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December 9, 2024 3:32 AM
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Nordic countries discuss joint procurement of CV90 Mk IV IFVs

Nordic countries discuss joint procurement of CV90 Mk IV IFVs | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Nordic Defence Cooperation (NORDEFCO) members Denmark, Finland, Norway, and Sweden are discussing the joint procurement of CV90 Mk IV infantry fighting vehicle
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Second Arafura OPV Starts Sea Trials

Second Arafura OPV Starts Sea Trials | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The second new Arafura OPV for the Australian Navy, NUSHIP Eyre, has commenced sea trials at Osbourne in South Australia.
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U.S. May Scrap the Stealth NGAS Tanker to Save Costs 

U.S. May Scrap the Stealth NGAS Tanker to Save Costs  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Next-Generation Aerial Refueling System (NGAS)—an ambitious stealth tanker concept under development by Lockheed Martin’s Skunk Works—is now on shaky ground. As the U.S. Air Force reassesses i…
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Un Hornet suisse au défilé aérien du 14 Juillet à Paris 

Un Hornet suisse au défilé aérien du 14 Juillet à Paris  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les Forces aériennes suisses auront l’honneur de participer au traditionnel défilé aérien du 14 Juillet, commandé par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes de l’armée de l’Air et de l’Espace, avec un avion de combat de type F/A-18 « Hornet ». Cette participation met en évidence la bonne collaboration bilatérale entre l’Armée française et l’Armée suisse.

F/A-18 Hornet Force aérienne suisse @ P. Uldry

Lors du défilé aérien du 14 juillet 2025, des avions de l’Armée de l’Air et de l’Espace survoleront l’avenue des Champs-Élysées en compagnie de trois Eurofighter allemand, espagnol et britannique et d’un F/A-18 suisse. Ce dernier, non armé, partira à Paris depuis la Base aérienne d’Emmen et la réintègrera directement après le défilé aérien (ravitaillement en vol). Un atterrissage à Paris n’est donc pas prévu.



Pour l’Armée suisse, la participation des Forces aériennes au défilé aérien est une première. L’invitation de la France est un honneur et un signe d’amitié entre les deux pays – un signe au-delà des frontières, dans un environnement de sécurité européen commun.



Des relations bilatérales fortes

Cette participation met non seulement en évidence la coopération militaire, mais aussi la confiance mutuelle et l’étroite collaboration en matière de politique de sécurité. La France et la Suisse entretiennent depuis de nombreuses années des discussions bilatérales ouvertes, en particulier dans les domaines de l’instruction, de la sûreté aérienne et de la collaboration tactique. (Source : DDPS)
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L’Europe veut plus de F-35 

L’Europe veut plus de F-35  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Plusieurs pays européens déjà clients de l’avion de combat F-35 travaillent à l’acquisition de nouveaux lots de l’avion. Entre besoins impératifs et situation internationale dégradée, petit tour d’horizon.

Le nombre de clients et d'avions augmente @ LM

Allemagne, Angleterre, Belgique et Danemark

Notre voisin allemand prévoit d'étendre sa commande d'avions de combat Lockheed Martin F-35A de 35 à 50 avions. Cette décision intervient dans un contexte de tensions renouvelées dans le programme trilatéral Future Combat Air System (FCAS) impliquant la France, l'Allemagne et l'Espagne, car les différends sur la part de travail industriel auraient contribué à des progrès bloqués. Lors d'une réunion avec le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte, le chancelier Friedrich Merz a reconnu les désaccords non résolus au sein du consortium et a déclaré que la question serait abordée dans les mois à venir. L'acquisition possible de 15 avions de chasse supplémentaires représente une étape importante de la part du gouvernement allemand, car il cherche à combler les lacunes en matière de capacités attendues avant l'entrée en service du FCAS.

Il s’agit notamment de remplacer les vénérables Panavia Tornado d'une part et d’assurer la jointure entre la nouvelle d’Eurofighter Quadriga de génération 4++ et la future 6ᵉ génération.



En Angleterre, la ministre de la Défense, Maria Eagle, a déclaré que le ministère de la Défense (MoD) allait acquérir 12 F-35A dans le cadre de l'adhésion du Royaume-Uni à la mission de partage nucléaire de l'OTAN. Elle a toutefois ajouté que les futures commandes seraient soumises à un examen dans le cadre du prochain Plan d'investissement pour la défense.



« Le ministère de la Défense achètera initialement 12 F-35A dans le cadre des calendriers d'achat de F-35B précédemment convenus », a déclaré Mme Eagle.



La déclaration suggère que, si le Royaume-Uni maintient son engagement à l'égard d'une flotte à long terme de 138 F-35, le F-35A peut non seulement emporter la bombe nucléaire B61, mais va également contribuer à renforcer le nœud opérationnel de la RAF dans tous les domaines.



En Belgique, le nouveau Plan stratégique pour la Défense du ministre fédéral Theo Francken prévoit l’achat de 11 avions F-35 ADDITIONNELS, en plus des 34 avions déjà commandés à Lockheed Martin en 2018. Les quatre premiers F-35 commandés il y a 7 ans ont été livrés et sont utilisés aux États-Unis pour l’entrainement de pilotes belges. En octobre, les premiers avions américains arriveront à la base militaire de Florennes. Là encore, entre amélioration des capacités et de la dotation, la Belgique tient à maintenir une force aérienne plus forte.





Le Danemark prépare une commande de 10 avions F-35A supplémentaires aux États-Unis, portant sa flotte totale commandée à 37, selon le ministre danois de la Défense Troels Lund Poulsen.L'annonce a fait suite à des réunions de haut niveau à Washington, D.C., où la délégation danoise – comprenant le ministre des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen et le chef d'état-major général Michael Hyldgaard – a rencontré des responsables américains pour discuter des délais d'approvisionnement et des perspectives de livraison à long terme.Poulsen a déclaré que la commande sera passée avant octobre 2025, car le Danemark cherche à éviter les retards futurs en obtenant des créneaux de livraison plus tôt. « Si nous ne passons pas la commande maintenant ou cet automne, nous risquons de nous retrouver dans une très longue file d'attente », a déclaré Poulsen.L'achat supplémentaire devrait coûter des "milliards", bien que les chiffres exacts n'aient pas été divulgués. Le prix unitaire estimé de chaque F-35A s'élève à environ 80 millions de dollars, en fonction de l'inclusion des caractéristiques de modernisation du TR-3.La décision soutient les efforts du Danemark pour atteindre les objectifs de capacité de l'OTAN et étendre sa préparation aux opérations d'alerte à réaction rapide (QRA). En mars 2025, l'armée de l'air royale danoise a utilisé le F-35 dans une mission QRA pour la première fois, interceptant un avion russe au-dessus de la mer Baltique.



Des points communs

D'aucuns auraient espéré avec les menaces des taxes douanières que les Européens annulent leurs contrats et se tournent en direction d’avions européens. Il n’en est rien et cela s’explique pour plusieurs raisons.

