d'euros | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En octobre, le président américain, Donald Trump, a menacé de « punir » l’Espagne parce que son gouvernement rechignait à porter ses dépenses militaires à 5 % du PIB, comme il s’y était pourtant engagé en signant la déclaration finale du dernier sommet de l’Otan. Pour Madrid, un effort de défense équivalent à 2 % du PIB serait en effet suffisant pour tenir ses obligations à l’égard de l’Alliance.

Quoi qu’il en soit, en l’espace de quelques jours, le ministère espagnol de la Défense a annoncé d’importantes commandes.

Ainsi, le 18 décembre, il a notifié plusieurs contrats à Airbus Helicopters afin de se procurer 100 hélicoptères [31 NH90, 13 H135, 6 H175M et 50 H145M] pour environ 4 milliards d’euros. Puis, cinq jours plus tard, il a confirmé la commande de 18 avions de transport C295 supplémentaires auprès d’Airbus, l’objectif étant de remplacer, à partir de 2026, les CN235 et autres C212 utilisés par l’Ejército del Aire y del Espacio pour la formation de ses pilotes et le largage de parachutistes. Et cela pour 1,21 milliard d’euros.

Enfin, le même jour, Raytheon, filiale du groupe américain RTX, a fait savoir que l’Espagne venait de lui commander quatre systèmes de défense aérienne Patriot PAC3+ pour 1,7 milliard de dollars [soit près de 1,5 milliard d’euros].

« La modernisation de la défense aérienne et antimissile est essentielle à la sécurité et à la souveraineté de l’Espagne. Notre collaboration avec le gouvernement espagnol et l’industrie locale contribuera à garantir la capacité de réaction face à l’évolution des menaces », a commenté Pete Bata, responsable du programme Patriot chez Raytheon.

Au passage, l’industriel a d’ailleurs rappelé que l’entreprise espagnole Sener est notamment impliquée dans la production du missile intercepteur GEM-T.

L’achat de ces quatre systèmes Patriot par l’Espagne avait été approuvé par l’administration américaine en octobre. À l’époque, il était question de 24 lanceurs M903, de 51 missiles intercepteurs PAC3 MSE, de 4 radars AN/MPQ-65, de 4 stations de contrôle d’engagement AN/MSQ-132 et de 2 centres de coordination et d’information [ICC]. Le montant de cette vente avait été estimé à 2,8 milliards de dollars.

Par rapport à ses prédécesseurs, le PAC-3 MSE a une portée de 100 km [et de 30 km contre les missiles balistiques] et peut voler jusqu’à 36 000 mètres d’altitude. Il est dit « hit-to-kill » car il détruit sa cible par impact. Un lanceur M903 peut en contenir jusqu’à 12 exemplaires.

Le contrat notifié par Madrid à Raytheon vise à renforcer les capacités de l’Ejército de Tierra, et plus précisément celles du 73e régiment d’artillerie anti-aérienne [RAAA]. Ce dernier dispose déjà de trois systèmes Patriot, acquis d’occasion auprès de l’Allemagne [un en 2004 et deux en 2014]. Deux d’entre eux ont été déployés en Turquie, dans le cadre la mission Active Fence, lancée par l’Otan pour protéger la frontière turque après plusieurs incidents survenus en marge de la guerre civile syrienne.

À noter que l’Espagne est restée à l’écart du projet de bouclier antimissile européen [European Sky Shield Initiative – ESSI], porté par l’Allemagne. Pour rappel, ce dernier vise à mutualiser les achats de systèmes de défense aérienne entre les pays participants, dont l’IRIS-T SLM [Diehl Defence], l’Arrow-3 [conçu par Israël avec une aide américaine] et le Patriot PAC-3.
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Today, 1:53 PM
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La future frégate allemande de type F127 sera beaucoup mieux armée que prévu, avec 96 cellules de lancement vertical

La future frégate allemande de type F127 sera beaucoup mieux armée que prévu, avec 96 cellules de lancement vertical | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Au-delà de la question du tonnage des navires, qui revient sur la table comme en témoigne le projet de croiseurs en Italie et le plan américain pour construire une flotte de cuirassés de 30 000 à 40 000 tonnes, celle de leur armement ne semble plus faire débat.

Ainsi, la Marine nationale va doubler le nombre des systèmes de lancement vertical Sylver A50 de ses frégates de défense et d’intervention [FDI], celui-ci devant passer de seize à trente-deux.

« Les limites budgétaires avait imposé de ne mettre que seize lanceurs au lieu de trente-deux sur les frégates FDI. Nous avions néanmoins réservé de la place sur les FDI pour nous laisser la possibilité d’installer de nouvelles cellules le moment venu », a récemment expliqué l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale, lors d’une récente audition au Sénat. « Jusqu’à présent, aucun bateau de la Marine ne s’est retrouvé à court de munitions en opération. Tant mieux. », a-t-il ajouté.

Cela étant, certaines forces navales n’ont pas attendu le contexte actuel pour se doter de navires lourdement armés. En Corée du Sud, les destroyers de la classe Sejong le Grand sont équipés de 128 cellules à lancement vertical pour tirer des missiles SM-2 Block IIIB/IV [surface-air], Hyunmoo-3 [croisière] et Hong Sang Eo [anti-sous-marins]. Leurs homologues américains de la classe Arleigh Burke en comptent 90 tandis que ceux de Type 055, mis en œuvre par la marine chinoise, en alignent 112.

L’Allemagne a l’intention de se rapprocher de ce standard avec les huit frégates de défense aérienne F127 dont la Deutsche Marine sera dotée dans les années à venir.

Pour le moment, les détails sur ce futur navire, développé par TKMS et NVL, sont parcellaires. Cependant, on sait qu’il sera équipé du système de combat naval AEGIS de Lockheed Martin, que ses capacités de détection reposeront en partie sur le radar SPY-6(V)1 de Raytheon et qu’il emportera des missiles surface-air SM-2 Block IIIC et SM-6 Block I. Quant à sa conception, elle n’est pas encore figée.

Devant afficher un déplacement de 10 000 tonnes, cette frégate F127 devait initialement compter 64 systèmes de lancement vertical Mk41, répartis en deux groupes de 32 cellules.

