DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Kongsberg Discovery successfully tests HUGIN Endurance, a revolutionary long-range AUV

Kongsberg Discovery successfully tests HUGIN Endurance, a revolutionary long-range AUV | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Kongsberg Discovery announced the successful completion of the factory acceptance testing for the first production model of the HUGIN Endurance.
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LARINAE - EOS Technologie propulse sa munition rodeuse à 400 km//h !

LARINAE - EOS Technologie propulse sa munition rodeuse à 400 km//h ! | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans un communiqué tardif ce vendredi 26 avril, la PME EOS Technologie, basée à Mérignac et lauréate du marché LARINAE pour l'Agence pou
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L'US Air Force va se procurer de nouveaux avions de commandement aéroporté pour 13 milliards de dollars

L'US Air Force va se procurer de nouveaux avions de commandement aéroporté pour 13 milliards de dollars | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Afin de permettre à l’exécutif américain de coordonner une éventuelle riposte en cas d’attaque nucléaire contre les États-Unis, l’US Air Force dispose de quatre avions E-4B Nightwatch [ou AACP pour Advanced Airborne Command Post]. Affectés au 595e groupe de commandement et de contrôle, ces appareils sont mis en œuvre depuis la base aérienne d’Offutt, dans le Nebraska.

Version militarisée du Boeing B747-22, l’E-4B est notamment protégé contre les effets des radiations nucléaires et des impulsions électromagnétiques. Ravitaillable en vol, cet appareil, surnommé « Doomsday Plane » [« avion de l’apocalypse »], est doté de robustes systèmes de communications, dont un dispositif VLF [très basse fréquence] pour contacter les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] en plongée et un système de liaison par satellite permettant aux responsables civils et militaires de communiquer dans le monde entier.

Au moins un de ces quatre E-4B est toujours en alerte, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En outre, ils peuvent également être sollicités par l’Agence fédérale américaine de gestion des urgences en cas de catastrophe naturelle.

En 2020, l’US Air Force a fait part de son intention de remplacer ses E-4B au cours des années 2030, dans le cadre du programme SAOC [Survivable Airborne Operations Center]. Évidemment, compte tenu de son expérience pour ce type de capacité, Boeing était donné favori… Seulement, faute de pouvoir s’entendre avec le Pentagone au sujet d’un contrat à prix fixe et sans doute à cause des retards et de l’envolée des coûts des deux futurs avions présidentiels « Air Force One », l’industriel a été écarté.

Finalement, le 26 avril, l’US Air Force a indiqué qu’elle attribuerait le contrat SAOC à Sierra Nevada Corp. Le coût potentiel de ce programme pourrait atteindre 13 milliards de dollars. Pour le moment, une enveloppe initiale de 59 millions de dollars sera débloquée pour financer les travaux préliminaires de recherche et de développement.

« Le développement de ce système d’armes essentiel à la sécurité nationale garantit que les capacités de commandement, de contrôle et de communication nucléaires du département [de la Défense] seront opérationnellement pertinentes et sécurisées pour les décennies à venir », a fait valoir un porte-parole de l’US Air Force.

Dans le détail, le successeur de l’E-4B sera également un avion commercial modifié et « renforcé » pour répondre aux exigences militaires. Aucun modèle n’a été précisé pour le moment. D’après Aviation Week, l’US Air Force aurait l’intention d’acquérir entre huit et dix exemplaires.
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La France confirme sa volonté de créer une force de réaction rapide européenne avant 2025

La France confirme sa volonté de créer une force de réaction rapide européenne avant 2025 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans son dernier « discours sur l’Europe » [en réalité, sur l’Union européenne], prononcé le 25 avril à la Sorbonne, entre plusieurs vœux pieux, le président Macron a avancé au moins trois propositions nouvelles intéressant la défense par rapport à celles qu’il avait formulées il y a déjà sept ans, sur le même thème.

Et encore, certaines mériteraient d’être précisées, comme celle relative à la possible mise en place d’un « bouclier antimissile européen »… Bouclier qui fait déjà l’objet d’une initiative lancée avec succès par Berlin et… que M. Macron avait vertement critiquée en estimant, en novembre 2022, que la « défense aérienne de notre continent » était une « question stratégique, solidaire et aux multiples ramifications » qui ne pouvait « se résumer à la promotion d’une industrie nationale ou d’industries tierces aux dépens de la souveraineté européenne ».

Quoi qu’il en soit, après avoir souhaité le lancement d’une « initiative européenne d’intervention » en 2017, le président français a fait part de son intention d’inviter les pays membres de l’UE à « bâtir » une « initiative européenne de défense », laquelle doit permettre d’élaborer un « concept stratégique » devant ensuite se décliner en « capacités pertinentes ». Et de citer en particulier la défense aérienne et les « tirs dans la profondeur ».

