DEFENSE NEWS
6.4M views | +543 today
Follow
 
Scooped by Romain
onto DEFENSE NEWS
November 10, 2023 1:31 AM
Scoop.it!

Viper Shield EW system passes F-16 Block 70/72 radar integration test

Viper Shield EW system passes F-16 Block 70/72 radar integration test | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Drop 2 event marked the second interoperability test for the two systems; the first took place in mid-2022, with similar results.
No comment yet.
DEFENSE NEWS
Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
Curated by Romain
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Romain
Today, 2:45 AM
Scoop.it!

France : Avec le programme Piranha, le renseignement militaire s'ouvre à l'expertise du privé

Au travers d'un nouveau contrat, la direction du renseignement militaire a sollicité plusieurs prestataires privés pour muscler son analyse géopolitique. Des sociétés de conseil aux think-tanks, ils
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:59 AM
Scoop.it!

Spain earmarks $1.6 billion for Hurjet trainer aircraft acquisition 

Spain earmarks $1.6 billion for Hurjet trainer aircraft acquisition  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Spain’s Defence Minister told the Senate Defense Commission on 27 June of the decision to acquire Turkish Aerospace Industries’ (TAI) trainers as the country seeks to replace its Northrop F-5M aircraft.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:58 AM
Scoop.it!

Los Alamos Scientist's Insights On The GBU-57 Massive Ordnance Penetrator

Los Alamos Scientist's Insights On The GBU-57 Massive Ordnance Penetrator | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Before visiting a MOP test crater, Gary Stradling studied the physics of how a weapon could penetrate deep into heavily fortified underground facilities.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:58 AM
Scoop.it!

F-22 Raptors Will Be First To Control ‘Fighter Drone’ Collaborative Combat Aircraft

F-22 Raptors Will Be First To Control ‘Fighter Drone’ Collaborative Combat Aircraft | DEFENSE NEWS | Scoop.it
F-22s look set to be the first operational controllers for USAF CCAs, but many questions still remain about how those drones will be employed.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:57 AM
Scoop.it!

L'armée de Terre va recevoir 1 000 drones d'entraînement "Sonora" pour l'exercice Orion 26

L'armée de Terre va recevoir 1 000 drones d'entraînement "Sonora" pour l'exercice Orion 26 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Constatant la place « incontournable » prise par les micro drones sur le champ de bataille grâce à leur « rapport coût-bénéfice exceptionnel » et à leur « dualité » intrinsèque, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill, avait estimé que s’entraîner avec ce type d’appareil ne devait « pas être plus compliqué qu’une séance de tir ». Ce qu’il a résumé, plus tard, par la formule « volez comme vous tirez ».

D’où la création, au niveau des brigades, de centres d’entraînement tactique drones [CETD], en lien avec l’École des drones [EDD] de l’armée de Terre, installée à Chaumont-Semoutiers. Ces structures ont pour mission de former les soldats à assembler des drones dits FPV [pilotage immersif] et de les entraîner à leur emploi.

Dans le même temps, des « défis drones » sont régulièrement organisés au sein des unités, comme cela a récemment été le cas au 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP] et à l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA].

Tout ceci s’accompagne d’un effort en matière d’innovation, tant sur le plan technique que tactique. Ainsi, le 17e Groupe d’Artillerie [GA] a mis au point SL 450 NG3, un drone FPV pouvant être produit en masse, au plus près du champ de bataille, grâce à l’impression 3D tandis que le 1er Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa] a créé un « escadron de drones de chasse », qui a su démontrer toute sa pertinence lors d’un exercice de l’Otan organisé en Estonie.

Grâce aux drones, les unités légères « gagnent en importance », dans la mesure où elles sont « plus mobiles, moins détectables et capables de collecter du renseignement au plus près des lignes ennemies », a par ailleurs résumé l’armée de Terre, en évoquant l’exercice tactique drone « AIN TAYA », effectué par la 7e Brigade Blindée en juin.

« Le drone, désormais omniprésent, joue un rôle central en détruisant les unités trop visibles et guidant les actions de feu. L’engagement blindé retrouve ainsi l’une de ses formes historiques qui coexiste avec les missions traditionnelles de la cavalerie : le combat de rupture, en appui des autres armes, telles que l’infanterie et le génie », a-t-elle ajouté.

Seulement, les besoins en micro drones ne cessent de croître. Afin d’y répondre, lors de l’édition 2024 du salon de l’armement aéroterrestre EuroSatory, le ministère des Armées a lancé le « pacte drones aériens de défense » pour « structurer la filière [française] des drones et apporter une réponse adaptée et souveraine aux besoins des forces armées ».

L’objectif était alors de favoriser l’émergence d’une filière devant être en mesure de développer et de produire des drones de contact [moins de 150 kg] à grande échelle si nécessaire. Et cela dans des délais courts, les évolutions technologiques dans ce domaine étant particulièrement rapides.

Souhaitant acquérir environ un millier de micro drones destinés à l’entraînement du combattant, l’armée de Terre a ainsi rencontré, en décembre, les membres de ce « pacte drones aériens de défense » afin de « sonder » le marché. Ce qui a ensuite permis à la Direction générale de l’armement [DGA] d’émettre un appel d’offres européen avec une « expression de besoin volontairement simplifiée, proche de l’offre du marché et comportant une vingtaine d’exigences seulement, pour viser un coût unitaire faible et une production rapide tout en répondant aux enjeux opérationnels ».

Puis, les mini drones proposés par plusieurs entreprises ayant répondu à la sollicitation de la DGA ont fait l’objet d’essais précontractuels. Et, six mois après l’expression des besoins de l’armée de Terre, un contrat a été attribué à l’entreprise française Harmattan AI.

« La notification de ce marché est assortie d’une commande de 1 000 drones qui seront livrés avant la fin 2025 en priorité aux unités qui prendront part à l’exercice ORION 2026. Ils seront également utilisés dans le cadre de la formation et de la préparation opérationnelle des combattants », a en effet annoncé le ministère des Armées, via un communiqué publié le 2 juillet.

Le modèle de micro drone sélectionné n’a pas été précisé. Mais selon les caractéristiques décrites par la DGA, il s’agit du « Sonora ». D’une masse de 1,8 kg, cet appareil a une portée de 2 km et dispose d’une autonomie en vol de 40 minutes. Équipé d’une caméra infrarouge, fournie par Lynred, il intègre des algorithmes d’intelligence artificielle [IA] permettant l’identification et le suivi des cibles en temps réel dans des « scénarios d’entraînement complexes ». Les premiers exemplaires seront livrés à l’armée de Terre à partir d’octobre prochain.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:55 AM
Scoop.it!

Arquus s'associe à Daimler Truck pour le marché des futurs camions de l'armée de Terre

Arquus s'associe à Daimler Truck pour le marché des futurs camions de l'armée de Terre | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Selon un vieil axiome militaire [que l’on prête au général Bonaparte], « les amateurs parlent de stratégie, les professionnels parlent de logistique ». C’est d’ailleurs ce qu’a illustré l’exercice interarmées de « préparation à la haute intensité » Orion 23, la « flotte de camions tactiques » de l’armée de Terre, composée de GBC-180, ayant été mise à rude épreuve.