Dans un conflit moderne, où l'ennemi dispose d'avions modernes et de systèmes antiaériens récents et développés, les chances de survie d'un avion de chasse de la cinquième génération sont plusieurs fois supérieures à celles de la quatrième génération. Que ce soit dans le combat aérien, la reconnaissance, l’attaque au sol ou les suppressions des systèmes adverses, le F-35 se distingue des générations précédentes.

Le F-35A peut le faire grâce à son caractère furtif et à la fusion des données de l'arsenal de capteurs passifs et actifs. Ceux-ci fournissent au pilote une multitude d'informations, ce qui contribue à ses chances de survie.

Lorsqu'un conflit se poursuit et que les défenses aériennes ennemies sont détruites, le F-35A n'a plus besoin de sa capacité de survie basée sur la furtivité. L'appareil peut alors se transformer pour accepter des charges externes importantes sur les ailes. Dans ce beast mode, le F-35 combiné peut transporter différents types de munitions : deux missiles air-air AIM-9X (sur pylônes), deux missiles air-air AIM-120 AMRAAM (dans la soute à bombes interne), quatre bombes air-sol GBU-31 de 906 kg (sur pylônes) et quatre bombes air-sol GBU-31 PGM à guidage de précision (dans la soute à bombes interne). Cette configuration beast est essentiellement destinée à appuyer les troupes terrestres sur le terrain depuis les airs : close air support (CAS).

Cette vision de la supériorité aérienne où l’invisibilité des avions furtifs, telle que celle offerte par le F-35, devient un atout stratégique majeur. Il est perçu comme l’avion le plus adapté à un contexte de guerre moderne où la capacité à éviter la détection est essentielle pour réussir des missions complexes et pour dissuader des adversaires puissants. Cette vision est reconnue par l’ensemble des utilisateurs du F-35, tant lors des évaluations que lors d’exercices internationaux.
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Défilé du 14 juillet : Quatre engins à ne surtout pas manquer

Défilé du 14 juillet : Quatre engins à ne surtout pas manquer | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Pour son retour sur les Champs-Élysées, l’armée française souhaite démontrer sa «crédibilité opérationnelle» avec plusieurs...-Aéro - Spatial
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Chinois et Russes toujours (aussi) effrayés par le Dassault Aviation Rafale

Chinois et Russes toujours (aussi) effrayés par le Dassault Aviation Rafale | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Moscou et Pékin sont passés maîtres depuis des décennies dans la désinformation, aujourd’hui partie intégrante de leur guerre hybride contre les Américains et les Européens. Et depuis plusieurs mois maintenant l’une de leurs cibles privilégiées est l’avion de combat français Dassault Aviation Rafale dont leur propagandistes tentent de dégrader l’image, notamment via les réseaux sociaux. Une tactique qui consiste autant à affaiblir la France dans le monde qu’à jouer une concurrence agressive et franchement déloyale vis-à-vis de notre industrie aéronautique. Est-ce que cela marche ?

Si cela fait plusieurs années que le chef d’œuvre clodoaldien est la bête noire de la propagande russe c’est nettement plus récente de la part de son homologue chinoise. À Moscou le Dassault Aviation Rafale est l’avion européen qui gâche les possibilités de ventes des Mikoyan MiG-35 Fulcrum-F et Sukhoi Su-35 Flanker-E. À cause de lui les Russes se montrent incapables de placer à l’export ces deux machines alors même qu’elles dérivent toutes deux des best-sellers respectifs MiG-29 Fulcrum et Su-27 Flanker. Deux avions qui se sont très bien vendus dans le monde entier. Mais ça c’était avant l’apparition du Rafale. En Égypte, en Inde, ou plus récemment en Serbie l’avion français a supplanté la concurrence russe. Et ça pour le petit cœur tout sec d’un dictateur comme Vladimir Poutine c’est insupportable !

Alors Moscou réplique avec ses armes informationnelle : télévision d’état, radios, et usines à trolls. Et force est de constater que la réussite est assez mitigée. Comme à son habitude la Russie réussit à impacter auprès des états faibles qui lui sont inféodés comme la Biélorussie, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Mali, le Niger, ou encore le Venezuela. Aucun d’entre eux n’a les moyens financiers d’acquérir le Dassault Aviation Rafale limitant ainsi l’impact réel de ces manigances contre lui. Personne n’imaginerait des pilotes burkinabé ou vénézuéliens sur le fleuron français. Trop cher et sans doute trop complexe pour eux.

Pourtant Moscou sent clairement les choses lui échapper. Plus le temps passe, plus les contrats Dassault Aviation s’enchaînent et plus le vide Mikoyan et Sukhoi se fait ressentir. Il suffit de voir l’explosion médiatique qu’a été la vente à l’Algérie de deux douzaines de Su-35 Flanker-E en mars dernier. Rappelons qu’initialement les Russes les avaient prévu pour l’Egypte avant d’essayer de les «refourguer» aux Iraniens. Il y a encore quelques années un tel contrat serait passé inaperçu, mais voilà le Su-35 est un avion qui ne se vend pas. Alors un vrai premier contrat d’exportation ça se célèbre en grandes pompes. Quitte à en faire trop, et donc à se ridiculiser. Même Alger avait demandé à Moscou de moins en faire sur le sujet, c’est dire l’embarras.

Surtout pour la Russie le Rafale est le symbole d’une industrie aéronautique florissante. Quand les MiG-35 Fulcrum-F et Su-35 Flanker-E peinent littéralement à évoluer le Rafale atteint le standard F4 et se dévoile désormais sous la forme d’un Rafale F5 que certains appellent, à tort sans doute, un Super Rafale. Un Rafale F5 qui interroge forcément car il va se retrouver sans aucun concurrent russe en dehors du Sukhoi Su-57 Felon prétendument de 5e génération. Un Su-57 qui hormis l’Algérie ne réussit toujours pas à convaincre grand-monde.

Donc oui la Russie attaque frontalement le Rafale avec ses vieilles armes. Ses usines à trolls inondent la toile de commentaires tous plus agressifs, risibles, et finalement inutiles. Et ses chaines de télé et stations de radios aux ordres du Kremlin ou liées à l’étranger à des politiciens très perméables aux idées poutiniennes. Est-ce que cela fonctionne ? À priori très moyennement.

Et la Chine dans tout ça ? Pour elle c’est un phénomène nettement plus récent. Il y a encore deux ans les attaques en désinformation de Pékin contre le Rafale passaient littéralement sous les radars. Sans doute existaient-elles déjà mais sans que cela ne soit repérable. Depuis deux ans tout s’est accéléré. C’est grâce notamment à la place prépondérante du réseau social Tik-Tok, chinois s’il fallait le préciser, entre autre auprès des 15-30 ans que la guerre hybride contre le Dassault Aviation Rafale a pris de l’ampleur.

Il faut dire que les Chinois ont des ambitions de vendre désormais leurs avions de combat Chengdu J-10 et Shenyang J-35 sur des marchés similaires à ceux de l’avion français. Et les Indiens, pourtant farouches ennemis des Chinois, leur ont donné un petit coup de pouce. Début mai une opération indienne de représailles contre des terroristes pakistanais a conduit à la perte d’un Rafale biplace, abattu sans doute par un F-10 pakistanais ayant tiré un missile air-air BVR PL-15 d’origine chinoise. À noter que l’avion de facture française n’est pas tombé aux mains de l’ennemi, s’étant écrasé en Inde après l’éjection de son pilote.