Mais d’après des informations du site spécialisé allemand Hartpunkt, il est question d’augmenter cette capacité de 50 %, avec l’ajout de 32 cellules de plus. Ce qui aura très probablement une incidence sur les dimensions, et donc le tonnage, de cette frégate.

A priori, la commande des huit navires devrait être passée d’ici le prochain été. L’enjeu pour les industriels sera ensuite de lancer la construction de la première unité dès que possible, afin que la Deutsche Marine puisse remplacer ses frégates F124 dès les années 2030.

« Le niveau de maturité du projet préliminaire est conforme aux prévisions et facilitera grandement la réussite de sa mise en œuvre dans les délais impartis après l’attribution du contrat. L’équipe industrielle a réalisé un investissement initial considérable. Pour un projet de cette envergure et de cette importance stratégique, c’était absolument essentiel », a confié un porte-parole de TKMS à Hartpunkt.
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Today, 1:41 PM
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Les forces américaines ont tiré des missiles Tomahawk contre un groupe jihadiste implanté au Nigeria

Les forces américaines ont tiré des missiles Tomahawk contre un groupe jihadiste implanté au Nigeria | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Début novembre, estimant que, au Nigeria, le christianisme était « confronté à une menace existentielle » due aux « islamistes radicaux », le président américain, Donald Trump, avait évoqué une possible intervention militaire dans ce pays.

« Si le gouvernement nigérian continue de tolérer les meurtres de chrétiens, les États-Unis cesseront immédiatement toute aide au Nigeria et pourraient très bien aller dans ce pays désormais déshonoré, armes au poing », avait-il en effet prévenu, via le réseau social Truth Social.

Pour rappel, le Nigeria fait face à de sérieux problèmes sécuritaires depuis une quinzaine d’années, avec une insurrection menée par les groupes jihadistes Boko Haram et État islamique en Afrique de l’Ouest [ISWAP] dans le nord-est, des affrontements meurtriers entre agriculteurs [souvent chrétiens] et éleveurs [principalement musulmans] dans le centre et des gangs criminels [appelés « bandits »] se livrant au pillage et aux enlèvements dans le nord-ouest.

Cela étant, selon des chiffres avancés par Radio Vatican, les jihadistes nigérians auraient attaqué environ 20 000 églises et tué au moins 52 000 chrétiens en 16 ans.

Si les musulmans sont aussi visés par les islamistes radicaux, Eromo Egbejule, le correspondant du journal britannique « The Guardian » en Afrique de l’Ouest, a récemment estimé qu’il ne fallait pas « minimiser la réalité des persécutions religieuses subies par les chrétiens dans les États nigérians de Benue et de Kaduna, par exemple ». Et d’ajouter : « Il y a des criminels motivés par des idéologies, qui persécutent les minorités religieuses, politiques et ethniques. S’y ajoutent des délinquants qui cherchent de l’argent. Les groupes sont vraiment nombreux, d’où le terme générique de ‘bandits' ».

Quoi qu’il en soit, selon des informations publiés par l’agence Reuters le 22 décembre, le Pentagone a sollicité les services de l’entreprise Tenax Aerospace pour effectuer des vols USR [renseignement, surveillance et reconnaissance] au-dessus du Nigeria, avec un avion de type Gulfstream V, basé à Accra [Ghana]. Cet appareil a mené sa première mission le 24 novembre, soit quelques jours après une réunion de haut niveau entre les responsables sécuritaires américains et nigérians.

Ces vols ISR ont visiblement permis de préparer les frappes contre la branche nigériane de l’État islamique, que les forces américaines ont effectuées dans la nuit du 25 au 26 décembre.

« J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé », a déclaré M. Trump, via Truth Social. « Sous ma direction, notre pays ne permettra pas au terrorisme islamique radical de prospérer. Que Dieu bénisse nos militaires et joyeux Noël à tous, y compris aux terroristes morts, dont le nombre sera bien plus important si leurs massacres de chrétiens se poursuivent », a-t-il ajouté.

De son côté, le commandement militaire américain pour l’Afrique [US AFRICOM] a précisé que, réalisée en coordination avec les autorités nigérianes, cette opération a visé des positions tenues par l’ISWAP dans l’État de Sokoto. Elle a mobilisé le destroyer USS Paul Ignatius, lequel a lancé une salve de missiles de croisière BGM-109 Tomahawk. Pour le moment, le bilan de ces frappes reste à établir.

« Le département de la Guerre a mené de nombreuses frappes parfaites, comme seuls les États-Unis sont capables de le faire », a fait valoir M. Trump.

À Abuja, le ministère des Affaires étrangères a commenté ce raid en affirmant que les « autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d’Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent ».

D’après le dernier rapport de l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions des Nations unies mise en place pour suivre la mouvance jihadiste, l’ISWAP compterait entre 8 000 et 12 000 combattants, dont des étrangers. Sa « capacité opérationnelle s’est améliorée », avec le recours à « des engins explosifs improvisés placés dans des véhicules » et à « des drones de reconnaissance ».

« Fin décembre 2024, ISWAP a mené sa première attaque rudimentaire à l’aide de drones armés contre des installations militaires dans les États de Borno et de Yobe. Équipés de grenades, les drones armés ont été déployés dans les camps de sécurité, ce qui indique que le groupe a entrepris d’adapter l’utilisation de ces drones », lit-on dans ce rapport, publié en juillet dernier.

« Des États Membres ont estimé que l’amélioration des capacités opérationnelles du groupe était le fruit de compétences récemment acquises. En effet, à la fin de l’année 2024, des États Membres ont signalé que 13 formateurs de l’État islamique [ou Daesh] étaient arrivés dans le bassin du lac Tchad en provenance du Moyen-Orient, facilitant l’acquisition, l’assemblage et le déploiement de drones, qui auraient été utilisés lors de ces attaques », avance-t-il.

Cette opération au Nigéria est au moins la troisième menée contre l’État islamique par les forces américaines depuis le retour de M. Trump à la Maison Blanche. Le 1er février, elles ont effectué des frappes aériennes dans la région des monts Golis, en Somalie, mettant hors de combat plusieurs « figures clefs » de la branche locale de l’organisation jihadiste.