« Confronté à un adversaire coriace qui perturbe vos flux logistiques, vous vous retrouvez un peu seul. Il faut donc densifier l’autonomie logistique des modules opérationnels d’un combat de haute intensité tactique. Les capacités d’emport, notamment pour l’armée de Terre et les unités de contact, doivent être supérieures à celles évaluées pour nos engagements des trente dernières années. Il faut projeter vers l’avant des stocks un peu plus importants », avait en effet expliqué le général Yves Métayer, alors chef de la division « Emploi des forces » à l’État-major des armées [EMA].

Cette fragilité avait été prise en compte lors de l’élaboration de Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, celle-ci ayant classé le programme « Successeur poids lourds – Véhicules 4-6 tonnes » parmi ses priorités. Il était alors question d’acquérir 7 000 nouveaux camions pour remplacer les GBC180 d’ici 2030.

Seulement, cet objectif a ensuite été revu à la baisse : promulguée le 1er août 2023, la LPM 2024-30 précise que « 2 086 camions logistiques terrestres » devront avoir été livrés à l’armée de Terre avant 2030, sur une cible totale de 9 466 exemplaires.

Cela étant, un an plus tard, la Direction générale de l’armement [DGA] a émis un appel d’offres portant sur l’acquisition et le soutien « de porteurs logistiques de charge utile de 6 tonnes [PL6T] tout terrain protégés ou non protégés ». Et de préciser qu’il était question de livrer 7 000 camions militaires « destinés au renouvellement des capacités logistiques des forces armées françaises ».

Étant donné qu’il avait déjà été choisi par le ministère des Armées pour lui fournir 376 véhicules de type camion-citerne de nouvelle génération, le groupe Arquus, qui venait d’être repris par le belge John Cockerill, semblait alors être en bonne position pour ravir ce marché à ses concurrents, grâce à son camion ARMIS 6×6. Le seul bémol était que son chiffre d’affaires moyen pour les trois dernières années [moins de 600 millions d’euros] ne correspondait pas à l’exigence exprimée par la DGA dans son appel d’offres… dont il n’a plus été question par la suite.

D’où, le partenariat que vient de sceller Arquus avec l’allemand Daimler Truck.

« Le constructeur français de véhicules militaires Arquus et le fabricant allemand de véhicules industriels Daimler Truck annoncent leur volonté de collaborer étroitement sur des projets ciblés. Ce partenariat stratégique va au-delà des activités habituelles des deux groupes et porte sur le codéveloppement, la production, la commercialisation et le soutien en service de véhicules militaires à roues », ont ainsi fait savoir les deux industriels, dans un communiqué commun publié ce 3 juillet.

La raison d’être de ce rapprochement, ont-ils expliqué, est de « proposer des solutions adaptées aux besoins des forces armées, notamment dans le cadre de la future modernisation de la flotte logistique de l’armée française ». Pour cela, ont-ils ajouté, ils vont « rapprocher leurs compétences et leurs moyens industriels, implantés en France et en Allemagne ».

Ce partenariat ne concernera pas les forces armées fédérales allemandes [Bundeswehr] étant donné qu’elles sont déjà en train de renouveler leurs flottes de camions, notamment dans le cadre d’un contrat de 3,5 milliards d’euros notifié à Rheinmetall en juillet 2024. Elles devraient ainsi recevoir jusqu’à 6 500 véhicules non protégés UTF 5t et UTF 15t supplémentaires.

« Ce partenariat nous fait franchir une nouvelle étape. Nos deux entreprises connaissent très bien les exigences des forces armées et vont bénéficier de leurs expériences respectives. Cette collaboration favorisera le développement conjoint de véhicules, la création de synergies industrielles et un meilleur service pour nos clients », s’est félicité Emmanuel Levacher, le PDG d’Arquus.

Le directeur des ventes « Défense » chez Daimler Truck, Daniel Zittel, ne voit que des avantages dans ce partenariat. « Nos entreprises produisent depuis longtemps en France et en Allemagne, nos produits sont compatibles, et nos approches dans le domaine de la défense sont très proches. C’est donc tout naturellement que nous avons décidé d’unir nos forces pour renforcer la capacité de défense de nos deux pays », a-t-il dit.

Les deux groupes ont pris le soin de préciser que leur partenariat ne remettrait pas en cause l’existence de leurs sites respectifs de production, tant en France qu’en Allemagne. À noter que Daimler Truck possède une usine à Molsheim [Alsace], qui « est intégrée à ses opérations industrielles françaises ».

« À terme, ce projet de partenariat franco-allemand vise également à renforcer les implantations industrielles des deux pays voisins », ont conclu Arquus et Daimler Truck.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:51 AM
Scoop.it!

F-35 suisses, chasseurs furtifs, mais scandale bien visible 

F-35 suisses, chasseurs furtifs, mais scandale bien visible  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le choix de 36 avions F-35A Lighning II pour moderniser l’aviation helvétique aurait dû permettre à la Confédération de rester dans le top des forces aériennes occidentales, en tout cas de manière sereine. Ce que le gouvernement avait présenté en juin 2021 comme un achat « à prix fixe », rationnel, objectivement avantageux, est en train de se transformer en affaire d’État. Il ne manque plus que le mot « scandale » dans les discours officiels, mais partout ailleurs, il est désormais déjà lancé. Inflation, opacité, erreurs de calcul, missiles manquants, commissions en alerte… et un relan de manipulation politico-industrielle à l’ancienne, qui évoque de sombres souvenirs. Car la Suisse a déjà connu sur ces sujets de sacrés… Mirage.

Effectivement, c’est un scénario que la Suisse connaît bien, trop bien même. En 1961, la Confédération décide de commander une centaine de Mirage III-S à la France. Ce devait être un saut technologique, un outil de souveraineté aérienne de premier plan. Résultat : les coûts explosent, les spécifications changent en cours de route, et l’État-major découvre que les appareils commandés ne sont pas adaptés aux missions prévues. Le tohu bohu éclate en plein débat budgétaire : le pays ne recevra finalement que 57 avions, et la crise politique provoque la démission de tout un tas de responsables au niveau fédéral et militaire. L’affaire reste, à ce jour, l’un des plus graves scandales politico-militaires de l’histoire suisse. Elle a laissé une empreinte indélébile dans la culture politique helvétique, celle d’un pays prudent, parfois même méfiant, face aux grands contrats d’armement. Une méfiance que le gouvernement fédéral avait promis d’effacer avec le F‑35, par la transparence et la maîtrise des coûts. On commence désormais à savoir ce qu’il en est.

En 2021 donc, le Département de la défense, alors dirigé par Viola Amherd, annonce que l’offre américaine est inférieure de près de 2 milliards à celle des concurrents européens. Le Rafale de Dassault, pourtant plébiscité dans la presse romande, est écarté, au même titre que l’Eurofighter Typhoon et le Boeing F/A-18E/F Super Hornet. Le Saab Gripen suédois, humilié par l’annulation de sa victoire précédente en 2014 (un autre mini-scandale), ne revient même pas dans la course. À l’époque, le raisonnement semble limpide : le F-35A coûte moins cher à l’achat, moins cher à l’heure de vol, nécessite moins d’entraînement réel grâce à la simulation, et promet des retombées industrielles. Surtout, il s’agit, insiste Mme Amherd, d’un contrat « fermé », avec « prix fixe », garanti par le gouvernement américain via sa fameuse « lettre d’offre et d’acceptation ». Tout semblait cadré. Jusqu’à ce que l’inflation entre dans la partie.