La seconde annonce nouvelle a en réalité déjà été avancée par Kaja Kallas, la cheffe du gouvernement estonien. En effet, M. Macron a repris à son compte l’idée d’un « emprunt européen » afin de renforcer les capacités industrielles de défense au sein de l’UE. « Il nous faut […] réussir à bâtir une préférence européenne, réussir à bâtir des programmes industriels européens, assumer un soutien accru de la Banque européenne d’investissement et assumer des financements supplémentaires, y compris les plus innovants », a-t-il soutenu, après avoir assumé le fait « qu’il nous faut une préférence européenne dans l’achat de matériel militaire ».

Enfin, la troisième proposition nouvelle consiste à créer une « Académie militaire européenne », afin de « former les futurs cadres militaires et civils européens aux enjeux de sécurité et de défense ». En 2017, M. Macron avait avancé l’idée d’une « académie européenne du renseignement », laquelle s’est concrétisée avec le très discret « Collège du renseignement en Europe », qui a vu le jour en 2019.

Quant aux autres propositions avancées par M. Macron, certaines sont sur le point de se concrétiser, comme celles concernant la « capacité européenne de cybersécurité et de cyberdéfense », l’UE ayant déjà élaboré une stratégie en la matière.

D’autres relèvent de la catégorie des « serpents de mer ». Tel est ainsi le cas du projet de doter l’UE d’une « force commune d’intervention ». Ce sujet est en effet sur la table depuis plus de vingt ans… En 2007, il avait été décidé de créer des « groupements tactiques de l’Union européenne », devant être capables de se déployer en moins de dix jours, pour une période de un à quatre mois. Mais faute de consensus politique entre les États membres, ces unités ne furent jamais sollicitées. Le président Macron avait d’ailleurs relancé cette idée peu après son élection. Sans plus de succès…

Cependant, en 2021, après l’évacuation de Kaboul, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, revint à la charge en proposant la création d’une « force de réaction rapide européenne permanente », susceptible d’agir en cas d’urgence en mobilisant jusqu’à 5000 hommes. L’UE « doit pouvoir intervenir pour protéger nos intérêts lorsque les Américains ne veulent pas être impliqués », avait-il fait valoir dans les pages du « Corriere Della Serra ». Et 14 États membres, dont la France, étaient prêts à le suivre dans cette démarche.

Un an plus tard, ce projet fut repris par la « Boussole stratégique », avec l’objectif de mettre sur pied cette « force de réaction rapide » avant 2025.

« Il nous faut aussi nous presser dans la mise en œuvre de la Boussole stratégique […], et tout particulièrement mettre en place une force de réaction rapide pour pouvoir déployer rapidement jusqu’à 5000 militaires dans des environnements hostiles d’ici à 2025, en particulier, pour venir en aide à nos ressortissants », a donc affirmé M. Macron.

Revenant sur les propos du locataire de l’Élysée, ce 26 avril, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a estimé que la création de cette force de réaction rapide européenne est « un sujet clé et sur lequel je souhaite qu’on puisse aboutir dès l’année prochaine, en étant très réactif et très rapide ». Et de justifier ce projet en rappelant qu’il y a « beaucoup de crises sur lesquelles l’OTAN n’est pas compétente et sur lesquelles la France, souvent, mène des opérations seule », comme cela a été le cas lors de l’évacuation des ressortissants étrangers du Soudan [opération Sagittaire], l’an passé.

« On a lancé une opération à Khartoum […], dans laquelle on a mis en place un pont aérien majeur avec des [avions] A400M, avec des bateaux. Il se trouve que c’était la France […] pratiquement seule », a insisté M. Lecornu.

« À partir du moment où les opérations de ce genre concernent de nombreux pays, il est naturel que ce fardeau, qui a du prix, de la valeur, soit partagé », a poursuivi le ministre. « Vous avez des missions qui sont militarisées, mais dont l’Otan n’a pas à connaître pour plein de raisons et sur lesquelles on se dit aujourd’hui ‘faisons-le en Europe’. Et ça pour nous, c’est du pragmatisme », a-t-il conclu.
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Deux Typhoon britanniques ont effectué une frappe pour déjouer une attaque contre la coalition anti-EI en Irak

Deux Typhoon britanniques ont effectué une frappe pour déjouer une attaque contre la coalition anti-EI en Irak | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Est-ce l’effet de la riposte massive menée en février par les États-Unis, suite à une frappe meurtrière contre la base Tower 22, en Jordanie ? Ou celui des négociations entre Washington et Bagdad sur le retrait des troupes américaines d’Irak ? Toujours est-il que, depuis, les milices chiites, essentiellement irakiennes et alignées sur les intérêts iraniens, n’ont plus lancé d’attaques contre les emprises militaires de la coalition anti-État islamique [opération Inherent Resolve] implantées dans la région. Du moins était-ce vrai jusqu’à ces derniers jours.

