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Today, 9:27 AM
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A bleeding casualty tends to become hypothermic even in warm scenarios; think of a casualty hit by small arms fire,
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Today, 8:27 AM
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On 12-13 February in Grenoble with the French Army 27th Mountain Infantry Brigade, in cooperation with COGES Events, the company
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Today, 6:51 AM
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Demand for long-range rocket artillery has increased with the return to great power conflict. The Ukraine war is demonstrating the utility and power of this weapon category on the modern battlefield.
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Today, 6:16 AM
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Malgré les appels à la diversification et à l'émancipation, les Européens comptent encore énormément sur leur allié américain. Une situation qui ne devrait pas changer à court terme.
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Today, 6:08 AM
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En mauvais français on appelle cela de la cancel culture et c’est là une des spécialités du (faux) nouveau locataire de la Maison-Blanche. À la fin du mois dernier l’US Department of Defense a reçu pour ordre de supprimer 26000 images de ses archives afin de ne pas, je cite «favoriser la diversité, l’équité, et l’inclusion». Sauf que voilà dans toutes ces photos se sont glissées quelques dizaines du Boeing B-29 Superfortress ayant largué la bombe atomique sur Hiroshima et accusé de faire la promotion des minorités homosexuelles. Aux États-Unis ce sont les journalistes de l’Associated Press et en France de Libération qui ont révélé ces faits. Certes Donald Trump n’est pas le plus éclairé de tous les Présidents des États-Unis. Mais en quoi pourrait t-il avoir signé un décret qui pourrait conduire à l’effacement définitif de plus de 70 photos d’archives de ce bombardier ô combien historique ? Simplement parce qu’il s’appelle Enola Gay ! Rappelons qu’en anglais la seconde partie de ce nom désigne l’ensemble des hommes homosexuels, par opposition à lesbienne qui concerne les femmes. Je sais ça a l’air complètement débile mais c’est comme ça. Le mot «gay» doit disparaitre des archives afin de ne pas faire la promotion de l’homosexualité. Du coup on peut raisonnablement se demander si le colonel Tibbets et son équipage étaient tout ou partie homosexuels ? À priori non ils étaient tous hétérosexuels. D’autant qu’Enola Gay n’a aucun rapport avec l’homosexualité, ici le mot «gay» est un homonyme. Car Enola Gay c’est Enola Gay Tibbets, la maman du colonel Tibbets pour qui il avait forcément un profond attachement. Il avait juste baptisé son avion en son honneur, sans savoir que son B-29 Superfortress allait un jour entrer dans l’Histoire, et rejoindre les collections du National Air & Space Museum. Car Enola Gay c’est aujourd’hui une pièce de musée essentielle outre-Atlantique. À moins que Donald Trump n’en décide autrement… Cette photo historique, comme celle en une de l’article, fait partie des images en danger d’autodafé par l’administration Trump On est ici à fond dans la cancel culture. Ce terme anglophone désigne une culture de l’effacement historique et sociologique de toute ou partie de populations et de minorités. Dans les années 1920 en Italie les fascistes puis la décennie suivante en Allemagne les nazis se firent les champions absolus de cela. Donald Trump l’a totalement épousé et tente de retirer de la culture américaine toute allusion à la diversité, l’équité, et l’inclusion. Ses obsessions sont encore plus marquées dès lors que l’on parle des communautés LGBTQI+, comme nous vous l’avion déjà présenté il y a quelques jours au sujet des militaires transgenres. Oui nous sommes bien en 2025 et oui un Président des États-Unis a bien lancé une chasse aux sorcières contre les homosexuels allant jusqu’à faire radier un bombardier historique juste parce que le mot «gay» est peint sur son fuselage. L’Amérique de Donald Trump en est là. Le monde aussi. Photos © Bibliothèque du congrès des États-Unis. PS : Si après la lecture de cet article vous avez le tube des années 80 «Enola Gay» du groupe OMD qui vous trotte dans la tête c’est 100% de ma faute, j’assume.
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Today, 5:45 AM
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En l'espace de quelques années, la Chine a réussi à développer son industrie d'armement pour ne plus être dépendante et se préparer à une confrontation avec les Etats-Unis
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Today, 4:55 AM
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En cette période de commémoration du 80e anniversaire des débarquements, de la libération de la France et de la Victoire, et face au succès rencontré par cette opération depuis son lancement en 2023, l’Ordre de la Libération poursuit sa campagne nationale de collecte d’archives auprès du grand public !
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March 14, 6:14 AM
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Remises en questions par un article du WSJ, les performances du système antiaérien et antibalistique SAMP/T en Ukraine, sont-elles inférieures à celles du Patriot américain ?