Plus récemment, en réponse à une attaque ayant coûté la vie à deux militaires et à un interprète américains à Palmyre [Syrie], les États-Unis ont frappé « plus de 70 positions » de Daesh sur le territoire syrien, « avec des avions de chasse, des hélicoptères et de l’artillerie ».

« Aujourd’hui [19 décembre], nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d’ennemis. Et nous allons continuer », a déclaré Pete Hegseth, le secrétaire américain à la Guerre. Cette opération a visé à « éliminer des combattants du groupe État islamique, des infrastructures et des sites d’armement », a-t-il précisé.
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Today, 1:28 PM
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La Chine a transformé un cargo civil en navire lance-missiles

La Chine a transformé un cargo civil en navire lance-missiles | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Récemment, le ministère taïwanais de la Défense a dévoilé une camionnette civile équipée d’un lanceur de missiles antichars AGM-114 Hellfire, d’un mât télescopique et de capteurs optroniques. L’idée est de disposer ainsi d’une capacité de frappe mobile et difficilement détectable afin de renforcer, si besoin, les défenses côtières de l’île.

Or, la Chine a l’intention de faire la même chose… mais avec des cargos civils. C’est en effet ce que suggèrent des photographies qui, prises à Shanghai, montrent un porte-conteneurs, en l’occurrence le Zhong Da 79, équipé de 60 cellules de lancement vertical conteneurisées, d’un radar de surveillance aérienne, d’un radar de conduite de tir de Type 344 et d’un système d’arme rapproché [CIWS – close-in weapon system].

D’une longueur de 97,5 mètres, le Zhong Da 79 navigue exclusivement au large des côtes chinoises. Selon The Maritime Executive, il est resté dans un chantier naval entre avril et août, avant de rester amarré à un quai donnant sur le fleuve Huangpu, près du centre-ville de Shanghai.

A priori, ce bateau a été équipé d’un système appelé CSDCS [pour Containerized Sea Defense Combat System / système de combat de défense maritime conteneurisé], inspiré du dispositif russe Club-K, apparu au début des années 2010. Selon le site américain Interesting Engineering, prenant place dans un conteneur maritime standard de 6 ou 12 mètres, il peut emporter jusqu’à quatre missiles de différents types.

Un tel système placé à bord de cargos civils « complique les règles d’engagement, notamment pour la marine américaine, qui ne peut légalement attaquer des cibles civiles sans menace avérée. De ce fait, ils pourraient servir à une première frappe, à l’instar de Pearl Harbor, contre des objectifs américains stratégiques », avait écrit Interesting Engineering, en juin dernier.

Même si, évidemment, il n’a pas été conçu pour résister aux chocs et qu’il n’affiche pas les mêmes performances qu’une frégate, un navire civil doté d’un tel système pourrait participer à la mise en place d’une bulle de déni ou d’interdiction d’accès [A2/AD], en assurant, par exemple, la défense aérienne d’un secteur donné ou en menant des frappes antinavires. Et sa seule protection reposerait en partie garantie sur son aptitude à se fondre dans le trafic maritime civil.

Cependant, installer des cellules de lancement vertical conteneurisées à bord d’un cargo civil pour en faire un navire arsenal est une chose… mais encore faut-il que celui-ci dispose d’un système de gestion de combat, qui est indispensable à tout navire militaire dans la mesure où en quelque sorte, est le « cerveau » d’un bateau militaire dans la mesure il intègre tous les capteurs, les systèmes informatiques, et effecteurs de ce dernier.

Alors qu’elle ne cesse de se moderniser et de se renforcer à un rythme soutenu [elle aligne désormais 400 navires de guerre], la composante navale de l’Armée populaire de libération pourrait disposer d’une flotte d’appoint à moindre coût en équipant des bateaux civils avec des CSDCS, d’autant plus que près de 8 000 porte-conteneurs naviguent sous le pavillon chinois ou sous celui de Hong Kong. En outre, selon le renseignement militaire américain, elle est déjà en train de se doter de ferries commerciaux construits de telle sorte qu’ils seraient en mesure d’être engagés dans une opération amphibie.
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December 24, 1:51 AM
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Indonesia receives second Brawijaya-class vessel

Indonesia receives second Brawijaya-class vessel | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Fincantieri has handed over the second Italian-built offshore patrol ship (Pattugliatore Polivalente dʼAltura: PPA) to the Indonesian Navy.
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December 24, 1:50 AM
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Brazil, India agree to co-operate on submarine programmes

Brazil, India agree to co-operate on submarine programmes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The General Directorate of Navy Materiel (DGMM) of the Brazilian Navy, the Indian Navy, and the Indian state-owned shipbuilder Mazagon Dock Shipbuilders Limite
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December 24, 1:50 AM
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Airbus décroche une commande de 18 avions C295 pour l’armée espagnole

Airbus décroche une commande de 18 avions C295 pour l’armée espagnole | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le ministère espagnol de la Défense a officialisé mardi l’achat de 18 appareils de transport militaire C295 auprès d’Airbus. Ces avions, livrés entre 2026 et 2032, sont destinés à renouveler les flottes vieillissantes de l’armée de l’air. Ce contrat renforce la position de l’avionneur européen sur le segment tactique en Europe.
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December 24, 1:48 AM
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La Finlande va relever l'âge limite de ses réservistes à 65 ans en 2026

La Finlande a annoncé lundi qu’elle relèvera l’âge limite des réservistes de son armée de 60 à 65 ans l’année prochaine. Son objectif: renforcer la préparation militaire du pays face à la menace posée par la Russie voisine. Le ministre de la Défense, Antti Hakkanen, a déclaré que la réforme, qui entrera en vigueur le 1er janvier après avoir été promulguée par le Président, entraînera une augmentation du nombre des rappelables de 125 000 sur cinq ans. « Le nombre de réservistes finlandais sera d’environ un million en 2031 », a précisé Hakkanen. « Cette mesure, ainsi que les autres mesures que nous prenons pour renforcer notre défense, montrent que la Finlande prend en charge sa sécurité, aujourd’hui et à l’avenir », a ajouté le ministre.