En effet, le 22 avril, cinq roquettes tirées depuis l’Iran ont visé une base militaire américaine située dans le nord-est de la Syrie. Cette attaque n’a pas fait de victimes. Selon des sources sécuritaires irakiennes, un petit camion sur lequel était monté un lance-roquettes a pris feu peu après, alors qu’il se trouvait dans les environs de la ville frontalière de Zummar… et que des avions de combat américains survolaient la zone. « Nous ne pouvons pas confirmer que le camion a été bombardé par des avions de guerre américains sans une enquête », a commenté un responsable militaire auprès de l’agence Reuters.

Cette attaque a été lancée environ trente-six heures après qu’une base abritant des paramilitaires chiites du Hachd al-Chaabi à Calso [centre de l’Irak] a été le théâtre d’une explosion, suivie par un incendie. A priori, des véhicules blindés auraient été touchés. Par ailleurs, la milice Kataeb Hezbollah [« Les Brigades du Parti de Dieu »] a laissé entendre qu’elle reprendrait ses actions contre les troupes américaines en raison de la lenteur des discussions entre Washington et Bagdad, avant de se rétracter par la suite.

C’est donc dans ce contexte que, ce 26 avril, le ministère britannique de la Défense a fait savoir que deux avions de combat Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force [RAF] venaient de mettre en échec une tentative d’attaque contre les « forces de la coalition » anti-EI en Irak. Peu de détails ont été donnés sur cette action, si ce n’est que l’un des deux appareils a largué une bombe Paveway IV pour détruire un « système de lance-roquettes ».

La mission de ces deux Typhoon entrait dans le cadre de l’opération Shader, qui est la contribution britannique à Inherent Resolve. Aussi, il n’est pas clair si la frappe qu’ils ont effectuée a visé des membres de l’EI ou ceux d’une milice chiite irakienne… La dernière fois que la RAF a visé des positions jihadistes en Irak remonte à mai 2023.

Dans son dernier rapport, le groupe d’experts des Nations unies chargé de suivre les activités de la mouvance jihadiste a noté que l’EI continuait de « concentrer ses opérations dans la périphérie de Bagdad […] et dans les provinces de Kirkouk, Diyala, Salaheddin et Ninive, à l’aide de petites cellules décentralisées » et qu’il menait des attaques « principalement à l’aide d’armes légères et d’engins explosifs », en particulier contre des « représentants gouvernementaux et des services de sécurité, des responsables locaux, des civils et des installations militaires ».

Quoi qu’il en soit, les raids aériens contre l’EI sont devenus très rares, tant en Irak qu’en Syrie, au point que le quartier général de l’opération Inherent Resolve ne donne plus de bilan depuis août 2021. Quant au commandement américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale [US CENTCOM], ses derniers communiqués concernent essentiellement la situation en mer Rouge.

Justement, dans le même temps, pour la première fois depuis la guerre du Golfe [1991], au cours de laquelle le HMS Gloucester avait abattu un missile de croisière Silkworm, un « destroyer » de la Royal Navy, à savoir le HMS Diamond, a détruit un vol un missile balistique tiré depuis le Yémen par les rebelles houthis [liés à l’Iran] en direction du porte-conteneurs MV Maersk Yorktown. Comme la frégate française Alsace quelques semaines plus tôt, le navire britannique a utilisé un missile intercepteur Aster 30, associé à son système Sea Viper.
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Armement : en Europe, les boucliers antimissiles font débat

Armement : en Europe, les boucliers antimissiles font débat | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les attaques en Ukraine et en Israël soulèvent une interrogation : quelle serait la capacité européenne à se défendre ? Le président de la République a relancé l’idée d’un bouclier antimissiles européen.
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Leonardo UK secures contract to maintain and future-proof mission data toolkits for UK combat aircraft

Leonardo UK secures contract to maintain and future-proof mission data toolkits for UK combat aircraft | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Leonardo UK has been awarded a contract to maintain and future-proof the mission data toolkits used by the UK armed forces’ combat aircraft.
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Modernisation des régiments, préparation face aux nouvelles formes de conflits : retour sur la visite du ministre des armées en Béarn 