Ce fait a permis aux propagandistes chinois d’en remettre une couche, permettant ainsi de glorifier au passage leur allié et acheteur privilégié, le Pakistan. Car si on en croit Pékin ce n’est pas un mais trois à cinq Rafale indiens qui auraient été détruits par la chasse pakistanaise. Et à chaque fois les avions d’origine française auraient été pulvérisé en plein vol. «Exagérer n’est pas mentir» dit l’adage. Sur ce coup là si. Il faut dire qu’en zone Asie Pacifique aussi le Rafale attire. L’Indonésie l’a acquis, l’Inde l’utilise donc, et la France l’y déploie désormais. Clairement pour le pouvoir chinois c’est intolérable. Alors elle allume des contrefeux.

Surtout les Chinois, et leurs relaies, s’appuient désormais massivement sur l’IA. Une intelligence artificielle que Pékin maîtrise parfaitement et qu’en France par exemple certains sites pseudos spécialisés aéronautiques et défenses utilisent au quotidien. Des sites web qui il y a encore deux ans n’existaient pas et qui ont poussé comme des champignons dès lors que Pékin a passé la seconde et accélérer sa guerre hybride contre Dassault Aviation et contre son chasseur. Coïncidence ? À ce niveau là le doute n’est plus permis. Ces sites n’existaient pas il y a deux ans, ils existent aujourd’hui, et sous des formes de syntaxes qui sentent bon l’IA bien aseptisée nous pondent aujourd’hui des articles au kilomètre sans la moindre faute d’orthographe ni de grammaire (grrrr) mais aussi sans la moindre signature ou âme. Mes articles sont sans doute très imparfaits mais je sais d’où ils viennent, de mon cœur et de mon cerveau. Eux j’en doute.

Il n’existe donc qu’une seule raison à cette guerre informationnelle. C’était déjà elle il y a deux mois, c’est encore plus vrai aujourd’hui : le Dassault Aviation Rafale refile une peur bleue aux Chinois et aux Russes. S’ils n’avaient pas autant la trouille ils agiraient avec plus de discernement et d’intelligence. La couardise fait faire bien des erreurs. L’acharnement des Chinois et des Russes contre le Rafale en est une démonstration supplémentaire. Pas sûr que la France en général et Dassault Aviation en particulier ne soient dupes et se laissent intimider.

Photo © ministère des Armées.
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Les pilotes espagnols se préparent pour l'Islande

Les pilotes espagnols se préparent pour l'Islande | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Petite révolution dans la mission otanienne Icelandic Air Policing : l’Ejercito del Aire y del Espacio va y prendre part. L’Ala 15 va déployer début août 2025 six chasseurs McDonnell-Douglas EF-18A+ Hornet en Islande. En préparation leurs pilotes enchaînent actuellement les heures de vol afin de se préparer au mieux à cette mission ô combien essentielle à la stabilité en Atlantique nord. C’est en Aragon où se trouve leur nid que les pilotes s’entraînent activement.

Membre à part entière de l’OTAN l’Espagne s’engage finalement assez peu dans les missions de police du ciel et de réassurance de l’alliance. Onze participations à Baltic Air Policing entre l’été 2006 et le printemps 2024 mais surtout aucune à Icelandic Air Policing. Ce sera donc leur baptême du feu dans cette région septentrionale de l’Atlantique, aux confins de l’Amérique du Nord et de l’Europe. Une zone où les survols d’avions de reconnaissance à long rayon d’action et de bombardiers stratégiques russes sont plus fréquents qu’ailleurs dans le monde.

On sera d’ailleurs surpris que l’état-major de l’Ejercito del Aire y del Espacio ait fait le choix de l’Ala 15 et de ses EF-18A+ Hornet plutôt qu’une autre unité volant sur Eurofighter EF-2000 Typhoon. Le chasseur de facture américaine est en effet un avion de génération assez ancienne, même s’il a été modernisé à plusieurs reprises par Casa puis par Airbus Defence. Il faut souligner que le rôle premier de l’Ala 15 est cependant la défense aérienne et l’interception des menaces air-air. Ses pilotes seront donc dans leur rôle premier.

Dans quinze jours la centaine de personnels espagnols sera à pied d’œuvre sur la base otanienne de Keyflavik en Islande. Un avion de transport tactique Airbus Defence A400M Atlas les accompagnera. Ils prendront alors la relève de leurs collègues tchèques présents sur place depuis le mois de mai avec cinq chasseurs monoréacteurs Saab JAS 39C Gripen. Ce sera alors la deuxième fois en 2025 qu’un pays européen participera à Icelandic Air Policing. Avant l’Espagne cet été ce fut la Finlande en tout début d’année.

Affaire à suivre.
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Today, 2:49 PM
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Russia to scrap its aging flagship carrier

Russia to scrap its aging flagship carrier | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Russia’s only aircraft carrier, the Admiral Kuznetsov, may soon be retired and dismantled after years of failed modernization efforts and a string of high-profile accidents, according to Russian media reports. Citing informed sources, Izvestia reported that work to repair and upgrade the heavy aircraft-carrying cruiser was suspended some time ago. A decision on whether to
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BAE Systems to produce more MK 41 launching systems for U.S., Allies

BAE Systems to produce more MK 41 launching systems for U.S., Allies | DEFENSE NEWS | Scoop.it
BAE Systems Land & Armaments L.P., Minneapolis, Minnesota, has received a $48million modification to a previously awarded contract for the production of MK 41 Vertical Launching System (VLS) canisters and ancillary equipment. According to the Department of Defense, the contract includes purchases for the United States (78%), as well as the governments of Australia (21%)
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Today, 2:48 PM
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Poland confirms over 210,000 troops as NATO’s forward post

Poland confirms over 210,000 troops as NATO’s forward post | DEFENSE NEWS | Scoop.it
According to Defence24, the size of Poland’s Armed Forces has climbed to over 210,000 personnel, reinforcing the country’s role as a critical NATO stronghold on the alliance’s eastern flank. The figures were released by the Ministry of National Defense (MON) on June 30, 2025, and highlight Warsaw’s growing focus on defense amid heightened security concerns
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Today, 2:47 PM
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Rolls-Royce to supply engines for U.S. Navy next-gen landing craft

Rolls-Royce to supply engines for U.S. Navy next-gen landing craft | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Rolls-Royce Corp. has received a $54,7 million deal for the production of 12 MT7 turboshaft engines, ancillary parts, and installation kits to support the U.S. Navy’s Ship to Shore Connector (SSC) program and its Landing Craft, Air Cushion (LCAC) 100-class craft. According to Naval Sea Systems Command, the work will be performed in Indianapolis and
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Selon la Revue nationale stratégique actualisée, la Chine constitue un "réel défi stratégique"

Selon la Revue nationale stratégique actualisée, la Chine constitue un "réel défi stratégique" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Publiée ce 14 juillet, à la suite des interventions du général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA], et du président Macron, la Revue nationale stratégique actualisée [RNS] aborde longuement la menace que représente la Russie « pour la France et les Européens », avec, à la clef, le « risque d’une guerre ouverte contre le cœur de l’Europe ».