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March 14, 6:05 AM
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La menace russe contre l'Europe est, depuis quelques semaines, dans tous les esprits, sur le vieux continent. Le retrait des forces et de la protection
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March 14, 4:54 AM
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Swedish Defence Minister Paul Johnson has announced the signing of a contract to supply Ukraine with 18 Archer self-propelled artillery systems and 5 ARTHUR counter-battery radars. The deal, worth $300 million, is part of the 18th package of military assistance to Ukraine.
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March 14, 4:53 AM
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The German Bundeswehr has confirmed an order for 120 Patriot PAC-3 MSE guided missiles to strengthen its air defence. The purchase is worth €763.5 million, and the funding was approved by the Bundestag Budget Committee on 18 December 2024.
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March 14, 3:55 AM
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Avec le F-35, sommes-nous trop dépendants face à l’hégémonie politique de l’actuelle administration de la Maison-Blanche ? Le Pentagone a-t-il intégré un "kill switch" permettant de désactiver le F-35 ? Retour sur ces questions. F-35 @HESJA Le Kill Switch Depuis longtemps, il est une croyance populaire qui prétend que les États-Unis peuvent actionner un interrupteur (kill switch) capable d’immobiliser les avions américains comme les F-16, F/A-18 et, maintenant, le F-35. Le fait est que, jusqu’à présent, aucun aéronef d’origine américaine n’a été stoppé net de cette manière. Pour autant, la mise en réseau du F-35 semble inquiéter et relancer certaines rumeurs. L’origine de cette crainte est due à deux systèmes, ALIS et ODIN. Le système ALIS (Autonomic Logistics Information System) est le cerveau logistique du F-35. Il surveille la santé de l'avion : statistiques du moteur, usure des éléments. Ces informations sont transmises à un serveur central (géré par les États-Unis) afin que les unités de maintenance puissent réparer les éléments et commander des pièces. C'est un outil de maintenance. ODIN, l’Operationnel Data Integrated Network. C'est le remplaçant d'ALIS, plus basé sur le cloud et moins encombrant, plus pratique à l’emploi. Techniquement, il fonctionne comme ALIS en enregistrant les données pour maintenir l'avion en état de vol. Les deux systèmes permettent également de mettre à jour les logiciels des services à bord des avions et de les tenir à jour. Le F-35 possède plus de 8 millions de lignes de code, et les États-Unis poussent les mises à jour pour des raisons de sécurité et de performances. Pourraient-ils les retenir ? Oui, dans ce cas l’avion deviendrait simplement obsolète, mais pas mort. Selon un rapport du Government Accountability Office (GAO), ni ALIS ni ODIN ne s'interfacent avec les commandes opérationnelles du F-35. De fait, les systèmes logistiques ne contrôlent pas l'avion. Ce sont des systèmes de support, pas des coupe-circuits. Mises à jour logicielles Afin de fonctionner correctement, tous les avions de combat reçoivent des mises à jour logicielles. Les mises à niveau logicielles, gérées par les États-Unis, assurent des performances et une sécurité optimales. Considérez le F-35 comme un smartphone moderne : un appareil de pointe qui s'appuie sur des mises à jour logicielles constantes pour rester à la pointe de la technologie. Pour débloquer de nouvelles capacités, exécuter les dernières applications et tirer parti de fonctionnalités innovantes, il doit être continuellement mis à niveau. Ces mises à jour permettent notamment de prendre en charge de nouvelles applications, des correctifs de sécurité ou des fonctionnalités avancées. Le F-35 n'est pas seulement un avion, c'est un système de combat en réseau dépendant des mises à niveau logicielles pour la réussite de la mission. Sans ces mises à jour, le F-35 peut toujours décoller et voler, mais sa capacité à se battre, à s'adapter aux nouvelles menaces et à pénétrer les défenses avancées sera gravement compromise. Dans la guerre moderne, où la technologie évolue à un rythme sans précédent, rester en avance n'est pas facultatif, c'est une nécessité. Dépendance Le système F-35 est complexe, les États-Unis ont mis en place un système de contrôle de la logistique. Il faut comprendre que cet avion est hautement