Modernisation des régiments, préparation face aux nouvelles formes de conflits : retour sur la visite du ministre des armées en Béarn  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Sébastien Lecornu, ministre des armées, a effectué une visite de deux jours en Béarn. L’occasion d’évoquer la modernisation des armées et la mutation des conflits auxquels les militaires devront faire face. Mais aussi de détailler le milliard d’euros d’investissement prévu dans la loi de programmation militaire 2024-2030 et alloué aux régiments des Pyrénées-Atlantiques.
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VIDEO - #ExpertiseEssais - MDCN : Premier tir double synchronisé depuis SNA et FREMM

Il aura mobilisé près de 300 personnes du centre d'expertise et d'essais DGA Essais de missiles et activé toutes les stations du centre : Biscarrosse
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Comment le réarmement booste l’industrie bretonne de défense

Comment le réarmement booste l’industrie bretonne de défense | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Bretagne ne produit pas de munitions, mais des navires et des avions de combat. Des activités portées par la situation géopolitique et les ambitions de réarmement, en France comme à l’export.
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La Chine touche du doigt la propulsion laser, clé technologique vers des sous-marins nucléaires ultrarapides et silencieux

La Chine touche du doigt la propulsion laser, clé technologique vers des sous-marins nucléaires ultrarapides et silencieux | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La prochaine génération de sous-marins nucléaires chinois pourrait bientôt voir le jour. Des scientifiques affirment avoir trouvé commen
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"Entre guerres" de François Lecointre, écrit dans la dignité

"Entre guerres" de François Lecointre, écrit dans la dignité | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pas de “général” sur la couverture. François Lecointre est pourtant l’ancien chef d’état-major des armées. A son tour, comme de nombreux d
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Comment les mini-drones ont changé l'art de la guerre en Ukraine

Comment les mini-drones ont changé l'art de la guerre en Ukraine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'utilisation massive de petits drones sur le champ de bataille ukrainien bouleverse les manuels traditionnels de l'infanterie, l'artillerie et la reconnaissance. L'Ukraine a déclaré vouloir produire 1 million de drones cette année.
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Hungarian Minister of Defence pays official visit to EDGE Group

Hungarian Minister of Defence pays official visit to EDGE Group | DEFENSE NEWS | Scoop.it
EDGE welcomed Kristóf Szalay-Bobrovniczky, Hungarian Minister of Defence, yesterday as part of an official visit to EDGE’s headquarters and facilities in Abu Dhabi.
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M. Lecornu annonce les premières commandes de composants pour le porte-avions de nouvelle génération

Confirmé par la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, le porte-avions de nouvelle génération [PA NG] est désormais dans sa phase d’avant-projet détaillé, laquelle doit se concrétiser, d’ici la fin de l’année 2025, par un dossier de lancement et de réalisation. Ce n’est qu’ensuite que les contrats de développement et de production seront notifiés aux industriels concernés, à savoir TechnicAtome [pour la propulsion nucléaire] ainsi que Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique, associés au sein de la co-entreprise MO Porte-avions.

Puis, une revue de conception préliminaire est attendue en 2028, celle-ci devant être suivie par une revue de conception finale. Le début de la construction du PA NG aux Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, est prévue en 2031.

Cependant, à cette échéance, certains composants, en particulier ceux liés à la propulsion nucléaire du navire, devront être déjà disponibles. Or, en raison de leur complexité, les fabriquer demande du temps… Aussi, leur mise en production doit démarrer sans tarder, afin de respecter le calendrier prévu. D’où l’annonce faite ce 27 avril par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.

« Porte-avions nouvelle génération : premières commandes lancées. Notifications à Naval Group, aux Chantiers de l’Atlantique et TechnicAtome pour les prestations long délai, notamment la propulsion nucléaire. Large tissu industriel français mobilisé », a fait savoir le ministre, via X [anciennement Twitter], sans donner plus de détails.

Cela étant, des « ébauches » de ces composants ont déjà été produites. Ainsi, en juin 2021, Framatome Défense, partenaire industriel de TechnicAtome, avait dit avoir forgé une première « pièce de démonstration » des futurs réacteurs nucléaires K-22 destinés au PA-NG. Il s’agissait alors de « l’étape préalable à la qualification des composants des chaufferies » du navire.

Pour rappel, les deux réacteur K22 devront développer une puissance de 220 à 230 mégawatts afin de permettre au PA NG, dont la masse devrait être d’au moins 75’000 tonnes, de naviguer à une vitesse de 30 nœuds et de mettre en œuvre deux à trois catapultes électromagnétiques [EMALS] ainsi que des armes à énergie dirigée et des brouilleurs à forte puissance.

