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Today, 12:50 AM
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Issue de l'alliance entre Safran Electronics & Defense et MBDA, la fabrication de la future roquette THUNDART s’inscrit dans le cadre du programme Frappe Longue Portée Terrestre (FLP-T), un programme 100 % français lancé par la Direction Générale de l’Armement (DGA) en 2023. Les tirs de démonstration sont prévus pour la mi-2026.
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Today, 12:50 AM
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Une violation flagrante de l’ambargo sur les armes en Libye a récemment fait surface. Le site italien Analisi Difesa rapporte qu’au moins quatre hélicoptères de type Aérospatiale SA 341/342 Gazelle, construits en France, ont été exportés de l’Afrique du Sud vers la Libye pour le compte de la force du maréchal Khalifa Haftar et l’Armée nationale libyenne (LNA)
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Today, 12:46 AM
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The Army is highly concerned about its near total reliance on local power grids to energize its most critical installations.
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Today, 12:45 AM
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USAF bombers have flown near Venezuela for the second time in two weeks as pressure builds on the country's leader Nicolas Maduro.
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Today, 12:43 AM
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Évoquant le sujet de la frappe dans la profondeur, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 22 octobre, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, a rappelé que celle-ci était « parfaitement incarnée par la mission permanente de la composante nucléaire aéroportée », assurée par les Forces aériennes stratégiques [FAS], qu’il a commandées avant d’occuper ses actuelles fonctions. Cette mission « permanente » évoluera à l’horizon 2035, avec les ruptures technologiques reposant sur le Rafale porté au standard F5 qui, associé à un drone de combat [UCAV], emportera le missile hypervéloce ASN4G [Air-Sol Nucléaire de 4e génération]. Cependant, la frappe dans la profondeur ne se résume évidemment pas au seul raid nucléaire, « pour lequel nous savons percer fort et loin, mais de façon ponctuelle », a dit le CEMAAE. Aussi, a-t-il continué, il « nous faut plus que ça en termes de capacités conventionnelles pour épauler efficacement notre dissuasion ». En clair, il s’agit pour l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] d’avoir les moyens pour « entrer en premier et opérer dans la durée » afin d’imposer sa supériorité aérienne pour éviter aux forces françaises d’être confrontées à un « scénario de type Ukraine ». Cela suppose un effort supplémentaire sur les munitions existantes [missiles SCALP, Meteor, MICA, Aster]… Mais pas seulement. « Il faut aller plus loin et être capable de contrer les dispositifs de déni d’accès », a avancé le général Bellanger. Or, avec le retrait du missile antiradar AS37 Martel, à la fin des années 1990, l’AAE a perdu cette capacité. D’où sa volonté de la récupérer rapidement, avec notamment le missile RJ-10 [encore appelé STRATUS RS], en cours de développement chez MBDA. Le projet de loi de finances 2026 [PLF 26] doit permettre d’accélérer les études en vue de l’acquisition de ce missile « antiradiations » [pour reprendre l’expression du CEMAEE. Seulement, ce dernier ne devrait pas être opérationnel avant 2035… Mais le STRATUS RS n’est pas la seule munition envisagée par l’AAE pour ses futures capacités dites SEAD [Suppression of Enemy Air Defences / Neutralisation des défenses aériennes ennemies]. Visiblement, les opérations menées par les forces aériennes israéliennes en Iran l’ont inspirée, notamment celle effectuée en octobre 2024. Pour rappel, en réponse à l’attaque aérienne lancée par Téhéran contre l’État hébreu quelques semaines plus tôt, les forces israéliennes lancèrent l’opération « Jours de repentance ». Mobilisant une centaine d’aéronefs [chasseurs-bombardiers, avions ravitailleurs, drones, etc.], elle consista à frapper des objectifs en Syrie et en Iran. L’une des frappes neutralisa notamment des systèmes de défense aérienne S-300PMU-2 censées assurer la protection de sites stratégiques iraniens. Pour cela, des missiles aérobalistiques [IS2 Rocks et possiblement Golden Horizon et Air Lora, selon le Centre d’études stratégiques aérospatiales de l’AAE], furent utilisés. Pour le général Bellanger, l’opération israélienne est un « cas d’école ». Aussi, outre le STRATUS RS, l’AAE songe à se doter aussi de missiles aérobalistiques, « comme ceux qui ont paralysé la défense sol-air iranienne et permis des frappes décisives dans la profondeur ». Ces missiles aérobalitiques israéliens ont ainsi contribué à « créer un boulevard en neutralisant toutes les défenses sol-air depuis la Syrie jusqu’en Iran » et à faire comprendre