Dès 2022, la presse suisse commence à tiquer et à s’interroger. Les quotidiens helvètes révèlent que la notion de prix fixe est, au mieux, floue, au pire, trompeuse. Le contrôleur fédéral des finances confirme que, dans la LOA, rien ne permet d’affirmer que la Suisse est protégée d’une hausse des coûts. Aille ! En juin 2024, la télévision publique SRF met un chiffre sur le problème : 1,3 milliard de francs suisses de surcoût. Et Washington ne dément pas. Pire, on apprend que la clause « fixed price » signifie simplement que Berne paiera le même tarif que le Pentagone… selon le prix négocié du lot de production en cours. Quand les coûts montent, la facture aussi. Le prix fixe à géométrie variable, en fait.

Pris dans la tourmente Martin Pfister, le nouveau chef du DDPS (Département fédéral de la Défense, de la Protection de la population et des Sports, rien que ça !), est contraint de reconnaître la dérive. Il promet une solution diplomatique, mais refuse d’envisager une annulation du contrat. Celle-ci compromettrait, selon lui, la capacité de la Suisse à sécuriser son espace aérien d’ici 2032. Pour les mesquins comme moi, il aurait dû ajouter « aux horaires d’ouverture des bureaux« . Bon, à ce stade, l’argument de la sécurité devient un paravent commode. Car les critiques s’accumulent : non seulement les coûts explosent, mais les avions seront livrés sans missiles AMRAAM, pièce maîtresse de leur capacité air-air. Oups ! C’est à en rire, mais chaque appareil n’arrivera qu’avec un unique missile Sidewinder, qui doit être l’option gratuite offerte, je suppose. Conséquence, le reste devra être acheté à part, sur un autre budget (vous l’entendez le bruit de caisse enregistreuse en fond isonore).

Le député socialiste Pierre-Alain Fridez n’est pas surpris, car dans son livre publié en 2022, il se demandait déjà si « le choix du F-35 [était une] erreur grossière ou scandale d’État ? ». Dénonçant la mécanique du contrat américain, il y expliquait que Lockheed Martin vend ses appareils en lots, avec un prix révisé à chaque série, indexé sur les coûts de production. Et ceux-ci n’ont cessé d’augmenter, à mesure que le moteur du F-35, en cours de remplacement pour la version Block 4, devient un gouffre financier. Fridez va plus loin en disant que certains responsables d’Armasuisse auraient « ajusté les critères » des essais pour favoriser le F-35. Rien d’étonnant en soi, c’est valable à chaque fois. Mails il évoque une fascination technologique pour le F-35. En clair, le choix aurait été décidé d’avance. La réduction artificielle du nombre d’heures de vol, par exemple, aurait permis de gonfler l’écart de coût avec le Rafale, jugé plus onéreux à tort.

Et ce n’est pas tout. Michel Huissoud, ancien directeur du Contrôle fédéral des finances, affirme que les commissions parlementaires ont été prévenues, mais ont refusé d’ouvrir le dossier. Il dénonce un jeu de ping-pong institutionnel entre la délégation des finances, la commission de gestion et celle de sécurité publique. Personne ne voulait prendre le risque politique d’ouvrir la boîte de Pandore. Aujourd’hui, tel un vieux munster oublié à l’intérieur, les odeurs nauséabondes leur explosent au nez. Des députés de tout bord réclament l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire pour déterminer s’il y a eu tromperie, ou manipulation. Le Parlement semble enfin prêt à se pencher sérieusement sur l’affaire. Il était temps.

L’ironie de l’histoire, c’est que la Suisse a rejeté le Rafale partiellement pour éviter de revivre avec Dassault le scandale des Mirages des années 60 : ces appareils achetés trop vite, trop chers, avec trop peu de transparence. Le traumatisme est encore bien présent. Et pourtant, 60 ans plus tard, les symptômes reviennent : coût caché, matériel incomplet, commissions divisées, citoyenneté contournée. Car l’initiative populaire « Stop F-35 » n’a même pas pu aller jusqu’à un vote. Le contrat a été signé avant que la population puisse s’exprimer. Belle leçon de démocratie directe si chère de l’autre coté des Alpes.

Le F-35 n’est pas un mauvais avion, je tiens à le rappeler (à qui de droit). Comme tout avion nouveau, il est complexe, très évolutif, interconnecté et utile de guerre à haute intensité… dans un cadre OTAN. Mais était-ce l’avion qu’il fallait à la Suisse ? Je ne saurais dire. Aujourd’hui, la question ne porte plus sur les performances, mais sur le processus et les raisons de ce choix controversé. On a vendu aux suisses, la modernité. Force est de constater qu’on revient plutôt aux grands classiques : « l’affaire des avions… [modèle à votre convenance :-)]« . Et l’histoire, en Suisse comme partout, se répète souvent… furtivement ou pas.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:48 AM
Scoop.it!

RAF to Launch Competition for Replacement of Hawk T1 and T2 Training Jets 

RAF to Launch Competition for Replacement of Hawk T1 and T2 Training Jets  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Aviation News July 3, 2025 – The UK Ministry of Defence has officially confirmed that a competitive procurement process will be launched to identify a replacement for the Hawk T1 and T2 advanced j…
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:46 AM
Scoop.it!

Suisse, signature pour l'acquisition en coopération pour l'IRIS-T SLM !

Suisse, signature pour l'acquisition en coopération pour l'IRIS-T SLM ! | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Dans le cadre du projet DSA MP (Défense sol air moyenne portée), le directeur général de l'Armement a signé le protocole d'accord avec le ministère allemand de la Défense dans le cadre de l'initiative European Sky Shield.

 
 

Le système est multicible @ Diehl BGT

 
 
 

Achat groupé

 

Dans le but d'accroître la liberté d'action dans la défense aérienne intégrée et d'acquérir la capacité de se défendre contre des missiles de croisière, des drones, des avions et des hélicoptères et de remplacer les systèmes BAR Rapier (hors service) et des canons de 35 mm avec conduite de tir Skyguard, un crédit d'engagement de 660 millions de francs a été accordé pour le système DSA MP dans le programme d'armement 2024. Il porte sur l’achat de 5 unités de feu.

 
 

Ce matin, Urs Loher, directeur général de l’armement, et le vice-amiral Carsten Stawitzki, directeur allemand de l’armement, ont signé le protocole d’accord dans le cadre de l’initiative European Sky Shield (European Sky Shield Initiative – ESSI) en vue de l’acquisition en coopération de systèmes IRIS-T SLM de défense sol-air fabriqués par l’entreprise allemande Diehl Defence GmbH & Co. KG. Le protocole d’accord, approuvé par le Conseil fédéral le 20 juin 2025.

 

Cette manière de procéder permet de réaliser des économies d’échelle et d’améliorer l’interopérabilité entre les pays partenaires. L'initiative permet aussi la mise en place de coopérations dans le domaine de l'instruction, de l'entretien des systèmes et de la logistique.

 

Une première unité de feu devrait être livrée en 2028, l'entrée en service est prévue en 2029.

 
 
 

Diehl BGT Defense IRIS-T SLM

 

L'unité de lancement IRIS-T SLM est basée sur un châssis de camion avec huit lanceurs en conteneurs de missiles montés à l'arrière du camion. L'agencement des lanceurs de conteneurs de missiles se compose de deux rangées de quatre missiles. En position de tir, les lanceurs de missiles conteneurisés sont érigés en position verticale à l'arrière du camion. Le missile est pulsé à l'éjection.