La réserve finlandaise compte actuellement environ 900 000 citoyens, et ce pays situé sur le flanc oriental de l’Otan dispose d’un effectif en temps de guerre de 280 000 soldats, les effectifs d’active des armées s’élevant à 25 550 personnels, dont 13 550 conscrits qui effectuent un service de 6 à 12 mois.

Le service militaire est obligatoire pour tous les hommes en Finlande lorsqu’ils atteignent 18 ans. Il se fait sur la base du volontariat pour les femmes. Les conscrits peuvent effectuer un service militaire de six, neuf ou 12 mois selon leur formation.

La nouvelle limite d’âge s’appliquera aux personnes assujetties au service militaire dès l’entrée en vigueur de la loi. En vertu des nouvelles règles, la disponibilité des conscrits sera prolongée de 15 ans pour les simples soldats et de cinq ans pour les sous-officiers et les officiers.
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South Korea commits $3.4 billion to develop indigenous fighter engine for KF-21

South Korea commits $3.4 billion to develop indigenous fighter engine for KF-21 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
South Korea has committed W3.4 trillion ($3.4 billion) to develop an indigenous fighter engine producing 24,000lb thrust with afterburners, with the programme running from 2027 to 2040 and targeting the KF-21 Block 3 variant.
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KAI wins $64.5m contract to upgrade Philippine FA-50 fighters

KAI wins $64.5m contract to upgrade Philippine FA-50 fighters | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Korea Aerospace Industries has secured a W93 billion ($64.5 million) contract to upgrade 11 FA-50PH light attack jets operated by the Philippines air force, with work running until 2029 to enhance munitions capabilities and network integration.
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Dans l'US Army le Blackhawk volera au moins encore 25 ans 

Dans l'US Army le Blackhawk volera au moins encore 25 ans  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Voila qui risque de ne pas plaire à Bell Helicopter. L’US Army a annoncé ce lundi 22 décembre 2025 son intention de conserver ses hélicoptères de transport d’assaut Sikorsky UH-60M Blackhawk au moins jusqu’en 2050. Initialement ces machines devaient quitter le service actif entre 2035 et 2040, moyennant leur remplacement par le convertiplane de nouvelle génération MV-75 Valor. Le programme Convergence 2022 mené par la DARPA et par Lockheed-Martin n’est pas étranger à cette décision.

Actuellement seuls les Blackhawk du modèle UH-60M sont concernés par cette rallonge. Les UH-60Q de recherches et de sauvetages au combat et d’évacuation sanitaire ainsi que les UH-60V de transport d’assaut devraient terminer leur carrière dans les temps prévus au départ. Pour les UH-60Q on parle désormais de l’horizon 2030-2032 et pour les UH-60V de 2035. Ces deux derniers modèles devraient être remplacés par les futurs Bell MV-75 Valor acquis afin de remplacer tous les Blackhawk. Enfin ça c’était au départ.

Car désormais le Pentagone entend forcer l’US Army à conserver ses mille trois cent soixante-quinze Sikorsky UH-60M Blackhawk. Pour cela un budget doit être dégagé dans les mois qui viennent afin de tous les moderniser, et de les passer à un nouveau standard. Celui-ci permettra notamment de droniser ces hélicoptères le cas échéant afin de les utiliser avec ou sans équipage. Dans le même temps on ne peut pas oublier que Lockheed-Martin vient de présenter son révolutionnaire U-Hawk… totalement sans pilote.

Prolonger le Sikorsky UH-60M Blackhawk jusqu’en 2050 c’est aussi offrir à l’hélicoptériste américain, branche du géant Lockheed-Martin, la possibilité de continuer de le commercialiser avec le succès qu’on lui connait. Il est à signaler que l’Exercito Brasileiro, l’armée brésilienne, vient de recevoir ses deux premiers UH-60M. Hasard ou coïncidence ?
En Alaska les Blackhawk de l’US Army portent des skis au bout de leurs trains d’atterrissage.

Cette décision de prolongation d’au moins quinze à vingt ans du Blackhawk est une preuve du virage pragmatique de l’US Department of War, une preuve après celle du développement du système LUCAS. L’Amérique a de bons matériels rustiques, l’hélicoptère vedette de Sikorsky en est un. Reste à savoir si l’US Army va devoir enterrer le MV-55 Valor à la suite de cette décision ?
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VIDEO - Exclusif | Découverte et essai du Fardier, le nouveau buggy des parachutistes

Découverte et essai du Fardier, l’un des plus petits et plus récents véhicules livrés à l’Armée, un engin pratique et robuste, que l’on peut même balancer depuis un avion…

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00:00 Intro & présentation
01:08 Contexte & exercices
02:18 Conditionnement
02:54 Technique
05:07 Largage et transport
05:59 Rôles et armement
08:06 Equipements et perspectives d'évolution
09:55 Essai
11:36 Conclusion
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Selon l'inspection générale du Pentagone, la disponibilité des F-35 est encore très inférieure aux attentes

Selon l'inspection générale du Pentagone, la disponibilité des F-35 est encore très inférieure aux attentes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les rapports publiés par différents organismes américains de contrôle au cours de ces dernières années arrivent tous à la même conclusion : le taux de disponibilité des chasseurs-bombardiers F-35 en service au sein de l’US Air Force, de l’US Marine Corps et de l’US Navy demeure insuffisant au regard des objectifs fixés.

En février 2023, le Bureau du budget du Congrès des États-Unis [Congressional Budget Office – CBO] s’était inquiété de la chute du taux de disponibilité des F-35A [version dite « conventionnelle » de l’avion de Lockheed Martin, ndlr], celui-ci étant passé de 65 à 54 % entre 2021 et 2022. Et cela, avait-il expliqué, à cause de périodes de maintenance trop longues et des soucis récurrents au niveau des moteurs.

La même année, le Government Accountability Office [GAO] fit un constat identique. Pour lui, le problème venait non seulement de Lockheed Martin et de ses sous-traitants mais aussi du retard pris par le Pentagone dans la mise en place de dépôts dédiés à la maintenance des appareils. Il avait aussi pointé la formation « inadéquate » des techniciens chargés d’assurer le soutien technique de premier niveau, lesquels n’étaient par ailleurs pas autorisés à rechercher les références des pièces de rechange dans la base de données contrôlée par l’industriel.