aux Iraniens que « finalement, ils étaient nus », a insisté le CEMAAE. Ce « boulevard » a ensuite permis à Tsahal, en juin dernier, de « neutraliser l’ensemble des objectifs » qu’elle s’était donné en Iran. Pour lui, c’est la démonstration de tout ce que la puissance aérospatiale peut offrir. « C’est là où nous avons une réelle difficulté parce qu’il nous manque des missiles antiradiations, type RJ10, et des missiles aérobalistiques », a reconnu le général Bellanger. « Ces missiles aérobalistiques sont beaucoup plus difficiles à détecter » tout en étant « plus rapides ». En outre, a-t-il expliqué, ils ont « des capacités de manœuvre en courte finale », ce qui leur permet de « déjouer un éventuel tir de l’adversaire pour l’intercepter ». « Ces deux missiles nous manquent cruellement. En attendant, on peut faire de la SEAD au travers de l’A2SM, dont la portée serait augmentée [plus de 100 km]. On peut le faire également avec des missiles de croisière de type SCALP EG. Mais ce n’est pas suffisant », a insisté le CEMAAE. Dans les années 1960, le ministère des Armées avait lancé un projet de missile aérobalistique : le Matra 600. D’une longueur de 9 mètres pour un diamètre de 1,05 mètres et une masse de 8 400 kg, cet engin devait être guidé par une centrale inertielle et un calculateur numérique. Grâce à un turboréacteur, sa portée maximale annoncée était d’environ 2 000 km selon l’altitude de largage. Seulement, pour le mettre en œuvre, il fallait également développer un bombardier aux dimensions imposantes. D’où l’intérêt porté au Bréguet Br.1180. Finalement, ces deux programmes furent annulés en 1963, car jugés trop coûteux. Quoi qu’il en soit, outre le STRATUS RS et le missile aérobalistique, le général Bellanger a également soutenu qu’il fallait compléter cette capacité SEAD par des armements à bas coût pour saturer les défenses sol-air adverses ainsi qu’avec des moyens de guerre électromagnétique pour faire du « brouillage offensif ». « La SEAD est un impératif parce que c’est le dénominateur commun des défis de l’avant et parce qu’elle constitue une réelle lacune », a affirmé le général Bellanger. Enfin, un autre point d’attention qu’il a cité concerne le « ciblage ». « Nous devons nous améliorer sur le ciblage. On sait faire des dossiers de ciblage : ça nous prend du temps mais on sait le faire et on l’a déjà démontré. Maintenant, on doit utiliser l’intelligence artificielle pour faire du ciblage beaucoup plus rapidement » afin de raccourcir la boucle de décision, a expliqué le CEMAAE. L’enjeu, a-t-il poursuivi, est de permettre au pouvoir politique de décider plus rapidement. « Si on lui donne cette possibilité, c’est lui qui va gagner par rapport à ses adversaires », a-t-il conclu. Photo : Missile aérobalistique Rocks – Rafael
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Today, 12:42 AM
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Pour le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, le point le plus important du projet de Système de combat aérien du futur [SCAF], mené en coopération avec l’Allemagne et l’Espagne, n’est pas l’avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter]… mais le « cloud de combat », lequel doit permettre à différentes plateformes [chasseurs, drones, avions de transport, etc.] de communiquer entre elles. Avec les Allemands et les Espagnols, « nous convergeons sur le besoin opérationnel » mais « pas sur un besoin opérationnel du NGF. On a trop tendance à réduire le SCAF au NGF, que l’on peut effectivement envisager de faire seul, mais d’une manière assez différente quand même », a en effet déclaré le général Bellanger, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 22 octobre. « Le SCAF, c’est quatre piliers : le NGF, les moteurs, les effecteurs connectés [comme les drones de combat collaboratif] et surtout le cloud de combat, c’est-à-dire la bulle de connectivité entre toutes ces plateformes. Or, on doit absolument développer ce cloud de combat ensemble mais aussi ce que font les Britanniques, les Italiens et les Japonais » avec le GCAP [Global Combat Air Programme, concurrent du SCAF, ndlt], a insisté le CEMAAE. Ainsi, a-t-il expliqué, il s’agit que « l’on ait des architectures qui soient à peu près similaires pour que, demain, on puisse faire ensemble des opérations et non pas les uns à côté des autres, comme on le fait malheureusement actuellement avec le F-35 ». Au regard de la mésentente entre Dassault Aviation et Airbus, le premier exigeant d’avoir les moyens de tenir son rôle de maître d’œuvre, ce qui lui conteste le second, rien ne dit que le NGF sera opérationnel d’ici 2040… D’où l’importance du Rafale porté au standard F5. Durant son audition, le général Bellanger a insisté sur le fait que le Rafale F5 sera un « nouvel avion ». En 2021, le général Frédéric Parisot, alors major général de l’AAE, avait expliqué qu’il serait doté « d’un nombre impressionnant de capacités, dont certaines que nous n’imaginons pas encore », dont celle