sophistiqué entre son revêtement furtif, ses capteurs. Dans un but de facilitation de la maintenance, la chaîne d'approvisionnement mondiale de ces pièces est gérée par Lockheed Martin et le gouvernement américain. C’est à ce niveau que les utilisateurs se trouvent face à une dépendance logistique. Pour autant, un avionneur européen peut également décider de ne pas vous livrer une pièce parce que la Force aérienne de son pays en a urgemment besoin, ou bien, pour une raison politique. Le contrat suisse pour le F-35 a obligé l’avionneur Lockheed Martin à permettre à notre pays de disposer d’une marge en matière de maintenance. Cette marge est plutôt exceptionnelle avec la maintenance qui sera effectuée en Suisse par du personnel helvétique. De fait, nous aurons notre propre stock de pièces de rechange, ce qui permettra de réduire notre dépendance. Par ailleurs, il faut prendre en compte qu’une bonne part des pièces qui composent l’assemblage du F-35 sont produites en Europe. En conséquence, la dépendance n’est pas à sens unique comme on pourrait le croire. Un blocage européen et c’est toute la chaîne d’assemblage qui s'en trouverait compremise. Chaine d'assemblage F-35@ LM Systèmes d’armes complexes et dépendance Avec l’avènement de systèmes complexes fonctionnant en réseau, la dépendance en matière de logiciels deviendra de plus en plus fréquente à l’avenir. Nombreux sont les systèmes en service qui équipent les avions de combat, peu importe l’origine, les missiles, les sous-marins soumis à une dépendance liée à des codes de fonctionnement. Le GPS militaire, les liaisons de données, les systèmes cryptés de communication fonctionnent grâce à ses codes fournis par les USA. Les avions de combat européens comme le Rafale ou l’Eurofighter en font partie et sont dépendants de ces codes. Se doter d’un avion européen ne nous rendrait pas plus indépendant des États-Unis ni des décisions propres à l’avion lui-même. Les prochaines mises en réseau des avions européens (Rafale F4/F5, Eurofighter Quadriga) sont autant de dépendances à la fois US et européennes qui vont s’accélérer. Origine du mythe Si le « kill switch » n’existe pas, d’où vient-il ? Dans les années 1970, l’Iran a acheté 80 avions de combat Grumman F-14 « Tomcat » aux États-Unis. À l’époque, les deux pays étaient de proches partenaires, mais avec la révolution de 1979, tout a basculé. Cet évènement a fait craindre qu’à l’avenir des systèmes de combats américains puissent se retourner contre eux. Sous l’impulsion du chef de la CIA de l’époque, William Joseph Casey, une expérience fut menée afin de tester s'il était possible de pouvoir immobiliser un système (avions, missiles, sous-marins) à distance, une fois dans de mauvaises mains. Non seulement les résultats ne furent pas probants, mais le risque de s’auto-immobiliser et/ou de perdre la confiance des clients a définitivement eu raison du projet, qui fut abandonné assez rapidement. Et c'est bien ce projet abandonné qui alimente depuis le mythe, et ceci tant pour les milieux complotistes que dans l'intérêt de certains concurrents.
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March 14, 3:48 AM
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The uncrewed aircraft manufacturer says it has completed two test flights of a Grey Eagle 25M controlled remotely via a low-earth-orbit satellite network – technology that could allow expanded range in polar regions.
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Today, 8:27 AM
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The catalyst of the 1st International Mountain Troops Summit was definitely the French Army 27th Mountain Infantry Brigade, which inherits
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Today, 7:52 AM
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Today, 6:45 AM
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Les très humbles équidés s’avèrent particulièrement utiles sur un champ de bataille high tech
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Today, 6:10 AM
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Créé en 2013, SOFINS, nom issu de l’acronyme Special Operations Forces Innovation Network Seminar, est organisé par le Cercle de l’Arbalète au profit de Commandement des Opérations Spéciales (COS). Durant trois jours, il va réunir au camp de Souge, en Gironde, les représentants des forces spéciales d’une soixantaine de pays alliés et plus de 300 exposants sur une surface agrandie de plus de 10.000 m².