Ainsi, détaille le document, dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine, la Russie multiplie des actions hostiles à l’égard de la France et de ses partenaires européens au travers d’une posture d’intimidation nucléaire, d’ingérences dans le champ informationnel, de cyberattaques, d’actes espionnage, de détentions arbitraires de ressortissants, de survols des territoires de certains pays alliés, de tentatives d’immixtion dans les processus électoraux et de « manifestations hostiles contre les forces françaises et alliées ».

Pour compléter cette liste, la RNS 2025 évoque également l’instrumentalisation par la Russie [mais aussi par d’autres acteurs étatiques et non étatiques, comme les réseaux criminels] des flux migratoires à des fins de déstabilisation ainsi que la politique d’influence agressive menée par le Kremlin, notamment en Afrique. Cependant, le document se garde de faire un lien entre ces deux tendances.

Quoi qu’il en soit, de telles actions subversives, de « plus en plus désinhibées », associées au renforcement significatif des forces armées russes [300 000 soldats, 3 000 chars et 300 avions de combat de plus à l’horizon 2030, ndlr], confirment, selon la RNS 2025, « l’approche confrontationnelle » prise par Moscou à l’égard de la France et des Européens.

« La Russie qualifie elle-même l’Europe d’ennemie, multiplie les menaces explicites et directes à son encontre, et se dit en situation de quasi-conflit avec elle », résume le document.

Aussi, pour ce dernier, « l’hypothèse d’une participation des armées françaises à une guerre majeure de haute intensité dans le voisinage de l’Europe et le risque d’actions concomitantes déstabilisatrices de nature hybride pour la sécurité intérieure de la France atteignent un niveau inégalé depuis la fin de la guerre froide ».

Pour autant, la RNS 2025 ne considère pas comme « crédible » la « menace d’une guerre conventionnelle majeure sur le territoire national hexagonal ». Faut-il en déduire qu’elle pourrait l’être dans les outre-mer ? Si elle souligne la nécessité de renforcer la posture militaire dans ces territoires, elle ne va pas jusque-là.

Toutefois, la revue stratégique relève que certains territoires d’outre-mer, en particulier ceux de la zone Pacifique, suscitent l’intérêt de la Chine, qui y « concentre ses actions d’influence ». À noter qu’elle ne mentionne pas les actions de l’Azerbaïdjan, dont le rôle dans la crise en Nouvelle-Calédonie, en mai 2024, avait été dénoncé par le ministre de l’Intérieur.

« Dans la sous-région mélanésienne, la Chine concentre ses actions d’influence sur la Nouvelle-Calédonie du fait de sa situation stratégique et des ressources en nickel », avance en effet la RNS 2025.

D’ailleurs, si elle s’attarde longuement sur la Russie, cette dernière consacre plusieurs paragraphes à la Chine qui, comme le souligne l’Otan, pose des « défis systémiques » [la RNS parle d’un « réel défi stratégique », ndlr].

Ainsi, pour la Revue stratégique, la République populaire de Chine a « l’objectif est de dépasser les États-Unis comme première puissance mondiale à l’horizon 2050, pour le centenaire de sa création », ce qui se traduit par une montée en gamme et en intensité de ses exercices militaires autour de Taïwan ainsi que par la « poursuite de sa politique du fait accompli en mer de Chine méridionale, et le développement rapide de ses capacités civiles et militaires [dans les domaines conventionnel et nucléaire].

En outre, poursuit-elle, Pékin a « fortement accéléré son développement technologique, en particulier en matière de technologies avancées de défense [quantique, intelligence artificielle, spatial] en exploitant un « périmètre d’actions hybrides inédit [actions cyber, prédations scientifiques et technologiques, etc.].

Dans le même temps, que ce soit en Europe, au Moyen-Orient ou encore en Afrique, la Chine « a déployé des moyens militaires [comme en Biélorussie, en 2024, ndlr], tissé des liens économiques et mobilisé sa diplomatie au service d’une stratégie clientéliste ». Et cela en cherchant à « promouvoir un cadre alternatif de sécurité et à investir les enceintes multilatérales dans le cadre d’une stratégie propre de restructuration de la gouvernance mondiale ».

Qui plus est, note la RNS, la Chine considère la Russie comme un « partenaire majeur stratégique de long terme, notamment pour faire
front commun dans l’évolution des rapports de force ». Et, à ce titre, Pékin a renforcé ses liens militaires avec Moscou et « facilite directement l’effort de guerre russe en Ukraine ».

Enfin, le document relève également que la Chine a poursuivi « l’effort d’expansion considérable de son arsenal nucléaire, dans toutes les composantes de sa triade, tout en continuant de réaffirmer sa doctrine de non-emploi en premier »… et qu’elle est aussi le « seul membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies signataire du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires [TNP] à ne pas avoir déclaré de moratoire sur la production de matières fissiles ».

En parallèle, la Chine, dont l’ambition sera de disposer de 1 500 têtes nucléaires à l’horizon 2035, a mis les bouchées doubles pour développer ses capacités balistiques, avec pas moins de 310 essais de missiles en 202, dont un de portée intercontinentale [12 000 km] depuis Hainan.
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À Versailles, ville de garnison, l’armée concentre plus que jamais ses forces à Satory 

À Versailles, ville de garnison, l’armée concentre plus que jamais ses forces à Satory  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Avec 5 000 personnels, la cité royale conserve une forte identité militaire malgré la cession de biens immobiliers par l’Armée. Elle rassemble ses forces sur Satory, un quartier en devenir qui mise sur l’innovation et la défense.
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U.S. Navy Rushes to Fuel USS Abraham Lincoln for Urgent Pacific Deployment

U.S. Navy Rushes to Fuel USS Abraham Lincoln for Urgent Pacific Deployment | DEFENSE NEWS | Scoop.it
NAVSUP Fleet Logistics Center San Diego awarded an urgent contract to fuel the USS Abraham Lincoln (CVN 72) to move up the carrier's deployment date.
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Livraison de Su-34 « Fullback » aux forces aérospatiales russes 

Livraison de Su-34 « Fullback » aux forces aérospatiales russes  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La United Aircraft Corporation (UAC) a livré le deuxième lot de chasseurs-bombardiers Sukhoi Su-34 « Fullback » au ministère russe de la Défense. Le nombre n'est pas précisé.

Su-34 en cours de livraison @UAC

La livraison

Ces avions ont été affectés aux unités d’aviation opérationnelles-tactiques des forces aérospatiales russes (VKS) dans le cadre de l’ordre de défense de l’État en cours. Chaque avion a franchi avec succès le cycle complet d’essais et de vérifications en usine dans diverses conditions opérationnelles avant d’être déployé sur ses bases aériennes désignées. Les équipages de VKS ont accepté le nouvel avion après avoir suivi une formation spécialisée sur ces modèles mis à jour.



Vadim Badekha, PDG d’UAC, a souligné que la société maintient un taux de production élevé, avec des plans pour augmenter davantage la production en réponse à la demande croissante pour le Su-34, motivée par les exigences opérationnelles actuelles. Au cours des deux dernières années, la production de Su-34 a plus que doublé. Selon les experts de l’industrie, au début de 2024, le nombre total de Su-34 produits, y compris les prototypes et les unités de préproduction, dépassait 170 avions.