Dans l’édition 2024 de son rapport annuel, le Directeur des tests opérationnels et des évaluations du Pentagone [DOT&E] souligna que « l’aptitude opérationnelle de la flotte de F-35 était en deçà des attentes et des exigences », avec un taux de disponibilité global de 51 % alors que l’objectif fixé était de 65 %.

Cependant, avec un taux de disponibilité de 61 %, la situation était meilleure pour les F-35 « codés au combat », ces derniers étant prioritaires pour les opérations de maintenance et l’approvisionnement en pièces détachées.

Le dernier rapport en date vient d’être publié par le Bureau de l’inspecteur général du Pentagone. Et il est plutôt sévère pour le JPO F-35 [Joint Programme Office – Bureau du programme conjoint], auquel il reproche un certain laxisme à l’égard de Lockheed Martin.

Selon cet organisme de surveillance, le taux moyen de disponibilité des F-35 était de seulement 50 % en 2024, « soit 17 % de moins que l’exigence minimale de performance ».

Encore une fois, le problème est essentiellement d’ordre logistique. « Les escadrons de F-35 ont indiqué avoir utilisé des pièces provenant d’autres appareils en raison de pénuries de pièces ou de problèmes d’approvisionnement avec Lockheed Martin. Par exemple, le 388e Groupe de maintenance de la base aérienne de Hill a récupéré des pièces sur cinq F-35A […] pour maintenir les avions restants en état de vol », avance le rapport.

Pour le Bureau de l’inspecteur général, le JPO F-35 est responsable de cette situation car il n’a « pas systématiquement tenu Lockheed Martin responsable de ses piètres performances en matière de maintien en condition opérationnelle du F-35 ».

Plus précisément, a-t-il continué, le JPO n’a pas inclus d’indicateurs de performance relatifs à la disponibilité opérationnelle des aéronefs dans le contrat AVS [Air Vehicle Sustainment – contrat de soutien, ndlr]. En outre, il « n’a pas fait respecter les exigences en matière d’inspection du matériel […] et n’a pas usé efficacement de ses prérogatives pour exercer un contrôle ».

Enfin, l’audit a révélé que le Pentagone a versé environ 1,7 milliard de dollars à Lockheed Martin « sans ajustement économique » alors même que les taux de disponibilité opérationnelle [pleine capacité, capacité de mission et disponibilité des F35] ne répondaient pas aux exigences minimales du service », a-t-il conclu, avant d’inviter le sous-secrétaire pour l’acquisition et le soutien logistique et le directeur exécutif du programme F-35 « à remédier à ces lacunes » dans les délais les plus brefs.
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Le Brésil aurait acquis le navire d'assaut amphibie britannique HMS Bulwark à un prix très avantageux

Le Brésil aurait acquis le navire d'assaut amphibie britannique HMS Bulwark à un prix très avantageux | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pour trouver des marges de manœuvre budgétaires afin d’investir dans de nouvelles capacités, le ministère britannique de la Défense [MoD] a pris l’habitude de retirer prématurément du service certains de ses équipements majeurs pour ensuite les revendre à des pays tiers. C’est ce qu’il a récemment fait avec les avions de transport C-130J Hercules de la Royal Air Force, lesquels ont pris la direction de la Turquie.

Selon le même principe, la Royal Navy a dû se séparer de son porte-hélicoptères HMS Ocean en 2018. Rebaptisé PHM Atlântico, ce navire navigue désormais sous le pavillon de la marine brésilienne [Marinha do Brasil], qui l’a acquis pour 85 millions de livres sterling. Soit pour une bouchée de pain [ou une assiette de Feijoada] quand on sait que ce bâtiment avait été mis en service en 1998.

A priori, la Marinha do Brasil vient de réaliser une autre bonne affaire, en rachetant le navire d’assaut amphibie britannique HMS Bulwark.

Pour rappel, en novembre 2024, le ministère britannique de la Défense fit savoir qu’il envisageait de désarmer les HMS Albion et HMS Bulwark plus tôt que prévu afin de les remplacer par six bâtiments prévus au titre du programme MRSS [pour Multi Role Support Ship] à l’horizon 2033/34.

« Aucun des deux [le HMS Albion et le HMS Bulwark], compte tenu de l’état dans lequel ils se trouvent et des décisions prises par le dernier gouvernement, n’était prêt à reprendre la mer. En d’autres termes, ils avaient en pratique été retirés du service, mais les ministres n’étaient pas disposés à l’admettre », avait justifié John Healey, le secrétaire britannique à la Défense.

Une autre raison ayant motivé cette décision tenait au manque de marins pour les faire naviguer, la Royal Navy étant alors aux prises avec de sérieuses difficultés en matière de recrutement et de fidélisation.

Cela étant, le HMS Bulwark a été désarmé alors qu’il avait commencé un programme de modernisation [lequel devait aussi concerner le HMS Albion] devant coûter 72,1 millions de livres sterling entre 2022 et 2025.

L’accord relatif à la cession du HMS Bulwark à la Marinha do Brasil a été signé en septembre dernier, pour un montant non précisé. Pour le moment, le sort du HMS Albion, pressenti pour prendre le même chemin, demeure incertain.

Quoi qu’il en soit, le HMS Bulwark sera remis à neuf avant d’être livré au Brésil.

« Le navire se trouve actuellement à Plymouth, où il fait l’objet d’une rénovation complète, comprenant la modernisation de ses systèmes de commandement et de contrôle, la mise à niveau de ses équipements de communication et une refonte de ses systèmes de propulsion et de production d’énergie. La fin des travaux est prévue pour 2026. Ces travaux prolongeront la durée de vie du navire d’au moins deux décennies, garantissant ainsi sa sécurité opérationnelle et son adéquation aux exigences actuelles de la marine », avait en effet indiqué la Marinha do Brasil, en septembre.

Selon la presse britannique, la Royal Navy aurait dépensé 132,7 millions de livres sterling pour moderniser ses deux navires de la classe Albion depuis 2010. Et, à cette somme, vient donc s’ajouter le coût de la rénovation du HMS Bulwark. D’où la polémique sur la vente de ce dernier au Brésil.

En effet, la Marinha do Brasil aurait déboursé seulement 20 millions de livres sterling pour se procurer ce navire, qui prendra le nom de « NDM Oiapoque » après avoir changé de pavillon.