consistant à traiter « d’énormes volumes de données ». Le standard F5 du Rafale incarnera « vraiment une rupture technologique. Ce sera un nouvel avion en termes de connectivité et de combat collaboratif, entre autres », a souligné le général Bellanger. Et d’ajouter qu’il devra ainsi être capable de « travailler dans un cloud que l’on espère interopérable, notamment avec le GCAP » développé par le Royaume-Uni, l’Italie et Japon. « C’est décisif pour les futures générations [d’avions de combat] et pour la supériorité aérienne globale que l’on souhaite avec ces pays », a-t-il fait valoir. D’ici que le Rafale F5 fasse figure de plan B en cas d’échec du NGF, il n’y a qu’un pas… que le général Bellanger s’est toutefois gardé de franchir. En attendant, pour que le Rafale F5 puisse prendre son envol, il lui faudra des moteurs plus puissants que les actuels M88. D’où le programme T-REX, dont le financement n’avait pas été prévu lors de l’élaboration de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Pour autant, en juin, il a l’objet d’un contrat de levée de risques, notifié à Safran. « Avec le T-REX, le but est de passer de 7,5 à 9,5 tonnes de poussée […] tout en conservant le niveau de performance du Rafale dans les configurations les plus lourdes, sans compromis sur son rayon d’action. Donc, c’est un défi », a expliqué Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, aux députés. Il s’agit aussi de préparer le développement des futurs moteurs du NGF. « Sur le T-REX, on est extrêmement attentif. Il est indispensable pour le Rafale F5 et il sera un élément décisif et préfigurateur du moteur du NGF », a confirmé le général Bellanger. Seulement, la “difficulté est que Safran, depuis le M88, n’a pas fait de moteur. Et donc, il y a certains savoir-faire qu’il faut récupérer absolument pour être au rendez-vous. Je suis très confiant sur les capacités de Safran à être aux rendez-vous de 2035 et de 2040 plus », a-t-il poursuivi. D’autant plus que, a conclu le CEMAA, « pour des raisons de souveraineté, il sera très difficile d’accepter, pour le Rafale bien sûr mais aussi pour le NGF, des moteurs autres que ceux produits par Safran ».
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Today, 12:39 AM
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New Delhi réapprovisionne ses S-400 après l’opération Sindoor. L'Inde passe une commande d'un montant de 1,2 Md de dollars à la Russie.
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Today, 12:37 AM
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MBDA et Safran feront une démo de THUNDART mi-2026. Une étape clé du programme FLP-T pour remplacer les LRU.
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Today, 12:33 AM
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Dans un post du 20 août, j’avais annoncé que « Toll Remote rafle un contrat logistique d’une valeur de 1,5 milliard de dollars avec l’armée australienne ». Ce marché, d’une durée de 10 ans et baptisé Defence Theatre Logistics (DTL), agrège deux anciens contrats. Sa valeur est de 1,5 milliard de dollars australiens (soit 970 millions de $ américains). Dans le cadre de ce contrat de soutien logistique, Toll sera amené à déployer des personnels sur 51 sites militaires situés sur le territoire national. Par ailleurs, et c’est là un point intéressant, des contractors de Toll pourront aussi être déployés hors du territoire australien en cas de projections de forces militaires. A cet effet, la société a mis en place une équipe de 60 membres, le « Deployable Support Service Team » pour accompagner les forces australiennes dans leurs opex, comme l’a précisé une responsable de l’entreprise au site spécialisé ADM. Toll proposait déjà des camps mobiles pour des projections de troupes: « Le personnel déployé par Toll ne portera pas l’uniforme des forces de défense, mais il sera tenu de se conformer aux dispositions de la loi sur la discipline des forces armées. Étant donné que bon nombre de collaborateurs de Toll sont des anciens militaires, cette exigence ne leur sera pas inconnue », explique cette responsable.
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Today, 12:29 AM
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BAE Systems is expanding its solid rocket motor (SRM) propellant production capabilities at Radford Army Ammunition Plant in southwestern Virginia, which operate
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Today, 12:21 AM
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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré jeudi 23 octobre que Madrid étudiait la possibilité de contribuer à un programme de l'OTAN visant à acheter et à livrer conjointement des armes américaines à l'Ukraine.
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Today, 12:21 AM
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Indra showcased its advanced counter-UAS system capabilities during the Spanish Army’s ATLAS25 military exercises, held in Huelva from 20 to 24 October.