En outre, la LPM 2024-30 précise que le « programme d’ensemble PA-NG sera conduit pour garantir la pérennité des compétences ‘propulsion nucléaire’, avec une attention particulière portée à la conception et à la fabrication des nouvelles chaufferies K22, puis pour assurer une transition maîtrisée avec le porte-avions Charles de Gaulle ».

Les travaux sur la propulsion nucléaire sont également menés par Naval Group, en particulier par son unité de Nantes-Indret. Il reviendra en effet à l’industriel de réaliser et d’intégrer les deux réacteurs K22, sous la maîtrise d’œuvre de TechnicAtome.
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Des essais comparatifs détermineront le choix du canon destiné au futur char franco-allemand

Des essais comparatifs détermineront le choix du canon destiné au futur char franco-allemand | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le 26 avril, sept ans après son lancement, le Système principal de combat terrestre [MGCS, Main Ground Combat System] a connu une avancée significative avec la signature d’un protocole d’accord fixant une répartition équitable des tâches entre les industriels français et allemands. Et cela après une remise à plat de ce programme, sur la base d’une fiche d’expression commune des besoins de l’armée de Terre et la Heer.

« Partir des besoins de nos soldats pour construire un projet de coopération industrielle, et non l’inverse. C’est le choix que nous avons fait avec nos partenaires allemands pour le programme de char du futur MGCS : le besoin opérationnel exprimé par nos armées fait la commande », a ainsi fait valoir Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.

Longtemps, le MGCS est resté embourbé à cause de désaccords sur quelques choix technologiques, du déséquilibre provoqué par l’arrivée de Rheinmetall dans ce programme et d’une certaine défiance parmi les députés allemands, lesquels ont, par le passé, souhaité le lier au Système de combat aérien du futur afin de préserver les intérêts de l’industrie allemande.

Cependant, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre, [CEMAT], a relativisé l’importance de ces « difficultés ». En effet, a-t-il écrit, via LinkedIn, « l’émergence progressive du MGCS, que certains ont considéré à tort pour une impasse, s’explique en fait par la nature du processus à l’œuvre derrière tout projet capacitaire : celui d’une maturation et non d’une course, où ce temps consacré à préparer le projet est un gage de stabilité et de réussite. Aussi le matériel de demain se conçoit-il en surplomb des crises, à l’abri du tempo et du fracas médiatiques ».

Toujours est-il que, comme l’a rappelé Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, le protocole d’accord qui vient d’être signé devra passer par le comité des Finances du Bundestag, comme tout projet nécessitant un investissement supérieur à 25 millions d’euros. « Ce projet dépend du soutien des parlementaires », a-t-il avancé, avant de dire qu’il n’avait « aucun doute » sur le fait qu’il sera approuvé.

Cependant, « il reste encore un long chemin à parcourir avant la mise en œuvre, mais une étape importante a maintenant été franchie, précédée de plusieurs mois de négociations », a souligné le ministère allemand de la Défense, via un communiqué.

Dans le détail, le MGCS, qui ne consiste pas seulement à développer un « char de combat du futur » mais une « famille de systèmes » [ce qui inclut un « cloud » de combat, des robots, des drones, etc.], passera par la création d’une « société de projets », composée de KNDS Deutschland [ex-Krauss-Maffei Wegmann], KNDS France [ex-Nexter Systems], Rheinmetall Landsysteme et Thales SIX. En outre, à l’image du SCAF, il compter huit piliers, à savoir :

– Pilier 1 : plateforme et navigation automatisée, sous direction allemande;

– Pilier 2 : tourelles, canons et munitions, sous direction franco-allemande;

– Pilier 3 : armement secondaire [comme, par exemple, les missiles], sous direction française;

– Pilier 4 : système de communication et de commandement, sous direction franco-allemande;

– Pilier 5 : simulation, sous direction franco-allemande;

– Pilier 6 : technologie des capteurs, sous direction française;

– Pilier 7 : protection et défense contre les drones, sous direction allemande;

– Pilier 8 : logistique, soutien et infrastructures, sous direction franco-allemande.

Comme l’a souligné M. Pistorius, une telle organisation permet l’arrivée éventuelle d’autres partenaires européens dans ce programme, comme l’Italie.

Plusieurs choix technologiques ont par ailleurs été validés. L’équipage du char, réduit à deux, voire à trois personnes, prendra place dans un compartiment hautement protégé, ce qui veut dire que la tourelle sera automatisée et… réduite, offrant ainsi une zone d’impact plus petite. En outre, son châssis servira de base à la famille de véhicules devant être mis au point dans le cadre de ce programme et sa motorisation sera « très probablement » hybride.