 
 

Le missile IRIS-T SLM est basé sur le missile guidé air-air IRIS-T entré en service dans l'armée de l'air allemande en décembre 2005. L'IRIS-T dispose d'un autodirecteur infrarouge haute résolution avec un large champ de vision permettant l'engagement aéroporté à courte et très courte distance, mais également l'interception à de plus grandes distances. La cible peut être assignée par le radar embarqué ou par la visière du casque du pilote. Les technologies de traitement d'image de pointe garantissent un contrôle précis en temps réel avec une précision optimale ainsi qu'une excellente résistance CEM couvrant également les lasers aveuglants modernes. Simultanément, le contrôle du vecteur de poussée offre une maniabilité inégalée permettant l'engagement de cibles derrière l'avion. La précision exceptionnelle d'IRIS-T associée à une fusée de proximité radar permet également l'interception des missiles adverses.

 

Le missile de l'IRIS-T SLM est équipé d'un moteur plus puissant. Le missile utilise un guidage par commande radio supplémentaire (combiné à une correction inertielle par satellite) dans la section de trajectoire principale avec une acquisition de cible infrarouge de type CNS IIR dans la section finale. Il intègre un chercheur IR d'imagerie, un moteur-fusée optimisé pour le combat aérien, des ailes et un contrôle combiné aérodynamique et vectoriel de poussée. Le fusible de proximité radar assisté par autoguidage et l’ogive confèrent au missile une capacité antimissile remarquable. Les fonctionnalités de suivi prédictif de la trajectoire de vol et de verrouillage après le lancement permettent au missile d'engager également des cibles dans l'hémisphère arrière. Les capacités IRCCM et DIRCCM d'IRIS-T sont inégalées et le missile ne nécessite littéralement aucun entretien.

 
 
 

Le missile a la capacité de détruire des avions, des hélicoptères, des missiles de croisière, des missiles air-sol, des missiles antinavires, des roquettes antiradars et des roquettes de gros calibre. Il présente également une forte probabilité de tir mortel contre les drones et autres menaces manœuvrantes. Il a une portée de tir de 40 km à une altitude allant jusqu'à 20 km.

 
 

Une batterie d'IRIS-T SLM comprend trois camions lanceurs, un radar AESA multifonctionnel pour assurer le suivi des cibles, un camion de poste de commandement.

 
 

Le radar HENSOLDT TRML-4D de type AESA en bande C assure la surveillance et le suivi de plus de 1 500 cibles en parallèle, notamment des avions de chasse (portée de suivi > 120 km) et des missiles supersoniques (portée de suivi > 60 km).

 

Le système offre de multiples fonctionnalités, notamment la catégorisation des cibles, la recherche et le suivi guidés, le suivi de son arme, l'indication de destruction et le suivi de survol.

 

Ce système de capteurs peut être transporté sur des camions tout-terrain (par exemple, le MAN HX77 ou L'IVECO Trakker) équipés de conteneurs ISO de 20 pieds.

 
 

Caractéristiques :

 

Installation et démontage en 10 à 15 minutes (selon terrain)

 

Autonome

 

Fonctionnement télécommandé

 

Conteneur ISO compact de 6 mètres pour transport routier

 

Surveillance : -2° C à 70° avec inclinaison électronique jusqu'à -10°.

 

Suivi : jusqu'à 90°.

 

Portée instrumentée : 250 km

 

Altitude instrumentée : 30 km

 

Fonctions de recherche avant et arrière

 

Suivi en survol

 

Suivi de cibles à travers un cône de silence

 

Suivi de 1 500 cibles en parallèle

 

Le lancement rapide du suivi réduit le temps de réaction.

 

Confirmation rapide du suivi pour une affectation rapide des armes

 

Suivi de votre propre arme

 

La précision du suivi augmente la probabilité d'impact.

 
 

Concept unique de multifaisceaux simultanés et traitement Doppler pour des performances fiables de toutes les tâches opérationnelles à des taux de rafraîchissement élevés.

 

Excellentes performances, même dans des environnements complexes et des densités de cibles élevées.

 

Prise en charge des systèmes de missiles sol-air à courte et moyenne portée.

 

Conçu pour un fonctionnement continu et hautement disponible.

 

Missions sans maintenance grâce à une dégradation progressive grâce à plusieurs modules d'émission et de réception à semi-conducteurs.

 

Le faible MTTR, la haute fiabilité des composants et l'équipement de test intégré avancé (BITE) interagissent, simplifiant la maintenance et réduisant les coûts du cycle de vie du TRML-4D.

 
 

Attention : les chiffres sont théoriques, ne reflétant pas les véritables capacités, généralement supérieures.

No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:45 AM
Scoop.it!

France/Irak : Visite de Macron en Irak : Paris accélère son agenda pour glaner de nouveaux contrats de défense

France/Irak : Visite de Macron en Irak : Paris accélère son agenda pour glaner de nouveaux contrats de défense | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un déplacement du président français en Irak est envisagé à l'automne 2025, alors que plusieurs de ses ministres préparent déjà le terrain. Les signatures de différents grands contrats sont toujours
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:39 AM
Scoop.it!

La Direction générale de l'armement commande 1 000 drones à Harmattan AI pour équiper l’armée de Terre

La Direction générale de l'armement commande 1 000 drones à Harmattan AI pour équiper l’armée de Terre | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 30 juin 2025 à la société Harmattan AI ayant remporté l’appel d’offre européen, un marché d’acquisition de drones du combattant visant à renforcer l’équipement de l’armée de Terre.
La notification de ce marché est assortie d’une commande de 1 000 drones qui seront livrés avant la fin 2025 en priorité aux unités qui prendront part à l’exercice ORION 2026. Ils seront également utilisés dans le cadre de la formation et de la préparation opérationnelle des combattants. Conçus et assemblés en France, ces micro-drones quadricoptères sont munis d’une caméra électro-optique. Ils peuvent également être dotés d’une caméra infra-rouge complémentaire.
No comment yet.
Scooped by Romain
July 3, 9:01 AM
Scoop.it!

L’Armée française s’entraîne au combat cyber-électronique

L’Armée française s’entraîne au combat cyber-électronique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Mi-juin, des unités spécialisées de la Communauté cyber des armées (CCA) ont mené un exercice de combat cyber-électronique offensif ambitieux nommé Osmos 25 et destiné à caractériser une cible pour comprendre son univers cyber-électronique. A l’heure où le combat cyber-électronique prend une importance primordiale sur les théâtres d’opérations, l’Armée française se prépare. Pour la deuxième […]
No comment yet.
Scooped by Romain
July 3, 12:59 AM
Scoop.it!

Prise de commandement Ecole du Personnel de Pont d’Envol (EPPE) Base d’aéronautique navale d’Hyères

Prise de commandement Ecole du Personnel de Pont d’Envol (EPPE) Base d’aéronautique navale d’Hyères | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Prise de commandement Ecole du Personnel de Pont d’Envol (EPPE) Base d’aéronautique navale d’Hyères
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:59 AM
Scoop.it!

US Navy may look to foreign suppliers to accelerate shipbuilding programmes 

US Navy may look to foreign suppliers to accelerate shipbuilding programmes  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The US Navy (USN) is currently reassessing its acquisition efforts and seeking ways to reduce the multiple delays across the shipbuilding initiatives.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:59 AM
Scoop.it!