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Today, 12:20 AM
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MBDA and Safran Electronics & Defense have announced that demonstration firings of the new THUNDART artillery system are scheduled for mid-2026.
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Today, 12:50 AM
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Les spécialistes de la société Yakovlev (qui fait partie de la corporation d’État Rostec) ont fabriqué un deuxième prototype de l’avion d’entraînement et de combat Yak-130M dans le cadre de travaux de conception expérimentale. L’appareil est peint dans un camouflage pixelisé traditionnel de l’aviation russe. Il participera ensuite à des essais au sol et e
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Today, 12:47 AM
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Russia has been steadily increasing the capabilities of its air-launched glide bombs, and adding a motor is a worrying new development for Ukraine. Russia has been steadily increasing the capabilities of its air-launched glide bombs, and adding a motor is a worrying new development for Ukraine.
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Today, 12:45 AM
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The latest iteration of the KSS-III features up to 10 submarine-launched ballistic missiles and lithium-ion battery propulsion. The latest iteration of the KSS-III features up to 10 submarine-launched ballistic missiles and exotic lithium-ion batteries.
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Today, 12:45 AM
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Air Force Special Operations Command's new OA-1K light attack plane made a crash landing in a field not far from Will Rogers International Airport today.
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Today, 12:43 AM
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Au cours de l’été dernier, la Direction générale de l’armement [DGA] a fait savoir que le Rafale porté au standard F4.3 venait de faire l’objet d’une première « campagne de revue d’aptitude à l’utilisation » [RAU], réalisée par le Centre d’expertise DGA Essais en vol, à Istres. « L’objectif de cette campagne était d’effectuer un constat du développement du standard F4.3 en l’état actuel, avant sa définition définitive. […] Les avions ont été mis dans des situations de missions opérationnelles afin de couvrir un large domaine d’utilisation de l’appareil tout en analysant les performances de ses différents systèmes avec les éléments de mesures adaptés, notamment centrés sur la connectivité et les systèmes d’armes », avait ainsi expliqué la DGA. Parallèlement à cette revue d’aptitude d’utilisation, la DGA a poursuivi les travaux relatifs à la qualification du Rafale F4.2. Qualification qui a été prononcée au début du mois d’octobre. Aussi, elle a annoncé, via le réseau social LinkedIn, que les deux premiers appareils portés à ce nouveau standard venaient d’effectuer leurs premiers vols en vue de leur mise en service opérationnelle [MSO]. « Le déploiement du standard Rafale F4.2 sur la flotte française est lancé. Après la qualification par la DGA début octobre du standard F4.2 du Rafale, les deux premiers Rafale portés à ce standard ont effectué leurs premiers vols », a-t-elle en effet indiqué. Et d’ajouter : « Programmés conjointement entre la DGA et les forces afin d’optimiser l’utilisation des moyens et d’accélérer le calendrier de qualification et de mise en service opérationnel, les travaux visent à caractériser les performances en configurations complètes, à évaluer finement les nouvelles capacités introduites par le standard F4.2 et développer les concepts d’emploi opérationnels du système d’armes ». Ces vols sont donc effectués dans le cadre d’une étroite coopération entre le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de l’armée de l’Air & de l’Espace, le Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique navale [CEPA/10S] de la Marine Nationale et DGA Essais en vol. Ils « s’inscrivent dans les travaux prévus dans la Stratégie Commune vers la Qualification et la Mise en service opérationnel [SCQM] du standard F4.2 », a précisé la DGA. Pour rappel, le standard F4.2 vise à accroître les capacités du Rafale en matière de combat collaboratif, avec l’intégration, entre autres, d’une capacité SATCOM [communication par satellite], de la Liaison 16 block 2 et des systèmes TRAGEDAC [pour la localisation passive de cibles grâce à une mise en réseau des avions d’une même patrouille] et CAPOEIRA [Connectivité améliorée pour les évolutions du Rafale]. En outre, son OSF [optronique secteur frontal] disposera d’une nouvelle optique sur la voie infrarouge [OSF-IRST pour Infra Red Search and Track] et d’un « émulateur » censé simuler des adversaires lors des vols d’entraînement. Enfin, la version Marine proposera des aides à l’appontage, l’objectif étant de réduire la charge de travail du pilote lors de cette phase délicate. Pour rappel, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, qui fera prochainement l’objet d’une actualisation, fixe à 225 le nombre total de Rafale devant être mis en œuvre par l’armée de l’Air & de l’Espace [185 exemplaires] et la Marine nationale [40] en 2035. Et cela, sans préciser si cet objectif tient compte du Rafale F5 [qui sera un nouveau Rafale], lequel devrait être opérationnel à cet horizon. Reste que ces 185 Rafale seront insuffisants pour l’armée de l’Air & de l’Espace. C’est en effet ce qu’a suggéré son chef d’état-major [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 22 octobre. « Idéalement, le format pour l’armée de l’Air & de l’Espace, en termes de Rafale, est de 230 exemplaires. Si on démutualise les contrats opérationnels, il nous faudrait 45 avions supplémentaires », a en effet affirmé le général Bellanger. En attendant, a-t-il continué, « nous continuons de compenser ce manque par une surutilisation de la flotte Rafale, à hauteur d’environ 15 %. Cela nécessite un maintien en condition opérationnelle [MCO] très efficace ». Normalement, si l’on s’en tient à la LPM, l’armée de l’Air & de l’Espace devrait aligner « seulement » 137 Rafale en 2030, alors que, au 31 décembre 2024, elle en comptait 105 exemplaires. Enfin, selon le projet de loi de finances 2026 [PLF 2026], elle ne recevra qu’un seul appareil l’an prochain et deux autres seront commandés afin de remplacer ceux perdus accidentellement en août 2024.