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Today, 6:06 AM
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C’est un des chasseurs les plus marquants des 70 dernières années. Dérivé du F-5A/B Freedom Fighter apparu à la toute fin des années 1950 le Northrop F-5E/F Tiger II est entré en service dans la Força Aérea Brasileira en mars 1975. Un demi-siècle plus tard il y sert toujours, et même un peu plus que prévu puisque son remplaçant désigné connait quelques retards industriels. Une carrière riche, émaillée également depuis quelques années de petits incidents. Rien ne prédestinait le Northrop F-5E/F Tiger II à voler aussi longtemps au sein de la Força Aérea Brasileira. En fait en 1975 rien ne laissait présager que ce modèle de chasseur serait un des plus grands succès commerciaux de l’industrie aéronautique américaine. Commandés en 1973 afin de remplacer les vieux Lockheed F-80C Shooting Star hors d’âge et renforcer les Dassault Mirage IIIE ils ont alors une espérance de service d’une vingtaine d’années. L’état-major brésilien envisage en fait de les remplacer à la fin du siècle. Tout ne va pas tout à fait se passer comme prévu pour les chasseurs d’origine américaine. Northrop F-5 Tiger II dans sa livrée d’origine. Si les premiers F-5E/F Tiger II sont donc entrés en service dans la première semaine de mars 1975 il faudra attendre Noël 1978 pour que la pleine dotation ait lieu. Le contrat concerne tout de même soixante monoplaces et dix-neuf biplaces en tandem. Jusqu’à la fin des années 1980 ces avions volent sous un camouflage trois tons de brun, de gris, et de kaki. Il faut dire que ces avions remplissent alors aussi bien des missions de défense aérienne que d’appui tactique rapproché. L’arrivée en 1989 des premiers AMX A-1 développé conjointement avec l’Italie change la donne. Le F-5E/F Tiger II devient ce qu’il était lors de sa conception : un intercepteur et chasseur de supériorité aérienne. Adieu le camouflage trois tons et bonjour la livrée uniformément grise. Son armement standard se définit alors comme suit : ses deux canons mitrailleurs alimentés et quatre missiles air-air courte portée AIM-9 Sidewinder. Le schéma de camouflage gris marque l’époque de la chasse pure. Au début des années 2000 le Brésil connait une crise économique qui lui interdit d’acquérir l’avion de combat qu’il veut, le Dassault Aviation Rafale français. Le Northrop F-5E/F Tiger II est alors modernisé par Embraer aux standards F-5EM et F-5FM. Un total de cinquante avion est concerné. Dans le même temps des négociations continuent d’avoir lieu entre Brasilia et Paris. Dix Dassault Aviation Mirage 2000C et deux Mirage 2000B sont même livrés depuis l’Armée de l’Air en 2005. Finalement ils ne resteront que huit ans, le contrat Rafale ne se faisant pas. Le Northrop F-5EM/F-5FM Tiger II doit encore tenir bon. D’autant qu’à l’été 2016 le Brésil accueille la planète sport pour les Jeux Olympiques. Le vieux chasseur américain, du haut de ses 41 ans de service, sait assurer le job : il sécurise. Mais d’ores et déjà un objectif est fixé : 2022-2024. C’est là la date annoncée pour son retrait du service, un remplaçant ayant été trouvé sous la forme du Saab JAS 39E/F Gripen NG. L’apparition de la perche de ravitaillement en vol sur le flanc droit du fuselage indique clairement la modernisation des Tiger II brésiliens. Effectivement en 2022 quatre exemplaires, trois monoplaces et un biplace, ont quitté le service actif. Et depuis ? Plus rien. En ce samedi 8 mars 2025 le Northrop F-5E/F Tiger II a soufflé hier ses 50 bougies de service actif. Il se dit même qu’il pourrait un jour souffler ses 55 bougies puisque son retrait est désormais repoussé à l’horizon 2029-2032. Il faut dire que l’industrialisation chez Saab semble être difficile autour du standard Gripen NG. Des retards qui, dit-on, pourraient même replonger la Força Aérea Brasileira dans les négociations avec Dassault Aviation. Et si au final le Rafale F4 en venait à remplacer le Tiger II sud-américain ? Rien n’est moins sûr. Le chasseur quinquagénaire et son remplaçant volant de conserve. En attendant le chasseur biréacteur léger de facture américaine continue de sécuriser l’espace aérien du 5e plus grand pays de la planète. Malgré quelques accidents et incidents le Northrop F-5EM/FM Tiger II jouit d’une bonne réputation. Les pilotes brésiliens aiment voler dessus, et les mécanos reconnaissent qu’il est facile d’entretien. À se demander quand Northop Grumman saura nous pondre un nouvel avion de combat, en tirant les enseignements de celui-ci.
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Today, 5:38 AM
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In 1985, an ailing solar observation satellite in orbit over 300 miles above the Earth was the target of a United States Air Force F-15A armed with a 2,700 lb missile in an attempt to test the ability to destroy Soviet satellites during the Cold War.
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March 14, 6:51 AM
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L’Ukraine avait gagné du terrain en territoire russe à Koursk en août dernier. En quelques jours, elle semble encerclée et sous le point de se retirer.