Bombes FAB-UMPK

Le Su-34 est conçu pour engager des cibles terrestres, de surface et aériennes, ainsi que des installations d’infrastructure protégées par des systèmes de défense aérienne, à des distances étendues à partir de leurs bases d’attache. L’avion peut opérer sous un feu intense et des contre-mesures électroniques, de jour comme de nuit, par mauvais temps et sur n’importe quel théâtre d’opérations. Sa gamme d’armements comprend des munitions aériennes guidées et non guidées, des bombes planantes équipées de modules de guidage et de correction et des missiles air-sol. Le Su-34 est équipé de systèmes de guerre électronique avancés et est capable d’effectuer des missions de reconnaissance aéroportée.

Les bombes aériennes à fragmentation et hautement explosives équipées du module de vol plané et de correction unifié (FAB-UMPK) représentent une solution rentable et technologiquement avancée pour mettre à niveau les stocks de bombes existants avec des kits de guidage modernes. Cette approche permet aux forces aérospatiales russes d’étendre l’utilisation des munitions à guidage de précision tout en minimisant les coûts de production. Les FAB-UMPK permettent d’engager des cibles en dehors de la couverture de la défense aérienne ennemie, réduisant ainsi le risque pour les bombardiers de première ligne. Elles font désormais partie de l’arsenal du Su-34.

L’ajout d’ailes déployables permet à ces bombes de planer sur des distances importantes. Les munitions FAB-UMPK peuvent parcourir jusqu’à 43 milles marins (70 km) à partir du point de largage. Les variantes récentes, dotées d’une envergure allongée et d’un aérodynamisme amélioré, sont capables de planer sur 62 milles nautiques (100 km), en fonction de l’altitude de largage et de la vitesse de l’avion.



Le Sukhoi Su-34 NVO/M « Fullback »

Cockpit Su-34 @ UAC

Le Sukhoi 34 NVO/M « Fullback » peut attaquer des cibles terrestres, maritimes et aériennes, de jour comme de nuit et par tous les temps, en utilisant l’ensemble des types de munitions en service en Russie. En termes de capacités opérationnelles, il s'agit d'un appareil de génération 4+. Son système de sécurité active avec les nouveaux ordinateurs fournit des capacités supplémentaires pour le pilote et le navigateur pour effectuer des bombardements précis et manœuvrer sous le feu ennemi. L’excellente aérodynamique de l’avion, les grands réservoirs de carburant de capacité interne, la nouvelle génération de moteurs plus économes en carburant, dotés d’une commande numérique. font que le Su-34 de bombardement tactique se trouve très proche de la catégorie de bombardier stratégique de classe moyenne. Le Su-34 dispose également d’un système de communication et le système d'échange d'informations de type liaison 16 (Link 16) lui permet une interface avec des troupes terrestres et des navires de surface, ainsi qu’avec d’autres aéronefs. Les caractéristiques du Su-34 incluent un rayon d’action jusqu'à 4 000 km en convoyage, une vitesse maximale de 1 900 km/h, et une charge utile de jusqu'à 8 tonnes. L'espace entre les sièges du cockpit permet de se coucher dans le couloir, le cas échéant. Un office et un WC sont situés derrière les sièges de l'équipage.
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La Norvège désire le HH-60W 

La Norvège désire le HH-60W  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Norvège négocie l’achat d'hélicoptères Sikorsky HH-60W (Whiskey) « PaveHawk » afin de renforcer ses capacités en missions de sauvetage au combat et missions spéciales.

HH-60W "Pave-Hawk" @ USN

Vente autorisée

Les États-Unis Le département d'État a approuvé la vente éventuelle au gouvernement norvégien d'hélicoptères HH-60W et d'équipements connexes pour un coût estimé à 2,6 milliards de dollars.L'Agence de coopération en matière de sécurité de défense a remis la certification requise informant le Congrès de cette éventuelle vente le 11 juin.Le gouvernement norvégien a demandé l'achat de jusqu'à neuf hélicoptères HH-60W ; 22 moteurs turbo à arbre T-700-GE-401 ; 21 systèmes de positionnement global embarqués/systèmes de navigation inertielle (GPS/INS) (EGI) (18 installés, 3 pièces de rechange) ; 10 récepteurs d'avertissement radar AN/APR-52 (RWR) (9 installés, 1 pièce de rechange) ; et 10 systèmes d'avertissement de missiles communs AN/AAR-57 (CMWS) (9 installés, 1 pièce de rechange).Les articles non-MDE suivants seront également inclus : mitrailleuses d'avion GAU-21 et autres mitrailleuses ; lasers infrarouges IZLID 200P ; systèmes de distribution de contre-mesures aéroportées AN/ALE-47 ; armes et équipement de soutien aux armes.



Le BlackHawk en Norvège

En octobre 2023, la Norvège a passé commande pour 6 MH-60R « Seahawk » afin de remplacer les NH-90 qui ne satisfaisaient pas le pays.



Sikorsky HH-60W « PaveHawk »

Le HH-60W est le résultat du développement du HH-60G "Pave Hawk" et s'appuie sur le cadre existant et éprouvé du modèle de production UH-60M "Black Hawk".

Basé sur le Black Hawk UH-60M de pointe, le HH-60W « Whiskey » bénéficie de capacités avancées pour mieux prendre en charge l'ensemble des missions de sauvetage au combat et autres missions spéciales. Conçu pour répondre aux exigences de l'US Air Force en matière de long rayon d'action et de menaces élevées, le Whiskey optimise la polyvalence du légendaire Black Hawk en doublant sa capacité de carburant interne sans recourir à des réservoirs auxiliaires encombrants. Il offre également un système d'armement robuste et intègre des systèmes de défense et des capteurs pour une combinaison inégalée d'autonomie et de survivabilité. De plus, grâce à sa compatibilité totale avec tous les moteurs et systèmes dynamiques de l'UH-60M, cet appareil est le giravion le plus sophistiqué au monde, à un prix extrêmement abordable et à un coût total de possession réduit sur l'ensemble de son cycle de vie. Le programme de référence de l'US Air Force prévoit 113 hélicoptères pour remplacer les hélicoptères vieillissants HH-60G Pave Hawk de l'US Air Force, qui effectuent des opérations critiques de recherche et de sauvetage au combat et de récupération de personnel pour tous les services militaires américains et leurs alliés.
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Le Chili modernise ses C-130 « Hercules » 

Le Chili modernise ses C-130 « Hercules »  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’armée de l’air chilienne (FACh) avance dans la modernisation de sa flotte de transport tactique C-130 Hercules, les appareils devront en effet rester en service jusqu’en 2043.

C-130 chilien avec les nouvelle hélices @ FACh

Un programme national

Le programme de modernisation des C-30 est entièrement exécuté dans le pays par la National Aeronautics Company (ENAER) avec la participation de sa filiale technologique DTS. La mise à jour intègre un nouveau système de propulsion, et comprend également la rénovation complète des systèmes de changement rapide de moteur (QEC), une revue structurelle complète et des tests fonctionnels. La mise en œuvre est réalisée dans les hangars de maintenance majeure d’ENAER sur la base aérienne « El Bosque », avec le soutien technique direct du constructeur américain.