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Today, 12:40 AM
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Le 22 octobre, la Bundeswehr a lancé l’exercice Marshal Power 2025 qui, précise-t-elle est l’un des « plus importants et les plus complexes » mené depuis des années, avec environ 500 soldats de sa police militaire [Feldjäger] et 300 personnels civils de la police, des pompiers et des services de secours. « L’exercice s’étend sur douze districts au nord-est de Munich [Bavière]. Il se déroule principalement dans des espaces publics : routes rurales, terrains d’entreprises et villages. L’objectif est de renforcer les capacités de la police militaire en matière de défense nationale et d’approfondir la coopération avec les partenaires civils des services d’urgence », explique la Bundeswehr. Effectivement, cette coopération avec le milieu civil a vraiment besoin d’être améliorée… En effet, quelques heures après le début de Marshal Power 2025, informée de la présence d’un « individu doté d’une arme longue à Erding », la police bavaroise a envoyé sur les lieux d’importants renforts ». Et, a-t-elle expliqué depuis, « suite à une mauvaise interprétation » de la situation, des « coups de feu ont été tirés », la zone a été bouclée et l’un de ses hélicoptères a été déployé en renfort. Au cours de ces tirs, un individu, armé, a été légèrement blessé. Or, il s’agissait d’un soldat de la police militaire de la Bundeswehr qui participait à l’exercice Marshal Power 2025. « À aucun moment il n’y a eu de danger pour la population », a assuré la police bavaroise. Selon le quotidien Bild, estimant qu’ils faisaient partie de l’exercice, les militaires allemands ont tiré à blanc sur les policiers, lesquels ont riposté… mais à balles réelles. Ce que semble confirmer le commandement opérationnel de la Bundeswehr, un de ses porte-paroles ayant déclaré qu’un « malentendu avait conduit à un échange de tirs entre les troupes participant à l’exercice et la police appelée par les habitants locaux ». La Bundeswehr a assuré que l’exercice avait bien été annoncé à l’avance [d’ailleurs, il avait été annoncé sur son site Internet]. Alors comment expliquer une telle méprise, dont les conséquences auraient pu être dramatiques ? « Nous avons été informé des exercices de la Bundeswehr prévus pour les districts administratifs de Haute-Bavière, de Basse-Bavière et du Haut-Palatinat. L’exercice devait débuter le mercredi 22 octobre 2025 pour tous les districts administratifs, et le début de la première phase du scénario a été annoncé pour le jeudi 23 octobre 2025. Le soir du 22 octobre 2025, les forces de la police militaire étaient déjà entrées dans leurs zones d’opérations dans la région d’Altenering, dans le cadre d’une phase d’approche », s’est défendue la police bavaroise. « Le lien précis entre ces activités, l’appel d’urgence du public et l’opération policière signalée fait actuellement l’objet d’une enquête du parquet de Landshut », a-t-elle conclu.
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Today, 12:37 AM
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Le SBU présente les nouveaux drones navals Sea Baby : jusqu'à 1500 km d’autonomie et 2 tonnes de charge utile.