US Army seeks nearly $900 million to accelerate development and acquisition of CUAS capabilities 

US Army seeks nearly $900 million to accelerate development and acquisition of CUAS capabilities  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The branch plans to speed up the building and procurement of kinetic and non-kinetic systems for fixed, semi-fixed and on-the-move operations.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:58 AM
Scoop.it!

Marines Axe Adoption Of Ground-Launched Tomahawk Cruise Missile

Marines Axe Adoption Of Ground-Launched Tomahawk Cruise Missile | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Tomahawks launched from uncrewed ground vehicles were seen as a new way for Marines to hold targets at risk over long distances.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:58 AM
Scoop.it!

Ukraine's Uncrewed Surface Vessels Are Now Launching Bomber Drones To Attack Crimea

Ukraine's Uncrewed Surface Vessels Are Now Launching Bomber Drones To Attack Crimea | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ukraine launched bomber drones from sea drones and took out a prized Russian Nebo-M radar system ashore in Crimea.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:57 AM
Scoop.it!

Pour l'armée de Terre, la robotisation est un "impératif", comme l'a été la mécanisation au XXe siècle

Pour l'armée de Terre, la robotisation est un "impératif", comme l'a été la mécanisation au XXe siècle | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit d’investir 5 milliards d’euros pour développer des « capacités dronisées adaptées aux différents contextes opérationnels » et notamment permettre à l’armée de Terre de réaliser « progressivement un saut robotique » pour obtenir une « supériorité opérationnelle dans le combat aéroterrestre ».

Ce qui s’est récemment concrétisé avec le projet DROIDE, confié à Safran Electronics & Defense par la Direction générale de l’armement [DGA], dans le droit fil du programme FURIOUS [FUturs systèmes Robotiques Innovants en tant qu’OUtilS au profit du combattant embarqué et débarqué], lancé en 2018.

En effet, l’armée de Terre s’est emparée de ce sujet bien avant l’adoption de la LPM 2024-30, avec, entre autres, la création de la section « Vulcain » au sein CENZUB-94e RI [Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine] pour explorer de nouveaux modes opératoires grâce à la robotique, l’installation d’un Centre d’Excellence en Robotique aéroterrestre à Satory ou encore avec plusieurs expérimentations, dont certaines se sont toutefois révélées décevantes.

Comme celle, par exemple de la mule robotisée ROBOPEX. Déployée au Mali pour assurer des missions logistiques et des liaisons entre « deux groupes distants », cette dernière n’a pas tenu pleinement ses promesses. Les « contraintes d’un robot électrique nécessitant un moyen dédié pour la recharge sont trop importantes pour permettre un engagement en milieu déstructuré », avait ainsi expliqué le ministère des Armées, en 2022. Cependant, même décevante, cette expérimentation a permis à l’armée de Terre de préciser ses exigences en la matière.

Reste que, comme l’a récemment souligné le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations [CICDE], l’usage de robots terrestres sur le champ de bataille suppose de relever encore plusieurs défis. En tout cas, c’est ce que montrent les retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine. De tels engins ont en effet des difficultés à se mouvoir sur des zones très accidentées et sont vulnérables face aux drones aériens. En outre, il n’est souvent pas simple de téléopérer à cause des « masques » du terrain [relief, arbres, etc.].

D’où l’intérêt d’organiser le défi CoHoMa [Collaboration Homme-Machine], sous l’égide du « Battle Lab Terre » et de l’Agence de l’innovation de la défense [AID]. Cette initiative vise à solliciter les entreprises, les centres de recherche et les écoles d’ingénieurs afin de mettre à l’épreuve des systèmes robotisés selon des scénarios tactiques imaginés à partir de situations de combat que l’armée de Terre a connues lors de ses opérations.

« Ces mises en situation réalistes, effectuées dans un cadre exploratoire, permettent de mesurer l’apport des systèmes robotisés automatisés et les contraintes qu’ils imposent, mais surtout de comprendre et d’optimiser la manière dont les combattants et les robots peuvent interagir sur le champ de bataille », explique le Battle Lab Terre.

Organisée en 2022, la première édition de CoHoMa s’était concentrée sur la reconnaissance d’un parcours d’un kilomètre, jalonné d’obstacles et d’adversaires à « neutraliser » via des moyens mis à la disposition du chef de mission. La solution proposée par l’équipe SQUADBOT, composée d’Arquus, d’Angatech et d’Apach remporta le premier prix.

Le thème retenu pour la seconde édition de CoHoMa, qui eut lieu en 2023, était « S’emparer de ». En clair, il s’agissait de prendre possession d’une zone tenue par un ennemi potentiellement retranché et préparé. Pour cela, il fallait trouver une solution pour « manœuvrer » les robots terrestres et aériens depuis un blindé, afin de « franchir des compartiments de terrain et progresser jusqu’à la zone finale » tout en neutralisant les pièges et en renseignant le poste de commandement. L’équipe Force W, constituée par Thales, SERA ingénierie, DUMA Engineering, MC-CLIC et H2X, obtint les meilleurs résultats. Et donc le premier prix.

Afin de donner le temps nécessaire aux équipes participantes d’affiner leurs solutions en exploitant les RETEX des deux scénarios précédents, le défi CoHoMa 3 s’est tenu en mai dernier. Après la reconnaissance et la conquête, deux thèmes ont été au programme : « Prendre et préciser le contact » et « tenir », ces deux phases étant évidemment dans la continuité de l’une de l’autre.

Ainsi, « prendre et préciser le contact » a consisté, pour des éléments de tête, à engager le feu avec l’ennemi ou à s’infiltrer dans son dispositif pour collecter des renseignements sur les points de résistance afin de permettre la poursuite des opérations. La phase « tenir » a visé à occuper et à défendre une zone afin d’empêcher qu’elle soit occupée ou utilisée par l’adversaire.

« Les premiers retours ont mis en évidence la forte capacité d’adaptation des équipes, tant sur les attendus du challenge que sur les solutions proposées telles que des relais de signal par fibre optique, des balises déposées par drones, le contrôle vocal de satellites… autant de démonstrateurs concrets et prometteurs », a commenté la Section technique de l’armée de Terre [STAT], dont relève le Battle Lab Terre.

Contrairement aux précédentes éditions, aucune des dix équipes participantes n’est repartie les mains vides : toutes ont en effet reçu un prix, à l’occasion d’une cérémonie organisée le 30 juin au musée des Arts et Métiers à Paris.

Ce défi « a vocation à récompenser les équipes selon leurs compétences ou leurs résultats, à identifier et, le cas échéant, à promouvoir les solutions ingénieuses et efficaces qu’elles auront imaginées. À ce titre, un certain nombre de prix, reflets de l’efficacité tactique et/ou technique des systèmes engagés » ont été remis, a expliqué l’AID.

L’équipe AEGIS [KNDS France, KNDS Robotics, Shield Robotics, Magellium et Safran Electronics & Defense] a obtenu le 1er prix avec la mention spéciale « conquête de l’espace aéroterrestre » pour la mission « Préciser le contact et tenir ». Et Force W3, formée par Thales, MC-CLIC, Sogeclair et Scalian, a obtenu le prix de l’ « efficacité robotique ».