L’un des avantages est qu’il permet de remplacer un moteur entier en quelques heures, améliorant ainsi l’efficacité de la maintenance et la capacité opérationnelle de l’avion. C’est-à-dire prêt à installer avec tous les périphériques inclus, ce qui permet une efficacité et une disponibilité totales entre les moteurs et les nouvelles hélices à huit pales. Pour ce faire, les appareils sont dotés d'hélices NP2000 de Collins Aerospace.



Avec ce programme, le Chili est l’un des rares pays en dehors des États-Unis à disposer de la capacité technique certifiée d’intégrer et d’exploiter le système NP2000, composé d’hélices à huit pales en matériaux composites, contrôlées par un système de contrôle électronique propelleur (EPCS) de pointe. Le remplacement des hélices 4 pales d’origine représente une amélioration substantielle en termes de performances, de maintenance et de projection logistique.

À ce jour, deux C-130H et deux KC-130R ont été modernisés. Un cinquième avion est à un stade avancé d’intégration du nouveau système et sa livraison est prévue pour le dernier trimestre de cette année.



La modernisation avec le NP2000 offre :



Augmentation de la poussée au décollage jusqu’à 20 %, ce qui est essentiel pour les opérations sur des pistes courtes, surélevées ou compromises.

Réduction du niveau sonore de la cabine jusqu’à 20 dB, améliorant ainsi l’environnement de fonctionnement des équipages.

Moins de vibrations structurelles et moins de fatigue de la cellule.

Maintenance simplifiée : les lames individuelles peuvent être remplacées, ce qui réduit le temps de travail de 50 %.

Réduction de la consommation de carburant.

Planification stratégique : cycle de vie jusqu’en 2043

La modernisation du Hercules s’inscrit dans une planification à long terme définie par la FACh, qui vise à maintenir sa flotte de C-130 en vigueur jusqu’en 2043 au moins, sans qu’il soit nécessaire d’intégrer de nouvelles plateformes comme le C-130J. La stratégie est établie sur le concept du cycle de vie du matériau majeur, en optimisant les ressources budgétaires et en maximisant l’utilité d’une plateforme déjà éprouvée.

A propos d'ENAER

L'Empresa Nacional de Aeronáutica de Chile (ENAER) est le principal constructeur aéronautique chilien. Fondé en 1980, il assure la maintenance et la modernisation d'avions militaires, et a conçu des avions comme le T-35 Pillán. ENAER s'appuie sur des coopérations internationales pour renforcer les capacités de l'industrie aéronautique nationale.
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Les drôles de petits drones du 14 juillet 

Les drôles de petits drones du 14 juillet  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Demain matin un peu plus de 5600 femmes et hommes des forces armées, des services de secours et des forces de l’ordre défileront sur les Champs-Élysées à l’occasion de la Fête Nationale. Et parmi les machines volantes deux d’entre elles seront un peu particulières : des drones légers Hexadrone Tundra. Ils seront télépilotés depuis la plateforme arrière de deux Peugeot P4 VIPAIR qui descendront elles aussi la célèbre avenue parisienne. Des aéronefs un peu particuliers qui sortiront de l’ordinaire.

Quand on parle défilé du 14 juillet et drones on pense généralement aux General Atomics MQ-9 Reaper de l’Armée de l’Air et de l’Espace ou encore aux Thales SMDR de l’Armée de Terre. Cette année 2025 va créer une surprise avec le défilé de deux Peugeot P4 VIPAIR (pour Véhicule d’Intervention et de Projection Air) à bord desquelles des télépilotes du Commando Parachutiste de l’Air 30 auront pris place afin de guider des drones quadricoptères légers Hexadrone Tundra. L’idée de voir ces militaires d’élite prendre en compte leurs engins alors même que leurs 4×4 rouleront sur les pavés parisiens a quelque chose d’assez excitant. Par contre cela demandera sans doute un niveau de concentration maximum pour ces personnels ultra entraînés qui devront faire voler leurs machines à quelques mètres seulement au-dessus de la chaussée, avec des milliers de spectateurs aux alentours.
Drone Tundra et téléopérateurs du CPA30.

Cela va les changer des répétitions réalisées dans des conditions idylliques sur le tarmac de l’ex Base Aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. Le site connu notamment pour accueillir depuis 2022 la célèbre Fête de l’Huma a servi de terrain d’entraînement aux véhicules défilant demain. À cela près que l’ancienne piste d’aviation est bien moins tremblante pour les P4 VIPAIR que les pavés des Champs-Élysées.

Que vous soyez sous la chaleur estivale parisienne ou confortablement installé devant BFMTV, France 2, ou encore TF1 (les trois médias qui présentent un défilé correct sans trop d’erreurs et sans blablas politiciens inutiles) il ne faudra pas en perdre une miette. Car le passage des Hexadrone Tundra et des P4 VIPAIR risque d’être des plus fugaces. Particularité notable de ces petits 4×4 il s’agit de leur dernière évolution en date. Ils ont été livrés entre 2020 et 2021 par Arquus à partir des fameuses P4 ASPIC reconnaissables à leurs missiles sol-air très courte portée Mistral. Ces armes ont été déposées et les techniciens français ont transformé les voitures. Par contre il y a de forts risques que la P4 soit toujours aussi tape-cul !
Drone Tundra et P4 VIPAIR depuis l’ancienne Base Aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge.

L’Hexadrone Tundra et la P4 VIPAIR ne seront à coups sûrs pas parmi les vedettes de ce défilé 2025. Pourtant ils figureront parmi les défilants les plus originaux et les plus intéressants, au moins pour les aérophiles. Comme quoi même des drones peuvent avoir de l’intérêt, tout arrive.
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La DGA présentera aux Invalides son nouvel Airbus Helicopters H160

La DGA présentera aux Invalides son nouvel Airbus Helicopters H160 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans moins de 24 heures il sera l’une des vedettes des festivités du 14 juillet 2025. Bien qu’il ne défile pas au-dessus des Champs-Élysées l’Airbus Helicopters H160 porteur de l’immatriculation étatique française F-WJXA sera présenté sur les pelouses des Invalides. Ce sera une grande première pour cette machine qui doit permettre de moderniser la flotte de la DGA Essais en Vol à partir d’octobre prochain. Et franchement avec la gueule qu’il a il ne faut pas douter qu’il sera apprécié.

Ne l’appelez cependant pas H160M car cet hélico n’est pas un Guépard ! C’est bien un H160 selon les standards civils de son constructeur. Il appartient pourtant à la Direction Générale de l’Armement, et plus particulièrement à sa DGA Essais en Vol. C’est elle que nos anciens appelaient le Centre d’Essais en Vol, le prestigieux CEV. L’Airbus Helicopters H160 doit à terme remplacer le vieil Aérospatiale AS.350B1 Écureuil en dotation depuis les années 1980 et aujourd’hui totalement dépassé.