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Today, 12:36 AM
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Le président américain Donald Trump a autorisé la fameuse Agence centrale du renseignement (la CIA) à mener des opérations clandestines au Venezuela, l’objectif étant de chasser Nicolas Maduro du pouvoir à Caracas. L’administration Trump avait offert, plus tôt cette année, une récompense de 50 millions de dollars pour toute information qui permettrait l’arrestation du dirigeant vénézuélien et son inculpation pour narcotrafic. Désormais, le pouvoir américain ne cache plus que l’élimination du président vénézuélien est possible, voire souhaitable. Ainsi, lorsqu’on lui demandait s’il avait donné à la CIA l’autorisation de « neutraliser » le dirigeant vénézuélien, Donald Trump a répondu : « C’est une question ridicule qu’on me pose là. Enfin, ce n’est pas vraiment une question ridicule, mais ne serait-ce pas ridicule de ma part d’y répondre ? ». Bravache à souhaits, Donald Trump n’a même pas besoin de cacher son jeu. N’a-t-il pas donné le feu vert à ses chefs militaires pour qu’ils éliminent les narcotrafiquants qui s’aventurent en mer pour acheminer la drogue vers les côtes américaines ? Neuf de leurs bateaux ont été coulés (le dernier mercredi au large de la Colombie) et plus d’une trentaine de leurs occupants éliminés parce que les États-Unis s’estiment « engagés dans un conflit armé non-international » avec les cartels de la drogue considérés comme des « organisations terroristes ». Le préesident Nicolás Maduro du Venezuela, le 12 octobre lors d’un meeting à Caracas, Venezuela. (Photo by Jesus Vargas/Getty Images) (Photo by Jesus Vargas / Getty Images South America / Getty Images via AFP) Éliminer des chefs de cartels, dont l’un serait le président en exercice du Venezuela, ne pose aucun dilemme à Donald Trump, à son vice-président JD Vance ou au Secrétaire à la Guerre Pete Hegseth (ce qui ne serait pas le cas de certains responsables militaires du SouthCom…). Il faut dire que depuis près de 25 ans, c’est une pratique habituelle des régimes états-uniens. Le dispositif du SouthCom avec le navire Ocean Trader susceptible de servir de plate-forme pour des ops clandestines. Des assassinats ciblés depuis 2001 Les révélations explosives dans les années 1970 et 1980 sur les opérations scabreuses de la CIA, au Chili et en Iran par exemple, avaient refroidi les ardeurs des Présidents américains. Mais après les attentats du 11 septembre 2001, l’Administration américaine du président George W. Bush a désigné des chefs terroristes à abattre lors d’actions secrètes confiées à la CIA et réalisées pour beaucoup à l’aide de drones armés dont les fameux Reaper. Dès le 18 septembre 2001, le Congrès américain a voté une loi, l’Authorization for Use of Military Force Against Terrorists. Elle donne au Président des États-Unis les moyens légaux de prendre toutes les mesures nécessaires et appropriées contre ceux qui ont planifié, aidé ou commis les attentats du 11 septembre. Il s’agissait pour le pouvoir américain d’éviter d’être inquiété par des accusations d’assassinats et d’exécutions extrajudiciaires. Le premier assassinat ciblé a été mené par la CIA, le 4 février 2002, dans la province afghane de Paktiyâ. Aujourd’hui, les terroristes visés sont des chefs de cartels de la drogue. On se souvient par exemple que, début septembre, Marco Rubio avait annoncé l’inscription des cartels d’Équateur « Los Choneros » et « Los Lobos » sur la liste des organisations terroristes. Un peu plus tôt en 2025, le cartel de Sinaloa ou le Tren de Aragua avaient été ajoutés à la liste des organisations terroristes par les États-Unis ; leurs chefs sont désormais susceptibles d’être traqués, arrêtés, jugés, voire tout simplement éliminés. Basses œuvres de la Présidence La décision de frapper des individus relève de la compétence, ou du bon vouloir, du président des États-Unis. Pour la petite histoire, Donald Trump a eu la « main lourde » en la matière. Si G.W. Bush avait autorisé 50 frappes pendant sa présidence, son successeur Barack Obama a donné son accord pour 506 frappes au cours de ses deux mandats, soit 1 frappe tous les 5,4 jours. Donald Trump, lors de son premier mandat, a accéléré le rythme, autorisant 1 frappe tous les 1,25 jour ! Comme l’expliquait, en 2018, Alexandre Vaillant dans « Eye in the sky : les drones armés dans la politique d’assassinats ciblés des États-Unis », « ces assassinats