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March 14, 6:08 AM
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Un survol rapide des actualités défense les plus marquantes et les plus significatives de ces derniers jours, avec la Bundeswehr qui affiche de grandes
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March 14, 4:54 AM
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Find out how German company Rheinmetall intends to transform the Volkswagen plant in Osnabrück into an infantry fighting vehicle production facility. The article discusses the details of the project and the need for new capacity.
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March 14, 4:54 AM
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UK Defence Secretary Luke Pollard has officially confirmed that London is not considering the possibility of transferring Eurofighter Typhoon fighter jets to Ukraine under any circumstances.
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March 14, 3:55 AM
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Canada to buy new helicopters amid concerns of F-35 Lightning II fighter jet aircraft crashes in the Arctic
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March 14, 3:51 AM
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Lors d’une interview, Nuno Melo, ministre de la Défense portugais confirmait la volonté de son gouvernement de ne pas se tourner vers l’avion de combat F-35 Lightning II américain. En revanche, le remplaçant des F-16 Fighting Falcon devrait plutôt venir d’Europe. Si une condition est importante à une future décision ferme, les options en Europe sont en réalité assez minces, avec le Rafale comme seul compétiteur. Interview Le 13 mars, le journal Publico publiait une interview de Nuno Melo, ministre de la Défense portugais et chef du parti politique CDS. Parmi les questions, le futur de la Force aérienne portugaise a été discuté : [Question] L'Europe prépare un important paquet financier pour la défense. Si le gouvernement AD est à nouveau élu, approuvera-t-il l'achat de l'avion F-35 ? [Réponse du ministre] "Les F-16 sont en fin de cycle et nous devons réfléchir à leur remplacement. Mais dans nos choix, nous ne pouvons pas être indignés par la géopolitique environnante. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l'OTAN et au niveau géostratégique international, doit nous faire penser aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un plus grand bien à prendre en compte. Nous devons croire que, dans toutes les circonstances, ces alliés seront de notre côté. Plusieurs options doivent être envisagées, à savoir dans le contexte de la production européenne et compte tenu également du retour que ces options peuvent avoir pour l'économie portugaise." "[...] Et notre allié, qui pendant des décennies a toujours été prévisible, peut apporter des limites dans l'utilisation, la maintenance, les composants, tout ce qui a à voir avec la garantie que l'avion sera opérationnel et sera utilisé dans toutes sortes de scénarios." Il est donc clair et net que l'imprévisibilité de la Maison-Blanche a eu un effet pro-européen sur le ministre de la Défense portugais : face à la menace de voir les systèmes d'entretien déconnectés ainsi que le risque de blocage de l'approvisionnement en pièces détachées, l'avion de combat F-35A Lighning II a perdu sa place de préférence au niveau du remplacement des F-16AM/BM Fighting Falcon portugais. Décollage d'un avion de combat F-16BM Fighting Falcon portugais. Décollage d'un avion de combat F-16BM Fighting Falcon portugais. © Força Aérea Portuguesa Une condition importante Le 11 mars, le gouvernement en place avait subi un vote de méfiance, obligeant le premier ministre Luís Montenegro de donner sa démission et ouvrant la voie à de prochaines élections anticipées. Et comme expliqué dans la question même du journaliste, citée précédemment, il faut que ces élections permettent au gouvernement actuel d'être élu à nouveau pour qu'il continue dans cette voie. À noter que si ce sera le cas, le choix est assez court. En effet, en Europe, trois constructeurs produisent des avions de combat de premier plan. Il y a tout d'abord Airbus et son Eurofighter, développé et produit en Europe (structure, propulsion,...) mais qui a vu l'intégration de certains systèmes américains. Il y a par exemple l'intégration annoncée en 2023 d'un écran large dans le cockpit... de Collins Aerospace, filiale de l'entreprise américaine RTX. De fait, la moindre exportation doit avoir l'accord américain... sauf si l'avionneur arrive à remplacer ces pièces par des équivalents européens. Un autre choix pourrait se porter sur l'entreprise suédoise Saab et son avion de combat Gripen. Mais là aussi, les États-Unis ont un droit de veto. Pour ne citer qu'un exemple, le réacteur RM12 de l'appareil a été développé et produit sur la base du F404 de General Electric. Enfin, troisième et dernière option : Dassault et son Rafale. Il s'avère que cet appareil est le seul totalement indépendant du moindre industriel américain. D'ailleurs, lors de l'interview, sans citer le Rafale explicitement, une question sur un futur achat d'avions français a été posée au ministre Melo. Malheureusement, sa réponse fut assez brève : "C'est une discussion que je n'aurai pas ici." Affaire à suivre donc, mais après les élections portugaises et surtout, la formation d'un gouvernement/gouvernement de coalition majoritaire.
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