Pour la mission Tenir, CARE [Normandie Aerospace, le Centre d’études supérieures industrielles, Conscience Robotics, DAE System et WeAccess] ont obtenu le premier prix avec la mention spéciale « interception aérienne » alors que l’équipe Griffon d’Or [Cap Gemini, FlyingEye et Intuitive Robots] s’est distinguée dans le domaine de « l’action dans la profondeur » et que la solution de CERBERE [Alerion, Terrang MP-SEC et Robotix Systems] a reçu un prix pour l’ « automatisation ».

Cinq autres prix ont été décernés : celui de la coordination aérienne est revenu à l’équipe ICARE [ONERA, ISAE Supaéro, ENAC] tandis que HAKÀRL [élèves de l’ENSTA] a décroché celui de la combativité. L’équipe BREIZHBOT [Inanix et EYEDEE PRODUCTION] a obtenu celui de l’action robotique terrestre. Enfin, les équipes THESEUS [élèves de l’École nationale supérieure de l’électronique et de ses applications] et POLYTECH [Polytech Montpellier, Polytech Dijon, Institut d’Electronique et des Systèmes et Laboratoire d’informatique de robotique et de microélectronique de Montpellier] ont respectivement été distinguées pour leur ingéniosité et leur « inventivité numérique ».

Via le réseau social LinkedIn, le général Bruno Baratz, le chef du Commandement du combat futur [CCF] a admis que « certains obstacles restent difficiles à surmonter, comme la résilience des systèmes de communication ou encore la gestion de l’énergie ». Cependant, CoHoMa 3 a permis de constater de nets progrès « en matière de drone et de coopération drone-robot », a-t-il ajouté, avant de se féliciter du fait que les participants ont bien identifié le « grand potentiel » des « essaims de drones ».

Quoi qu’il en soit, pour le général Baratz, « l’omniprésence des drones et des robots dans les conflits modernes met en évidence la nécessité du saut technologique vers la robotisation de l’armée de Terre » et « cette transformation est un impératif, comme la mécanisation l’a été au XXe siècle ».

Photo : Robot terrestre mis en œuvre par l’équipe CERBERE
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:55 AM
Scoop.it!

M. Lecornu : Par le passé, des frégates sont parties en mission sans leur dotation complète de munitions

M. Lecornu : Par le passé, des frégates sont parties en mission sans leur dotation complète de munitions | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En octobre 2014, lors de l’examen du projet de loi de finances [PLF] qui, pour l’exercice 2015, prévoyait d’allouer 31,4 milliards d’euros au ministère de la Défense, le général Pierre de Villiers, à l’époque chef d’état-major des armées [CEMA], avait prévenu les députés : toutes les pistes d’optimisation ayant été explorées et mises en œuvre avec la Révision Générale des Politiques Publiques [RGPP] et la Modernisation de l’Action Publique [MAP], les armées n’avaient plus aucune marge de manœuvre.

Et le général de Villiers était alors allé encore plus loin : « Il n’y a pas de gras dans nos armées. On attaque le muscle, alors que la situation sécuritaire se dégrade ! C’est mon devoir de vous le dire ».

Quelques mois plus tard, après les attaques terroristes de janvier 2015, la Loi de programmation militaire [LPM] 2014-19 fit l’objet d’une actualisation. Et il fut décidé d’augmenter le budget des armées de 3,8 milliards d’euros d’ici 2019. De là date leur remontée en puissance qui, certes, pouvait sembler bien modeste au regard de l’évolution sécuritaire, tant en Europe qu’en Afrique et au Moyen-Orient.

Certains pensèrent sans doute que le général de Villiers exagérait quand il affirmait que le costume [des armées] était « taillé au plus juste ». Avant son audition à l’Assemblée, un secrétaire d’Etat au Budget s’était laissé à dire qu’il y avait encore du « gras » au ministère de la Défense et qu’il était donc possible de faire encore des économies…

Plus de dix ans après, alors que le budget annuel de la mission « Défense » a été porté à un peu plus de 50 milliards d’euros, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a confirmé que le muscle des forces françaises avait bien été « attaqué » durant cette période de « dividendes de la paix ». Les « coupes budgétaires dans les années 2000 ont été brutales. C’est même de l’amputation », a-t-il dit, lors d’une audition au Sénat, le 1er juillet.

Heureusement que, à l’époque, la Marine nationale n’a pas été confrontée à des menaces similaires à celles que l’on a pu voir en mer Rouge au cours de ces derniers mois.

« Quand vous voyez ce qu’une frégate, en mer Rouge, a dû tirer d’Aster 15, plus rarement d’Aster 30, dans le cadre de la mission Aspides […] vous voyez bien qu’on ne déploie pas une frégate sans ses missiles », a fait valoir M. Lecornu… avant de confirmer que ce n’était pas le cas auparavant.

« Maintenant, on peut le dire : pendant des années, certains chefs d’État, chefs des armées, certains ministres de la Défense avant moi, acceptaient que le [porte-avions] Charles de Gaulle, certaines frégates, partent avec des soutes à munitions loin de la cible normalement prévue pour assurer la mission. Ça, je ne le tolère pas. Et c’est l’instruction que j’ai reçue depuis trois ans et que j’essaie de mettre en œuvre », a affirmé le ministre. « Je pense que, maintenant, il faut assumer les choses », a-t-il insisté.

Cela étant, en avril 2022, [M. Lecornu n’était pas encore ministre des Armées, ndlr], il est apparu qu’une frégate multimissions [FREMM], en l’occurrence la « Normandie », avait dû effectuer une mission en Méditerranée sans ses puissants brouilleurs R-ECM [Radar Electronic Counter Measure], ces derniers ayant été démontés pour être installés à bord de frégate multimissions à capacité de défense aérienne renforcée [FREMM-DA] « Lorraine ».

À l’époque, il avait été expliqué que la Marine nationale ne disposait que de sept paires de brouilleurs R-ECM pour ses huit FREMM, faute d’avoir pu en acquérir suffisamment.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:50 AM
Scoop.it!

Traquer les sous-marins russes en Manche c'est son job !

Traquer les sous-marins russes en Manche c'est son job ! | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À moins d’être un ermite totalement troglodyte il ne vous aura pas manqué que depuis le weekend dernier les médias français s’acharnent sur cette surprenante information : un sous-marin appartenant à la fédération de Russie a été aperçu faisant surface au large des côtes française. C’est le rôle premier de la Marine Nationale que de surveiller ce genre de bâtiment hautement indésirable. Et parmi les moyens à sa disposition figurent évidemment les aéronefs avec en première ligne l’un des appareils les plus célèbres de notre aéronavale : le Dassault-Breguet ATL-2 Atlantique. Ça tombe donc bien que faire la chasse aux submersibles de classe Kilo fasse partie des spécialités de nos équipages français.

Depuis le début de la semaine tous les grands médias audiovisuels et papiers, de BFMTV à France Infos, LCI et France 24 en passant par Le Figaro ou encore Libération n’ont pas manqué de relayer l’information. Il faut dire que ce n’est pas tant qu’un submersible russe soit en transit dans la Manche qui surprenne, cela arrive finalement assez régulièrement. Non ici ce qui étonne c’est qu’il ait fait surface à quelques dizaines de mètres d’un chalutier français en pèche. Ça a du surprendre plus d’un des marins de ce bateau parti du port breton de Roscoff. Ça a du les changer des carrelets et des limandes.