« La Grande-Bretagne a dépensé 72 millions de livres sterling, provenant des impôts des contribuables, pour rénover un navire de guerre de la Royal Navy avant de le vendre au Brésil à un prix dérisoire », a résumé le quotidien The Telegraph, la semaine passée. Et d’y voir « le signe de défaillances plus généralisées dans les plans de dépenses militaires britanniques ».

Cependant, des sources au sein de la Royal Navy ont contesté ce montant de 20 millions de livres sterling… mais sans pour autant le préciser. « Il est nettement supérieur. Le vendre à 20 millions de livres sterling, ce serait le brader », a confié l’une d’elles au Telegraph.

Reste que le HMS Bulwark a bel et bien été vendu à perte.

« On nous avait dit que le désarmement du Bulwark allait permettre de faire des économies. Or, nous apprenons maintenant qu’il a été vendu à perte et que l’Albion coûte aux contribuables 2 millions de livres sterling par an rien que pour le laisser à quai. Il n’est pas étonnant que les finances du ministère de la Défense accusent un déficit de 2,6 milliards de livres sterling cette année et que le plan d’investissement pour la défense, promis pour l’automne, n’ait toujours pas été mis en œuvre », a commenté James Cartlidge, spécialiste des affaires militaires au sein du Parti conservateur, qui siège dans l’opposition.

Responsable du groupe de pression « TaxPayers’ Alliance », Callum McGoldrick a dénoncé les mauvaises pratiques du MoD dans les pages du Telegraph. « Investir 70 millions de livres sterling dans un navire pour ensuite le revendre pour une fraction de ce prix est un scandale » et « cela témoigne d’une gestion financière catastrophique », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « Alors que la pression fiscale atteint des niveaux records, les responsables du ministère de la Défense doivent s’expliquer sur le gaspillage des fonds publics pour moderniser des navires qu’ils n’ont aucune intention de conserver ».

De son côté, le MoD a fait valoir que « ni le HMS Albion ni le HMS Bulwark ne devaient prendre la mer avant leur mise hors service prévue en 2033 et 2034 » et que leur cession permettrait d’économiser « 9 millions de livres sterling par an en frais de maintenance ». Quant au prix auquel le futur NDM Oiapoque a été vendu, il a botté en touche. « Pour des raisons commerciales, nous ne communiquons pas les chiffres de vente des navires, et aucune décision définitive n’a été prise concernant la vente du HMS Albion », a-t-il affirmé.
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Selon un rapport, le coût unitaire de l'Eurofighter serait deux fois plus élevé que celui du Rafale

Selon un rapport, le coût unitaire de l'Eurofighter serait deux fois plus élevé que celui du Rafale | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le 19 décembre, un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré qu’il restait encore « beaucoup de temps » avant la fin de l’année pour débloquer le projet de Système de combat aérien du futur [SCAF], mené dans la cadre d’une coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. Ce qui veut dire que les dernières réunions entre les responsables des pays concernés n’ont pas permis de faire avancer ce dossier.

Pour rappel, le désaccord porte sur le développement d’un avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter]. Désigné maître d’œuvre, Dassault Aviation réclame un changement de gouvernance afin d’être en position d’imposer ses décisions à Airbus, dont la voix compte double grâce à la participation de ses filiales allemande et espagnole à ce projet. Ce que le groupe européen refuse catégoriquement, comme, du reste, les industriels d’outre-Rhin. D’où les échanges souvent musclés auxquels on a assisté au cours de ces derniers mois.

Lors d’une audition au Sénat, en juin dernier, Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, avait expliqué que son intention était d’établir une coopération basée sur celle qui avait permis à six industriels européens de développer le démonstrateur de drone de combat nEUROn, dans un délai relativement court et, surtout, à des coûts maîtrisés [moins de 500 millions d’euros].

« Cette coopération a réussi, ensuite, parce que nos partenaires ont reconnu la France, et Dassault en particulier, comme leader dans le domaine des avions de combat, et la répartition du travail s’est faite sur cette base. Nos amis suédois ont réalisé l’intégralité de l’avion que nous avions dessiné, nos amis italiens et espagnols ont fait leur travail, il n’y a pas eu de conflit de préséance, tout s’est fait dans une ambiance de confiance et de respect des compétences de chacun. Personne n’a prétendu être calife à la place du calife. La Direction générale de l’armement a contracté au nom des six pays : il y avait une agence exécutive, maître d’ouvrage, représentant les intérêts des six États », avait en effet détaillé M. Trappier.

En revanche, le modèle de coopération que défend Airbus est celui qui avait été mis en place pour le développement de l’Eurofighter Typhoon/EF2000 par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

« Si les gens veulent que le SCAF existe, nous savons tous comment le faire. Il suffit de revenir à ce qui a été convenu et de s’y tenir. Mais si les gens pensent que nous devons revenir à la case départ et recommencer toute la discussion, ce n’est pas acceptable », s’était d’ailleurs agacé Michael Schoellhorn, le PDG d’Airbus Defence & Space.

Or, pour M. Trappier, un tel modèle de coopération ne permet pas de travailler efficacement. « La gouvernance d’Eurofighter consiste à faire une JV [joint venture ou coentreprise], tout le monde met sa propriété intellectuelle au milieu, on donne tout à tout le monde et puis on fait un avion qui, finalement, répond aux besoins de chaque industriel », avait-il dit aux sénateurs, avant de souligner que l’Eurofighter était beaucoup plus cher que le Rafale. « C’est factuel : c’est ce qu’ont dit les cours des comptes » des pays impliqués, avait-il insisté.

Et c’est précisément ce qu’un rapport sur la Base industrielle et technologique de défense européenne [BITDE], récemment publié par le Sénat, vient de confirmer.

« Notre regard sur le fonctionnement de la BITDE doit changer afin de mieux articuler les logiques d’entreprise avec les priorités politiques. Les objectifs financiers et industriels doivent retrouver toute leur place lors de l’élaboration des coopérations européennes. Cela doit conduire à réexaminer les grands programmes initiés par les États qui se révèlent coûteux, plus longs à mettre en œuvre et moins performants technologiquement compte tenu des compromis auxquels ils conduisent », ont d’abord estimé les sénateurs Pascal Allizard et Hélène Conway-Mouret, les deux auteurs de ce rapport.