Toutefois, l’une des questions qui a bloqué le MGCS n’a pas encore été tranchée. Pour rappel, Rheinmetall voudrait imposer son canon de 130 mm [photo ci-dessous] tandis que KNDS France soutient la candidature de son système ASCALON [Autoloaded and SCALable Outperforming guN], basé sur un canon de 140 mm, utilisant des obus télescopés ainsi que des « munitions intelligentes pour des tirs au-delà de la vue directe ».

« Il est acquis que le calibre de l’armement principal du MGCS sera supérieur aux 120 mm actuels. Il n’a pas encore été décidé si le calibre sera de 130 ou de 140 mm. Cependant, le développement mènera à l’un de ces calibres », a expliqué le Bundeswehr.

« Le canon de 120 millimètres qui a la cote aujourd’hui n’a plus aucun potentiel de croissance », a insisté un expert de l’Office fédéral des équipements, des technologies de l’information et du soutien en service de la Bundeswehr [BAAINBw]. « Il faut donc trouver une arme puissante pour donner à des projectiles plus lourds une vitesse initiale plus élevée », a-t-il ajouté.

Récemment, le site spécialisé Hartpunkt s’est fait l’écho d’une rumeur selon laquelle la tourelle du futur char de combat pourrait accueillir aussi bien le canon de 130 mm de Rheinmetall que l’Ascalon de KNDS France. Pour autant, même si cela permettrait éventuellement de développer deux versions différentes, cette voie est pour le moment exclue.

« D’abord, différents systèmes de canons seront développés au niveau national et l’un d’eux devra être sélectionné après des tests comparatifs », a en effet précisé le ministère allemand de la Défense.

À noter que la masse de ce futur char de combat devra être réduite par rapport aux standards actuels. « Moins de poids améliore la mobilité et a aussi un impact considérable sur la fonctionnalité d’un futur système multiplateforme », soutient la Bundeswehr. Mais ce critère ne permettra pas de départager l’Ascalon et le canon de 130 mm, les deux ayant une masse d’environ trois tonnes.
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L'armée ukrainienne a retiré ses chars M1A1 Abrams de la ligne de front

L'armée ukrainienne a retiré ses chars M1A1 Abrams de la ligne de front | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Sur les 31 chars M1A1 Abrams SA [Situational Awareness] livrés par les États-Unis en septembre dernier, l’armée ukrainienne en a déjà perdu au moins 5 depuis février, à en croire des sources militaires américaines récemment citées par le New York Times. En outre, trois autres chars ont été endommagés. En clair, un quart du parc reçu a été mis hors de combat en deux mois, que ce soit définitivement ou temporairement.

Normalement, aux côtés des Leopard 2 cédés par plusieurs membres de l’Otan, les M1A1 Abrams SA auraient dû permettre aux forces ukrainiennes de briser la ligne de front lors de leur contre-offensive lancée il y a près d’un an. Seulement, celle-ci n’a pas donné les résultats espérés par Kiev.

D’autant plus que, au-delà des considérations logistiques [notamment l’approvisionnement en carburant], ces chars de facture américaine n’ont pas pu être engagés immédiatement, la 47e brigade mécanisée ukrainienne ayant dû renforcer leur protection en les dotant d’un blindage réactif explosif [ERA – Explosive Reactive Armor].

Les Abrams SA ont donc été envoyés au combat dans le secteur d’Avdiïvka [région de Donetsk, Donbass], où l’armée russe concentre actuellement ses efforts. Mais la prolifération de drones dits « kamikazes » [ou munitions téléopérées, MTO] a conduit les Ukrainiens à les retirer de la ligne de front. C’est en effet ce qu’ont confié deux responsables militaires américains à l’Associated Press [AP], ce 26 avril.

La « transparence » du champ de bataille fait que les chars sont « rapidement détectés et traqués par les drones et l’artillerie russes », a expliqué l’un de ces responsables à la presse. « Il n’y a pas de terrain découvert que l’on puisse traverser sans crainte d’être détecté », a-t-il insisté.

Les Ukrainiens « n’ont pas adopté les tactiques qui auraient pu rendre les chars plus efficaces », en mettant notamment de côté l’approche « interarmes », a aussi estimé un second responsable, cité par l’AP.

Le chef d’état-major interarmées adjoint, l’amiral Christopher Grady, a confirmé le retrait des M1A1 Abrams ukrainiens de la ligne de front.