La Manche c’est un peu l’autoroute maritime de l’Europe, tout le monde s’y croise. Séparant l’Europe continentale de la Grande Bretagne c’est la mer des Britanniques et des Français. Eux l’appelle le Channel et nous la Manche. Ce n’est surtout pas une mer des plus profondes. Descendant au maximum à 180 mètres de profondeur elle voit défiler quotidiennement des navires de commerce et des navires de guerre qui la descendent ou la remontent, entre l’Atlantique et la Mer du Nord. Il faut en plus compter les bateaux de pèche, les voiliers et embarcations de loisirs, et bien sur les car-ferries faisant la liaison transmanche ; tout le monde n’utilise pas le tunnel ! Et donc samedi dernier, 28 juin 2025, un sous-marin russe de classe Kilo.

Croire qu’un tel bâtiment peut tranquillement descendre ou remonter la Manche sans que quiconque ne le sache de Brest à Paris c’est se bercer d’illusion. Le sous-marin ennemi était suivi en permanence. Dans le jargon militaire on appelle cela le monitoring. À la surface des eaux une frégate le suivait. Et si la nécessité s’en fait ressentir la préfecture maritime peut faire appel à la patmar, c’est à dire au Dassault-Breguet ATL-2 Atlantique. Grâce à ses capteurs et en premier lieu à son détecteur d’anomalies magnétiques (aussi connu sous l’anglicisme MAD) il peut littéralement donner la chasse à un tel bâtiment. L’avion c’est bien souvent la menace numéro 1 des sous-mariniers. Sauf que dans le cas qui nous intéresse pas question de larguer charges de profondeur et/ou torpilles le submersible classe Kilo traversait paisiblement la Manche. Et au passage devait faire un peu de renseignement… c’est de bonne guerre. Les relations entre Moscou d’un côté et Londres, Paris, et l’OTAN de l’autre n’étant pas actuellement au beau fixe c’est toujours ça de pris.

Pour l’équipage d’un ATL-2 Atlantique évoluant à basse voire très basse altitude au-dessus des flots traquer un sous-marin classe Kilo n’est pas sans risque. D’abord il faut savoir que ce type de submersible d’attaque n’a rien à voir avec ce que la Marine Nationale emploie. C’est un bâtiment conventionnel, il ne dispose donc pas d’une propulsion atomique et encore moins d’armement nucléaire. Pour mémoire la France n’emploie plus de sous-marins conventionnels depuis les classes Daphné et Narval retirés du service entre les années 1980 et 1990. Aujourd’hui tous nos sous-marins sont mus par un réacteur nucléaire. Sauf que les classes Kilo de conception soviétique peuvent se défendre contre les aéronefs. Ils disposent de huit missiles surface-air Strela-3, ou SA-14 Gremlins selon l’alliance Atlantique. De telles armes peuvent évidemment abattre un avion de patrouille maritime si elle touche directement un point névralgique.

Monitorer et au besoin montrer les crocs c’est donc en Manche le rôle premier des équipages d’ATL-2 Atlantique face aux marins et sous-mariniers russes. Et puis cela démontre le très haut niveau de professionnalisme de nos marins français, qu’ils soient à la surface des eaux autant que dans le ciel.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:48 AM
Scoop.it!

Quel avion pour remplacer les Hawk de la RAF ?

Quel avion pour remplacer les Hawk de la RAF ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans un article datant de janvier dernier (Avianews 19.01.25), je vous parlais du sursis de la patrouille des « Red Arrows », intimement lié à l’attrition de la flotte d’avions Hawk. Le concours en vue d'un remplaçant est maintenant lancé.

Hawk T2 @ RAF

L’appel d’offres

La ministre de la Défense, Maria Eagle, a confirmé au Parlement l'ouverture d'un appel d'offres pour le remplacement des avions d'entraînement de conception britannique BAE Hawk, également utilisé par l'équipe de démonstration des « Red Arrows ».



La recommandation d'acquérir un nouvel « avion d'entraînement rapide et rentable » pour remplacer le Hawk figure dans la Revue de défense stratégique du Royaume-Uni, publiée début juin dernier.

La future plateforme de l'escadron de voltige de la Royal Air Force est étudiée simultanément, et une équipe de programme de la Royal Air Force est en cours de constitution pour fournir cette capacité.



Il se pourrait également que Londres désire une variante maritime compatible avec les porte-avions de classe Queen Elizabeth, dotée d'une conception compatible avec les catapultes et les câbles d'arrêt. Rien n’est moins sûr pour l’instant.



Plusieurs prétendants

Le marché des avions d'entraînement à réaction avancés a repris de la vigueur avec plusieurs un éventail d’offres assez larges. La RAF a désormais un choix basé soit sur des aéronefs doté d'un turboréacteur à postcombustion tels les T-7 A « Red Hawk » de Boeing, le Hurjet de TAI, mais qui accroissent considérablement les coûts et la complexité de la maintenance et de l'exploitation de l'appareil. Ou des aéronefs plus classiques avec les M-345 & M-346 de Leonardo et le concept britannique d’Aeralis, mais qui ne vole pas encore.



Le T-7B « Red Hawk » de Boeing/Saab

Le T-7B « Red Hawk » de Boeing/Saab, dérivé du T-7A de l’US Air Force, comporte une double queue, un grand cockpit avec une excellente visibilité. Des éléments de type LERX ont été repris de la famille F/A-18 « Hornet ». Le T-7A dispose d’un seul moteur General Electric F404 également utilisé sur le "Hornet" et le "Gripen". Boeing affirme que la conception et la performance de l'avion à double queue fournissent un excellent contrôle et une très bonne stabilité pour le ravitaillement. Darryl Davis, le président de Boeing's Phantom Works, a déclaré que l'avion a été conçu pour répondre à toutes les exigences du programme, et a noté qu'il offrira un angle d'attaque haut (AoA) et de haute performance en matière d’accélération. Boeing a également souligné que la conception du poste de pilotage offre un positionnement idéal pour l'instructeur avec une très bonne visibilité, tant pour l'instruction en vol que pour la formation avancée en combat aérien visuel. L'offre de Boeing/Saab utilise un cockpit moderne, semblable à celui d'un combattant, avec un écran reconfigurable à grande surface (LAD) qui imite ceux trouvés dans le F-22 et le F-35 et le nouveau Gripen E. Le « Red Hawk » est également compatible avec les lunettes de vision nocturne. Le Boeing/Saab T-7A est doté d'une capacité interne de ravitaillement en vol et il dispose d'un point d'ancrage central pour transporter des équipements connexes comme des nacelles.



TAI Hürjet

Le TAI Hürjet est un monomoteur biplace avec siège en tandem. Selon son constructeur, l'avion est un avion-école avancé supersonique et un avion de combat léger (LCA). Dans le cadre du projet, il est prévu de produire deux prototypes d'avions pilotables et un avion d'essai statique et un d'essai de fatigue à utiliser dans les activités d'essai. L'avion offre une configuration à double gouvernail qui est visible à la queue (les avions étant sensiblement coudés vers l'extérieur) et les plans horizontaux sont montés légèrement à l'arrière. En interne, Fly-by-Wire (FbW) fournit un support de contrôle et des corrections en temps réel, ainsi qu'une grande maniabilité à la plate-forme. L'avion de combat léger a une longueur de 13,6 mètres, une envergure de 9,5 mètres, une hauteur de 5,1 mètres et une surface alaire de 35 mètres carrés. Le projet a été lancé par TAI en août 2017. Une maquette a été exposée au Salon aéronautique de Farnborough 2018. Le 22 juillet 2018, le sous-secrétariat à l'Industrie de la défense (SSM) a annoncé que l'armée de l'air turque avait signé un accord avec la TAI, donnant au projet un statut officiel pour faire avancer le développement. L’appareil est motorisé avec un General Electric F404-GE-102.