Et de prendre l’exemple de la coopération ayant abouti à l’Eurofighter Typhoon/EF2000.

« La Cour des comptes britannique a ainsi estimé que les Eurofighter acquis par le Royaume-Uni avaient coûté au total 43,6 milliards d’euros, soit un surcoût de 75 % par rapport aux estimations initiales, et un coût unitaire près de deux fois supérieur à celui du Rafale, selon les chiffres de la Cour des comptes française », ont en effet relevé les deux rapporteurs.

Selon eux, le surcoût de l’Eurofighter s’explique par les coûts de négociation », qui ont engendré des retards, « la multiplication des chaînes d’assemblage et le fait que certains partenaires ont voulu profiter du projet pour acquérir des compétences dont ils étaient dépourvus ». Et de rappeler, pour enfoncer le clou, que la « Cour des comptes allemande a estimé que les coûts de maintenance de l’Eurofighter seraient sur l’ensemble de son cycle de vie deux fois supérieurs à l’estimation initiale ».

Quoi qu’il en soit, il ne reste plus qu’une semaine aux responsables français, allemands et espagnols pour décider de l’avenir du SCAF.
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La Corée du Nord dévoile les images d'un sous-marin à propulsion nucléaire

La Corée du Nord dévoile les images d'un sous-marin à propulsion nucléaire | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En juillet 2019, l’agence de presse officielle KCNA diffusa des photographies montrant le chef du régime nord-coréen, Kim Jong-un, en train d’inspecter le chantier navale de Sinpo, où la construction d’un « nouveau » sous-marin, pouvant emporter au moins trois missiles balistiques de type Pukkuksong-1, était sur le point de s’achever.

En réalité, il s’agissait d’un sous-marin de type Romeo modifié, avec l’ajout d’une tranche supplémentaire d’environ six mètres de long à l’arrière de son massif et de tubes lance-missiles, a priori logés dans ce qui était un second compartiment de batteries.

Puis, en 2023, la Corée du Nord lança le Hero Kim Kun Ok, un autre sous-marin de type Romeo modifié. Mais, doté de dix tubes de lancement vertical [quatre grands et six petits], ce dernier n’avait rien à voir avec celui dévoilé quatre ans plus tôt.

À l’époque, Pyongyang avait décrit le Hero Kim Kun Ok comme étant « l’un des principaux moyens offensifs sous-marins » de ses forces navales, grâce à sa capacité à lancer des missiles balistiques Pukguksong ou des missiles de croisière Hwasal-2, susceptibles d’être dotés d’une tête nucléaire.

Cela étant, le Hero Kim Kun Ok n’était pas le premier sous-marin nord-coréen capable d’emporter des missiles : le 8.24 Yongung [« Héros du 24 août »], appartenant à la classe Sinpo [ou Gorae], l’avait précédé de quelques années. A priori, il aurait tiré un Pukguksong-1 en août 2016, alors qu’il naviguait en mer du Japon, puis, cinq ans plus tard, un Hwasong-11S. La dernière fois qu’il a fait parler de lui remonte au 14 mars 2023, quand il a lancé deux missiles de croisière lors d’un exercice.

Pour le régime nord-coréen, la priorité est de doter ses forces navales de sous-marins à propulsion nucléaire. C’est une « tâche urgente », avait même dit Kim Jong-un, lors du lancement du Hero Kim Kun Ok.

En mars dernier, et comme elle le fit en juillet 2019, KCNA publia des photos de Kim devant la partie basse de la coque d’un sous-marin de grande dimension, son diamètre ayant été estimé à 12,5 mètres environ. L’agence de presse nord-coréenne précisa qu’il s’agissait ni plus ni moins d’un « sous-marin lance-missiles stratégique à propulsion nucléaire ».

Or, la Corée du Nord n’est pas censée maîtriser la propulsion nucléaire, contrairement aux États-Unis, à la France, au Royaume-Uni, à la Chine, à l’Inde et… à la Russie. Justement, l’appui militaire fourni par Pyongyang à Moscou pour reprendre les territoires conquis par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk, en 2024, a peut être donné lieu à des transferts de technologie dans ce domaine. À moins qu’une aide technique russe n’ait été prévue par l’accord de partenariat stratégique global conclu par les deux pays l’an passé.

« Au-delà d’un saut technologique, ce sous-marin incarne une transformation doctrinale nord-coréenne à travers laquelle le régime de Kim Jong-un affirme son intention de faire de la dissuasion maritime un pilier central de sa stratégie militaire et de sa marine ‘une force d’élite dotée de l’arme nucléaire' », a noté la Revue de la Défense nationale, en août dernier.

Et d’ajouter : « Surtout, ce projet, potentiellement soutenu par la Russie, intervient dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées et soulève des questions cruciales sur la prolifération nucléaire et les mécanismes de désarmement ».

Quoi qu’il en soit, sur de nouvelles images diffusées par la télévision centrale coréenne KCTV le 25 décembre, on voit Kim Jong-un inspecter une coque de couleur rouge présentée comme étant celle d’un sous-marin de 8 700 tonnes.

Pour le moment, il n’est pas possible de connaître avec précision l’état d’avancement de ce sous-marin, qui ne ressemble à aucun modèle en possession de la marine nord-coréenne et qui, selon certains clichés, semble être doté de dix tubes lance-missiles, répartis de part et d’autre de son long massif.

Cependant, selon l’Associated Press, Moon Keun-Sik, un ancien sous-marinier devenu analyste à l’université Hanyang, estime qu’il « est probablement sur le point d’être entièrement équipé ».

En outre, une autre question est encore sans réponse pour le moment : où et comment les sous-mariniers nord-coréens vont-ils apprendre à manœuvrer un sous-marin à propulsion nucléaire ? À titre de comparaion, en France, la formation du premier équipage du SNLE « Le Redoutable », lancé en 1967, avait débuté à la fin des années 1950, à l’École des applications militaires de l’énergie atomique, créée en 1956.