Comme souvent avec les aéronefs de la DGA Essais en Vol cet H160 ne sera pas mono-mission mais bien multi-mission. Il sera ultra polyvalent. Il va bien sûr œuvrer dans le cadre du programme H160M Guépard lancé en 2017 et aujourd’hui dans la phase de maturité de son développement. Le H160 numéro 1062 aura aussi une vocation pédagogique. Il formera l’élite des pilotes français et européens, les femmes et les hommes de l’École des Personnels Navigants d’Essais et de Réception qui pourront ainsi voler sur le nec plus ultra des hélicoptères dans le monde. Ce que l’Airbus Helicopters H160 est actuellement. C’est simple il n’y a aucun hélico au monde qui soit aussi avancé que lui, ni chez les constructeurs américains, ni chez les concurrents européens, et encore moins au-delà. La DGA Essais en vol va donc présenter ce 14 juillet 2025 sur les pelouses des Invalides le nec plus ultra de la technologie des voilures tournantes.

Hélicoptère de soutien au programme H160M Guépard et hélicoptère d’entraînement avancé pour les futurs pilotes d’essais et de réception de l’EPNER le H160 immatriculé F-WJXA sera aussi un banc d’essais pour nombre d’autres programmes. Ceux que l’on pourrait déjà connaître autant que ceux qui viendront dans les années à venir. Car ce H160 est un pari sur l’avenir. Après la Marine Nationale avec ses H160FI c’est donc à la DGA de faire entrer en service le top du top des hélicos. Et franchement il a une vraie gueule ce biturbine !
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Drone hits Russian aircraft plant in Taganrog

Drone hits Russian aircraft plant in Taganrog | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A one-way or “kamikaze” drone has hit the major Russian aircraft plant in Taganrog, Rostov region, according to Militarnyi. Taganrog Mayor Svetlana Kambulova confirmed debris from an unmanned aerial vehicle (UAV) fell on the Beriev Aircraft Company, officially known as PJSC “Taganrog Aviation Scientific-Technical Complex named after G. M. Beriev” (TANTK Beriev). Kambulova claimed the
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Russia develops Mi-80 to replace iconic Hip helicopter

Russia develops Mi-80 to replace iconic Hip helicopter | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Russia has launched work on a next-generation multirole helicopter designed to replace the long-serving Mi-8/17 “Hip” series, according to Russian defense industry sources. The new platform, designated Mi-80, is expected to build on the Mi-171A3 design but with key upgrades, including advanced rotor blades and more powerful engines. The program’s stated goals include reducing production
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Boeing to equip B-1 bombers with hypersonic-ready pylons

Boeing to equip B-1 bombers with hypersonic-ready pylons | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The U.S. Air Force has awarded Boeing a contract to deliver Load Adaptable Modular (LAM) pylons designed to expand the payload and flexibility of the B-1 bomber fleet. Boeing says the pylons, which the company’s team designed and prototyped using independent research and development funds ahead of a formal Air Force request, will allow the
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France prepares to debut next-gen H160 helicopter

France prepares to debut next-gen H160 helicopter | DEFENSE NEWS | Scoop.it
France’s defense procurement agency, Direction générale de l’armement (DGA), has unveiled next-generation H160 helicopter, which will be formally presented in Paris during the Bastille Day celebrations on July 14. According to the DGA, the H160 will play a crucial role in training future test pilots at EPNER, the École du Personnel Navigant d'Essais et de
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M. Macron annonce une accélération des dépenses militaires, avec un budget de 64 milliards d'euros dès 2027

M. Macron annonce une accélération des dépenses militaires, avec un budget de 64 milliards d'euros dès 2027 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À La Haye, le 25 juin, les pays membres de l’Otan se sont mis d’accord pour porter leurs dépenses militaires à 3,5 % du PIB et celles dédiées à la « protection des infrastructures, à la préparation du secteur civil, à l’innovation et au renforcement des industries de défense » à 1,5 % du PIB d’ici 2035.

S’agissant de la France, le budget du ministère des Armées devrait légèrement dépasser les 100 milliards d’euros à cette échéance, ce qui correspond peu ou prou au « poids de forme » décrit par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, en mars dernier.

« La trajectoire d’augmentation prévue portait le budget [des armées] à 68 milliards d’euros en 2030. Mais si l’on veut reconquérir nos capacités de manœuvre dans la durée tout en répondant souverainement aux enjeux posés par les nouvelles technologies, il est clair qu’un horizon autour de 100 milliards d’euros par an constituerait le poids de forme idéal pour les armées françaises », avait en effet déclaré M. Lecornu, dans les pages de La Tribune Dimanche.

Si plusieurs pays de l’Otan ont déjà précisé leurs intentions, ce n’était pas encore le cas de la France. C’est désormais chose faite, après l’allocution prononcée par le président Macron à l’occasion de la traditionnelle réception donnée par le ministère des Armées à l’Hôtel de Brienne avant le défilé du 14 juillet.

« Nous replongeons dans des années où l’histoire se fait » alors que « l’Europe est à la lisière d’un vaste arc de crise » qui va du golfe de Guinée à l’Iran, en passant par le Sahel et le Proche-Orient, a d’abord souligné M. Macron.

Au passage, cet « arc de crise » avait déjà été défini par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2008. Mais, depuis, les menaces se sont amplifiées, avec, a détaillé le président Macron, la « désinhibition de la force, la menace du terrorisme islamiste, la remise en question des solidarités [c’est-à-dire celle du droit international, ndlr], l’hybridité croissante des conflits qui brouille les effets de seuil ».

Mais, comme l’avait fait le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées [CEMA], lors d’une conférence de presse donnée le 11 juillet, M. Macron a insisté sur la « permanence de la menace russe aux frontières de l’Europe, du Caucase à l’Arctique ». Une menace préparée, organisée et durable, à laquelle nous devrons être capables de faire face », a-t-il souligné.

« Pour être libre, il faut être craint. Pour être craint, il faut être puissant », a ensuite fait valoir le locataire de l’Élysée, avant d’indiquer qu’il ferait des annonces à l’automne sur les efforts qu’il reste à faire sur les réserves ainsi que sur les nouvelles formes d’engagement pour la jeunesse. En effet, a-t-il dit, il faut désormais « durcir le modèle et gagner de la masse ».

Pour cela, mais aussi pour remédier à certaines fragilités, un effort budgétaire sera donc nécessaire.

Après s’être félicité du fait que les lois de programmation militaire [LPM] passées ont été « respectées », M. Macron a annoncé une accélération du rythme de progression du budget des armées, celui-ci devant être porté à 64 milliards dès 2027.

Selon la LPM 2024-30, ce montant aurait dû être atteint en 2029 [63,9 milliards, pour être précis]. Ce qui suppose une hausse de 6,7 milliards en 2026 et une autre de 6,2 milliards en 2027.

Pour rappel, selon la trajectoire financière telle qu’elle a été élaborée en 2023, le montant du budget des armées a été fixé à 53,7 milliards en 2026 [+ 3,2 milliards] et à 56,9 milliards [+ 3,2 milliards] en 2027.

« Nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés », a justifié M. Macron, qui a annoncé une actualisation de la LPM actuellement en vigueur à l’automne prochain.