Leonardo M-345 & M346

Le M-345 est un avion d’entraînement à réaction biplace de conception avancée qui offre d’excellentes performances de vol et une excellente maniabilité. Son turboréacteur lui confère une vitesse et une maniabilité impressionnantes, tandis que son profil aérodynamique assure une utilisation efficace du carburant. Le cockpit est équipé de systèmes avioniques de pointe, notamment des cockpits en verre et des affichages tête haute, offrant aux stagiaires une expérience de formation réaliste.

Le M-345 convient à un large éventail d’applications. Sa tâche principale est la formation avancée des pilotes, y compris la transition des avions à hélices aux avions à réaction. En outre, le M-345 est également utilisé pour les académies de l’armée de l’air, les cours de formation continue et la formation au vol avancée pour les pilotes expérimentés. En raison de sa polyvalence, le M-345 est également utilisé pour des missions de combat légères et des tâches de surveillance aéroportée.

Le cockpit avant est équipé d’un affichage tête haute (HUD), tandis que le cockpit arrière est équipé d’un répétiteur HUD. Les caractéristiques du poste de pilotage comprennent la compatibilité avec des lunettes de vision nocturne (NVG), ainsi qu’un système de positionnement global (GPS) ou un système de navigation inertiel (INS) intégré, une carte mobile numérique et deux ordinateurs de mission.

Le M-345 est propulsé par un turboréacteur moteur FJ44-4M de Williams International développant une poussée maximale de 1 600 kg (3 500 lb) au décollage. Le carburant est fourni par un réservoir interne d’une capacité de stockage de 700 kg.

Le M-346 est un avion d'entraînement avancé à la pointe de la technologie conçu et construit par Leonardo Aircraft Division, une société italienne.) Il s'agit d'un avion bimoteur avec une vitesse maximale de Mach 1,2, ce qui en fait une plate-forme idéale pour la formation des pilotes aux opérations avancées d'avions de chasse.

Le M-346 a été développé pour répondre à la demande d'un avion capable de fournir une formation avancée aux pilotes de chasse à un coût inférieur à celui des avions de chasse traditionnels. L'avion est conçu pour être très maniable et capable d'effectuer un large éventail de missions d'entraînement, y compris le combat air-air, l'attaque air-sol et la reconnaissance tactique.

Le M-346 est doté d'une conception de type bimoteur et d'une avionique avancée, comprenant un système de commande de vol numérique, un affichage tête haute (HUD) et un affichage multifonction dans le cockpit. L'avion dispose également de divers capteurs et systèmes d'armes avancés, notamment un radar, des systèmes de guerre électronique et une nacelle de canon.

Le développement du M-346 a commencé en 1992 et le prototype a effectué son vol inaugural en 2004. La conception de l'avion intègre des fonctionnalités avancées telles que des commandes de vol électriques, une avionique numérique et un système de formation à la pointe de la technologie.

Le M-346 est un avion capable de voler à une vitesse maximale de Mach 1,2 et d'atteindre une altitude de 45 000 pieds. Il a une portée de 1 000 miles nautiques et peut rester dans les airs jusqu'à 2,5 heures.

L'avion est propulsé par deux réacteurs Honeywell F124-GA-200, produisant chacun 2 880 kg de poussée. Les moteurs sont équipés de systèmes FADEC (Full Authority Digital Engine Control), permettant à l'avion de fonctionner dans diverses conditions environnementales.

Le cockpit du M-346 est conçu pour fournir une simulation réaliste d'un cockpit d'avion de chasse moderne. Il dispose de trois grands écrans couleur, qui fournissent aux pilotes toutes les informations dont ils ont besoin pour faire fonctionner l'avion.

La suite avionique du M-346 est basée sur une conception d'architecture ouverte, qui permet une intégration facile des nouvelles technologies et des mises à niveau. L'avion est équipé d'un système de navigation GPS/INS, d'un altimètre radar et d'un enregistreur numérique de données de vol.

L'une des principales caractéristiques du M-346 est son système d'entraînement avancé. L'avion peut simuler divers scénarios de combat, y compris le combat air-air, les attaques air-sol et la guerre électronique.



Aeralis AJT

L'Aeralis Advanced Jet Trainer (ADJ) est un avion d'entraînement à réaction de pointe conçu par Aeralis au Royaume-Uni. Il s'agit de la première variante d'une famille d'avions modulaires reconfigurables pour couvrir divers rôles, notamment l'entraînement opérationnel, l'entraînement de base au pilotage d'avions à réaction, la voltige et les démonstrations de combat léger. Les travaux sur l'ADJ ont débuté au début des années 2010 ; le projet a été annoncé publiquement en juin 2015 sous le nom initial de Dart. Des financements ont été recherchés auprès de diverses sources, tant au Royaume-Uni qu'à l'étranger. En février 2021, le Bureau des capacités rapides de la Royal Air Force (RAF) a attribué un contrat de trois ans pour la poursuite du développement de l'avion. L'armée étudie actuellement l'appareil à diverses fins, notamment dans le cadre du projet de système de combat aérien futur (FCAS) Aeralis s'est associé à diverses organisations pour développer l'ADJ, notamment le cabinet de conseil en ingénierie Atkins, le spécialiste multinational de la propulsion International Turbine Engine Company (ITEC) et le conglomérat allemand Siemens.

En octobre 2022, des essais en soufflerie ont été réalisés par Airbus UK. Aeralis prévoyait d'effectuer le premier vol de cette version d'entraînement avancée en 2024, mais en février 2025, celui-ci n'avait toujours pas eu lieu.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:45 AM
Scoop.it!

Un nouveau patron pour sauver les activités spatiales et militaires de Boeing en plein marasme

Un nouveau patron pour sauver les activités spatiales et militaires de Boeing en plein marasme | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Boeing a nommé Stephen Parker, l’un de ses plus fidèles hauts dirigeants, à la tête de sa branche «défense, espace et sécurité»....-Aéro - Spatial
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:40 AM
Scoop.it!

Rafael partners Sentrycs to boost Drone Dome

Rafael partners Sentrycs to boost Drone Dome | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Rafael Advanced Defense Systems has partnered with Sentrycs to integrate its Drone Dome system with the latter’s Cyber over RF technology.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 12:37 AM
Scoop.it!

US Navy adds more long-range sub-killer kits for P-8A 

US Navy adds more long-range sub-killer kits for P-8A  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The US Navy has entered a contract that will enhance the ability of its Boeing P-8A Poseidon maritime patrol aircraft to strike submarines at longer ranges.
No comment yet.
Scooped by Romain
July 3, 1:01 AM
Scoop.it!

HAL chief focuses on key programmes as company evolves for new niche | Interview

HAL chief focuses on key programmes as company evolves for new niche | Interview | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Hindustan Aeronautics (HAL) is pressing ahead with several fixed-wing combat aircraft programmes, as it also places a bigger emphasis on research and development and overseas partnerships.
No comment yet.