« Le combat a évolué. Les blindés peuvent être en danger dans un environnement où les drones sont omniprésents », a-t-il dit, avant d’estimer que les chars restent encore « importants ». Aussi, a-t-il conclu, « nous travaillerons avec nos partenaires ukrainiens pour les aider à réfléchir sur la manière dont ils pourraient les utiliser » dans un tel contexte.

En attendant, selon une synthèse du renseignement militaire britannique, « l’avancée des forces russes à l’ouest d’Avdiïvka s’est accélérée au cours de la semaine écoulée ». Et d’ajouter que les Russes ont « créé un saillant étroit en territoire ukrainien, en direction de la localité d’Ocheretyne », située 15 km plus au nord.

« Depuis que les forces russes ont pris le contrôle d’Avdiïvka, en février, cette zone est restée l’une de leurs principales zones d’opérations », a-t-il relevé.
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Les forces spéciales américaines ne sont plus les bienvenues au Tchad

Les forces spéciales américaines ne sont plus les bienvenues au Tchad | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Quand les forces françaises ont dû se retirer du Niger après que Niamey a dénoncé les accords de coopération militaire conclus avec Paris, elles ont pu s’appuyer sur la base « Sergent-chef Adji Kosseï », à N’Djamena [Tchad]. Qu’en sera-t-il pour les troupes américaines ?

En effet, malgré une attitude plutôt conciliante à l’égard de la junte désormais au pouvoir à Niamey, les États-Unis ont dû se résoudre à retirer leurs forces du Niger… et donc à faire une croix sur la base aérienne 201 d’Agadez, réhabilitée à grand frais pour y exploiter des drones MALE et autres moyens ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance]. Mais ils ne pourront sans doute pas compter sur le Tchad pour maintenir une présence militaire au Sahel.

Dans un courrier daté du 4 avril et signé par le général Amine Ahmed Idriss, le chef d’état-major de la force aérienne tchadienne, N’Djamena a demandé aux États-Unis de cesser « immédiatement » leurs activités militaires sur la base aérienne « Sergent chef Adji Kosseï », estimant que ceux-ci n’avaient pas fourni les documents justifiant la présence sur place de leurs forces. Et de menacer, en outre, de dénoncer l’accord sur le statut des troupes américaines au Tchad [SOFA].

Selon CNN, la Force opérationnelle d’opérations spéciales [SOTF] américaine est principalement visée. Celle-ci est effectivement présente sur la base de N’Djamena, considérée comme étant une plaque tournante importante pour les activités de contre-terrorisme et de renseignement dans la région.

Pourtant, en janvier, rien ne laissait présager une telle évolution. À la tête du commandement militaire américain pour l’Afrique [US AFRICOM], le général Michael Langley, avait rencontré le général Abakar Abdelkerim Daoud, le chef d’état-major des forces armées tchadiennes, pour évoquer les « défis sécuritaires régionaux et les efforts du Tchad pour lutter contre l’extrémisme violent au Sahel ».

L’US AFRICOM « reste déterminé à établir des partenariats durables avec le Tchad et d’autres pays africains du Sahel pour répondre aux préoccupations mutuelles en matière de sécurité et contribuer à promouvoir un avenir pacifique et prospère dans la région », avait commenté le général Langley, à l’issue de cette rencontre.

« L’instabilité au Sahel menace les intérêts américains, rendant la collaboration essentielle au partage de renseignements et au renforcement des capacités. De plus, l’engagement américain contribue à la stabilité régionale, essentielle à la croissance économique et aux efforts humanitaires. En favorisant les partenariats, les États-Unis visent à lutter contre le terrorisme et à promouvoir les efforts collectifs de sécurité au Sahel », avait par ailleurs soutenu l’US AFRICOM, via un communiqué.

Reste que, le 26 avril, le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder a confirmé le départ de N’Djamena des forces spéciales américaines [soit 75 opérateurs]. Et d’ajouter qu’elles allaient ainsi se « repositionner » en dehors du Tchad, « dans le cadre d’un réexamen des modalités de la coopération sécuritaire » avec les autorités tchadiennes. Réexamen qui « reprendra après l’élection présidentielle du 6 mai », pour laquelle Mahamat Idriss Déby, actuellement président du « Conseil militaire de transition », est candidat.