Reste que cette opération de communication autour de ce sous-marin survient au moment où les États-Unis ont accepté d’aider la Corée du Sud à construire ses propres sous-marins nucléaires d’attaque. « Nous considérons cette capacité offensive ultra-puissante comme le meilleur rempart pour la sécurité nationale dans le développement des forces armées », a d’ailleurs fait valoir Kim Jong-un, dans une allusion aux ambitions de Séoul.
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December 24, 1:52 AM
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La France et l'Espagne s'accordent pour co-développer le système Eurofl'Eye

La France et l'Espagne s'accordent pour co-développer le système Eurofl'Eye | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La France et l’Espagne financeront ensemble le développement du système Eurofl’Eye, ce système de vision panoramique conçu par Safran Electronics & Defense et appelé à intégrer les NH90 bientôt opérés par les forces spéciales des deux pays.

C’est un peu Noël avant l’heure pour le 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) français et certains équipages espagnols. Ils seront les premiers bénéficiaires d’un système Eurofl’Eye dont le développement a été notifié hier à Safran E&D, Thales et NHIndustries (NHI) par la NATO Helicopter Management Agency (NAHEMA). L’envergure de l’investissement conjoint n’est pas connu.

Combiné à la boule optronique Euroflir 410, les six caméras infrarouges de l’Eurofl’Eye permettront de projeter une vue multispectrale et en 3D de l’environnement direct de l’hélicoptère sur la visière du casque TopOwl DD de Thales. L’ensemble offrira une vision à 200° partagée par le pilote et le copilote, de quoi affiner la compréhension de la situation, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit de voler de nuit, en plein brouillard ou dans la poussière.
Entre le nez et la boule Euroflir 410, une suite de capteurs grand champ Eurofl’Eye conçue pour assister le pilotage en environnement dégradé
(Crédits image : Safran E&D)

La plus-value de ce système d’aide au pilotage est connu. « Eurofl’eye va simplifier l’accès aux informations essentielles, en les intégrant directement dans le champ de vision des pilotes de NH90. Ce dispositif va améliorer la réactivité et la prise de décision des pilotes, notamment dans les conditions extérieures les plus dégradées », résumait Alexandre Ziegler, Directeur de la Business Unit Défense chez Safran E&D.

Côté français, l’Eurofl’Eye doit avant tout « monter à bord » des 18 NH90 FS livrés à compter de l’an prochain au 4e RHFS de Pau. Côté espagnol, il fera partie, selon NHI, de la dernière évolution en date de la version « Ground Spain Army » (GSPA) servant de base commune aux trois armées. Là aussi, l’ajout doit répondre à un besoin exprimé par les forces spéciales. L’Eurofl’Eye viendrait ainsi renforcer les six NH90 TTH en configuration « Maritime Spanish Transport » acquis le 19 décembre par l’Espagne au sein d’une tranche supplémentaire de 31 appareils tous utilisateurs confondus.

L’annonce résout un hiatus connu de longue date : le report de l’intégration de l’Eurofl’Eye sur les appareils français à un incrément ultérieur du programme NH90 FS, le temps de trouver un partenaire avec qui se partager les frais du développement. Voilà qui est fait. Reste que les industriels ne mentionnent aucun calendrier, et les premiers appareils pourraient malgré tout être livrés sans cette brique et sans le casque associé. Rien de bien alarmant, car ces hélicoptères disposent d’emblée du câblage et de l’espace nécessaires pour accueillir le tout en temps voulu.
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December 24, 1:50 AM
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US approves extended-range AMRAAM sale to Denmark

US approves extended-range AMRAAM sale to Denmark | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The US has approved the sale to Denmark of Raytheon-RTX AIM-120C-8 Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile-Extended Range (AMRAAM-ER) systems.
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December 24, 1:50 AM
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Japan launches final Mogami-class frigate

Japan launches final Mogami-class frigate | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Japan's Mitsubishi Heavy Industries (MHI) has launched the 12th Mogami-class guided-missile frigate on order for the Japan Maritime Self-Defense Force (JMSDF).
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December 24, 1:49 AM
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L'US Navy sera équipée de croiseurs de la classe Trump

L’imprévisible et pitoyablement fantasque Donald Trump a annoncé lundi le lancement d’une nouvelle classe de navires de guerre de grande taille qui portera son nom, un fait extrêmement inhabituel pour un président en exercice mais dont Trump est en train de devenir coutumier: n’a-t-il pas en effet fait rebaptiser le Kennedy Center en ajoutant son nom à celui de l’ancien président sur la façade de la célèbre salle de spectacles de Washington, communément appelée Kennedy Center?

Les navires promis seront « les meilleurs du monde », a assuré, sans plaisanter, le président américain pendant une conférence de presse depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, précisant que deux de ces bâtiments de ligne de la « Trump Class USS Defiant » seraient construits pour commencer (10 pourraient l’être). Le président républicain a par ailleurs dit vouloir s’impliquer personnellement dans la conception des nouveaux bateaux, « parce que je suis une personne très portée sur l’esthétique ».

Trump a aussi déclaré qu’il rencontrerait la semaine prochaine en Floride les représentants des entreprises de défense afin de discuter de l’accélération du calendrier de production des navires de guerre; son administration serait même prête à sanctionner les entreprises trop lentes. « Ils ne les produisent pas assez vite », a-t-il affirmé.

Flanqué du Secrétaire à la Guerre, Peter Hegseth, son roquet fana-mili, Donald Trump a invoqué le souvenir des grands cuirassés américains qui se sont illustrés pendant la Deuxième guerre mondiale pour présenter ces bâtiments qui seront équipés de canons et de lasers, et qui pourraient porter des armes hypersoniques et nucléaires. Pour rappel, l’US Navy a désarmé ses derniers véritables cuirassés, les USS Missouri et USS Wisconsin de la classe Iowa, datant de la Seconde Guerre mondiale, entre 1990 et 1992.

« Nous allons redonner toute leur grandeur aux groupes aéronavals », a ajouté le secrétaire Phelan. « Le cuirassé USS Defiant inspirera l’admiration et le respect du drapeau américain à chaque fois qu’il accostera dans un port étranger. Il sera une source de fierté pour chaque Américain. »

Les réactions, tantôt effarées, tantôt laudatrices, alternent. En voici une, française, que j’aime bien:
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