ciblés doivent être autorisés par le Président des États-Unis par un ordre écrit dans lequel le chef de l’État doit expliquer en quoi une telle opération est nécessaire afin de protéger la sécurité nationale ainsi que les intérêts diplomatiques américains (National Security Act of 1947, Sec. 503(e), 50 U.S.C. § 413b). Cette pratique de la CIA est par ailleurs encadrée par le Covert Action Statute qui établit un cadre strict pour les actions clandestines des agences de renseignement. » Le National Security Act ou NSC-4-A de décembre 1947 autorise la CIA à conduire des « opérations clandestines » (covert action) sous la responsabilité du Président qui signe, avant toute opération, un document connu sous le nom de Presidential Finding ou de Memorandum of Notification. Si des « circonstances extraordinaires affectant les intérêts vitaux des États-Unis » sont à l’œuvre, le Congrès n’est pas informé. Ce qui reste fréquemment le cas pour des raisons de confidentialité. Déni plausible L’action clandestine, quelle que soit sa finalité, est « une activité ou des activités du gouvernement des États-Unis visant à influencer les conditions politiques, économiques ou militaires à l’étranger, où il est prévu que le rôle du gouvernement des États-Unis ne sera pas apparent ou reconnu publiquement ». Le cœur de la doctrine est donc le concept de déni plausible. « L’objectif n’est pas seulement de mener une opération en secret, mais de la planifier et de l’exécuter de manière à dissimuler l’identité du commanditaire ou à permettre un déni plausible de sa part. Cela signifie que même si l’opération est découverte, il ne doit y avoir aucune preuve irréfutable liant l’action au gouvernement américain », résume Thibault de Varenne dans un article du 18 octobre : « De Mossadegh à Maduro : une brève histoire des opérations secrètes de la CIA ». Donald Trump qui a la langue bien pendue et dégaine des tweets meurtriers en rafales, ne devrait pas résister à la tentation de se faire mousser. Il y a donc fort à parier que les prochaines actions clandestines, lancées depuis la Maison Blanche, seront vite médiatisées. N’a-t-il pas mercredi soir déjà ouvertement annoncé sa volonté de lancer des frappes contre des objectifs terrestres au Venezuela:
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Today, 12:32 AM
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Du 2 octobre au 17, en Allemagne à Bergen-Hohne, près de 2000 militaires ont participé à l’exercice annuel Celtic Uprise. Il s’agit du principal Field Training Exercise (FTX) dans le cadre du partenariat stratégique CaMo (Capacité Motorisée). Il réunit majoritairement le Régiment Libération – 5e de Ligne (ou Regiment Bevrijding – 5 Linie) qui appartient à la Brigade Motorisée, complété par plusieurs unités belges de soutien, et une compagnie d’infanterie française. Organisé chaque année depuis 2019 par l’armée belge, Celtic Uprise est un exercice tactique de grande ampleur destiné à évaluer la préparation opérationnelle des unités. Il s’agit aussi d’un test grandeur nature de la capacité des forces françaises et belges à agir ensemble dans un contexte international (sur ce point on lira mon post sur Ardennes 25, un exercice récent du génie des deux pays). Lors de cette édition 2025, un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) de la 9e BIMa a été intégré au GTIA belge du Regiment Bevrijding – 5 Linie. Au total, ce sont plus de 150 militaires du 3e RIMa, du 11e régiment d’artillerie de marine et du 6e régiment du génie qui ont pris part à l’exercice. Les deux unités se connaissent bien. 600 militaires et 120 véhicules français et belges ont déjà manoeuvré en semble du 22 au 26 septembre 2025, dans le Morbihan. Voir mon post: « Les Belges du 5e de Ligne manoeuvrent de concert avec les marsouins vannetais du 3e RIMa« . L’exercice Celtic Uprise est un exercice tactique binational de grande ampleur mené chaque année par l’armée belge afin d’évaluer leur combat readiness (préparation au combat). Photo 3e RIMa Les unités ont été évaluées grâce à un dispositif de simulation mesurant les effets des tirs et les performances tactiques, permettant une analyse fine des actions menées et l’identification des axes d’amélioration. Sur le camp de Bergen-Hohne, les soldats ont pu s’exercer sur une très large palette de scénarios — engagements en zone boisée ou en milieu urbain, assauts de tranchées, infiltrations, emploi de drones et guerre électronique.