Ce changement de ton des autorités tchadiennes à l’égard des États-Unis annonce-t-il un revirement d’alliance, alors que, récemment, M. Déby a dit vouloir renforcer la coopération militaire avec la Russie, qu’il a qualifiée de « pays frère » ? Ou est-ce un moyen pour N’Djamena de faire monter les enchères, sachant que le Tchad est le dernier allié des Occidentaux au Sahel ?
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VIDEO - DOUBLE TIRS ASTER 💥 | Chevalier Paul & Charles de Gaulle

Ils ont tiré cette semaine, quelques heures après leur appareillage ! 💥⚓ Le porte-avions Charles de Gaulle et la frégate de défense aérienne Chevalier Pau
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Royal Navy warship shoots down hostile missile for first time since Gulf War

Royal Navy warship shoots down hostile missile for first time since Gulf War | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Royal Navy destroyer HMS Diamond shot down a Houthi missile on 24 April 2024 that was targeting international shipping in the Gulf of Aden.
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Russie : arrestation spectaculaire d’un ministre adjoint de la défense pour corruption

Russie : arrestation spectaculaire d’un ministre adjoint de la défense pour corruption | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Svetlana Ivanova,
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Arabie saoudite : Face au coût des missiles Patriot américains, Riyad s'intéresse aux systèmes sol-air européens

Arabie saoudite : Face au coût des missiles Patriot américains, Riyad s'intéresse aux systèmes sol-air européens | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le ciel saoudien se trouvant à nouveau au cœur des échanges de missiles dans la région, Riyad envisage de renforcer son arsenal antiaérien. Les autorités scrutent les offres des industriels européens
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Guerre en Ukraine : comparables aux JDAM-ER américaines et aux AASM Hammer françaises... l'Ukraine va recevoir des bombes à guidage laser Paveway IV

Guerre en Ukraine : comparables aux JDAM-ER américaines et aux AASM Hammer françaises... l'Ukraine va recevoir des bombes à guidage laser Paveway IV | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Selon un expert militaire, cette nouvelle arme "permettra à l'Ukraine de riposter" contre les forces russes et de cibler des actifs de grande valeur tels que les centres de commandement et les défenses aérienne
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La folle opération d'un commando ukrainien pour récupérer le brouilleur d'un char russe

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«Qui ose gagne.»
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Quand un Typhoon de 2024 se prend pour un Typhoon de 1944

Quand un Typhoon de 2024 se prend pour un Typhoon de 1944 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ce lundi 22 avril 2024 la Royal Air Force a présenté le nouveau schéma de camouflage de l’avion de sa RAF Typhoon Display Team. Et le moins qu’on puisse dire c’est que l’Eurofighter Typhoon FGR.4 est vraiment très chouette dans cette livrée à dominante grise et verte réhaussée des célèbres bandes d’invasion introduites au printemps 1944. Car oui vous l’aurez compris l’avion de combat britannique honore ici le 80e anniversaire de l’opération Overlord, autrement dit du débarquement en Normandie. Gageons que dans les semaines à venir cela nous offrira quelques (très) belles photos en vol.

Là où nos amis britanniques ont été tout bonnement géniaux c’est qu’ils ont poussé le clin d’œil à son paroxysme. L’Eurofighter Typhoon FGR.4 en question reprend trait pour trait les marquages d’un avion du N°257 Squadron, une des unités qui en juin 1944 volait sur chasseur-bombardier monoplace Hawker Typhoon. Durant le Débarquement de Normandie et dans les semaines qui suivirent cette unité britannique s’illustra dans des missions d’attaque au sol et de soutien aux forces terrestres alliées. La fameuse roquette air-sol HVAR de 127 millimètres était alors son armement externe standard.
Même la météo s’est mise à l’unisson des traditions anglaises pour cette présentation officiel de l’avion.

C’est sous une fine pluie typiquement anglaise que l’avion a officiellement été dévoilé par la Royal Air Force. Pour l’occasion la base de RAF Coningsby, le principal nid des Typhoon britanniques, avait mis les petits plats dans les grands. Outre les habituels médias spécialisés aéronautiques et défense la BBC avait fait le voyage. Il faut dire qu’outre-Manche le culte du 6 juin 1944 est au moins aussi fort que chez nous. Il suffit de voir le nombre de groupes scolaires britanniques qui chaque année font le pèlerinage sur les plages du Calvados.
Je ne sais pas vous mais moi je lui trouve une sacrée gueule à ce Typhoon FGR.4.

Soyons très honnêtes nous sommes nombreux celles et ceux qui rêvions de voir un Eurofighter Typhoon revêtir la livrée d’un Hawker Typhoon. Notre vœu a été exaucé. Et durant cette saison des meetings aériens l’avion se présentera dans tout le Royaume-Uni, et même au-delà, sous cette livrée synonyme de libération de l’Europe du joug nazi. C’est le Flight Lieutenant David Turnbull, callsign Turbo, qui le pilotera. Connu sous son code tactique ZJ913 l’avion est affectueusement surnommé Moggy par la Royal Air Force.
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