Étant donné le niveau de la dette publique [plus de 3 300 milliards d’euros], il ne sera pas question de recourir à l’emprunt pour financer cette accélération des investissements militaires.

« En tout état de cause, nous refusons que ce réarmement passe par l’endettement. Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière. Il sera financé par plus d’activité et plus de production », a dit M. Macron.

« L’effort de toute la Nation pour la défense de tous les Français. […] C’est maintenant qu’il faut consentir à cet effort », a-t-il encore fait valoir. Il s’agit d’un « effort ponctuel de tous pour préserver notre sécurité et notre indépendance », a-t-il insisté car « le salut de la patrie suppose que nous dépensions plus pour notre défense et que chacun prenne sa part de cet investissement ».

« Si notre liberté a un prix, le voici. […] Nous n’avons plus les dividendes de la paix dont nos parents avaient bénéficié », a conclu M. Macron, assurant que les dépenses militaires seront aussi une « source de richesses pour notre PIB, notre économie et notre territoire ».
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Today, 2:46 PM
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La Revue nationale stratégique détaille les capacités prioritaires que les armées devront posséder à l'horizon 2026-30

La Revue nationale stratégique détaille les capacités prioritaires que les armées devront posséder à l'horizon 2026-30 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Alors que la France a pris l’engagement de porter ses dépenses militaires à 3,5 % de son PIB à l’horizon 2035 lors du sommet de l’Otan organisé à La Haye, en juin [soit environ 100 milliards d’euros], le président Macron a annoncé que les armées bénéficieraient de 6,5 milliards d’euros supplémentaires par rapport à ce qui avait prévu lors de l’élaboration de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30.

Ainsi, le montant du budget des armées devrait atteindre 64 milliards d’euros en 2027 [dernière année du mandat de M. Macron], soit deux ans plus tôt qu’attendu. Et cela supposera une révision de la LPM en cours, laquelle est prévue à l’automne prochain.

Cela étant, publiée ce 14 juillet, la Revue nationale stratégique actualisée [RNS 2025] donne une idée des priorités de cette LPM révisée.

Tout d’abord, ce document donne onze « objectifs stratégiques », à savoir : une « dissuasion nucléaire robuste et crédible », une « France unie et résiliente », une « économie qui se prépare à la guerre », une « résilience cyber de premier rang », une « France alliée fiable dans l’espace euro-atlantique », une « France devant être l’un des moteurs de l’autonomie stratégique européenne », une « France pourvoyeuse de sécurité crédible », une « autonomie d’appréciation et une souveraineté décisionnelle garanties », une « capacité à agir dans les champs hybrides », une « capacité d’emporter la décision dans les opérations militaires » et, enfin, une « excellence scientifique et technologique au service de la souveraineté française et européenne ».

S’agissant de la dissuasion, la RNS rappelle que, pour la France, « l’emploi de l’arme nucléaire n’est concevable et envisageable que dans des circonstances extrêmes de légitime défense, et non à des fins de conquête, d’agression, de coercition ou de consolidation d’un avantage militaire » et qu’il appartient au seul chef de l’État « d’apprécier les contours des intérêts vitaux ».

Premier point : selon la RNS, il n’est pas question de se lancer dans une « course aux armements ». Et de rappeler que le « niveau des forces nucléaires françaises ne dépend pas des capacités offensives, nucléaires ou conventionnelles, des autres États » et que, partant, la France « ne vise aucune forme de parité ». En un mot, il s’agit de s’en tenir à la notion de « stricte suffisance ».

Pour autant, souligne le document, « la manœuvre militaire conventionnelle peut s’inscrire dans l’exercice de la dissuasion » étant donné que la « stratégie de défense de la France est un ensemble cohérent voyant forces nucléaires et forces conventionnelles s’épauler en permanence ».

Aussi, à ce titre, les « capacités de défense aérienne et antimissile, et de frappe conventionnelle dans la profondeur […] sont deux des piliers qui permettront d’élargir cet épaulement », avance la RNS.

Plus généralement, l’accélération des efforts capacitaires que permettra la hausse des crédits du ministère des Armées devrait porter sur le « renforcement du socle de la protection, des moyens offensifs et des moyens de commandement [numérique et connectivité] ».

L’accent sera mis « plus particulièrement » sur les « munitions, les drones, la suppression des défenses adverses, la défense sol-air et lutte anti-drones, la guerre dans le champ électromagnétique, les feux dans la profondeur y compris les capacités de frappes de missiles conventionnels, les trames ‘contrôle de l’espace maritime’ et ‘aviation de chasse’, l’aviation de transport et la capacité à commander, appuyer et soutenir la composante terrestre de niveau opératif d’une coalition
[nation-cadre] ».

Dans le domaine spatial, il s’agira d’accélérer le déploiement de constellations [observation et communications à hauts débits] en orbite basse, de « consolider » les capacités en matière de renseignement d’origine image [ROIM] et électromagnétique [ROEM] et de doter les forces françaises de « moyens d’action dans l’espace ».

En outre, poursuit la RNS, « les capacités de surveillance du sol vers l’orbite basse seront augmentées d’ici 2029 » et les « armées disposeront de capteurs et de capacités de détection dans la très haute altitude avant 2030 ».

S’agissant des soutiens, la RNS avance que le « renforcement du Service de santé des armées et la modernisation de ses capacités de ravitaillement seront effectifs dès 2026 » et que sa « collaboration avec le ministère de la santé sera poursuivie autour de la planification de l’accueil de blessés en nombre sur le territoire national en cas d’engagement majeur ».

Par ailleurs, la RNS évoque un « renforcement » des capacités des armées en outre-mer. Et cela afin d’améliorer « la surveillance des espaces souverains » et de « constituer des points d’appui » pour « intervenir sans préavis dans leur zone de responsabilité » ainsi que pour « accueillir des renforts venus de l’Hexagone ».

L’objectif est que les forces de souveraineté puissent disposer de 1 000 militaires supplémentaires et mettre en œuvre des « équipements modernisés [SCORPION, drones, patrouilleurs maritimes] » ainsi que des capacités de commandement renforcées ». Et cela supposera d’adapter leurs infrastructures opérationnelles.

Enfin, s’agissant des projets capacitaires européens, le Système de combat aérien du futur [SCAF] et le Système principal de combat terrestre [MGCS] ne sont évoqués qu’une seule fois par la RNS. En revanche, celle-ci a cité le projet ELSA [European Long-range Strike Approach] au moins à trois reprises…

« Dans le cadre de la mise en œuvre du Livre blanc sur la défense européenne, la France s’attachera également à présenter des projets à forte valeur ajoutée dans les domaines capacitaires identifiés par les conclusions du conseil européen extraordinaire du 6 mars 2025, comme le segment des communications sécurisées spatiales, la défense surface-air ou encore le transport aérien tactique et stratégique », lit-on dans cette RNS.

Et celle-ci d’ajouter, pour conclure sur ce point : « La dynamique de l’initiative European Long-range Strike Approach sera soutenue ainsi que les travaux accélérés pour doter l’Europe des capacités critiques nécessaires dans le domaine des frappes dans la profondeur [échéance 2028] ».
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