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Romain
Today, 12:29 AM
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Stop ou encore ? La question se pose en ce qui concerne le drone Patroller, objet d’un programme de systèmes de drones tactiques (SDT) dont la cible est désormais réduite de moitié. Le besoin de l’armée de Terre pour ce segment reste quant à lui intact, quitte à chercher une réponse ailleurs. « Les choses se relancent un peu » en ce qui concerne le programme SDT, expliquait le général de brigade Marc Galan lors d’un point presse organisé fin septembre par l’armée de Terre. Une semaine plus tôt, l’unique exemplaire réceptionné par le 61e régiment d’artillerie de Chaumont avait réalisé cinq vols d’essais. L’expérimentation continue mais l’opérationnalisation paraît encore lointaine pour ce programme confié il y a une décennie à Safran Electronics & Defense mais aujourd’hui en retard de six ans, rappelait le commandant d’une 19e brigade d’artillerie inféodée au Commandement des actions dans la profondeur et du renseignement (CAPR). Fixée à 28 vecteurs à l’origine, la cible est désormais officiellement réduite de moitié « suite à une réévaluation des besoins sur cette capacité », indique le ministère des Armées dans le projet de loi de finances pour 2026. Seuls restent les 14 drones commandés de longue date, des exemplaires dont la livraison au 61e RA glisse d’année en année. Un temps annoncées en 2023 et 2024, les livraisons ont à nouveau été repoussées en raison de « difficultés techniques de mise au point ». Huit vecteurs restent en théorie attendus pour 2025 et cinq autres pour 2026. Et ce sera tout pour le Patroller. Les engagements financiers s’érodent pour se limiter à moins de 9M€ engagés l’an prochain en raison de hausses économiques. Derrière ces aléas, le besoin demeure intact. Pour le général de corps d’armée Bruno Baratz, à la tête du Commandement du combat futur (CCF), « c’est un segment qui est toujours indispensable pour l’armée de Terre ». Même son de cloche pour le général Galan, selon qui « l’emploi du SDT, pour la brigade, ce n’est pas une question. Je pense que l’on a besoin d’un drone de commandement avec des charges différentes ». Un drone certes plus grand, plus complexe et plus coûteux que les micro et minidrones acquis en nombre, mais doté d’une allonge correspondant à la profondeur dans laquelle agit l’armée de Terre, à savoir 150 km. « Pour acquérir des cibles dans la profondeur, il faut avoir accès à cette profondeur », poursuit-il en insistant sur la complémentarité des charges de renseignement d’origines image (ROIM) et électromagnétique (ROEM) que le CAPR doit pouvoir mettre à disposition de la division et du corps d’armée. Ces drones, « les Ukrainiens, d’ailleurs, les utilisent toujours », constate le général Baratz. « On a vu le retour du [Bayraktar ] TB2 (…) sur certains segments, à certains endroits. On voit bien que tout cela bouge en permanence. Un drone qui à moment donné parait obsolète peut revenir selon l’évolution du conflit ». L’atterrissage forcé n’est pas encore d’actualité pour le Patroller, mais l’armée de Terre ne s’interdit pas de suivre ce qui vole ailleurs. « On se réserve la possibilité, si le programme ne débouche pas, de basculer sur autre chose (…) On regarde aussi ce qui se fait un petit peu partout. Il y aura des campagnes avec d’autres types de drones dans cette gamme là et on verra si il y a besoin de passer sur autre chose », assurait le commandant du CCF. Parmi les pistes probables, ces cinq drones MALE « bas du spectre » développés par autant d’entreprises françaises et dont l’envol devrait intervenir d’ici à 2026 avec l’appui financier du ministère des Armées. Reste que le programme SDT n’est pas mentionné dans la feuille de route à horizon 2030 de la 19e BART. A contrario du système de drones tactiques légers (SDTL), solution issue du second incrément au programme « Drones de contact » effectif depuis décembre 2024. Les premiers crédits auront permis de commander cinq systèmes différents auprès d’Atechsys, Delair, EOS Technologie, Surveycopter et Safran Electronics & Defense à des fins d’expérimentation. Selon la nouvelle ministre des Armées, Catherine Vautrin, il est prévu de commander 40 exemplaires en 2026. Le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill, l’annonçait ce matin : des drones seront acquis dès l’an prochain pour compenser les retards du Patroller. Restera, une fois encore, à répondre en temps et en heure à un besoin précis. Que ce soit pour le SDTL ou pour les drones MALE « certifiables non certifiés », « il y a toujours un écart entre ce que nous annoncent parfois les industriels en terme d’effets et ce qu’ils sont capables réellement de faire », observe le général Baratz. Exemple avec le SDTL, dont « la dernière campagne de vols n’a pas été un succès, pas du tout même (…) Pour l’instant, aucun industriel n’a été capable de le faire voler correctement », complète-t-il, relance d’une série d’essais à la clef. Il faut désormais répondre à de nouvelles exigences techniques tout en évoluant rapidement et à coût acceptable. Un drone adopté aujourd’hui sera en effet peut-être obsolète dans trois ou six mois. Rester à la page exige maintenant de privilégier de petits lots acquis selon un pas régulier, à contre-courant de la logique retenue pour un programme SDT lancé en temps de paix et pour un drone censé évoluer dans des environnements plus permissifs.
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Romain
Today, 12:21 AM
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Airbus, Leonardo and Thales have signed a Memorandum of Understanding (MoU) to combine their respective space activities into a new European company.
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Romain
Today, 12:21 AM
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Kongsberg and Thales announced the successful live-firing of a Naval Strike Missile (NSM) test munition from the StrikeMaster missile launch vehicle in Norway.
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